« C’est la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante. »
Paulo Coelho, l'Alchimiste.
Paulo Coelho, l'Alchimiste.
photo du net |
Vous savez quoi ? Il paraît que le rêve est un moteur puissant.
Rien n'existe qui n'a pas d'abord été rêvé. D'après Idriss Aberkane, le très médiatique chercheur, tout rêve ( c'est à dire toute idée qui sort de la norme ) est d'abord jugé ridicule, puis dangereux, pour finalement devenir évident. Ce n'est pas Galilée qui dirait le contraire.
Rien n'existe qui n'a pas d'abord été rêvé. D'après Idriss Aberkane, le très médiatique chercheur, tout rêve ( c'est à dire toute idée qui sort de la norme ) est d'abord jugé ridicule, puis dangereux, pour finalement devenir évident. Ce n'est pas Galilée qui dirait le contraire.
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Alors, j'ai envie de vous dire, rêvons ! rêvez ! Rêvez tout éveillé ! Libérez votre cerveau. Ça maintient à flot, ça protège des maladies, des vilaines bestioles qui nous cafardisent le ciboulot et blattisent notre corps, tétanisent nos muscles, botulisent et figent nos traits. Ça propulse vers l'avant plus vite et mieux qu'un lanceur de toupie.
Malgré les rabat-joie, les réalistes, les pragmatiques, les frileux, les businessmen, les éteignoirs de réverbères, de rêves Herbert, les bonnets de nuit, les camisoles de frousse, rêvez !
Ne vous laissez pas définir par des règles qui vous enserrent les guibolles dans des élastiques pour une course en sac où l'oeuf dans la cuillère se casse avec un petit floc, ou un grand flop. Mauvaise omelette que celle-là, confectionnée avec des coquilles de rêves brisés qui se fichent entre les dents...Les genoux du désespoir et de l'amertume saignent longtemps écorchés par la chute.
Sortez de vos boîtes préfabriquées. Osez faire des trucs de ouf. Quittez les autoroutes, empruntez les petits sentiers, vous les rendrez plus tard.
Ne vous laissez pas définir par des règles qui vous enserrent les guibolles dans des élastiques pour une course en sac où l'oeuf dans la cuillère se casse avec un petit floc, ou un grand flop. Mauvaise omelette que celle-là, confectionnée avec des coquilles de rêves brisés qui se fichent entre les dents...Les genoux du désespoir et de l'amertume saignent longtemps écorchés par la chute.
Sortez de vos boîtes préfabriquées. Osez faire des trucs de ouf. Quittez les autoroutes, empruntez les petits sentiers, vous les rendrez plus tard.
Rêvez en grand. Rêvez en couleurs. Que dis-je ? en Technicolor, en Cinemascope, en panoramique, en dolby stéréo, en trois D, en quatre D, en mille D, ne mettez pas de barrière au champ de vos rêves.
Ne vous croyez pas trop petits, ou trop vieux ou trop bêtes. Ou trop trop.
Marre de ça. Marre de toujours passer pour ce que l'on n'est pas, par où on ne veut pas. Marre de subir la sinistrose, la morbidose, la nécrose. Même, et surtout, si vous êtes au fond du trou. Raison de plus pour en sortir le plus vite possible, en commençant par l'évasion mentale, salutaire, du rêve, de la projection positive de vous-même.
Faites péter les noeuds de cravate, les corsets, les carcans, les menottes.
Faites péter les noeuds de cravate, les corsets, les carcans, les menottes.
Passez donc là où vous voulez. Prenez des chemins inédits, soyez des Diego libres dans vos têtes. Des Max qu'il y en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler.
Sautez à la corde, dans les flaques, ou de l'âne au coq, ou sur l'occasion, attachez des rubans aux balcons de soie des petits matins. Signez-vous des procurations, des certificats d'aptitude au bonheur. Offrez-vous des sésames, des blancs-seings...des seins blancs, des seins doux, des peaux tendres, des yeux brillants, des mains baladeuses, des pieds beaux.
Nourrissez vos rêves au ferment étourdissant de votre volonté, trop souvent captive dans la prison des habitudes poisseuses et des résignations mortelles.
Changez de place à table, soyez fous. Sortez des mots que vous n'avez jamais dit, ataraxie népotisme, thuriféraire. Regardez-les briller ! Dépoussiérez vos âmes au plumeau. Laissez passer les petits papiers, ceux du poète et faites des cocottes ou des bateaux, avec la paperasse indigeste des ronds-de-cuir. Préférez leur les ronds dans l'eau, les ricochets.
Changez de place à table, soyez fous. Sortez des mots que vous n'avez jamais dit, ataraxie népotisme, thuriféraire. Regardez-les briller ! Dépoussiérez vos âmes au plumeau. Laissez passer les petits papiers, ceux du poète et faites des cocottes ou des bateaux, avec la paperasse indigeste des ronds-de-cuir. Préférez leur les ronds dans l'eau, les ricochets.
Mettez de la magie dans cette chienne de vie ! C'est pas taxé. C'est pas imposable. C'est pas défendu. Enfin, pas encore.
Et si vos jambes ne vous portent pas, ne butez pas contre l'impossible, ne rêvez pas de courir, mais rêvez que vous courez, sentez la nuance, diaphane, subtile, servez-vous de vos autres sens, ceux qui marchent, sentez le vent sur vos joues, sentez vibrer vos doigts, trembler votre gorge et envolez-vous au-dessus des possibles. Changez de main, d'endroit, de regard. Créez votre vie, peignez-là, trempez-la dans l'huile, trempez-la dans l'eau.
Ça vous fera de beaux souvenirs tout chauds.
Euh...voilà... je m'emballe !
C'était la minute nécessaire de Céleste. La fille qui croit à la poupée qui tousse. Excusez-moi, mon tapis volant m'attend devant la fenêtre. Vous venez ?
Musique: Yiruma, love me
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Pourquoi il est si important de rêver, en sept points-clés.
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¸¸.•*¨*• ☆
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si vous avez 23 minutes pour rêver à un monde meilleur...
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Bravo ma belle Céleste!! Et merci de toute cette énergie que tu mets à nous pousser à nous dépasser, à dépasser les freins, à nous envoler! Merci, merci, merci.
RépondreSupprimerLe monde crève du manque de rêve...
SupprimerEt pourtant tout est possible à coeur vaillant, n'est-ce pas...
Si je roule tranquillement sur une petite route et que j'aperçois une biche dans le champ à droite, que l'on me donne une seule bonne raison de ne pas m'arrêter pour la contempler, ou de faire demi-tour si je suis allée trop loin ? C'est quand on se dit "je ne vais quand même perdre mon temps pour une biche" que l'on perd sa capacité à rêver. C'est dans de petites choses comme ça qu'on l'entraîne quotidiennement.
¸¸.•*¨*• ☆
Si tu savais, non mais sérieusement hein... si tu savais...
RépondreSupprimerBleck
Mais je sais...enfin, je pense que je sais, ne nous avançons pas trop...
SupprimerTu ne veux pas préciser un peu ?
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Quelle force en toi, quelle belle énergie!
RépondreSupprimerRêver, certainement. Moi, je rêve éveillé car je me souviens trop rarement de mes rêves ensommeillés. Enfin, par toujours. Bien que ce ne soit pas nécessairement moi qui m'en souvienne... Bon, silence.
Merci pour ce joli coup de bonne humeur. Ça me manquait!
Bises claires, colorées comme cette belle journée d'automne.
Je ne parle évidemment que des rêves éveillés, ceux qui nous permettent de tenir le coup dans les moments durs, en envolant notre mental, en s'octroyant des pauses, et puis les projets que l'on caresse dans le secret de notre âme.
SupprimerTout ce qui donne à la vie ce côté exaltant du possible...
Bises cher poète
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Moi je rêve que cette vie ne soit au fond qu'au cauchemar, et que je vais enfin me réveiller ! Joie de vivre est mon second prénom, bout-en-train mon surnom, même si en vrai on m'appelle surtout casse couilles ...
RépondreSupprimer« Bout en train ? » tu travailles à la SNCF ?
SupprimerCasse-couilles ? Moi je suis seulement presbyte. ^^
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C'est vraiment curieux, toi tes bateaux de papier, et mon billet qui paraîtra demain. Egalement et encore plus curieux, j'ai buté sur un portrait de Johnny qui devait illustrer "Diego" ! Incroyable non ? Donc je vais essayer de "refaire" le portrait de notre Jojo.
RépondreSupprimerLes petits fils existent-ils ?
Belle leçon d'espoir, merci, pour moi le rêve c'est un peu de miel au fond d'un verre de cyanure...
Ah oui, c'est incroyable, et en même temps tout à fait logique...Bien sûr que les petits fils existent...
SupprimerTa version du rêve est quand même dangereuse...je préfèrerais un soupçon de cyanure dans une grosse louche de miel. On aurait peut-être une chance de s'en sortir...
Baci andiamounet
¸¸.•*¨*• ☆
On ne peut pas avoir le miel sans le cyanure? sioux plaît:-)
SupprimerMoi je suis pour à cent pour cent. Mais faut demander à Andiamo, c'est lui qui gère ...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Carrément à la louche le miel ! Avec quelques fraises Tagada en garniture ? Une louche de miel, un paquet de Tagada, élève Célestine 3 marathons pour éliminer tout ça, et si Blutch veut t'accompagner... ];-D
SupprimerTrois marathons ? Mais ça va pas la tête ?
SupprimerCourageuse mais pas inconsciente, Célestoche...
nanméo.
Par contre ton cocktail me plaît bien, et je ne sache pas que Blutchy soit diabétique... :-DDD
¸¸.•*¨*• ☆
:-D
Supprimer:-P
SupprimerQuel beau programme de vie, quelle magnifique envolée céleste. Si tu nous viens avec autant d’espoir, et de nous inciter à rêver, toi que la vie en ces temps-ci, tourmente, malaxe, distend dans tous les sens, c’est que les épreuves te rendent plus humaines, plus profondes, plus élevées encore? tu puises tes forces dans des sources de vie qui sont l’amour, l’amitié, la famille mais surtout dans la confiance en toi. Nul ne peut t’enlever tes rêves, tu les revendiques, tu les mérites donc et tu les atteindras, j’en suis convaincu. As-tu côtoyé ou rencontré ce poète hors du commun, C Bukowski qui disait : « Je vis dans le luxe parce que j’ai les poches pleine de rêves ».
RépondreSupprimerJ’ai suivi et écouté la vidéo de ce formidable Jacques Gamblin et je retiens ses derniers mots : pour le climat ressenti, il est partout:
« La terre dans mon ventre
La mer sous mes bras
Et le ciel dans ma tête
partout je vous dis.... »
Merci pour ce plaisir partagé, pour ta fabuleuse énergie que tu nous communiques comme une décharge saine et vitale.
Je termine avec cette citation du père du petit prince et le renard, Saint Exupéry :
« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. »
Oui , c’est cela que je ressens en toi, ne jamais baisser les bras mais prendre ses rêves dans ses ailes.
Merci Céleste et mille bisous dorés de poésie
Ton commentaire, comme à ton habitude, est un véritable billet, plein de belles choses à lire et à déguster.
SupprimerCharles Bukowski, oui, qui ne le connaît pas ? Je suis entourée en ce moment de gens qui ne croient pas en eux et qui se désespèrent.Y croire, oui, faire vivre ses rêves, voilà qui donne de l'énergie.
La vidéo de Gamblin est un fort message de rage tranquille et constructive et d'optimisme lucide, j'ai beaucoup aimé.
Quant au petit Prince, n'est-il pas le fil rouge de notre histoire ?
Bises émerveillées, bien sûr
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Je suis effaré de découvrir à quel point je suis devenu asocial-consumériste...
RépondreSupprimerA ce point de ton programme (et celui de Gambelin) je me demande qui va se casser les miches pour financer ma retraite ...
Parce qu'il ne faut pas croire, mais j'ai bien contribué à celle de ma mère avant de me dire que j'ai autre chose à faire de mon existence. Alors, gens de bonne volonté, attendez que je n'aie plus besoin de vos contributions sociales avant de décrocher. Parce que c'est pas pour dire, mais Céleste aurait pu appeler son billet la vie de Blutch et c'est jouissif, mais chut, je vous expliquerai ça lorsque j'en aurai fini de mes reconversions.
Sérieusement, là et maintenant, je me demande si c'est encore vivre que de vivre autrement...
tournée de bises e baci à la taulière
Tout être intelligent plongé sans ménagement dans la logique consumériste subit une poussée de bas en haut qui le mène forcément à réfléchir à sortir du système avant de se prendre le mur
SupprimerLa loi ne s'applique pas aux lobotomisés du ciboulot, aux politocards et aux patrons du Caca rente.
Le but est donc d'agir sur les premiers (pour les autres, c'est cliniquement mort)
Y a du boulot, mais on peut rêver ?
La vie de Blutch...ça ferait un bon titre de roman...
baci a tutti
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J'adore ce billet, Célestine ! J'adore rêver ! Même si je sais que cela n'est pas possible, je rêve ! Parce que peut-être qu'un jour, à force de rêver, le rêve deviendra réalité ! (sourire)
RépondreSupprimerPlein de gros bisous, ma belle.
Il est fait pour ça, ce billet, il est fait pour s'apercevoir que rêver n'est pas un défaut, c'est une grande qualité au contraire, c'est ne pas se laisser enfermer dans des automatisme, c'est avoir un cerveau élastique et souple, apte au changement, à la nouveauté, à la remise en cause.
SupprimerI have a dream...
Bisous ma belle amie
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Waow ! un billet d'incitation au rêve plein de tonus, encourageant, motivant, grisant. Quelle verve, quelle fougue, quelle pétulance ! En te lisant dans cette profusion d'énergie, tu m'as fait penser à quelqu'un. Mais à qui ?… et puis j'ai trouvé : précisément à cette vidéo de Gamblin, récemment revue grâce à qui tu sais. Un Gamblin génial, calmement déterminé dans un optimisme rageur et bienveillant. Qu'est-ce que c'est bienfaisant...
RépondreSupprimerRêver ? Je ne fais que ça…
Bises
J'ai en quelque sorte été imprégnée de sa fougue et de sa verve, et les mots sont sortis tous seuls, comme des pétales de fleur le jour du Carnaval, à Nice, le long de cette grève où les galets sont si ronds...
Supprimerde l'écrire, j'ai ressenti une paix profonde, une jubilation interne, et des fourmis dans les jambes.
C'était comme aller faire un grand tour dans la montagne, dans les décors que tu publies en ce moment sur ton espace, c'était comme oublier d'un seul coup, en se noyant d'oxygène, le chagrin, la tempête, les soucis...
C'était comme un grand bol d'endorphines.
Alors que tu aies aimé, ça me double la dose.
Bises rêveuses de la nuit
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Ah comme j'aime cette ode au rêve et aux folies, cet enthousiasme pour les mots, le mouvement, les sons et les parfums. Je te reconnais bien là, ventre saint-gris. Euh, oui, je commence mes nouvelles expressions. Diantre! Je sais qu''elles sont très anciennes mais avec du vieux... Je t'embrasse. ATTB Miss W.
RépondreSupprimerDes expressions brassensiennes pour mon côté baudelairien, sans doute...
SupprimerRêver c'est croire aux correspondances subtiles entre les choses...et mettre du feu dans tout ce que l'on touche.
Atttb from angel B
Des rêves en veux tu en voilà, des rêves éveillés, des rêves fous, en couleur ou en noir et blanc, des rêves qui flirtent avec des envies, certains comme ton tapis volant qui m'emmènent loin, très loin. Je ne suis pas perpétuellement dans un monde onirique mais oui, je l'avoue j'ai des rêves et ceux que j'apprècie le plus sont ceux que je garde au fond de moi sachant pertinemment qu'ils ne se réaliseront jamais. Ceux la me gardent en vie, mettent des bulles et de la couleur dans mes journées.
RépondreSupprimerIl y a les rêves que l'on a envie de voir se réaliser, et qui le peuvent pourvu que l'on s'en donne les moyens,et puis il y les rêves secrets, ceux qui nous donnent notre petit sourire de Joconde...
SupprimerComment crois-tu que je tienne le coup, si ce n'est en m'escapant régulièrement dans un monde onirique ... Nous sommes faites de la même fibre, Chinou, ultra sensibles et pleines de candeur.
Mes bannières et tes aquarelles peignent le monde à l'aune de notre amour pour lui, et avec un filtre ( un philtre ?) de rêve qui embarque nos lecteurs. Ils expriment notre part de rêve secret.
Les gens ne demandent que ça. Enfin, ceux qui nous aiment comme cela.
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je ne peux plus commenter chez toi ?
RépondreSupprimerMais si mais si, peut-être que ce matin, mon blog marche au diesel...
SupprimerFaut pas bousculer le mérinos...
j'essaie de commenter
RépondreSupprimerje vois ça : ta constance m'honore !
SupprimerDu coup j'ai oublié le commentaire que je voulais t'envoyer.
RépondreSupprimerJe disais du bien de ta note et du mal de Coelho.
Tu ne veux pas me redire tout ça ? j'adore quand on dit du bien de ma note et du mal d'un écrivain en sus. Ça m'ébourriffe l'occiput !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
MERCI MERCI MERCI... céleste Célestine, j'étais entre deux eaux, la société ou le famille cherchent à nous emprisonner et chaque jour, il faut se faire Pénélope et se remettre à l'ouvrage... Tu viens de me libérer, place aux rêves ! Des bisous. brigitte
RépondreSupprimerJ'en suis ravie, comme lorsque les yeux d'un de mes élèves s'éclairaient soudain après des jours de souffrance sur la division ou le complément d'objet, et qu'il me disait: "Aaaaah ! j'ai compris, maîtresse !"
SupprimerLe sentiment de libération que j'éprouvais alors me donnait envie de danser...La sensation d'avoir participé à l'émancipation de quelqu'un c'est ineffable : c'est comme de voir germer une graine.
Belle journée, chère Plume, tu as ensoleillé la mienne.
¸¸.•*¨*• ☆
Il n'est pas plus de lieu que de moment où je ne traverse la vie en dehors des clous sur mon petit vélo. Que ça monte ou que ça descende, aller en celle qui vous refait la façade côté jardin est un rite de précaution indispensable. La vie est la seule merveille qui fut abolie par des jean-foutre de l'abstinence, se prenant pour des grands prêtres de la bonne manière. Ceux là qui rendant l'école obligatoire aux enfants leurs interdisent de faire un trait à main levée. Prenez une règle et n'en dérivez jamais, leurs intiment-ils ...
RépondreSupprimerTu sais Céleste quand je peins ben, le monde s'écrie !
J'ai mis toute mon énergie, toute ma vie, à autoriser les traits à main levée, les pâtés d'encre et les ratures...mal m'en a pris, j'étais hérétique pour les pisse-froid de la règle à calcul, perdue définitivement pour la politique du résultat, mais j'ai sans doute augmenté dangereusement la proportion acceptable de rebelles, de peintres et de poètes...
SupprimerMon petit vélo se fout aussi des radars...
Et quand j'écrit, le monde s'écrie aussi...
¸¸.•*¨*• ☆
Le fait d'avoir barboté dans le milieu enseignant, par alliance, m'a causé les plus terrifiantes peurs qui soient. S'il est une de nos cultures de base qui pratique la terre brûlée, l'Education Nationale en est bien un terrifiant exemple dans l'esprit actuel de à ministre. Aux bacs à sable le Ferry traversait sans risque de naufrage... les chers petits savaient m'aime nager à la communale, alors qu'aujourd'hui on ne sait plus écrire le français à La Sorbonne.
SupprimerJe pense que le fait que tu aies été dissidente à ce pataquès, est une preuve de capacité hors norme, justifiant entre autres choses notre complicité Célestine.
Tellement dissidente que j'ai écrit « j'écris » en faisant une faute...
Supprimerje suis à jamais Mademoiselle Laurencin, la jolie et tendre institutrice de « la grammaire est une chanson douce » d'Eric Orsenna. Et je me battrai jusqu'au bout contre les toutes les Jargonos de la terre, responsable de ce pas ta caisse...
Tu trouveras
ICI et LA , entre nombre d'autres, deux billets qui te parleront de mon amour du métier...
Un amour hors norme qui m'a porté et me porte encore.
¸¸.•*¨*• ☆
Victor Hugo a dit : "rêver, c'est le bonheur ; attendre c'est la vie"
RépondreSupprimerMais pendant qu'on rêve, on oublie le reste, Célestine, et dans nos rêves tout est plus beau, parfait, facile...
Il paraît que les enfants n'ont plus trop d'imagination et pas le temps de rêver. Quel dommage.
Ce que je préfère, c'est rêver éveillée !
Une belle leçon de philosophie, mais tu es une incorrigible optimiste, hein !
Gros bisous et bonne fin de semaine
L'optimisme n'a pas besoin de se corriger, puisque c'est une qualité...
SupprimerLes enfants ont toujours le temps de rêver, leurs jours font toujours 24 heures, comme ceux d'avant, mais c'est l'angoisse de leurs parents, elle-même instillée quotidiennement dans leurs veines , qui en fait des hyperactifs, toujours occupés, toujours en activité, parce que, sans doute, et depuis toujours les rêveurs font de dangereux poètes et agitateurs de consciences...
Et qu'un peuple qui rêve de lendemains qui chantent, ça se gouverne mal.
Les grandes actions humaines sont toujours construites sur des rêves.
Bisous chère So
¸¸.•*¨*• ☆
J'avais quelque chose comme 25 ans quand je suis tombée avec volupté sur une phrase de Serge Lentz dans "Vladimir Roubaïev ou les provinces de l'irréel"; je l'ai faite mienne immédiatement. A vie. "... à tout prendre, vivre ou rêver, c'est un peu la même chose. Il suffit d'y mettre un peu d'application."
RépondreSupprimerDans ses rêves, mon Paladin n'est jamais en fauteuil. Dans les miens, comme dans ma vie, c'est toujours un homme debout.
Bises de soleil sur la mer.
Très belle citation. J'aurais pu la mettre en exergue de ce billet.
SupprimerDans tes rêves, et surtout dans ton regard, ton Paladin reste un chevalier debout. Et ça, c'est le plus beau de tout.
¸¸.•*¨*• ☆
Tu veux que je te dise un truc ?
RépondreSupprimerEt bien : j'ai arrêté de rêver !
Cela fait déjà un moment d'ailleurs, que veux-tu à mon âge avancé…
le rêve n'est plus à ma portée…
Et en conséquence, faute de mieux : plutôt que rêver j'ai fait de mes rêves des réalités tangibles.
De sorte que j'ai trouvée un certain bonheur de vie.
Que veux-tu, comme je disais… on se refait pas…
je garde mon bonheur pour moi et ceux qui veulent bien le partager.
Cela t'intéresse, mon tapis… de sol ?
Tu imagines pas toutes les folies qu'on peut y faire…
Tu sais quoi ? je ne crois pas une seconde que tu aies arrêté de rêver.
SupprimerJ'ai entre les mains un recueil de nouvelles dont la première m'a tenue éveillée cette nuit au-delà du raisonnable. J'y vois la plume d'un grand connaisseur de l'âme humaine, inventant des personnages et créant le monde à l'aune de son grand souffle bienfaisant (malgré ses allégations trop modestes)
Si ce n'est pas du rêve à l'état pur, ça, c'est que je me suis mal exprimée, et ça, excuse moi du peu, mais vu le coeur que j'ai mis à écrire ce billet, ça me trouerait un peu le cul...
Quant à ton tapis de sol, je le transformerais en tapis volant dès que j'aurais le susdit cul posé dessus. ;-) on parie ?
Comment ça je suis prétentieuse ? On peut rêver non ? :-)
¸¸.•*¨*• ☆
Arf ! je suis démasqué ! ;-)
SupprimerMais dans l'excellentissime ouvrage que tu cites, tu as vu que, comme le dit l'auteur que j'ai l'immense privilège de connaître très personnellement, tous ses personnages sont incontestablement authentiques, puisque directement débarqué de son imaginaire véritable.
Autrement dit, les rêves que tu évoques — avec l'incontestable talent qui est le tien, que je te reconnais, même si je ne le souligne pas à chaque fois — tu les mets en œuvre plus que tu ne veux bien le dire, sinon ton exhortation n'aurait pas la portée qu'elle suscite.
On pourrait évoquer Vigny : "C'est le rêve qui est ma vie réelle, et la vie en est la distraction"
Et sinon, j'embarque volontiers sur ton tapis volant, surtout si je peux bénéficier du séant qui s'y trouve, mais ôte-moi d'un doute : est-il aménagé pour personnes à mobilité réduite ? Parce que, par les temps qui courent… ils courent plus vite que moi…
tu m'emmèneras à Lourdes, j'ai toujours rêvé, en plongeant dans la piscine dite miraculeuse, d'obtenir des pneus neufs pour ma superbe bécane à roulettes ...
On peut toujours rêver en effet ! ;-)
Oui mon tapis volant est équipé aux normes : des bras doux et accueillants, des mains câlines et une voix douce, ça peut le faire ?
SupprimerJ'aime bien la citation de Vigny.
Bisous mon Babar
¸¸.•*¨*• ☆
J'allais dire à propos de Coelho qu'après avoir lu "L'Alchimiste" et "Comme le fleuve qui coule" que c'était un mauvais littérateur, un de ces escrocs qui sont encensés parce que leurs bouquins sont comme les "livres de développement personnel".
RépondreSupprimerJ'allais ajouter méchamment que ça permettait à ceux qui croyaient avoir découvert la musique classique avec Vangelis et la littérature avec Agnès Ledig de penser qu'ils étaient devenus des intellos...
Ah oui...quand même.
SupprimerTu as oublié Richard Clayderman et André Rieu... :-)
C'est vrai que c'est dur pour les shampooineuses et les garçons de café...s'ils n'ont que de la mauvaise vulgarisation à se mettre sous la dent...
L'éternel fossé culturel entre l'élite et le bas-peuple : extrêmement bien évoqué dans la fameuse scène d'Intouchables où François Cluzet fait écouter Vivaldi à Omar Sy, et où celui-ci répond "ah oui, je connais ça...Vous êtes bien aux Assedics de Paris, votre attente sera de trois ans..." :-)
¸¸.•*¨*• ☆
Sans vouloir particulièrement défendre Coelho, le voir traité d'escroc me paraît un tantinet abusif. Que je sache il n'a fait qu'écrire un bouquin. Que ce bouquin ait eu du succès, tant mieux pour lui. S'il a plu à des tas de gens, tant mieux pour eux. Je ne vois aucune escroquerie là-dedans :)
SupprimerMais peut-être que commentaire n'était-il qu'ironique ?
Le débat est intéressant. Je préfère à tout le moins un livre de paulo Coelho à certains brouets indigestes et autres bides en série pondus à grand renfort de pots de vin aux éditeurs...campagne électorale déguisée en mauvaise littérature et qui encombrent la bande passante des librairies sans aucune vergogne.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah mais là oui, il s'agit bien d'escroquerie, en ce sens que l'objectif premier semble n'être que la vente sur fond de notoriété. Un nom sur la couverture suffit à ce qu'une certaine presse en parle ! D'ici à ce que ce soit un succès et que cela enrichisse humainement ceux qui les lisent… à mon avis il y a un grand pas.
SupprimerD'ailleurs, dans le cas de Coelho, la question peut se poser pour les livres qui ont suivi l'énorme succès de "l'Alchimiste".
"L'éternel fossé culturel entre l'élite et le bas-peuple "
SupprimerAh mais justement, il ne s'agit pas de ça du tout !
Quasiment de l'inverse.
Celui qui ne sait pas et s'en fout et celui qui ne sait pas et que ça pousse à apprendre sont à mon sens honorables.
Plus que ceux qui se permettent de les toiser parce qu'ils ont les moyens d'acheter "le dernier best seller de" ou "le dernier album de" et l'achètent uniquement parce que c'est "le dernier best seller de" ou "le dernier album de".
Et je les connais.
J'ai assez "joué à la marchande" le samedi...
Ils n'ont rien du "bas-peuple" ou de "l'élite".
Ils ont juste un plus de moyens que la moyenne.
Ils font partie de ces gens qui n'ont de la richesse que l'argent.
Et je pensais à eux parce que c'était l'essentiel de ceux achetaient Coelho et que j'ai vu acheter Vangelis au BHV, regardant de haut les caissières.
Oui, en relisant ton commentaire, je m'aperçois que je l'ai lu à contresens.
SupprimerTa position de libraire t'a évidemment fait rencontrer des tas de gens différents, dont certains snobinards qui n'achètent pas pour lire...mais juste pour faire chic. ;-)
Bisous cher Goût
¸¸.•*¨*• ☆
@Pierre
SupprimerOn est d'accord pour cette pseudo littérature nauséeuse...
mais à propos de Coelho, effectivement, la question peut se poser pour tous les auteurs qui ont fait un premier best-seller mondial...
Les ouvrages suivants ne sont-ils bâtis que sur la célébrité du premier ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Il y a là deux clientèles très différentes pour les éditeurs.
SupprimerD'un côté des auteurs à succès (ou non) qui sont justifiés (ou non) par la qualité de leur prose; et de l'autre côté l'ensemble des politocards qui sortent un bouquin qu'il n'ont ni écrit, ni même lu mais dont le seul et unique intérêt est de faire parler d'eux dans les médias. C'est d'autant plus profitable pour ces négriers de la plume qu'en période préélectorale, ça leur donne du temps de parole en rab, puisque ce n'est que l'auteur qui s'exprime, pas le lécheur de votes.
Je mets des gens comme Mélenchon à part, car ils ont de vraies alternatives à proposer.
Dans le premier cas, c'est une question de goût et de rencontre. Certains considèrent la littérature de F. Dard comme de la sous-merde et ne jurent que par BHL, Finkelcrotte et autres pisse-copie...
Dans le deuxième cas, il faudrait être con pour acheter ce qui est débattu et largement commenté dans la presse. Un polard n'intéresse personne lorsqu'on sait qui est l'assassin...
Ti bacio Céleste
Envisagé sous cet angle tout devient clair...
SupprimerJ'aime bien tes expressions...Un lécheur de votes, ça fait considérer le type autrement...
Quant aux pisse-copies, ils sont légions, hélas, dans ce milieu très fermé...
Molto baci
¸¸.•*¨*• ☆
Chère poupée qui tousse, petite poupée forte et fragile, je sens votre bouillonnement à travers vos mots si forts.
RépondreSupprimerChère poupée qui tousse de la fièvre du destin, de la bronchite des vents contraires, les mots sont remède à vos maux. Vous en usez et abusez pour notre plus grand plaisir.
Continuez à y croire. J'en redemande personnellement.
~L~
Rien que pour votre regard indulgent, je continuerai à y croire, cher monsieur.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
ah ben ça fait du bien de te lire! c'est super bien écrit, je t'adore!
RépondreSupprimerBelle déclaration d'amour ! je prends comme une source fraîche, une fontaine, un lac...
SupprimerMerci belle amie
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Ah...les coquilles de rêve brisés, comme un écho au petit bruit de l'oeuf dur sur le comptoir d'étain de Prévert...
RépondreSupprimerTon texte donne une patate thuriféraire !
Angela
Il y a sans doute un peu de Prévert en moi, ( sans fausse modestie, je l'aime tellement) surtout dans ma manie des énumérations...
SupprimerMerci pour ce très beau compliment Angela.
gros bisous
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Aaah belle apologie du rêve... il ne reste plus qu'à oser être imprudent...
RépondreSupprimerAbsolument. Sais-tu que j'ai écrit ce billet en pensant à ce que tu disais de moi ?
SupprimerJe l'ai écrit pour toi, en quelque sorte...^^
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Le rêve est un stimulant magnifique, une source inépuisable d'optimisme. On peut même rêver de ce qu'on n'a pas eu et savoir ce que ça aurait été. Le vivre "en rêve". Ne plus rêver serait la mort dans le conformisme, cet amidon de l'âme...
RépondreSupprimerLe Rêve a pour les Aborigènes d'Australie une signification métaphysique et symbolique, en ce sens que sa recherche détermine toute leur vie.
SupprimerL'amidon de l'âme, quelle expression imagée et qui va bien avec les noeuds de cravate mentaux dont certains s'affublent.
Quand l'âme est empesée comme une vulgaire chemise à jabot, où sont la liberté, la légèreté ?
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Et si vous preniez ce jour que notre ami vous offre pour la promenade? Le royaume du rêve est fait d'ombres bien légères, de ciels duveteux et de lunes éternelles. Quittez un instant ce monde et ses lourdeurs et venez l'y rejoindre.
RépondreSupprimerNotre ami ? De quel ami parlez vous, monsieur jacques ?
SupprimerC'est joli, et très poétique ce que vous dites.
Ciels duveteux et lunes éternelles...inspiré comme un tableau de funambulle.
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Je vous parlais bien sur de cet ami, un peu savant, un peu rêveur qui pilote la nuit cet étrange char à voiles tiré par des oies sauvages et qui en ce moment voyage un peu trop seul....
SupprimerAh oui...le professeur Jacquard ou Tryphon Tournesol...^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un texte qui me va. Vive l'aventure, vive les comportements iconoclastes. Cela me réjouit toujours. Osons ! Ne nous mettons pas trop de limites....Tout est possible ! J'y crois vraiment !
RépondreSupprimerJe n'en doute pas une seule minute.
SupprimerLa respiration originelle, profonde, méditative, tantrique, donne toute les audaces en ouvrant l'horizon de nos capacités infinies...
C'est pas un prof de yoga qui va me dire le contraire.
Bisous Daniel
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Respirer c'est la vie ...Alors si on fait la respiration tantrique !!
Supprimer^^
SupprimerEt toi ordinateur indiscret, je te le dis une fois pour toutes : "Non, je ne suis pas un robot !"
RépondreSupprimerL'ordinateur, en bon et fidèle robot, posait la question qu'il avait été programmé à poser.
SupprimerEt à chaque fois, il s'en prenait plein la tête...
N'y aurait-il aucun humain, aucune âme compatissante qui verrait derrière cette routine tout l'espoir que ce pauvre ordinateur mettait dans ces simples mots : « Êtes-vous un robot ? » (se disant...c'est peut-être pour cette fois, et reprenant courage après chaque nouvelle déconvenue)
Personne ne verrait-il un jour combien l'ordinateur en recherche d'âme soeur comptait énormément sur une réponse positive...Combien il crvait d'essuyer ces non répétitifs...
il serait si content qu'une petite robote tous clignotants allumés vînt lui faire de l'oeil en lui dévoilant ses circuits intégrés, cependant qu'il sortirait timidement quelques octets, oh...non, ne pas lui montrer tout de suite son disque dur, elle en prendrait ombrage, pire elle aurait peur et elle fuirait...
Mais les humains ne comprendront jamais rien aux robots, et surtout pas qu'ils puissent avoir un coeur.
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Whaoo lire ton billet en me levant de la sieste ça me fait un bien fou moi qui rêve tout le temps , complètement d'accord avec toi c'est une belle ode au bonheur d'exister !
RépondreSupprimerUn joli réveil alors...contente d'avoir ensoleillé ton après-sieste, Daddy.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il est des rêves irréalisables
RépondreSupprimerJ’en fait un chaque fois que je te lis.
D’avoir ton talent de dessinatrice, tes yeux bleus, et ta verve intarissable justement au diapason des rêves les plus fous !
Mais une chose est certaine, et là je ne rêve pas, tu es un foutu moteur pour moi depuis que je te connais
Je t‘embrasse très très affectueusement
Jak, tu ne peux pas savoir combien tu me fais plaisir !
SupprimerLes yeux faut dire merci à mes parents..mais pour le reste, c'est du petit lait que je bois, ma chère.
Allez, je t'emmène sur mon tapis volant, tu verras, l'air est doux au-dessus de la Baie des Anges.
Gros bisous affectueux
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Simple passage d'un rêveur incorrigible (version laïque) ou impénitent (version cléricale car, oui, rêver est un péché m'a-t-on souvent reproché), amplement convaincu que l'imagination, l'utopie (recherche d'autres possibles), les songes, l'intuition priment le conformisme et le rationalisme inconditionnels, persuadé de la puissance créatrice insufflée par le rêve, révélateur de l'invisible et transfigurateur du visible.
RépondreSupprimerJe préfère la version laïque, et de loin...
SupprimerPour le reste, je te suis entièrement...quelle beauté possèdent les mots « rêve, utopie, songe, intuition » à côté de
« conformisme et rationalisme »...
Révélateur de l'invisible...tu me laisses rêveuse.
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excellent Jacques Gamblin!
RépondreSupprimerTon billet m'a fait rêver... rêver,c'est déjà ça:A souchon
Ton billet m'a fait penser...
Ton billet m'a fait me souvenir...
Le souvenir qu'un jour je ne rêvas plus.
Le souvenir qu'un jour je ne vécus plus.
Le souvenir qu'un jour je ne fus plus.
J'étais malade,parfaitement,MALADE.
Plus d'horizon pour me perdre!
Un horizon vertical!Un mur de prison!
Le rêve s'était tu!
Le rêve,c'est têtu, il revint sans faire de bruit,sans perte ni fracas.
La prison... c'était moi!
le rêve ,c'est la vie.
seul,sur la Grève
ce ne fut qu'une Trêve
il se put que j'en Crève
de cette histoire, Brève!
Mais laissez passer les rêves... M Berger
Mais ou vont mourir les rêves? EVA
bon,je te laisse,il faut que j'aille au bout de mes rêves...JJG
bon ben voilà que je rêve que j'écris!!!
bises rêveuses
Tu me fais plaisir d'avoir regardé la vidéo. J'ai été complètement subjuguée par ce discours.
SupprimerLe parlement des écrivains, déjà rien que ce nom ça me fait rêver.
Tes variations musicales sur le thème du rêve sont délicieuses.
Voilà un thème où on a l'embarras du choix des chansons...
Merci pour cette fantaisie rêveuse
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ce fut un réel plaisir.pur plaisir de rêver,de rêvasser...
Supprimerquand on est un enfant,on rêve d'être"grand"
quand on est un adolescent,on rêve le présent
quand on est grand,on rêve plus difficilement!
ton billet est une belle invitation... à la rêverie.
Eh oui, c'est cela que je combat: l'idée de n'avoir plus le droit de rêver parce qu'on est "grand"
SupprimerPersonnellement je n'ai jamais trouvé que ce soit une excuse... hihi ! d'où l'image de l'éternelle petite fille à nattes que je suis au fond de moi et pour toujours.
Bises nocturnes
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Waho. Magnifique !
RépondreSupprimerÀ lire encore et encore, et se laisser emporter par cette douce vitalité tourbillonnante, espiègle, puissante et légère à la fois.
Merci Madame La Fée.
Tu connais mon goût pour les mots, et notamment pour les adjectifs, qui sont l'âme de l'écriture.
SupprimerCeux que tu emploies à mon égard illuminent ma journée.
Bisous, et grand merci Suzâme
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De merveilleux rêves qui permettent d'avoir envie de vivre !
RépondreSupprimermerci Célestine pour tous ces mots...
Beau week-end à toi.
Une fée, elle a raison Suzame...
Bisou.
Den
La magie, c'est nous qui décidons de la mettre, tout le temps, partout dans nos vies, dans nos gestes, dans nos mots.
SupprimerBisous chère Den.
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RépondreSupprimerce billet au rythme effréné nous transporte.
Quelle énergie!
Quelle souffle!
J'ai vu dans le ciel, après avoir lu ton billet , dessinées à l'aide de ta baguette de fée quelques nuées d'étoiles s'éclairant les unes après les autres, des rêves qui nous appartient de décrocher et faire en sorte qu'ils se réalisent.
Je t'embrasse.
Quell enthousiasme, ElLInda
SupprimerJe suis toujours émue par les manifestations positives de mes lecteurs
qui me semblent parfois trop élogieuses. mais il y a une telle sincérité dans tes dires...
merci beaucoup belle poétesse
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C'est un article positif est émouvant. Je l'aurait redistribué chez moi, si j'aurais eu la possibilité! Merci pour ces magnifiques pensées! Nous étions sur la même longueur d'onde :-)
RépondreSupprimerTout à fait, Mari.
SupprimerEt je t'en remercie
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Je rêve de te rencontrer, Célestine.
RépondreSupprimerDe t'emmener boire un coup dans un petit bar que je connais.
Et de t'écouter parler de tes rêves.
je peux ?
Bien sûr que tu peux avoir ce rêve là.
Supprimerje ne suis pas de celles qui répondent méchamment « même pas en rêve » à une aussi jolie déclaration...
Et puis, aller boire un coup dans un bar, en ce moment et plus que jamais , c'est faire de la résistance.
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Wouah ! je les ai ces rêves là et depuis longtemps ! mais seule toi sais les décrire de cette façon là. Tu devrais faire des conférences sur ce sujet, Célestine ! J
RépondreSupprimerAh oui, tiens , c'est une bonne idée, pourquoi pas ?
SupprimerLa conférencière des rêves...à à défaut d'être "de rêve" ...
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Et bien! Voilà qui fait du bien à lire!
RépondreSupprimerJ'ai parfois l'impression que le rêve est interdit, déjà... mais je lutte! Et parfois je me dis que c'est fini pour moi, que je suis trop vieille pour rêver...puis je lutte!
Quel beau billet! Suis à deux doigts de l'imprimer et de me le placarder dans l'entrée, moi!
Merci chère fée
Trop vieille pour rêver...Keskifopa entendre ! si tu lis l'article que j'ai mis en lien, tu y trouveras l'histoire de cette canadienne qui a écrit un best seller à 75 ans ...
SupprimerAllez, imprime et mets le dans ton entrée ! Tes invités en profiteront...
Bisous ma luciole, et surtout, rêve un max !
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Quel joli texte, il fait plaisir à lire. Tu joues avec les mots pour soigner nos maux.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé les références musicales, enfin celles que j'ai reconnues. J'aime beaucoup la chanson de Christiani.
La poupée qui tousse, ben oui alors, ça changera de celle qui fait non !
Bravo et bisous.
Merci Mindounet
SupprimerTu es trop gentil !
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