30 octobre 2009

Une journée particulière (pour Hutte des Bois)

pour toi ce géranium encore en fleur chez marie antoinette du camping...

Un beau jour d'octobre , frémissant d'or et de pourpre, dans la calme douceur d'un matin d'automne, apparut dans mon univers d'enfant le plus beau des cadeaux, celui auquel je ne croyais plus: une petite soeur. Quand on est l'aînée de quatre garçons, c'est une merveilleuse chose que de pouvoir enfin dire "ma soeur".Depuis ce jour , je t'ai changée, promenée, coiffée, habillée, donné le biberon, je t'ai supportée aussi car tu partageais ma chambre de lycéenne et nous n'avions pas tout à fait les mêmes centres d'intérêt, je t'ai un peu perdue de vue quand je suis partie de la maison, mais je n'ai jamais cessé de penser à toi, et j'ai toujours du plaisir à te retrouver. Ta spontanéité, ta manière d'être, entière et sans concession, tes collections, ton franc parler; un jour j'ai découvert une belle jeune femme, libre, indépendante et pleine d'enthousiasme, et je me suis sentie beaucoup plus proche de toi.J'ai aimé partager des moments de complicité qui nous ont manqué dans notre jeunesse, du fait de notre différence d'âge, j'adore ton grain de folie, ta fantaisie et ta façon de t'extasier sur les choses simples que les autres, ceux qui se prennent au sérieux, ne voient même plus autour d'eux. Grâce à ce tempérament tu ne vieillis pas, les années coulent sur toi comme du miel, et tu t'étonnes toujours, tu souris toujours,ce qui est le secret pour rester jeune.Il faut tomber par hasard sur le calendrier pour s'apercevoir que pour toi aussi, les anniversaires phares arrivent . En ce grand jour, je voulais te dire tout simplement que je t'aime, et que je serai toujours là pour toi.Bon anniversaire ma chère soeur.

27 octobre 2009

Moisson de bonheurs


Aurore au trône flamboyant

Me revoilà chez moi après une belle moisson de petits bonheurs, dont celui de contempler chaque jour le soleil se lever n'est pas un des moindres. Il sort ponctuellement, chez mes parents, de derrière la montagne isocèle qui se trouve face à la maison, une belle bête triangulaire de 2000 mètres d'altitude, plein Est, de sorte que chaque matin, se décalant un peu vers la droite, l'astre du jour suit l'hypoténuse et donc émerge un peu moins haut jour après jour . Le résultat de cette curieuse gymnastique locale, c'est qu' il apparaît toujours à peu près à la même heure, contrairement à un soleil de plaine.
Bon je sais que mes explications gagneraient à être assorties d'un croquis, mais l'essentiel est de me croire sur parole, n'est-ce pas? le spectacle reste grandiose à chaque fois, émouvant comme cette vieille pub pour un téléphone portable où un Chinois et un Français se "passaient le soleil" ...-Tu l'as? -oui, je l'ai...Ça me faisait fondre à chaque fois.


des feuilles...


Pleine de ce bonheur astronomique quotidien, je parcours la montagne à la recherche des plus beaux arbres révêtus de leurs atours automnaux. Je suis assez fière de mes photos.
J'ai bien fait attention aux chasseurs, je ne me suis pas perdue dans la forêt, j'ai respiré de l'air non-pollué...Quelle extase!



L'ampelopsis des murailles prend une teinte carmin éclairant la montée d'escalier de sa magnificence.








Mon père, ce héros

Les instants partagés avec lui sont précieux parce que rares. Taciturne, philosophe, d'humeur toujours égale...Enfin,tant qu'il n'a pas lu Marianne ou le Canard...Parce qu'alors, ses yeux s'allument et il se lance dans des discussions politiques fort animées.Puis il prend sa canne (qui n'est là que pour lui donner un genre) et file marcher à grandes enjambées solitaires.

Alors, voir mon père et mon fils marcher côte à côte comme deux complices m'a procuré une joie ineffable. Celle de l'accomplissement d'une révolution au sens astronomique du terme, le sentiment d'être réellement entre deux monde, deux générations, deux époques, d'être le lien, le vecteur qui a permis ce miracle: mon père et mon fils marchant côte à côte...-Papi, tu veux mon ipod? -kesaco? un champignon?
Un instant de perfection comme je les aime, un instant de correspondances au sens baudelairien du terme...



Une clé 3G ?
Un petit objet anodin , cher Mathéo, genre clé USB capable de contenir le monde du web, voilà une boite de Pandore bien tentante pour une accro du clic comme moi. Dans ces contrées reculées, pouvoir se connecter dans son salon est une révolution au sens technologique du terme...Bon, un peu onéreux comme je le disais...mais pratique pour rester en contact, lire les mails, surveiller les comptes bancaires de mes aînés, ou simplement chercher les renseignements super utiles en vacances, météo, resto, ouverture des musées, tarifs des descentes en trottinette...Que du bonheur, la clé 3 G, même si je n'ai pas cherché à savoir ce que voulaient dire ces trois G...


Un peu de culture...

Dans une salle de la Mairie, je rencontre une artiste qui peint à l'encre de Chine en noir et blanc de somptueuses aquarelles d'inspiration chinoise Elle s'appelle Martine Thibaut, elle est toute empreinte de philosophie zen et parle de son art avec des yeux brillants.

En bonne instit, même en vacances, je n'ai pas pu m'empêcher de lui demander quelques tuyaux pour travailler la calligraphie avec mes élèves.





Une autre pub des années 80 disait "le bonheur c'est simple comme un coup de fil."



Et si le bonheur, c'était tout simplement une somme de petits bonheurs?

25 octobre 2009

Brèves


L'actualité de Célestine, c'est un break dans les montagnes, grandes ballades en forêt, cueillette de chataignes , lecture et grandes discussions avec Mamie...
Lecture en cours (clin d'oeil à FD)les aventures miraculeuses de Pomponius Flatus d'Eduardo Mendoza.
Découverte de la clé 3G , génial! mais temps très limité donc pas question de bloguer des heures...
Mathéo, Delphine, FD, Mammilou-mijo, ms, myosotis, patriarch, petit ane gris, hutte des bois, marie madeleine, petit belge, Béatrice, marinello, catherine, et tous les anonymes qui me lisent fidèlement, je pense à vous et je vous envoie ce ciel pur, cette lumière magique qui nimbe les sommets, ce parfum de sous-bois et ce chatoiement de feuilles rouge sang et or.
A très bientôt

18 octobre 2009

La vie en positif


"Nous étions bien , cet après-midi, dans la classe. Il y avait de la musique douce, un petit soleil tiède, du silence, et des chats, beaucoup de chats qui avaient envahi notre classe... Nous les avons dessinés..."

Voilà ce que j'écrivais sur le blog de ma classe avant hier. Pour faire partager à mes parents d'élèves les moments de pur bonheur que nous pouvons vivre parfois en classe, et qui font que les enfants en ressortent grandis et bonifiés. Rien d'extraordinaire et pourtant on me demande sans arrêt la recette , et comment je fais pour instaurer ce climat. La recette est pourtant simple: je suis moi-même en toutes circonstances. Le travail n'est pas un lieu différent de la famille ou du cercle des amis. Certains endossent un habit apprêté, empesé, amidonné même, en arrivant au travail, et s'étonnent ensuite que l'ambiance ne soit pas excellente, que les relations soient faussées. Moi je me vêts de mon plus bel habit, celui qui me va comme un gant: il est fait d'humour, de poésie, de passion et de fantaisie.En fait, chut! ne le répétez pas, je m'habille en fée.
La
PASSION permet de faire passer les choses les plus indigestes comme la conjugaison ou les fractions, en les changeant en miel. Pour moi, résolument , "la grammaire est une chanson douce" d'Erik Orsenna, ou "l'arithmétique impertinente" de Jean Louis Fournier sont des sésames précieux.Qui n'a pas entendu mes élèves chanter le "rap de l'imparfait" ne peut pas comprendre! La FANTAISIE fascine les élèves, stimule leur imagination et transforme un quotidien parfois gris en lieu magique. Les objets familiers portent tous un nom, la guitare s'appelle Gertrude et la pendule Félicie. Quant aux objets qui tombent avec fracas (genre règle en métal) ou qui disparaissent, c'est forcément Lucien, le fantôme de la classe. Quel facétieux, ce Lucien!La POESIE, ce n'est pas seulement réciter des poèmes de façon mécanique et désincarnée, mais c'est les vivre comme autant de petites pièces de théâtre, le grand théâtre des émotions humaines, c'est aussi savoir s'arrêter de travailler pour écouter les hirondelles qui se disputent sous le toit, c'est observer une araignée qui a tissé sa toile sur entre une trousse et un cahier, c'est leur permettre d'aller tous à la fenêtre quand la neige tombe ou quand l'orage gronde, c'est s'extasier sur les formes aléatoires et improbables que prend la peinture quand elle tombe dans le lavabo et que les couleurs se mélangent en un arc-en-ciel éphémère et somptueux.L'HUMOUR enfin, véritable fil rouge, qui permet d'acquérir peu à peu des notions aussi fondamentales que le second degré, le sens figuré, la litote ou la métaphore, qui permet surtout de dédramatiser, de donner confiance et d'armer pour la vie les enfants dans n'importe quelle situation, l'humour permet à la classe de respirer à l'unisson en un seul grand éclat de rire, de détendre l'atmosphère et de régler les petits conflits du quotidien, de reléguer dans le placard à balais les mots ennuyeux comme punition ou colère, et de rendre au final la vie en classe riche et légère à la fois. Une fois par mois, une petite lecture collective de blagues carambar , ça vous détend n'importe quel élève anxieux et bizarrement, au bout d'un an, certains petits problèmes psycho somatiques ont disparu (pour la plus grande joie des mamans qui ne se lassent pas de me le répéter, je n'invente rien) les ongles repoussent, les verrues et l'eczéma battent en retraite et les pipis au lit s'espacent... "Mais comment faites-vous, quelles est votre recette?" s'exclament-elles.
Bon, je recommence? Alors, ma recette...

13 octobre 2009

Le calme après la tempête

Tempête sous un crâne, bien entendu...Il me fallait bien quelques jours pour démêler l'inextricable écheveau de mes émotions et de mes pensées. Car je suis à une croisée des chemins depuis quelques temps, ça se sent peut-être, et moi qui aime cheminer , et prendre des décisions rapides, j'ai toujours eu du mal à hésiter.

Moi qui balance entre deux âges, comme dirait l'ami Georges, moi qui contient dans ma boîte intérieure tous mes rêves de jeune fille , et tous mes projets de future grand-mère, à la fois, comme une boîte de Pandore ne demandant qu'à s'épancher, je prends conscience de la fragilité de l'existence, de sa fugacité, et c'est justement ce moment de la vie un peu délicat que le corps choisit pour commencer à nous jouer ses premières facéties. Les taux d'hormones suivent lentement mais sûrement une courbe descendante, une croissance négative comme diraient les champions de la langue de bois, et des flots de larmes incontrôlés viennent parfois au bord de mes yeux, sans vraie raison objective. (A part l'ambroisie bien sûr, mais cette vieille canaille n'explique pas tout.Et d'ailleurs, c'est fini pour cette année)

Les oisillons quittent le nid, il en reste un bien sûr, mais sa courbe à lui est ascendante (il a la dalle tout le temps, c'est un ado) et ces temps-ci, les inflexions de sa voix subissent de curieux dérapages qui laissent annoncer une mue imminente. Je m'attends tous les jours à trouver sa peau de petit garçon abandonnée dans un coin du jardin, comme un manteau de serpent diaphane, et à me retrouver un matin nez à nez avec un géant à la barbe naissante.
Ajoutons à cela un profond malaise dans la profession, dû à la montée d'un autoritarisme sauvage, à un manque de confiance récurrent des supérieurs hiérarchiques, et à l'installation progressive d'un système que je réprouve avec toute l'énergie de ma foi militante, les tiraillements entre collègues, la division qui s'installe, le moral des troupes en berne, tu vas voir qu'on ne va pas tarder à voir apparaître les premiers suicides dans l'éducation nationale, comme à France Télécom. On fait un métier trop sensible, trop crucial, trop difficile, il ne peut pas être pris à la légère. Rien de bien réjouissant.Je préfère me consacrer corps et âme à mes élèves, et enjoliver leurs journées, en leur apprenant les belles choses de la vie, ce sera toujours ça de gagné, car qui sait ce que l'avenir leur réserve à ces petits bouchons?

C'est toujours dans ces moments-là que l'on se pose aussi tout un tas de questions sur les grands sujets de l'existence, l'amour, l'amitié, la mort, la dérisoire ronde des questions métaphysiques, les "pourquoi?" et les "à quoi bon?".

Pile à ce moment-là aussi que le temps tourne tout d'un coup , avec une petite bise aigrelette qui vient refroidir une atmosphère qui sentait l'été il y a trois jours encore... Tout fout le camp, ma brave dame, tout fout le camp!

Alors, j'en ai eu marre d'hésiter et de me tâter.Ce week-end j'ai décidé de rester dans l'action. J'avoue que l'idée m'a effleurée un temps de changer de cap, de me consacrer à l'écriture, de planter là ce boulot de fou, pour aller planter mes choux. J'en parle toujours avec passion, mais bosser à plein temps avec 28 collaborateurs de 9 ans et demi, c'est usant comme c'est pas permis. Mais finalement non, c'est trop tôt. Je prendrai ma retraite plus tard.Quand je serai grande.

Et puis c'est décidé, cette année, j'essaie la luminothérapie. Il paraît que c'est bon pour le moral de se balader chez soi avec une frontale.Je vais me recentrer sur mes fondamentaux, en clair: retrouver mes priorités.Cultiver mon jardin, et garder le sourire. Ahhhhhhhhça va mieux!

07 octobre 2009

Lettre ouverte (à ma pire ennemie)

"Heureusement que je ne te vois pas très souvent, car si tu savais comme je te déteste! En général, aux alentours de la rentrée des classes, tu en profites, quand je suis bien secouée par mon premier mois d'école, tu te trouves toujours le moyen de te pointer sans crier gare. Ca fait des années que, quand je te vois arriver de loin, avec tes grands airs, j'ai beau me dire que tu ne m'impressionnes plus, depuis le temps, j'ai beau me dire que j'ai appris à te connaître et à me protéger, de ton influence malsaine je sais que tu vas me faire du mal. Dès que tu t'approches, j'ose te le dire, enfin, je n'ai jamais pu m'empêcher d'avoir la gorge qui se serre, et une soudaine difficulté à trouver mon souffle. Tiens, hier, par exemple, j'ai eu les yeux rouges toute la journée. Ah, tu peux être contente, tu as une fois de plus réussi à me faire pleurer. Tu es une chieuse et une garce! Tu vois , j'en deviens vulgaire tellement la colère m'anime.
De toutes façons, c'est toujours pareil: je suis trop sensible, et c'est sur moi que ça tombe. Tu ne t'en prends pas à n'importe qui, saleté! Et tu ne te prends pas pour n'importe quoi non plus, d'ailleurs. Depuis que tu es passée à la télé, et dans tous les médias, tu as carrément pris la grosse tête. C'est infernal. Je n'attends qu'une chose, c'est que tu te tires, et que tu ne reviennes plus jamais dans ma vie. Je ne te salue pas."

Désolée mes amis d'avoir pris mon blog pour régler mes comptes, mais là ,il fallait vraiment que ça sorte!

Ah, au fait, je ne vous l'ai pas présentée, ma pire ennemie.
Elle s'appelle ...

Ambroisie.











05 octobre 2009

Demi-teintes

Politiquement, c'était un week-end en demi-teintes.


Les Irlandais avaient dit "non", la première fois, mais ce week-end ils n'ont plus dit "non" à l'Europe des délocalisations, à l'Europe des privatisations, à l'Europe de l'ultra libéralisme, bref , à l'Europe des riches, les Irlandais se sont dédits, rétractés, désavoués, ils étaient notre seul et dernier espoir de voir enfouie à tout jamais cette constitution en écran de fumée, qui cache tant de mauvais augures sous des dehors très policés et soi-disant démocratiques. La fin des services publics, par exemple.La mort annoncée de l'école, de l'hôpital, de la poste...J'en ai froid dans le dos.


Pourtant, dans le même temps, les français ont inauguré une nouvelle forme d'expression de l'opinion publique, pas violente comme une manifestation, pas gênante comme une grève.Il s'agissait d'une "votation citoyenne" organisée par les syndicats. Les citoyens étaient invités à répondre pacifiquement, en faisant leur petit marché du samedi, à la question: "désirez-vous que la poste soit privatisée?" Deux millions de personnes ont répondu "non", ce qui est une preuve réjouissante de la bonne santé de mes concitoyens, qui ont un grand besoin de dire ce qu'ils pensent et d'être entendus, surtout. Et cela donne beaucoup d'espoir en ces temps bien gris.
Gris, mais pas tout à fait noirs, finalement.

04 octobre 2009

Bon dimanche à tous!

Je vous offre cette jolie valse que j'ai découverte en flanant dans la blogosphère (N'oubliez pas de mettre le lecteur de musique tout en bas de la page en pause avant de lire la vidéo!)

02 octobre 2009

Soleil, humour et lois de Murphy

Après une bonne nuit de sommeil, j'ai retrouvé mon énergie, et le soleil brille à nouveau sur ma vie. Ce que j'étais tombée bas hier ! Trop de contrariétés, de mauvaises nouvelles, de mauvaises vibrations. Merci à tous mes amis de m'avoir remonté le moral! Quelle idiote de me laisser bouffer par mon cafard! J'aurais pourtant dû me souvenir des lois de Murphy...

Connaissez -vous les lois de Murphy? C'est un ensemble de phénomènes se produisant immanquablement jour après jour, dans toutes les situations de la vie quotidienne. Par exemple, c'est toujours la file d'attente où l'on se trouve qui n'avance pas, et c'est du côté du beurre que la tartine tombe toujours .

Un livre passionnant que j'ai découvert cet été, et qui permet de vivre avec humour les petites tracasseries du quotidien.Mais qui donne aussi un recul par rapport à des choses beaucoup plus graves, comme les rapports avec la hiérarchie ou les ennuis d'argent.Et qui permet de se forger , au final, une vraie philosophie de la vie...

01 octobre 2009

Blues


Pourquoi certains soirs a-t-on un inexprimable et incompréhensible blues?
Une fatigue, une lassitude immense sûrement, l'impression que tout part à vau-l'eau, le ras le bol de se battre contre des moulins à vents, et contre vents et marées...Des jours où rien ne va, où rien ne tourne comme on l'avait prévu.Le grand bazar dans la commode...
La sensation que tout est dérisoire, le temps qui fuit en avant, et rien, dans ces moments là, rien à quoi se raccrocher...Et pourtant, toujours cette petite flamme qui luit au bout du chemin, timide et vacillante, et qui nous dit: demain sera un autre jour...Je vais aller me coucher, je pense que c'est ce que j'ai de mieux à faire...