12 mai 2025

Mon petit soleil sur pattes

 






Mon petit soleil sur pattes. C'est comme cela que je l'appelais affectueusement.
 Enfant, elle avait une bouille ronde et les cheveux d'une blondeur de blé. On aurait dit une petite hutte toute illuminée de soleil. Le surnom lui est resté. La Hutte. Ma chère Hutte des Bois... Les plus fidèles parmi vous se souviennent peut-être de son blog « Petit Singe Vert ».
Les tribulations d'un adorable singe en peluche plus vivant que nature. J'adorais sa poésie. Son humour. Son caractère bien trempé. Ses facéties me faisaient souvent rire. Petit Singe Vert, c'était elle, et sa joie ingénue de peluche cachait sûrement des blessures. Peut-être n'ai-je pas su les voir ?
Notre relation n'a pas toujours été simple. Mais je l'aimais, et je l'aime toujours.
Bien sûr, dix ans nous séparent. Je suis l'aînée, elle la benjamine, d'une fratrie de quatre garçons. Rien que pour cette raison, notre sororité nous donnait une complicité qui aurait dû durer toujours. 
  Mais ces dix ans d'écart ne sont rien à côté de l'énorme fossé qui s'est creusé entre nous depuis quatre ans bientôt.  Notre petit fil de sœurettes s'est cassé. Nos chemins ont bifurqué. Je respecte son éloignement, son besoin de ne plus voir personne. J'essaie de comprendre ses raisons, de me dire que c'est passager, que ce n'est pas contre moi, que ça ne peut pas être définitif, et que nous nous reverrons. J'aimerais l'aider, mais peut-être n'a-t-elle pas besoin d'aide, au fond... 
Mais plus le temps file et plus je perds l'espoir. Je tente de maintenir le lien, par de petits messages, des photos, des clins d'oeil. J'ai parfois une réponse, pas toujours. Ou alors un smiley.
Qu'en est-il de toi, vraiment, ma sœur ? Où en es-tu ? Que fais-tu ? Quelle flamme t'anime encore ?
Oui, ma sœurette, j'essaie de me dire que tu vas bien, que tu es toujours un petit soleil sur pattes, mais je ne sais plus rien de toi. Je ne sais pas si tu lis toujours mon blog, parfois je l'espère secrètement, en me disant que nos amarres ne sont pas complètement rompues, et qu'un jour, on se reparlera. C'est quand même trop bête, dans ce monde dingue au-dessus duquel planent les vautours de l'incompréhension et de la violence, de ne pas pouvoir seulement se parler entre sœurs, non ?
Enfin, voilà. Mon bonheur est un grand ciel bleu, avec, tout au fond, un petit nuage gris persistant. Ce soir, il m'a grossi un peu le cœur. 





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02 mai 2025

Et au milieu coule une fontaine





L'avez-vous remarqué ? En ce moment, le silence du matin est bercé par des chants d'oiseaux différents des autres saisons. Ils sont comme étonnés des premières chaleurs, et tout à leur ouvrage de nids et d’amours. 

J'atterris doucement de ce tourbillon d'émotions que je viens de vivre. Ce n'est pas rien, un mariage, même simple, même « dans l'intimité »...

Ce matin j’entrouvre un œil : dix heures ! 
Comment peut-on dormir aussi longtemps, paresseuse, alors qu'il est pressé de profiter du temps précieux ? L’âme pâteuse je descends pour trouver le café qui m’attend, fumant, à côté du pain grillé. Un pain doré à point, croustillant, dont mon ami Bleck faisait l’éloge il y a peu. Un bonheur d’instant. C’est bon de se laisser choyer…
Je ne sais plus quel journal de psychologie posait la question : « Faut-il réussir dans la vie ou réussir sa vie ? »
Évidemment derrière cette pirouette sémantique se cache le vieux débat sur l’être et l’avoir.

Réussir dans la vie. La réussite au sens commun, parlons-en … Une escalade de biens matériels, un métier qui rapporte autant d’argent que ce qu’il dévore de temps, la fameuse montre qu’il faut absolument posséder avant cinquante ans, et qui ne mesure que plus amèrement encore ce temps perdu… 
Une insatisfaction perpétuelle, à se faire la « belle situation », à devenir le « beau parti » et toutes ces expressions si vieillottes.  Est-on vraiment ici-bas pour amasser, spéculer, étaler ses biens et oublier que tout n'est que poussière ? Et puis le pouvoir, la puissance, cette maladie mentale qui gangrène les « grands de ce monde » mais pas que... Pauvres Napoléons, pauvres rois pharaons comme disait Brassens. Me revient cette phrase très juste d'Yves Simon : « Monsieur Gregory Corso, qu'est-ce que la puissance ? -Rester debout au coin d'une rue et n'attendre personne. » 

Oui, rester debout, imparfaits, libres et heureux face à toute cette vanité, et tenter humblement de réussir sa vie : cela tient davantage du labeur opiniâtre du jardinier que de l'agenda du businessman.
J'en ai arraché, des mauvaises herbes d'émotions négatives, du chiendent de pensées parasites et de liens toxiques, et j'en ai cultivé, des relations vraies, dans un substrat riche d'expériences profondes et de joies simples.
Avec mon amour comme binette et ma joie de vivre comme arrosoir.
Je suis devenue une jardinière de vie.

Je respire profondément. 
Dans le champ, en bas, les coquelicots ont envahi la place. Leur splendeur rouge donne la mesure de ma réussite : je vis dans un livre aux pages fragiles, mais superbes. Fragiles parce que soumises à l'impermanence. Mais superbes, parce qu'elles s'ouvrent sur un jardin apaisant, à l'image des iris de ma bannière, fruits de mes soins attentifs.  J’aime chaque chapitre de ce livre. 

Mon rêve était de réussir à recomposer une famille à partir de deux, à tisser du lien entre nos enfants, et que nous soyons, Lui et moi, le ferment de cette belle cohésion.
J'ai beaucoup versé de larmes, durant ce mariage, parce que c'est émouvant de dire oui à l'homme que l'on aime. Et que c'était doux de sentir les bras de mes petites étoiles serrant très fort mon cou ! Elles ne m'avaient jamais vu pleurer, il faut dire qu'une Célestine ça rit plutôt. Ça raconte des histoires, ça joue de la guitare. Mais ça ne pleure pas.
J'ai pleuré en lisant mon discours, en dégustant le délicieux petit film qu'ils ont monté tous ensemble, en écoutant la chanson qu'ils ont composée pour nous. J'ai pleuré aussi en les regardant rire, jouer, cuisiner ensemble, en voyant tous nos petits-enfants s'égailler (et s'égayer) sous la pluie pour chercher les oeufs de Pâques.  J'ai pleuré encore, une vraie fontaine,  en découvrant leur cadeau collectif... une fontaine, justement. La pièce manquante de la maison sur la Colline.
Quel plus beau symbole de simplicité, d'unité, de jaillissement, bref, de vie... Ils sont formidables, nos enfants. 

10 avril 2025

Toi, moi et Baudelaire


 « Un mariage heureux est une longue conversation qui semble toujours trop brève. »
André Maurois







Oh mon vivant pilier, mon arbre tutélaire, Baudelaire avait raison. Nous nageons au milieu de symboles, une dense forêt de symboles.
Je vois des signes partout, des clins d'oeil du destin, de la vie, de l'univers, chacun lui donne le nom qu'il veut.
 Nous aimons nos mots, nous aimons nos silences si pleins, entre les mots. 
Notre longue conversation, notre chant du monde, notre cantique des cantiques, je les vois ici, dans ce paysage, là où mes dieux lares se penchent doucement sur moi pour m'insuffler leur force : ils ont pour nom Pagnol, Giono, Mistral, Daudet. Dans un souffle ils me rappellent que mon chemin pierreux s'est couvert de lavandes quand je t'ai rencontré. Les cigales se sont remises à chanter. Les tesselles de mon coeur en miettes ont reconstitué un beau vase aux filets d'or. Tu as fait de moi un Kintsugi. Ne cherche pas, je te donne le sens : « Le Kintsugi est la technique japonaise de réparation à l'or, pour valoriser un objet abîmé en magnifiant ses défauts. »  
La maison, c'est notre amour, solide et ancré à la terre, trait d'union entre ciel et horizon, havre et refuge, entre nature et culture, au confluent de nos deux âmes unies à jamais.
Le roc dur des montagnes, ce sont les difficultés. Qui n'en traverse pas ? Depuis sept ans que nous cheminons ensemble, nous en avons barré, des bateaux vacillants, des tempêtes rugissantes. Nous avons pleuré des rivières et griffé des murs de chagrin. Avec l'amour pour gouvernail. Nous sommes parés comme d'une armure.
 Les fleurs, c'est la douceur, de tes mains, de nos peaux. De nos petits matins, de nos midis gourmands, de nos soirs flamboyants. Ensemble. Et parce que nous avons aussi navigué sur des eaux scintillantes et calmes, sur des lacs miroirs et des torrents frissonnants. Dans la douceur d'un quotidien revigorant, tranquille, départi d'inquiétude.
Le ciel, c'est l'aventure, le voyage, la découverte. Vaste comme la nuit et comme la clarté, sacré Baudelaire ! Comment le dire mieux ?  Le ciel, cet infini toujours renouvelé. Parce que chaque mariage est unique et éclipse toutes les défaites. 
Mon beau pilier, mon loup alpha, mon bel amour d'ombre et d'eau fraîche, je suis heureuse de t'épouser, dans deux jours, dans deux nuits, pour le meilleur et pour le rire.


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03 avril 2025

Dans la prairie

 



 Depuis quelques jours, la colline s'est constellée de fleurs des champs. Le printemps nous assène doucement sa grande claque annuelle. Une véritable explosion germinale qui renouvelle le miracle. Une symphonie de pétales. Quoi de plus beau ?
Ce matin, avant qu'il ne disparaisse sous les dents de la tondeuse, je suis allée fouler cet incroyable tapis, les primevères m'ont saluée, de leurs couleurs soyeuses, elles m'ont rappelé leurs lointaines cousines des alpages, mais oui, rappelez-vous, quand la petite chèvre croit que toutes les fleurs se penchent devant elle, cette petite folle inconsciente.  
Les pâquerettes couvraient le sol en rang serrés, comme si elles voulaient faire oublier la couleur de l'herbe. Les pissenlits étoilaient d'or la verdure. Les muscaris lançaient vers le ciel leurs hampes timides d'un beau violet profond. Et bien d'autres espèces dont j'ai cherché les noms délicats ou étranges, mélilot, mauve, achillée, rhinanthe, violette, myosotis, fritillaire.



J'éprouvais d'ailleurs en marchant dans cette onde chatoyante cette exaltation, cette ivresse que l'évaporée biquette ressent avant d'aller se fourrer dans la gueule noire du gros loup griffu. Mais cela est une autre histoire qui m'a bien traumatisée étant petite. Avant de comprendre, bien plus tard, que la liberté a toujours un prix, et que c'est cela qui lui donne son goût unique.
La prairie est une ode au jaillissement de la vie. Au printemps, n'ayons pas peur des mots, la nature est véritablement en amour avec elle-même. J'aurais eu cinq ans, j'aurais été Carrie Ingalls, qui dévale la pente en se roulant dans le pollen... ;-)



Voyez avec quelle obstination la moindre pousse se fait sa place au soleil ! C'est étonnant. Epoustiflant.  Les fleurs happent à pistil rabattu l'énergie vitale, la force de s'arracher à l'hiver. Les étamines frétillent, les rhizomes rampent, les bourgeons brisent leur gangue. Les petites mains œuvrent sans bruit pour nous offrir une sonate en corolles majeures. Tiens, l'érable du Japon que nous avions planté à l'automne a éclos ses premières feuilles. Les bégonias ont triomphé des gelées hivernales.
Pour nous donner ce spectacle grandiose, vert tendre, jaune d'or, rose doux, combien ont-elles dû s'endurcir, les petites graines... 
Nous aussi, nous sortons doucement de l'hiver. Avec une belle envie de défroisser nos pétales. 



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19 mars 2025

Lettres du Kenya (fin)

Une semaine déjà que la brume froide du Vercors a remplacé la douce moiteur de l'Equateur sur ma tasse de café. Une semaine que mon avion a posé ses grosses ailes en ramenant mes tonnes de sensations dans ma valise trop petite. Toute la semaine, je me suis refait le voyage en triant mes photos. Un énorme travail. Je suis vidée de toi, cher Kenya qui m'a tant remplie.
L'album va être très beau : presque deux cents pages.
Ce fut un voyage assez troublant. Différent. Dans un endroit envoûtant. Sans véritable chronologie, un peu comme si les animaux et les hommes donnaient leur propre rythme aux jours.
Avec de longues pauses en deuxième semaine, où j'ai beaucoup médité, en attendant les plongeurs. Et j'ai écrit ça, par exemple :


« Contempler. Voilà le maître mot. En attendant les plongeurs, je me promène sur la plage, il ne fait pas encore trop chaud. J'en profite pour me baigner longuement dans l'Océan Indien, en savourant cette pensée : je suis seule, à 6000 kilomètres de chez moi, et pourtant  le ciel vibre  tout pareil que là-bas. Les hommes et les femmes me ressemblent plus que l'on ne croit. Et je leur ressemble. Alors pourquoi aurais-je peur ?
Cela peut paraître étrange, mais voyager consiste bien sûr à se dépayser, mais aussi, et surtout, à vérifier que tout est relié sur notre petite planète qui flotte au milieu du néant.
La nature déploie les mêmes trésors d'ingéniosité, d'adaptation partout dans le monde.
Chaque arbre parle le langage universel des arbres, où que l'on soit.
Chaque animal, chaque brin d'herbe, chaque grain de sable participe de cette grande horloge cosmique dont ne ne sommes qu'un infime rouage.
Et nous, nous nous croyons différents les uns des autres, au point d'avoir construit le mot étranger sur la racine du mot étrange. 
Plus que jamais, je ressens à travers l'étranger tout ce qu'il peut m'apporter de richesse intellectuelle, spirituelle, sensitive, émotionnelle.

Je contemple cet étalage de tissus colorés se balançant au Kaskazi, l'alizé qui souffle sur la côte Est du Kenya à la saison sèche. 
Les vendeurs dorment, allongés à l'ombre de leurs tissus, vulnérables et pourtant certains que rien ne peut leur arriver de fâcheux pendant leur sommeil. 
Je me sens reliée à eux, comme si j'avais compris ce qu'ils attendent de moi. Veiller sur leurs écharpes, et sur leur souffle. »

Ce sera ma dernière Lettre du Kenya. Ou devrais-je dire lettre au Kenya ? J'aurais tant à lui dire ! Pour vous, enfin, une moisson de quelques moments qui restent fichés en mon coeur comme ces épines d'acacia dont raffolent les girafes. Je crois que j'ai laissé un bout de moi là-bas.


Une montagne Noire à faire pâlir Chinou. De la lave à l'état brut, sur laquelle parviennent à pousser quelques arbustes...


Il n'est pas rare de voir de tels équilibres sur la tête des femmes.


Celle-ci porte son enfant, pleine de tendresse.


Un lit d'un autre temps, incroyable décor sorti tout droit d'un roman...


Des dizaines de poissons rouges agglutinés sous la mangeoire des oiseaux.


Ce Masaï arpentant la plage en tenant son présentoir à bracelets comme une lance.


Crépuscule et couchant sur la savane. Fière de mes photos.




Un endroit incroyable au milieu de la brousse : la thalasso des éléphants ocres.



Une feuille en forme de coeur.




Un adorable dik-dik, la plus petite antilope du monde.


Des femmes magnifiques. Des traits de lumière conquérante au milieu du trafic.


Les fameuses chaussures confectionnées avec des pneus : hyper confortables !


Les baobabs du Petit Prince.


Deux hommes sur Diani Beach. Seuls avec moi.


Une émouvante petite porteuse d'eau.


Et votre Célestine, toujours vivante. Plus que jamais, même. 
Merci à tous ceux qui m'ont suivie dans ce beau voyage. Il me faut maintenant planter un arbre. Je commence demain. Mais ce ne sera pas un baobab.

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11 mars 2025

Lettres du Kenya (4) Prodigieuse diversité

 


Ce qui étonne et transporte, ici, c'est cet incroyable jaillissement de la vie, sous toutes ses formes. Le minéral, le végétal et l'animal se combinent comme pour étonner l'œil du voyageur. On ne s'attend pas à une telle richesse, de formes, de paysages, et même de climats. 
La savane sèche, arbustive, laisse place à des zones plus escarpées, où les volcans modelèrent jadis la terre de leurs fureurs fumantes : ainsi, l'immense coulée de lave de Shetani, dont le noir Soulages contraste avec le sable ocre de la piste.

Aux alentours de certains points d'eaux, on trouve une profusion de plantes équatoriales, un entrelacs de lianes et d'arbres géants aux feuilles larges comme un paréo, des insectes étranges, libellules rouges, araignées à ventre doré. D'autres mares, en revanche, sont comme un miroir d'espoir au milieu d'une sèche immensité.

La savane s'étend à perte de vue sous l'oeil majestueux du Kili. Ponctuée de ces acacias en forme de parasol terriblement photogéniques. Plus loin, on trouve des étendues d'eau bordées de papyrus, dans lesquelles se prélasse le seigneur du fleuve, l'animal si placide et pourtant réputé un des plus dangereux du monde : j'ai nommé l'hippopotame. 
La diversité explose surtout à travers la faune. 
Ici, quand j'aperçois un chevreuil, voire deux, c'est un événement qui me plonge dans le ravissement. 
Là-bas, des troupeaux entiers traversent les pistes sous nos yeux médusés, à dix mètres de nous. Girafes, gnous, zèbres, antilopes, gazelle de Grant et de Thomson (ne pas les confondre !) éléphants, phacochères, zébus, bubales, autruches, buffles, hyènes, vautours, et tous vivant en harmonie, loin de la foule déchaînée...

Faire le voyage avec des fondus d'oiseaux, dont un maître de conférence dans une grande université du nord, excusez du peu,  m'a permis d'apprendre quelques spécimens aux noms poétiques et au plumage photogénique que je n'avais jamais vus. 
Les charmants tisserins, grands bâtisseurs de nids suspendus, aux plumes jaune orangé du plus bel effet. La grue couronnée, une merveille de délicatesse. Et aussi le dendrocygne, le jacana, l'ouette d'Egypte, l'ibis noir, le merle électrique, (à cause de ses plumes bleues s'allumant au soleil), l'ibis falcinelle, l'œdicnème, et l'alcyon pie. Sans compter le francolin à cou jaune, le rollier, le serpentaire (appelé aussi secrétaire) et le dacnis.

J'en oublie évidemment. Il ne s'agirait pas de transformer la magie du voyage en énumération fastidieuse. 
Regarder. Admirer. S'émerveiller. 


à suivre