J’aimerais bien sentir sous mes doigts, sous mes lèvres, le velours de la peau de Sibylle, mon petit ange angevin…
La regarder danser et rire de toutes ses quenottes et de ses grands yeux bleu de lin. Lui montrer les papillons et les écureuils et boire son regard.
J’irais bien m’asseoir au Bistrot de la Marine, à Cagnes avec ma fille, ma prunelle, parler de tout et de rien, tandis que le vent tiède courberait les palmiers comme pour saluer la mer. Voir ses bambous sur son balcon.
Ah…La mer…Ses rouleaux sombres, ses crêtes blanches, ses pointus qui tanguent. Et le sel sur la peau, qu’on lèche gourmande les yeux fermés. Et la petite crique écrasée de pins parasols où l’air vibre d’insectes.
Mes fils me manquent. Leur humour, leur décontraction.
Et leurs bras qui me serrent… « Je t’aime très fort ma petite Moune ». Fondre comme un caramel mou…Visiter une expo avec l’un, écouter de la musique avec l’autre.
Aller me balader avec ma soeurette tout un dimanche. Revoir les Iris du Grand Barbu et la barque bleue de Gigors. Et l'arc-en-ciel de Portes.
Partir, pas loin, mais sans entrave, sans papiers, sans soucis …Prendre nos bicyclettes, cheveux au vent, et hop ! avec Olga, Fred, Albert, Germaine, Eva, Patrick, Lola, toute la bande, un pique-nique, des blagues et de la joie en touffes, en bouquets, en gerbes, en étincelles.
Les amis. Les inviter, les voir, les embrasser. Leur toucher le bras en signe d’amitié. Jouer à des jeux...
Les amis. Les inviter, les voir, les embrasser. Leur toucher le bras en signe d’amitié. Jouer à des jeux...
Le marché du mardi matin, bigarré, bon enfant, mêlé de tant d’odeurs et de parfums, sarriette, thym, fromages, poissons, épices, abricots, de tant de couleurs chatoyantes, huiles, vins, étals de légumes, où l’on se frôle, se parle, rit, gesticule, papote, où l’on tâte les fruits comme dans un corsage, avec des mines gourmandes. Et le petit coup en terrasse où le rosé coule à flot.
Regarder des choses belles et inutiles, une statuette représentant une femme africaine qui danse, un coffret en raku, un bracelet brésilien en coton, essayer une jupe à volants, ou un chapeau. Et finalement ne rien acheter.
Des manques doux, comme des traces de miel. Et d'autres plus poignants, comme un feu au creux du ventre.
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Je crois qu'on est tous à comptabiliser nos manques...
RépondreSupprimerLes amis, la belle-famille sont si loin en n'étant pas dans mes bras...
Autrement, il n'y a pas à se plaindre en étant dans un confinement de luxe dans un jardin immense avec plein d'activités de plein-air.
C'est bien d'être dans un coin de pays que même les virus ne savent pas que ça existe.
Ce qui me manque le plus en allant faire mes courses, c'est le sourire des caissières.
Peut-on argumenter qu'il y a un rapport de santé psychique à aller voir ses amis. Ca doit être pris dans la case des rendez-vous de santé ne pouvant pas être différés, non....
Ti abbraccio forte e ti voglio bene Carrissima
T'af'd'ac avec toi mon Blutchy, comme d'habitude, et tu as tout bien dit comme je l'aurais fait,y compris sur les confinements de luxe: doit y a voir des points communs dans nos karmas ! ;o))
SupprimerLes caissières et caissiers, quand je leur dit systématiquement que sous le masque il y a un sourire, me répondent que ça se voir dans les yeux... Et il est amusant de constater que, même sur la route, les rares personnes que je rencontre saluent ou fond un signe de la main. Faudrait-il constater que si l'homme est un animal viscéralement social, on est trop nombreux pour avoir des rapports humains ?
...être confiné avec la personne qu'on aime, avec qui l'on s'embrasse et respire... (Soupir...)
"...fonD un signe de la main." C'est pasque dans ces périodes troublées, c'est un signe de la main fondant !
Supprimer;oDD
@Blutchy
SupprimerUn jour on fera le bilan de cette triste histoire, et on verra que les incidences sur la santé psychologique des confinés ont été largement sous-évaluées ... Comme bien souvent, en protégeant par exemple les anciens pour qu'ils ne meurent pas, on va en voir qui s'étiolent et meurent de chagrin ou d'abandon...
Les enfants et les femmes battues doivent passer un mauvais quart d'heure, confinés avec leur bourreau...
Et tous ces gens seuls pour qui le bistrot était la seule vie sociale...
Nous avons différé notre rendez-vous de santé, mais ce n'est que partie remise.
Molto baci e tutti quanti
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@Candide
SupprimerOui...
Je devrais avoir presque honte d'exprimer mes manques, moi qui suis tellement privilégiée... ;-)
Oh et puis non, j'ai laissé la culpabilité judeo tructruc au bord du fossé, elle a trop empoisonné ma vie et celle de ma pauvre mère... Je ne fais que parler de mes êtres chers, et c'est cela qui est profondément humain...
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@ Cel:
Supprimer- je t'ai pas demandé d'avoir honte, j'ai exprimé un rêve...
- Evidement, seuls les femmes et les enfants sont victimes de violences conjugales.
Quant à eux, les hommes battus se font les ongles en sifflotant...
C'est un peu ancien mais il y a quelques chiffres:
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/04/10/hommes-battus-des-chiffres-pour-comprendre-une-realite-meconnue_4613224_4355770.html
Entendons nous bien: je ne ne cherche ni à justifier ni à fustiger. Toutes les violences sont insupportables, quels que soient les sexes des protagonistes.
Les enfants et les adultes battus doivent passer un mauvais quart d'heure, confinés avec leur bourreau...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bon, ben y a plus qu'à chanter !
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/ojiv_MDHD7A
Des regrets ? Pas sûre que ce que j'éprouve soit des regrets. Un manque ponctuel, qui sera heureusement comblé sous peu, enfin on peut l'espérer...
SupprimerA moins que tu ne penses que l'âge d'or soit définitivement derrière nous ? ;-)
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Bref, tu n'as pas un tempérament d'ermite !
SupprimerDe temps en temps, mais pas à temps plein...
SupprimerMais je comprends que cela plaise à certains...:-)
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je comprends...
RépondreSupprimer:-)
SupprimerCela fait 16 mois que nous n'avons pas serré notre fils et notre petit-fils dans nos bras (ಥ﹏ಥ)
RépondreSupprimeret nous devions y aller en septembre mais cela ne sera certainement pas possible...
Septembre...c'est à la fois loin et proche, tu as raison. On ne peut plus faire de projets.
SupprimerJe te comprends Cathy. Mes enfants sont loin, mais aucun océan ne me sépare d'eux.
De tout coeur avec toi.
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Ce qui est sur c'est que je fais de la monopalme en piscine depuis 7 ans maintement deux fois par semaine, c'est assez physique. je pense que ce ne sera pas tout de suite que je retrouverais mon niveau. C'est la première fois que j'arrête l'entrainement aussi longtemps et comme l'ouverture des piscines n'est pas à l'ordre du jour... J'avais rédigé un article sur ce sport en 2015, si ça te dis d'y jeter un oeil : http://missfujii.over-blog.com/2015/10/projet-52-2015-semaine43-se-faire-belle.html
Supprimeroups, je n'ai pas répondu au bon endroit
SupprimerMerci de m'avoir appris ce qu'est la monopalme.
SupprimerJe vais pouvoir briller dans les conversations !
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Tu as raison ma Celestine, après plusieurs semaines pleines de vie confinée, ce qui nous fait le plus défaut parce que nous sommes d’abord des êtres sociaux ce sont les liens forts avec les personnes avec qui nous ne sommes pas confinés. C’est notre famille qui est loin de nous, nos amis en chair et en os, nos collègues de travail ! Bref du coup nous sommes condamnée à vivre dans un monde virtuel ! Ce qui est aussi difficile en ce qui me concerne est d’ordre physiologique, je suis habituée à faire beaucoup de sport à l'extérieur et sans mobilité, le corps fonctionne différemment. Il est moins délié, l’énergie circule moins. Et, je ne parle pas de l'impossibilité d'être mobile, de se déplacer, qui représente à la fois la capacité à exister soi-même physiquement mais est aussi lié à la liberté, la possibilité de l’évasion, de la découverte. je me sens comme un oiseau en cage, ce sont autant de choses immatérielles qui font défaut.
RépondreSupprimerComme dit Edouard Baer dans son magnifique monologue qui circule sur le net en ce moment, tu es comme un lion en cage... Cependant, le monde virtuel a certes ses limites, mais il reste un merveilleux moyen de ne pas être coupés complètement du monde, et surtout de ces chers êtres chers...
SupprimerD'autre part, j'espère que tu ne seras pas complètement rouillée à la fin du confinement ! ;-) Pour ma part je continue le yoga et la marche, même si ce n'est pas loin...
Gros bisous miss
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BON JOUR Célestine,
RépondreSupprimerle manque t'est signe que tu éprouves le trésor d'être au coeur du vivant et combien la peau est une grande oreille pour ce chant du monde...
Ferme les yeux, ils sont tous là ,les yeux -rires bleu de lin de Sybille, les garçons , ta danseuse de fille toute tendue vers la célébration de son amour à l'automne, le petit enfant qui fait son nid dans le ventre arrondi de sa maman,
et confie ta main à la paume pleine de qui tu aimes ...
C'est tellement beau...je n'ai rien à ajouter à ta poésie, ma Lucile.
SupprimerMerci ❤️
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Oui, je crois qu'on pourrait tous écrire en partie cela, à notre manière, pas aussi bien que toi...:D .
RépondreSupprimerIl y a des manques et comme tout est paradoxal, lorsqu'on retrouvera une manière de vivre plus libre, certaines choses du confinement nous manqueront...tout est tellement compliqué que c'en est désespérant.
Bon week-end et gros bisous.
Ah certes, l'être humain est très très compliqué...
SupprimerPeut-être que l'on apprend à s'adapter à toute situation, surtout quand on n'a pas le choix...Et du coup, il faut un certain temps avant de se réadapter .quand la situation change... Peut-être en effet que ce confinement a aussi du bon, notamment avec les enfants qui ont tellement besoin de se retrouver avec leurs parents, eux qui sont ballotés tout le temps d'école et garderies périscolaires...Mais pas les enfants battus qui eux, doivent avoir du mal à supporter leurs parents en ce moment.
Mais pourquoi la complexité, qui est aussi notre richesse, serait-elle désespérante ?
Bisous Mindounet.
Euh...C'est quoi un week-end ? ;-)
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La narration est superbe... J'ai juste l'impression d'avoir découvert un script antédiluvien : est-ce cela être "humain" ? quelle étrangeté !
RépondreSupprimerSourire.
Oui alors...euh...comment dire...
SupprimerAttends, je déplace un peu mes écailles de stegosaurus qui tombent devant mes yeux pour lire ton commentaire post moderne... ;-) Ah ? Ben oui, je suis un être humain comme on n'en fait plus, sûrement...
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Ho comme je les comprends tes manques, j'ai les même (ou presque, moi c'est Paimpol) qui me tordent le ventre alors que, raisonnablement, je ne suis pas dans les plus malheureuses. J'ai un jardin, un amoureux, de quoi manger... mais mes enfants et petites filles me manquent de plus en plus au fur et à mesure que le doute s'installe en moi sur la suite... bisous ma belle
RépondreSupprimerOn est humains, ma Brizou.
SupprimerOn a beau faire les braves, et n'avoir raisonnablement aucune raison de se plaindre (et d'ailleurs je ne me plains tellement pas que d'autres trouvent que je suis beaucoup trop optimiste et que je ne pense pas à tous ces gens qui sont tellement plus malheureux que moi...)
y a des moments où on éprouve quand même des petits creux de vague.
Mais ça ne dure que le temps d'un billet sur un blog...
Bizou doux
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Eh oui, je te comprends... Mais patience (et prudence), cela reviendra un jour, il ne peut pas durer toujours ce confinement...
RépondreSupprimerBisous,
Mo
Ce confinement met surtout en valeur les choses qui elles, ne pourront pas durer toujours...Le gaspillage et l'épuisement des ressources, les voyages lointains, la production à outrance et la pollution, les cultures qui dépensent trop d'eau, les modes de vie déconnectés de la nature, bref, tout ce qui fait que nous vivons une période transitoire entre deux mondes...
SupprimerMais qui en a vraiment conscience ?
Toi sans doute, dans ton jardin, tu connais la valeur de la terre...
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Ces moments et plusieurs autres circonstances qu'on ne croyait pas aussi précieuses viennent de gravir des échelons dans l'échelle des instants uniques qui rendent la vie belle.
RépondreSupprimerTout à fait !
SupprimerEspérons que beaucoup de gens se rendent compte de la priorité, et décident de ne pas replonger dans l'inconscience...
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerJe crois que nous réalisons que ce qui nous manque vraiment, ce sont les simples moments passés avec les êtres chers. À ce stade, nous rêvons beaucoup moins de voyages au bout du monde, d'achat d'un nouvel appart, d'adoption d'un bébé crocodile ou d'encaisser le plus gros chèque de l'histoire... Non. Nous rêvons juste d'être libres de revoir ceux qu'on aime. C'est finalement la chose de loin la plus essentielle. Mais patience, tout cela reviendra. Et nous ne nous en délecterons que plus intensément.
Bises et bon week-end.
Fabrice
Fabrice, tu exprimes tellement bien ce que je dis dans ma réponse à grand Langue, juste au dessus...
SupprimerC'est cela, en fait, le côté positif de l'aventure.
Malheureusement, les gens qui ne vivent que pour "les gros chèques" sont aussi ceux qui tiennent les manettes de ce monde en folie... Alors ce n'est pas gagné.
Et pourtant il suffirait que chacun réalise à quel point le système dépend des consommateurs. la carte bleue est de loin l'arme la plus efficace pour faire changer les choses...en refusant de s'en servir !
Bises cher poète
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Au fond de moi-même les manques n'ont pas leur place.
RépondreSupprimerÀ la surface ils sont innombrables
en faire la liste me submergerait.
Ne la fais surtout pas, alors, cher Alain. ;-)
SupprimerJe ne sais pas si c'est le fond de moi ou la surface qui a parlé de sa toute petite voix, mais soudain j'ai ressenti ce manque comme une sorte de « gros point du côté du poumon », comme disait l'ami Georges...J'ai laissé filer ce qui me venait, sans trop réfléchir...
Il y a la raison, qui me dit que chut! j'ai tout pour être heureuse et que je ne dois pas me plaindre, et puis il y a le coeur qui parfois se fissure comme un étang gelé.
Bisous mon Alain
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C'est humain, quoi...
SupprimerBen voilà...tu me l'as ôté de la bouche ... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'ai hâte que la conjugaison au conditionnel fasse place à l'indicatif .
RépondreSupprimer
SupprimerC’est vrai qu’un petit verbe change tout ...
Bisous mon amie...
Croisons les doigts ...
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On ne restera pas confiné pour toujours. Il faudra vivre autrement, comme d'autres épidémies ont aussi appris à changer les habitudes de vie. Bientôt, on pourra retrouver ceux qu'on aime, ouf. Et pour moi, je vais pouvoir tout simplement traverser la rade en bateau !
RépondreSupprimerBon dimanche.
Tu habites donc au bord de la rade...oui, mais laquelle ?
SupprimerJ'aime bien celle de Villefranche, un peu moins celle de Toulon...
Brest peut-être ?
Bisous marie
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J'aime beaucoup la rade de Toulon, en fait j'aime tous les ports... je suis candidat à la connaissance de la dite rade si ce n'est pas trop indiscret et même si ça l'ait salée ça l'est, c'est vrai j'apprécierais de la savoir.
SupprimerBleck
Dommage, on ne saura pas le nom de la rade...
SupprimerElle devait être « in » pourtant, cette rade. Une rade « in » ça en jette !
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J'habite au bord de la rade de Toulon. Je peux prendre le bateau comme d'autres prennent le bus.
SupprimerBonne journée.
A tous nos manques essentiels qui constituent notre vie !
RépondreSupprimerA bientôt.
Doux dimanche Céleste.
On dirait une chanson de Goldman...
SupprimerBelle soirée Den !
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" l’absence de ce qu’on aime, – quelque peu qu’elle dure, a toujours trop duré.”
RépondreSupprimerdisait Molière
Mais, heureusement, les proches, les amis , même loin de nous restent présents en nos coeurs.
“Certaines personnes peuvent être si proches de toi tout en étant si loin physiquement, elles marchent avec toi et restent à côté à tout moment de ta vie.”
Les vrais amis sont comme les arbres
L’univers est dans leur peau
Qu’il fasse pluie, glace ou bourrasque
Ils parfument et tiennent chaud
J'aime les Fées, les Étoiles
Car elles me font souvenir de Toi
Une étoile filante en ce moment...Mais tu vois, je viens quand même toujours répondre, même si c'est super tard...
SupprimerJ'aime beaucoup le petit quatrain du milieu . De qui est-ce ?
Je t'embrasse cher et délicat ami
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Le petit quatrain est extrait de la belle chanson de Julos Beaucarne.....
SupprimerMerci Petrus d'être revenu répondre : Julos Beaucarne et ses textes flamboyants !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
superbe billet, on mesure bien les manques avec cette saloperie de confinement néanmoins nécessaire.
RépondreSupprimerBizzz du dimanche des Caphys
Vous aussi vous êtes délicats, les Caphys ! Dans votre genre bien sûr !
SupprimerUn gros poutou sur vos antennes !
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Tout ça c'était avant !!…..Non ne soyons pas pessimistes….Nous allons renaître de nos cendres avec un regard nouveau sur les jours en devenir. Le monde tremble sur ses fondations, fragile château de sable mais nos âmes se rencontreront à nouveau. Il ne nous manque pas grand chose: revoir les siens, les embrasser…..Pour le reste, on s'adapte.Le temps poursuit sa route et la lune traverse toujours les nuits.
RépondreSupprimerEt ta sagesse est comme une petite étoile dans cette nuit, daniel.
SupprimerAllez ne rougis pas, tu sais bien que tu es un sage ...
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Je crois que nous arrivons tous à un stade où le manque commence à se faire cruellement sentir. Même si nous faisons partie des privilégiés, même si nous ne devrions pas nous plaindre, le manque est là, et je te comprends, ma chère Célestine. Mes petits commencent à me manquer aussi. Et ma soeur. Et mes amies.
RépondreSupprimerJe t'embrasse très fort.
Nous ressentons les mêmes choses, alors...
SupprimerC'est doux de savoir que des gens qu'on aime ressentent la même chose que soi...
Bisous douce amie
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Ça change toutes nos habitudes et tous nos repères. Ce qui me manque, c'est une certaine liberté dans mon travail. C'est parfois difficile de respecter les gestes barrières. Bon et des petites choses essentielles aussi comme toi : un café avec des collègues, une promenade au grand air sans aucune restriction.
RépondreSupprimerBises.
Les petites choses font le sel de la vie. Bien plus que les objets ou les croisières de luxe, le bling-bling...
SupprimerPeut-être un jour chacun s'en apercevra...
Bisous cher Patrick
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trés belle photo!
RépondreSupprimerbonne soirée :)
Merci !
SupprimerMoi, ce qui me manque, c'est de reprendre le boulot ; parce que figure-toi que, chez moi, je ne sais pas m'arrêter de travailler, travailler encore, forger l'acier rouge avec mes mains d'or ♫♫♫ Heu, là, ça ne va pas être possible, la forge est confinée dans le Cantal.
RépondreSupprimerBon, tant pis, je vais faire autre chose... je plaisante !
Reprendre le boulot, ça veut surtout dire que j'ai plus de temps pour lire et pour écrire. D'ailleurs, certains de mes bons commentaires, chez toi, je les ai écrits au boulot, pendant que j'ai l'esprit ailleurs... Mais ce qui me manque surtout, c'est de ne plus aller et venir comme bon me semble.
Bises de la nuit
Chouette la chanson de Lavilliers...Un jour on se fera un boeuf, et on la chantera ensemble...
SupprimerMais quoi ? Qu'apprends-je ? Tu as davantage de temps pour bloguer quand tu travailles ?
On va te prendre pour un fonctionnaire , attention...
Mais je suis d'accord avec toi : la liberté de mouvement, et de rassemblement, voilà qui va nous manquer si par aventure on pensait en haut lieu que nous en avons trop...
Bises du lendemain
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Qu'est-ce qu'il est plein ce billet... plein oui, c'est le mot qui me vient à l'instant et crois-moi, c'est une qualité à mes yeux oui je crois que je pourrais ajouter des mots et des adjectifs histoire d'en rajouter comme pour une démonstration, ce serait moche. Ton billet est plein.
RépondreSupprimerBleck
Plein d'amour, plein de tendresse et d'un poil de nostalgie...
SupprimerPlein d'espoir aussi. Oui t'as raison, il est plein.
Et ma foi, ça me va super bien comme démonstration...
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Notre case à niais n'a de sens que si nous en sortons régulièrement pour nous aérer les cellules. Hier j'ai ramené le tracteur de la CUMA à mon associée qui habite à une trentaine de kilomètres mais ce n'est pas pareil, les contraintes sont là qui me guettent, les règles, les précautions, les attestations, les justifications à la mariée chaussée, enfin : tout ce qui m'insupporte . Et, en plus, même pas le droit moral de se plaindre !! Fait ièche.
RépondreSupprimerC'est pas le tout d'éviter la mariée chaussée, il faut aussi éviter la promise cuitée...
SupprimerCe sont les joies du confinement...
T'af d'ac avec toi, mon Saoulf !
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Il me manque mes petites filles et leurs parents, le reste je m'en accommodes.
RépondreSupprimerC'est bien résumé !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ce confinement est un long exil qui nous pousse bien loin de nous même. Mais seul.
RépondreSupprimerJe jardin, la maison, quand on ne peut plus serrer ceux que nous aimons sur notre cœur, devient une prison. Dorée dirons certains. Oui dorée, mais une prison malgré tout.
Oui, Célestine, l'impression ressentie dans ce trop long voyage reste le manque. Un manque énorme, comme un océan dans lequel nous nageons seuls au milieu des vagues, avec la peur au ventre de mourir dans une eau froide, sans une main tendue, sans un regard doux.
Tout cela me pèse...
Bises lourdes.
Je pense fort à toi, dans cette solitude...
SupprimerLes beaux jours reviendront, j'en suis sûre.
La vie n'est qu'un balancier...
Et je t'embrasse garanti sans virus !
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En finir avec le virtuel, en somme. Chérir en chair et en os. Ce fut mon rêve.
RépondreSupprimerSur ta page de Short, hier, deux jeunes chiens fous, aimablement joueurs, ont couru et se sont poursuivis comme dans une prairie odorante. Tous deux t’aiment pour toujours.
Merci les chiens fous, je suis allée voir, c'était jubilatoire.
SupprimerVous êtes des fans !
Bisous mon doux. A tout bientôt
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Changer ses priorités et aller à l'essentiel, pour ne pas avoir de regrets et puis s'émerveiller de tout ces petits riens qui nous entourent que l'on ne regarde plus.
RépondreSupprimerCe matin, j'ai regardé mes collines et je les ai trouver si belles d'un coup et je me suis dis "elles étaient là avant moi et elles seront toujours là après moi" j'ai pris ma respiration et j'ai souris.
Belle nuit Blue ! <3
J'ai vu tes collines (qui sont aussi un peu les miennes, même si c'est depuis peu)
SupprimerC'est vrai qu'elles sont inspirantes...
Vivement que l'on puisse en parler de vive voix.
Bisous blue
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ouh ça prend les tripes tes mots! tous ces manques oui, la vie
RépondreSupprimerSans doute parce que tu es une personne sensible, tout comme moi...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou. Il me manque un certains nombres de personnes mais en tous cas pas de choses. Vivre dans l'abondance nous fait réfléchir en cette période de "crise". Bises alpines... de loin.
RépondreSupprimerC'est souvent que je regarde les choses à vendre, mais que je n'achète rien...Ce n'est pas une posture, c'est vraiment ce que je ressens, tout comme toi : une plénitude qui ne passe pas par les acquisitions matérielles...En somme, je me rends de plus en plus compte que l'on n'a besoin de rien. A part l'essentiel.
SupprimerOui je sais, ça fait un peu lapalissade, mon histoire...Mais bon, je suis sûre que tu me comprends, chère frangine.
Bises virtuelles ;-)
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Le manque est en effet un déchirement quotidien. Le toucher, la voix "en vrai", le dormir ou manger ensemble, toutes ces choses qui allaient de soi, et sont à reconquérir. Et les décisions "d'en haut" qui agitent le balancier et le sang... Que l'autre me manque. Pour le reste, rien ne me manque, rien de matériel, veux-je dire :)
RépondreSupprimerBaci sorellita
Moi non plus, rien ne me manque de matériel...d'ailleurs, tu vois je l'ai même écrit : souvent je me promène, je regarde, j'effleure, mais je n'achète pas, parce que je n'en ai pas besoin...
SupprimerBaci bella
C'est très bien, finalement, ce confinement. Ca nous permet de comprendre un peu les gens innocents qu'on met dans de vraies prisons dans des tas de pays dont on ne nous parle plus.
RépondreSupprimerIci on redécouvre le pouvoir évocateur des photographies et de l'imagination. En attendant de revivre à nouveau on effectue "a journey through the past".
Allez, j'y retourne à Saint-Malo en 1994 !
Courage, Céleste nièce, c'est bientôt l'heure de la sortie ! Vive la famille !
Oh oui, tu as raison...
SupprimerOn ne nous en parle plus, mais ils existent, et ils ont toujours existé. On avait fini par qu'habituer au bien-être de vivre en paix et en liberté...
On aura au moins le mérite d'y avoir réfléchi, durant toutes ces semaines...
Et bien sûr, il nous reste le rêve, l'imagination, et la liberté de penser (sinon de dire)
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Oui, tout ça nous manque...
RépondreSupprimerVraiment.
Et plus ça nous manque, plus on en mesure la valeur...
Plus on comprend que c'est essentiel.
Espérons que la réaction à ce "manque" soit, dans un deuxième temps,
un immense élan vers la Vie.
Hey la Licorne ! Je suis contente que tu passes par ici...
Supprimerje vais aller voir un peu ce que tu proposes sur ton site.
Et croisons les doigts pour que ce formidable élan pour la vie ne soit pas qu'un souhait de poètes...
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Prendre la voiture, et parcourir sans but les coteaux et les vignobles de mon gaillacois. Revoir les églises, pigeonniers, les toits rouge, le vert des arbres aux feuilles tendres, boire un thé à une terrasse avec une amie, serrez dans mes bras d'adorables petites filles, mes voisines, et surtout, surtout être près de ma soeurette et l'embrasser à pleins bras. Etre libre, surtout.
RépondreSupprimerLe temps restant à vivre est court et même à vitesse d'escargeot, il ne me faut pas prendre de retard. <3
Oh Lou, tout cela est si bien dit.
SupprimerEtre libre, oui, c'est quand on nous prive de la liberté d'aller et venir que l'on s'aperçoit à quel point elle nous manque.
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Et moi,
RépondreSupprimersi tu savais ce qui me manque,
du moins celles, surtout, qui me manquent,
tu te sentirais alors tellement heureuse,
de t'apercevoir que ce qui,
simplement te manque,
même dans ces moments de douce nostalgie,
est,
fort heureusement pour toi,
...
quand même toujours bien là.
C'est vrai...Je n'ai pas parlé de ceux et de celles qui me manquent et qui ne seront plus jamais là...
Supprimerje ne voulais pas plomber l'ambiance...
Bisous
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Zzzzzzzzzz ��
SupprimerBonne idée ! j'adore les hamsters ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
https://www.google.com/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fwww.hamister.fr%2Fupload%2Fmodules%2Fbreeding%2Fhamster%2F17%2F519.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.hamister.fr%2Fhamster%2F17-gpr-celestine&tbnid=xugp-m8zZm7nTM&vet=12ahUKEwji9NKqn-rqAhUCO-wKHbKVCF4QMygAegUIARCZAQ..i&docid=OQImegKTz9fTPM&w=1024&h=768&itg=1&q=hamster%20celestine&ved=2ahUKEwji9NKqn-rqAhUCO-wKHbKVCF4QMygAegUIARCZAQ
SupprimerAttention aux grignotages...
Biz² ☆
Ce qui me manque à moi, ce sont vos écrits, qui se font trop rares.
RépondreSupprimerEt ne me dites pas que je flagorne. Je le sais.
Mais j'aime ça.
Douces pensées chère délicieuse
~L~
Je ne dis rien, comme vous le voyez...
SupprimerJ'ai même failli oublier les derniers commentaires de ce billet ... ;-)
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Oui, cela manque permet aussi d'apprécier. Tant que le malheur ne vient pas, tant qje rien n'est définitivement gâché ou perdu, cette retraite imposée permet de mieux sentir la douceur des choses.
RépondreSupprimerEt de mieux percevoir aussi les choses qui finalement pesaient.
Bonne soirée Célestine.
Tu as raison, Aldor. Les épreuves sont un excellent filtre, à sentiments, à idées, à relations...
SupprimerBisous tardifs
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N'ayant pas d'enfants, je m'imprègne de vos manques, Maitresse, et plonge alvéoles écarquillées dans ce merveilleux tableau van goghien faire corps avec la nature.
RépondreSupprimerC'est ton jardin, Céleste ?
Douce journée J-7 :) Bises.
C'est vrai que l'on dirait un tableau de Van Gogh...
SupprimerNon ce n'est pas mon jardin, mais le jardin d'un amoureux des iris qui les cultive et les invente pour le plaisir des yeux...
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En te lisant je réalise à quel point je suis une ermite.. je n'ai toujours pas réussi à avoir ce genre d'instant de complicité avec le monde. Ce qui me manque, c'est de marcher des heures durant au milieu des champs et des arbres, dans la mélodie vrombissante de dame nature, tout juste accompagnée par les oiseaux et le vent... je me demande si un jour, je saurais partager mon temps avec mes proches.
RépondreSupprimerTu sais, partager du temps avec ses proches ne signifie pas que l'on doive rester collé(e) à eux...
SupprimerJ'ai besoin comme tout le monde je crois, de ces moments de solitude avec moi-même, où le contact me pèse et m'alourdit.
Tout est dans le juste équilibre des choses, toujours...
C'est beau, « la mélodie vrombissante de dame nature »...
Je t'embrasse
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Tu as le don de rendre ces manques si doux et si tendres. Ton écriture met comme un baume sur nos tristesses.
RépondreSupprimerMerci Miss...
SupprimerTendrement touchée.
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