30 octobre 2016

Le vent se lève

« Le vent se lève, il faut tenter de vivre. »
Paul Valéry.









Toi. 
Oui, toi qui passes une fois de plus me lire, j'aime l'idée que mes mots te fassent du bien.
Passe ton chemin si tu ne trouves pas ton plaisir à mes phrases, si tu ressens des choses peu agréables. Si tu me trouves en boucle, bêcheuse, futile, insupportable, égocentrique, ridicule, mièvre...ou tout simplement chiante.
Ne reste que si tu te sens touché(e), oui, là, à l'intérieur, à cet endroit secret entre les côtes et le diaphragme, un endroit que l'on dit solaire. Peut-être parce qu'il réchauffe tout le corps quand on le stimule...
 As-tu remarqué combien certains mots ( et certaines personnes ), coulent en nous comme un subtil et précieux nectar, un baume, qui nous apaisent et nous donnent de la joie, et combien d'autres nous semblent aussi faciles à avaler qu'un bol de ciguë macérée dans du fiel de bouc ?
Bah oui, bien sûr, tu l'as remarqué, et depuis longtemps. Tu en as fait l'expérience plein de fois, tu n'es pas né(e) de la dernière brume. Pour peu que tu sois un peu trop sensible, comme bibi...
Je me relève doucement. Le vent fou de l'automne a flanqué par terre ce matin,  toutes les feuilles de mon arbre. Celui que j'admire de la fenêtre de ma cuisine... Il se retrouve tout nu et semble un peu désolé du bazar jaune qu'il a mis sur le gazon vert. C'était drôle, pas triste du tout. Je me suis prise à sourire...
On arrive en novembre, et après divers heurts je passe à l'heur d'hiver.
A la bonne heure, je vais tenter de vivre.
 Peindre la lune et le vent. Cueillir le jour. Continuer mon dialogue des dialogues avec vous. J'avoue, j'ai pas trop la pêche en ce moment. Je me ferais assez peur tellement je ne suis pas dans mon assiette. Ni même dans mon verre. C'est qu'il y a des choses tellement secrètes dont on ne peut parler à personne...

Mais vous, oui vous, lecteur bienveillant, lectrice attentionnée, vous ne savez pas combien vous m'aidez à rester debout.
 Mais si, vous le savez, évidemment que vous le savez...
Ouh, pinaise ! voilà que je radote comme une vieille bique.

J'ai revu le film de Miyazaki, que j'avais découvert avec mes élèves à sa sortie. Eblouissant.
Tiens parlez moi d'un film, d'un livre ou de n'importe quel truc qui vous ait emballés, et touchés juste là : au plexus.  
Voulez-vous ? 


¸¸.•*¨*• ☆





Le vent se lève, HAYAO MIYAZAKI, 2014



27 octobre 2016

Microcosmos


A bien l'observer, avec un oeil d'entomologiste, c’est un monde vraiment glauque de vers peu reluisants. Ramper pour obtenir la faveur de ceux qui sont utiles, et piquer ses ennemis de son dard acéré, tout en lâchant du venin, semblent y être les seules façons d'avancer. 
Ainsi, c’est à l’un d'entre vous, bestioles inintéressantes et primaires de droite comme de gauche, qui vous agitez comme des larves dans un bocal, que nous allons devoir une fois de plus confier les rênes du pays ? Voilà une perspective pas piquée des hannetons !
Je ne voudrais pas vous chercher des poux, ni jouer la mouche du coche, mais votre soi-disant élytre politico-intellectuelle me flanque le bourdon. Un énorme cafard.
Quel journaliste sera assez couillu pour vous secouer les puces, et poser enfin une vraie question, celle qui clôt la porte aux cloportes, le bon coup de pied dans la fourmilière qui mettra à jour vos indigentes ambitions qui se résument à pavaner vos biscottos comme des doryphores des halles devant les caméras, avec vos programmes bouffés aux mites auxquels plus personne ne croit ?
Vous me direz que je cherche la petite bête, et que je n’acarien écouter de vos discours qui me filent les abeilles. Que je n’ai qu’à me faire reluire la coccinelle en buvant du Chante-Cigale, sans regarder le bousier dans lequel vous nous mettez.
Mais voilà, pas folle la guêpe,  je crois peut-être à la mouche qui pète, mais j’ai des fourmis dans la plume. Vous n’avez jamais entendu parler de  l’effet papillon ? Que vaudront vos courbes statistiques de popularité quand les pôles auront fini de fondre ? Quand les mers seront bouchées au plastique comme un vieux lavabo ? 
Nous, le petit peuple d’en-bas, les moucherons excréments de la terre, les termites que vous méprisez, ne vous laisserons pas éternellement vous comporter comme des araignées qui nous paralysent dans leurs cocons de belles promesses tout en vous bouffant entre vous comme des mantes.
Ça gronde sur la Toile…Il se pourrait bien qu’on prenne la mouche un jour.
Et, comme dit le sage africain, « le lion craint la piqûre du moustique ». 
A fortiori le chacal.






Je dédie mon billet à mes amis les Caphys,  les gentilles bestioles du web.
Et aux producteurs de Chante-Cigale, un vin divin.

25 octobre 2016

Ce serait simple


Photo Céleste



J'aime la beauté tranquille des petites chapelles. 
Je les aime pour ce qu'elles sont : des lieux de paix intérieure.
Celle-ci est perchée sur un fantastique promontoire bercé de vent d'où l'on aperçoit -dit la légende- quatorze départements. Je n'ai pas compté, mais samedi dernier, le temps était si clair que j'ai vu le Mont Blanc. C'était féerique.

 J'ai laissé mon esprit vagabonder sur ces symboles d'humilité qu'elles représentent. D'intimité profonde comme devraient l'être toutes les religions.

Ce serait simple.
On arriverait sur terre comme toujours, dans nos langes d'incertitude, le front innocent et le regard clair. Pleins d'interrogations. 
La seule mission des adultes serait de dire aux enfants:  « Tu trouveras toi même, dans ton coeur, les réponses à tes questions, en cherchant au fond de toi. Tu sauras ce qui est bien, car cela te fera sourire, et ce qui est mal car cela fera naître des larmes. »
A demi-mots; sans tambours ni trompettes de Jericho.
Où qu'il soit, d'où qu'il vienne, chacun se ferait son idée, la choierait, la cultiverait, bien protégée au fond de son âme d'être respectueux. 
On pourrait dialoguer dans le silence feutré de la conscience, avec dieu, ou allah ou brahma ou un ami imaginaire qu'on appellerait comme on veut, à condition que le voisin n'en sache rien. 
On n'aurait pas besoin d'églises, ni de mosquées, ni d'aucun temple tonitruant et invasif. Le monde entier serait un temple. Le sable, la mer, les cailloux. La forêt ou la Voie Lactée.
On n'essaierait pas de convaincre, ou de convertir autrui. On ne se croirait pas investi d'une mission guerrière contre tout ceux qui croient autrement.
On n'aurait pas besoin de dogmes, ni de rites, ni de gourous.
Chacun croirait à ce qu'il voudrait du moment que cela lui rendrait l'Après moins inquiétant, moins effrayant, et apaiserait son angoisse existentielle d'égaré du cosmos. 

Et surtout, on aurait le droit de ne croire en rien. En rien d'autre qu'au souffle du vent, aux fontaines, aux volcans et à la précession des équinoxes.
Et tout le monde vivrait en paix, dans le bel équilibre fragile de la différence acceptée.
Oui ce serait tellement simple...



23 octobre 2016

Ô temps pourris, ô Maurice !

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Chez la petite marchande de légumes, j'ai laissé en juillet une ardoise, un jour où je n'avais qu'un gros billet. Oh, pas de quoi fouetter une courgette...Trois euros quatre-vingt-treize exactement.
Elle l'avait notée dans son carnet vert accroché à la balance, avec un vieux crayon tout mâchouillé au bout d'une ficelle.
Elle est chouette, ma petite marchande de légumes. Je me rappelle donc tout d'un coup en octobre que je lui dois des sous. Oui bon, ça peut arriver à tout le monde d'oublier...
-Pas de souci, qu'elle me dit. 
Et voilà qu'elle retrouve mon nom dans le carnet vert, la date, la somme que je lui dois. 
Elle est organisée, ma petite marchande de légumes. 
Alors elle entreprend d'additionner ce que je lui dois aujourd'hui (vingt-neuf euros trente-deux) avec ce que je lui devais de l'autre fois (trois euros quatre-vingt-treize, si vous suivez bien) . Avec le crayon mâchouillé, sur un coin de papier et sans calculette. 
-Vingt-trois euros vingt-cinq centimes ! m'annonce-t-elle fièrement.
Je paie, j'empoche ma monnaie, j'embarque mon panier de légumes, et je sors, avec un vague pressentiment qui me picote...
Il me suffit des douze pas qui me séparent de mon vélo pour que la connexion neuronale se fasse : elle s'est gourée. Elle a oublié la retenue. 
Elle n'est pas trop douée en maths, ma petite marchande de légumes.
-Ya un problème ? qu'elle me demande en me voyant revenir.
-Oui, je vous dois dix euros, je crois. Enfin, j'en suis sûre.
Elle prend une calculette cette fois.
-Ah ben ça alors...ah ben ça alors ! ah ben oui... Ah ben ça alors !
Je la rassure, ça arrive à tout le monde de faire une erreur.
-Non, mais c'est pas ça ! Je suis juste étonnée que vous soyez revenue ! C'est incroyable.

Je me suis demandé si elle allait s'en remettre...
Quelle époque épique, quand même. C'est grave, non, d'en arriver là ?
Parfois, j'ai l'impression que je suis née au XVII° siècle...
Et que mon sens de l'honneur a quelque chose de racinien.


¸¸.•*¨*• ☆

20 octobre 2016

La poupée qui tousse

« C’est la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante. » 
Paulo Coelho, l'Alchimiste.








34 graffitis 34 vérités 34 coups de poing  hommage au street art engagé celui qui fait mouche:
photo du net

Vous savez quoi ? Il paraît que le rêve est un moteur puissant. 
Rien n'existe qui n'a pas d'abord été rêvé. D'après Idriss Aberkane, le très médiatique chercheur, tout rêve ( c'est à dire toute idée qui sort de la norme ) est d'abord jugé ridicule, puis dangereux, pour finalement devenir évident. Ce n'est pas Galilée qui dirait le contraire.


*


Alors, j'ai envie de vous dire, rêvons ! rêvez ! Rêvez tout éveillé ! Libérez votre cerveau.  Ça maintient à flot, ça protège des maladies, des vilaines bestioles qui nous cafardisent le ciboulot et blattisent notre corps, tétanisent nos muscles, botulisent et figent nos traits. Ça propulse vers l'avant plus vite et mieux qu'un lanceur de toupie.
Malgré les rabat-joie, les réalistes, les pragmatiques, les frileux, les businessmen, les éteignoirs de réverbères, de rêves Herbert, les bonnets de nuit, les camisoles de frousse, rêvez ! 
Ne vous laissez pas définir par des règles qui vous enserrent les guibolles dans des élastiques pour une course en sac où l'oeuf dans la cuillère se casse avec un petit floc, ou un grand flop. Mauvaise omelette que celle-là, confectionnée avec des coquilles de rêves brisés qui se fichent entre les dents...Les genoux du désespoir et de l'amertume saignent longtemps écorchés par la chute.

Sortez de vos boîtes préfabriquées. Osez faire des trucs de ouf. Quittez les autoroutes, empruntez les petits sentiers, vous les rendrez plus tard.
Rêvez en grand. Rêvez en couleurs. Que dis-je ? en Technicolor, en Cinemascope, en panoramique, en dolby stéréo, en trois D, en quatre D, en mille D, ne mettez pas de barrière au champ de vos rêves.
Ne vous croyez pas trop petits, ou trop vieux ou trop bêtes. Ou trop trop. 
Marre de ça. Marre de toujours passer pour ce que l'on n'est pas, par où on ne veut pas. Marre de subir la sinistrose, la morbidose, la nécrose. Même, et surtout, si vous êtes au fond du trou. Raison de plus pour en sortir le plus vite possible, en commençant par l'évasion mentale, salutaire, du rêve, de la projection positive de vous-même.

Faites péter les noeuds de cravate, les corsets, les carcans, les menottes.
Passez donc là où vous voulez. Prenez des chemins inédits, soyez des Diego libres dans vos têtes. Des Max qu'il y en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler.
Sautez à la corde, dans les flaques, ou de l'âne au coq, ou sur l'occasion,  attachez des rubans aux balcons de soie des petits matins. Signez-vous des procurations, des certificats d'aptitude au bonheur. Offrez-vous des sésames, des blancs-seings...des seins blancs, des seins doux, des peaux tendres, des yeux brillants, des mains baladeuses, des pieds beaux.
Nourrissez vos rêves au ferment étourdissant de votre volonté, trop souvent captive dans la prison des habitudes poisseuses et des résignations mortelles. 

Changez de place à table, soyez fous. Sortez des mots que vous n'avez jamais dit, ataraxie népotisme, thuriféraire. Regardez-les briller ! Dépoussiérez vos âmes au plumeau. Laissez passer les petits papiers, ceux du poète et faites des cocottes ou des bateaux,  avec la paperasse indigeste des ronds-de-cuir. Préférez leur les ronds dans l'eau, les ricochets.
Mettez de la magie dans cette chienne de vie ! C'est pas taxé. C'est pas imposable. C'est pas défendu. Enfin, pas encore.

Et si vos jambes ne vous portent pas, ne butez pas contre l'impossible, ne rêvez pas de courir, mais rêvez que vous courez, sentez la nuance, diaphane, subtile, servez-vous de vos autres sens, ceux qui marchent, sentez le vent sur vos joues, sentez vibrer vos doigts, trembler votre gorge et envolez-vous au-dessus des possibles. Changez de main, d'endroit, de regard. Créez votre vie, peignez-là, trempez-la dans l'huile, trempez-la dans l'eau. 
Ça vous fera de beaux souvenirs tout chauds.

Euh...voilà... je m'emballe !
C'était la minute nécessaire de Céleste. La fille qui croit à la poupée qui tousse. Excusez-moi, mon tapis volant m'attend devant la fenêtre. Vous venez ?



¸¸.•*¨*• ☆


Musique: Yiruma, love me
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Pourquoi il est si important de rêver, en sept points-clés.

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si vous avez 23 minutes pour rêver à un monde meilleur...

19 octobre 2016

Capitaine, ô mon capitaine...



« Plus profondément le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie. »
Khalil Djibran





couverture Long John Silver T2 - Technique numérique:
Pour ceux de mes lecteurs adorés qui prennent le train en route du passionnant roman-feuilleton de ma vie, il me semble de bon aloi de rappeler que durant de longues années, je fus capitaine d'un rafiot un peu déglingué battant pavillon « éducation nationale ».
Ah...les beaux jours ! 
C'était du temps où je croisais, aventureuse, dans les eaux glauques de la mer des Sagaces. Il m'en fallait, c'est vrai, de la sagacité pour ne pas me laisser démolir le gaillard d'avant par les vents contraires. De la patience, de la constance...et de l'humour, surtout, beaucoup d'humour.



*


Quand le phare paternel s'est éteint, il y a un peu plus d'un mois, un petit matin gris de septembre, une tempête s'est déchaînée, et une pluie noire d'emmerdements s'est abattue avec un malin plaisir sur la famille. 
Quand on meurt, rien n'est simple pour ceux qui restent...
Je ne pensais pas que mes vieux réflexes de loup de mer referaient aussi vite surface.
Je suis repartie au combat, sabre au clair. 
Trier des papiers, ranger, classer...téléphoner, ouvrir des dossiers, réunir des pièces, gérer des comptes, payer des factures, écrire des lettres, argumenter, relancer, expliquer, prendre rendez-vous, quémander des informations, et se battre, se battre toujours contre les errances de l'administration, les situations ubuesques, les délais, les choses qui traînent en longueur quand on voudrait que ça avance...Une mer saumâtre truffée de formalités et de tracasseries...Et que dire de l'inertie de certains interlocuteurs...mais pourquoi tout est-il toujours comme ça ? Ça ne pourrait pas être simple ?
C'est mon karma. Je « gère » ...Chacun se tourne vers moi, parce que « je sais faire »...
Parfois, je me demande où je trouve la force.
Ce soir, comme aux heures sombres de ma traversée au long cours, je suis montée sur le pont, seule et découragée sous le clair de lune. La journée a été dure. Beaucoup de soucis.  Peu de progrès. Pourtant tout là-haut, une petite étoile bleue brillait davantage que les autres.
 J'ai entendu la voix de mon père, je crois qu'il était fier de son petit soldat. 
 « Allez, on y arrivera bien...»
C'était sa phrase. C'est ma force.

16 octobre 2016

L'énergie de la beauté



Sous-titre: fortifiant gratuit et sans danger.
A consommer sans modération.



Sur un air celtique:

Photo Alter et Ego


En 1962, un homme décide de changer de vie et de s'installer avec sa compagne au fin fond de l'Ardèche, loin de tout confort, sans eau courante, sans téléphone, dans un paysage âpre et desservi par de mauvais chemins inaccessibles.
Pour financer son exploitation, il demande un prêt à la banque rurale bien connue.
-Pourquoi cet endroit ? demande le banquier, vaguement inquiet de ce choix aventureux et incongru.-Parce que c'est beau
Le banquier est sidéré. Il bafouille, désarçonné. La beauté ne fait pas partie de ses grilles d'évaluation, ni de son lexique professionnel.
Et pourtant, c'est de contempler quotidiennement cette beauté qui a donné à l'homme l'énergie de se battre pendant plus de cinquante ans, et de réussir au-delà de ses espérances sa vie dans sa ferme et son ancrage à la terre.
Ce petit homme tenace, c'est Pierre Rabhi, que je ne ne présente plus, et qui exprime cette idée-force de manière simple et malicieuse sur le plateau de la Grande Librairie.
Une idée que je partage, vous imaginez...


*


Oui, la beauté, même si elle est personnelle et sujette à philosopher, procure à celui qui la reçoit une fantastique énergie gratuite et renouvelable. 
Je n'arrêterai jamais de la dire. De la chanter. De l'admirer. 

Et en musant (sans m'user) sur vos espaces, j'ai découvert que je ne suis pas la seule à puiser mon énergie de cette façon...Regardez bien ces quelques coups de coeur : chaque cliché est une grande bolée de beauté.


Photo Oncle Joe


Photo Den



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Photo Pastelle

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Photo Sylvie


Photo Kakushiken





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Photo choisie par Eeguab

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Photo Edmée




Photo Manou

Photo Veronica




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Photo Fred Mili

Photo Miss Zen

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Photo Mammilou 


Photo Bizak



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Photo Marie-Madeleine
Un joli rose
Photo Djoe l'Indien

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Photo l'oiseau bleu


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Photo Les Caphys


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Photo Ambre


Photo Andiamo

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Photo Mariejo

Photo choisie par Coumarine



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Photo Myosotis


Et deux photos de moi pour finir





Et le lendemain, rajouter les impardonnables oublis...



Photo Alain X

Photo Petrus, envoyée par mail


Photo La Licorne


Photo envoyée par mail par Mathilde


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