Paul Valéry.
Toi.
Oui, toi qui passes une fois de plus me lire, j'aime l'idée que mes mots te fassent du bien.
Passe ton chemin si tu ne trouves pas ton plaisir à mes phrases, si tu ressens des choses peu agréables. Si tu me trouves en boucle, bêcheuse, futile, insupportable, égocentrique, ridicule, mièvre...ou tout simplement chiante.
Ne reste que si tu te sens touché(e), oui, là, à l'intérieur, à cet endroit secret entre les côtes et le diaphragme, un endroit que l'on dit solaire. Peut-être parce qu'il réchauffe tout le corps quand on le stimule...
Oui, toi qui passes une fois de plus me lire, j'aime l'idée que mes mots te fassent du bien.
Passe ton chemin si tu ne trouves pas ton plaisir à mes phrases, si tu ressens des choses peu agréables. Si tu me trouves en boucle, bêcheuse, futile, insupportable, égocentrique, ridicule, mièvre...ou tout simplement chiante.
Ne reste que si tu te sens touché(e), oui, là, à l'intérieur, à cet endroit secret entre les côtes et le diaphragme, un endroit que l'on dit solaire. Peut-être parce qu'il réchauffe tout le corps quand on le stimule...
As-tu remarqué combien certains mots ( et certaines personnes ), coulent en nous comme un subtil et précieux nectar, un baume, qui nous apaisent et nous donnent de la joie, et combien d'autres nous semblent aussi faciles à avaler qu'un bol de ciguë macérée dans du fiel de bouc ?
Bah oui, bien sûr, tu l'as remarqué, et depuis longtemps. Tu en as fait l'expérience plein de fois, tu n'es pas né(e) de la dernière brume. Pour peu que tu sois un peu trop sensible, comme bibi...
Bah oui, bien sûr, tu l'as remarqué, et depuis longtemps. Tu en as fait l'expérience plein de fois, tu n'es pas né(e) de la dernière brume. Pour peu que tu sois un peu trop sensible, comme bibi...
Je me relève doucement. Le vent fou de l'automne a flanqué par terre ce matin, toutes les feuilles de mon arbre. Celui que j'admire de la fenêtre de ma cuisine... Il se retrouve tout nu et semble un peu désolé du bazar jaune qu'il a mis sur le gazon vert. C'était drôle, pas triste du tout. Je me suis prise à sourire...
On arrive en novembre, et après divers heurts je passe à l'heur d'hiver.
A la bonne heure, je vais tenter de vivre.
Peindre la lune et le vent. Cueillir le jour. Continuer mon dialogue des dialogues avec vous. J'avoue, j'ai pas trop la pêche en ce moment. Je me ferais assez peur tellement je ne suis pas dans mon assiette. Ni même dans mon verre. C'est qu'il y a des choses tellement secrètes dont on ne peut parler à personne...
Mais vous, oui vous, lecteur bienveillant, lectrice attentionnée, vous ne savez pas combien vous m'aidez à rester debout.
Mais si, vous le savez, évidemment que vous le savez...
Ouh, pinaise ! voilà que je radote comme une vieille bique.
Mais vous, oui vous, lecteur bienveillant, lectrice attentionnée, vous ne savez pas combien vous m'aidez à rester debout.
Mais si, vous le savez, évidemment que vous le savez...
Ouh, pinaise ! voilà que je radote comme une vieille bique.
J'ai revu le film de Miyazaki, que j'avais découvert avec mes élèves à sa sortie. Eblouissant.
Tiens parlez moi d'un film, d'un livre ou de n'importe quel truc qui vous ait emballés, et touchés juste là : au plexus.
Voulez-vous ?
¸¸.•*¨*• ☆
Le vent se lève, HAYAO MIYAZAKI, 2014