“La guerre n'est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le typhus.”
Antoine de Saint Exupéry
Le lac de Champos |
Vladimir Cauchemar a un concurrent sérieux, un homonyme maudit qui, celui-là, ne fait pas dans la dentelle ni danser les gens en frottant des disques vinyles. Il serait plutôt du genre à nous faire marcher sur la tête.
Quel sera le Sarajevo moderne qui mettra le feu aux poudres ? Qui ouvrira le bal ? Quand ?
La question agite les corbeilles, qui s'enflamment ou s'effondrent selon les chroniqueurs. Rien ne changera jamais. Le mot fait vendre, le mot fait peur. La guerre...
La guerre, disait Paul Valéry, « ce massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas... » C'est tellement vrai. Quelle connerie, Barbara. Et en deux mille vingt-deux, on en est toujours là ?
A quoi bon en parler ? De toutes façons, personne ne nous demandera notre avis, quoi qu'il arrive. Le peuple subit. Les glands de ce monde n'en font qu'à leur tête. Qu'ils ont bien petite, entre nous...A se demander s'il y a de la place pour un cerveau là-dedans. Bref. Wait and see.
Je refuse d'ajouter de l'angoisse, de la peur, de la spéculation à ce monde qui n'en a aucun besoin supplémentaire.
Je préfère me concentrer sur sa lumière. Tendre la main à cet homme qui faisait du stop, l'autre soir, avec ses béquilles. Brisé par un terrible accident. L'amener jusqu'à chez lui, écouter sa triste histoire, sa solitude, son dénuement et le voir pourtant sourire sans se plaindre. Quelle leçon !
Me réjouir de la victoire de mon amie Prunelle sur le méchant nénuphar qui lui rongeait le sein. Vivre dans la gratitude de tout ce qui m'est donné, chaque jour. Me sentir toute petite, impuissante, mais forte, vivante, et heureuse de l'être. Si certains mégalomanes atrophiés du cortex pouvaient en faire autant, déjà, le monde irait mieux…
Bouffer de la guimauve au chocolat en lisant le dernier Pennac.
Aller voir le Chêne, un film superbe plein d'animaux gentils, qui s'en battent l'oeil des derniers soubresauts de la bourse.
Rêver au bord d'un lac. Ecouter les premiers chants d'oiseaux annonciateurs de printemps. Soigner mes iris.
Parce que plus que jamais, comme Dédé devant la prodigieuse beauté de la montagne, je trouve salutaire de se réfugier dans la contemplation de la Nature. La grande consolatrice d'âmes.
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PS.
J'avoue que j'ai hésité, pour faire plaisir à Bleck, à vous écrire le mode d'emploi du four à vapeur X27-86 à injection directe par induction sous-jacente intuitive en alternance bi-nomique. C'était pourtant un beau sujet. Qu'est-ce qui m'a retenue, au dernier moment...ça, qui pourrait le dire ?