Sur tes ailes tu prends les larmes de la terre
A chaque aube du jour,
Et des hauteurs du ciel par un joyeux mystère,
Tu nous rends en retour
Des perles de gaieté pleuvant dans ta lumière.
André Theuriet
A chaque aube du jour,
Et des hauteurs du ciel par un joyeux mystère,
Tu nous rends en retour
Des perles de gaieté pleuvant dans ta lumière.
André Theuriet
Je t’écris de mon île verte, sous le vent, là-haut. Il pleut. Je voudrais te dire. Ecoute.
Loin du bruit incessant de ces fièvres mentales qui tapissent les écrans et engluent ton espace, au point que parfois tu ne sais plus que penser, la vie te joue du violon.
Ecoute.
La vie, je veux dire cette vibration si unique qui anime les êtres, de la moindre feuille au plus élégant des mammifères. Une mélodie subtile et suave, faite d’impalpables grains, en suspens dans l’air. Sans gratter le crin, sans percer le tympan. La vie est un haïku des quatre saisons, une ode, une sonate en joie majeure.
Ecoute.
La vie, je veux dire cette vibration si unique qui anime les êtres, de la moindre feuille au plus élégant des mammifères. Une mélodie subtile et suave, faite d’impalpables grains, en suspens dans l’air. Sans gratter le crin, sans percer le tympan. La vie est un haïku des quatre saisons, une ode, une sonate en joie majeure.
C’est une chance de pouvoir simplement contempler les oiseaux qui viennent s’abreuver dans une vieille bassine en fer blanc, sous les chênes. C’est une chance aussi de savoir que c’en est une.
On a posé une pierre dans l’eau, pour le confort de l’heure du bain : les emplumés aiment s’ablutionner à grands coups d’ailes, vigoureux comme des rois de l’herbe, sans craindre de perdre l'équilibre. Depuis trois jours, les averses ont soudoyé le soleil pour qu’il se cache. Il était temps, la terre tirait une mine déconfite, et la prairie prenait des allures de savane.
Mais même quand il pleut, ils se dépensent et se vautrent dans l’eau froide avec bonheur. Le bonheur d’être, sans calcul. Les rôles sont en place. Avec juste ce qu’il faut de séduction innocente pour attirer la belle sous ses plumes.
La tendre affaire ne dure pas longtemps. Trois, quatre secondes…mais monsieur Mésange ne sait pas que la vie n’a qu’un temps, et que les grandes amours sont souvent fugitives. Il pense avoir gagné son jeton pour le paradis. Madame Mésange se garde de paraître ahurie : « Quoi ? Déjà ? »
C'est le mystère de la vie.
Nous ne faisons que décliner ce mystère avec un peu plus de fioritures. Nous brodons. Nous allongeons le temps. Nous en rajoutons. Nous nous croyons forts. Nous combattons nos peurs par l'agitation, par des jeux complexes de trônes et de mistigri.…Tous nos mausolées d'Halicarnasse, nos colosses de Rhodes, nos phares d'Alexandrie ne valent pas tripette, et sombrent dans la poussière du temps devant ce simple mystère.
Mais naître, voleter, nous affermir, nous sentir libres, trembler de vertige, et en osmose avec la Nature, séduire, convoler, se pencher avec tendresse sur un nid de petits becs à nourrir, savourer la nourriture et toucher du bout de nos ailes l'eau, le soleil, le ciel, qu'y a-t-il de mieux pour nous sentir exister, vraiment ?
Au final, nos meilleurs moments, ceux que nous tentons de retenir comme le sable entre les doigts, ressemblent beaucoup à ceux des mésanges.
Ça devrait nous rendre humbles...
Ça devrait nous rendre humbles...
***
Et à Stéphane, mon jeune voisin passionné lui aussi de photo animalière.
Pour l'atelier des Plumes d'Asphodèle chez Emilie
Il fallait placer les mots :
RÔLE, VIOLON, SUBTIL, JETON, CHANCE, AHURI, DEPENSER, MANIGANCE, GRATTER, SEDUCTION, SUSPENS, SOUDOYER, MISTIGRI
Deux petits oiseaux s'aimaient d'amour tendre... J'espère pour madame Mésange que la vieille bassine de fer blanc ne cache pas une poissonne polissonne (à moins de devoir inverser les sexes..)même si ça ferait plaisir à Juillette, ce serait dommage pour ta belle histoire.
RépondreSupprimerTi baci Cara, mi manchi
Pas de poissonne dans la bassine...
SupprimerJuste un gros caillou pour qu'elle paraisse moins profonde à la gent ailée...
Il paraît que les oiseaux aiment bien prendre appui sur quelque chose quand ils prennent leur bain...
Ti bacio forte, mi manchi anche
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
J'aime ton histoire de ce temps suspendu ou l'on a le temps de regarder, je préfère dire ou l'on reprends le temps même si pour certaines et certains ce temps n'a jamais été oublié. J'aime que tu nous parle de douceur en ce temps de grand chambardement. Je t'embrasse fort petite sœur.
RépondreSupprimerJ'ai besoin de parler de douceur...Je me penche sur tout ce qui est positif dans ma vie pour oublier que l'on assiste quand même une sacré privation de liberté...et que ça, pour moi, c'est aussi grave qu'un virus, en encore plus insidieux...
SupprimerCourage grande soeur. Je t'embrasse moi aussi.
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Le temps n'est que ce qu'on en fait. Une même journée de vingt quatre heures est vécue différemment par chaque individu. Le temps est précieux , savoir le savourer, l'utiliser, en profiter, le partager est tout un art que tu as saisi depuis fort "long temps". Ne ferais tu pas partie toi aussi des contemplatifs actifs ? Le spectacle des ablutions a lieu tous les jours à la même heure chez nous avec moultes formules de politesse entre les tourterelles, couple de merles et en dernier lieu les pies. Nous en tirons de beaux enseignements, crois moi.
RépondreSupprimerContemplative active : ça me définit bien. A une époque je disais contemplative et passionnée. Faut que ça bouge, et en même temps, j'ai besoin de me poser, de réfréner mon insatiable énergie, et le contact avec la nature m'apaise et m'enrichit. Je n'ai jamais autant vu d'oiseaux que depuis que j'habite ici, sur cette colline magique environnée de pics-épeiches, piverts, pies, ramiers, buses, loriots, guêpiers, rossignols, geais, tourterelles, mésanges, rouges-gorges, rouges-queues, j'ai même vu pour la première fois une huppe fasciée, quelle merveille !
SupprimerJ'ai hâte que tu puisses venir voir tout cela ma Chinou
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Ah, quel plaisir que de les voir de les entendre vivre ces petits êtres fébriles et attentifs à tout.
RépondreSupprimerBleck
J'étais sûre que tu partagerais ce plaisir...en épicurien !
SupprimerL'autre nuit, le rossignol a fait sa sérénade c'était magnifique et ça m'a mis dans un état que je ne te dirai pas !
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Quel plaisir à te lier et regarder cette photo pleine de beauté et de douceur..............
RépondreSupprimerMerci Célestine
Tiens, lire et lier sont de belles anagrammes...
SupprimerMerci Ghislaine
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Quel beau texte plein de sagesse et quelle merveilleuse photo ! Un vrai moment de philosophie avec ton écrit.
RépondreSupprimerTu es le (la ?) bienvenu(e) sur cet espace de méditation et de contemplation philosophique (bon ça fait un peu pompeux pour une nana qui se met derrière ses carreaux pour regarder les p'tits oiseaux...
SupprimerMais il y a de ça.
La petite philosophie du matin...
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
La vie est un bien précieux et chaque jour qui passe est un miracle...Jeune je ne me souciais pas de cela….Je vivais tout simplement, âme légère et insouciante. Avec l'âge mon regard sur la vie a bien changé. Je mesure la chance que j'ai d'être là. Je mesure l'importance des instants et du temps qui passe….Ma vie est devenue beaucoup plus riche !
RépondreSupprimerLa richesse ne se mesure pas au compte en banque, c'est certain...
SupprimerQuelle sagesse aura un type comme Trump, enfermé dans sa tour de verre et son appât du pouvoir...
Ecoute-t-il seulement un chant d'oiseau de temps en temps...
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Trump ne s'intéresse guère aux oiseaux… en revanche, les chattes…
SupprimerMdr !
SupprimerEmouvants. Tes mots sont resplendissants à l'image de tes deux mésanges. Sachons écouter Dame Nature dans sa simplicité, ses beautés !
RépondreSupprimerMerci Céleste.
Douce journée à toi et aux tiens.
Je t'embrasse.
Dame nature et ses enseignements avec l'air de ne pas y toucher...
SupprimerTout est dans l'air, dans la couleur, la vibration.
Pas de notes, pas de cours, mais une formidable leçon de vie à chaque envol de tourterelle, à chaque bondissement d'écureuil...
Je t'embrasse aussi
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
très joli et très juste, Célestine!
RépondreSupprimerMerci madame. Tes avis éclairés me sont précieux.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
La lecture de tes textes est toujours un plaisir. Agrémenté ici de mésange bleue
RépondreSupprimeravec le sourire
Je sais que tu es sincère, chère Lilou.
SupprimerAlors ça me touche beaucoup
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Trop délicieuses, ces mésanges reines de nos jardins, qui nichent en ce moment, je les vois moins mais je les entend...
RépondreSupprimerBroderies et perles de mots que tu nous offres, chamailleries de mésanges, concert de pépiements, pluie qui détrempe les fleurs, et le soleil qui va surgir, ce sont des petits moments de vie, si importants Célestine, en effet...
Les moments de vie simple nous permettent d'affronter les moments plus compliqués. Parce que bien sûr, il y en a.
SupprimerAlors oui, je me régale en ce moment de cette parenthèse enchantée de ma vie, où les orages semblent s'être éloignés pour un temps.
Bisous Marine
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
La fin de ce texte m'évoque -je ne saurais dire pourquoi sinon à cause du fait que l'homme se croit fort, une de mes lectures récentes et incroyablement forte (publication en 2012!) Impatience de l'absolu (Jacqueline Kelen; la lumière, la liberté auxquelles nous renonçons pour mieux nous soumettre; on no us endort et on nous coupe les ailes!
RépondreSupprimerJe note cette référence précieuse : je ne connais pas ce livre, mais j'ai grande envie de le lire, rien qu'en lisant l'extrait que tu en cites.
SupprimerMerci Anne. Nous avons besoin de rester vigilants et les yeux grands ouverts : la nature nous apprend à ne pas nous endormir pour pouvoir saisir l'important de ce qui arrive. Au propre comme au figuré.
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
S'arrêter et regarder ces petits êtres vivre et s'agiter ;-) C'est merveilleux. J'espère que ces deux photographes ont lu ces mots <3
RépondreSupprimerOui, j'ai la confirmation qu'ils ont lu mes mots, et j'en suis très heureuse.
SupprimerMerci cath
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Tu as très bien décrit ces jolis oiseaux et leur moment de tendresse. J'ai vu la même chose chez deux pigeons et là, j'ai trouvé que la femelle semblait bel et bien surprise de la rapidité de l’évènement. Le mâle s'est détourné, elle a essayé de le rejoindre, puis a renoncé.... Quand c'est fini, c'est fini... ;-)
RépondreSupprimerbises,
Célestine,
Mo
J'ai vu sur Netflix le reportage intitulé « Les Oiseaux danseurs » Une merveille : la parade amoureuse des oiseaux de paradis est quelque chose d'extraordinaire ! Des heures de parade et de séduction pour une étreinte amoureuse de trois secondes...Impressionnant, si tu as l'occasion de le voir, c'est chouette.
SupprimerBisous Mo
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Ta magnifique plume, fait jaillir, la simplicité d'un récit vivant et passionnant qui s’inscrit dans un registre de respect et d’amour de la vie.
RépondreSupprimerWouaou ! c'est bien dit, Miss
SupprimerJe crois en effet que j'ai beaucoup de respect pour la vie qui me donne tant !
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Merci beaucoup ma belle Âmie de m'avoir dédié ce joli billet.
RépondreSupprimerOui, savoir s'émerveiller de ces petits moments que la Nature nous offre et savourer. Ce matin, dans le pré à côté de chez moi, un petit veau est né. Je les ai observés, lui et sa maman, elle à le lécher pour le laver, lui pas encore debout sur ses pattes, il venait juste de naître*. Je les ai observés d'un oeil ému et attendri. C'est cela la vie, savoir regarder, écouter, se poser, s'émerveiller ♥.
Je t'embrasse très fort, Célestine.
*Je les ai pris en photos bien évidemment et les mettrai sur mon blog demain (sourire)
J'ai hâte de voir ça...un petit veau et sa maman...
SupprimerOui, il y a longtemps que je m'émerveille de tes photos et que je voulais te le dire publiquement.
J'aime ta simplicité, et ton regard tendre et franc que le monde qui nous entoure.
Ma belle d'âme...
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
ton récit me fait penser au poème de Ronsard que Martine l'Ecritur'bulente a publié cette semaine... c'est la saison des za, des zaza, des zamours zoiselières (ça n'est pas, le poème de Ronsard, c'est juste ma libre interprétation)
RépondreSupprimerJe ne résiste pas au plaisir de le publier in-extenso...sacré Ronsard...Il n'avait vraiment qu'une seule idée en tête : se payer une jeunette...
SupprimerCe jour de Mai qui a la tête peinte,
D’une gaillarde et gentille verdeur,
Ne doit passer sans que ma vive ardeur
Par votre grâce un peu ne soit éteinte.
De votre part, si vous êtes atteinte
Autant que moi d’amoureuse langueur,
D’un feu pareil soulageons notre coeur,
Qui aime bien ne doit point avoir crainte.
Le Temps s’enfuit, cependant ce beau jour,
Nous doit apprendre à démener l’Amour,
Et le pigeon qui sa femelle baise.
Baisez-moi donc et faisons tout ainsi
Que les oiseaux sans nous donner souci :
Après la mort on ne voit rien qui plaise.
Et pour toi, spécialement, un lien vers mon billet sur ledit Ronsard...où je lui réglais son compte.
Bises
Elles jouent, se baignent, dans une joie toute simple.
RépondreSupprimerElles nous chantent le bonheur en nous offrant leurs couleurs qui donnent envie de carnaval.
Et puis, un peu à l'écart, elles battissent avec une grande maitrise, le nid qui verra naître leur progéniture.
Je les entends dans nos saules argentés... mais je ne les ai pas encore vu se baigner.
Bises printanières.
Ici, elles ont occupé les petits nichoirs en bois construits avec amour par mon amoureux.
SupprimerEt c'est un bonheur de les regarder entrer et sortir, le bec plein de chenilles bien croquantes...
Bises ravies, cher poète
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Tout cela est doux, Célestine.
RépondreSupprimerTrès doux, cher Aldor.
SupprimerEn contrepoint, en contrechant de la dureté du monde...
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Merci beaucoup pour cette dédicace. Je trouve ce texte très beau, simple et profond. Il me touche vraiment et certaines phrases résonnent vraiment en moi, comme "C’est une chance aussi de savoir que c’en est une.". Quand je lis "Le bonheur d’être, sans calcul", cela rejoint l'émerveillement que je ressens devant une libellule, un papillon, une orchidée, un paysage de montagne, ... ou quand j'entends la pluie, le vent dans les feuilles, ...
RépondreSupprimerM’émerveiller m'apporte le bonheur d'être, sans calcul !
La photo est très sympa aussi, j'y vois une mésange adulte (femelle je pense) et un jeune qui vient de sortir du nid et qui fait son apprentissage.
C'est moi qui te remercie d'être venu poser un commentaire sur mon petit texte.
SupprimerTu nous as fait découvrir de merveilleuses photos, et la patience qu'il faut pour saisir un instant de vie animale...
Une école de sérénité, d'émerveillement et de constance.
A tout bientôt pour un autre affût...
Bises
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Je fonds toujours devant une mésange.
RépondreSupprimerCela dénote une grande sensibilité.
SupprimerBienvenue chez moi, laurent. Je te rajoute à mon totem
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Les mésanges, charbonniere ou bleue, mes anges les mélangent
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/BRB2KwOJ3C8
Un de mes meilleurs moments , en écoutant les choristes :
"Caresse sur l'océan
Pose l'oiseau si léger
Sur la pierre d'une île immergée
Air éphémère de l'hiver
Enfin ton souffle s'éloigne
Loin dans les montagnes
Vire au vent tournoie déploie tes ailes
Dans l'aube grise du levant
Trouve un chemin vers l'arc-en-ciel
Se découvrira le printemps "
Que c'est beau le vol d'un oiseau.....
Et là je songe à l'histoire de Jonathan Livingston le goéland.... celle qui m'a incité à chercher le meilleur de moi pour prendre mon envol.....
Aujourd'hui je suis heureux de prendre le temps de les écouter, ces petits oiseaux, qui viennent s'accrocher au feuillage du jardin .
Merci à toi Céleste, Fée qui nous ramènes à l'essentiel, le doux murmure de la vie.
Bises et gazouillis
Très sympa la video sur les charbonnières et leur chant...Celui que j'appelle le "titipu"...
SupprimerSais-tu que c'était mon premier billet, en février 2009 ?
Je parlais déjà des mésanges, sans le savoir...
L'essentiel, le doux murmure de la vie : tu es dans le juste, cher Petrus.
Un petit prince et un goéland : tu as de belles références, il faut dire.
Bisous poétiques
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Mésange, quel joli nom ! Et quel magnifique oiseau ! La mésange bleue ...
RépondreSupprimerOn a tellement à apprendre des oiseaux et des animaux en général. Je dis ça mais je ne le fais pas si souvent que ça non plus. J'ai eu la visite pendant une période de huppes fasciées ( jusqu'à quatre ) dans la cour derrière chez moi. Ils pourraient, voletaient sur quelques centimètres, picoraient encore.
J'aime ton texte, je suis tout a fait en accord avec ce que tu dis.
Bises Célestine.
J'ai découvert la huppe fasciée il y a quelques semaines. l'une d'elle s'était posée dans le jardin : ça n'a duré que le temps d'une photo (pas très nette) mais c'était un spectacle extraordinaire. je n'avais jamais vu d'oiseau semblable...
SupprimerAvec sa huppe qui lui donne l'air d'un alien dans la guerre des Etoiles...
Merci de me suivre dans mes contemplations, Patrick.
Bises
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Très chouette évocation poétique dont tu as toujours le secret.
RépondreSupprimerMadame mésange ne se souhaite pas des ébats prolongés. Ce moment intime et bien trop à risques. Les prédateurs guettent.
Il me semble qu'avec le confinement il y a beaucoup plus d'oiseaux dans les jardins, en tout cas du côté de chez moi. Depuis une bonne quinzaine, le mien est un vrai lupanar ! J'ai raconté l'histoire de mes canards, mais il en est d'autres espèces qui se régalent…
En ces jours on touche au précieux de l'existence. Dois-je avouer que cela me plaît bien ?
Beaucoup moins de pollution, c'est certain. Beaucoup plus d'oiseaux, de papillons (certains que je n'avais plus vus depuis mon enfance)
SupprimerBref, quand la folie des hommes se met en pause, la nature reprend ses droits.
Le précieux de l'existence...J'aime beaucoup l'expression. Merci Alain ❤️
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Aujourd'hui j'ai vécu avec mes petites mésanges...Elles m'ont apporté beaucoup d'émotions...
RépondreSupprimerToute la journée, les parents se sont partagés le "nourrissage" des petits...
J'ai pris beaucoup de photos...J'attends l'envol des bébés pour faire un montage!
Je verrai ton reportage avec grand plaisir, Marie.
SupprimerQuel bonheur de les regarder vivre...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Elles sont parties ce matin...Je n'ai pas eu le temps de voir leur envol!...Je leur souhaite de beaux vols...et plein de chenilles...
SupprimerL’an prochain...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quelle jolie plume tu as!!! On peut voir les mésanges se baigner et s'éclabousser... tu fais du bien. Bisous
RépondreSupprimerHé hé ! joli jeu de mots, ma Brizou...
SupprimerUne jolie plume pour parler des oiseaux, ça sonne bien ;-)
Gros bizou
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est vrai, Brizou, elle fait du bien notre Célestine ! Et ça, c'est appréciable par les temps qui courent !
Supprimer:)))
Merci cher criquet !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quand je regarde le petit nichoir de poche que j'ai installé à l'abri, sous le débord de toit, je suis heureux de constater qu'il est habité.
RépondreSupprimerLe manège des oiseaux, portant la brindille haute et les herbes sèches, pour constituer le nid d'amour est fascinant.
La rapidité avec laquelle ils se posent, déposent, arrangent et repartent est prodigieuse.
Je me demande comment font Françoise et d'autres aussi, pour capturer ces instants.
Je n'ai pas le reflex... !
Lorsque j'ai installé ce nichoir, j'ai compris pourquoi mon père aimait voir revenir les hirondelles, porteuses de printemps, prendre leur quartier d'été. C'était le mystère de la vie et son cycle immuable.
Je ne dirais pas que nous étions blasés. Enfant, j'ai vu naître quantité de petits veaux et autres poussins, que les "clusses ou cluces" (je ne sais pas orthographier) défendaient bec et ongles, mais à chaque fois, assister à la naissance d'un petit de vache, était un moment fort et pas seulement parce que c'était notre gagne-pain.
Je retiens ta phrase "au final, nos meilleurs moments, ceux que nous tentons de retenir comme le sable entre les doigts, ressemblent beaucoup à ceux de mésanges". De la réalité...
Une vie, à l'échelle de la vie, n'est qu'un claquement de doigts. À nous d'essayer de les faire claquer pour nous.
Bises de la nuit
J'ai cherché « clusses » ou « cluces » mais je n'ai rien trouvé.
SupprimerC'est un autre nom pour les vaches ?
Ton père était un sage, il savait que le bonheur réside dans ce cycle éternel (ça me fait penser à la chanson de DISNEY) ;-)
Les passionnés de photos animalière ont en général un très bon matériel photo...c'est sans doute cela, le premier réflexe à avoir ! Moi je me contente de fixer par des mots mes émerveillements...Ce n'est pas tout à fait la même chose, mais c'est ma manière à moi.
Bisous de début de soirée
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Une "clusse" ou "cluce" est une poule qui est maman, qui a des poussins, qu'elle élève, et surtout qu'elle protège et défend. Elle n'hésite pas à attaquer, même à plus gros qu'elle, pour protéger sa progéniture. C'est aussi ça les mystères de la vie...
SupprimerJ'ai cherché aussi, dans le patois occitan, puisque c'est un mot de patois cantalou, mais je n'ai rien trouvé qui aurait pu me renseigner, au moins pour l'orthographier.
Bises de la nuit
Merci pour tes explications Cher Didier
SupprimerBisous du lendemain
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je mets mon petit grain de blé ici : en Béarn, on dit CLOUQUE pour la poule pondeuse et CLOUC pour un oeuf couvé, CLOUCADE pour la bande de poussins qui court derrière la clouque. ET enfin...CLOUCASSE pour une vilaine poule pondeuse. Et si ça te chante, tu peux CLOUQUEYA pour rappeler à l'ordre les coquins de poussins . Je file plus bas, ceci n'étant qu'un aparté ! :D
SupprimerSuper leçon de vocabulaire, mariejo !
SupprimerMerci
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Toute la beauté du monde est là et certains tentent de nous leurrer, où alors n'ont-ils pas le bon logiciel dans leur cœur pour y accéder ?...
RépondreSupprimerTon texte est magnifique, sa sensibilité est immense, merci céleste Célestine, il y a tant de sublimes choses ou évènements, c'est un cadeau immense, chercherait-on à nous en priver ?
Il y a des moments où je ne sais plus trop, ce que je sais c'est que je viens de capter un merveilleuse bouffée d'oxygène ICI. Bises étoilées. brigitte
Je suis très émue chère Brigitte.
SupprimerD'habitude je t'appelle Plume mais là, laisse moi te remercier en t'appelant par ton prénom.
Bises célestes
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Les petits oiseaux du jardin m'ont donné tant de plaisir pendant ce confinement. Ton texte fait écho à mon émerveillement devant ces petits anges qui font mon bonheur quotidien !
RépondreSupprimerTu as raison, ce sont des anges, ces petits lutins ailés qui nous montrent les voies de la sagesse...
SupprimerOn a beaucoup de chance non seulement de pouvoir mais aussi de savoir les apprécier !
Bisous ma petite miss
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La différence avec l'espèce humaine n'est pas tant dans ce "quoi ? Déjà ?" si courant chez les pauvres adolescentes que dans la conclusion qui vient plus tard "Tout ça pour ça..."
RépondreSupprimerC'est pas faux...Cette conclusion quasi shakespearienne ne doit pas nous faire oublier, néanmoins, que « ça » mène le monde aussi sûrement que l'argent... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je pense même que la course à l'argent est un moyen de s'assurer "ça".
SupprimerLa certitude d'assurer le gîte, le couvert et l'entretien des "petits" est un myen efficace d'attirer la femelle de l'espèce qui sait très bien qu'elle seule a la maîtrise de la perpétuation de l'espèce.
Tu as un grand sens de l'éthologie, cher ami !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'adore ♥
RépondreSupprimerJe prends un plaisir fou, à ma fenêtre, à épier nos amis à plumes quand je le peux. Souvent, le reste du temps, je les entends, et ça me fait du bien.
La photo est de toi ? Elle est superbe !!
Non la photo est d’un passionné animalier qui fait de bien meilleures photos que moi...
SupprimerIl est vrai que ça me tente d’avoir un bel appareil photo...
Bisous ma belle
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Un des avantages du confinement c'est qu'on entend les oiseaux dans Paris.
RépondreSupprimerIl paraît en effet que c'est magique ! Et plus de bruit d'avions, de métros, de trafic ?
SupprimerLe bonheur !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
le métro est silencieux (celui de NY est épouvantablement bruyant et il y a une telle poussière qu'on se demande s'il ne marche pas au charbon)
SupprimerEn revanche, tu as raison, l'absence des voitures est très agréable.
J'aurais rêvé de voir Paris une fois comme ça...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Whouah ! C'est magnifique !
RépondreSupprimerJ'ai particulièrement aimé "une sonate en joie majeure".
Bisous chère fée
La joie est un bien précieux et gratuit...
SupprimerBisous
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou. J'ai un écureuil qui dernièrement a investi la mangeoire destinée aux oiseaux. :-)) C'est un plaisir que de regarder tout ce petit monde cohabiter dans un joyeux brouhaha. Savoir regarder la nature fait tant de bien. Bises alpines... de loin.
RépondreSupprimerTous les matins, je vois le même écureuil (enfin, le cousin du tien) qui vient manger les graines des oiseaux...
SupprimerCela m'emplit de bonne humeur pour la journée...
Bisous belle frangine
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ha tiens, je ne me doutais pas que c'était pour les plumes. Joli le haiku, même si je dois t'avouer que je n'ai jamais compris le truc (j'ai pas trop cherché non plus...) je vois ce que tu veux dire.
RépondreSupprimerTrès belle photo également, une ode à la nature en soi !
Bises d'ici et bonne fin de confinement à toi !
Merci Mindounet. Les haïkus ne sont pas trop ma tasse de thé, pour rester dans les japonaiseries, mais j'aime l'idée d'écrire sur les petites choses de la nature...
SupprimerBisous et bon courage pour ta reprise.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
A vrai dire, au bout de deux mois d'enfermement dans une cage chez la bignole de Pierre Perret, on piaf surtout de retourner voler de ci de là à l'air libre au delà d'un seul kilomètre !
RépondreSupprimerCent kilomètres...les gens vont se jeter sur leurs bagnoles...mais pour aller où ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'aime ces images de bonheur suspendu, juste agité par un savant frémissement d'ailes, yeux ronds, étonnés et méfiants, symphonie de couleurs. Les mésanges sont particulièrement belles, moins nombreuses dans notre jardin où les merles squattent aux même endroits depuis des années. Je connais les deux coins où ils nichent et je me souviens de ces moments forts où nous les observions, Clément et moi, planqués derrière le haut dossier de la chaise de bureau. J'ai de folles quantités de vidéos de ces moments-là. Entre le babil de Clément, le regard du rouge-gorge perché sur le bord de l'assiette posée sur le sol de la terrasse, je ne sais quel bonheur était le plus intense. J'aime aussi les histoires de ces volatiles fidèles, qui n'ont qu'un seul partenaire tout le long de leur vie, qui se trouvent par on ne sait quel miracle. La magie aussi de ces voies de migrations empruntées depuis la nuit des temps ! Un moment de poésie avec toi et cette belle photo, ça fait du bien en ce moment. Bisous Célestine.
RépondreSupprimerMoi ce que j'aime c'est que tu es intarissable sur beaucoup de sujets...enfin, surtout ceux qui te touchent.
SupprimerEt c'est un bonheur que de te lire.
J'essaie en effet d'écrire de petites choses précieuses pour contrebalancer toute cette anxiété et négativité diffusée par les médias...
Merci pour ton témoignage.
Bisous ma belle
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
mon oiseau préféré....avec le rouge gorge, le merle, le rougequeue, euh! l'oiseau merveille de la vie
RépondreSupprimermerci pour tes mots
Le symbole de la liberté...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je suis venu te lire, chère Célestine, tandis que le matin traîne encore en robe de chambre d'un bleu délavé, aux parements de nuages blancs, mais c'est du toc, on dirait qu'il ne pleuvra plus jamais. Et, miracle, à ce moment, prouesse de la technique, j'entends : siiih siiih si-suirrrr
RépondreSupprimer(à propos de technique : sais-tu pourquoi, désormais, les caractères accentués de tes textes, les cédilles, se métamorphosent sur mon écran en alphabet cyrillique !)
Merci de ton passage, cher Bricabrac, j'ai cru entendre le vol d'un geai...ce n'était que ta plume brillante qui effleurait mes ailes.
SupprimerPour le cyrillique, j'ai peut-être une explication, mais il faudrait que je susse quel appareil tu utilises pour me lire.
Smartphone ? tablette ? ordinateur ? Et pour ce dernier, Firefox ? Internet Explorer ? Safari ? Chrome ?
Je sais, mes questions ne sont pas très poétiques...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Et bien : ordinateur et Firefox
RépondreSupprimerAh oui. Donc le problème est simple : je pense que c'est firefox qui bugue, car il n'est plus mis à jour.
SupprimerEssaie d'ouvrir mon blog avec Google Chrome pour voir.
Bisous
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆