26 février 2010

Plébiscite

Alors là, les amis, merci vraiment pour ce plébiscite. Certes , on ne peut pas plaire à tout le monde , comme le dit si justement Petit Belge, qui m'a quand même donné son avis tout en ne me le donnant pas...fine mouche, la Célestine! Cela dit, même si ce n'est pas la Belge que je préfère, je l'aime  bien, allez,  la belle Lara. Je trouvais juste qu'elle braillait un peu trop, mais si tu me dis qu'elle a changé, il faudra que j'aille la voir en concert, donc...

Ce petit différend m'a fait rencontrer Joye l'Américaine, que je salue et que j'accueille: pas toujours facile à fréquenter, les Francophones, n'est-il pas?Au fait, Joye, pour savoir le titre des morceaux, va voir le lecteur deezer tout en bas de la page...

Oh Edmée, que tu m'as fait rire avec ta discothèque pour  souriceaux! J'ai tellement imaginé la scène, cela m'a fait penser à un livre pour enfant génial: "la Famille Souris" de Kazuo Iwamura...Et, bien sûr, je te remercie d'avoir si bien analysé un de mes points faibles contre lequel je lutte depuis longtemps. C'est pourquoi je ne suis pas mécontente d'avoir résisté à la tentation de couper le son. J'ai repensé à Mathéo, à la blessure qu'il avait ressentie,et je me suis dit "heureusement qu'il a continué d'écrire ses poèmes..."Et j'ai eu envie de rajouter du Chopin.
Oui, FD, tu as raison , je vais essayer de mettre du Métallica, ou Iron Maiden ou Slipknot, à moins que tu ne préfères la délicatesse de Mégadeth ou de Ultra vomit...C'est frais, c'est délicieux.
Mon fils m'en a blindé le disque dur via Itunes, alors tu penses si j'en connais un rayon! Bon, je te préviens tout de suite, Delphine, ce sera beaucoup moins sensuel! Tu ne peux pas encore savoir,  ton grand à toi ne connait pas encore le hard métal, heureuse que tu es! Quoique tu écoutais peut-être du Led Zeppelin comme moi en mon temps...
En tous cas, même si ma musique ne plaît pas à tout le monde, elle ne laisse personne indifférent, et c'est bien là l'essentiel, n'est-ce pas? Qu'elle détende Cathy, fasse rêver Myo, plaise à Catherine ou fasse même pleurer de bonheur Hutte des Bois...
Et si vous alliez  faire un tour chez AlainX, car j'aime bien  ce qu'il écrit là où je l'ai découvert, c'est à dire chez Coumarine , et je voudrais qu'il sache que moi aussi je lui ai envoyé un ou deux lecteurs...
J'ai veillé tard, je vous explique, chut! je vais regarder le patinage artistique libre dames.(Encore un de mes points faibles) Ahhh!!!  souvenirs, souvenirs, à douze ans je voulais devenir Peggy Flemming...Bon sang, heureusement que je suis en congé! et puis ensuite, promis, je vais suivre les conseils d'un Patriarch avisé, et refermer doucement la fenêtre...

25 février 2010

Stop ou encore?

Il me trotte dans la tête,  ce billet d'AlainX   intitulé "STOP!" au sujet de la musique des blogs. Il réclame l'arrêt de la musique automatique sur les blogs. Je me suis sentie mise  en accusation, d'où mon commentaire, que je vous engage à lire, et puis j'ai réfléchi et je me suis dit que j'avais réagi trop impulsivement (d'où mon deuxième commentaire, un peu plus bas)

"-Tu prends tout pour toi! me reprochait un ami il y a peu.
-C'est par ce que je suis hypersensible, quand on me parle de "quelqu'un" sans précision, mais que ce quelqu'un me ressemble, a la même vie que moi, les mêmes centres d'intérêt, les mêmes défauts, je ne peux m'empêcher de penser que le message s'adresse à moi, inconsciemment ou non. Et je culpabilise...
-C'est de l'égocentrisme, pas de la sensibilité. 

Et pan ! dans les dents. Alors ça, c'est envoyé. Je me suis promis d'y réfléchir, parce que c'est un ami, et que les amis me font avancer, depuis toujours, en ne pratiquant pas la langue de bois.

Et voilà que , au détour d'un billet, je recommence à me sentir visée, et du coup, j'ai voulu à soumettre à votre avis l'avenir de ma musique. 
Non mais, c'est trop bête! J'ai cédé à l'intimidation. C'est mon blog après tout, je fais comme je le sens! Si certains lecteurs se sentent agressés, malgré le soin que j'apporte au choix de mon fond musical, eh bien il peut couper le son, ou, au pire, ne plus venir.
Moi je vais garder ma musique, et tant pis si pour une fois je fais preuve d'égocentrisme. C'est un peu le lieu , ici, non? Et même si j'ai 95 pour cent de "non". Ouh la vilaine!

24 février 2010

Douée

Hutte des Bois, qui possède un beau coup d'œil d'artiste, n'a pas encore sauté le pas de la bloguitude...Elle publiera peut-être un jour ses oeuvres, qui sait?  Vous l'avez aperçue,  à plusieurs reprises, illustrer mes billets avec bonheur. Il était temps que je fasse un peu sa promo, même si cela va la faire rougir quelque peu, telle que je la connais.

Si vous aimez son style bucolique et frais, pour découvrir d'autres photos de sa galerie, c'est ici.






21 février 2010

Partir pour mieux revenir

Je suis partie loin sans faire beaucoup de kilomètres. Loin dans ma tête. Loin du bruit et de la fureur du monde.
Avec simplement dans les mains un petit appareil magique appelé smartphone, cadeau du père Noël. Pour aller fureter quand même un petit peu dans le cybermonde, mais par petites touches, en tapotant sur un clavier minuscule. Pas facile d'écrire un billet, là-dessus , à peine quelques commentaires ici et là m'ont déjà détruit les yeux . Quelques lignes , quelques mots pour garder le fil, eh oui, car  j'ai du mal à me passer de vous, tous mes amis du bout du monde!
En revanche, j'ai beaucoup lu, attentivement, tout ce que vous avez écrit, et en une semaine c'est incroyable la richesse de vos émotions, vos colères, vos ébahissements, vos émerveillements, vos découragements . Les sujets d'écriture forment  comme une pâte, un long ruban de pâte lisse, souple et multiforme, qui se déroule à l'infini sous vos plumes,  un long chemin serpentant à travers le temps, qui s'enrichit sans cesse. Une semaine d'absence, et un monde a jailli de toutes parts,  comme un feu d'artifice. Difficile de saisir chaque petite fusée , chaque parcelle de ce tout crépitant et coloré. J'en retiens l'essentiel: vous êtes là, vivants, vibrants, écoutants, foisonnants. Et je suis heureuse d'avoir retrouvé mon clavier, même si mon ressourcement fut complet auprès de mes chères montagnes.
J'ai applaudi FD pour son billet-fleuve sur la condition féminine. Une belle plaidoirie. J'ai remercié Patriarch d'être vigilant pour moi qui me suis un peu endormie au soleil des vacances et de dénoncer encore et encore les injustices dont souffrent certains de nos compatriotes. Je me suis émerveillée du talent créatif d' Epistyle qui me donne envie d'aller plus loin en travail manuel, moi qui suis une cérébrale. J'admire toujours  l'écriture fluide de Cathy, d' Edmée, de Damien, qui me stimulent dans ma quête de perfection littéraire. J'ai trop ri à certains billets pleins d'humour de Myosotis ou de Co de Contes, je me suis indignée des mésaventures de Marie-Madeleine avec la censure privée (une honte qu'il me faudra dénoncer un jour prochain) j'ai rêvé , pleuré, blêmi,  compati à la lecture des lignes toujours très sensibles de  Delphine ou de Coumarine, je prends régulièrement un bain de jouvence sur les blogs de Mimi, Catherine, Mammilou ou Mathéo, qui mettent en relief les petits bonheurs simples de la vie, je me  documente avec plaisir grâce à Amaury ou Petit Belge.
Franchement, que demande le peuple? C'est le bonheur ce blog, je vous le dis.
Bon tout ça c'était pour vous dire tout le bien que je pense de vous, parce que les amis, c'est comme les pieds (si je puis me permettre cette métaphore osée): il ne faut pas hésiter à leur passer beaucoup de pommade, à les câliner, à les bichonner, parce que bien souvent, ce sont eux qui vous portent.

12 février 2010

Choisissez votre Saint Valentin

Comme je ne veux froisser personne, je vous propose deux vidéos au menu.
Pour la Saint Valentin, serez-vous plutôt étonnamment classique, repas aux chandelles et slow torride, version je t'aime, tu m'aimes, on s'aime...

Righteous Brothers Unchained melody



 Ou bien furieusement moderne , plateau télé et couverture en flanelle à une place, version j'assume le célibat?


Anais Mon coeur, mon amour

09 février 2010

Comment faire? j'ai ma petite idée...(pour Coumarine)

J'arrive après la bataille il me semble... mais avec du soleil dans le coeur pour toi, ma sombre et déchirée Coumarine, toujours en quête d'interrogations sur l'existence. Laisse moi te remonter le moral: le monde ne tourne pas si mal qu'on veut bien nous le montrer. Il faut une demi-heure au jt pour donner toutes les mauvaises nouvelles du monde, mais il faudrait la journée entière pour énoncer tout ce qui va bien, les bonnes actions, les gens qui vivent sans tuer personne, sans armes à la main, sans drogue, sans violence,  ceux qui s'occupent des ONG, les mères Thérésa, les soeurs Emmanuelle, les abbés Pierre, ils sont légion, les dévoués, les obscurs, qui donnent de leur temps, de leur énergie, de leur courage, pour éclairer d'un sourire les visages des malheureux, des malades, des sans abris, des sous développés,  des sans espoirs, des oubliés, ils ne font pas de bruit mais ils répandent le bien autour d'eux, pierre après pierre ils reconstruisent, ils pansent, ils réparent, ils sauvent, ils soignent, ils s'activent même s'ils n'ont pas les honneurs du jt.Combien de médecins sans frontières sauvant et secourant les populations éprouvées du bout du monde, pendant que les grands de ce monde se pressent dans leurs salons lambrissés en mangeant du caviar avec des tremolos dans la voix. Combien d'intellectuels mettant leur plume au service des grandes causes, dénonçant la guerre, le racisme ou la misère...Combien d'oeuvres sublimes au cinéma, en littérature, en peinture, en musique, pour dénoncer les odieux travers de l'homme et exalter au contraire ses fulgurances...Combien d'éducateurs sauvant des jeunes du naufrage social, combien de psychologues, d'infirmières, d'enseignants, de travailleurs sociaux, d'associations qui retroussent leurs manches au quotidien, qui montent au charbon pour maintenir le tissu social, qui donnent encore et toujours , comme de petites gouttes d'espoir dans l'océan. Cet océan de sinistrose dans lequel on noie les gens,  on les paralyse en leur faisant croire que tout est perdu.On les rend impuissants et mous. Pour servir les intérêts de ceux qui se moquent du tiers comme du quart-monde.. Mais rien n'est jamais perdu.Rien n'est jamais définitif. C'est de cette certitude que je puise ma force même dans les moments où je me laisse aller à désespérer. Et puis je retourne dans l'action et je regonfle mes neurones de cet espoir vital.Non, le monde ne va pas si mal, et il pourrait même aller encore mieux si toutes les énergies positives se mobilisaient pour refuser la fatalité.

07 février 2010

Si...

Si vous ne savez pas contempler  l'or d'un coucher de soleil, la majesté d'une cascade ou la splendeur d'une forêt
si vous ne mâchonnez jamais de brin d'herbe allongé dans le foin
si vous n'épétalez jamais la marguerite
si vous n'avez jamais goûté aux fleurs de  trèfle si sucrées tout en cherchant des porte-bonheur à quatre pattes dans le gazon
si courir pieds nus dans la rosée du matin vous effraie par crainte du rhume
si vous ne comptez plus les points d'une coccinelle pour connaître son âge
si vous passez à côté d'un arbre sans avoir envie d'y grimper, ou d'une flaque d'eau sans y sauter à pieds joints
si  vous n'observez jamais les fourmis transporter des grains de blé, si vous ne pêchez plus de têtards, si vous ne laissez pas les papillons se poser sur votre main en retenant votre souffle
Si vous n'aimez pas l'odeur grisante du foin  coupé, le soir quand les grenouilles lancinent leurs chants d'amour au fond des étangs

Si vous n'êtes pas  amoureux de la nature
ni un poète à l'âme d'enfant
n'ouvrez pas cette vidéo, elle ne vous dira rien. 
Dans le cas contraire , écoutez la mésange charbonnière, (oui, Edmée, c'est elle mon cher titipu) le rouge gorge, le troglodyte mignon, le  pinson des arbres , le merle noir , la sitelle torchepot, le  chardonneret élégant et le  rossignol philomèle...vous raconter la venue prochaine du printemps. Chut! Fermez les yeux...Merci Hutte des Bois pour cette belle découverte. Et vous pouvez même laisser la musique , pour une fois...

06 février 2010

Un an

Il y a un an, je commençais cette aventure. 
Il y a un an, le Titipu chantait dans mon jardin. Il est de retour, ponctuel, comme chaque année. Tout verdit, ça sent le printemps, c'est certain.
Il y a un an, je ne savais pas comment cela marchait, un blog...Je ne me doutais pas que cette entrée virtuelle dans ce salon feutré et convivial me procurerait tant de bonheur au quotidien. Un plaisir certes intellectuel, celui d'écrire pour des lecteurs, mais aussi de vraies émotions, des larmes parfois, des attirances, des compassions pour ces dizaines d'histoires dont les écheveaux se déroulent et s'entremêlent jour après jour, encore et encore. Des amitiés sincères et vraies, qui déboucheront un jour peut-être sur des rencontres bien réelles, c'est mon vœu le plus cher.
A l'occasion de cet "anniversaire", je me suis payé un luxe introspectif: relire les quelques cent cinq billets que j'ai égrenés depuis le premier jour. Et soudain, une évidence s'est imposée à moi: il me fallait abandonner les coups de coeur, les coups de gueule, les coups d'éclat ou de torchon, pour une redistribution plus lisible des catégories. Une sorte de lifting,  et le dernier "coup" que je me sois autorisé, c'est un coup de jeune. J'espère que vous aimerez ce nouveau classement. 

Derrière le libellé "restons vigilants" vous retrouverez mes prises de position politiques, mes coups de gueule. 
Au quotidien, mon incorrigible épicurisme, mon amour du carpe diem et de la voie du milieu se cache dans  "ma petite philosophie du matin", tandis que mon analyse narquoise de certains travers de notre temps se retrouve dans "quelle époque épique!".
 Les autres titres parlent d'eux-mêmes, avec pour seul fil rouge une passion dévorante pour la vie, une admiration tremblante de  la beauté du monde et une  fascination compulsive pour l'humanité.

03 février 2010

Phénix

Il y a des minutes  qui valent des heures, et des semaines qui valent des siècles. Celles que je viens de vivre sont de celles-là. Fertiles et tourbillonnantes. Semaine plutôt mal commencé pourtant, séchée, abattue, vidée de ma substance par ce mauvais virus. D'après le médecin, nous profitons d'une position centrale, à l'épicentre de l'épidémie.Alors, comme je suis partageuse, nous avons établi un roulement familial, et les derniers miasmes viennent de s'enfuir par la fenêtre de ce petit matin lumineux où je renais, tel le Phénix, des cendres de ce mauvais souvenir.
Rien du tout, une anecdote. Pas de quoi s'épancher, au regard de ceux qui souffrent vraiment. Simple contrariété. Célestine n'aime pas être malade, voilà tout. Un truc qui mériterait sans doute une analyse...
Professionnellement, les promesses ont été tenues. La remise des prix du concours d'écriture que mes élèves ont remporté  a consisté en un moment de pur bonheur, entourée de ces chères têtes blondes, avec discours et photo dans le journal, puisque nous avons gagné cent euros de livres à choisir sur le Salon. Il fallait les voir, boulimiques et joyeux, vouloir tout acheter!
La rencontre avec l'illustratrice Kris Di Giacomo a été également un grand moment. Plein de délicatesse, de tendresse même, oserais-je le dire, à l'écouter parler de ses petits personnages, répondre à nos questions avec son doux accent américain, sa frimousse ronde et ses grands yeux étonnés. Mes élèves étaient sous le charme.
Et puis enfin, chose que je gardais pour moi , peut-être par une sorte de superstition, j'ai passé ce matin un entretien très important pour la suite de ma carrière.Il a fallu se présenter (je n'ose dire se "vendre") devant trois messieurs très charmants, si tant est qu'un bloc de glace fraîchement sorti du congélo puisse être qualifié ainsi. J'avoue m'être sentie très légère, en sortant de là, tout à coup, cette sensation indéfinissable qui nous envahit  après une épreuve, faite de soulagement et de jubilation. J'ai eu l'impression de repasser un oral d'étudiante, ou mon permis de conduire.
Ce qui est fait n'est plus à faire disait ma grand-mère . Quelle sagesse!  Je vais aller me faire un café, tiens.