A tous ceux qui sont privés de verdure en ce moment, je dédie ce petit texte.
***
« Remember when you were young, you shone like the sun » *
Pink Floyd
On était trois. On avait quoi, seize ans ? Dix-sept ans à la limite comme dans la chanson ?
On était trois, mon frère Mike, son meilleur pote Alban et moi.
Notre trio s'était tissé de trois relations entrecroisées, de nature différente, mais très fortes. Les liens du sang m'unissaient à Mike, c'était, de mes frères, le plus proche en âge et en affinités. Celui des tuiles, vous vous souvenez ?
Les deux garçons nourrissaient entre eux une amitié solide et indéfectible.
Quant à Alban et moi...J'avais pour lui les yeux de Chimène, un amour flou et léger, sans lendemain mais fondant comme un cookie à la fraise. Il me regardait avec des yeux de gosse bavant devant un chou à la crème.
Rien d'écoeurant dans cette métaphore pâtissière : nous ne consommâmes jamais que quelques baisers volés, mais j'en ai gardé longtemps la douceur sur mes lèvres. Ce garçon était délicat. Une qualité qui, déjà, me faisait vibrer.
Quant à Alban et moi...J'avais pour lui les yeux de Chimène, un amour flou et léger, sans lendemain mais fondant comme un cookie à la fraise. Il me regardait avec des yeux de gosse bavant devant un chou à la crème.
Rien d'écoeurant dans cette métaphore pâtissière : nous ne consommâmes jamais que quelques baisers volés, mais j'en ai gardé longtemps la douceur sur mes lèvres. Ce garçon était délicat. Une qualité qui, déjà, me faisait vibrer.
Cet été-là, on prenait nos vélos et on partait à l'aventure loin des adultes. En haut, sur le plateau, commençait la forêt et ses mystères. Les futaies s'étiraient vers le ciel comme des tuyaux d'orgue, ces bois fascinants possédaient un frêne magnifique à l’allure de Bonsaï géant. C’était un arbre tortueux et ses belles branches horizontales invitaient à y grimper à la recherche de vertiges. Les pics-verts jaillissaient tels des flèches d'émeraude entre les branches. Le simple froissement de l'air, dans la chaleur de juillet, quand les insectes s'éparpillent de leur vrombissement sucré, faisait bondir mon coeur : je goûtais déjà le sel de l'existence de tous mes pores.
Un caprice du ciel nous abritait le temps de l'orage dans une excavation naturelle dans le rocher baptisée « la grotte » où nous chantions « Shine on you crazy Diamond » plus ou moins juste, au risque de réveiller les chauves-souris...
Un caprice du ciel nous abritait le temps de l'orage dans une excavation naturelle dans le rocher baptisée « la grotte » où nous chantions « Shine on you crazy Diamond » plus ou moins juste, au risque de réveiller les chauves-souris...
Le soleil revenu, on se baignait, enfin, on pataugeait dans un trou d'eau glacée envahi de spirodèles, d'à peine un pied de profondeur, que j'appelais sentencieusement l'Etang aux Sortilèges. On y croisait parfois grenouilles et salamandres. Et ces étranges bestioles élastiques appelées geris, aux longues pattes de fil abouties par des spatules.
Je me sentais de la même famille que les chênes, les iris d'eau et les renards.
La clé du mystère était là, entier, au creux de moi, dans le mélange des émotions, des vibrations de nos corps adolescents en émoi, et de cette évidence chlorophyllienne qui nous entourait de partout comme une matrice dans laquelle nous nous enfoncions avec le sentiment de découvrir, au bas mot, l'Amazonie. Et sans substance illicites, je fis cette année-là de délicieux voyages, scintillants comme des diamants fous.
* Souviens toi, quand tu étais jeune, tu brillais comme le soleil...
Pour les Plumes d'Asphodèle chez Emilie, il fallait utiliser les mots :
PÂTISSERIE AMOUR SUCRE ORGUE SEL FRAISE SORTILEGE CAPRICE TRIO
FAMILLE COOKIE DOUCEUR ECOEURANT
Quelle jolis souvenirs !
RépondreSupprimerEt quelle plume !
Chaque jour, je remercie les dieux du net de t'avoir mise sur ma route !
Ah mon Boss...Que serais-je sans toi...
SupprimerIls sont sympas ces dieux du net.
Je les remercie de la même façon d'avoir poussé un jour la porte d'un certain défi...
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Tout ça résonne étrangement pour un enfant du bitume solitaire (l'enfant, pas le bitume, quoi que...)
RépondreSupprimerA l'âge où j'ai découvert la chlorophylle, elle avait perdu ses mystères, sa poésie était plus bucolique. L'espace, la liberté et le soleil n'en est pas moins addictif.
Ti bacio Cara
Toi un enfant du bitume ? On a peine à le penser, tant la chlorophylle fait partie de ta philosophie de vie...
SupprimerTi bacio anch'io
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Tout ça est très émoustillant ;)
RépondreSupprimerMerci pour ce joli texte !
Merci !
SupprimerEt merci aussi de ta visite Euphrosine. Je ne crois pas que tu sois déjà venue chez moi...
Alors bienvenue sur mon totem.
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Continue de briller toi le diamant fou
RépondreSupprimerEt nous nous réchaufferons dans l'ombre
S’il y a un morceau qui représente bien la quintessence du Floyd c’est celui-ci : “Shine on you crazy diamond”, paru sur l’album “Wish you were here” en 1975.
Du morceau titre (“j’aimerais que tu sois là”), à Welcome to the machine et Have a cigar qui fustigent l’industrie du disque et la société de consommation, en passant par le morceau phare Shine on you crazy diamond, les textes sont sans ambiguïté : ils sont adressés à Syd Barrett, le génie fondateur du groupe, devenu l’ombre de lui-même.
Textes-blog-rock-n-roll
Pink Floyd - Shine On You Crazy Diamond (Parts 1-6) [Live at Wembley 1974] 20'22
https://www.youtube.com/watch?v=zThYH2hvQQA
Sainte Célestine Brillez pour nous ! ☆.¸¸.☆
Hey cher Well, je te découvre amateur de grand rock !
SupprimerQuel plaisir. La chanson phare « Wish you were here » a laissé quand même de belles traces dans mon coeur.
Connais-tu la version de David Gilmour ?
Le live à Wembley, ce devait être extraordinaire...22 minutes sur shine on you, wouaou !
Merci pour ce moment
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Evidemment, si tu cites le Floyd !
RépondreSupprimerCe texte m'évoque une période initiatique où, sortant d'un interminable tunnel glauque, j'ai connu une période scintillante où, moi aussi de tous mes pores je goûtais le sel de l'existence. Et comme Alban je la regardais avec des yeux de gosse bavant devant un chou à la crème. En revanche, ayant l'âge d'être les parents de tes personnages, c'est avec délices que nous consommâmes le chou à la crème ! Elle me trouvait délicat et s'en léchait les doigts.
C'était hier...
On dit qu'une telle chance ne se présente pas deux fois. On dit aussi que la vie représente inlassablement la leçon jusqu'à ce qu'elle soit comprise.
Wait & see...
On en dit des choses...Peut-être qu'elles ne sont pas toutes vraies, ces choses ?
SupprimerEn tout cas, ce sont des moments d'une vie que l'on n'oublie pas, je te l'accorde.
Un peu comme la musique du Floyd
Bises
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Parce qu'il n'est pas fréquent de la voir ainsi utilisé (enfin, pour moi), ton "abouties" m'a surpris, alors qu'il est correct.
RépondreSupprimerEt puisqu'on est là, je vais faire mon malin et étaler ma confiture: sais-tu qu'une brique dont on ne voit que le petit côté est dite "boutisse" (et "panneresse" quand on voit le plus long), et que quand il est préparé pour un assemblage (tenon), l'extrémité d'une pièce de charpente s'appelle "l'about" ?
Molto baci !
Dingue tout ce que tu m'as appris en 4 lignes !
SupprimerJe vais me coucher moins bête ce soir ...
Baci per te
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J'adoreeeeeeeeeeeee
RépondreSupprimertout en douceur et un brin de nostalgie, ce texte nous remonte dans nos jours d'avant , bien avant............... Merci de ce partage !! Bisous
Bien avant, oui c'est certain...
SupprimerUn temps que ce confinement fait ressurgir...peut-être à cause du (ou grâce au ) silence et à l'absence de pollution qui nous a ramenés au niveau des années 70...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
bravo, belle participation!
RépondreSupprimerMerci Dame Adrienne !
SupprimerJe vais aller voir la tienne
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Qu'est-ce que c'est beau! Et quelle résonnance! Somptueux. Cela me fait penser au double chef d'oeuvre livre/film Le jardin des Finzi-Contini. Le meilleur copain du frère, comme par hasard. Pourquoi n'y étais-je pas? Peut-être parce que j'étais au Nord, père de famille nombreuse (enfin, un). Pourtant je crois me souvenir de l'étang où un tronc d'arbre tenait lieu de banc. Bloody time. C'est magique, Angel Baby. Kises ATTB.
RépondreSupprimerDavid, Roger, Rick et Nick, ça ne gâte rien...
Wouaou, quel beau compliment tu me fais en comparant ma bluette au Jardin des Finzi-Contini.
SupprimerOui, tout cela se passait dans le Sud, moins au Sud que Ferrare, mais quand même...Il était plus facile, sans doute, de briller comme le soleil, on avait le modèle souvent accroché au-dessus de la tête !
Grazie mille e baci per te
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Très beau. Merci
RépondreSupprimerAvec plaisir, Jacou !
SupprimerJe vais aller lire ton texte
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....Et tu brilles encoeur'.
RépondreSupprimerMerci Céleste.
En coeur et toujours, chère den !
SupprimerC'est l'amour...
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Un beau moment! Un moment parfait? Je me suis revu entre amis, à la campagne, sans soucis. J'avais besoin de lire quelque chose comme ça. Merci cousine!
RépondreSupprimerGeris? Ici on dit que ce sont des « patineurs », réalité géographique oblige!
Vous voulez dire que les pauvres bêtes arrivent à survivre les pattes collées à la glace ?
SupprimerJe suis heureuse de vous avoir diverti mon cher cousin de là-bas.
Et je vous embrasse derechef
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Je ne sais pas ce qu'ils font l'hiver, mais en été il y en a partout. C'est sur l'eau qu'ils patinent!
SupprimerAh d'accord ! Vous me rassurez !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est beau et tellement frais ces plaisirs adolescents… bises de mon jardin
RépondreSupprimerUn petit coup de fraicheur, ça aère mieux les atmosphères confinées qu'une bombe aérosol de désodorisant ...
SupprimerBizouxxx
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Ah ce peau texte plein de poésie et d'évasion, comme j'aimerai pouvoir écrire.
RépondreSupprimerRempli d'évasion et insouciance, qui font vibrer les cœurs adolescents.
Je remarque cependant qu'il est déjà question de chauve souris ☺☺☺
Mille baisers ma chère Célestine
c'est beau d'avoir ce texte dans la peau ☺☺☺
SupprimerUn joli lapsus, ma Jak, qui prouve que tu n'es pas devenue insensible aux frissons de l'amour naissant...
SupprimerBen quoi, les chauves-souris ? Ces pauvres bêtes en ont marre de faire le buzz !
Mille bises à toi, mon amie
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Ton superbe texte fait écho en moi ( écho avec Pink Floyd, c'est logique :) )
RépondreSupprimerJ'ai un arbre dans ce genre ( il est au présent dans ma tête mais dans la réalité, il est à l'imparfait ). En lisière d'un champ, avec certaines de ses racines à nu descendant dans le sentier en contrebas. Abritant une fourmilière. Si on l'aborde par le sentier, si on mesure trois pommes et si on a de l'imagination, on peut y voir un château-fort.
Bises Célestine.
Ton avis m'est toujours précieux, et en matière de musique, de cinéma ou de littérature, je me sens toute petite devant tes connaissances...
SupprimerOn a tous un banc, un arbre ou une rue...chantait une rengaine des années 70.
J'imagine très bien ton arbre château. Je mesure trois pommes et demie, faut dire...Enfin dans ma tête, je veux dire.
Bisous Patrick
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C'est sucré comme du beurre d'érable, ce petit film de ta jeunesse. Et l'amour adolescent qui ne demande et ne programme rien, j'ai connu ça aussi, juste le voir et lui parler et puis penser à lui toujours par la suite, sans regrets mais en sachant qu'il y avait quelque chose entre nous. Quand je l'ai revu 20 ans plus tard, ce fut évident. Et 33 autres encore plus tard, la "preuve par neuf" en quelque sorte. :)
RépondreSupprimerBaci sorellita!
Ces jolies amours d'antan, du temps où l'on batifolait de fleur en fleur comme des papillonnes...
SupprimerEt puis certains nous ont marquée, tu as raison. Dans une sorte de douceur de confiture surannée, comme celles des vieilles photos...
Baci bella passionata
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerTon texte est une belle réussite qui évoque un vert paradis, celui des amours enfantines?
C'est délicieux à lire.
Gros bisous,
Mo
Mais le vert paradis des amours enfantines,
SupprimerLes courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines,
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
Mais le vert paradis des amours enfantines...
Merci de me faire l'immense honneur d'évoquer Baudelaire...
Bisous belle jardinière
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Réveiller les chauve-souris ? Mais que dis-tu malheureuse, par les temps qui courent ?
RépondreSupprimerJ'ai hésité avec pangolin, mais ça ne faisait pas assez couleur locale ... ;-))
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Délicieux, c'est le mot. En te lisant, j'avais la chanson de Yves Montand qui me venait en tête: "A bicyclette". L'insouciance de la jeunesse, les senteurs des sous-bois, l'amitié et l'amour frétillant mais sage encore. Merci de nous faire rêver. Bises alpines... de loin.
RépondreSupprimerAh que j'aime cette vieille chanson de Montand.
SupprimerTu as raison, c'était un peu ça. Et si je t'ai fait rêver, c'est un juste retour des choses...
Tes photos et ta prose poétique m'emmènent souvent très loin...
Bisous protégés
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Moi c'est sa chemise bleue à carreaux qui m'a plu chez lui, et sa mobylette... il s'appelait André . nous nous attendions à l'entrée du lotissement, à l'époque le dimanche, bien que lycéenne je travaillais en semaine. Nous étions très sages et nous tenions par la main.... Puis invitée à une surprise partie par une de mes voisines j'ai rencontré mon grand amour, celui qui est devenu le père de mes filles, le grand père de mes petits enfants.... nous avions 19 ans, et même si notre histoire n'a durée que 34 ans, nous demeurons en contact téléphoniquement parce qu'il est seul et malade, et qu'il regrette très certainement ce temps rempli de douceur où je scintillais pour lui ! un mélange de joie et de mélancolie à te lire... A chacun son histoire et tes mots se révèlent comme de délicieux chamallows qui fondent encore dans ma bouche ; merci pour cette évocation enfantine exquise qui se souvient.
RépondreSupprimerQue de merveilleuses et douces confidences tu nous fais, Den.
SupprimerC'est très émouvant de voir se dérouler sous ta plume le fil de soie de ton histoire, un fil de soi qui s'est mêlé d'or quand tu as rencontré l'homme de ta vie...
La joie et la mélancolie sont intimement liées...Et leur mélange donne son goût à une vie réussie.
Quant aux Chamallows...mmmh ! Joker !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Les chamallouws,...trop... merci pour la vidéo ! depuis Juliette Binoche en a fait une indigestion, au-delà de cette pub je trouve que c' est une grande dame du théâtre et du cinéma... qui nous atteint quelques fois là où on ne l'attend pas. Etonnante, je l'aime bien.
Supprimermerci pour tes mots Céleste.
J'espère que tu vas bien.
Je vais bien, chère Den.
SupprimerJe regarde tout cela avec un grand intérêt d'entomologiste...
Et je t'embrasse fort
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quand tu partais de bon matin, quand tu partais sur les chemins, à bicyclette ♫♫♫
RépondreSupprimerY'avait Mike, tu as un frère qui s'appelle Mike ? Y'avait Alban et y'avait toi, tes dix-sept ans, et pas Yves Montant !
Les frênes tortueux renferment cette précieuse "loupe", une fois tranchée, très prisée des ébénistes, en placage.
Le temps d'un orage, vous étiez confinés dans une grotte à la déco vide. En plus, il y avait des chauves-souris, qui, comme chacun sait, sont aveugles, mais pas sourdes. Du coup, les chansons que vous chantiez, offraient un écho vide (encore) ! Bon, j’arrête.
Sinon, pour ce goût de chlorophylle, il y a bien cette fraîcheur "Hollywood", en tablette caoutchoutée, mais je doute fort que cela remplace.
En tout cas, rien de tout cela n'arrive pas à la hauteur de ton texte, pas même mon commentaire.
Bien sûr j'ai un frère qui s'appelle Mike, tout comme mes meilleurs amies s'appellent Olga Laxie, Germaine Eloire et Eva Tfairfoutre. ;-)
SupprimerUne grotte à la déco vide...alors celle-là il fallait la faire !
J'aimais bien les pubs Hollywood Chewing gum, cela dit. Une certaine insouciance, un peu comme la pub de Chamallow que j'ai mise plus haut pour Den. Avec une Juliette Binoche toute pétillante de jeunesse...
Merci pour ta dernière phrase, mon Didier
Je suis zémue
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quel heureux temps que celui de l'enfance et de l'adolescence ! Toujours à la jouissance du moment, oublieuse du passé, insouciante de l'avenir.
RépondreSupprimerQui sait ? C'est peut-être le secret de la sagesse que les adultes s'ingénient à trouver alors qu'ils l'avaient étant enfant...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est bizarre comme cette collection de mots à fait revenir des bribes de souvenirs lointains ;-) avec notre musique préférée. Merci de cette belle parenthèse de vie <3
RépondreSupprimerMerci à toi Cath. Tu as su trouver un écho personnel dans mon texte et je t'en remercie.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Peu de chlorophylle dans mon adolescence.. mais le bord de mer encore et encore, deux mois chaque été, le bleu, le gris, le doré, les grandes balades sur la plage et la falaise, l'odeur de l'iode, des pins, des genêts d'Espagne et des troènes en fleur... et tant d'autres sensations et émotions.
RépondreSupprimerJ'y suis en lisant tes mots...
SupprimerC'est beau comme un conte d'Eric Rohmer !
Bisous ma Suzame
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Les PInk Flyod sont venus après, avec mes deux fils, ils me font planer toujours autant, panier d'osier, long colliers de perles, jupes aux chevilles bariolées mais avant ce fut le rock, entre autres avec deux amis à Biarritz, le long de la mer, André, ChristianLu et parfois Edouard, j'étais bien accompagnée, il venaient en scooter, moi en Solex, ils étaient charmants et attentionnés, un peu moqueurs bien sûr et le paysage était si beau et immense avec le vent dans les cheveux...
RépondreSupprimerTu m'as fait revivre une jolie époque Célestine
Je pourrais te faire la même réponse qu'à Suzame...
SupprimerJ'ai aussi pensé à Hôtel de la Plage, avec la très belle chanson de Mort Schuman : « Un été de Porcelaine »
Toute une époque...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Alors ceci est pour toi ......je t'offre de façon usurpée ma (ta/Nôtre) philosophie de vie mise en musique.
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=_om0W6xzQd8
Buona domenica nella tua campagna
J'adore !!!
SupprimerJe ne connaissais pas du tout.
Le texte est très sympa, je me permets de le retranscrire ici.
Grazie mille bella ragazza
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Histoire improbable de la fantaisie
Proche de l'équateur à un point précis
Latitude 500 longitude 36
Au cœur de la forêt à cette interstice
Dans ta tenue d'Ève verdoyante
Tu étais d'une beauté étourdissante
Des oiseaux nous chantaient leur mélopée
Et nous vivions heureux dans la canopée
Jungle sauvage ouvre tes bras
Il en faut peu pour toi et moi
Prenons racine dans les bois
Enfants naïfs ou hors-la-loi
Les quilles plantées dans un ruisseau
Écoute chanter ce drôle d'oiseau
Il nous invite un peu plus haut
À partager nos idéaux
Histoire mémorable d'une rêverie
Que nous vivions ensemble en Amazonie
Un retour aux sources, vie sans artifices
A deux dans la forêt loin des maléfices
Dans la torpeur noire et luxuriante
D'une jungle aux lianes exubérantes
Les arbres millénaires nous ont adoptés
Et nous vivions heureux dans la canopée
Jungle sauvage ouvre tes bras
Il en faut peu pour toi et moi
Prenons racine dans les bois
Enfants naïfs ou hors-la-loi
Les quilles plantées dans un ruisseau
Écoute chanter ce drôle d'oiseau
Il nous invite un peu plus haut
À partager nos idéaux
Quand tu partais de bon matin
RépondreSupprimerQuand tu partais sur les chemins
A bicyclette
Vous étiez quelques bons copains
Y' avait Mike, y'avait Alban très câlin
Et puis Céleste .....
C'était le départ à tire d'aile
Vers une excavation naturelle
A bicyclette
Sur les petits chemins de terre
Vers la forêt et ses mystères
Pour enfin mettre pied à terre
Avec Céleste
Quand vous approchiez la rivière
Vous déposiez dans les fougères
Vos bicyclettes
Puis vous rouliez dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes
Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Vos silhouettes
Vous reveniez fourbus poussant
La chansonnette :
https://youtu.be/2K7TU1Hh_3U
Merci pour cette belle évocation
qui me donne des frissons
Pour toi Céleste
Merci beaucoup pour cette adaptation personnelle de la célèbre chanson.
SupprimerJ'en suis toute émoustillée.
Bisous émus
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Vous excellez dans ce genre de récit poétique et un brin nostalgique. Encore que pas vraiment : il se dégage toujours une certaine joie de vos écrits, et en cette période bien trouble, c'est un cadeau précieux que vous nous faites.
RépondreSupprimerJe me réjouis chaque jour de faire partie de vos lecteurs.
Je vous embrasse, précieuse enfant
~L~
Que dire de plus ? Vous êtes mon meilleur fan...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quel texte délicieux et si évocateur. Empli de tendresse nostalgique et positive à la fois.
RépondreSupprimerAhh l'adolescence ! Un amour fantasmé, une nature chaleureuse si bien décrite, les lentilles d'eau, les araignées d'eau… et nous voilà en Amazonie !
Merveilleux temps du tout est possible…
Petit ajout perso : j'avais fait un montage de diapositives, (trois projecteurs en fondus- enchaînés : ah ! La recherche de la « troisième image ») sur cette musique de Pink Floyd qui évoquait l'éclosion de la nature… c'est pas pour me vanter, mais j'avais eu un succès d'estime dans le club photo ! Dire que j'y avais travaillé pendant des semaines… hélas tout cela est perdu… à jamais… le matos a disparu, les diapositives étaient montées sur des supports spécifiques entre plaques de verre (pour pas gondoler à la projection) Cela a complètement dégradé ces dernières. J'en ai retrouvé quelques-unes… moisies…
l'œuvre de ma vie est perdue à jamais ! Je suis inconsolable !
;-))
Mais c'est affreux ! Les méfaits du temps sont terribles et irréversibles...Encore une grande leçon de philosophie impermanente à avaler, mon pauvre Babar. Je ne doute pas que ce chef d'oeuvre fût splendide, je connais ton talent de photographe...
SupprimerEt si tu essayais un diaporama sur Imovie ?
je sais pas moi, je dis ça...c'est pour te consoler.
Sinon, à part ça, j'aime beaucoup ce que tu dis en première partie.
Voyager dans notre tête, dis-moi, ça ils ne nous l'ont pas encore enlevé ?
J'ai vu une blague dessinée ce matin, on voyait des moutons avancer, et l'un d'eux disait : « je me demande où on va » et un autre lui répondait : « Ah commence pas à faire ton intello »...
N'empêche. Je me demande où on va...
Bisous mon babar
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
SupprimerPffff !!! Un diaporama sur iMovie ! Pour que des gens regardent ça sur le timbre-poste de leur Smartphone ! Avec un écouteur riquiqui dans l'oreille ! Alors que mon truc c'était projeté sur un écran de 5 ou 6 m²… ! Avec le son sur des baffles énormes ! Et après on dira qu'aujourd'hui c'est « moderne »…
Rendez-nous les bonnes vieilles soirées diapos !
;-))
Les bonnes vieilles soirées diapo étaient surtout géniale pour l'auteur des dispos...
SupprimerEnfin je parle d'expérience, je me suis ennuyée à mourir dans certaines soirées de retour de voyage des copains Nat et Julien, qui étaient allés au Maroc, ou Jean-Pierre et Cathy qui revenaient de Sardaigne...
Mais je dis ça parce que je n'ai pas eu l'occasion de voir ton oeuvre. Toi, c'était sûrement différent... ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
PS: Imovie, ça peut se passer aussi sur grand écran... ;-)
Évidemment que c'était complètement différent ! À l'inverse total du reportage avec les photos des touristes tous plantés devant l'autocar. On voit sept ou huit fois le même autocar, la seule différence c'est qu'au fond vaguement au loin c'est pas le même paysage.…
SupprimerCe que je tentais était uniquement poétique, émotionnel, surprenant avec des mélanges improbables qui faisaient toute l'originalité : le jardin sous la neige, puis l'enchaînement faisait apparaître de l'herbe et le troisième projecteur incrusté des fleurettes ; un arbre magnifique enchaînait lentement sur une grue d'un chantier de construction, un gros plan sur un cube de béton d'HLM en construction avec les ouvertures sombres des futures fenêtres pas encore posées… débouchaient sur un coucher de soleil en mer du Nord… et autres effets inventés surgis de mon imagination de jeune homme déjà déjanté… pas vraiment racontable ici d'ailleurs, il aurait fallu voir pour ressentir. Le tout synchronisé avec la musique des Pink Floyd.
Enfin bref rien à voir avec les souvenirs de vacances. Au contraire toutes les photos étaient issues de ma chère région…
en ce temps-là j'étais un artiste, moi, Madame !
Je me voyais déjà en haut du projecteur !
;-))
Tu en parles avec des tremoli dans la voix...
SupprimerJe ne doute pas que ce devait être somptueux, superbe et magnifique, mon Babar.
Et, au fait, tu ES encore et toujours un artiste. Tes photos le prouvent.
Bisous +++
:-))
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C’est magnifique, chère fée !
RépondreSupprimerTu as réveillé les lumières de mon adolescence, qui vont éclairer ma journée !
Bisous
Grand sourire !
SupprimerMerci ma luciole
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je trouve merveilleux que tu continues à être aussi inspiré et imaginative, que tu trouves de si beaux mots. Convoquer des doux souvenirs est certes un merveilleux antidote. bises fort
RépondreSupprimerFidèle à mon père, pour qui la joie, et l'humour sauvaient de tout...Sauf de la mort évidemment, mais en attendant vivons heureux...
SupprimerUn antidote à la morosité, au gris, au tragique, au mesquin...
Bisous ma miss
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Enfance parisienne, vacances à la mer, je ne suis pas vraiment en manque de verdure mais de printemps.
RépondreSupprimerVerdure et printemps...tu joues sur les mots ! le printemps est l'explosion, la fête, la magnificence de la verdure !
SupprimerLe vivre confiné n'est pas simple, je te l'accorde. Je pense fort à vous les Parisiens
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Que de vert ici aussi.
RépondreSupprimerLa couleur de l'espérance chère Val. Et du renouveau.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Nous sommes vraiment riches de nos souvenirs, surtout ceux de l'adolescence il me semble.
RépondreSupprimerLire tes mots accompagnée des Pink floyd fut un ravissement, une gourmandise, un délice céleste Célestine. Bises ensoleillées et douce journée. brigitte
Pour te ravir, chère Plume.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Grâce à toi je viens d'apprendre, entre autres choses, qu'il fallait lire le titre écrit comme ça (genre acrostiche)
RépondreSupprimerS hine on
Y ou crazy
D iamond
Toute cette fraîcheur et ce grand air donnent des envies de limonade... et de réécoute du deuxième album du grand barré Barrett :
https://www.deezer.com/album/310805?utm_source=deezer&utm_content=album-310805&utm_term=6127104_1586261787&utm_medium=web
des deux premiers albums du Floyd ou du "Relics" des mêmes.
Merci de ce "journey through the past" !
Trop fort l'acrostiche !
SupprimerSacré Syd !
Et sacré tonton, toujours à l'affût d'une nouvelle chose à connaître et à savoir !
Merci pour tout, c'est chouette
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est beau comme des souvenirs d'ados!
RépondreSupprimerComme un air de déjà vécu, surtout avec cette musique.
Moi, mon vélo était bleu comme ses yeux.(et comme la maison de Maxime),
J'ai tout gardé d'elle.
J'y pense encore...
Bises adossées à la colline.
Bleu comme mes yeux tu veux dire ?
SupprimerAh, belle nostalgie, ami poète.
Je te reconnais bien là.
Un poète n'a-t-il pas intact au fond de lui tous les âges de sa vie ?
Bises à la guitare
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ses yeux étaient aussi bleus que les tiens, je n'y ai pas pensé en écrivant mon commentaire...
SupprimerDis, on arrête tous ces points communs?
Bises bleues !
Les points communs, c'est pourtant ce qui relie les hommes plutôt que de les séparer... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je viens de non fêter mes 67 ans, seule, car la terre entière, inquiète, est confinée. Extrêmement loin des mes géniteurs, blottis dans l'Aura ou un vague trou noir. Loin de ma moitié, ma soeur. Loin de mes amies et amis. Près de tous par le coeur et les ondes bienveillantes téléphoniques ou informatiques (tictic).
RépondreSupprimerPutain de vie mais en vie !
Je te souhaite un doux anniversaire, chère Lou.
SupprimerUn jour tu verras, tous tes amis seront là, et ton anniversaire sera fêté dignement.
Je t'embrasse du fond du coeur
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Délicieux texte, comme d'habitude ! Cela me rappelle le meilleur épisode de ma vie entre 15 et 18 ans 😊
RépondreSupprimerSauf que nous habitions dans une région minière et sidérurgique, il n'y avait que très peu de chlorophylle, hélas. Je suis un rat des villes , je n'ai découvert le plaisir des champs que depuis peu de temps. Mais mieux vaut tard que jamais 😉 Je t'embrasse fort petite sœur et prends soin de toi.
Le plaisir des champs, comme tu le dis, c'est celui qui va peut-être nous sauver...
SupprimerEn tout cas, le seul qui vaille dans ce monde aventureux: le retour à une certaine sobriété proche de la nature.
Je t'embrasse, moi aussi, prends soin de toi.
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Merci ! Très bonne journée.
RépondreSupprimerMais tout le plaisir est pour moi, chère Marie !
SupprimerMerci à toi
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerAh... Sans substances illicites, j'ai pu moi aussi voyager de mon appartement de parisien confiné à ce royaume chlorophyllien. Et diable que ça fait du bien !
Merci.
Bises.
Fabrice
Quel plaisir de te revoir ! Le confinement te fait paradoxalement sortir de ton trou, c'est bien!
SupprimerJe file chez toi...
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Merci pour la poésie de tes mots, Célestine, et leur parfum frais et pur, c'est vrai que cela fait du bien.
RépondreSupprimerBon après-midi à toi, gros bisous.
Ah ma Françoise, toujours bienveillante...
SupprimerC'est pour des amoureux des mots, comme tu sais l'être, que j'écris.
Merci de tout coeur
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J'aurais aimé avoir dix-sept ans en même temps que toi...
RépondreSupprimerCe devait être génial cette époque-là.
Bises
Angela
Est-ce que ce n'est pas toujours un peu génial, quelque part, d'avoir dix-sept ans et la vie devant soi ?
SupprimerBisous ma belle
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La chanson que tu évoques au début c'est A bicyclette ??
RépondreSupprimerJoli texte et en effet il sent bon la nature et la liberté.
J'ai la chance de vivre confiné dans un univers de campagne et en effet, c'est beaucoup plus simple que dans les grandes villes...
Bises miss !
Très joli !
RépondreSupprimerEt avec ta frétillante chlorophylle, tu m'as remémoré un souvenir que j'avais oublié : un petit bout vert d'adolescence "normale", aux échos de torrent ♥
Merci pour ce texte Célestine.
J'en suis heureuse ma chère Landrynne. Nos souvenirs d'adolescence sont souvent contrastés...
SupprimerQuand ils sont bons, ce sont des pépites. Mais les mauvais nous laissent un goût très amer...
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