28 avril 2016

Grand-Mère Feuillage



"Je n'entrerai pas dans votre cœur pour limiter sa mémoire.
Je ne retiendrai pas votre bouche pour l'empêcher de
s'entrouvrir sur le bleu de l'air et la soif de partir.
Je veux être pour vous la liberté et le vent de la vie qui
passe le seuil de toujours avant que la nuit ne devienne
introuvable."
René Char


Photo Sylvie Kapal



Pour un simple moment de grâce, 
 devenue Pocahontas, 
 je me suis assise auprès 
de Grand-Mère Feuillage.
Je lui ai crié silencieusement pourquoi on doit mourir ?
Elle m'a parlé de la Terre
 fertile et nourricière, 
des êtres qui passent en catimini, fragiles grains de sable fin comme des cheveux
de la poussière du temps, voile gris, linceul
de l'air du vent et du chant muet des étoiles. 
Elle a touché mon coeur de son coeur végétal. 
Elle a eu des mots de sagesse indienne.
Que la mort fait partie de la vie, et qu'il faut l'accepter.
Que cet arrachement qui troue les paupières n'est qu'un ruisseau qui cesse de couler.
Que ce geyser rouge qui éclabousse l'âme n'est que le murmure de l'ombre
qu'il n'est pas d'ombre sans lumière ni de haut sans bas
Alors
J'ai fait couler un peu de la rivière, pourpre entre mes doigts effarés. 
Elle a lavé mon visage plein de sel.
 L'eau douce de la sagesse a adouci le sel de mes larmes. 
J'ai souri. 




Pour les jeudis poésie d'Asphodèle, un peu en retard...
Merci à Sylvie pour sa très belle photo de "vénérarbre" sympathique...

Logo des jeudis poésie pour ceux qui écrivent...



26 avril 2016

Inspiration


Inspiration, respiration...
« Tu m'inspires », disait-il, en écrivant avec chaleur des mots décrochés de la lune, lancés dans les rivières, pêchés dans les eaux claires d'une mer sauvage.  
« Tu m'inspires,  comme on envoie de l'air frais et neuf dans les poumons d'un noyé... »
Quand on cherche l'inspiration pour écrire, en fait, on cherche, au sens propre, de l'oxygène. S'asseoir au bord d'un de nos paysages aimés, ceux qui touchent aux racines profondes de notre intime,  écouter une musique qui fait vibrer nos antennes intérieures comme un archet sur un violon, humer un parfum qui titille doucement notre hypothalamus, se plonger dans les affres sublimes d'un auteur majeur, se perdre  dans les méandres de son écriture puissante, s'offrir à un ciel d'été comme une vestale au feu, voilà autant de façon de puiser l'inspiration. Etre connecté, en somme. Et puis il y a les gens. 
Il y a ceux qui traversent votre vie comme des ouragans dévastateurs, des tourbillons de poussière noire. Et il y a certains êtres qui passent  comme des brises fraîches sur nos fêlures, pénètrent doucement par nos failles pour changer l'eau de nos poissons asphyxiés. Des enchanteurs de vie.
Moi, c'est dans ces derniers que je trouve mon inspiration. Et que je sens, en prenant ma plume, ma poitrine se délier comme un ballon d'hélium qui part toucher le soleil. 
Et vous, qu'est-ce qui vous inspire ?

¸¸.•*¨*• ☆



22 avril 2016

Sur ma route



Abeille, arabesque, ambre, arpenter, automobile, abricot, actif, azimuté, s’agenouiller, anamorphose, aimer, accroche-coeur, ajouter, affirmativement, approximatif, alléchant, ambiance, ahuri, agir, abreuver.






Pour les Plumes d' Asphodèle
Lire en musique ?  clic


***

Cette semaine ma vie a fait de jolies arabesques. 
Je reviens d'un pays où je me sens toujours bien.
Nul besoin de frotter une lampe à huile, inutile d'en faire surgir un génie. Vous savez, un de ces genres de Monsieur Propre, azimuté et bas de plafond, et surtout radin, parce qu'il limite toujours à trois le nombre de voeux...
Non, ici, c’est le pays des possibles en forfait illimité. 
J'étais avec des amis. Des amis précieux.
Entre amis, le programme est toujours alléchant. On se parfume à la fraise ou à l’abricot, enfin, où l'on veut, et la rosée de l'émotion fait perler aux fronts des boucles de soie humide en accroche-cœur. Et hop ! en route pour l'aventure !
Oui, je m’y sens bien. Je m'y sens à ma place.
Cette fois, on n'est pas parti très loin, mais par la vertu de quelques facéties, Sète ou Lyon peuvent devenir Syracuse ou Melbourne. 
C'était drôlement beau, si vous saviez !
On a suivi la route aux quatre chansons dans un fourgon automobile un peu approximatif,  bringuebalant, dont le moteur, affirmativement, résolument,  est un personnage à part entière. Ses trépidations font naître au creux des reins des idées harley-davidsonniennes.
Dans des jardins d’ambre et de roses, on s'est extasié, agenouillé pour observer un insecte ou une plante bizarres,  sans se sentir jugé, ou pris pour des ahuris. 
Ce sont des jardins où les abeilles et les papillons ne connaissent pas les bombes.
On a arpenté des quais mouillés où l’eau miroite sous la caresse du vent et vient lécher les coques des bateaux qui tanguent. Comme dans une étrange anamorphose, un miroir magique où l'on s'est vu beaux.

On a beaucoup ri. Oubliant pour un temps tous les tracas et les problèmes cruciaux de ce monde.
Quand on est ensemble, on a les zygos actifs en permanence,  il paraît que ça prolonge la vie...alors on se bidonne, on se pelote, on s’effleure, on s’effeuille, on s’étige...On s’aime quoi. On est des tactiles bavards en confluence...
On sème les mots qui s’envolent comme des parachutes pour se poser sur nos coeurs,  telles des graines de pissenlits que l’on souffle. On refait le monde.
Cette fois, on s'est abreuvé à nos sources, on a mélangé nos vents, chauds et glacés, de Tourcoing à Galway, de Palerme à Ghardaïa. On est tous d'origines différentes mais on est tous d'humanité. La soif de partage ne me quittait plus... 
Comme j’aurais aimé vous décrire encore l’ambiance de ce chouette road-trip ! Graver tous les détails qui m'ont éblouie. Mais j'ai épuisé tous les mots d’Asphodèle. Je n'ajoute rien, vous aurez compris combien j'ai adoré cette équipée sauvage.
Et puis si c'est trop long, il y en a qui vont râler...Si, si, j'en connais...
¸¸.•*¨*• ☆


(450 mots)

A mes Amis qui ont partagé avec moi ce voyage,  et à ceux qui auraient aimé en être...





12 avril 2016

Où j'en suis...


Où j'en suis ? Pfiou ! vaste question...
Dans mes moments d'enthousiasme se voulant lucide, je me dis que j'ai atteint un certain équilibre. 
Un point G. Une sorte d' apogée, sans trop de soucis matériels, ni parentaux, ni conjugaux, ni filiaux. Plus de stress au boulot. Physiquement pas de bobos. Un océan de liberté. Ma vie semble faire du géo-stationnaire. Un break.
Pourtant secrètement, tout au fond de moi, je sais qu'il n'en est rien, que le bonheur a la fragilité des choses qui passent. Alors je continue à danser sur mon fil, sans balancier, au-dessus du vide...
Mais je crois que j'aime ça, finalement, danser au-dessus du vide. Ça me constitue, ce côté aventureux. Me ranger, devenir raisonnable ?  Je n'aimerais pas. J'ai toujours envie de choses folles. De secouer les cocotiers de l'habitude. De me sentir vivante.
Dans deux jours je vais terminer un énième tour de soleil. Les gens qui m'aiment vont me souhaiter plein de petites, grandes et bonnes choses. Ça va ressembler à des dizaines de petites flammes qui tintinnabulent sur une tropezienne à la crème et au sucre. Ça va être chouette.
Je vais monter aux Pierres Blanches, regarder tanguer les pointus sur le canal, fouler le sable de la Corniche, saluer Georges. Me ressourcer.
Parce que,  même si parfois, je ne sais plus trop où j'en suis. Même si mes faiblesses et mon incompréhension de la violence du monde me font souvent mal à la peau. Même si j'ai peur de voir ma surface de temps diminuer comme un lac qui s'assèche. Même si je sais, comme dit le poète, que le bonheur, c'est du chagrin qui se repose. Je sais aussi que j'ai une chance immense, insolente et propre à susciter des jalousies : j'aime la vie, cette maladie mortelle sexuellement transmissible. Et rien, à part la mort,  ne peut entamer cet amour-là. 

¸¸.•*¨*• ☆

09 avril 2016

Bon, mais, alors, et... ?


Sous-titre : petit atelier de littérature express pour gens qui ne se prennent pas au sérieux.


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La mère rit de son arrondissement...


Mon oncle Joe est un joyeux drille qui ne cesse de m'enchanter avec ses photos insolites et ses jeux de mots en cascades. En illustration de ce billet, un exemple de son humour que j'adore. 
Dans son dernier billet, il proposait d'écrire le résumé d'une histoire de votre choix (existante ou inventée) en utilisant successivement les quatre mots: « Bon, mais, alors, et »
A titre d'exemple, vous aurez reconnu le célèbre Don Quichotte dans son texte lapidaire autant que percutant.

« Bon, c’est un type qui lit des tas de romans. Mais un jour il a envie de vivre lui-même les aventures qu’il a lues. Alors il engage un cuisinier et ils partent sur les chemins affronter 
des moulins à vent. Et ça devient un chef-d’oeuvre de la littérature mondiale.

A mon tour, je vous propose un résumé iconoclaste du Petit Prince :

« Bon, C'est un type qui tombe en panne de biplan. Mais heureusement, il sait dessiner les moutons, ce qui lui permet d'entrer en relation avec un gamin blond venu d'ailleurs. Alors il se farcit l'incroyable histoire que le mioche lui raconte, avant de disparaître comme il était venu. Et finalement, on ne sait même pas comment ce type réussit à réparer son avion...»

Allez il n'y a rien d'obligé, mais si vous vous lancez, je publierai vos éclats de plumes.






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VOS TEXTES
Merci d'avoir été si nombreux à participer




1. Eeguab



Afficher l'image d'origine"BON, c'est un jeune sous-lieutenant muté dans un fort face au Presque Vide. MAIS le sous-lieutenant devient un lieutenant qui devient un capitaine qui devient... ALORS on a compris plein de trucs en té, vanité, vacuité, inanité. ET surtout on a vieilli avec Drogo et c'est insupportable."



*


2. Madame Chapeau


" BON, c'est une mamy qui s'ennuie. MAIS heureusement, elle connait le blog de Célestine. ALORS, elle va lire son dernier billet. ET grâce à elle et à son oncle Joe, elle passe un bon moment..."

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 3Adrienne 
(qui, emportée par son sujet, en a oublié les mots imposés, 
mais j'aime trop Audiard pour ne pas faire une petite exception...)
Afficher l'image d'origine


C'est un type qui a du mal à s'endormir, alors il se repasse tout le fil de sa vie, dans une longue histoire pleine de personnages hauts en couleurs, à commencer par sa tante Léontine...


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4. La Licorne

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BON, c'est l'histoire d'un mec à qui on a tiré le portrait...MAIS il en est jaloux... ALORS, il fait le souhait que la peinture vieillisse à sa place...ET c'est ce qui se passe, mais il y perd, au passage, un petit quelque chose : son âme.









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5. Bizak 
(qui nous raconte son histoire personnelle)


Bon, c’est vrai qu’on aime voyager partout dans le monde. Mais le sel, le merveilleux, le miraculeux, c’est quand on est attendus. Alors si par des circonstances agréables, un voyage m’attend, et qu’une visite en arc en ciel me sourit, je prends le premier vol du premier avion qui atterrit chez moi. Et, que vivent les rencontres, les amitiés, la vie, le soleil et même le ciel.


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6. Marie-Madeleine 
(qui va jouer les mamies ce weekend)


BON, c'est une femme surbookée MAIS elle a de l'énergie, ALORS quand ses quatre petits enfants arrivent, elle est ravie ET elle file s'en occuper!

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7. Les Caphys


Afficher l'image d'origineBon, c'est l'histoire d'un grand échalas arrivé comme un cheveu sur la soupe dans une école de campagne. Mais ce grand là est aussi un rebelle et il se fait la belle un jour et s'égare entre routes et marais de Sologne. C'est alors qu'il rencontre la belle Yvonne dans un domaine mystérieux où se déroule une étrange fête. Et ce fut l'unique livre d'un écrivain tué au cours de la première guerre mondiale.







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8. Emilie

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Bon, ce sont deux enfants qui partent vivre chez leurs cousins à cause d'une terrible famine. Mais ils se perdent en chemin et se retrouvent prisonniers d'une sorcière anthropophage dans une maison en pain d'épice. Alors ils piègent la vieille et la jettent dans son propre four. Et ils rentrent chez eux!







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9. Alain X 
(qui a résumé l'histoire d'une qui me ressemble un peu...)


Afficher l'image d'origineBON, c’est une femme grande est belle qui après avoir engendré les siens, s’occupa de ceux des autres,
MAIS EducNat finit par l’user jusqu’à la corde de guitare,
ALORS elle s’en alla prendre accord ailleurs, pour chanter et donner du plaisir, auprès de son arbre de vie qu’elle ne quitta plus des yeux,

ET elle vécut heureuse dans les bras de son pote Brassens, ou de quelque autre qui n’est pas dit dans la chanson.

*

10. BOF.

Afficher l'image d'origineBon, elle me lâche juste avant mon grand congrès, cette saloperie qui doit venir du lointain orient. Voilà ce que dit le saint homme du haut du plus grand chêne.
Mais, je vais envoyer mes deux fidèles à la grande ville. Ils auront peut-être le temps de revenir avec une neuve à temps.
Alors, les deux fidèles arrivèrent en pleine pénurie provoquée par un odieux trafic initié par un affreux transalpin, libérèrent le meilleur fabricant de l'outil tant désiré et ramenèrent le plus bel exemplaire au village.
Et, une fois de plus, on tua les sangliers les plus gras.


*

11. Saoul-Fifre 
(qui complète harmonieusement le texte précédent et les gras sangliers...Mais est-ce un hasard ?)


Afficher l'image d'origineBon c'est bien beau tout ça
Mais j'ai une rognonnade de cabri au four sur son lit de topinambours
Alors excusez-moi
Et laissez-moi me concentrer, c'est important.





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12. Blutch 
(qui ne veut pas être en reste)

Bon, ben c'est pas le tout des choux,
Mais j'ai un symposium Blogbo à préparer
Alors les tortures cérébrales pour être spirituel
Et divertissant, ce sera pour une autre foi ou fois.

*



13. Antiblues

Afficher l'image d'origineBon, C'est l'histoire de Fernand, truand rangé des tracteurs qui monte à Paris retrouver un vieux pote âgé... Mais les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ! Alors il est surpris car il ne connaît pas Raoul... Et tout finit en grosse baston ! 
(Merci à George et Michel de m'avoir inspiré ce modeste tribut)

*

14. Andiamo 
(dans une version très personnelle de l'histoire)

Afficher l'image d'origineBon c'est un mec qui est à bord d'un barlu commack, le Capitaine un peu stone ne voit pas un récif, alors le barlu éventré sombre.
Le seul rescapé, un certain Robin Son nage vers un îlot cerné par les cachalots.
Un jour se promenant sur la grève, il rencontre deux mecs, l'un juché sur les épaules de l'autre.
- Bonjouir dit celui du haut, je m'appelle Vendredi matin.
- Moi c'est Vendredi après midi, reprend l'autre.
Ils vécurent heureux, et n'eurent jamais d'enfants.




*

15. Myosotis

Bon, c'est l'histoire d'une fille qui vient de vivre deux semaines un peu cauchemardesques. Mais le printemps se pointe et c'est plus fort qu'elle, elle remet la musique à fond, elle refait le tour des blogs et elle retrouve sa Célestine. Alors elle sourit, alors elle revit; et la vie reprend son souffle.

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16. Asphodèle
Afficher l'image d'origine

Bon, écoute petit, ne fais pas comme lui. C'est l'histoire d'un homme riche qui donnait des fêtes somptueuses dans sa grande villa de Long Island, dans les années 1920. MAIS le bonheur lui échappait comme l'amour qu'il attendait en fumant ses cigares. ALORS... Ha Daisy, Daisy ! Que de désirs tu fis naître ! Il s'appelait Gatsby, on le surnommait Le Magnifique ET son auteur, Scott Fitzgerald mourut jeune, lui aussi comme ce héros inachevé qu'il était un peu...




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17. Fred Mili (par mail)

Bon c'est un lecteur au repos mais qui a du mal à se plonger dans un livre
depuis quelques temps alors chaque jour il prend un bouquin lit la quatrième de couverture, feuillette un opus, lit quelques lignes, tourne les pages et range le livre se disant « on verra demain ».

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18. Petrus (par mail)

Bon, c’est l’expérience  d’un gars qui vit avec souffrance le processus accéléré de vieillissement de sa mère de 89 ans. Mais il se trouve soudain confronté seul à la situation d’urgence auprès de cette mère qui vient de chuter après fracture du col du fémur, qui vient de se voir poser une prothèse de la hanche , et qui est dans le déni , voulant rentrer chez elle…...plutôt qu’en rééducation.
Et tout fini pour le mieux : admise en excellente maison de rééducation, elle admet peu à peu que son fils (heureusement relayé depuis jeudi par frère cadet…..) n’a fait que déployer tout son amour filial pour lui permettre de se remettre avec espoir de réintégrer son domicile……Le gars est reparti chez lui rassuré, grâce notamment à l’intervention de la gentille Fée Célestine.


19. Jdissa


Bon bin ch'uis pas rendu dans c't'histoire, moi qu'ai à peu près autant d'imagination qu'une huître avariée ! Mais que diable suis-je venu fer dans cette galère ? Alors que j'aurais pu tranquillement passer inaperçu, tirer au flan, tranquille Mimile ! Et comment j'm'en sors maintenant moi ?


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20. Monesille



Afficher l'image d'origine



Bon, c'est l'histoire d'un petit curé gringalet dans un village de campagne naturellement sordide. On pourrait croire qu'il va être fort et tout et tous mais ce n'est pas Don Camillo le mec, alors il se fait bouffer de tous les côtés le petit curé, et il note tout dans un journal qu'il essaie de tenir, honnêtement ! Et je ne peux pas vous en dire plus, car je ne l'ai pas encore fini son bouquin !




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21. Den
(Qui nous parle de soleil)


Bon, le prin d'an est bien là.... mais Rà, le bon Dieu Rà, patient, attend peut-être ....les calendes grecques pour dérouler enfin tous ses trésors tièdes voir caniculaires au plus haut de l'hexagone.... alors il demeure, le grand coquin, dans sa Provence macron-climatée jusqu'à plus chaud...et file ensuite, il me l'a dit, au bout du plus haut du bout ... et embellira son coeur fougueux !
*

22. Eva


Afficher l'image d'origineBon, c'est l'histoire d'une petite fille qui s’endort mais qui ne le sait pas, enfin, c'est surtout nous qui ne le savons pas, alors on croit qu'elle fait pour de vrai toutes ces rencontres improbables et quand elle se réveille, on est quasiment déçu !




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23. Mammilou


Afficher l'image d'origine"BON c'est l'histoire d'une petite fille que sa mère habillait, on ne sait pas pourquoi, tout en rouge et qui devait aller porter à sa grand-mère qui habitait de l'autre coté de la forêt (quelle idée aussi) de quoi manger ! MAIS voilà qu'en chemin cette petite fille a croisé un loup qui a fait avec elle le pari d'arriver le premier chez la grand-mère ! ALORS comme elle était naïve elle a accepté et elle s'est faite avoir puisqu'il a pris un raccourci et qu'il en a profité pour avaler la grand-mère et prendre sa place dans le lit! ET quand la fillette est arrivée il l'a mangée elle aussi!"

Zut! Célestine il me manque un petit mot de liaison pour finir l'histoire et qu'elles soient sauvées par le bûcheron! Tant pis pour elles :(