17 avril 2020

Road trip



Toute ressemblance avec la vraie vie est parfaitement plausible.








En ces temps troublés comme une anisette par de l'eau d'Evian, où le mot d'ordre est de rester chez soi, on en est réduit à voyager par procuration, en s'inventant des roads trips de calebasse. 
En un sens, c'est pas plus mal : on a l'hydrocarburogramme plat, ça nous coûte peanuts, et les piafs nous disent merci. Les voilà qui réinvestissent les parcs, faisant frétiller les frondaisons de leurs trilles guillerettes. Tu m'étonnes ! Cinquante ans au moins que le ciel n'avait pas été si bleu.
Guillerette, je le suis tout autant quand, profitant d'un petit zeph printanier, je décide de troquer mes pelures d'hiver contre la seule chose qui tourne sur terre : une robe légère version Souchon. J'ai un rencard de première, à ne pas louper. La lumière du soir est plus rasante qu'un discours électoral.
Soudain, apparaît en pétaradant comme de juste, une splendide torpedo Panhard et Levassor, magnifiquement surmontée d'un bel homme tirant sur le blond et sur une cibiche qui volute comme dans les films des années 50. Je reconnais Bleck. 
- Allons boire le dernier de la journée, je crève de soif depuis le temps que je m’aiguise la menteuse sans mouiller la meule ! lui dis-je en souriant.
Attends, ma libellule, attends, j’ai des projets plus ambidextres pour toi, qu'il me répond.
Et nous voilà embarqués sur la route de Madison, via le boulevard du Rhum. 
- Il me faut faire Allemande honorable, dit-il en souriant. Ça fait cinq ans que je te dois un resto, alors cette fois, je me suis dit ne reculons plus, sautons. Enfin si je puis me permettre cette expression hardie autant qu'osée... Ça fait cinq ans que je me dis que je vais franchir des Himalayas de réprobation, et annapurniser dans le désenchantement... Alors aujourd'hui : alinéa jacte à l'aise ! je t'emmène chez Eugène manger des frites.

Au carrefour des Etoiles, deux clampins traversent devant lui sans regarder. Il pile. 
- Toujours pareil, quand on algarade en ville, les badauds pullulent comme cellules en tumeur ! s'écrie-t-il. 
Et je vois bien que ça le met furinx. Il émet quelques bouts de râle, il ferre de lance, il abordage...puis reprend son sourire ultra brite. Tout en gouaillant, je fais gaffe parce que si cet olibrius prenait la fantaisie de m’aligner un taquet, sûr et certain que ça ferait travailler mon dentiste.
Je pourrais avoir peur, s'il s'agissait de Jojo la défouraille, un loustic pas fréquentable, condamné à mort par accoutumance qu’on m’avait dit espadrillé en Amérique latoche.
Mais là, il s'agit du type le plus réglo de la blogosphère. Un chic type du genre de mon oncle Joe Krapov, qui dit toujours que « quand le respect de la gonzesse s'effiloche dans une nation, la débâcle n'est pas loin.» 
Et c'est ainsi que, de fil en conversation, nous sommes arrivés chez Eugène, après une cinquantaine de bornes de décoiffage décapoté. (Contrairement aux films des années 50 où pas un cheveu ne bouge malgré la vitesse) 
Il passe ses mains sur ma chevelure, blêmit, rougit, jaunit, verdit, violit, marronit (comme Saint-Laurent du), orangit, arc-en-ciélit puis reprend tant bien que mal sa couleur initiale.
- Bon on se le fait ce resto ? demande-t-il d'une voix gris clair.
- Vamos, amigo ! réponds-je, le palpitant en capilotade. Et je franchis le seuil de la caverne alibabesque, en pensant au pont de Noirmoutier.

•.¸¸.•*`*•.¸¸


A Bleck.


Quelques explications.
La consigne de l'atelier de Villejean aimablement proposée par le susdit Joe Krapov qui a peur qu’on s’ennuie pendant le confinement, se trouve ici. J'y ai découvert les oeuvres de Hopper croisées avec les personnages d'Hergé par un artiste talentueux nommé Xavier Marabout. Formidables !
Mon texte est émaillé de citations du grand Michel Audiard, en italique dans le texte.
Pour la petite histoire, mon ami Bleck avait organisé en janvier 2015, un concours dont le prix était un repas au restaurant. Il s'agissait de reconnaître un pont célèbre sur une photo.
Et j'ai gagné, grâce à ma suréminente perspicacité. Depuis, j'attends mon prix avec une impatience non dissimulée. Voilà, voilà. Vous savez tout  ;-)

67 commentaires:

  1. Un petit vent de tontons flingueurs avec cette langue si fleurie d’Audiard !
    Bel exercice de style, miss Troussecotte !
    :)

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    1. Pas simple comme consigne...Mais une façon de rendre hommage à ce grand magicien des mots qui ciselait les dialogues comme personne...
      Toute une époque.
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  2. Bel exercice mais un peu trop compliqué pour moi... en tout cas tu es toujours en forme et en verve et cela fait plaisir. Bisous ma belle

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    1. Tu te dévalorises ma Brizou. Ce n'était pas si compliqué comme consigne.
      Mais c'est gentil d'être venue quand même !
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  3. Quel délice ce texte. Merci Celestine pour ce beau moment

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    1. Ravie que tu apprécies, miss.
      J'ai trouvé la consigne très stimulante !
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  4. superbe! un grand bravo Célestine :-)

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    1. Tu as peut-être participé ?
      Je ne sais pas comment on fait pour être publié sur le site de l'atelier de Villejean.
      Merci en tout cas, Adrienne, pour ton engouement.
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  5. Sympa, j'aime beaucoup l'oeuvre qui donne vie au texte.

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    1. Tu trouveras d'autres oeuvres du même auteur ICI.
      Une vision très originale des personnages d'hergé, qui se marient bien avec l'univers de Hopper.
      On y découvre que Tintin a une sexualité, ce qui n'était pas gagné à la base !
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  6. Je le savais que t'étais la nièce d'Audiard en plus de celle de Joe !

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    1. Tu sais, je crois que nous sommes tous un peu de la même famille, les amoureux des mots, des exercices de style, des défis du samedi et des autres jours... Il y a du Queneau, du Breton, du San Antonio, de l'Audiard en nous.
      En tout cas, je ne renie pas mes pères putatifs, comme tu le sais. Et mes oncles par là même.
      Bisous mon boss.
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  7. Lakeville le 17 Avril 2020


    Notre chère Céleste Dard,


    Vous êtes une femme courageuse, je n'en doutais pas, et je vous admire pour avoir passé en souriant par ce que vous venez de passer.
    Pendant ce temps là, comme toujours, j'écrivais, je peignais, trois oeuvres ces derniers mois. Je me sens en pleine forme.
    Le pays est magnifique, et je suis heureux au milieu de ma petite famille. Je regrette seulement de ne pas vous voir ce printemps. Peut être sera-t-il pour l'été .

    Je comprends votre désir d'évasion mais je crains bien que les derniers événements rendent la vie aussi compliquée dans tous les pays du monde.
    Nous sommes malheureusement nés vous et moi A une époque "intéressante" .
    Vivent les époques où il ne se passe rien.
    Vive Louis Philippe par exemple.

    Toute mon affection ma chère Dard

    Votre vieux S Petrus

    http://www.toutdard.fr/book/lettre-frederic-dard/

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    1. Ah quelle excellente idée tu as eue là !
      Retrouver cette célèbre lettre de Simenon à Frédéric Dard, et l'adapter à la situation, c'est tout simplement génial.
      Il y a d'ailleurs des phrases de 1950 qui sont tout à fait troublantes d'actualité : par exemple celle-ci
      Je comprends votre désir d'évasion mais je crains bien que les derniers événements rendent la vie aussi compliquée dans tous les pays du monde.
      Mon cher Petrus, tu m'as réjouie !
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    2. C'est dans le sillage des vraies femmes qu'on trouve les vrais hommes"
      M.A. Lol

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    3. Quel génie ce Michel !
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  8. Bonjour chère Célestine,
    Ton style audiaresque est tordant tout simplement, j'adore!
    Bravo!
    Bisous,
    Mo

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    1. Je ne me suis pas forcée...j'ai l'audiardise intégrée !
      Bisous chère jardinière
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  9. La question que je me pose, là, après la lecture de ton texte (quel bonheur de rire en ce moment !) c'est:
    Il te l'a payé ou pas ce restaurant, ce fameux Bleck ?
    Non parce que c'est pas pour dire, mais cinq ans, c'est quand même long !
    Je dis ça...je dis rien...
    Bises
    Angela

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    1. Eh bien non, toujours pas, mais il faut dire, à sa décharge que nous n'habitons tout de même pas la porte à côté...
      Je suis d'un naturel très optimiste.Et je suis certaine que les choses se feront.
      Bisous ma belle
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  10. Original ton texte ! merci Céleste pour tes mots qui accrochent et nous ramènent quelques années en arrière !
    bisous.

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    1. C'est vrai que les Panhard et Levassor, ça n'est pas tout jeune !
      C'est en écrivant ce texte que je me suis aperçue que le mot Torpedo désignait un modèle de voiture décapotable, et non une marque particulière...
      J'aime bien apprendre des choses, même si elles sont inutiles...
      Bisous ma Den
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  11. J'ai adoré ce zeugma : "un bel homme tirant sur le blond et sur une cibiche qui volute"...
    et tout le reste évidemment.

    Les citations sont plus de Dard que d'Audiard mais audia(rd)ble la précision, tu as raison : ce sont nos oncles putatifs et nous avons le droit de les confondre dans une même affection !

    Sinon, la robe blanche et le chapeau te vont à ravir !

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    1. Ah...les zeugmas...Ça me rappelle le défi du samedi de notre cher Boss. C'est là que j'avais appris le mot.
      Pour Audard et Diard, j'ai effectivement confondu : mais tout ça c'est la faute à Gemini cricket. C'est lui qui a mis le bazar !
      Merci Oncle Joe pour cette chouette consigne. Les tableaux de Xavier Marabout sont top !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆


      PS aujourd'hui, il fait un peu frais. J'ai remisé la robe légère et le chapeau.;-)

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  12. Quel vent de liberté! Magique!
    J'adore!
    Bises éblouies.

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    1. Merci !
      La liberté d'aller et venir dans notre tête...
      Celle que personne ne pourra jamais nous extirper.
      Bisous reconnaissants
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  13. Juste un mot : "Wouhouououououououou !"

    (juste une précision : même que je ne m'y attendais pas du tout du tout, alors vois-tu ce billet va être imprimé encadré d'une simple caisse américaine noire vernie, je le vois déjà là, du plus bel effet, sur le mur gauche de notre bureau. 5 ans, cinq petites années ce n'est rien. Merci frangine)

    Bleck

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    1. Wouaouuuu! Mon texte encadré comme les photos de famille...
      Et d'une simple caisse américaine, alors qu'il parle d'une caisse bien française, René Panhard et Emile Levassor ne diraient pas le contraire... mouaf mouaf !
      Tout le plaisir était pour moi. Et j'espère que tu ne t'arrêteras pas à un seul petit commentaire, fût-il à encadrer...
      j'aime bien quand tu te lâches, c'était ton souhait sur l'article précédent.
      Cinq petites années...c'est vrai, c'est passé vite. Peut-être parce qu'il m'est arrivé quand même pas mal de choses pendant ces cinq ans-là.
      On en reparlera.
      Bises

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  14. Suis pas très inspirée pour laisser un com digne de ta plume mais, t'inquiète, plus qu'une petite quinzaine à attendre pour aller au resto. Sinon, grande teuf ici, mais faut avoir plus de 65 ans. Pourquoi ne stigmatiserais je pas môa.

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    1. Ah mince, je ne serai pas invitée à ta teuf, alors ?
      Pour le resto, je ne suis pas certaine que les établissements concernés rouvrent leurs portes de sitôt...
      Ce sont les professionnels qui vont être stigmatisés...
      Bisous ma Chinou. C'est vrai que je te connais plus inspirée, en temps normal...
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  15. Malgré le temps dont je dispose et les émotions générées par ton texte, je ne parviens pas à trouver un commentaire digne de toi. Je vais donc faire bref : Wouaouh! Bises d'Ep'

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    1. C'est fou, vous montez un club avec Chinou ?
      Et si tu parlais de ces fameuses émotions générées par mon texte ?
      Je raconte pourtant un épisode très compréhensible : une invitation au resto dont la concrétisation tarde un peu...
      Mais il est vrai que la langue fleurie a perdu droit de cité, faute de pratiquants...Mais toi, tu fais partie des gens que je crois capables de tout lire...
      Je crains, en revanche, que les jeunes générations et leur vocabulaire fourni comme la chevelure de Bruce Willis, ne comprennent plus ni Molière, ni San-Antonio.
      Ça me fait triste, comme disait ma grand-mère.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  16. Déformation professionnelle oblige, je dirais que votre texte est un « assemblage » de haut niveau!

    Bravo!

    J'ai éprouvé beaucoup de plaisir à le lire et le relire!

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    1. Ça fait plaisir ça, cher cousin.
      Le plaisir des mots est décuplé quand il est partagé.
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  17. Maniée avec une telle aisance, comment ne pas aimer cette belle langue. Bravo Célestine.

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    1. C'est une langue belle à qui sait la défendre
      Elle offre les trésors de richesses infinies
      Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
      Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie...

      Yves Duteil


      Bisous Patrick
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  18. Un texte et une image qui ont aiguisé ma rétine et pupille...
    Un clin d’œil à Clint Eastwood...
    Un autre au grand jacques...
    Les citations d'Audiard,tout y est, du grand Célestine, comme j'aime.
    Sans parler de l'illustration ad hoc de l'expression " faire Tintin"...
    Cinq ans, quand même ! Tu attends, tu attends, tu attends...depuis trop longtemps ♫♫♫

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    1. D'un autre côté, Célestine à encore de l'espoir à se faire...

      https://www.youtube.com/watch?v=Tp6soROqQpQ

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    2. @Xoulec

      Je n'ai pas la vertu des femmes de marins ♫♬♫ et pourtant, j'attendrai son retour...♫♬♫

      Bisous pluvieux
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    3. @Blutchy
      Une superbe auto...et un grand moment de nostalgie. C'est une chanson que mon père chantait à tue-tête dans la cuisine...J'entends encore sa voix.
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    4. @ Blutch
      Pétard, Charles Trenet ! Ça commence a dater !

      @ Célestine
      Pétard, Dalida... Désolé, mais je ne peux pas écouter jusqu'au bout. Je n'aimais déjà pas avant, et pas plus maintenant. Alors que pour certains autres, je me suis amélioré...

      Bisous humi... enfin j'veux dire bisous pluvieux, ici aussi.

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    5. L'humour provocateur de Trenet est mal connu.
      Dans la folle complainte, il parle de la bonne qui se donne de la joie avec le manche d'une passoire... fallait oser :-)
      Des esprits malicieux ont découvert un double sens qui semblerait être un peu voulu:
      Je t'attendrais à la porte du garage
      ou
      Je tâte André à la porte du garage...

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    6. @ Xoulec
      Oui bon c'est vrai qu'on fait un peu dans le chanteur mort, comme dit mon ami Mind The Gap...
      Mais parfois, c'est juste une association d'idée entre le sujet et un titre de chanson. Il ne faut pas y voir forcément un engouement particulier...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  19. Ah mais oui, un restaurant gagné par un pont, il te doit bien ça :)

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    1. Faire un pont, pour de bon...entre lui et moi, afin de rétablir l'ordre parfait des choses...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  20. Avec les intérêts composés pour le retard, Bleck va devoir faire de la surenchère sur les étoiles du resto...
    Ti bacio Cara

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    1. En été, à la belle étoile, elles seront des milliards...
      Pourquoi se contenter de deux ou trois ?
      Ti bacio anch'io
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  21. J'en reste quoite ou coite, ce langage très spécial ne manque pas d'élégance, ce road trip ma foi fait envie, je me suis crue dans un film d'Audiard ou un bouquin de Frédéric Dard, du coup j'ai oublié le morne quotidien, confinement, infos, panne de ma boite orange, et disparition de fesse de bouc... Tout va mal et bravo à toi de nous avoir bien amusés...
    Je vais suivre le lien en question pour mieux me rencarder Célestine
    Bisous zoubis de Zoupie, la zoizo en cage

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    1. Ah bon, fesse bouc a disparu ?
      je crois plutôt qu'il a changé de look...
      Oublier le morne quotidien, en tout cas, me semble un devoir pour moi...
      Un devoir que je remplis avec grand plaisir.
      Bisous petite zoizelle
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  22. En commençant la lecture, je me disais : Bleck a honoré sa promesse, c'est bien. Et puis au fur et à mesure que je lisais, je pensais qu'il avait tout de même de l'audace de passer ainsi ses mains dans tes cheveux, et quand j'ai lu les explications en italique, j'ai compris et j'ai bien ri (sourire).
    Bravo pour ce texte, pas facile du tout, mais que tu as magistralement bien écrit !
    Gros bisous, Célestine.

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    1. Il est vrai que les citations imposées n'étaient pas faciles à intégrer...Mais tu sais ce que c'est, quand le fil conducteur est trouvé, tout s'enchaîne plus facilement...
      J'espère écrire un jour un billet sur cette rencontre...
      Gros bisous belle d'âme.
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  23. Et pourquoi m’en privé-je si longtemps ? Ce texte, et tous les autres, tous mes retards de lecture. Ces merveilles. Avec les plus gais et les plus tendres je m’embaume comme du lilas, avec les tristes, je pleure comme la glycine.
    Sur Short, où je continue de publier laborieusement, je vais souvent relire les seuls deux textes que tu y as publiés. Le premier me fait monter les larmes aux yeux, mais au second j’éclate de rire. Bricabrac qui grogne et Bricabrac qui rit

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    1. Oui pourquoi une si longue absence ?
      Je suis toujours là, à guetter tes mots de poète que j'aimais tant chez les Impromptus...
      En embuscade derrière un tronc de chêne, sous la futaie.
      Deux textes là-bas...et mille deux cents ici...
      Revient quand tu veux mon ami.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  24. J'espère que Bleck va choisir un pont resto ! Et avec suffisamment de flacons de Macon finement ciselés sur la table !

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    1. Ce seront plutôt des flacons de Bordeeaux...
      Mais je ne doute pas que le resto sera à la hauteur dudit Pont...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  25. Bisous Célestine prends soin de toi :)

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    1. Oh quel bonheur de te voir par ici, Dé !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Heureuse de te revoir chère Désirée.
      Prends soin de toi également
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    3. Et pour toi, deux commentaires pour le prix d'un ! Un bug m'a fait croire que le premier était parti aux oubliettes...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  26. Quel talent céleste Célestine, vous auriez fait un beau couple avec Audiard, l'harmonie est parfaite et j'ai bien ri, ce qui est précieux par rapport à certaines messes servies à toutes heures du jour ou du jour... Bises du lundi, un tantinet pluvieux ici. brigitte

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    1. Ah là, je ne peux qu'être d'accord avec toi...la sinistrose ronge quotidiennement les antennes... et il faut de la force pour ne pas se laisser happer...
      Bisous sous la pluie bienfaisante aussi
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  27. Réponses
    1. Merci ma Suzame !
      Une petite fantaisie pour faire oublier le gris...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  28. Il est toujours saisissant de voir à quel point vous maîtrisez la langue française dans toutes ses acceptions, et les formes variées de ses langages.
    L'argot est une langue difficile, et je comprends que certains ne sachent plus la comprendre. C'est un peu comme le latin : ça se perd dans les tréfonds de l'histoire.
    Vous redonnez à ces vieilles phrases de San Antonio une fraîcheur qui vous est propre. Tout ce que vous touchez prends grâce, et rien n'est vulgaire sous votre plume. C'est une fortune que vous tenez entre vos mains.
    Je vous embrasse, bien que cela ne soit plus autorisé pour l'instant.
    ~L~

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  29. C'est génial et tu as ce talent pour passer d'une langage poétique à un langage "audiardesque" : un peu comme le fait Anna Gavalda. J'ai bien aimé cette petite promenade dans un autre monde !

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  30. Ahhhh ! Voilà qui fait un bien fou ! Génial, ton texte ! Et tellement bleckesque ! J'adore ! Encore, encore ! Tu viens de m'uppercuter les maxillaires, dis ! Merci !!

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  31. Il est évident que certains patients atteints du VIH sont asservis à l’antiviral et à d’autres médicaments orthodoxes supplémentaires simplement pour aider à supprimer le virus et non à le guérir définitivement. Je suis avec le virus depuis 2015 jusqu'à ce que je sois présenté par un blogueur qui a également raconté son histoire en ligne sur la façon dont elle a été guérie de l'herpès génital après avoir utilisé le Dr James Herbal Medicine. Cela fait un an et 2 semaines que j'ai été guérie du VIH / SIDA. Tous merci à ce grand Dr James, pour m'avoir guéri, j'ai vu la grande importance des herbes naturelles et le merveilleux travail qu'elles ont accompli dans la vie des gens. Je me demande pourquoi les gens dépensent encore leur argent en chirurgie, injections et médicaments chaque fois qu'ils sont malades. Les herbes naturelles peuvent guérir toutes sortes de maladies, y compris la rosacée, le psoriasis / zona, le lupus, la maladie de Parkinson, la schizophrénie, le cancer, la scoliose, le cancer de la vessie, le cancer colorectal, le cancer du sein, le cancer du rein, la leucémie, le cancer du poumon, le cancer de la peau, le cancer de l'utérus, la prostate Cancer, fibromyalgie, fibrodysplasie aSyndrome, épilepsie, maladie de Dupuytren, diabète, maladie cœliaque, angiopathie, ataxie, arthrite, sclérose latérale amyotrophique, maladie d'Alzheimer, carcinome corticosurrénalien. herpès, cancer, brûlure vaginale, diabétiques, asthme, EBV, VIH, hépatite, hypertrophie, etc. Je l'ai vu de mes propres yeux. J'ai été guérie du vih et ma tante et son mari ont été guéris du cancer par le même Dr James qui utilise des herbes naturelles et des extraits de racines pour soigner différents types de maladies. Même le Dr James a prouvé au monde entier d'innombrables fois que les herbes naturelles peuvent guérir toutes sortes de maladies et il a guéri d'innombrables personnes en utilisant des herbes naturelles. Je sais que c'est difficile à croire mais je suis un témoignage vivant. Il a préparé des médicaments à base de plantes et me les a envoyés via DHL COURIER SERVICES et je les ai pris comme il me l'avait demandé. 7 jours plus tard après l'utilisation de sa phytothérapie, je suis allé à l'hôpital pour faire un bilan de santé, le résultat est sorti et j'ai été testé NÉGATIF. Il n'y a aucun mal à essayer des herbes, cela vous guérira de toutes les maladies dont vous souffrez, alors pourquoi ne pas essayer les herbes et voir leur efficacité .. Dr James phytothérapie, il est facile à boire sans côté Contactez le Dr James sur Email .... drjamesherbalmix@gmail.com ..

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.