Les toits de Paris sont un monde à part qui a son propre écosystème. Il s'y déroule une vie autonome, comme suspendue entre terre et infini, un infini rendu laiteux par la pollution. Un monde hors du temps trépidant de la rue, dont les bruits parviennent diffus, assourdis. Au loin, la ville gronde et gémit constamment.
Les chats arpentent leurs gouttières avec des grâces feutrées.
Que se passe-t-il derrière ces lucarnes ouvertes comme leurs yeux d'ambre jaune sur la pénombre de la ville ? Chiens assis pour chats sur pattes, qui longent les faîtières en funambules sans jamais tomber.
Tiens un homme en tricot de peau étire ses biceps vers le ciel, en se décrochant la mâchoire d'un long bâillement. Un sportif...Ah...non, il allume une clope, sportif du dimanche qui va trotter au parc pour se donner bonne conscience entre deux piles de dossiers noirs. Le bout incandescent de son mégot troue la pénombre par intermittence.
Sa voisine se déshabille derrière sa fenêtre, rejouant à mon oreille une chanson de Renan Luce, où il est question d'ombres chinoises qui ondulent sur les volets, et de bas sur les mollets.
Il ne la voit pas, mais moi je distingue ses formes épanouies, lascives, et j'imagine les histoires d'amour et de sang qui ont bousculé et ébloui cette femme un peu lasse. Pourquoi est-elle seule désormais ?
Un air de jazz monte dans la nuit, comme des bulles de limonade : c'est l'étudiant du sixième qui tète son saxo avec des houles, des vagues de sons superbes et généreux. J'ai le coeur en écharpe.
Sur le balcon d'à côté, la petite vieille coiffée de neige, celle qui vit sa vie par procuration, donne du vieux pain à des pigeons idiots.
Tout en haut, les cheminées s'alignent tels des pots de fleurs renversés, coiffées de leurs mignons chapeaux chinois. Perchée sur l'une d'elle, une mouette observe de son oeil brillant ce monde de tôle et de zinc peuplé de rêve et de solitudes juxtaposées.
Personne ne dort donc, à minuit passé, dans la canopée de la capitale ?
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A mon fils, qui a quitté sa chambre
de bonne pour la douceur angevine.
Musique : Night and day, piano and saxophone, Maximo Spodek
le bonheur de tes mots, Célestine, très tôt ce matin, pour commencer la journée.
RépondreSupprimerAnne
Anne ma chère Anne, c'est un bonheur de te revoir après ton périple indien.
SupprimerEt de te voir plonger dans mes fantaisies scripturales avec délices en est un encore plus grand.
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La ville est au-dessus des toits comme pendillée, belle et calme, comme la vie déposée là, de nuit s'y déroule, ouatinée, cotonneuse, pas encor' endormie.
RépondreSupprimerLa lucarne est en chien assis et se cache près d'autres fenêtres, jolie demoiselle retroussée offerte aux heureux propriétaires noctambules déambulant de ces lieux en ces lieux...les chats de maisons sont des ombres fugitives qui glissent sur le versant droit des cheminées de la capitale.
Le monde est occupé et vit sa vie, comme tout un chacun, dans les bras de Morphée, ou de son canapé....
La nuit attend son matin, comme j'ai attendu le jour.
Merci Célestine pour la joie de lire tes mots encoeur'.
bisou.
Den
Quelle jolie déclinaison de mon texte tu nous offres, Den. Le matin t'inspire des mots charmants et doux, comme pendiller, tellement évocateur de ce monde suspendu.
SupprimerMerci Den et belle journée
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Pourquoi est-elle seule désormais ?
RépondreSupprimerBleck
Oui, pourquoi ? Déçue par l'amour, peut-être, trop confiante, ou au contraire trop indépendante ? Ou acariâtre ? A moins qu'elle ne le soit pas et que son homme soit tout simplement parti acheter un petit en-cas, puisqu'à paris tout est toujours ouvert tout le temps ? Ils ont eu faim après l'amour ? Ils auront faim après l'amour ? j'aime ré-inventer la vie des gens, un vieux réflexe d'écrivaillonne...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
on ne peut voir une fenêtre sans imaginer toute une vie derrière, alors bien sûr, mille et mille fenêtres... :-)
RépondreSupprimer(mais je pense que ton fils n'a pas perdu au change, en s'installant dans la douceur angevine)
Non il n'a certes pas perdu au change, c'est moi qui ai perdu mon pied-à-terre parisien...Ou devrais-je dire mon pied-à-ciel ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oh non, plus de virées parisiennes :-( ?
SupprimerOh mais si, ma Myo, t'inquiète pas, et d'ailleurs il faudra qu'on s'en programme une quand on aura le temps.
SupprimerMais après six ans dans sa chambre de bonne, mon grand avait envie d'ouvrir ses ailes...
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Avec grand plaisir, ma jolie :-)
SupprimerQuel bonheur !
SupprimerCe matin je me suis retrouvée à la fenêtre observant les toits et imaginant des vies...Merci pour ce moment ...
RépondreSupprimerImaginer des vies...Je ne suis donc pas la seule ? ;-)
SupprimerCe fut un plaisir partagé, petite Manou.
Merci à toi
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Tu peux m'ajouter à ta liste....
SupprimerC'est un petit plaisir que je vis souvent, mais pas en solitaire…
dans ma jeunesse c'étaient avec mon père : assis aux terrasses des cafés, ou au restaurant, on inventait la vie des gens qui passaient ou qui étaient là.
Actuellement, je fais cela avec ma compagne de vie ou plutôt nous le faisons ensemble.
On s'amuse comme des petits fous ! C'est à celui qui inventera le plus plausible tout en étant le plus improbable…
C'est un plaisir très littéraire mon cher Alain... cela stimule l'imagination, et quelque part, l'observation fine du genre humain.
SupprimerDans le train, je fais ça très souvent.
Mais les fenêtres éclairées le soir, qui laissent entrevoir des morceaux de vie, c'est vraiment cela que je préfère.Je me dis que j'ai toujours aimé contempler de l'extérieur les maisons éclairées. Les parcelles de vie que me laissent entrevoir les fenêtres stimulent mon imagination toujours galopante.
J'aime apercevoir de beaux meubles lustrés, le moelleux d'un canapé , le haut d'une horloge. J'aime entrevoir des enfants qui jouent, un mari fourbu, une femme mélancolique, un vieux monsieur qui somnole. Tout un théâtre. Des pans de décor pour des bribes de l'éternelle tragi-comédie de l'existence.
La nuit, on sent palpiter le ventre de la ville, comme si elle se parait pour un rendez-vous secret.
Il a raison, Richard Bohringer. "C'est beau une ville la nuit".
Tu vois, je m'emballe...et pourtant je ne suis pas toujours un cadeau !
Kisses mon Babar
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Ben voui, Paris est une ville extrêmement vivante mais elle dort.
RépondreSupprimerJe le sais, elle dort entre deux heures du matin et à peu près quatre heures et demie.
C'est un moment très particulier de la nuit à Paris.
Je pourrais en tartiner des pages sur ce moment, ayant passé pas mal de nuits au boulot et étant revenu à la maison vers ces heures là...
Elle dort d'un peil, alors, comme les chats.
SupprimerParce qu'il m'est arrivé d'entendre gueuler dans la rue à trois heures du matin (et quand je dis gueuler, c'est exprès) à se demander si celui qui s'arrachait ainsi les cordes vocales savait qu'il n'était pas tout seul.
Et puis il y a toujours ce bruissement, cet espèce d'acouphène géant, comme la respiration d'une grosse bête assoupie...
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D'un oeil, bien sûr...Un glissement de doigts sur le clavier et hop ! on invente un nouveau mot ! ;-)
Supprimerun "peil" c'est pas mal non plus ...
Supprimerpeil : n.m. - Désigne l'oeil fermé de la personne qui ne dort que d'un oeil : contraction de "oeil au pieu"
Ah oui, pas mal !
SupprimerD'où l'expression, ne pas fermer l'peil de la nuit...
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Ah ! Toutes ces fenêtres qui s'éveillent à la nuit venue et qui racontent mille histoires. C'est un des charmes de cette ville.
RépondreSupprimerTout à fait, un charme et un réservoir infini d'inspiration pour les poètes et les musiciens...
SupprimerMerci pour ton passage, et bienvenue sur mon totem .
Bises célestes
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Dessous, dessus, dans, Paris reste une merveilleuse source d'inspiration. Elle offre sa part de rêve aux noctambules, aux touristes et aux artistes.
RépondreSupprimerTu m'as enlevé les mots de la bouche, ma Chinou !
SupprimerC'est tout à fait ce que je ressens, mais sans doute faut-il avoir l'âme un peu vagabonde pour en ressentir les effets...
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Paris ne dort jamais ! Des mouettes dans le ciel parisien ? Mais oui, ma fillotte habitait près de l'Avenue Daumesnil et le soir on voyait effecrtivemeent des goélandss zébrer le ciel de leurs ailes d'argent !! (on dirait du Célestine)
RépondreSupprimerBises maritimes.
Andiamounet faisant du Celestine...ça vaut son pesant de cacahuètes grillées...
SupprimerJ'ai été étonnée la première fois que j'ai vu des mouettes (ou des goélands) à paris.
mais tu sais que je m'étonne d'un rien.
On m'avait expliqué à l'époque qu'elles suivaient les bateaux depuis le Havre... Vrai ou faux ?
Profite bien de tes longues plages tranquilles, touriste, va. :-)
Mille baci
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C'est beaucoup moins bucolique Céleste rousse, en fait elles viennent se nourrir sur les tas d'ordures ménagères, enfin elles venaient, car maintenant tous ces déchets sont soit incinérés, soit enfouis immlédiatement.
SupprimerOui effectivement c'est d'une poésie exacerbée ! ^^
SupprimerMouarf
Ton joli billet empli de références variétesques m'a fichu un coup de blues. Paris me manque, sa rumeur même en plein nuit, ses toits, le rai de lumière de la Tour Eiffel, l'atmosphère unique..."
RépondreSupprimerPar ailleurs, le mot "canopée" me revoit immanquablement vers Alain Bashung et sa Vénus".
J'ai aimé ton joli billet.
Ah oui, le blues n'est jamais loin de ce bonheur diaphane à contempler une ville la nuit...
Supprimerj'espère que ce n'était pas trop tristement quand même, chère eMmA.
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Non, juste ce qu'il faut...
SupprimerTu me rassures... <3
Supprimer"Personne ne dort donc, à minuit passé, dans la canopée de la capitale ?"
RépondreSupprimerNon, tout le monde attend Mary Poppins ! ;-)
Chem, cheminée, chem cheminée, chem chem chéri !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Les chambres de bonne me filent le vertige !
RépondreSupprimerLes bonnes aussi ;-)
Et alors une bonne dans une chambre de bonne, surtout si elle est bonne...je t'en parle même pas ^^
SupprimerTu veux des sels, chimiste ? ;-)
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Ce n'est que fabulation : y a plus de bonnes dans les chambres de bonne, tout le monde sait ça...
SupprimerTu es d'un pragmatisme consternant aujourd'hui.... ha ha ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
S’il m’arrive de me casser une jambe, chère Célestine, et me retrouver immobilisé devant ta "Fenêtre sur cour", j’accepterai, certes, que Lisa Fremont, jouée par Grace Kelly, vienne me distraire, le bras passé sous l’anse d’un panier de chez Maxim’s, mais surtout je guetterai le facteur qui m’apporterait tes histoires.
RépondreSupprimerDes toits de Paris aux ardoisières de l’Anjou, le fil de l’eau, ici, m’enchante.
Et puis, c'est étrange. Comme la palinopsie relia deux de nos histoires, par ailleurs fort différentes, voici un lien vers la canopée : http://miletune.over-blog.com/2014/06/insomnie-bricabrac.html (je n'ai pas l'habileté de Julie F. !)
Oui c'est un très beau texte, il y a de quoi s'identifier, pour une fille, à ce personnage sensuel et mystérieux qui passerait par la lucarne un soir de lune rousse...Et si en plus elle a les yeux bleus, alors...
SupprimerEt quelle étrange coïncidence cette canopée...C'est en tous cas le mot qui me vient pour
En tous cas merci d'être si bon public pour mes petites billevesées au fil du temps, au fil de l'eau.
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C'est tout à fait ça. Une vie perchée, en contact avec les étoiles....Une vie secrète.....
RépondreSupprimerUne vie de chat...Connais-tu ce très beau film d'animation qui se passe sur les toits de Paris ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Non je ne connais pas. A vrai dire je ne suis pas du tout cinéphile !!
SupprimerC'est un dessin animé de grande qualité produit par les célèbres studio Folimage , que je connais bien puisqu'à une époque, ma soeur habitait juste en face de cette ancienne cartoucherie où ils se sont installés.
SupprimerIls ont produit des succès comme Tante Hilda, Mia et le Migou, la Prophétie des Grenouilles ou encore l'Enfant au grelot.A montrer d'urgence à tous les petits enfants...
Bisous Daniel
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Superbe billet Célestine si bien accompagné par ce magnifique morceau musical! J'ai toujours aimé regarder les toits et le soir, les fenêtres où est diffusée une douce lumière. J'imagine des familles, des personnes seules et je me raconte des histoires. Je vois des lumières plus belles que d'autres.
RépondreSupprimerJ'aime tes mots chère Célestine :-)
Bisous
C'est un jeu très amusant, finalement, de rêver à la fenêtre, et j'aime que tu l'aimes.
SupprimerMerci pour tes mots chère Denise
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Il était minuit passé! Tu ne me voyais pas ? Fenêtre à l'extrême gauche, à peine éclairée. J'écoutais Chet. C'était le meilleur moment pour écouter Chet. Sa musique languissante remplissait les toits de Paris. Paris pleine de mystère, de grâce, de force, d'énergie, une bête féroce qui à cet instant là, somnolait....
RépondreSupprimerPlutôt un gros chat tapi dans l'ombre qu'une bête féroce...
SupprimerAh c'était toi que j'ai aperçu, à l'extrême-gauche, derrière tes carreaux luisants sous la lampe ?
Merci d'aimer Chet comme moi.
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Je connais peu les toits de Paris, je connais mieux ceux de Lyon que j'ai eu l'occasion de fréquenter pendant plus de vingt ans ! :-)
RépondreSupprimerMoi, c'est lorsque je traverse en voiture (ou en train) une ville endormie, la nuit, ou le matin très tôt, que j'aime m'imaginer, en regardant les fenêtres allumées ou éteintes, toutes ces personnes. Certaines dorment, rêvent, ronflent..., d'autres ne trouvent pas le sommeil et tournent et tournent dans leur lit, d'autres encore se lèvent, s'étirent, et vont déjeuner, se préparent pour aller au travail car ils commencent très tôt, ils sont du poste du matin, etc, etc. Il y a tellement de vies si différentes derrière ces fenêtres. Cela m'attendrit toujours de penser à toutes ces personnes inconnues mais pourtant si proches.
J'aime beaucoup ton billet, Célestine. Gros bisous.
Ce n'est sans doute pas un hasard si tu aimes la même chose que moi, et que notre ami commun AlainX
SupprimerC'est un plaisir dont certaines personnes n'ont même pas idée. Mais toi, je sais que tu aimes ça, parce que c'est toujours une joie de contempler la vie, surtout quand on doit essayer de débrouiller les fils du mystère pour comprendre ce qui se passe.
Merci beaucoup pour ton engouement, et gros bisous ma belle d'âme.
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Lorsque je suis à Paris et que j'ai pour seule vie les immeubles parisiens (tandis que chez moi pointent les montagnes) je m'invente des histoires (que je ne partage pas avec mon époux).
RépondreSupprimerAinsi, j'ai construit une folle lignée à la petite dame qui vit seule en face de chez nous et une descendance pas folichonne au jeune homme d'en face qui lit souvent sur son canapé (seul aussi). Peut être qu'il me faudrait les réunir ?
Merci pour ce partage : j'adore !
Douces bizettes
Ce penchant que beaucoup d'entre vous semblent avoir, comme moi, explique sans doute le succès du film "Fenêtre sur Cour" ainsi que des histoires qui se passent dans un immeuble, genre "Mes chers voisins" ou "chacun cherche son chat" le fabuleux film de Cédric Klapish.
SupprimerJe la vois, la petite dame à la folle lignée...Et comme j'imagine bien aussi le jeune homme romantique qui lit... chouette, une romance !
Merci ma Cloudy.♥︎
Gros bec
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Et tu n'as pas vu Bébel, à bout de souffle et une mallette à la main, courant sur les toits pour aller rejoindre Jean Seberg ?
RépondreSupprimer- Non.
- Alors ce n'était pas à Paris.
Ti bacio Cara mia
Et je n'ai pas vu Landolfi, non plus... c'est désespéré, je ne suis résolument pas allée à Paris...
SupprimerMais Jean Seberg...oh la la... je vois d'ici les yeux de l'Ancêtre qui frisent. (mais chut ! il se baigne)
Ti bacio
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Les toits de Paris et les ponts de ce même Paris sont une belle chanson...
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement la deuxième photo.
Je m'en vais quelques jours du net et tu en profites pour nous enchanter avec des textes faits mains, cousus avec finesse. Merci.
Bises de fin de jour, ou de début de nuit. Enfin, je ne sais pas: je dors si peu en ce moment!
Je suis partie du net presque une semaine ...alors si j'ai profité de quelque chose, ce n'est certes pas de ton absence.
Supprimermais plutôt de toutes ces étoiles que mon voyage ont mises dans mes yeux.
Essaie de dormir, poète, ou les yeux vont te sortir de la tête...
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Coucou Célestine. J'aime Paris mais pas trop longtemps. Parce qu'elle ne dort jamais, qu'elle grouille toujours, je la trouve un peu altière et elle m'assourdit de ses mille bruits. Mais quand j'y suis pour quelques jours, j'aime observer les gens que je rencontre. Dans l'endroit où je crèche habituellement, il y a une petite cour intérieure et c'est en observant les fenêtres des façades que j'invente aussi des histoires.
RépondreSupprimerElles n'ont souvent ni queue ni tête... comme la vie de beaucoup de gens finalement.
Bisous de bonne nuit. Je ne vais pas tarder à aller dodo car la journée a été pénible.
J'espère que ta journée de demain le sera moins.
SupprimerMerci pour ton témoignage : je comprends qu'une montagnarde comme toi, si amoureuse des grands espaces et du silence, ait du mal à se faire à la Capitale et à sa fièvre.
Moi je l'aime sentimentalement...si j'ose dire. ;-)
Bisous passe une belle nuit chère Dédé
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Vous êtes décidément très en verve, chère délicieuse.
RépondreSupprimerLes voyages vous vont bien au teint, je le suppose, et pour ce qui est de la plume, j'en suis certain.
~L~
J'avoue que vous avez raison, pour ce qui est de mon envie d'écrire, elle s'est multipliée après mon petit sevrage temporaire...
SupprimerPour le teint, il faudra encore quelques semaines...
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Chère Céleste,
RépondreSupprimerLes toits d'Annecy ne valent pas ceux de Paris, et pourtant
Pourtant , à l'âge où s'amuser seul ne suffit plus, je m'amusais
A courtiser la canopée de ces immeubles étoilés qui devant ma chambre brillaient
Quelle que fut l'heure nocturne pendant laquelle je les regardais le nez au vent
A n'importe quelle heure un spectacle mystérieux ils m'offraient
Particulièrement cet immeuble baptisé "la maison de la jeune fille"
Imaginez cet adolescent à la recherche d'une silhouette qui brille
De voir apparaître à sa fenêtre une fée il rêvait
Mais ce n'est que bien plus tard au hasard d'un blog étoilé
Que je vis apparaître avec sa baguette une fée
Elle était Céleste et amie rêvée
J'y suis arrivé
Bises reconnaissantes
Annecy quelle jolie ville !
SupprimerIl y a, au milieu de cette ville, un endroit que je ne connais pas, et pourtant je l'ai dessiné au pastel quand j'étais jeune fille en me servant d'une carte postale. Cela représentait une sorte de chapelle ou de petite forteresse entourée d'eau.
Je crois que ça s'appelle la petite Venise, non ?
J'aimerais y aller un jour.
Bisous de fée
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J'adore!
RépondreSupprimerAinsi je ne suis pas seule à laisser courir mon imagination devant une fenêtre éclairée la nuit!
en lisant ton texte, j'ai vu de l'autre coté:
- assis sur la gouttière
un chat avec un col Claudine
Egaré et rêveur
Interroger la petite lucarne du Ciel, la lune
sans son rideau nuageux et
Particulièrement éclairée ce soir.
pour dire que là-haut, tout là-haut
les anges n'ont jamais été aussi beaux!
Non tu n'es pas la seule, chère poétesse, à laisser courir tes rêves et ton imagination devant les fenêtres allumées, toujours un peu mystérieuses...
SupprimerEt j'ai très bien vu ton chat à col Claudine, se promener sur la gouttière en zinc sous les étoiles.
Et j'ai adoré ta petite fantaisie qui vient entrechoquer la mienne comme deux verres de champagne.
Bisous ma belle
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Minuit passé,personne ne dort,pas même toi!Ton imagination vagabonde est partie par-dessus les toits de paris,avec un petit détour dans le passé:ça existe encore un homme en tricot de peau? Curieuse,amusée,intriguée tu inventes une histoire pour chaque fenêtre,chaque lucarne,chaque recoin que ton œil perçoit.
RépondreSupprimerY compris un jogger du dimanche,habillé ad hoc en "clope sportif".
Ton fils laisse les toits de zinc pour les toits d'ardoise pour profiter de la douceur angevine ,dans un bled du Maine-et-Loire.
Avec ces spécialités à Lapointe de la technologie.
D'ailleurs,y a un institut d'Angers qui opère sans danger.On peut presque tout changer,excepté ce qu'on ne peut pas:Quelle avanie!
https://www.youtube.com/watch?v=-Fjq8qh7R1g
Quelle avanie, en effet...Les enfants nous en font voir de belles. Ma fille heureusement a quitté Antibes ça me mettait pas à l'aise de la savoir antibaise...moi qui serais plutôt pour.
SupprimerJ'ai bien aimé "tricot de peau"...Ça fait partie des mots qu'on n'utilise plus, préférant maillot de corps ou tee-shirt.
Pourtant cet homme-là avait une tête qui allait bien avec le mot tricot de peau.
J'ai adoré réécouter Boby.
Merci cher Didier.
¸¸.•*¨*• ☆
^^^
Supprimeroh tu as trois sourcils ? Tu es un mutant ? ^^
Supprimerhihihi !
¸¸.•*¨*• ☆
Je débute avec les émoticônes!(^_^)
SupprimerJe plaisantais, j'espère que tu ne m'en veux pas.
SupprimerEh bien voilà, elle est très bien comme ça !
^_^
Moi,t'en vouloir! mais de quoi? d'avoir trois sourcils?^_^
SupprimerPetit polisson, va !
Supprimertu sais observer ces moments là qui échappent à des yeux moins vigilants. Bizzz Célestine
RépondreSupprimerCela s'appelle la présence. Ou la pleine conscience.
SupprimerEt c'est réjouissant et magique.
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Une chambre de bonne à Paris, on la garde pour observer le ciel, les voisins et venir voir les blogueurs à Paris.
RépondreSupprimerCrois moi, j'aurais aimé la garder...mais question budget, je ne suis pas assez riche...
SupprimerÇa ne m'empêchera pas de venir te voir à paris, chère Heure-Bleue ;-)
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Je n'ai jamais vécu dans un endroit où on voyait vivre les autres, jamais de vues sur cour ou fenêtres, et ça m'a toujours fait rêver... Parfois invitée chez des copains avec plein d'appartements en face, je passais mon temps sur le balcon à observer. Par contre quand j'étais petite, dans un petit village, les gens regardaient tout derrière leurs rideaux, et ça c'était très énervant ! Surtout quand ils rapportaient à ma mère qu'ils m'avaient vue avec un garçon. :(
RépondreSupprimerC'est mignon ce témoignage, j'adore : j'imagine bien les commères du village derrière leurs rideaux, en train de regarder si les filles ne parlaient pas aux garçons...
SupprimerOn est un peu voyeurs, tous, non ?
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Toi aussi, tu aimes regarder par la fenêtre la vie des gens et des chats ....
RépondreSupprimerEh oui...moi aussi, tout comme toi, je présume...
SupprimerMais est-ce un défaut, ou une remarquable qualité que de s'intéresser à la vie des gens ?
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C'est beau, une ville qui vit, la nuit. Les lumières, les couleurs forment des tableaux changeants. Et puis, ça stimule l'imaginaire, de s'inventer les histoires des gens, à partir de leurs silhouettes, de leurs espaces entraperçus. C'est comme au cinéma, mais en mieux, parce qu'on peut créer davantage d'histoires. Le jazz convient merveilleusement à ces moments-là.
RépondreSupprimerPS : l'expression "le coeur en écharpe", tu l'as inventée ? Ou bien elle appartient à la langue française ? Belle, douce soirée à toi! D.
Aah ! Porter son coeur en écharpe... C'est une vieille expression familière. Et sentimentale. C'est avoir un chagrin d'amour. mais à l'ancienne... Comme les romantiques. On ne l'emploie plus guère depuis 1925 je crois... Hou là là ! Je suis désolée, j'ai répondu à la place de Célestine !
Supprimer@Dad
SupprimerTu reprends avec bonheur le titre du livre de Richard Bohringer : « c'est beau une ville la nuit » ...
Et il est certain que le jazz se marie merveilleusement avec les imaginations citadines nocturnes...
Pour l'expression, Pivoine t'a répondu.
Bisous Dad
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@ Pivoine
SupprimerTu as bien fait de répondre, j'étais honteusement absente ce soir, et c'est merveilleux d'avoir une secrétaire !
je t'embrasse bien fort
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Ma doué que c'est beau,la poésie de la vie ! Un regard suffit pour imaginer des planètes !
RépondreSupprimerY a que ça de vrai, la poésie de la vie. Les planètes, les étoiles, tout un monde clignotant et superbe sous nos yeux ébahis.
Supprimerdu coup pas de poème ce soir ? Tu restes sans voix ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Impardonnable ! Erreur corrigée. Je n’ai que ceci à offrir au réveil :
SupprimerErrance
Le clignotant des paupières
Saisit la trame des rêves errants
Pont invisible natté dans le vide
Le rétroviseur aux ombres mouvantes
Caresse le plaisir des pulsions avides
Passager de l’instant fugitif
Le cliché des corps enlacés ramène aux lèvres
La saveur des baisers arrimés au souvenir
Sur la dentelle échancrée des océans inquiets
L’onde écume la crête des rochers
Danse sans arrêt, roule sur les galets
Un défilé d’algues en guise de collier
Dans sa courbe invisible l’horizon dérive
S’évanouit par-delà son galbe indistinct
Que l’azur entoure tendrement de ses bras
Le rayonnement du couchant
Nous entraînant vers son inaccessible destin
Ce poème est splendide, je ne sais comment tu trouves l'inspiration, mais elle est comme une rivière qui coule sur les doigts comme une fontaine.
SupprimerMerci beaucoup, Rod !
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Délicieuse canopée. Ca m'évoque forcément Les Aristochats, Un Américain à Paris, Les 400 coups, etc...Le Paris qu'on aime. Ta plume se porte bien. Je t'embrasse Miss W. ATTB.
RépondreSupprimerElle ne va pas trop mal, je te remercie.
SupprimerEncore que cela dépende des circonstances...
Ne serais-tu un peu Antoine Doisnel, à tes heures ? ;-)
Kiss you
¸¸.•*¨*• ☆
¸¸.•*¨*• ☆
Antoine Doinel Antoine Doinel Antoine Doinel Antoine Doinel Antoine Doinel Antoine Doinel Antoine Doinel Antoine Doinel Antoine Doinel Antoine Doinel
SupprimerEdualc Eeguab Edualc Eeguab Edualc Eeguab Edualc Eeguab Edualc Eeguab Edualc Eeguab Edualc Eeguab Edualc Eeguab Edualc Eeguab
C'est un de mes personnages de référence. J'ai déjà fait une conférence sur la saga d'Antoine. Tu as une fois de plus raison. Bises pré-dentiste (ça c'est une info, non?). ATTB Miss W.
Je me souviens très bien de cette scène culte où Jean-Pierre Léaud répète son nom de façon compulsive...Doinel sans "s" où avais-je la tête ?
SupprimerEt celle où il fait croire à Claude Jade que "les attendait une call-girl bien excitée" alors que c'est "une collation bien mérité" Ils écrivent vraiment n'importe quoi dans le journal !...
Courage pour le reste.
Kisses and attb
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Je veux bien cheminer avec toi si tu viens voir mon blog à la page :
RépondreSupprimerhttp://daddyrogers.canalblog.com/archives/2007/01/11/3663892.html
j'avais pas eu beaucoup de succès à l'époque avec cette photo, pour ne pas rester fanny , j'avais été obligé de me laisser un commentaire LOL !
Quand même un grand merci pour nous faire rêver avec ta plume céleste !
Eh oui, le succès est venu peu à peu, comme pour tout le monde...
SupprimerJe suis allée entrouvrir ta fenêtre. Une bien jolie photo, Daddy.
Belle journée ensoleillée et venteuse !
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Hooo, joli texte. J'avais fais un peu ça à une époque en imaginant les vies des gens dans un avion.
RépondreSupprimerIl doit se passer ce que tu évoques, c'est certain.
Pour la pollution, les abeilles se portent mieux sur les toits de Paris que dans nos campagnes...c'est dingue non ?
Bisous.
Oui c'est dingue...Des abeilles qui préfèrent la pollution au gaz de carbone, plutôt que les saloperies épandues dans les champs par Monsanto et Bayer les nouveaux assassins de l'humanité...
SupprimerBisous et merci d'avoir apprécié mon texte, Mind
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C'est beau Célestine.
RépondreSupprimerJe suis fascinée par les toits. Dès que je peux prendre un peu de hauteur et qu'il y a des toits, et que j'ai mon appareil photo sous la main.. Clic, clac... Mais c'est rare par chez moi.
A Cancale je connais un endroit, mais rien à voir avec Paris.
Sinon il faudrait que je m'invite chez des gens : "Dring, permettez Madame, Monsieur. Pourriez vous me prêter une fenêtre juste le temps d'une petite photo ?"...
Belle journée à toi Belle du Sud.
Chère belle de l'ouest !
SupprimerC'est vrai que les maisons par chez toi sont magnifiques et pleines de charme.
Il faudrait, oui, que l'on ait cette audace-là...
Mais voilà, il est des choses qui restent dans le domaine du rêve ou du fantasme, et c'est mieux ainsi.
Bisous célestes chère Suzame
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Les toits et les gouttières sont le royaume des chats.
RépondreSupprimerParfois des chattes quand ils sont brûlants.
Hé hé jolie référence cinématographique mon ami !
SupprimerQui se marie bien avec l'ambiance de ce soir-là...
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Comme dirait Aragon : "Que serais-je sans toit... ?" ;-)
RépondreSupprimerLes toits de Paris, la vie des gens...
c'est joli, le soir, la nuit...quand tout ça reprend un peu de mystère...
Mais le jour, je préfère, sans doute aucun, les petits villages, les vieilles pierres, les chemins, les forêts et les lacs...bref, les charmes de la campagne.
Vive la douceur angevine ! :-)
J'aime les deux, définitivement amoureuse des contrastes et des différences.
SupprimerPour les petits villages, les vieilles pierres, les chemins, les forêts et les lacs, tu es allée un billet trop loin. Il fallait t'arrêter sur mon jetlag...
Quant à la douceur angevine, j'irai la découvrir à l'Ascension...Avec grande impatience, tu t'en doutes...
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"La nuit je mens
RépondreSupprimerJe prends des trains a travers la plaine
La nuit je mens
Effrontément
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho..."
C'est le texte (et la voix) qui me sont venus à ma première lecture... Mais tout à l'heure, quand j'y suis revenue, j'ai entendu le "Clair de Lune" de Debussy... Mais le jazz, c'est évocateur aussi.
Très joli billet...
Bashung le grand...Il a des accents de Thiéfaine dans cette chanson.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup. Et c'est vrai que la nuit, là haut sur les toits, a quelque chose de profondément musical qui parle à l'âme...
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Ça me fait plaisir de voir que ton fils est parti de Paris, même si ton billet va peut-être lui donner des regrets.
RépondreSupprimerA côté du romantique des toits, paris c'est beaucoup de stress et de pollution.
Bises
Angela
Tu as raison, Angela. Il est ravi. C'est moi qui regrette mon pied-à-terre...
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Une bien belle image "la canopée de la capitale", ces toits sont magiques et tu le décris parfaitement. Connais-tu les aquarelles de Izys qui peint ces toits avec la même magie que tu les décris? Je me permets de te laisser le lien vers son album des toits de Paris sur toile, mais elle les a aussi peint sur papier
RépondreSupprimerhttp://isabellezyskind.canalblog.com/albums/aquarelle_sur_toile___paris/index.html
Merci beaucoup Cathy.
SupprimerCes aquarelles, partant d'une photo, sont vraiment superbes, et elles me parlent beaucoup.
Belle journée et merci pour ce cadeau lumineux.
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerJ'ai du retard de lecture (trop de jardinage et de bricolage, sans doute et peut-être un peu de distraction le soir ? ;-) ) J'ai même dû rater quelques articles.
Ton texte est empreint de poésie urbaine et me rappelle le temps où nous habitions Paris dans le XIIe, Marc et moi. Nous avions un appartement avec un balcon au 8ème étage donc avec déjà une belle vue sur les toits et en prime, vue sur l'ancienne voie ferrée qui est devenue coulée verte maintenant. Que de souvenirs de jeunesse qui revivent grâce à ton article!
Merci
et bises,
Mo
Je suis très heureuse d'avoir ranimé en toi des souvenirs de jeunesse, Mo.
SupprimerJ'ai découvert la coulée verte l'an dernier, et j'avais vraiment adoré cette balade à hauteur de toi, avec toutes ces plantes judicieusement arrangées dans des massifs et des bacs.
Très joli, vraiment.
Bisous Mo
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Un univers à part, que j'aime aussi quand j'y voyage, et que tu décris avec brio ! ✯
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