« Tout peuple qui s'endort en liberté se réveillera en servitude. »
Alain
« Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle »
Thomas Jefferson
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? |
A quinze ans, vautrée négligemment sur mon couvre-lit en tuft rose à franges, j'écoutais Jean-Louis Bory et ses acolytes, critiques de livres ou de films (on ne disait pas encore chroniqueurs, à l'époque, comme chez l'inénarrable Cyril H, ce fleuron de la culture moderne).
J'écoutais tout ce joli monde dans ma splendide radio à modulation de fréquence, celle que je m'étais payée moi-même en gardant les enfants des voisins le samedi soir.
L'émission parlait avec passion et parfois une certaine emphase, de théâtre, de littérature, de cinéma. C'était fin, drôle souvent, et très instructif pour mon jeune esprit toujours à l'affût d'apprendre.
L'émission s'appelait le Masque et la Plume. Elle s'appelle toujours ainsi, d'ailleurs...mais je l'écoute moins. Elle a perdu du charme de sa jeunesse. A moins que ce ne soit moi (« ne » explétif, bien sûr)...
C'était un temps déraisonnable : on cherchait à cultiver le grand public, à le rendre plus intelligent et éveillé. On cultivait surtout l'esprit critique, la liberté de penser chère aux poètes. Liberté, liberté chérie...
La Plume était brillante, elle s'envolait des chapeaux pour courir sur le papier vélin, escaladait les vers, les phrases d'auteur, les fulgurances d'écrivains, les scénarios les plus invraisemblables. Tout cela faisait rêver l'adolescente que j'étais.
Le Masque m'évoquait Cyrano, Venise, d'Artagnan, les soirées libertines et la grande tradition des bateleurs, des comédiens, des saltimbanques chers à Apollinaire.
Et le sourire de Zorro sous le loup de velours.
Ô temps pourris, ô Maurice ! Désormais, le masque se porte bas. Et je ne m'y fais pas. Ce morceau de papier ou de tissu élastiqué, même joli, même avec des fleurettes, me fait l'effet d'une main plaquée comme un bâillon sur ma bouche. Je sais, c'est idiot, c'est subversif, c'est disruptif, explétif ou autres rimes en if. Mais je ne peux m'empêcher d'y voir un symbole. Souhaitons ardemment que je me trompe, en pressentant le pire dans cette bergamasque de cauchemar que nous vivons là : la fin d'une certaine idée de la liberté.
Pour combattre cette désagréable impression, et jusqu'à preuve du contraire, il me reste la Plume. Celle que Prévert arrache doucement à l'oiseau pour écrire son nom dans le bas du tableau. Ecrire est plus que jamais ma thérapie contre une gluante morosité.
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Sensas ce billet !
RépondreSupprimerUn peu de nostalgie de bon aloi comme disait maître Capello que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître ...
Et un peu d’irrévérence comme dame Celestine en a le secret : de poser des questions sur tout ça, en toute liberté intellectuelle, c’est le moins que devrait pouvoir faire chaque citoyen du monde en ce moment...
Chapeau !
Ouh la ! Maître Capellovici ! Tu remontes à un temps lointain en effet... lui et son petit cochon, son nourrain, son goret... il avait du vocabulaire le bougre.
SupprimerOui je me pose des questions, et j’ai des états d’âme que sans doute on pourra me reprocher. Mais au moins cela signifie-t-il que j’ai une âme ... et en ce moment c’est vrai elle est un peu nostalgique...et dubitative...
Bises Cher criquet
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Ah.... Le Masque du temps de Jean-Louis Bory, c'était splendide, irrespectueux à souhait. C'était un temps où le "politiquement correct" pouvait aller se faire voir ailleurs.
RépondreSupprimerJe me rappelle d'une altercation du sus-nommé avec un cul béni qui, pour l'attaquer amalgamait les homos aux violeurs d'enfants. Bory l'avait remis à sa place et pour lui clouer le bec, il lui avait dit ne pas se sentir concerné car il ne s'intéressait qu'au gabarit camionneur. Sur la radiodiffusion française d'avant Mitterrand, ça se remarquait...
Autrement, n'étant pas atteint par la psychose collective organisée par la valetaille de Weinberg (PDG de Sanofi) je garde la plume et je snobe le masque si ce n'est pas celui de Jérome Garcin.
Il est tout de même doué Micron pour faire 4 fois plus de morts que Merkel, avec un pays qui a 20 millions d'habitants de moins que l'Allemagne...
Molto baci Cara Mia
Dans la même veine, nous avons connu droit de réponse de Michel Pollack, une émission haute en couleur où la pensée unique était priée de rester à la porte...
SupprimerLe plus inquiétant c’est que la plupart des gens ne s’aperçoivent pas qu’on leur grignote les libertés fondamentales sous le nez...
Mais qui prend encore le temps de penser vraiment, à part les gens qui ont des blogs et qui se servent de leur cerveau ?
Baci caro mio etvb
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Je ne connaissais pas cette punchline de Bory mais du coup, il aurait pu piquer la place à Max Meynier comme animateur des "Routiers sont sympas", sur RTL ? Perso, pas trop "Le masque et la plume" mais j'ai lu très jeune "Ma moitié d'orange".
SupprimerJ'ai lu une critique du livre, je ne le connaissais pas du tout. Il est vrai que ma mère aurait poussé les hauts-cris que je lise un livre pareil à l'époque...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Que j'aime ton écriture Blue ! Je suis jalouse si si un peu quand même ;-)
RépondreSupprimer"Le masque et la plume" rahhhhhh me revoilà plongée dans mon lit trop petit, avec mon casque plus gros que moi en train d'écouter Bory. J'écoute encore un peu de temps en temps ... c'est vrai que ça a perdu son charme ou peut-être est ce mon adolescence qui s'en est allée...
Bisous Blue !
Nous écoutions la radio c’est vrai beaucoup plus que maintenant...
SupprimerC'était un moyen sympa et moderne de s’ouvrir sur le monde.
Quand je disais à mes ados que j’avais connu une époque sans internet, sans portable, sans ordinateur...ils hallucinaient !
C’est sans doute aussi pour cela que j’écris bien...une longue habitude de noircir des pages et des pages ...
Bref comme dit gemini un peu plus haut: un peu de nostalgie de bon aloi...
Bisous Cristina
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Jean-Louis Bory était effectivement tellement libre ! Normal, en fait...
RépondreSupprimerNous pouvons l'être tout autant, c'est une question d'état d'esprit.
Merci pour ce billet !
Bonne journée.
Il a connu une époque pas facile: faire son coming-out à un moment où l’homosexualité était encore considérée comme une perversion, une anomalie...pas facile !
SupprimerMais en revanche la période était plus libre que maintenant, où le politiquement correct a plombé l’expression personnelle...
Merci Marie pour ton optimisme
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Optimisme, toujours !
Supprimer♥️
SupprimerÉcrire sans masque : pour notre bonheur !
RépondreSupprimerC’est gentil ça, ahoui ! C’est très gentil
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
ce masque sur la bouche, c'est aussi un peu comme ça que je le ressens, en plus il m'empêche de reconnaître les gens et de voir leur sourire :-)
RépondreSupprimerQuand je pense au pataquès qu’a provoqué le débat sur la burka... et on ne doit pas cacher son visage, et on vit en république, et on doit enlever les lunettes, les mèches, les franges sur les photos d’identité...et bla-bla-bla...
SupprimerHier j’ai vu des gens dans la rue avec masque, lunettes noires et capuches...ça m’a fait penser à ce vieux film des années 50 : l’homme invisible...
Bonne pioche pour les braqueurs de banque et les candidats à l’attentat...
Même plus besoin de se mettre un bas sur le visage...
Bisous madame
Belle journée malgré tout ça !
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Reconnais que comme façon de nous baillonner, c'est astucieux...
RépondreSupprimerTu as vu tout ce qu'on nous rogne comme libertés diverses "pour notre bien" ?
Tu dis "Elle a perdu du charme de sa jeunesse."
Je pense que "Le masque et la plume" a surtout perdu de notre jeunesse.
Tu te rends compte qu'on a entendu Jean Louis Bory jeune ?
C'était quand même bien.
Mais contrairement à ce qu'on croit, il n'y a pas que la musique qui est restée la même, l'esprit de l'émission est le même.
C'est aussi bien que la radio n'ait pas succombé à la médiocrité mercantile de la télé.
Enfin, je dis ça... Quand par hasard j'écoute Europe 1 ou RTL, je n'en suis pas si sûr.
Cela dit, le mythte de la liberté proposé par la droite n'est qu'une façon de nous laisser asservir par celui qui se sort le mieux de la foire d'empoigne et qui dit à celui qu'il asservit "tu es libre, tu es responsable de ton échec"
SupprimerÇa simplifie toutes ces histoires d'émulation, d'entraide, de solidarité.
Pourquoi s'en faire alors que la compétition effrénée des égoïsmes et "the winner takes all" résout tout...
Le "mythe" c'est mieux que le "mythte"...
SupprimerLes trois F gardent en effet un certain niveau et une certaine tenue ( inter, musique, culture) mais à part ça c’est quand même assez navrant la radio.
SupprimerPour ce qui est de la rognure de nos libertés, oui c’est astucieux, en effet...
Ça me rappelle la célèbre phrase « c’est pour ton bien » qu’est-ce qu’on a pu m’en faire avaler des saloperies, avec ce « c’est pour ton bien » ...
Et si on apprenait aux gens à savoir par eux-mêmes ce qui est bien pour eux, plutôt que de les traiter comme des gamins de quatre ans ?
Mais bon, ce sont des idées de poète : voilà pourquoi je n’aurais jamais pu faire de politique...
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C'est formidable d'être curieuse à cet âge, couchée sur son couvre-lit, j'aurais pensé Madonna à la radio.
RépondreSupprimerMoi à 15 ans, je pensais être habité par un grand vent romantique qui m'accompagnait partout. Une sorte d'effluve que l'on respire, une vision naturelle. Les bouts du monde,
Dans les endroits calmes quand le sillage navigue sur une ligne d'horizon. Un matelot qui attend qu'on lui jette une fleur par-dessus bord.
Comme cette charmante sirène clapotant sur les flots grinçants. Sculptée à la proue. D'une blonde peignée, en équilibre avec le ciel. Regarde de ces yeux moqueurs. Les conquérants emportant l'incroyable litanie des voyageurs.
Fascination étrange qui échevelle dans les nuages les voiles d'évasion.
Claque le vent, sur fond d'azur, les caravelles d'amour franchissant la couleur du cap de Bonne Espérance sous le déluge d'histoires de cap engloutis, de havres battus et de récifs semés d'embûches.
Plutôt un océan qu'on dénude, au risque d'égarer la perle rare. Rejetant par saccade, le catogan des vagues éphémères, que le vent ébroue.
C'est vrai qu'ado mon cœur restait intact dans les déferlantes de mon imagination.
Je te rassure ce grand vent romantique ne t’a pas quitté ... ou alors tu as toujours 15 ans? :-)
SupprimerTu jongles avec les mots comme j’aime et te lire fait du bien comme une grande rasade de menthe fraîche !
Avec le petit gling des glaçons qui tintent... reviens quand tu veux !
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Je me retrouve beaucoup dans ce que tu écris et tes réactions; ici ou chez Brigitte de Plumes d'ange!
RépondreSupprimerJe n'aime pas non plus qu'on me baillonne, même si je porte le masque de rigueur…….
Le masque de rigueur : je trouve ton expression ( involontaire ? ) parfaitement adapté à cette mascarade ...
SupprimerJ’ai envie de te demander : ne vois-tu rien venir ? Pardon c’était trop tentant :-)
Bises chère Anne
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Le masque a vieilli, les meilleurs chroniqueurs sont morts et aujourd'hui pour essayer d'éviter la camarde on porte un masque, le monde change.
RépondreSupprimerPour essayer d’éviter la camarde on ferait bien aussi d’arrêter de consommer du plastique, des hydrocarbures, des sucres et des graisses saturées, de la barbaque, du glyphosate, des médocs, des métaux lourds... et d’assujettir notre santé à la sacro sainte loi du marché...
Supprimerlà on pourra dire que le monde change :-)
Tu as raison écris et c'est un cadeau bien apprécié que tu nous fait, Célestine
RépondreSupprimerNotre liberté... le virus a bouffé ce qu'il en restait, il est abominable et surtout il nous prive de ce bien suprême, se prendre dans les bras, se consoler, se montrer que l'on s'aime...
Je me souviens de cette émission Le masque et la plume, elle était si enrichissante ! Et puis nous aussi on a un perdu le nord... Nous sommes submergés par tant de médias ! J'écoutais aussi Jazz dans la nuit, quelle magnifique émission...
Bises Clémentine, j'attend que la pluie cesse pour aller... un peu plus loin...
Oui jazz dans la nuit... et la ligne ouverte de Gonzague Saint Bris... et radioscopie de Jacques Chancel... voilà des émissions qui savaient tirer de nous la substantifique moelle...
SupprimerMerci pour tes mots bienveillants et encourageants.
Bisous forts
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Moi non plus je ne m'y fait pas...
RépondreSupprimerhttps://www.opinion-internationale.com/wp-content/uploads/2020/03/capture-decran-2020-03-30-a-19.09.24.png
Et là, rire nerveux, jaune, violet ou tout ce que tu veux mais il y a un "expert" sur la 5 qui vient de dire qu'en portant le masque il ne fallait pas parler pour ne pas postillonner des particules contaminantes à travers le masque ! :-) Autant se flinguer tout de suite !
SupprimerOui j'avais reçu cette image parmi un millier d'autres...Je suis étonnée par l'imagination des gens en matière d'humour pendant le confinement...Quelle créativité ! L'humour reste encore et toujours la politesse du désespoir comme disait je ne sais plus qui...
SupprimerEn revanche, les pirouettes des gens soi-disant sérieux qui viennent développer leurs thèses de prétendus experts...ça ne fait vraiment pas rire... N'importe quoi le coup des postillons !
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Ce matin le Masque et la Plume , grâce à toi Céleste Fée, sont revenus à ma mémoire comme autant de gâteries proustiennes.
RépondreSupprimerhttps://www.ina.fr/video/P15287572
Alors je t'offre ci-dessus ce petit extrait qui ravive encore nos mémoires sur les plaisantes joutes littéraires entre Jean-Louis BORY et Georges CHARENSOL.
Le sujet ( un film qualifié d'erotique) se prêtait à ce jeu ....
Comme toi, sur mon récepteur à modulation de frequences, je passais de merveilleux moments en écoutant les voix tres caractéristiques de ces critiques.
Mais émerge en moi parallèlement une autre émission radiophonique : l'heure du mystère, cette émission d'enquête policière que j'appréciais beaucoup...
Du masque au mystère il n'y a qu'un pas...
Quand viendra l'heure, non plus de porter le Masque, mais de le mettre bas, comment reagirons nous ? Comme avant ou pas ? Mystère ......
Ce matin je viens également de suivre un documentaire sur le poète Louis ARAGON.... alors avec Louis et par la voix de Jean FERRAT je me plais à dire : " Que serais je sans toi, qui vins a ma rencontre.....
Bises très poétiques
Je prendrai le temps de visionner tes vidéos, cher Petrus.
SupprimerMerci pour ta dernière phrase, j'aime toujours autant que l'on me parle en Aragon ou en Eluard... ;-)
Je ne connais pas l'heure du mystère, mais je me souviens des émissions radiophoniques de Pierre dac, que mon père ne loupait jamais. Bons baisers de partout... que de souvenirs !
Merci de m'y avoir replongée...
Bises rêveuses
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Tu remets en mémoire un temps qui a passé bien vite, trop vite...j'avais oublié "le masque et la plume"...Que de souvenirs...
RépondreSupprimerQuant à notre masque, il est aussi pour moi un symbole (la liberté étouffée)...Mais j'ai changé hier et positivé...Ma petite fille de 3 ans est venu hier avec sa maman...Elle avait un masque avec des papillons, fait par ma fille et elle me dit en arrivant: "je vais te faire un câlin dans ta jupe" et mon masque papillon c'est juste pour que je ne te donne pas mes microbes"...Alors maintenant quand je mettrai mon masque, ce sera juste pour protéger ceux et celles que je vais rencontrer...Merci pour ta page...Toujours un réel plaisir de te lire.
Je crois que le masque est fait en premier lieu pour se protéger (ou se rassurer ?) soi-même...
SupprimerJe n'en porte pas dans la rue, je me contente de ne pas m'approcher de mes concitoyens. En revanche, je le porterais (la mort dans l'âme) s'il devenait obligatoire.
Merci pour tes mots, marie. Un bisou papillon à ta petite-fille.
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Moi non plus je ne me fais pas au masque et puis, ça me fait de la buée sur les lunettes... J'ai l'impression très vite d'étouffer, d'être étouffée. Mon chéri m'a bricolé une visière en plastique que je peux remonter ou descendre devant la bouche et je trouve ça très bien. Et puis... j'avoue ne pas me sentir encore très à l'aise avec les sorties (grand public). Je vais revoir mes enfants et mes princesses dimanche et cela me réjouit et j'attends de retourner en bord de mer mais côtoyer la foule...?? Bof Bisous ma belle, prends soin de toi et des tiens
RépondreSupprimerQuelle chance de revoir tes proches...Deux de mes enfants sont à beaucoup plus de 100km... il faudra attendre encore.
SupprimerProfites-en pour moi !
Gros bisous ma Brizou
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerJ'ai adoré ton "ne" explétif. J'ai gardé aussi le souvenir du "ne explétif placé pour des raisons d'euphonie", je ne sais pas pourquoi...
Oui, continue à écrire, cela te fera du bien et à nous aussi...
Bisous, belle écrivaine amoureuse de la culture.
Mo
Jolie mémoire de tes leçons de français ! Le ne explétif m'a toujours éclatée...Va expliquer ça à un Anglais...
SupprimerC'est une bizarrerie qui ne sert à rien, mais ça fait joli, c'est comme les orchidées...
Tu as raison, je suis amoureuse des mots et je les cultive également comme des fleurs rares. Ça te parle ?
Bisous jardinière
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Tu as glissé brillamment Céleste du "Masque et la Plume" - que j'adorais écouter - avec Jean-Louis Bory, toute une période si enrichissante, fleurissante, resplendissante car ce temps nous ouvrait tellement de perspectives qui remontent dans ma mémoire pure et inentamée... je nous vois toutes deux, et d'autres encore à percevoir ce que nous aimerions plus tard.... ce qui fut le cas en ce qui concerne la culture, les arts, les combats, les jeux,la critique, la passion....
RépondreSupprimerMaintenant avec nos masques nous ne nous ressemblons plus nous ressemblons à un autre nous-même hors de notre planète rocheuse, cachés, et pourtant il le faut pour notre alter égo, pour nous.. plus de serrage ou de poignée de main, pour la paix, plus de baiser qui apprend à connaître autrui qui pourrait être interdit par la loi, OUI OUI c'est possible.... uniquement "je m'incline devant vous" ! allez, courage... bon déconfinement !
merci à toi.
Bisous.
J'étais une petite fille, puis une jeune fille, hors-norme...
SupprimerJe ne l'assume pleinement que depuis peu. Et même, je vais te dire que j'en suis fière.
Je considère, après en avoir souffert sans comprendre, que c'est une merveilleuse chance, et un cadeau de la vie.
Je n'aimerais plus être autre que celle que je suis.
Je suis sûre que tu me comprends.
Alors, du courage, j'en ai, et aussi beaucoup d'espoir.
Merci pour ton message Den
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Ce qui m'angoisse surtout (enfin, façon de parler, on ne m'angoisse pas si facilement...) ce sont les "vigilantes", ceux qui proclament partout que ceux qui ne font pas comme eux (porter ou pas le masque, des gants, sortir, bisous ou pas bisous, parler, éternuer... bref, TOUT et son contraire) sont des crétins, des assassins potentiels qui seront responsables de milliards de morts, notamment de LEURS petits-enfants et vieux parents.
RépondreSupprimerBien entendu il y a des "règles", et ma foi, que je les trouve bonnes ou pas, comme toujours on ne m'a pas demandé mon avis (oui je sais, j'ai "voté" mais c'est bizarre, personne ne fait jamais ce qu'il a annoncé...) mais je fais ce qu'on doit faire. Ce qu'on suggère ou conseille de faire en plus, je le fais si j'y trouve du bon sens. Le masque pour me déplacer, eh bien c'est simple, je ne le supporte pas. Je marche très vite et suis, de nature, toujours essoufflée. Je devrais donc marcher comme une octogénaire pour avoir assez d'air avec ce fichu masque. Je ne le ferai pas puisqu'on ne l'impose pas. Par contre, en transports publics et lieux où ça semble justifié et où on ne "marche" pas vraiment, eh bien je le porte. Juste au cas où. Pas pour moi, mais pour les autres et qu'on me fiche la paix... :)
Baci sorellita!
Tes paroles sont pleines de bon sens, sorella.
SupprimerC'est vrai que le genre « donneur de leçons culpabilisantes » fleurit sur les réseaux sociaux... On a toujours l'impression que pour certaines personnes, tout ce que l'on fait ou dit ne vaut rien, quoi que l'on fasse ou dise, d'ailleurs... Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage. ;-)
Mais foin des grincheux indélicats, l'important est d'être en cohérence avec soi-même.
Je suis comme toi, je m'interroge sur toutes ces règles que l'on nous assène pour notre bien.
Je ne cesse de me dire que les personnes âgées en EHPAD se retrouvent comme en prison, et que si elles sont exemptes du Covid, beaucoup doivent se laisser dépérir de désespoir ou d'abandon. C'est si important à cet âge avancé, de se sentir entouré et aimé...
Evidemment, on n'écrira jamais « mort de chagrin » sur un constat de décès... Et pourtant...
Bref, de quoi se poser bien des questions sur le bien fondé de certaines décisions péremptoires...
Baci bella
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Personnellement tant que le masque ne cache pas tes yeux...
RépondreSupprimerTu es un nâmour !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Nostalgie et réalisme.
RépondreSupprimerJe partage entièrement ton point de vue.
Et j'ai bien du mal à me dire que nous allons nous en défaire la tête haute.
Tant de choses ont été votées en douce...
J'en ai la chair de poule.
Demain, la gueule de bois, c'est sûr.
Bises inquiètes.
J'ai déjà un peu la migraine rien qu'à imaginer ce que va représenter concrètement cet « état d'urgence sanitaire » et surtout, quel alibi cela va être pour justifier de plus en plus de décisions liberticides...
SupprimerUn peu inquiète aussi, même si je préfère garder espoir.
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Je mets mon masque pour passer inaperçu.
RépondreSupprimerAujourd'hui, on a retrouvé un peu de liberté. J'espère que le déconfinement ne va pas nous amené une nouvelle vague, qu'on puisse sortir de ça le plus rapidement possible.
J'ai un peu écouté Le masque et la plume mais je ne suis pas fidèle. Aux émissions de radio en tous cas.
Bises.
Le problème, c'est que « sortir de ça » tout le monde ne met pas la même chose sous ces mots. pendant que certains espèrent une prise de conscience des gouvernants et du peuple aussi, sur la nécessité de revoir à la baisse notre système économique, d'autres ne rêvent que de se rejeter à corps perdu dans la surconsommation, comme des affamés après deux mois de jeûne...
SupprimerC'est cela qui est inquiétant.
Moi, je ne parle pas de liberté de consommer. Je parle de liberté intellectuelle...
Bises Patrick
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Le Masque et La Plume ... la petite radio dans ma chambre... les joutes...
RépondreSupprimerJe l'écoute toujours, pas tous les dimanches, et pas en entier.. mais quand même j'aime bien.
Et quant à l'autre, le masque de protection... ça me gratte, ça me pique la peau, ça embue les lunettes, ça me scie les oreilles... Bon ouf, ma Maman m'a reconnue malgré le masque, la surblouse... et le fait que nous nous n'étions pas vues pendant 50 jours... "Tu es fâchée que je ne sois pas venue te voir pendant longtemps" - "Je pense bien"...
Nous sommes nombreux à avoir écouté l'émission, c'est fou...
SupprimerHeureuse que ta maman t'ait reconnue malgré le masque.
La mienne doit regarder tout ça de là-haut avec ses grands yeux bleus ébahis...
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On est en train de focaliser sur les souvenirs de "Le masque et la plume", mais outre que mon neurone ne devait pas être branché sur la bonne fréquence de cette émission (mais je ne suis pas un intellectuel), ce que je retiens dans ce billet, c'est bien la notion de symbole qui est profondément inquiétante. Parce que, mine de rien, ce virus est une aubaine pour sa majesté pour gruger encore nos droits et nos libertés. Il a instauré encore plus de surveillance, encore plus de flics, encore plus de culpabilisation comme le relève Edmée, balaie les conditions d'enquêtes publiques, autorise les agriculteurs à gazer les voisins de leurs champs sans qu'on comprenne quel rapport ça a avec le virus, mène des opérations de répression illégale et sans respect de ses propres consignes de distanciation par ses mercenaires contre les défenseurs de Bure, laisse se propager l'emploi des drones pour nous fliquer au mépris du droit et va nous "inviter" à nous laisser pister par nos téléphones "pour notre bien et notre sécurité" en accablant les réfractaires d'irresponsabilité, tout en demandant aux médecins de "balancer" au mépris du secret médical alors que seules deux maladies doivent obligatoirement être déclarées. Sans oublier le télétravail qui est un asservissement qui ne profite qu'à l'employeur. On est dans la situation du marchand d'aspirateur qui bloque la porte avec son pied, ou celui de la grenouille dans la casserole d'eau chaude : les droits et libertés perdues à cette occasions ne seront pas retrouvés. On nous habitue de plus en plus à être fliqués, tracés au quotidien par nos machines "pour notre bien et notre sécurité". Et "pour notre bien et notre sécurité" on s'approche tout doucement vers un fonctionnement de société à la chinoise où on a désormais une "note de citoyenneté" qui donne des droits et/ou des interdictions. Surtout des interdictions.
RépondreSupprimer"Pour notre bien et notre sécurité", nous sommes en train d'accepter passivement un esclavage numérique librement consenti.
Alors, la plume, les idées, les rêves "espérons que ça devienne mieux qu'avant" c'est bien, mais j'ai l'impression que le temps de la plume est bientôt révolu et qu'on va devoir remonter les manches, lever les bras et se préparer à descendre dans la rue. Ne serait-ce que pour pouvoir se regarder dans les yeux le matin en pensant à nos enfants ! Je ne parle pas de violence mais de nombre. Est-ce que ça ne mérite pas réflexion ?
Parce que, oui Célestine, le symbole que tu relèves est effrayant !
Tu triches, tu n'es pas si candide que ça.
SupprimerBleck
@ Candide
SupprimerLe sujet te rend prolixe ! Il y a de quoi, en effet, s'inquiéter, parce que l'histoire des hommes est souvent un éternel recommencement, et que des périodes noires succèdent aux périodes plus fastes depuis des millénaires.
On est à une charnière, ça s'impose à l'esprit de tout le monde à part quelques irréductibles obtus du genre de Trump... mais qu'allons nous faire de cette charnière ?
Cela dit, tu as raison, il y a mille choses à faire, et on ne peut se battre sur tous les fronts.
La plume reste mon moyen (certes un peu illusoire sans doute) plus Zola que Gavroche, de me battre pour mes petits enfants.
Bisous solidaires.
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Je vous invite à lire cette article, certes un peu long, qui analyse les résultats des mesures sanitaires anti-Covid19 dans différents pays, ça fait froid dans le dos:
Supprimerhttp://www.economiematin.fr/news-epidemie-coronavirus-confinement-mesure-succes-resultats-delepine
A l'évidence, on est déjà dans un état autoritariste policier où sa majesté use de la peur et de la culpabilisation pour gouverner. Et où mène l'autoritarisme ?
Je crains, Célestine que quelques mots, si inspirés soient-ils, ne suffisent pas à nous faire entendre. J'imagine même que ça doit bien l'amuser, l'adolescent, car il sait que quand on s'est défoulé dans les mots, la colère retombée n'est plus à craindre.
La seule chose qui puisse l'inquiéter, c'est TOUTE la France dans la rue. En silence et sans casse. Un déferlement silencieux. Mais, toi qui crois tant à l'auto-suggestion mentale, encore faut-il y croire et oser sortir ! Et ne pas faire comme ces collègues qui me répondaient, alors que j'étais le seul non-syndiqué à faire la grève sur-place (et pas dans mon salon) contre la loi El-Komrhi: "Mais qu'est-ce qu'on y peut ? Et puis on va me retirer une journée, c'est beaucoup." Mais où sont la Commune, 36 ? Il est vrai qu'alors ils n'avaient pas les traites de la maison, de l'Audi, de la BM, de l'écran plat d'1 m² et des vacances aux Seychells sur le dos.
On est quoi, on est qui à côté de nos aînés ?
Si se on bouge pas, comment pourrons-nous encore regarder nos enfants dans les yeux ?
Mickey3D 2003 :
https://www.youtube.com/watch?v=Iwb6u1Jo1Mc
https://www.youtube.com/watch?v=TlsesdAYPmc
Bizouillàtous/tes !
L'article (en admettant que les chiffres soient vrais, car on finit par ne plus rien croire de ce que l'on lit) est édifiant :
Supprimerils corroborent l'idée que le confinement général et aveugle est une mesure inadaptée, moyenâgeuse, et qui prend les citoyens pour des enfants irresponsables, et amènent de bien mauvais résultats.
C'est fort de café de se faire donner des leçons de démocratie par Taïwan ou la république de Corée...
Ça me mettrait presqu'en colère...
Bizouilles
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'scuzez moi, j'oubliais l'essentiel, cette citation de Benjamin Franklin:
RépondreSupprimer"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux."
Tocqueville avait abordé le problème et en avoir sorti cette phrase dont on prend régulièrement soin d'occulter la seconde proposition : "L'exigence de liberté voudrait qu'elle fut totale, la sagesse voudrait qu'on n'en fît point usage".
SupprimerSi on oubliait moins la seconde moitié de la phrase, le besoin de sécurité des plus faibles serait moins criant...
Cyril H, ce fleuron de la culture moderne, comme tu l'appelles, doit avoir un sens particulier de la culture, en général. Tout fout le camp !
RépondreSupprimerBon moi, à l'adolescence, le dimanche soir, j'étais plutôt branché Benny Hill ; c'était autre chose... :)
Mais ce que je trouve épatant, c'est de voir autant d'horizons différents qui se donnent rendez-vous chez toi, sans masquer la plume...
Le port du masque est un bizness à peine masqué... Quand il n'y en avait pas, ils ne servaient à rien ; maintenant qu'ils deviennent obligatoire dans certains endroits, les prix ont été multiplié pas douze.
Pas facile d'en porter un, avec des lunettes ; on est protégé, mais on ne voit rien (la buée). Je préfère quand les masques tombemt ♫♫♫
Moi aussi, j'ai depuis le début ce mauvais pressentiment, d'une liberté baîllonnée ; dans tous les cas, grignotée.
L'occasion est presque trop belle, en plus on nous rejette dessus la responsabilité de l'échec du déconfinement, s'il y a... Comme toi, J'espère bien me tromper...
Et pour terminer, une citation sur laquelle je suis tombé :
"Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez"
Hannah Arendt
Grrrrrrrrrr, j'ai complétement oublié la première phrase qui m'est venu à l'idée.
SupprimerQuand il y a un loup, c'est que c'est flou...
Bises de la nuit
Je suis contente d'avoir lu dans un article de France info que je n'étais pas la seule à détester porter le masque...Et que c'était quand même dans la tradition française des Lumières d'avancer à visage découvert. Il est plus facile pour les Asiatiques de le porter, car ils sont habitués à cacher plus facilement leur intimité. C'était en gros ce qui ressortait de l'article.
SupprimerPour ce qui est du business, il est vrai que la crise économique n'est pas pour tout le monde, et que dans ce genre de situation la sacro sainte "loi du marché" joue à fond...
La citation d'Hannah Arendt est très juste. Elle circule pas mal sur le net, mais il faudrait que beaucoup de gens mesurent le sens de ces paroles et les fassent leurs ?
Bisous du lendemain
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Oh le masque, LE MASQUE... gâcher un aussi beau visage que le mien par ce satané bout de cretonne, ce n'est pas beau Oooooh non, ce n'est pas beau !!
RépondreSupprimerBleck
Je confirme, ça ne te va pas du tout ! ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Et dire que les gens se sont dénoncés les uns les autres : une réussite totale ! Snowden nous avait pourtant informés de ce qui se passait en coulisse. Il a mis sa liberté en péril parce qu'il croyait que nous aurions un peu plus de courage j'imagine ! Toi Célestine tu t'exprimes tout en nuances et délicatesse et c'est toujours exquis de te lire. kéa
RépondreSupprimerRegarde les mockingbird... sont bien placés pour parler de fake ! (écoute surtout la fin, c'est limpide ce qui se passe) kéa
Supprimerhttps://youtu.be/_RHKmOovMfM
Merci kéa pour la délicatesse et les nuances.
SupprimerÇa fait grand plaisir !
Snowden, comme tous les lanceurs d'alerte, n'a rien à se reprocher. Mais les voix dissonantes et dissidentes ne sont pas bien vues dans les milieux autorisés...
Bien vu, les mockingbirds ! C'est limpide en effet. Nous avons les mêmes langues de bois en France, hélas...
Bisous ma Kéa.
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C'est clair que ceux à qui appartiennent les médias de masses articulent ces marionnettes d'en haut... exactement le meme texte, et c'est mondial. S'ils n'étaient pas si dangereux, ce serait risible. Y'a aussi cette ferraille sortie des abysses pour faire respecter la distanciation : https://youtu.be/viuR7N6E2LA kéa
SupprimerCe chien sans tête fait frémir d'angoisse...
SupprimerMais qu'est-ce que l'homme peut être con !
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Toute l'évolution depuis le fond des temps pour en venir à cela ??? Là où nous en sommes il y un pas à faire et ce pas se fait individuellement, non pas en groupe, ni meme en couple. kéa
SupprimerEvolution ne veut donc pas forcément dire progrès, c'est ce qu'il faut bien nous mettre dans la tête !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Allez, je reviens chez toi Céleste.... heureusement que tu es là, tes billets sont sensationnels, où chaque mot choisi, trié, évoque un monde.... comme tous les commentaires qui y répondent... avec une multitude d'idées où nous nous retrouvons, ou pas. Mais c'est ce qui en fait l'intérêt. Tous les jours nous te guettons - je te guette pour tes écrits qui nous sortent de ce monde interrogeant l'horizon, l'avenir .
RépondreSupprimerTu redonnes du baume au coeur !
Bisous.
J'aimerais écrire plus souvent, mais j'ai tellement de choses à faire chaque jour...
SupprimerVivre, vivre ...et profiter de chaque minute.
Merci pour ta déclaration qui me va droit au coeur.
Bisous émus
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RépondreSupprimerQuelle « fin de la liberté » ?
Lorsque j'écoutais Jean-Louis Bory, Georges Charensol, sous la houlette de François Régis Bastide, ils avaient un sens de la dramaturgie subversive en même temps que conventionnelle préalablement définie. Chacun y remplissait le rôle qu'il s'était octroyé ou qu'on lui avait demandé. Finalement c'était un conformisme qui se prétendait libre et révolutionnaire. Alors, certes j'avais dépassé l'adolescence et peut-être un peu plus de sens critique. Mais bien entendu je n'aurais jamais, au grand jamais, raté une seule émission !
Ensuite, je me suis amusé le samedi soir avant le turbin avec « Droit de réponse » animé par Michel Polac. Clopes et whisky intello-gocho-droitier en diable. Le professeur Choron (jamais à jeun) était le faire-valoir de service. Ersatz de liberté téléguidée.
N'oublions pas les « radios libres », phénomène éphémère. Toutes rachetées par des gens qui n'avaient pour seul intérêt que développer la chansonnette et la publicité. Les soixante-huitards sont rentrés dans le rang et revendu de la soupe. Ça rapporte coco ! Faut arrêter de jouer les branleurs libres il y a du fric à se faire dans le monde merveilleux de la consommation…
Et puis aussi la merveilleuse liberté étatique de L'ORTF du grand Charles qui ne voulait entendre sur les ondes que « la Voie de la France ! »
C'est sympathique d'évoquer des souvenirs de cette époque de liberté très encadrée. En réalité, la liberté (?), c'est aujourd'hui qu'elle existe. N'importe quel péquin peut écrire, vomir, louanger, critiquer, déverser autant de conneries que de choses intelligentes sur les Rezosocios qui fleurissent comme le chiendent après la pluie. Même Trump-la-mort peut proférer des conneries avec un sérieux olympien. On atteint le sommet du gag olympique toutes disciplines confondues.
Ce n'est pas la Liberté qui est en péril, mais la Conscience. C'est là qu'il faut élever le niveau. Parce que la conscience fait grandir la responsabilité personnelle et collective. Parce que la conscience est la grandeur de l'humanité.
En ces jours de déconfinement, j'entendais une femme masquée, manifester son bonheur devant le micro du journaliste. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas été aussi heureuse. La raison : « je vais enfin pouvoir m'acheter quelque chose ! » (sic)
Super : le capitalisme va pouvoir se développer… à mort…
(À propos des masques et après j'arrête : parler avec quelqu'un qui a un masque oblige à se concentrer sur son regard. C'est extraordinaire tout ce qu'on y découvre. Parfois, notre regard, quand il n'y a plus que lui, nous met totalement à poil face à l'autre… Fin de mon discours sans intérêt. Vous pouvez zapper au commentaire suivant).
Encore un truc : merci pour ce billet, qui m'a rappelé quelques souvenirs, et m'a vraiment fait prendre conscience que, en ce qui me concerne : aujourd'hui, c'est mieux ! Enfin, l'intensité du vivre de la minute présente est au rendez-vous.
Tu as éclairé ma lanterne et la journée sera agréable.
Et pour le temps qu'il me reste à vivre c'est déjà beaucoup…
Cher Alain...
SupprimerTu sais je n'ai parlé que de mon ressenti personnel.
Si tu lis bien, je n'ai pas parlé de « la fin de la liberté » mais de « la fin d'une certaine idée de la liberté »
C'est à dire de la mienne. Je ne parle qu'en mon nom. Je me garde de donner des leçons à qui que ce soit...
Tu sais que je ne suis pas du genre à écrire que c'était mieux avant, et que l'instant présent est doux à mon oreille...mais il faut reconnaître quand même que sur certains plans, oui, c'était mieux avant.
Quand j'entends mes anciennes collègues me parler de la Grande Maison (j'ai nommé l'éducation nationale) j'ai des frissons...Elles ont peur du lendemain.
Je ne suis jamais partie au boulot avec cette angoisse au ventre. J'ai connu le bonheur d'enseigner, et depuis quelques années, je ne croise que des enseignants inquiets, éreintés ou désabusés...
Tout ça pour te dire que parfois, on peut se prendre à regretter le passé. De manière ponctuelle...
Alors peut-être que les émissions des années 70 étaient des ersatz de liberté, mais il y soufflait un autre vent quand même. Chacun s'accorde à dire que certains sketches ou prises de paroles de l'époque ne passeraient plus de nos jours...
Cela dit, dans ma vie personnelle, tout va bien, (comme tu le sais) et si je me bats avec ma plume en mousse, c'est plutôt pour les futures générations. Pour qu'elles sachent qu'un autre monde est toujours possible. Que l'on n'est pas obligé de gober tout ce qu'on nous dit.
Un jour...un jour couleur d'orange...Tu te souviens ?
Pour le regard, je suis d'accord. On y lit beaucoup.
Mais pour moi, il me faut le bas du visage, les petites rides d'expression autour de la bouche, l'éclat du sourire, le menton fuyant ou volontaire...Tout cela me manque à croiser ces chirurgiens à tous les coins de rue.
Et ça me rend profondément triste, je ne saurais expliquer pourquoi.
C'est comme un sirop amer à avaler. Je n'en aime pas le goût.
Merci pour ce commentaire, qui m'a permis de préciser certaines choses de mon humble point de vue.
J'aime savoir que mes écrits font du bien aux gens qui les lisent, globalement.
Je t'embrasse
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Je reviens juste, ma chère Céleste, pour préciser que mon commentaire n'était pas une critique de ce que tu as écrit. J'ai bien vu que c'était ton ressenti. J'ai fait de même. Le tien a réveillé le mien concernant cette époque. C'était l'impression d'un instant, j'aurais pu évoquer d'autres registres de ma sensibilité.
SupprimerUn ressenti ça s'exprime et ça ne se défend pas. C'est autre chose que bâtir une argumentation.
Alors tu n'as pas à justifier ton écriture. D'autant qu'hier, au téléphone, avec un vieil ami polio nous évoquions la nostalgie de nos bons vieux temps !…
Pardon si j'ai pu donner le sentiment d'une critique. Elle n'était pas en moi à ton encontre. Je n'ai fait qu'exprimer mes propres sensations du moment.
Mon Alain... Tu vois, c'est pour ce genre de délicatesse que je t'aime...💝
Supprimerje ne m'y fais pas non plus; en le prenant en tissu avec des fleurs, des hérissons ou autre, je me suis racontée que ça ferait moins "hopital" que le bout de p cu blanc moche que je vois dans les rues, je n'ose dire "fleurir".
RépondreSupprimerMais en fait, je ne m'y fais pas, il me semble vivre dans un monde policé et médicalisé qui m'inspire dégoût et effroi, bises friaches
Dégoût et effroi, oui, c'est un peu cela que j'éprouve.
SupprimerJe n'aime pas les gens en armes, les ausweiss, les dénonciations, la peur et la suspicion...
Tout cela pue. L'autre n'avait qu'à pas commencer en disant que nous étions en guerre.
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C'est tellement ça que je ressens, cette atteinte à ma liberté. Et c'est écrit magistralement, de toute beauté. Tu es imbattable pour ça.
RépondreSupprimerJ'essaie, ma Myo.
SupprimerJe fais ce que je peux pour sauvegarder les valeurs auxquelles je crois.
L'amour, les étoiles, les fleurs, les enfants, la solidarité, l'humour, la beauté, la musique...
Qu'en restera-t-il si on laisse s'installer la peur, la haine, le dégoût, la répression ...
Kisses with some tears tonight, sister
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Gluant c'est le meilleur adjectif qu'on pouvait trouver pour décrire cette sale période qui nous vole tant et y compris nos sourires, reste nos yeux et tes billets qui consolent et apaisent...
RépondreSupprimerJe me console et m'apaise aussi en écrivant...
SupprimerParce que je pense à ma petite-fille, à son futur petit frère, et à tout ce bonheur que l'être humain aurait à portée de main s'il était moins con...
Bisous ma miss
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J'ai appris ce matin que le conseil constitutionnel avait retoqué la loi d'urgence sanitaire : on ne peut pas nous interdire d'être plus de 10 chez soi et on ne peut pas entrer pour vérifier qu'on applique bien les gestes barrières.
RépondreSupprimerOn a eu chaud.
Enfin une bonne nouvelle...
SupprimerMais attention, le 49.3 est encore fumant...
Bisous ma Berthoise
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Comme quoi le C.S. est un amalgame d'imbéciles, et répéter une bêtise n'en fait pas une vérité...
SupprimerLe C. S ? What 's that ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Le Conseil Sonstitutionnel ?
Supprimer:)
Comment ? La morosité gluante est de retour ? Tu vas voir comment on va te la dynamiter à Petit-Fort-Philippe bientôt avec Mimi Crincrin et Justin Chicon !
RépondreSupprimerAllez, on ne se laisse pas aller !
https://youtu.be/NqXpt86-E2w
Ah...l'humour, l'humour, toujours l'humour...Mon cher oncle !
SupprimerMerci pour cet éclat de rire...
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Remettre en cause les gestes barrière au nom de la liberté, je trouve cela égoïste et criminel... De là à dire que la liberté est égoïste et agressive envers autrui, il n'y a qu'un pas à faire que je fais volontiers dans un cas de pandémie.
RépondreSupprimerEtant sur le front dans cette situation sanitaire, je me retiens de mettre des gifles à ces gens qui prônent la (leur) liberté, et je repense à ce président des Philippines qui préconisent d'abattre les récalcitrants (qui ne sont que des sérials killers).
A situation extême, solution extrême.
Rire !
Délicieux ce président...
SupprimerUne destination touristique de rêve, les Philippines...
Rire !
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Oh merci de me remettre tout cela en mémoire. J'écoutais également les joutes oratoires, spirituelles, joyeuses me semble-t'il me rappeler ? Ouverture d'esprit, proposée, enrichissement de l'âme et de la connaissance lycéenne.
RépondreSupprimerPremier salaire et me voilà nantie d'une machine à coudre (tiens donc, toujours d'actualité), un dictionnaire (un grand !) et un transistor à cassette avec toutes les ondes. Ces trois existent toujours !
Pour le masque, oui ? En être là, pauvre humanité ! Veiller à soi, pour assurer l'autre. Vivre dans son nid et trouver l'autre notion du temps... à vivre et à être.
Tu as gardé tes objets mythiques de l'adolescence, bravo Lou
SupprimerTu as gagné une grande sagesse en plus...L'autre notion du temps à vivre et à être : c'est beau.
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Ils m'obligent à rester dedans, à tousser dans ma manche (beurk), à porter un masque mais ils ne m'empêcheront pas de penser.
RépondreSupprimerFlorent Pagny, sors de ce corps ! :-) :-) :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Et Qu'est ce qui t'empêche de tomber les masques tout en le gardant quand tu ne peux pas faire autrement ? Oui, peut-être qu'on perd une certaine liberté mais d'un autre côté, si ça se trouve, masqués dans la rue, on va enfin de se regarder dans les yeux au lieu de baisser le regard. Allez Bas les masques comme dirait...
RépondreSupprimerQuand au masque et la plume...vaut mieux pas que je te dise ce que je pense de cette émission...que j'ai dû écouter 4 fois en tout . J'espère qu'à l'origine c'était en effet une belle émission au service des livres et non l'inverse !
Se regarder dans les yeux...je vois de plus en plus, au contraire de regards fuyants, et je me demande si certains ne croient tout simplement pas que le virus se transmet par l'amabilité...
SupprimerQuant à ton auto-censure par rapport au Masque et la Plume, elle ne m'empêche pas de penser que tu aurais préféré en effet celle de l'époque à celle de maintenant...
Bisous Mindounet
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ha ha ha...le virus qui se transmet pat l'amabilité...punaise j'ai dû en contaminer des gens dans ma vie :D Pas tous les jours hein, je suis le plus souvent très aimable mais quand ça veut pas, je ne me force pas !
SupprimerAux masques citoyens...non mais ce qui est drôle c'est que tu peux sourire ou faire une belle grimace derrière le masque, on ne voit que tes yeux...même s'ils trahissent la chose bien entendu !
Ah céleste Célestine, tu n'es pas la seule à penser ainsi. Je ne me fais pas au masque, j'ai l'impression que l'on me musèle et que beaucoup s'auto-musèlent,c'est cela qui me fait peur. Il faut prendre du recul. Hier sur une longue plage de sable, sous un ciel gris-gris, peu de monde, juste des gens qui savouraient le grand air de la liberté. Et puis un jeune couple, muselé, j'ai ressenti une immense tristesse, on a réussi à leur faire peur à ce point, c'est terrible. Courage à toi, la liberté est une si grande valeur, ne laissons rien ni personne nous l'enlever. Bises étoilées. brigitte
RépondreSupprimerPendant que vous jouez les belles âmes insoumises, le virus continue de circuler. Ne soyons pas tristes pour ce jeune couple qui, par civisme, a mis un masque afin de ne pas contaminer son prochain. Ce ne sont pas les victimes d'une hypothétique oppression gouvernementale, ce sont des gens qui savent vivre en société. Tout simplement.
SupprimerTiens, un nouveau venu !
SupprimerAlors oui, c'est vrai, je suis complètement asociale, tous mes (vrais) amis vous le diront.
Toutefois, je me demande que penser des gens courageux qui se cachent sous un pseudo non cliquable pour venir lâcher du fiel sans même dire bonjour. C'est sans doute ce que vous appelez « savoir vivre en société »
@Plumes d'Anges
SupprimerTu as parfaitement raison : prendre du recul, et avoir un peu de bon sens, c'est savoir faire la part des choses, et distinguer les circonstances « à risque » de celles qui le sont moins.
Mais à une époque où des gens pensent que la terre est plate, ou que les extra-terrestres vont nous envahir, il ne faut pas s'étonner que l'on puisse facilement faire peur aux gens avec un virus qui lui est bien réel...
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J'ai remplacé "gestes barrière" dans mon discours par "gestes de protection", et "distanciation sociale" par "distance physique". C'est moins coercitif, plus réaliste et responsabilisant. Après, ce ne sont que des mots. Je vois bien dans la rue que peu de gens se respectent mutuellement. Certains le font à l'excès, d'autres font semblant, le masque sous le nez comme un bavoir nasal qu'ils tripotent de temps en temps. Autant ne pas en porter. Porter un masque protège les autres, pas soi. C'est un acte altruiste, en somme. Pas une perte de liberté (à part la liberté respiratoire, ça, je le concède, c'est pénible de lutter contre un bout de tissu ou d'intissu, d'ailleurs). Alors, il faut faire avec plutôt que sans !
RépondreSupprimerJe ne remets absolument pas en cause ta position de médecin. Mais je ne parlais là que de symbole philosophique.
SupprimerMuseler, bâillonner, même au nom du sacro saint principe de précaution, ça reste un acte d'une grande signification politique et philosophique.
Rester vigilant sur les agissements qui privent les gens de liberté est également un acte éminemment altruiste. Je me bats (pacifiquement) aussi pour les générations futures.
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Vu l'inefficacité du masque face au virus, on veut me convaincre de le porter en prétextant qu'il s'agit d'une forme de respect.
RépondreSupprimerJe déteste ce masque. Je ne le porterai que dans les transports en commun et en d'autres circonstances semblables.
Cacher les sourires ne peut pas constituer une forme de respect. Dès que quelqu'un touche à son masque, ses doigts peuvent être contaminés... imaginez la suite.
Merci, je me sens moins seule.
SupprimerCe qui me laisse rêveuse, c'est qu'on a oublié qu'en d'autres temps, l'argument de la république française pour interdire le port de la burka ( et je trouvais cet argument très valable) était qu'aucun citoyen français ne devait cacher son visage...
En ce moment, nous croisons dans la rue des dizaines de gens masqués, surtout s'ils portent en plus des lunettes noires et une casquette, on dirait l'Homme Invisible de H.G. Wells. Ça fait flipper.
Bien à vous !
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J'ai la chance de vivre à la campagne et de ne pas croiser beaucoup de monde sur mes chemins de terre (sourire), donc le masque, je ne le mets que très peu. Mais j'imagine bien que pour ceux qui doivent le mettre toute la journée, pour leur travail notamment, cela doit être astreignant. Et pourtant, je ne suis pas forcément contre car c'est aussi un respect par rapport aux autres. Comme le dit Medceline, c'est un acte altruiste. Je ne pense pas qu'un masque puisse nous museler, ou alors cela voudrait dire que nous sommes bien faciles à museler (sourire).
RépondreSupprimerBelle fin de journée, Célestine. Bisous.
Oui, nous sommes très faciles à museler, je le crois, ma douce Françoise...
SupprimerMais j'aimerais être aussi optimiste que toi. Moi qui le suis en temps normal (au point de me faire critiquer pour cela) je suis assez pessimiste sur l'avenir des mes enfants et petits enfants...Et je frémis à l'idée d'une société à la japonaise, où l'on ne se touche plus, et où le masque devient la règle.
Bisous ma belle
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Tu as raison Célstine si l'on pense à l'expression porter un masque c'est très premier degré...
RépondreSupprimerJ'ai toujours trouvé ça très sexy dans les séries hospitalières...Le beau chirurgien au regard gris acier...
SupprimerMais voilà, quand tout le monde se met à porter un accessoire, le charme est rompu...
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Et voilà bien le paradoxe, tu me traites de bavarde...oui, oui je l'ai bien lu entre les lignes quand tu me réponds, et j'en suis à mon 15ème masque ! Moi, qui avais envie de vomir dès que je devais prendre fil et aiguille pour simplement recoudre un bouton. Avais-je donc tant besoin de me museler ? Après avoir lu ton texte et entendu tes jérémiades, voilà la question que j'me pose ! Oh bazar de.... Non, j'arrête là ! Bisous
RépondreSupprimerMoi te traiter de bavarde ? Oh mais pas du tout !
SupprimerJe suis toujours émerveillée de tes longs commentaires, où tu te lâches souvent pour raconter des fragments de ta vie aventureuse, et ça me plait beaucoup...
Par contre je ne pense pas que l'on puisse parler de jérémiades me concernant.
Ce que je dis n'engage que moi, c'est mûrement pensé et réfléchi. Et pas un caprice de petite fille. :-)
Bisous mariejo, reste la même, bazar de casserole !!!
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Tiens! Je suis de ton avis sur tout!
RépondreSupprimerVal.
Chouette alors !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
"C'était un temps déraisonnable** : on cherchait à cultiver le grand public, à le rendre plus intelligent et éveillé."
RépondreSupprimerPeut-être que l'on croyait davantage au progrès en ces époques là, que l'on était plus optimistes aussi , plus confiants dans l'avenir .
C'est fini le temps du masque obligatoire, ça a donné l'occasion d'un joli débat dans les commentaires de cet article; le débat c'est important . On nous dit la démocratie c'est le vote , ben non c'est d'abord le débat , l'échange , la possibilité pour chacun de s'exprimer , c'est d'abord l'écoute respectueuse de l'autre , mais le Marco toujours s'emballe et pourrait écrire écrire écrire des page et des pages. Cela me fait plaisir de lire les échanges vous avez eu, surtout avec un de recul temporel , c'est plutôt intéressant . Bonne nuit .
**( aujourd'hui aussi nous avons mis les morts à table , faisons nous des châteaux de sable ? probablement que oui, mais il convient de les bâtir avec application )