Photos Céleste |
« Le bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de
merveilles.»
Christian Bobin
Les vignes étirent leurs longs
alignements sous un ciel sans ratures. La chaleur tremble l’atmosphère au-dessus de la pierraille blanche d’où sortent les ceps. Le
village de Chablis est blotti en bas. Sur un mur, des centaines de coccinelles
sortent de leur sommeil d’hiver. Des rouges, des jaunes, avec ou sans points, courent sur la roche lumineuse. Je n'en ai jamais vu autant à la fois.
Les péniches dans le bief tanguent de la
coque sous le tourbillon de la rivière qui charrie ses cortèges d’eaux écumantes,
tels de monstrueux chevaux emballés. J'ai le vertige.
Le lac, lui, est un miroir laqué de
nuages, où les colverts, les cygnes, les bernaches, les poules d’eau font
claquer leur bec dans le silence du couchant. Leur nage limpide effleure de
leurs ailes la surface qui se ride en cercles mous. Chaque son pénètre mes fibres d’une paix
délicieuse. Le soleil plonge dans un concerto doré.
Le printemps fulmine, éclate, explose partout.
Dans chaque village, un château, un lavoir,
une tourelle emmaillottée de verdure enchantent l’œil.
Les pierres des maisons disent sous la
lune des histoires de sanglots et de songes, de reins brisés sous le labeur,
d’épaules nues, de secrets de perles et de roses scellés dans des aumônières de
velours sombre.
Le temps grime les
façades à colombages dessinées pour un décor littéraire. La cathédrale d’Auxerre dresse son ombre puissante sous un ciel plombé. J’essuie quelques gouttes de pluie tiède. Je
suis bien.
L’âme de Colette flotte partout, sur les
pampres, les prairies et les bois de ronces. Je crois voir ses chats dans
chaque ruelle, devant chaque échoppe aux senteurs de poivre et de musc. Je marche,
je marche, je me laisse absorber par l’oubli d’où je suis. Je me perds. J'adore ça.
Je me sens encore là-bas. J’ai
l’impression d’être allée au bout du monde et pourtant je n’étais qu’en
Bourgogne. Juste un peu plus loin que le fond du jardin...Mais la France n'est-elle pas un merveilleux jardin, aux découvertes infinies ?
J’éprouve sans doute cette mélancolie un peu molle que l’on nomme « jetlag » outre-Manche. Le sentiment d’un décalage. Quelque chose comme un manque puissant. De quelque chose qui est passé trop vite...
J’éprouve sans doute cette mélancolie un peu molle que l’on nomme « jetlag » outre-Manche. Le sentiment d’un décalage. Quelque chose comme un manque puissant. De quelque chose qui est passé trop vite...
Musique: Ludovico Einaudi, Oltremare
J'ai lu. J'ai entendu. J'ai vu. J'ai écouté. J'ai senti la fraîcheur de la rivière. J'ai cherché ce qu'était une bernache. J'ai regardé cet infini-fini du lac. J'ai plongé dans les ruelles parfois ombragées, parfois ensoleillées. J'ai regardé le ciel, la course des nuages. J'ai levé les yeux vers les toits. J'ai suivi dans les rues et les chemins une longue silhouette aux cheveux de feux. Je me suis assis dans l'herbe à côté d'elle.
RépondreSupprimerJe lui ai pris la main. Elle était douce et chaude. Elle tremblait un peu. J'ai senti une histoire récente. Comme si les derniers mois, les derniers jours, les derniers ans avaient un peu fêlé le vase de cristal.
J'ai gardé la main. J'ai tourné vers moi ce visage. J'ai vu deux yeux aussi bleus que le lac était sombre. Elle souriait.
J'ai attendu que le soleil fuyant estompe peu à peu les contours de ce paysage.
Et puis je me suis envolé.
C'est vrai, le vase de cristal a été un peu fêlé...
SupprimerEt il est long le chemin pour retrouver la sérénité. Mais je m'y emploie, chère ombre furtive, qui que vous soyez, sachez que vos mots me font du bien.
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Bindidon, mais t'étais chez moi !
RépondreSupprimerJe reconnais la plupart de tes photos (bon d'accord, pas les pierres aux coccinelles ni le peutit cheumin, tant j'en connais de semblables [et d'ailleurs, demain rando!]) et je vois que tu t'en es mis plein les mirettes ! Il faut dire aussi que tes lieux de visites ne sont pas les plus pourris du coin !
Pour un peu on eusse pu se croiser !
Le nombre de coccinelles est impressionnant, jamais je n'en avais vu autant, pas même dans les rainures des fenêtres au printemps ! Et le ciel sur les quais de l'Yonne est puissant !
C'est marrant, pas bien loin mon vikind est aussi passé comme un souffle, un temps de hors-temps aujourd'hui nostalgique !...
...'fin... Jdirien !...
Tu es donc rentré de tes brumes septentrionales ?
SupprimerMince alors, ça doit te faire drôle de voir du soleil, et un ciel bleu comme celui de la photo numéro 5 (meilleur que du Chanel !) toi qui es habitué à tes Kerguelen froides et humides et tourmentées.
Ben heureusement que je n'ai pas choisi les coins les plus pourris, tant qu'à faire...
Ce genre de séjour passe toujours comme un souffle, c'est l'impermanence des choses qui joue à plein...
On adhère ou pas...Fin moi, ckejendi... ;-)
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Quand même, tu as une capacité d'émerveillement et de jouissance enthousiasmantes !...
SupprimerJdissa...
Cela fait à la fois ma force et ma faiblesse...
SupprimerParfois ça enthousiasme, parfois ça lasse mes interlocuteurs...Souvent on se moque de moi.
Et comme je suis un être de doute et de constante remise en question, pas facile tous les jours... ;-)
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J'aime le lavoir.
RépondreSupprimerLe reste aussi mais le lavoir me rappelle des tas de choses...
Cela dit, un décalage horaire entre Chablis et ton coin ça fait petit joueur.
C'est un décalage séculaire.
Il y a des endroits où on a l'impression que le temps est figé.
Ce lavoir était de toute beauté. J'y suis restée un long moment en contemplation de la perfection du temps quand il se fige un instant.
Supprimerc'était doux.
Tu es un connaisseur.
Cela dit, je m'en fiche comme de l'an quarante de faire petite joueuse. Ça rassure mon côté écolo, de me dire qu'il n'y a pas besoin de brûler du kérozène pour s'évader. ;-)
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Je suis tellement en accord avec christian Bobin, sauf qu'en ce qui me concerne c'est le coin de rue qui regorge de merveilles étant plus rue que jardin.
RépondreSupprimerTes photographies sont belles. C'est tout de même surprenant ce besoin, cette envie de prendre l'avion pour aller très loin retrouver les mêmes produits, les mêmes affiches placardées sur les murs, à chaque fois je suis surpris.
J'irai voir ailleurs comment ça se passe, un jour, j'ai tellement encore à découvrir au coin de ma rue, quand à mon jardin je ne l'ai pas encore découvert...
Bleck
Coin de rue ou bout de jardin, c'est toute une philosophie du contentement...
SupprimerMais ce qui me tenterait vraiment c'est de partir avec un moyen non polluant, genre à pied ou à vélo...
Ça me trotte dans la tête. Pourtant tu sais que j'aime bien ma voiture, ma « cage de Farfaday » comme je l'appelle...
Oui, ça me dirait bien d'essayer ce genre d'aventure.
Merci pour mes photos, j'ai essayé de choisir les plus belles pour mes lecteurs...
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Jolie série merveilleusement racontée. Si chaque coccinelle est un porte bonheur, tu en as pour toute l'année en une seule photo à être heureuse ! Je te le souhaite.
RépondreSupprimerJ'ai tout de suite pensé à ces kilos de bonheur qui s'offraient à moi avec toutes ces coccinelles.
SupprimerC'est si mignon ces bêtes-là...
Merci pour ton souhait.
Bisous doux.
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Comme me parle ces délicieuses petites phrases : la beauté du fond du jardin , la France un merveilleux jardin.... Merci, Célestine, de les illustrer avec ces superbes photos où transparait ton bonheur de ce petit dépaysement.
RépondreSupprimerEt notre capacité à emmagasiner toutes ces images qui ressurgissent inopinément ou volontairement, petits instants de plénitude.
Douce fin de semaine sur ton petit nuage.
En fait, il est devenu à la mode de partir loin, et de dénigrer son pays. Et quand on le trouve beau et ravissant, on passe pour un chauvin franchouillard...
SupprimerQuel dommage de ne pas savoir apprécier toutes les merveilles qu'offre notre territoire.
Oui c'est un paradis, et je suis heureuse d'y vivre et de pouvoir le visiter.
Je suis redescendue de mon nuage mais j'ai toujours des étoiles dans les yeux.
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Les coccinelles ,le bout du jardin ,Colette ,une palette bucolique qui va enchanter ma journée.J'adore
RépondreSupprimerAh Jak...tu aurais aimé, vraiment cette promenade.
SupprimerJe me suis sentie Colette moi-même en arpentant le Musée qui lui est dédié...
Bisous ma belle
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Tes mots relatent exactement ce qu'est le voyage : un dépaysement. Peu importe que ce soit loin ou proche, c'est la découverte de l'inconnu qui procure cet effet de "distance", qui dilate aussi le temps. Comme je comprends ces sensations intimes que tu décris, à nulle autres pareilles, singulières. Le voyage est aussi intérieur.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la dernière photo
Et la musique d'Einaudi correspond à merveille à l'ambiance de ce billet teinté d'une heureuse nostalgie.
Je suis heureuse que tu comprennes de l'intérieur combien je suis perméable aux ambiances, au dépaysement intérieur, au renouveau, au changement d'habitudes qui, comme un vent frais, nettoie les neurones et leurs circuits de toute pollution sclérosante.
SupprimerJe suis heureuse de trouver un écho à mes ravissements en Bourgogne, et que j'en parle comme si j'étais allée au fin fond du Laos ou de la Patagonie...
Mais ce n'est pas à toi que je vais apprendre qu'à deux pas de chez toi, il y a un lac qui ressemble à la Belle Province...
Bisous voyageurs
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Je n'ai jamais été en Bourgogne, et ai failli y partir pour y vivre en 1976... Puis le destin, hop là :) Oui un voyage, ça déplace aussi tout ce qui pèse, et dont on se rend compte qu'on n'a pas besoin de le porter partout. Un voyage paisible, où le regard se nourrit aussi bien que l'âme, et en avant pour les odeurs, les textures, les accents, les saveurs du voyage!
RépondreSupprimerBaci sorellita!
Je sais que certains de ces paysages te parlent au coeur, sorellita.
SupprimerLes saveurs du voyage, tu les connais bien.
Et ce sentiment de jetlag quand on revient, même si le décalage horaire n'est que virtuel...
Quant au destin...j'aurais dû, à 18 ans, partir au Canada, et je ne serais certainement pas là en train d'écrire des commentaires sur ce blog... Et hop ! le destin fait pshhh ! comme tu dis si bien.
Baci sorella
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Joli reportage évocateur et bien illustré.
RépondreSupprimerTu devrais proposer tes services à l'office du tourisme de Bourgogne !
Il manque juste une bonne bouteille de Chablis !…
Un "premier cru Pied d'Aloup" 2005, par exemple…
Je n'ai pas osé photographier tous les verres que j'ai dégustés...
SupprimerMe voilà promue reporter touristique...J'espère que tu as vu la dimension mystique derrière les cartes postales...
Je suis sûre, même, que tu l'as vue.
Sinon tu ne serais pas toi. ;-)
Je note le Pied d'Aloup au cas où j'aurais l'occasion de réparer cette bévue d'être passée à côté. Apparemment j'ai loupé un truc rare.
Bisous enivrés
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J'ai aimé tes photos qui ont l'ampleur de l'infini au cœur de l'ordinaire du présent.
SupprimerJe savais bien que tu voyais du mystique dans mon billet...
SupprimerMerci Alain, ton avis de photographe me touche.
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Délicieuse Bourgogne ma chère amie. Délicieuse prose. Merci pour cette escale en Auxerrois et en Puisaye. Je t'embrasse. ATTB.
RépondreSupprimerTiens, tiens, Dame Célestine n'ayant pas légendé ses images et donc pas parlé de Puisaye, le sieur eegab aurait-il reconnu quelqu'endroits où il serait passé (et donc encore pas bien loin de moi) ?
Supprimer@Eeguab
SupprimerJe me suis trouvée trop lyrique ce matin, au réveil. Il va falloir que je remette un peu de second degré dans mes écrits...Mais je goûte quand même ton compliment, venant d'un lecteur exigeant comme toi c'est fabuleux.
(Oups ça y est, je m'emballe encore)
Kisses from angel B and atttb
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@Jdissa
SupprimerJe n'ai pas parlé de Puisaye, mais j'ai parlé de Colette, et chacun sait que les deux sont liés à jamais dans l'amour du terroir.
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Sur les traces de Colette, y a pire comme pause.
RépondreSupprimerEn effet, ça fait moins mal que de se prendre les doigts dans une portière...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
jetlag ? à te lire, je ressens plus le doucereux sentiment d'un minuscule mais poignant dépaysement d'être, quelques instants, étranger en sa terre natale.
RépondreSupprimer(sinon, c'est évidemment magnifiquement écrit. évidemment :)
et bien sûr, bon tour et bon retour !
Merci cher dodo. Tu ne sais ce que tes mots provoquent en moi, dans le minuscule mais poignant coin de mon coeur où l'écriture me touche...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est en écoutant cette magnifique musique que je regarde avec ravissement tes merveilleuses photos. Parfois, il n'est pas nécessaire d'aller loin pour un dépaysement.
RépondreSupprimerTes mots pour décrire ce bel endroit sont très beaux. Quel bonheur d'avoir vu autant de coccinelles.
Il y a quelques années, en rentrant des bords de la Loire, j'ai passé une nuit dans un village au bord de l'Yonne. Lieu magique.
Je te souhaite un bon samedi chère Célestine :-)
Mes bisous ♥
Tu as tout dit: la magie est dans nos yeux, définitivement. Je connais des gens qui s'ennuient sur les bords du Tage ou sur la Place Rouge, et d'autres comme moi, qui s'extasient devant un vitrail à Dijon ou un chemin de halage campagnard... Question de focale.
SupprimerBon weekend, rêveuse Eugénie, toi qui sais trouver la magie dans chaque fleur de ton jardin.
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Qu'on aille à Lima, Tombouctou ou Vérone, tous les voyages commencent en Bourgogne.
RépondreSupprimer(Mauricette la sœur de Colette)
Une grande méconnue, cette Mauricette.
SupprimerElle avait pourtant une sagesse intrinsecte , comme disent les coccinelles... ;-)
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Des troupes d'élytres ces coccinelles ];-D
SupprimerHé hé !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je vois avec stupéfaction que le Doyen ricane après un billet plein à ras du bord de mots de poésie et de photos qui vont bien avec les mots.
SupprimerSi j'osais...
Il est comme ça, le doyen...tout en pudeur.
SupprimerMais toi, ose, Bof, ose. Ça me fera du bien, je suis pas flamme ce matin...
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Hé bé, Celle, c'est que je vois sur les photos que de l'eau calme et placide.
SupprimerPas le moindre remous, pas le moindre mouvement.
Mais où sont donc les célèbres bulles d'Auxerre?
Ou bien c'est une légende de plus?
Sur ce, je vais chercher le journal au village plus loin...Pourvu que je ne fasse pas de mauvaises rencontres.
Je ne connais pas cette légende, mais je suis sûre qu'on pourrait demander à Jdissa...il la connaît peut-être, puisqu'il paraît qu'il est du coin.
SupprimerCela dit, j'ai vu une rivière très agitée aussi, mais je n'ai pas choisi de la publier...Peut-être les calmes miroirs m'ont-ils fait davantage rêver sur ce coup-là.
Bon courage pour le journal ! Tu vis donc dans un lieu mal famé, peuplé de mauvaises rencontres ?
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Mais, ma petite Celle qui es si mignonne, il vaut mieux demander des renseignements aux entrepreneurs de travaux publics, concernant les bulles d'Auxerre et autres engins similaires...
SupprimerC'est pas gentil de te moquer d'une fille du sud qui prononce "oxer" et pas "osser" et qui n'a donc pas compris tout de suite ton jeu de mots faramineux.
SupprimerMouarf !
Vous suivre dans votre périple photographique et littéraire est un enchantement.
RépondreSupprimerVotre don d'évocation est impressionnant. On entend les oiseaux claquer du bec et la rivière bouillonner.
Merveilleuse.
Ce qui m'impressionne en vous, c'est cette constance dans le compliment.
SupprimerJe me demande si un jour, j'arriverais à vous arracher un mot négatif, ou un peu mitigé.
Mais je vous dis ça parce que nous sommes le premier avril.
Je préfère vos éloges, ils me remplissent de joie.
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Moi qui suis un adepte du « micro-tourisme », c'est à dire, visiter sa propre cour avec un regard toujours neuf et découvrir quelque chose à chaque fois, je comprends que vous puissiez vous sentir ailleurs, dans la cour du voisin.
RépondreSupprimerGrand-Langue
C'est joli, ça, le micro-tourisme. Il suffit d'embarquer sur une coquille de noix, en mettant ses bagages dans un dé à coudre...
SupprimerLa cour du Duc de Bourgogne vaut vraiment le déplacement en effet.
Merci d'avoir traversé virtuellement un océan, pour venir me donner de vos nouvelles.
Bien à vous
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J'ai suivi tes pas Célestine de Chablis jusqu'à St Sauveur-en-Puisaye, où on peut contempler la Maison de Colette, où j'ai pu admirer comme toi toutes les beautés infinies de L'Yonne échevelée, les paysage splendides de la belle Bourgogne... pendant cette pause qui t'a requinquée en nourrissant ton coeur, ton corps, et ton âme.
RépondreSupprimer"la glycine est toujours là, invaincue, gigantesque, tordant la barrière de métal avec la même vaillance qu'autrefois, si grande, si envahissante qu'elle surmonte de ses bouquets mauves des ifs gigantesques qui aujourd'hui ont bien deux siècles d'âge"....
Merci Célestine.... pour les mots de Christian Bobin et la musique de M. Einaudi.
Beau week-end à toi.
Den
les paysages, évidemment...
SupprimerJ'ai vu Saint Sauveur et je reparlerai de Colette prochainement.
SupprimerTu as raison, ce fut un grand bain rafraîchissant, comme une cure de o'hoponopono...
Un nettoyage des cellules. Une cure de beauté beaucoup moins chère qu'en institut.
Pour le poète et la musique, j'ai pensé à toi, essayant de rassembler sous ma bannière ces correspondances merveilleuses entre les sons, les mots et les images.
Merci den pour tes mots à toi, charmants comme d'habitude.
Beau weekend
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Qu'il est beau ce billet ma céleste amie ! Il te ressemble tant... J'ai ressenti souvent ce que tu dis, que ce soit en allant très loin ou très près . Toujours est-il qu'au retour on a l'impression de revenir de loin, d'ailleurs...et cette mélancolie nous poursuit quelques jours après le retour au bercail ! Tes photos sont superbes, je ne connais pas l'Yonne, mais ça fait envie ! Je n'ai jamais vu autant de coccinelles en même temps, tu devrais faire homologuer ta photo !!!^-^ Et la dernière photo est magique ! Comme ce crépuscule... Gros bisous l'Etoile !^^
RépondreSupprimerMerci pour ton enthousiasme, tu es géniale ma copine.
SupprimerPas facile d'exprimer des ressentis aussi fugaces et ineffables.
mais je sais que tu me comprends...
La dernière photo exprime bien l'immense sérénité que j'ai ressentie devant ce spectacle à couper le souffle.
gros bisous Miss !
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Ah Célestine, je sens que tu as jouis intensément de cette escapade bénie et j'en suis ravie pour toi. Bobin a mille fois raison : quel besoin d'aller chercher à l'autre bout de la terre des merveilles qui sont toutes proches, pourquoi l'ailleurs et le lointain devraient-ils toujours répondre à nos besoins de découverte? C'est parfois pour combler une forme d'insatisfaction, une frustration intérieure qu'on se lance sur des routes longues, gaspilleuses d'énergies en tous genres. Je t'invite à aussi à vivre ton "jet lag". Il fait partie du voyage. Il l'achève doucement, mélancoliquement. Ces voyages dont on rentre un peu en manque, remplie de doux soupirs, sont les meilleurs. Cela signifie que ce qu'on a vécu était simplement bien, et en cela n'est-ce pas merveilleux ? PS : la photo avec les coccinelles est splendide. On sent le printemps grouiller à travers elles. Beau samedi soir! D.
RépondreSupprimerTu as les mots pour adoucir les choses, et vraiment je t'en remercie.
SupprimerMa douce mélancolie s'estompe peu à peu, en réalisant combien en effet il est merveilleux de vivre ce que la vie nous offre, au moment précis où elle nous l'offre, et que tout ce qui jette une ombre sur ce merveilleux n'est que le produit de notre mental.
Merci de tout coeur.
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Merci Célestine pour ce billet qui m'a enchantée (texte et photos, merveilleux). Une de mes grands-mères étaient bourguignonne...
RépondreSupprimerGros bisous
Je suis ravie de t'avoir enchantée, et réciproquement, chère Eva.
SupprimerBisous et bon dimanche
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Le temps passe parfois trop vite et on a alors l'impression d'avoir rêvé. Heureusement les photos sont là pour nous dire que non, ce n'était pas un rêve, je m'y trouvais bien, et j'ai vu tout cela, et j'ai ressenti, et j'ai aimé. :-)
RépondreSupprimerMerci pour ce partage, pour ces mots, ces photos. J'adore la dernière.
Beau week-end à toi, Célestine. Bisous.
Cette impression d'avoir rêvé ne m'a pas lâchée...
Supprimerheureusement il y a les photos, quelques souvenirs, des odeurs, des chansons.
La dernière photo a beaucoup de succès ici et là...
C'est vrai qu'elle est réussie.
Bisous belle âmie
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Merveilleux texte et comme tu fais de belles photos! Merci pour cette escapade. J'essaie de trouver la Bourgogne à Paris. Il faut un peu d'imagination, mais avec l'aide ton texte, j'y arrive.....:-) ...un peu....BON WE A TOI !
RépondreSupprimerCe qui m'a beaucoup étonnée, c'est qu'il y a eu une émission spéciale Bourgogne cet après midi à la tv.
SupprimerUn hasard qui n'en est pas un, sûrement : c'est la loi de Baader-Meinhoff.
Merci pour tes mots encourageants, Binh An
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Ton séjour est passé trop vite!Pourtant,au pays des escargots la lenteur est de mise!
RépondreSupprimerCe n'est donc pas le "jetlag" mais plutôt le puissant "jet stream" qui t'as porté.
J'adore les couchers de soleil,va savoir pourquoi...
La dernière photo me fait penser à une image que j'ai dans la tête, associée à la musique,
me ramène presque trente ans en arrière...Un sacré coup de "jetlag".
Ce qui fait le prix de ce genre de séjour, c'est sa rareté et sa brièveté...
SupprimerAlors oui, c'est vrai, c'est passé trop vite, c'était intense et bon.
J'aimerais bien savoir à quoi te fait penser mon portrait de dos...
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J'ai découvert ton très beau billet ce matin,et cette dernière photo ne m'a pas "lâchée" de la journée.Pas l'image par elle-même,bien qu'il y ait une similitude...Mais plutôt ce qui s'en "dégage",difficile à exprimer,surement parce que trop personnel.
SupprimerJe n'insisterai donc pas. C'est tellement mystérieux, le pays des souvenirs... ;-)
SupprimerMerci pour le compliment.
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Compliment mérité.
SupprimerBelle nuit à toi.
Belle nuit cher commentateur du bout de la nuit.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Wouaou tes photos en grand écran!
RépondreSupprimerJ'ai adoré. Elles sont plus belles ici que sur Face de Bouc.
Merci pour ce beau cadeau. Tu les bichonnes tes lecteurs avec ta générosité habituelle.
Bises
Angela
Quand je vois les centaines de belles photos sur d'autres blogs, je me dis que tu exagères. Mais je te pardonne parce que c'est toi.
SupprimerMerci Angèle
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Belles photos,comme d'ab.
RépondreSupprimerUne prose (j'ai pas dit "un") à faire rêver....
Mais je le savais que tu es partie trop tôt en pause....
A quelques jours près, et pas bien loin d'Auxerre tu pouvais visiter le site de Guédelon.
C'est flaboueux.... falubeux ... lafubleux d'Auvergne... Bref, b'est sot... C'est beau.
je vassais que j'y avirerai.
Bref, tu n'auras plus qu'à revenir dans le coin et on s'organise un voyage à remonter le temps...
Baci Cara mia
http://www.guedelon.fr/fr/presentation_41.html
Dis donc tu n'aurais pas abusé un peu de la dive bouteille toi ce soir ? ;-)
SupprimerTon commentaire ressemble à la recette de la dinde au whiskey...
Pas de souci, avec plaisir pour la visite du château médiéval...
Je suis passée pas loin, j'ai vu les pancartes.
baci
¸¸.•*¨*• ☆
A voi quois-tu que j'aurai asubé de la vide toubeille?
SupprimerC'est juste qu'à te doir de vos,j'en tuis sout tenourré...
Dos fire aussi qu'une divéo m'a voulbersé les bisalves...
https://www.youtube.com/watch?v=-QbL-W59F3Q
Bi Tacio
@ Blutch: Il est vrai, mon Blutchy, que tu t'intéresses aux vieilles pierres, à leurs assemblages et aux forces qui s'y expriment, et qu'à ce titre Guédelon doit t'intéresser. Habitant pas bin loin, il m'arrive d'y conduire des hôtes de passages. Mais il faut bien une journée où tous les ateliers sont ouverts pour en profiter pleinement. Et si, comme par chance ça m'est arrivé, ta visite est guidée par l'un des chercheurs/conseillers technico-historiques passionné, de surcroît doté d'un solide humour, ta visite est alors un véritable émerveillement.
SupprimerIl n'est pas dit que je n'aille pas leur filer un coup de main quand j'aurai du temps ('tain, si ma retraite dure pas au moins quarante ans, j'aurais jamais le temps de tout y caser !).
Ceci étant, s'il advient que tu passes par là, fais-moi un cyyygneu, quelquefois que je sois pas loin...
Baci, barbudo
@Blutchy
SupprimerAh oui je vois...l'abus de ce genre de vidéo c'est fatal pour la santé des neurones !...
On pourrait croire à du Audiard, au vu du talent des acteurs, mais c'est un peu moins fin. Mais ce n'est que mon avis...
Baci caro
@Jdissa
SupprimerUn rendez-vous de barbus ? Vous accepteriez une morue ? ;-)
Muahaha poisson d'avril !
@ Céleste
SupprimerPour le film, ce n'est pas Audiard, certes, mais ce n'est tout de même pas des bras cassés: Pierre Richard et Didier Kaminka.
Pour ce dernier, il a commis les dialogues entre autres de la Totale, Banzaï, Association de malfaiteurs, les Ripoux, etc...
Pour le rendez-vous de poisscaille, faudrait aussi qu'il mette le Turbot au Lieu de rester coincé au Bar
@ Jdissa
Il met ta vis.... Il m'est avis (je m'disais aussi) qu'au vu de la raritude de tes passages dans la métropole, que ce serait plus rentable que tu préavises tes arrivées. Je ne m'éloigne que rarement de plus de 400 km de la Bourgogne, ça semblerait donc moins complexe de se caler sur le touriste au long cours.
D'autant que tu as à faire avec deux retraités qui n'ont pas besoins d'une barque de 100 m de long pour rendre visite aux copains.
Baci à la taulière et accolade
Rhôôôh, Mademoiselle Célestine, enfiin !...
Supprimer@Blutchy
SupprimerAh non, ce ne sont pas des bras cassés, loin de moi cette pensée !
J'ai juste dit que l'humour d'Audiard était plus fin, et que ça n'engageait que moi.
L'aigle va fondre sur la vielle buse, ou le terminus des prétentieux...ça t'a une de ces gueules, c'est d'une poésie mirifique et suréminente.
Un peu comme ta phrase ichtyologique, qui me torpille et m'esbaudroie...
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@Jdissa
SupprimerBen quoi ? Une roussette alors ?
Sans attenter à un mythe, les plus beaux dialogues d'Audiard sont sur des scénarii d'Albert Simonin. Comme Simonin collaborait à l'adaptation, il est parfois difficile de trier la part de l'un de celle de l'autre.
SupprimerAudiard était fan de vélo et tu me diras que sur un tandem, il est impossible de savoir lequel pousse le plus fort sur les pédales...
Tu Perche ton humour si haut que le mien n'en devient que l'Omble (chevalier) du tien....
oh mince, j'ai zappé ce formidable commentaire audiardesque et néanmoins un tantinet iconoclaste...
SupprimerDoublé d'un jeu de mots qui sous des dehors de vouloir dire que tu n'es pas à la hauteur tient quand même bien sa place au pinacle des jeux de mots ^^
Me pardonneras tu cet oubli autant intempestif qu'involontaire ?
Baci
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Il a raison Christian Bobin pour la quantité de merveilles mais il vaut quand même mieux aller au bout du monde. Si on veut changer d'air.
RépondreSupprimerJe ne connais pas la Bourgogne. Ça a tout l'air d'une belle région. Mais la personne qui a pris les photos est douée aussi faut dire. Très belle série.
Donc derrière la porte, c'était derrière la porte de l'horloge a Auxerre. Lol.
Bises.
Sans doute le changement d'air est-il plus radical en allant au bout du monde...
SupprimerEt pourtant, ce sont les avions qui contribuent à changer notre air en couche irrespirable, alors comment faire pour concilier les deux ?
Merci pour ce que tu dis de mes photos.
Bisous Patrick
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Tu as raison, il vaut mieux avoir du mal à respirer à cause de l'altitude de la Bolivie qu'à cause de la pollution de Shanghaï ( par exemple ).
SupprimerPs : J'ai lu des choses sur le net sur cette belle porte de l'horloge.
Ah oui, cette belle tour de l'Horloge qui ressemble au château de la Belle au Bois dormant...Celle qui attend le Prince Charmant ...
SupprimerEt qu'as-tu lu d'intéressant ? Moi ce que j'ai aimé ce sont les aiguilles où le soleil a rendez-vous avec la lune une fois par heure... C'est beau...
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Oui cela. Le soleil, la lune. Cependant en mourant, heure, je renais. Je suis la lumière, vous êtes l'ombre. Les phrases en latin ( même si selon les sites, les traductions diffèrent légèrement ). Et puis Cadet Rousselle ...
SupprimerLes phrases en latin rappellent à l'homme son rapport au temps qui l'emprisonne et le réduit, alors que le poète lui sait se libérer du temps pour pénétrer dans les immenses champs vierges du hors temps inexploré
SupprimerMais va donc dire aux gens que le temps n'existe pas ...
Tu es la grande prêtresse de l'instant présent, Célestine. Et tes réjouissements me comblent d'aise !
RépondreSupprimerPour quoi s'inquiéter du vol des choucas quand la fourmi n'y prend pas garde ?
Proverbe iroquois.
J'aime tes proverbes, kangourou.
SupprimerTu es mystérieux et j'aime ça, le mystère !
Merci de tes passages toujours pertinents et que j'apprécie beaucoup.
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Ton écriture, Célestine, qui mêle tes observations fines et tes pensées, le nom des choses, qui est une richesse, et la richesse de ton regard intérieur, la nature, les villages, la vie des hommes et l'intime, m'émeut chaque fois au plus profond. Quel fastueux panier de mots, parfumé, qui sent l'osier souple et l'aubier tendre
RépondreSupprimerCe sont tes commentaires qui m'émeuvent cher Bricabrac.
SupprimerNous partageons, je le vois bien, ce goût des mots, ce goût de nommer chaque chose et d'écouter sonner les phrases comme des musiciens en quête de mélodies harmonieuses.
J'aime le jazz des mots. J'aime leur rythme, mais aussi leur couleur, leur saveur et leur transparence.
Et pour peu que le sujet m'emballe, je suis touchée au coeur, mon ptit coeur de mousse tendre et de roseau.
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A la lecture de ce texte à la mélancolie passionnée c'est le lecteur qui éprouve un certain vertige!
RépondreSupprimerJe prends cela comme un très beau compliment.
SupprimerMerci Alezandro, l'homme à la muse aux yeux changeants comme le matin. ;-)
Au plaisir de te revoir ici ou ailleurs.
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Coucou ma belle! J'arrive un peu en retard!
RépondreSupprimerComme j'ai aimé te lire, respirer l'odeur des ruelles et l'air de la Bourgogne que j'aime aussi beaucoup. Comme tu le dis, il n'y a pas besoin de partir à des milliers de kilomètres pour se sentir ailleurs. C'est un état d'esprit. Il y a des instants fugaces comme ceux que tu décris aujourd'hui en mots et en photos qui passent très très vite mais qui laissent un doux parfum dans les narines et dans le coeur. J'espère que tu as aussi bien profité des bons produits du terroir bourguignon.
Un de mes vins préférés: le Gevrey-Chambertin. Miam. Rien que d'y penser, j'en ai l'eau à la bouche.
Merci pour ce très beau post qui sent bon cette douce France. Bisous
Tu sais qu'il n'y a jamais de retard ici, Dédé ? J'ai jeté ce mot dans la corbeille il y a neuf ans...
SupprimerAh oui, on mange et boit avec ravissement là-bas...Et les grands crus ne manquent pas. Chablis, Pouilly, Beaune, Gevrey et bien d'autres... De quoi ravir le palais des amatrices et teurs...
Merci pour tes mots
Bisous célestes zet étoilés
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Chère Céleste
RépondreSupprimerJ'ai entamé une période de balades improvisées ; d'abord dans la proximité du bourg principal, sur un plateau, promontoir idéal pour admirer un panorama très photogénique, lieu d'essai d'un nouvel appareil.
Puis en élargissant par cercles aux quatre angles de cet horizon de base, j'ai étendu ma zone de découvertes .
Enfin, pour atteindre des lieux propices aux rêveries solitaires , j'ai franchi les frontières des distances ordinaires et des limites départementales.
Ce faisant j'ai ressenti comme toi ce que tu définis comme une sorte de jetlag, ce manque d'avoir découvert et parcouru peut-être un peu trop vite des lieux enchanteurs ; des lieux qu'il me plairait de parcourir à nouveau , mais cette fois en compagnie d'une autre personne amoureuse de la nature et de ses beauté offertes.....
Quelques exemples : une petite chapelle ouverte seulement en semaine, un lac isérois célèbre pour ses chevaliers paysans de l'an mille et dont la cité lacustre , objet de fouilles archéologiques , a révélé une structure sociale caractéristique de cette période sur le continent européen.
Oui, point n'est besoin de partir au bout du monde pour s'offrir le ressourcement d'un contact avec la nature toujours belle.
J'ai personnellement récemment assisté à Lyon à un concert donné par Ludovico Einaudi et ce fut pareil enchantement que celui que tu nous offres par les mots les images et le son.
Merci pour cette balade.
Pierre
Ah le lac de Paladru...le lac des chevaliers paysans de l' An Mil...
SupprimerTu te proposes comme guide ?
Après Guédelon, ça s'impose en effet pour parfaire ma connaissance médiévale...
J'en ai des trucs à découvrir, dans notre belle France... ^^
Quant à Einaudi, c'est le film Intouchables qui l'a révélé au public. J'aime beaucoup.
Bises cher Pétrus.
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Pour le lac de Paladru, tu as déjà Agnès Jaoui comme guide... on pourrait faire pire, non?
Supprimerhttp://www.dailymotion.com/video/xafcpd
Ti bacio
Ah...Jaoui, Bacri...j'adore ...
SupprimerTous leurs films. Et celui-là en particulier, en plus de tous les autres et réciproquement.
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Pierrot* veux-tu bien sortir de ce corps....
Supprimer*Que veux-tu, depuis le temps, je suis devenu intime avec le Maître-64 de la pensée pataphysicienne.
Ben oui je vois ça... Jusqu'à supposer qu'il se réincarne en moi de temps en temps...
Supprimerc'est trop d'honneur !
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Comme toi , je me sens toujours merveilleusement bien dans mon jardin et ce beau jardin qu'est la France : tu en parles si bien,. C'est délicieux de voyager avec toi
RépondreSupprimerUn délice partagé, Miss !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le bonsoir Dame Céleste.Rien n'est plus beau que le voyage. Pour l'heure mon périple se trouve être le jardin, entre lobelia, lithodora, diascia, gysophile, canne à pêche des anges, roses et autres ancolies, moi aussi je suis un peu Jetlag. Un peu de poésie pour illustrer tout ça.
RépondreSupprimerPrintanière
Printanière
Matin clair
Sur un nuage
Funambule
De désir
D'équilibre
Fragile
Délicat
Note gracile
Coulant
Roulant
Dans les veines
Chasse les peines
Onde légère
Danse
A ta guise
Fleur printanière
Que tes yeux disent
Cette lumière
Ce tam-tam
Que tes bras appellent
Que le cœur abrite
Agite
Agite
Cocktail exotique
Ton poème me donne envie de danser sur mon fil, au-dessus des fleurs de ton jardin aux noms étranges... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Une région fort belle que j'ai fréquentée un temps. Quand les vignes commencent à brunir sous le soleil d'automne le paysage est vraiment magnifique. J'espère que tu t'es bien ressourcée.
RépondreSupprimerTu en parles bien Daniel, de cette belle région.
SupprimerOui je me suis ressourcée, et j'ai encore appris plein de choses sur moi-même...un bilan positif, n'est-il pas ?
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Le regard intérieur, celui qui nous connecte à nous mêmes !....Le regard intérieur pour ouvrir encore plus les portes de sa conscience !!!
Supprimer
RépondreSupprimerMa chère Célestine, tu as le cœur au bord des yeux, au bord des lèvres au bout des doigts...
Ton texte est une photo à part entière, j'y ai descellé un soleil de fin de saison doux, caressant, agréable...
Je suis éblouie et touchée par tes phrases, El Linda.
SupprimerMerci beaucoup, belle poétesse
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Sous les enjoliveurs poétiques et photographiques, et les alibis littéraires, nous comprenons fort bien les vraies motivations qui t'ont attirée dans ce terroir avant tout viticole. Et une image me vient de toi, les deux pieds contre la muraille et la tête sous le robinet, en train d'essayer de chanter :
RépondreSupprimer"Et je suis fière oui oui oui et je suis fière non non non et je suis fière d'être bourguignonne et je suis fière oui oui oui et je suis fière non non non et je suis fière d'être bourrée mais mignonne !"
Damned, je suis déjouée...mais chut ! C'était un secret, normalement, il fallait pas le dire ^^
SupprimerSinon, je suis contente de te voir, Saoulf
Vraiment contente.
Tu sais quoi, je vais peut-être réussir à réécrire un truc drôle, si tu m'encourages.
Parce que depuis six mois, j'y arrive plus. Je vais finir par devenir chiante...
Bises
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Tu as le jetlag très joliment nostalgique! As-tu visité Saint-Sauveur en Puisaye? J'ai éprouvé une émotion puissante dans ce gros bourg un peu maussade, à contempler la petite fenêtre de sa chambre au-dessus du porche...
RépondreSupprimerMerci pour tes magnifiques photos :-)
... la chambre de Colette, évidemment... toupie étourdie je suis...
SupprimerAyant rencontré Colette, j'avais compris que tu parlais d'elle...
SupprimerOui j'ai aimé ce gros bourg, même si l'heure d'été nous a fait louper la maison...mais on s'est rabattus sur le Musée qui est extraordinaire.
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Rencontré?
SupprimerC'est une ellipse doublée d'une litote... ;-)
SupprimerPff... J'attendais des anecdotes autour d'une truffe cuite sous la cendre... ;-)
SupprimerPatience... tu es trop pressée. :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'ai honte, je sais qu'il y a du très bon vin là-bas, mais je ne sais pas situer le chablis sur la carte.
RépondreSupprimerBelles couleurs et belles photos, des vacances qui ont dû te ressourcer !!
Bisous.
J'espère que tu as pris G**gle maps et que tu as réparé cette lacune, mon Mindounet ^^
SupprimerMerci d'avoir apprécié mes photos.
Bisous
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Nul besoin de milliers de kilomètres pour trouver le beau et le bon...
RépondreSupprimerC'est également un état d'esprit!
bisous
Tout à fait, ma Cathy.
SupprimerUn état d'esprit oui, qui deviendra peut-être un jour une nécessité...
Bisous
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Oui Céleste,
RépondreSupprimerIl suffit d'ouvrir les fenêtres de nos coeurs
Pour un instant prolongé de simple bonheur
Ouvrir nos pensées aux voyages de toutes sortes
Juste respirer et vibrer avec la nature qui nous porte
Quand tu évoques ces villages, ces maisons de pierre
Tous ces bâtiments qui transpirent les combats d'hier
Les reins brisés sous le labeur, les sanglots et les songes
Me revient en mémoire cette chanson qui nous y plonge :
Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonné
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l'espoir
On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y'a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher - moi
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts
J'me tuais à produire
Pour gagner des clous
C'est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y'a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...
Oui Bernard Lavilliers je l'ai entendu chanter il y a près de 40 ans sur le campus à Grenoble
sa voix chaude résonne en moi ; la voix d'un être ouvert à la souffrance du monde
Cette chanson, en première partie du concert de samedi, les choristes stagiaires de Tous Ensemble
nous l'ont joliment interprétée; ce fut un de ces moments de joie toute simple
ceux que tu évoques à partir de ta parenthèse enchantée en Bourgogne...
Bisous
Cette chanson de Lavilliers est très belle, et j'aime la chanter.
SupprimerMoi aussi, je l'ai vu en concert il y a longtemps.
Elle dit les souffrances des travailleurs.
Bisous cher Petrus
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C'est la vie de son père qu'il raconte là. Les mains d'or, c'est lui. Mais c'est aussi la vie de beaucoup de Stéphanois.
SupprimerCette chanson me prend aux tripes, comme les Corons de Bachelet.
Ti bacio
Oui moi aussi, Caro Mio, elle me prend aux tripes.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Colette était bourguignonne d'origine, en effet... Tu as bien fait de l'évoquer dans ton reportage.
RépondreSupprimerBises,
Mo
Je l'ai évoquée parce que... je l'ai rencontrée mais chut !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'ai comme l'impression qu'une histoire de poissons s'est perdue en mer...
RépondreSupprimerBaci Céleste
Je m'ai repêchée « in extrémiste » hihi !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Merci pour cette belle évasion après une journée de travail. Un beau pour ces beau partage avec une belle plume Blue-Célestine.
RépondreSupprimerEt pour notre part nous avons la chance d'habiter une très belle région près de tout : la mer, la montagne, la campagne... Paris à 2 h ... Tu as raison Il y a tellement de jolis coins chez Nous.
Bises :)
Wouaou mer montagne et campagne à deux heures de Paris...voyons... Tu es à Lyon ?
SupprimerBisous Cristina
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Chère Célestine,
RépondreSupprimerTes photos sont très belles ... Pourtant ce sont toujours tes mots qui me parlent haut ...
Ton sensible, la notation de tout, la joie de se laisser pénétrer par tout ce chant sensuel de la fleur renaissante ... Je déguste avec toi ce petit bout de terre, ce voyage au fond du grand jardin ... Naturel qui rejoint l'intérieur, le tien qui rejoint le nôtre, pour notre grand bonheur ...
C'est beau que tu existes.
Ta dernière phrase, ma chère Veronica, me rend confuse et heureuse à la fois.
SupprimerJe n'y crois pas, c'est comme un cadeau qui soigne en même temps.
Tu ne peux savoir parce que je n'arrive pas à décrire.
Alors juste merci pour tout, c'est trop beau.
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La dernière photo de dos ... j'ai envie d'ajouter :
RépondreSupprimerTu es grande
Tu vois la vie en grand
Tu ouvres l'horizon
Tu embrasses le monde
... poétique, aimante.
Un deuxième cadeau merveilleux...
SupprimerOui tu as raison en ce qui concerne la première phrase...
Pour le reste, tu me combles.
J'essaierai en tous cas, désormais, de me conformer le plus possible à ce portrait merveilleux.
♥︎
Sidonie-Gabrielle Colette, sors de ce corps !
RépondreSupprimerIl y a des endroits comme cela, idéaux pour lever le pied, le doigt sur le déclencheur de l'appareil photo et le coude avec un verre en main. Pas vrai ?
Tu comprendras bientôt mon oncle, pourquoi ta remarque est extrêmement pertinente... (enfin je parle de Sidonie Gabrielle, pas de prendre des photos en étant bourrée...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Les photos me font rêver... quant à tes mots, ils me charment avec toujours la même chaleur.
RépondreSupprimerUn beau billet... mais si beau!
(C'est la vie qui passe trop vite)
Bises envoutées.
Merci Letienne.
SupprimerTu me combles de joie et c'est vrai que la vie passe trop vite, surtout les bons moments...
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Si tu es allée en Bourgogne, je comprends o:))) J'ai adoré la Bourgogne. Normal, la Bourgogne, n'est-ce pas, depuis Philippe le Bon et sa descendance, c'est un peu la Belgique (raccourci historique vraiment très audacieux !)
RépondreSupprimerJe connais surtout la Saône-et-Loire, avec une prédilection toute particulière pour Autun, et, entre Autun et la ville où repose Mitterrand, le Mont Beuvray et l'oppidum de Bibracte.
Mais c'est très résumé ! (Avec une prédilection aussi pour le Meursault blanc!)
Eh bien ma Pivoine, tu en connais des choses...et il me faudra un deuxième voyage pour y découvrir tout ce que tu cites et que je n'ai pas eu le temps de voir...
SupprimerEn parlant de Mitterrand, la Roche de Solutré m'avait bien plu, à une époque...
Quant au vin, j'ai apprécié davantage le roucge que le blanc, mais là encore, je suis ouverte au changement !
Gros bisous étoilés
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Ooh ! Solutré ! Mon seul regret est de n'avoir pas pu visiter Solutré...
SupprimerJ'aime bien le rouge aussi. Plutôt. Mais le Bourgogne, c'est du costaud ! Le meursault blanc, c'est tout à fait à part. Il est vrai que j'ai eu droit, un jour, (et par extraordinaire) à deux bouteilles exceptionnelles. Pourtant, je n'aime pas spécialement le vin, disons que boire de la piquette ne m'intéresse pas trop. Sinon, je boirais du rosé, mais c'est faussement rafraîchissant... Bien sûr ! J'aimerais beaucoup retourner en Bourgogne, j'y suis repassée, bien sûr, en allant à Carqueiranne l'an dernier (on a rejoint l'autoroute A6 par Tonnerre) et au retour, on a logé à Autun. J'ai emmené l'amie visiter le théâtre antique d'Autun. Il y a quelques belles ruines romaines et une église romane magnifique. Peut-être que tu auras un jour l'occasion.
Tu en fais un portrait qui donne vraiment envie, ma Pivoine.
SupprimerJ'y retournerai peut-être un jour...
Bisous ma douce
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Un séjour aux airs enchanteurs. ☀ Et pas seulement de par le texte. Les photos aussi sont superbes et donnent envie d'aller y perdre ses pas, histoire de jeter un oeil (ou deux).
RépondreSupprimerIl faudrait que je me dégote un regain d'indépendance ou une amie globe-trotteuse pour aller voir tous ces lieux magnifiques...