30 avril 2017

Putain de temps

Je veux que désormais la vie soit un grand chant de joie !
Je veux danser, battre des mains, exulter et crier, sauter, bondir en l'air,
me rouler par terre, surtout flotter, flotter !
Car je serai marin du monde partant pour tous les ports
Car je serai bateau 

Walt Whitman, feuilles d'Herbe





Mai déjà se dessine... aux franges de cet avril passé comme un éclair. Putain de temps.
En mai fais ce qu'il te plaît. Oh... cette chanson de Sardou... On l'aime ou pas. Mais là ça prend aux tripes...Putain de temps qui fait des enfants aux enfants...Si je pouvais, je  fabriquerais un philtre puissant, et j'arrêterais sa course, dans un grand bruit de chute d'eau. J'enfourcherai mon tapis volant, mon tapis pressant...
Et en mai, je ferais ce qui me plait. 
J'accrocherai ma lessive aux fils du temps, celui qui joue avec nos nerfs comme un archet sur un violon. Le linge embaume quand il sèche dehors, agité comme les larges voiles d'un frais et fier vaisseau, dans une prairie constellée d'asclépiades mellifères et de centaurées.
J'élèverai mes vers de terre et mes coccinelles en bronzant à moitié nue dans le jardin et le vent d'autan qui bradasse soulèvera le duvet soyeux au creux des oreilles des ânes.
Je lirai Feuilles d'Herbe en écoutant Solas et Yves Simon.
Putain de temps qui fait des tours d'ivoire aux éléphants...Je flânerai sur les plages d'Hardelot et de Wissant, jusqu'à Ostende pour des aurores de matin du monde et des nuits de chapelles enfouies sous le lierre.
Puis j'irai voir si l'ombre de Cézanne hante encore le Ventoux et la sainte Victoire, descendre la Loire de mot en mot, de rive en rive et aux Pierres Blanches décrocher des lucioles dans les bras de la poésie. Et sur le dos du vent,  je traverserai le Pont des Arts à la recherche d'un baiser enfui, et la rue des Petites Ecuries, ou Montmartre quand les ombres bleuissent les ors du sacré-coeur. Et la vie fera psssschhh ! comme un champagne.
Je traînerai mon blues dans les plaines alanguies d'un vieux far-west de cinoche, et je m'assoirai sur un banc pour contempler des mambos et des koalas qui jouent à la marelle avec mon coeur dans le square de mon enfance. 
J'écrirai, comme jamais, des haïkus et des sonnets, des nouvelles à briser l'âme.
Et pour un boeuf avec vous tous, les sportives, les poètes, les musiciens, les amoureuses, partager mes récrés, mes fous-rires, mes nuages, oui vous tous, même ceux qui ne se seraient pas reconnus dans ces quelques lignes,  mes chers lecteurs que j'aime tant,  je prendrai ma guitare avec moi et peut-être le chien, s'il est encore là...
Putain de temps.


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Photo Denise, avec sa permission...

27 avril 2017

L'amour d'une mère








- Maman, pourquoi que la banquise, elle fond ?
- Je ne sais pas trop pourquoi, mais tu sais, mon coeur, là-bas, très loin de notre banquise qui fond, en ce moment-même, eh bien, là-bas, très loin, sur toute la planète, les hommes ont pris les choses en main et se battent pour nous. 
- Les hommes ? Qui sont les hommes ?
- Ne t'inquiète pas. Ce sont des animaux très sages et très intelligents. Ils sauront nous protéger. Ils savent que l'avenir de la Terre toute entière dépend d'eux, et de leur grande puissance. Leurs chefs ou ceux qui souhaitent le devenir respectent infiniment la nature. D'ailleurs ils ont des noms d'animaux ou de fleurs...Vladimir Pouline, Donald Lump, Kim Jonquille, Jean Luc Mélanchois, François Grillon, Marine Le Paon, Emmanuel Maquereau... Si c'est pas une preuve qu'ils nous aiment, ça...
- Tu crois, maman  ?
- Mais oui, j'en suis certaine. Ils ne vont pas laisser se détruire nos mers, nos forêts, et l'air que nous respirons. Ils ne vont pas ... Non... c'est impossible...
- Ah...tant mieux alors. 
- Chut...! Dors, bébé, dors...








25 avril 2017

Le diable dans la chapelle











































La grille rouillée de l'entrée grince comme dans un film d'auteur. La demeure est romanesque à souhait. Elle se drape dans toute sa superbe, très digne, un peu affectée, mais cache mal les lézardes de ses murs. Un adorable château de poche accusant les outrages du temps comme un vieil acteur sur le déclin. 
Il possède son perron, son allée cavalière bordée de fougères et d'aristoloches, son escalier à boule de cuivre patiné.
La lumière du crépuscule fait trembler dans l'air les grains de pollen doré des micocouliers. C'est beau comme un décor de théâtre. 
Le château sert de refuge à des artistes fauchés et bourrés de talent. Au fond du parc, la chapelle est indiquée par un panneau de bois énigmatique : 
« Le diable est dans la chapelle » Je suis les flèches à travers les massifs de roses-thé.
Un sculpteur facétieux nous balade dans une installation éphémère en forme de jeu de piste. Je feins de flageoler des gambettes en pénétrant dans la chapelle...et j'éclate de rire en découvrant le fameux diable...

A l'intérieur de la bâtisse, tableaux, photos, sculptures, tout est d'un goût ravissant. Je m'extasie, pousse des ah et des oh.
Mais...car il y a toujours un mais... depuis des années, notre château prend l'eau. La résidence d'artistes est condamnée à court terme à une mort humide, si l'on ne trouve pas d'urgence douze mille euros pour rénover le toit. 
Une paille pour une pincée de tuiles, quand on sait que la personnalité la mieux payée de France, par exemple, a touché cinquante millions d'euros en 2016. Non mais allo quoi ? douze mille, qu'est-ce donc pour cinquante millions d'euros ? Toutes proportions gardées, c'est comme si je devais donner huit euros sur ce que je gagne en une année...(J'ai fait le calcul, ne vous fatiguez pas le bulbe...)
Quelle drôle d'époque épique, quand même, où la nouvelle intelligentsia valorise outrageusement la vulgarité et la grossièreté d'un présentateur décérébré,  et où on laisse mourir des lieux d'élégance et de beauté tel que celui-là sans lever le petit doigt...c'est cocasse et en somme fort désobligeant. 
Alors c'est décidé. Je vais écrire à Hanouna, ce grand mécène épris d'art et de culture, et à nous deux nous allons sauver le château.
Lui, onze mille neuf cent quatre vingt-douze euros, et moi huit. 
C'est une décision de justice mathématiquement équitable, non ? 



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Pour en savoir plus :
Espace mutualisé de création et de développement artistiques.
Musique : JS Bach, suite 1, 2, 3

21 avril 2017

Cinq heures du soir










































Elle referma son parapluie, grand papillon taillé dans un pan de soie rouge. En empruntant la rue des Lampions, marchant de son pas de vénitienne, elle sentit trois gouttes de pluie oubliées tomber de la branche d’un platane sur le bout de son nez. Le printemps lui serrait la gorge d’odeurs et de parfums diffus. 
Quel que fût l’endroit, elle avait toujours l'impression d'être à l’envers. Sa vie était comme un épi rebelle qui refusait de se laisser dompter.
Elle respirait avec ivresse les genêts en pleine floraison qui venaient chatouiller son ventre.
Les effluves de pain chaud et de café finissaient de lui tourner la tête. Tout était bel et bon.  C’était sa vie d’aimer la vie. Les étoiles et les fleurs. Et les êtres qui croisaient sa route. Et les multiples ramifications merveilleuses des possibles.
Elle avait dans le cœur tous ses rêves intacts, des rêves de grand Canyon et de baie d’Ha-Long, de Gobi et de FujiSan. Des rêves larges et conquérants, de ceux qui se rient des volailles de basses-cours.
Elle était comme ça tout le temps, comme avec ses élèves, frimousses barbouillées et cheveux en broussailles. Un geste tendre, un sourire, un mot pour chacun. Afin de dispenser l’amour, universel, présent dans chaque brin d’herbe, dans chaque main tendue, dans chaque goutte d'eau. Elle aurait aimé qu'on la comprenne. Qu'on l'aime comme elle était.
Elle n'aimait pas la jalousie, la possession, la rancoeur, tous ces masques qui faussent l'amour et le déguisent. Elle n'aimait pas les cages, les prisons dorées, les passages obligés, les conventions. C'était son droit. Tout cela faisait tomber des grumeaux de tristesse dans sa joie d'or liquide. Tout son être s'arc-boutait contre cette idée. Il y avait bien trop de causes de tristesse déjà, dans ce monde insensé.
Un pâle soleil perçait à travers les feuillages derrière la chapelle couverte d'ampelopsis.
Elle s’assit sur le muret de pierre humide de mousse, et ferma les yeux. Elle se serait presque attendue à voir apparaître le renard, tant son décalage se faisait insistant.
La cloche sonna cinq heures, un peu fort. Elle sursauta, s’ébroua de sa torpeur et repartit à l'aventure, les yeux écarquillés sur les mystères de l'existence. Ses bottes faisaient des arcs-en-ciel dans les flaques.


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Pour les impromptus, inventer une histoire de cloche.
Musique: Smetana, Moldau





19 avril 2017

Et pis là, c'est la dune...

La dune du Pilat, à Pyla sur mer.


Une euphorie solitaire, certes, le temps que je grimpe là-haut, à mon rythme, oui solitaire malgré le monde fou éparpillé sur les flancs ocres de la bête. Dimanche de pâques au balcon de la dune. J’avais dans l’oreille une harmonie fluette, mais sans brûlure dans la gorge. Juste le bonheur de découvrir un lieu extraordinaire. Juste la féerie  de toucher de mes yeux tous ces océans : une mer d’arbres émeraude au parfum naturel pin des landes, et un océan turquoise sous des combats de nuages à l’abordage.
La beauté du lieu me saisit, comme cette grande aile rouge qui frôle la pente avec grâce.
Sous mes pieds, entre mes orteils, une autre mer, des vagues de sable dont les grains s’insinuent partout, et entre les oyats s’évertue l’haleine du vent. Je grimpe et les larmes me viennent, quand les souvenirs s’emmêlent. (et aussi un peu de conjonctivite, sans doute, due au sel marin)
J’ai fêté mon anniversaire là-haut. Le temps n’épargne personne, mais pas de cruelle mélancolie. Joie et sérénité sur la crête de l'horizon. Sourires des miens. Fierté maternelle pour ces gamins des plages devenus hommes et femmes, façonnés de nos doigts.
 Il me reste des miettes de fou-rire entre les dents, héritage de quelques jours fabuleux qui m’ont empli les poumons de gratitude comme de l'air du large. Mes enfants réjouissent ma vie dès que je les vois, ce sont de rares moments mais tellement intenses ! Ils m'indiquent le chemin du vrai, du fondamental. Ils ne trompent pas mon coeur.


L’écho s’évade, le vent menace et le chant des sirènes envahit le crépuscule sur la dune. Des lueurs d’autrefois traversent mon esprit et je m’y abandonne un instant. Au gré des saisons. Trouver le calme dans le vacarme. Oublier les frasques et les masques. Se voir dans le miroir d’eau. Belle et scintillante malgré les soubresauts de la mémoire qui agitent les jambes comme des impatiences. Et ramasser un bigorneau sur la grève.
Tout est bien.



Texte librement (et largement) inspiré de la chanson 
 « Le chant des sirènes » qui est devenu le tube du weekend.






13 avril 2017

A bras le coeur













Le matin, déjeuner, grignoter. La pluie grise et rose, irisée, frisotte dans les flaques, et l’herbe détrempée qui fait floc sous les pieds.
Et puis un brin de vent, arrachant quelques feuilles, taches blondes orangées tombées sur les carreaux délavés.
Le ciel mauve à l’horizon. Un de ces violets profonds dont seuls les crépuscules orageux savent se parer, quand les rayons du soir n’en paraissent que plus intenses.
Et puis toi.
Toi qui sais m'enluminer en jouant sur ta guitare des notes qui n'existent pas, quand tu étends ton bras de nuit, ton bras de mer, les étoiles qui se décousent comme des boutons de vermeil tombent sur mes draps et mes yeux avec des picotements de sable…
Toi, dont la main peut attraper sur la dernière étagère du salon la boîte à bonheur en fer-blanc que ma grand mère avait cachée pendant la guerre, c'est tout un doux parfum d'antan que tu libères de tes doigts et qui s'échappe dans un frisson.
Toi qui peux m'ouvrir tes bras comme de solides branches où se blottissent les années comme de grands oiseaux sauvages, je pars de ton épaule nue avec mon petit sac à dos, de velours vert comme tes yeux, traversant les forêts salées les déserts d'or et les taïgas, les îles aux volcans enfiévrés, je m'en vais de ce pas jusqu'à tes mains qui me font entrevoir le ciel.
Toi dont les bras aiment ma peau...Toi mon vagabond. Si tu savais comme je me fiche que tu n'aies pas le bras long...Quand le jour nous fait un pont d’or comme si le soleil se frayait une allée de roi parmi les nuages.




12 avril 2017

Pince à linge

« Mais moi les dingues, j’les soigne, j’m’en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins d’Paris qu’on va l’retrouver, éparpillé par petits bouts façon puzzle… Moi, quand on m’en fait trop j’correctionne plus, j’dynamite, j’disperse, j’ventile. »
Michel Audiard








Ma grand-mère disait toujours qu’il fallait être attentif aux signes. Et ne pas laisser les petits bobos anodins devenir de méchants bobos malins.
Vous savez, comme ces boutons insignifiants qui commencent par une imperceptible démangeaison, oh, presque rien… Et puis, si l’on n’y prend pas garde, apparaît une légère boursouflure, doublée d’une rougeur, qui enfle, et qui, négligée,  intensifiera le prurit. Et un jour c’est la fièvre, l’abcès, le furoncle putride et sanguinolent, et là il faut trancher dans le vif. Bim ! Un coup de scalpel.
Tranchons. Ça va faire un peu mal, mais ça soulage tellement ! Il y a trop longtemps que j'aurais dû le faire...Et aujourd'hui, c'est la goutte d'eau qui m'a mis le feu aux poudres. Tant pis, fallait pas me chercher.

Alors d’abord, mes chers lecteurs et trices, il faut que je vous dise : ça soulage, en premier lieu, la foutue crampe dans le bras que j'ai chopée à tenir le revolver que je vous braque sur la tempe depuis huit ans. Comment ? Ne me dites pas que vous ne vous en êtes pas aperçus, de l'odieux chantage instauré par moi-même, qui vous force à n’écrire que ce que je veux entendre, et en plus, vous oblige à revenir me lire même quand vous n’en avez aucune envie...En réalité, je vous anesthésie… Non je vous hypnotise, voilà c’est ça mon truc. Je vous vampirise, annihilant toute volonté de votre part. Vous êtes ma chose.

Car, d’après mon ennemie auto-proclamée, une espèce de troll puant qui sévit depuis des mois, que dis-je, des années, courageusement dissimulée sous le pseudo d’Aukazou, c’est moi, bien sûr, qui vous contraint à écrire vos « grotesques » commentaires. (Je cite) Et comme je n’écris « que de la merde » (je cite encore), forcément c’est que quelque part, allez ne dites pas non…vous aimez en manger (elle aussi, d’ailleurs, au passage, puisqu’elle continue à me lire, mais bon, je ne vais pas commencer à faire du mauvais esprit).
Cela excite votre curiosité ? Je vous comprends.
Mais autant vous avertir que vous perdrez votre temps à chercher son nom dans les moteurs de recherche, mais  « au cas où » vous auriez envie d’aller vérifier par vous-mêmes, vous ne trouveriez qu’une entreprise qui « gère vos dégâts des eaux ». Je pouffe. C'est vrai que c'est la classe, question référence culturelle !

La ci-dénommée, donc,  se cache derrière cet avatar subaquatique pour lâcher ses petites bombinettes de pus sur les blogs des autres, tel un squatter de bas étage. Si vous la rencontrez,  fuyez ! Elle sera d’abord doucereuse, presque empathique, et puis d’un coup crachera son fiel vitriolé selon le vieil adage « Chassez le naturel, il revient au glaviot...»


Alors pour désamorcer une fois pour toutes cette calamité rampante, ce mollusque visqueux, incapable de tenir un blog elle-même et donc de s’exposer peu ou prou à un lectorat, je vous dresse la liste des griefs dont elle alimente son ire contre moi. 
Jugez vous-même de sa sagacité :
 Je suis donc une « vieille instit à la retraite, qui se trouve belle alors qu'elle est très moche, mal conservée, frustrée, aux cheveux teints, aux yeux de poisson mort et aux paupières en casquette »,  je passe ma vie à « pleurnicher que mon père soit mort et que ma mère soit malade (les cons) » je suis une « vieille poupée barbie narcissique, inculte, gnan-gnan et totalement limitée intellectuellement. » Je n’intéresse évidemment personne puisque je n’ai aucun talent, et surtout pas d'écriture, sauf celui que certains d'entre vous me prêtent mais sous la torture, il est évident que ça ne compte pas… Bref, je ne connais rien à rien, j'ai des goûts de latrines et mon blog n'est vraiment qu'un tissu d'excréments.
Tout ceci, je l'avoue, est pure vérité. J’avoue tout, monsieur le Président. Surtout ma mocheté disgracieuse et même rebutante. D'ailleurs ceux d'entre vous qui me connaissent de visu pourront en témoigner. Quoi ? Vous ne pensez tout de même pas qu'elle pourrait agir par... Jalousie ? Non ? On pourrait être jalouse d'un laideron médiocre tel que moi ? Allons donc !

 Bon, voilà. J’espère que Bricabrac me pardonnera d’avoir substitué cette mise au point peu digeste, au mode d’emploi de la perceuse à colonne, qu'il attendait avec tant d'impatience, car cela au-moins vous aurait appris quelque chose d'utile.



Vous comprendrez en suce que ma ligne éditoriale étant dictatoriale, je ne lui laisse même pas un droit de réponse, à cette vérole. 
Laisse-t-on un droit de réponse à un bourbillon ? A un phlegmon infecté ?
 Je sais qu’elle ira baver sa hargne ailleurs, selon sa délicieuse habitude, puisqu'il y a pleiiiiin de gens qui pensent comme elle, soi-disant. En réalité il doit y en avoir au moins...deux, dans toute la blogosphère,  qui la supportent bravement, au nom sans doute de la liberté d'expression des cloportes, mais je ne les plains pas : après tout, si elle les ennuie, depuis le temps, ils n’avaient qu’à la flytoxer comme une punaise. 

Allez, j'aère, ça sent vraiment trop mauvais tout ça. Je vous avais pourtant prévenu qu'il vous fallait une pince à linge pour lire ce billet. 

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