"Je n'entrerai pas dans votre cœur pour limiter sa mémoire.
Je ne retiendrai pas votre bouche pour l'empêcher de
s'entrouvrir sur le bleu de l'air et la soif de partir.
Je veux être pour vous la liberté et le vent de la vie qui
passe le seuil de toujours avant que la nuit ne devienne
introuvable."
René Char
Je ne retiendrai pas votre bouche pour l'empêcher de
s'entrouvrir sur le bleu de l'air et la soif de partir.
Je veux être pour vous la liberté et le vent de la vie qui
passe le seuil de toujours avant que la nuit ne devienne
introuvable."
René Char
Photo Sylvie Kapal |
Pour un simple moment de grâce,
devenue Pocahontas,
je me suis assise auprès
de Grand-Mère Feuillage.
devenue Pocahontas,
je me suis assise auprès
de Grand-Mère Feuillage.
Je lui ai crié silencieusement pourquoi on doit mourir ?
Elle m'a parlé de la Terre
fertile et nourricière,
des êtres qui passent en catimini, fragiles grains de sable fin comme des cheveux
de la poussière du temps, voile gris, linceul
de l'air du vent et du chant muet des étoiles.
Elle a touché mon coeur de son coeur végétal.
Elle a eu des mots de sagesse indienne.
fertile et nourricière,
des êtres qui passent en catimini, fragiles grains de sable fin comme des cheveux
de la poussière du temps, voile gris, linceul
de l'air du vent et du chant muet des étoiles.
Elle a touché mon coeur de son coeur végétal.
Elle a eu des mots de sagesse indienne.
Que la mort fait partie de la vie, et qu'il faut l'accepter.
Que cet arrachement qui troue les paupières n'est qu'un ruisseau qui cesse de couler.
Que ce geyser rouge qui éclabousse l'âme n'est que le murmure de l'ombre
qu'il n'est pas d'ombre sans lumière ni de haut sans bas
Alors
Que cet arrachement qui troue les paupières n'est qu'un ruisseau qui cesse de couler.
Que ce geyser rouge qui éclabousse l'âme n'est que le murmure de l'ombre
qu'il n'est pas d'ombre sans lumière ni de haut sans bas
Alors
J'ai fait couler un peu de la rivière, pourpre entre mes doigts effarés.
Elle a lavé mon visage plein de sel.
L'eau douce de la sagesse a adouci le sel de mes larmes.
J'ai souri.
Elle a lavé mon visage plein de sel.
L'eau douce de la sagesse a adouci le sel de mes larmes.
J'ai souri.
Pour les jeudis poésie d'Asphodèle, un peu en retard...
Merci à Sylvie pour sa très belle photo de "vénérarbre" sympathique...
Merci à Sylvie pour sa très belle photo de "vénérarbre" sympathique...
Suis-je la seule à voir un visage dans ce tronc ?
RépondreSupprimerYeux, nez et...grand sourire !
Ah, Grand-Mère feuillage dans Pocahontas...!
J'aime beaucoup ce dessin animé et surtout la chanson, "L'air du vent" :
https://www.youtube.com/watch?v=BRn8OqpsJQM
Les amérindiens disaient :
"Savez-vous que les arbres parlent ? Ils le font pourtant...
ils se parlent entre eux et vous parlent si vous les écoutez..."
Ce que te dit ce vieil arbre est magnifique !
Merci de lui avoir (re) donné la parole...
Non, bien sûr ! Tu n'es pas la seule ... Dès que je l'ai vu, j'ai pensé à grand-mère feuillage. Un bel exemple de pareidolie ( ;-) n'est-ce pas Antiblues ?)
SupprimerLa chanson l'air du vent est venue naturellement à mes lèvres, et le poème que j'ai écrit en juillet 2015, juste après le départ tragique d'une de mes amies chères, est sorti tout seul.
Je vais souvent dans la forêt écouter parler les arbres...
Bisous ma Licorne
¸¸.•*¨*• ☆
Je le vois aussi!!!! Jolis mots comme d'hab...
SupprimerLa mort, la vie...les arbres en connaissent un rayon là-dessus...ils vivent tellement plus longtemps que nous (certains atteignent le millénaire !)...ils en ont vu passer des petits êtres humains, sous leurs branches...consolatrices. :-)
SupprimerLe monde appartient aux arbres, c'est certain ! je pense à un film assez incroyable qui s'appelle « the Tree of Life » avec Brad Pitt et Sean Penn. Un monument de poésie qui n'a pas eu le succès qu'il méritait.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oui, c'est vrai...je l'avais vu à sa sortie...
SupprimerSur les arbres "dans la nature", y'a aussi "Il était une forêt" et puis sur le symbolisme de l'arbre, y'a...moi ! ;-)
http://grandsreves1234.blogspot.fr/2016/04/le-symbole-de-larbre-dans-les-reves.html
L'arbre est un sujet inépuisable... :-)
Oui c'est incroyable, je n'avais jamais mis les pieds sur ce blog-là...beaucoup de coïncidences entre nous chère Licorne...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La dernière que j'ai repérée, c'est qu'on a commencé à bloguer (si je ne me trompe pas) en même temps : en février 2009 ?
SupprimerAh...y'en a aussi une autre, assez incroyable : on a toutes les deux un "œil bleu" en logo (mais chez moi, ce n'est pas le mien ! ;-)
SupprimerOui, c'est vrai février 2009 pour le début...
SupprimerMais je confirme que l'oeil bleu de mon blog est bien le mien ^^
¸¸.•*¨*• ☆
Quel beau poème dont les mots sont inspirés d'une grande sagesse! Ils nous enveloppent par leur douceur et s’imprègnent dans nos cœurs comme un joyau dont il faut préserver l'insigne amour que recèle la vie.
RépondreSupprimerTout est dit, avec tes mots à toi, mon Bizak. Des mots qui sont passés dans un gâteau de miel et de lait.
SupprimerVive la vie !
¸¸.•*¨*• ☆
Chère Céleste, mon propos est de pure curiosité. Pourriez-vous vous assurer de l'origine du lieu où fut prise la photographie, qui illustre votre poème et celui de René Char (poète que je trouve insupportable, et, disant cela, je sens que je ne vais pas me faire des amis !). Je crois y reconnaître un arbre et un petit cours d'eau situés dans le parc Monceau, à Paris. J'aimerais vraiment savoir si je m'égare. Il est vrai qu'ici, chez vous, on s'égare aisément, et c'est délicieux !
RépondreSupprimerJe vais m'enquérir aussitôt de ce renseignement, et le déposerai devant votre porte comme le journal du matin.
SupprimerPour René Char, je me suis laissée émouvoir par ces quelques lignes puisées au hasard, mais je ne le connais pas très bien. Et si vous me disiez pourquoi vous le trouvez si insupportable ?
Revenez vous égarer quand vous voulez.^^
¸¸.•*¨*• ☆
Cher Patrick,
SupprimerLa photographe confirme que le vénérarbre a bien été pris au Parc Monceau.
Vous avez l'oeil très aiguisé, je suis muette d'admiration.
¸¸.•*¨*• ☆
Chère Célestine, je crains d'être importun, mais je voudrais en savoir un peu plus. Votre amie photographe est-elle parisienne ? Comment connaît-elle le parc Monceau, ce lieu splendide de la capitale, que nous a légué le Second empire, où se mêlent un jardin post-romantique, sinueux, des paysages variés en réduction, des « fabriques » du XVIIIe siècle, une statuaire merveilleusement sentimentale (monuments à Alfred de Musset, à Charles Gounod, à Guy de Maupassant, …) ? Il y règne une atmosphère étrange, fantastique en certains endroits.
SupprimerQuant à René Char… je n'ai jamais aimé cette poésie surgonflée, gloriette d'amphigouri surchargée d'« absonsconseries », vilaine masse de gélatine, boursouflée à la manière d'un gâteau plein de vide, qu'une simple piqûre d'aiguille rend à sa platitude originelle. Pardonnez-moi, Céleste !
Vous pardonner de quoi? Vous êtes libre d'aimer ou de détester qui bon vous semble. J'aime d'ailleurs votre façon de détester : si tout le monde pouvait manier le verbe avec cette acuité pour exprimer son avis, ce serait délectable et jubilatoire en même temps.
SupprimerJe ne veux pas vous flagorner, mais je trouve que vous détestez aussi bien que ce que vous adorez.
Pour votre demande plus personnelle, je vous contacte en mp.
Bien à vous
¸¸.•*¨*• ☆
Que tes mots sont beaux et bien choisis, ils coulent comme la vie, ils roulent comme de précieux galets, ils fleurissent et chantent dans notre cœur, merci Célestine pour ces mots étoilés. Bises. brigitte
RépondreSupprimerC'est cadeau, et si ça vibre, tant mieux, c'est du bonheur.
SupprimerBisous ma chère Plume d'ange
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Ton retard est pardonné Ô Célestine-Pocahontas ! Cet arbre n'a pas qu'un visage, il semble avoir une âme...et les mots écrits après la perte de ton amie, en plus de leur émouvante beauté, contiennent un peu de cette âme qui passe souvent entre les feuillées des arbres et jusqu'à leurs racines quand on sait, comme toi, écouter leur petite musique...
RépondreSupprimerJe t'embrasse, fille d'avril et de printemps♥
I
Tu as laissé traîner un bâton de sucre d'orge en bas de ton commentaire ^^
SupprimerJe parlais d'inspiration, dans mon dernier billet, la mort de mon amie m'a inspiré ce poème en juillet dernier, comme je le dis plus haut la la Licorne, mais je n'ai pu le publier tout de suite.
Bisous et merci de ta grande magnanimité.
je suis toujours sur le fil avec le règlement...
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Toute l'indianité d'une belle âme en relation avec la terre-mère. En Amérique du Sud je crois que c'est Pachacamac, parfois colère d'ailleurs. Un texte magnifique, je sais que ces adjectifs reviennent mais comment dire autrement? Un texte un peu aux antipodes du mien cette semaine. Kisses dear Miss W.
RépondreSupprimerMa force vitale me pousse toujours à revenir vers la vie, même quand je vais traîner sur les rives du Styx...je préfère les rivières chantantes et l'air du vent...
SupprimerMerci de taon indefectible et inconditionnelle amitié.
Kisses and atttb
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Bzzzz.... ton indéfectible amitié, bien sûr ! tu vas dire que je cherche la petite bête !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quel beau texte. Nous sommes si petits face à la nature !!Elle est omniprésente, nous entoure de ses bras protecteur, nous nourrit, nous fait rêver. Elle peut être aussi dévastatrice !! C'est la nature indomptable et si belle. Je l'aime et le m'en imprègne tous les jours.
RépondreSupprimerJ'ai peu à peu compris que les hommes croient dompter la nature, mais en fait ils ne domptent pas grand chose, et il vaudrait mieux pour eux qu'ils réapprennent à vivre en harmonie avec elle.
SupprimerEt en tout premier lieu réapprivoiser l'idée de la mort.
¸¸.•*¨*• ☆
Je voudrais pas jouer les troubles fêtes, mais je trouve que ce vénérarbre est en train de saloper sévère une émanation de la civilisation et de la modernité mobile. Il fait quoi là, à déborder sur la route en dehors des passages cloutés...
RépondreSupprimerC'est un bel hymne à la vie que tu as écrit pour le départ de ton amie.
Baci
Dame nature, n'a que faire des passages étroits, elle est libre comme l'oiseau qui flotte dans l'air. Accolade sous un ciel zen
Supprimer@Blutchy
SupprimerTu crois qu'il va se prendre une prune ? ou une amAnde ?
Merci mio amico, je sais que quand tu racontes des bêtises c'est par pudeur, parce que tu es ému... Tu sais, la pudeur, le contraire de l'escartefiguerie...
¸¸.•*¨*• ☆
@Bizak
SupprimerJe crois que j'avais le même ciel aujourd'hui...et je me suis offerte aux rayons du printemps, ça m'a fait un bien fou...et mon esprit a vagabondé sur les ailes d'un oiseau.
¸¸.•*¨*• ☆
Ton très beau texte me fait penser à une de mes nouvelles écrite il y a peu. Dame nature porte en elle toute la sagesse du monde. Il faut être à son écoute. Elle nous rapproche de ceux que nous aimons et qui nous ont quitté. Rien qu'en serrant un tronc d'arbre, je me sens si proche de ma Maman. Si proche.
RépondreSupprimerTon texte m'a ému. Bravo, c'est tout toi. Merci.
Ce qui m'émeut, c'est d'avoir ce commentaire de la part d'un poète...
SupprimerJ'aimerais bien lire cette nouvelle... ^^
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C'est bien joli, tout ça.
RépondreSupprimerAh ben merci , mâme Berthoise.
SupprimerC'est bien doux à entendre tout ça...
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Beau poème et encore plus beau, tes mots,
RépondreSupprimerTa photo était très inspirante et je n'ai eu qu'à les laisser couler, comme mes larmes...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Et tu peux dire à Patrick que oui ce vénérable est bien parc monceau
RépondreSupprimerCe sera fait ! Ça me donne envie d'aller voir le Parc Monceau en vrai...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quand j'ai vécu à temps partiel à Paris, c'était près du parc Monceau .... Un petit appartement qui me fut prêté par une... comtesse....
SupprimerHé oui j'ai des relations dans la Haute !!
C'était un privilège dont j'ai mesuré toute la valeur...
sinon tu as aussi le Parc Montsouris... cher à Prévert.... et que j'ai traversé rien que pour ça !
SupprimerDes milliers et des milliers d'années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d'éternité
Où tu m'as embrassé
Où je t'ai embrassèe
Un matin dans la lumière de l'hiver
Au parc Montsouris à Paris
A Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre.
Un des plus beaux poèmes de Prévert...
SupprimerC'est un beau cadeau que tu me fais, cher Alain. Et je suis surprise d'apprendre que tu as vécu à Paris chez une comtesse. Mais avait-elle les pieds nus, comme celle que je préfère entre toutes ?
¸¸.•*¨*• ☆
Elle n'avait pas la beauté d'Ava Gardner.... c'était une vieille dame non-indigne…!
SupprimerElle résidait le plus souvent à la campagne "en province", je ne sais plus où très exactement. Mais elle avait gardé cet appartement parisien qu'elle ne voulait pas louer, puisqu'elle y retournait encore parfois passer l'hiver.
Quand je logeais là j'avais le sentiment d'être un bon siècle en arrière… de fait je n'y étais que le soir, parfois bien tard. Au ministère de la justice on avait l'art de travailler jusqu'à pas d'heure… Au mur il y avait beaucoup de vieux tableaux tableaux genre paysages bucoliques, de je ne sais plus quel artiste. Elle avait fait don de tout cela à l'État ( c'était une demoiselle !…). Le tout était répertorié sur des plaques en cuivre. Mais elle avait le loisir d'en disposer jusqu'à sa mort… j'en garde un souvenir étrange !
L'ami qui m'avait fait connaître cette comtesse ( une parente par alliance) me disait que je devais mesurer l'insigne honneur qu'elle me faisait et la confiance qu'elle m'accordait de me prêter son appartement…!!
je n'ai vu cette dame, qui avait un ruban noir autour du cou et des colliers de bijoux à plusieurs rangs, qu'une seule fois. Le temps qu'elle réalise sans doute que la bête que j'étais ne semblait pas dangereuse pour son bel appartement…
Toute une époque !
En tout cas c'était gratos et mieux que l'hôtel ! le week-end je rentrais dans le Nord !
Voila tu sais tout !!
C'est une très belle histoire, mon cher Alain.
SupprimerJe ne sais pas ce qui se passe, mais tes commentaires n'apparaissent plus dans ma boîte mail, heureusement que ton arbre sur fond bleu m'attire l'oeil ! C'est ce qui explique que je n'aie pas répondu tout de suite.
Bref, pour en revenir à ta comtesse, c'est effectivement une grande chance d'avoir obtenu sa confiance: mais elle était méritée, de fait !
Je t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
ces mots magnifiques et émouvants ont très vite été recopiés dans mon carnet de trésors ou je consigne toutes les pépites et autres douceurs du quotidien... merci celestine
RépondreSupprimerRavie que mes mots viennent se lover dans votre petit carnet de trésors.
SupprimerC'est un honneur. Merci !
¸¸.•*¨*• ☆
Il pourrait être ami avec "mon" arbre celui ci. Il faudrait qu'on organise une rencontre...
RépondreSupprimerOh oui, très volontiers chère Pastelle
SupprimerJ'adore les rencontres DLVV ! ^^
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Moi je te vois bien en Pocahontas à part la couleur des yeux:-) En tout cas ton texte est très beau !
RépondreSupprimerUne prochain t'as aux yeux bleus...pourquoi pas ?
SupprimerMais c'est vrai que j'ai toujours bien aimé ce personnage...peut être parce qu'elle est libre ?
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Mieux qu'un long discours ce film de Jean-Jacques Beineix tourné en 1992, c'est au cours de ce tournage qu'Yves Montand trouva la mort.
RépondreSupprimerCe film intitulé "IP5" ou l'île aux pachydermes, est un hommage à la nature.
Dans l'extrait mis en lien, tu pourras voir montand étreindre un arbre... Film trop méconnu hélas !
https://youtu.be/O5_NSqv-zC8
Ainsi donc tu es sensible à la nature, toi qui vantes toujours auprès de Blutch ton amour des hydrocarbures parisiens... ;-)
SupprimerCet extrait est magnifique ce n'est pas moi qui te dirai le contraire, moi qui étreins les arbres souvent pour prendre un peu de leur calme énergie tutélaire...
Merci pour ce moment qui m'a permis de revoir l'immense Yves Montand...
Baci
¸¸.•*¨*• ☆
Tu n'as pas remarqué que les Ritals sont parfois un tantinet provocateurs...
SupprimerSi Andiamo n'aimait pas la nature, il ne chanterait pas le Tréport avec autant d'enthousiasme.
Bon, c'est vrai aussi d'un autre côté qu'il y a des odeurs de gasoil sur les quais. :-D
Baci per te et un serrage de paluches au doyen.
Oh quel plaisir de te voir, Blutchy. je m'apprêtais à aller mettre un cierge à Saint Antoine de Padoue...Je croyais t'avoir perdu ^^
SupprimerBon tu as raison en ce qui concerne les Ritals..Mais c'est comme ça qu'on les aime.
Molto molto baci ^^
¸¸.•*¨*• ☆
Sans la mort, la vie n'aurait aucun sens, pas de valeur. Et puis, meurt-on jamais? Rien ne se perd... l'imposant végétal n'est-il pas issu de l'ensemble de ceux et celles ayant déjà vécu?
RépondreSupprimerCet arbre existe pour nous inspirer et pour dire quelque chose, d'ailleurs il vous inspire, nous en sommes les heureux témoins.
Le sourire de cet arbre n'est pas qu'un effet de paréidolie...
SupprimerIl exprime certainement la connivence qui nous lie secrètement à ces grands végétaux.
Quelque chose d'indicible et de subtil/
Merci beaucoup, votre avis m'est précieux.
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai , depuis toujours, aimé les arbres, surtout ceux qui sont "vénérables" et imposants...
RépondreSupprimerhttp://defifoto.blogspot.fr/2013/10/le-vieillard-et-lenfant.html
C'est vraiment intéressant ce rapprochement entre l'arbre et le décès de ton amie, Célestine, car d'après les spécialistes de la question, Les arbres sont -potentiellement- immortels...ils ne meurent pas de vieillesse, mais de maladie...ou d'accident, enfin, toujours d'une cause externe !
http://www.telerama.fr/monde/francis-halle-les-arbres-peuvent-etre-immortels-et-ca-fait-peur,34762.php
Peut-être un petit clin d'œil...pour te dire que, d'une certaine façon, malgré les apparences, elle est encore là...présente mais invisible...
Immortelle, quoi !
Toujours dans le grand flot de la Vie...mais d'une façon plus...discrète.
Demande à Grand-Mère feuillage qu'elle t'explique... :-)
Ta photo du vieil arbre est magnifique.
SupprimerPour l'immortalité des arbres, je me souviens que mes parents m'emmenaient voir l'arbre le plus vieux de France, à Roquebrune Cap martin, un olivier de deux mille ans.
Je ne sais pas si ça fait peur, je trouve que c'est plutôt rassurant. j'ai un grand respect pour ces êtres impressionnants.
En ce qui concerne mon amie, j'avais écrit ce texte qui confirme ce que tu dis de la présence invisible...
Un ressenti extraordinaire.
¸¸.•*¨*• ☆
Emouvant.
SupprimerIl suffit parfois d'un tout petit signe, d'une infime sensation pour dire une présence...mais on ne peut pas s'y tromper...
Je ressens ces choses-là...mais je n'en parle jamais autour de moi, de crainte d'effrayer...ou de passer pour dingue.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Les 4 dernieres phrases sont MAGNIFIQUES!!!!!
RépondreSupprimerJ'aime les doigts effarés!
Bisous chère fee!
La Vie est la plus forte. On ne peut pas passer le restant de ses jours à pleurer.
SupprimerÇa ne sert à rien, et ne fait pas revenir les êtres chers. Mais les larmes doivent sortir au bon moment. Il ne sert à rien de les retenir.
Merci ma luciole
¸¸.•*¨*• ☆
Tous les soirs, quand je m'endors, je me dis que je ne me réveillerai peut-être pas... Aussi tous les matins, quand je m'éveille, je suis heureux.
RépondreSupprimerVotre poème était mon bonheur du jour.
~L~
Votre sagesse est enviable, cher Lorenzaccio. Elle est sans doute le privilège d'une vie bien remplie...mais chaque jour, nous devrions, même jeunes, nous dire que c'est peut-être le dernier...
SupprimerMerci pour votre message.
¸¸.•*¨*• ☆
Il y a quelque chose que j'ai perçu depuis assez longtemps, et c'est que la mort n'est pas une punition comme on l'insinue. Oh le pauvre, oh la pauvre. Oh que c'est triste. C'est une épreuve pour ceux qui restent, et le passage a pu en être une pour celui qui est parti. Mais la mort est l'évolution naturelle et inéluctable de la vie, je n'y vois rien de triste du tout. Et ne suis pas d'accord non plus sur des lieux communs qui veulent que la racaille dure longtemps, comme si longtemps était une récompense par rapport à courte existence. Une vie peut être remplie et complète tout en étant courte, alors que d'autres se trainent.
RépondreSupprimerDepuis que des êtres très chers pour moi sont morts, et que, objectivement, je les sens ici de temps à autre et les y devine en permanence, j'ai encore moins "peur". Je ne sais pas ce que c'est, bien entendu, mais ça doit être comme un départ pour un nouveau monde...
Ton poème est magnifique et même apaisant. Merci sorellita!
J'ai eu un flash, l'autre jour, dans mon jardin. Tout à coup, je me suis dit que je pourrais mourir, là, et que tout serait bien. Pour la première fois de ma vie, cette idée ne m'a pas fait peur.
SupprimerTu as raison, la longévité n'est pas forcément une récompense...C'est sans doute ce qui pousse toutes ces étoiles célèbres à mourir jeune, les Marilyn, Mickael Jackson, Prince : la vie leur a donné un condensé explosif de tout ce dont le commun des mortels peut rêver, amour, gloire et beauté...Ils n'ont pas eu le temps de devenir sage et de s'habituer à l'idée que la gloire et la fortune ne sont pas le but suprême d'une vie. Ils n'ont pas eu le temps de faire le chemin de l'acceptation et de la sérénité.
Tu as raison, la mort n'est pas une punition.
mais la vie reste quand même un cadeau précieux.
¸¸.•*¨*• ☆
"Gloriette d'amphigouri" "vilaine masse de gélatine" etc.. Tu vois tout cela, toi? dans les vers qui suivent, souvenir d'enfant "tracé sur le gouffre", fontaine du Vaucluse, hommage aux eaux vertes de la Sorgue.?
Déclarer son nom
J'avais dix ans. La Sorgue m'enchâssait. Le soleil chantait les heures au cadran des eaux. L'insouciance et la douleur avaient scellé le coq de fer sur le toit des maisons et se supportaient ensemble. Mais quelle roue dans le coeur de l'enfant aux aguets tournait plus fort,tournait plus vite que celle du moulin dans son incendie blanc?
La parole en archipel
J'aime beaucoup ton poème et l'arbre grand mère.
Merci Claudia Lucia...
Supprimerla poésie échappe à toutes les mises en étiquettes, et il n'est rien de plus subjectif que les ressentis. Peut être que Patrick ne connaissait pas ce bel extrait, qui n'est ni ampoulé ni emphatique.
Il est heureux que chacun puisse exprimer son goût ou son dégoût dans une parfaite liberté. je m'y emploie en tous cas.
En tous cas, chaque commentaire apportée ici est un peu d'eau au moulin de mon coeur.
Merci de ton passage
¸¸.•*¨*• ☆
Oups: chaque commentaire apportÉ ici...
Supprimer"avant que la nuit ne devienne introuvable"
RépondreSupprimerNe pas trouver la nuit est le rêve de tous les amoureux de la lumière qui croient immortels les êtres, les choses et eux-mêmes.
Des obstin(i)ais) dans mon genre, quoi ! ;-)
Mon cher et céleste oncle, le mot obstiniais est un joli mot-valise qui me plaît beaucoup.
Supprimertrès chouette !
¸¸.•*¨*• ☆
Moi bien connaître Grand-mère Feuillage et Pocahontas ! hugh !
RépondreSupprimerElles copines à moi !
Quelle chance tu as cher Kangourou agile !
Supprimerj'aurais bien aimé les connaître, personnellement ...
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Il n'empêche, la question initiale était très pertinente : pourquoi doit-on mourir ? C'est une réalité qui me révolte au plus profond de moi. Si vraiment il y a un Dieu, il nous a joué là un bien méchant tour, nous donnant la capacité de concevoir l'éternité tout en nous la refusant.
RépondreSupprimerIl nous donne aussi la capacité d'aimer, et nous arrache les gens que l'on aime...
SupprimerOui, c'est vrai, il y a là une injustice qu'il nous faut pourtant apprendre à accepter... A cet égard, nous avons bien besoin de toute une vie pour fair cet apprentissage. j'aime bien ce que dit mon amie Edmée un peu plus haut...
Bien à vous
¸¸.•*¨*• ☆
@ Feuilly
SupprimerPeut-être faut-il voir l'éternité avec d'autres yeux...
C'est notre âme (ou inconscient, ou l'énergie vitale qui nous anime ou toutes autres dénominations selon notre convenance) qui est éternelle. Le corps que l'on use dans cette vie-ci n'est pas éternel et en changer nous donne la possibilité de vivre d'autres conditions sociales et humaines que ne pourrions réaliser en restant dans la même carcasse.
Et puis l'éternité c'est long, surtout vers la fin selon Woody Allen :-)
J'ai toujours adoré cette maxime de Woody Allen...
SupprimerLa réincarnation est une idée qui me plaît bien. Dans le fatras d théories et de cosmogonies qui se disputent la vedette, celle-là me plaît bien.
¸¸.•*¨*• ☆
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j'ai les yeux qui piquent d'un coup ....."cet arrachement qui troue les paupières n'est qu'un ruisseau qui cesse de couler."
RépondreSupprimerBon dimanche Célestine
Bon dimanche à toi, Valentyne, fidèle aminaute
SupprimerUn brin de muguet pour toi
¸¸.•*¨*• ☆
"sagesse"... Ce mot, tu l'as écrit... Cette humble et cependant grande sagesse des cultures amérindiennes et orientales, qui fait tellement défaut à la nôtre qui se croit toute puissante.
RépondreSupprimerTu sembles l'approcher comme nous tous avec le temps qui passe, et j'en suis heureux pour toi car je me souviens de temps pas si éloignés où évoquer la fin du voyage t'était infiniment douloureux.
L'eau douce de la sagesse a adouci tes larmes.
C'est bien...
La mort m'a montré plusieurs fois le bout de son nez, des êtres chers qui sont partis et peu à peu, l'idée s'insinue en moi que je suis mortelle.
SupprimerAlors si c'est bien...
Mais ce n'est pas pour autant que je suis devenue sage !
Je me laisse encore quelques années de folie avant de m'asseoir sur un banc avec mon tricot.
¸¸.•*¨*• ☆
Cet arbre m'a fait penser à celui qui parle chez Tolkien. Je suis à peu près sûr d'en trouver des semblables à côté de chez moi. J'habite comme tu le sais la Terre du Milieu ( de la France ). Quelques bêtises avant de dire comme ton poème est une nouvelle fois magnifique. Je ne pour quelles raisons tu n'as pas pu le publier mais le temps entre l'écriture et la publication ressemble au cheminement vers l'acceptation.
RépondreSupprimerCela doit tenir à mon "occidentalité", mais au moment d'une immense douleur comme ça, il n'y a pas de sagesse en moi et aucune ne mefait effet, indienne ou autre. Je crois que si un sage se présentait, il serait très mal reçu. Donc, oui, la sagesse après quelques temps vient mais bien plus tard, et oui je souris, mais franchement j'y crois pas, c'est un pis-aller, parce que je ne peux pas faire autrement.
Les raisons qui font que je ne l'ai pas publié tout de suite...c'est qu'en fait je trouvais qu'il était dans l'acceptation presque joyeuse et qu'il n'était pas " assez triste" c'est idiot, je sais, mais j'ai eu peur de choquer, parce que dans notre occidentalité, comme tu dis, il est de bon ton de pleurer longtemps la disparition d'un être cher. J'ai toujours été fascinée par les civilisations qui font la fête autour des tombeaux. Ils auraient certainement beaucoup à nous apprendre...
SupprimerCela dit, il est une mort que je n'accepterai jamais, c'est celle d'un enfant. La douleur, là, se mêle à un immense sentiment de révolte et d'injustice.
En tous cas, merci, une nouvelle fois, d'aimer mes mots. De la part d'un poète, cela me fait toujours doublement plaisir...
Un joli brin de muguet pour toi.
¸¸.•*¨*• ☆
@ Villaseurat: les sagesses évoquées ne se convoquent pas sur un claquement de doigts, là-tout-de-suite-maintenant, pour compenser une immense douleur, comme on met du mercurochrome sur un bobo.
RépondreSupprimerIl s'agit de toute un fond de philosophie de vie qui se pratique au quotidien tout au long de la vie, et d'ailleurs peut-être sans même s'en rendre compte, comme je suppose que ça doit être pour ceux qui naissent et vivent dedans. Et quand tu dis qu'un sage serait très mal reçu, j'ai l'impression que tu imagines un donneur de leçon. Je ne connais pas de sage (quoique... à la limite j'en sais rien. Et puis y'a pas de diplôme et c'est pas écrit dessus !) mais ce n'est pas dans ce registre que j'imagine cet état.
Il me semble ressentir quelqu'à prioris. Et pourquoi pas un peu de curiosité ? :o))