regrets, engranger, boue, repos, découverte, hélianthe, regain, bond, imprévus, recherche, espièglerie, confiture, allégresse, jubilation, noctambule, brume, respirer, dépaysement, magnifique, bleu, marais, maudit, myriade, rien, sourire, montagne, déménagement, soleil, question, sagesse, océan, ivresse, tempête, lune, rêve, emménager, mer.
***
Dans sa psyché elle se mire, nue,
avec la ferme intention d'être sans complaisance pour elle-même. De traquer les signes du temps afin que de n'être pas surprise. Mais dans la brume de ses songes, montant comme d'un marais sous une lune affable, une étrange jubilation l'étreint.
Elle s'aime
comme elle est, finalement.
Elle s'aime du bout des yeux, du bout du
cœur. Elle se désire. Et de ses doigts fiévreux, caresse ses creux, ses plaines, ses
montagnes, à la découverte d'elle-même. Son corps respire fort et son cœur fait
des bonds dans sa poitrine , qui devient soudain somptueuse et opulente.
Un rêve. Ça y est, dépaysement total, elle
devient actrice italienne, elle est Sylvana Mangano superbe, arrogante et sauvage, devant le Colisée, ennuagée d'une myriade de paparazzi ...
Elle
est Claudia Cardinale tourbillonnante, époustouflante dans une robe Versace, sur la
Piazza Navona écrasée de soleil.
Elle est Monica, Vitti ou Belluci, magnifique, dans un écrin d'hélianthes et d'asphodèles, sur une terrasse dominant la cité éternelle, délices des palaces romains pour le repos imprévu des stars.
Elle signe des autographes d'une main lasse. A la recherche
d'elle-même.
Elle est Sophia Loren sur sa
vespa, étourdie jusqu'à l'ivresse de Valpolicella, dans l'ombre fraîche des
ruelles du vieux Rome, souriant avec l'espièglerie d'une belle enfant, serrée contre Marcello Mastroianni.
Maudit Marcello, si noctambule, si ténébreux. Si volage surtout... Elle aurait aimé être une de ces belles italiennes, oui. Et dans sa hâte, elle en oublie beaucoup, de ces déesses aux formes généreuses...
C'est la tempête dans
sa mer intérieure, son océan, un rien l'emporte et la submerge, elle n'aime pas avoir de regrets. C'eravamo tanto amati*...murmure-t-elle en s'abandonnant.
Nulle sagesse ne viendra jamais emménager dans
sa cervelle. Au contraire, les bonheurs engrangés, les questions sans réponse, les regains d'espoir, les bleus à l'âme, la boue changée en confiture, et les allégresses en chagrins, c'est une volte, un tourbillon, un déménagement perpétuel dans sa tête. Mais c'est comme cela qu'elle s'aime. Et les jambes tremblantes, elle regarde son miroir lui sourire.
Etant aimée d'elle-même, elle est prête à aimer les autres, tous les autres. Elle le fera avec autant de ferveur qu'elle en met à s'aimer. Ses amants seront comblés.
RépondreSupprimerTi bacio Ragazza
Tu te souviens de notre premier débat Blutchiamo...nous n'étions pas d'accord sur les mots passion et ferveur. Je continue à penser que le mot passion est plus sensuel que le mot ferveur, qui a pour moi une connotation religieuse ...
SupprimerMais je suis d'accord, pour aimer les autres il faut commencer par s'aimer soi-même...
Mille baci
Bien sûr, et j'avais alors proposé "ardeur", parce que décidément, j'ai de la peine avec un mot dérivé du verbe pâtir.
SupprimerMais dans ce cas précis, j'ai délibérément choisi de parler de ferveur, car "elle" donne une idée presque mystique de cette contemplation d'elle même.
Et puis finalement, si on déifiait l'amour, ce serait nettement moins grave que le pognon....
Ti bacio forte
Je te rejoins sur ce dernier point, caro mio.
SupprimerJ'y retrouve un idéal de la Belle Verte...
Monsieur Larousse, mettez les d'accord !
SupprimerArdeur passionnée, élan enthousiaste : Écouter avec ferveur un être que l'on aime.
Zèle ardent animé par un vif sentiment religieux : La ferveur d'un croyant.
On est quand même d'accord, ne vous inquiétez pas, m'sieur Larousse!
SupprimerNous sommes dans le champ lexical de l'exaltation des sentiments, et toutes les nuances sont permises...
Même si ce ne sont pas des nuances de gris :-D
Supprimer100 baci, comme autant de commentaires
Je préfère d'ailleurs que cela n'en soit pas...
SupprimerJe n'ai pas flashé sur ce bouquin trop racoleur.
1000 baci
For-mi-da-ble Célestine (sans virgule ;-))
RépondreSupprimerIl y a des jours ou l'absence de ponctuation me fait rougir jusqu'à la racine des cheveux...
SupprimerMerci Adrienne.
Miroir mon beau miroir....
RépondreSupprimerOu comment s'en faire un ami...tel Narcisse dans son reflet...
SupprimerQui aime-t-elle vraiment ?
RépondreSupprimerC'est une bonne question, sans doute la seule vraie question de sa vie...
SupprimerElle est comme un chat qui regarde l'eau. Elle se demande...
Aimer à perdre la raison... L'amour ne doit surtout pas être raisonnable, où serait le plaisir ?
RépondreSupprimerAimez moi les unes les autres...
Et la sublissima Anita Ekberg dans la fontaine de Trévise, Ô Rome unique objet de mes beaux sentiments ))
Ti voglio uno momento e ti amo per sempre...
Je savais que mon texte parlerait à la fibre ritale de mes lecteurs...
SupprimerJe n'ai pas pensé à la suédoise avantageuse surnommée l'iceberg ( par des jaloux, je te le concède) Claudia Cardinale est à Anita Ekberg ce que le Stromboli est à l'Eyjafjallajökull...
Merci pour ton élan de latin lover. ^^
Euh... On est jamais si bien servi que par soi-même.. Belle évocation de ces années en noir et blanc, de ses madones italiennes que je regardais fasciné.
RépondreSupprimerEt bravo pour avoir employé tous les mots.
Elles avaient quelque chose de fascinant, ces madones-là, c'est vrai
SupprimerEt le cinéma italien leur doit son succès pour une grande part.
La Femme une et multiple qui défie les lois de la gravité (et du temps), emportée par l'éternelle passion, d'elle des autres ! Je te reconnais bien là ! Merci pour le clin d'oeil, la pauvre et timide asphodèle à côté de l'hélianthe voluptueux, quel contraste ! Mais c'est ça aussi Célestine, une terre de contrastes, toujours en mouvement, une carte du tendre jamais figée ! Bises ma belle copine ! ;) Une belle rétrospective dans les décors de Cinecitta !!!
RépondreSupprimerJ'ai toujours préféré la loi de la légèreté à celle de la gravité...
SupprimerTu m'analyses si bien, avec ta plume fine et sensible. Ne te dévalorise pas: pauvre et timide, ça ne te correspond pas vraiment, tu en conviendras.
J'ai vu la photo d'une fière et belle dame sur la plage, magnifique et souriante sous son séduisant chapeau...
P'tain t'écris trop bien ! Tu me tues !
RépondreSupprimerJ'ai beau préférer l'expression intime "vraie", je ne peux rester insensible à ce qui émane de toi dans ces exercices sous contrainte.
Bises
Peut être parce que c'est quand même une expression intime vraie...
SupprimerLe "elle" n'étant qu'une figure de style, comme le masque des acteurs antiques n'était qu'une convention de jeu.
Mais j'aurais pu parler à la première personne. Je n'ai aucune espèce de honte à parler de mes joies sensuelles.
Et j'adore quand tu lâches la bride à ton émotion littéraire en utilisant une expression moins " policée" que d'habitude. Plus vraie?
Quant à la contrainte, elle est libératoire, aussi paradoxal que cela puisse paraître..c'est sur ce principe que j'apprends a écrire a mes élèves.
Bises joyeuses
Plus vraie ? Oui, si on le prend sous l'angle de la spontanéité. Mais dès qu'il s'agit d'aligner quelques phrases cette spontanéité disparait et c'est le langage policé qui prend le dessus. Pas moins "vrai" sur le fond, il l'est assurément par la forme…
SupprimerLa contrainte libératoire, il faudrait que j'essaye de nouveau. Jusque-là ça ne m'a jamais vraiment attiré.
Bises polies, C.
Oh la la, j'espère que je ne t'ai pas froissé, Pierre. Mon côté Célestoche ou Zazie dans le métro adore dire des gros mots ( pas des énormes, juste deux ou trois judicieusement placés pour appuyer mon propos. Sans doute l'obligation d'avoir un langage correct à longueur de temps à l'école m'oblige-t-elle à un énorme effort de self-control...)
SupprimerMais je sais que parfois je choque des âmes sensibles...
Alors disons que j'ai adoré ton exclamation spontanée et non calculée, qui sortait des tripes.
Mais à vrai dire, c'est surtout le "tu me tues" qui m'est allé droit au coeur. J'aime toucher mes lecteurs que veux-tu. Enfin au sens figuré... (lol)
Bises célestissimes
Ah mais non, pas du tout froissé :)
SupprimerPfff, c'est dommage que tu ne voies pas ma tête quand j'écris, ça éviterait les quiproquos ;)
Je vais mettre des smileys à chaque fin de phrase maintenant, hé hé…
Je peux aussi *dire* des gros mots par jeu, mais moins facilement les écrire en public. Précisément parce qu'il n'y a ni le ton ni le visage qui permettrait de déceler le second degré, bordel de merde ! (oups, n'oublions pas le smiley :))
Le "tu me tues" était tout à fait spontané et à prendre comme tu l'as fait :)
Et j'aime bien tes allusions au sens figuré...
Bises grivoises (les "polies, C." étaient à prononcer plus qu'à lire)
Pas de quiproquo rassure toi.
SupprimerJe teste ton sens de l'humour, simplement...
Et j'apprécie tes réponses. Je sais bien que l'écrit empêche l'infra verbal de passer,
Et que le ton sur lequel on écrit quelque chose ne passe pas forcément.
Heureusement, Dieu a inventé les smileys, quelle belle idée !
Bises de la nuit. Il est temps que j'aille dormir.
Ah ben v'la t'y pas que la Célestoche me teste ! On aura tout vu !
SupprimerAllez, je te suis pour aller au lit (au sens figuré, bien sûûûr…)
Bises entendues
Dis donc ? mais tu as le sens de l'humour on dirait?
SupprimerChouette alors!
Chuuut, je le garde pour les cercles restreints ;)
Supprimer;-)
SupprimerSur une courbe douce, j'avais posé un rêve,
RépondreSupprimerEt sur une autre encore j'avais posé mes lèvres.
Et puis s'est envolé le papillon léger,
Hiverner quelque part.
Où ? Comment le savoir ?
Un jour tu le sauras, un jour où l'absence sera trop lourde, le désir trop fort, et le vent trop léger.
Et ce jour sera toi.
Les papillons s'envolent au gré du vent, qui peut dire où ils vont, et comment ils passent la morte saison...
SupprimerLeurs ailes fragiles et soyeuses se brisent quand on les attrape.
J'aime depuis toujours leur course vagabonde de fleur en fleur.
Buon giorno signora Celestina. Che dire? J'ai déjà tant dit sur le short de Mangano et les émotions qu'il m'avait suscitées dans Riz Amer. Mais je me sens si proche parfois de ces messieurs fringants, fragiles, odieux et vulnérables, ceux que le public italien si complice avec eux appelait I Cinque Colonnelli, Alberto, Vittorio, Nino, Ugo é Marcello. Mes chers amis... Arrivederci la settimana prossima.
RépondreSupprimerMoravia, Gassman, Manfredi, Tognazzi e Mastroianni...
SupprimerJ'ai tout bon?
Je suis prête pour le quizz, alors ...non je plaisante, j'en suis très loin!
Baci
4/5 Maîtresse. Alberto Sordi, et puis Moravia, c'est pas un marrant. Anche baci...
SupprimerRho l'erreur...je suis nulle, tu vois bien !
Supprimeroui, ton héroïne s'aime beaucoup : son cœur a-t-il suffisamment de place pour aimer quelqu'un d'autre ? Bisous
RépondreSupprimerS'aimer soi-même pour mieux aimer l'autre, n'est-ce point la base?
SupprimerEt le coeur d'une femme n'est pas différent de celui d'une institutrice, ou d'une mère...
Bisous à toi
... et l'esprit empli de ces images, elle alla se lover dans les bras de son amant en chantonnant : "Donne du Rome à ton homme"... :~)
RépondreSupprimerTu n'as rien perdu de ta superbe causticité. Et je peux te dire que tes jeux de mots m'ont grave manqué!
Supprimermerci l'ami!
Effectivement ton personnage montre à merveille l'art et la manière de s'aimer. Dommage qu'il faille attendre de prendre de l'âge pour comprendre
RépondreSupprimerIl n'est jamais trop tard pour bien faire, disait ma grand-mère...
SupprimerPersonnellement, je n'aurai jamais les seins d'une actrice italienne des années 60, mais ça n'empêche pas de rêver...
À voir !
SupprimerComment ça, à voir? Je ne vais quand même pas publier une photo...
SupprimerJe sais ce que je dis. Je suis loin de Mangano.
;-)
SupprimerMais Audrey Hepburn dans Vacances Romaines...serrant dans ses bras Gregory Peck..Mmmh!
SupprimerJe prendrais bien des vacances, même pas romaines...
:-)
Quelle femme à la fois sensuelle, nature et sans complaisance ! Je l'ai vu rire aussi ...Dans leur écrin, hélianthes et asphodèles lui faisaient une révérence, chapeau bas ...
RépondreSupprimerTrès joli commentaire, Valentyne.
SupprimerMerci beaucoup.
Je lis et relis ce texte d'une force sensuelle magnifique.
RépondreSupprimerC'est si rare tant de grâce mêlée à autant de sensualité.
Merveilleuse.
~L~
Merci cher aficionado du soir...
SupprimerTrès beau texte (pour faire bref : je passe en 39e et je plussoie avec les autres), les mots imposés disparaissent complétement.
RépondreSupprimerJe trouve très juste, dans les comm', ce que tu dis sur "la contrainte libératoire, aussi paradoxal que cela puisse paraître.." : elle offre de magnifiques espaces de liberté à visiter, ton texte en est la belle preuve.
Je vais faire comme une de tes aficionadas , celle qui t'a écrit une lettre d'amour: te demander pourquoi ce pseudo de carnets paresseux. Ça m'interpelle, car tu ne sembles pas paresseux du tout, comme en témoigne la longueur de ton commentaire...
SupprimerDe surcroît, tu as lu les autres puisque tu me parles de la contrainte libératoire...pour tout cela je te remercie. Et je vais vérifier si je t'ai bien inscrit à mon totem.
Au plaisir de te revoir. Il faut que tu saches aussi que même si tu étais le quatre vingtième commentateur, je te répondrais avec la même attention.
Bon dimanche.
Bises célestes.
Célestine,
Supprimerhé ben, paresseux parce que je ne peux faire d'effort que pour ce qui en vaut la peine (d'accord, du coup ça n'est plus un effort, c'est juste facile et plaisant) ;
paresseux parce que je peux faire de gros efforts (des vrais) pour éviter d'avoir à en faire un petit ;
paresseux parce que j'adore dormir et rêver, et rêver éveillé aussi ;
et paresseux parce que... paresseux, quoi !
Carnets :)
Alexandre le Bienheureux, quoi...
SupprimerJ'adore rêver éveillée moi. Et trouver des stratégies pour fournir le max de résultat en un minimum d'efforts.
Je suis une paresseuse qui s'ignore, sans doute...
LOL
alors, déjà, tu prends tous les mots, mais aussi toutes les belles dames italiennes......gourmande va!!!!..... :-)
RépondreSupprimerGourmande est un mot qui me correspond énormément, je le prends donc comme un compliment, celui de quelqu'un qui a bien compris ma philosophie hédoniste.
SupprimerCela dit, je pense que j'en ai laissé quelques unes sur la touche de ces belles actrices italiennes.
Je comptais sur les lecteurs pour réparer mes oublis. Hi hi!
Bises non moins célestes.
bien sûr que c'était dit comme un compliment !!!!!! croque, croque et raconte encore :-)
SupprimerPour croquer, ça je croque la vie avant de me faire croquer par elle... ;-)
SupprimerRendez vous dans les prochains billets, tu es le bienvenu Momo.
Bises étoilées
Que dire? Tout a été dit... elles étaient belles, somptueuses et capiteuses à souhait. Que sont-elles devenues ces actrices généreuses de leurs formes? Tu as su les faire revivre dans nos esprits tentantes et ennivrantes.
RépondreSupprimerOh non, tout n'a pas été dit...la preuve, tu apportes là une remarque intéressante, car elle me fait penser que la plupart des femmes sont capables de reconnaître la beauté de leurs semblables, et il me semble que les hommes ont plus de mal avec ça. Enfin, pas tous, je m'empresser de le souligner avant que l'on me dise que je fais des généralisations hâtives... ;-) mais il est vrai que j'ai souvent entendu des hommes dire " je ne suis pas à même de juger si untel est beau ou non" comme si l'admettre pouvait faire planer un doute sur leur sexualité.
SupprimerPour ma part, ça ne me pose aucun problème d'admirer ces belles femmes pour leur plastique avantageuse...
Tu vois, Brizou, tout n'a pas encore été dit sur ce billet, loin s'en faut.
Merci de ta participation.
Bises
Hé hé, bravo pour l'évitement de la généralisation ;)
SupprimerMais je te l'accorde : il semble qu'une majorité d'hommes réagissent comme tu le dis.
Figure-toi que pendant très longtemps je me croyais incapable de juger de la beauté d'un homme. Et puis peu à peu, cette "sensibilité" à la beauté masculine m'est venue. Je peux aujourd'hui dire que je peux être admiratif devant un bel homme, une belle gueule, une belle prestance. Mais n'est-ce pas venu avec une esthétisation de l'image de l'homme dans la publicité, par exemple ?
Cela te rend d'autant plus intéressant, Pierre. Car tu fais la preuve que tu es capable d'évoluer, de changer d'avis...Tu peux attribuer cela à la publicité, mais je ne suis pas sûre que cela explique tout. Car on a toujours vu de beaux hommes, au cinéma notamment, et ce dès les années quarante. Et la peur de passer pour un homo ( disons les choses comme elles sont) a certainement freiné des générations de types qui se sont empêchés de porter un jugement esthétique sur leurs pairs. S'il faut voir une évolution c'est plutôt la piste de l'acceptation de la différence qui commence à faire doucettement son chemin (quoique ce ne soit pas gagné, à en juger par les récents événements autour du mariage pour tous)
SupprimerBref, moi je te dis bravo d'oser dire que tu es capable de trouver un homme beau.
Ainsi, tu comprends "de l'intérieur" l'émoi qui me prend quand je vois Sylvana Mangano, moi qui ne suis pas lesbienne (ou alors qui s'ignore! ;-))
D'accord avec la peur latente de l'homosexualité qui peut rendre "aveugles" les hommes entre eux, chez qui ce tabou semble bien plus fort (en généralisant…). Je crois qu'il est important d'oser questionner l'éventualité de notre propre homosexualité si on ne veut pas en avoir peur, plutôt que de rejeter au plus loin de soi cette question comme si elle constituait je ne sais quelle menace.
Supprimer(Pssst, tu sais quoi ? Je ne connaissais même pas Sylvana Mangano !)
Voilà une lacune que tu sembles content d'avoir comblée, je me trompe ?
Supprimer;-)
Chaque lacune comblée fait mon contentement, Célestine :)
SupprimerCela dit, j'avoue n'être que modérément charmé par ladite Sylvana et ceci explique peut-être ma lacune...
Modérément charmé ! Alors là, je reste coite.
SupprimerAh ben oui, chacun ses goûts, tu sais bien, et les miens sont plus… euh moins… enfin différents, quoi.
SupprimerQuoi ? Coite, toi ? Quoique… pourquoi pas ?
Oui, chacun ses goûts, c'est vrai.
SupprimerAlors, par curiosité, quelle actrice te charmerait plus que modérément?
Euh… ben tu vois, bizarrement, je trouve que c'est beaucoup trop intime pour le dire en public !
SupprimerRendez-vous en privé alors...
SupprimerJe t'y ai presque invitée ;)
SupprimerUn texte sensuel très bien mené, tout en douceur, sentiment et émotions diverses.
RépondreSupprimerBonne journée
Merci Violette, c'est très gentil d'être passée.J'irai lire ton histoire à épisodes quand tu y mettras le mot fin.
SupprimerSinon, ma mémoire flache d'une quinzaine sur l'autre...
Bises célestes
Oups...ma mémoire flanche c'est mieux !
SupprimerAh ces Italiennes ! Toutes plus sensuelles les unes que les autres de la Bellucci à la Mangano je les prends toutes....
RépondreSupprimerEh bien je te vois aussi gourmand que moi !
SupprimerIl est vrai qu'il est difficile de faire un choix, dans certaines situations...
Bonne fin de dimanche cher poète.
Eh bien elle aime le moment, son image, et toutes celles qu'elle aurait pu contenir, toutes ces vies de caresses et de passions ivres qu'elle aurait pu vivre... Elle s'aime en tablier rayé, le décolleté audacieux où ruisselle un filet de sueur, le cheveu collé comme une algue sur le front. Elle s'aime vêtue de soie or jusqu'au pieds délicieusement posés dans des escarpins de fée... Elle s'aime aimée...
RépondreSupprimer"le cheveu collé comme une algue sur le front"
SupprimerQuelle jolie évocation, que c'est bien dit !
Et tellement juste.
merci, Edmée, pour ton écriture frémissante.
Bises célestes
Un bel hommage à un certain cinéma. J'aime beaucoup le dernier paragraphe et le début du texte aussi. Le narcissisme a du bon. Un beau texte Célestine...bises !
RépondreSupprimerUn petit hommage discret à l'amour solitaire...et bien sûr un grand hommage au cinéma italien que j'adore...
SupprimerMerci Mindounet
Bises étoilées
Tu as eu parfaitement raison de ne pas choisir, voici un beau bouquet que tu nous offres là ! Chaque mot est tellement bien à sa place qu'un non averti n'eût pu un instant se douter qu'il s'agissait d'une composition littéraire à partir de mots donnés.
RépondreSupprimerElle s'aime, si superbement, si sensuellement, et toi tu sèmes des images si joliment ! Bon, tu as oublié Gina, Virna, Laura... Mais toutes les citer n'aurait pas été possible. Tout un cinéma, toute une époque, dont l'empreinte nous est parvenu et continuera de briller dans les mémoires.
Gina Lollobrigida mais oui...Oh la la! je me souviens d'un film qui m'avait marquée dans mon jeune temps: Pinochhio de Luigi Comencini avec Nino Manfredi et Gina dans le rôle de la fée bleue. J'ai encore la musique dans la tête quarante années plus tard...
SupprimerICI
Et la blonde Virna Lisi et les deux Laura, Antonelli i Morante...Wouaou!
Merci Nhand !
Guilietta Masina ne compte pas non plus pour du beurre. Moi, c'est la musique de la Strada qui me colle aux neurones.
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=KjyAFubBkbM
Et (à mon sens) une des plus belles actrices d'Italie et d'ailleurs: Léa Massari.
https://www.youtube.com/watch?v=Yno08XRKZcE
Ti bacio
Ma che bella musica!
SupprimerEt Lea Massari c'est vrai je l'ai oubliée, elle était moins... Pulpeuse mais tout aussi charmante.
Oui, Léa MASSARI, y avait une meuf. Mais, j'en ai déjà parlé me rappelle plus quand ni où, la Gigliola CINQUETTI m'aurait proposé de m'adopter, je me serais mis à l'italien d'abord. Oui, commencer par m'adopter, genre LAGARDERE et la fille de NEVERS, tu vois?
SupprimerBon, allez, ti bacio, molto baci, ragazza, et patato et patati.
Je me casse, j'ai un truc important à faire...
???
SupprimerDésolée Bof, mais j'étais interloquée par ton style...
SupprimerC'est quoi ce " je me casse" ?
Bon je peux comprendre que ce que tu avais à faire était plus important que de venir mettre un com ici, cela dit...
@ Bof
SupprimerGigliola CINQUETTI ! Comme tu y allais mon Bon tu étais mûr pour passer chez le curieux, avec les poussettes en prime....
Tu me diras que depuis 1964, elle a pris de la bouteille, mais puisque tu parles de sa courte célébrité, elle t'avait averti que "Non ho l'età per uscire sola con te" (non je n'ai pas l'âge pour sortir seule avec toi.)
Mais, heureusement pour toi, depuis la situation a évolué:
http://www.wat.tv/video/gigliola-cinquetti-non-ho-jpxc_2g7bz_.html
Quand j'étais petite, je me demandais qui était cette Nonoletta...
SupprimerC'est vrai que par transmission orale, ce n'est pas évident de l'orthographier correctement, même si, fait devenu exceptionnel, elle avait une diction claire et nette.
SupprimerL'italien de Bof me fait penser à celui de Bourvil lorsqu'il conduisait une Cadillac décapotable blanche.... :-)
Molto bacioli
L'autre jour, j'étais pressé car je devais mettre quelques mots à une dame à propos de miroirs, justement. Voyez ce qu'est le hasard: on peut lutter, mais en gardant présent à l'esprit qu'il faut savoir perdre. D'autre part, je ne parle pas italien, mais alors pas du tout, mais je précise à Blutch que je porte le nom d'une ville italienne ( depuis pas bien longtemps, italienne, la ville, car je crois bien qu'il y a un siéclounet, elle était un petit peu autrichienne, mais rien, quoi ). Je précise également au sus dit que Gigliola est largement mon aînée et qu'elle aurait donc pu m'adopter: je ne risquais donc pas grand chose des poucettes.
SupprimerPeinard, je recopie donc : molto bacioli.
Et toc.
* ...l'empreinte nous est parvenuE (of course)
RépondreSupprimerBien, élève Nhand!
SupprimerTrès beau texte, qui dégage autant de force sensuelle que ton héroïne et ce avec la légèreté d'une caresse. Chapeau!
RépondreSupprimerChapeau? Oui mais alors comme ceux a larges bords que seule Audrey Hepburn savait porter sans être ridicule.
SupprimerICI
Merci les sorcières!
Woody Allen a dit ceci : « Hé ! Ne te moque pas de la masturbation ! C’est faire l’amour avec quelqu’un qu’on aime... »
RépondreSupprimerEt moi je dis il n'y a pas de mal à s'aimer ;)
Bravo Célestine :)
Bisous et bonne nuit ;)
Domi.
Ce que j'aime avec toi, Dom, c'est que tu parles sans détours et tu as bien raison.
SupprimerWoody, ce cher little new-yorker Jewish, avait entièrement raison.
Belle nuit a toi.
Pleine d'étoiles.
C'est clair qu'en lisant tes commentaires, j'y vois beaucoup de sous-entendus sans que jamais personne n'ose évoquer la chose telle qu'elle se présente ;) Pudeur peut-être ???
RépondreSupprimerBonne journée Célestine, je vais essayer de terminer ma tournée des Plumes ;)
Domi.
Il est clair que plus qu'au mot, il faut s'attacher a la chose...
SupprimerComme disait l'abbé de l'Atteignant dans son célèbre poème...
Devant la beauté qui est la tienne... toutes ces italiennes font bien pale figure....
RépondreSupprimerQuant à la Silvana, que je ne connaissais pas avant que Wiki ne me dise que les mortes sont toutes belles et merveilleuses.... ben franchement... heureusement que les seins en obus ont fait l'objet d'une démilitarisation massive...
:-)
Ouh le flatteur! Bon enfin, je ne pense pas que je sois si belle et si merveilleuse, mais en tous ça je ne suis pas morte. Je suis même plutôt bien vivante, et plus que jamais.
SupprimerLes seins en obus...euh...je crois que ça venait surtout du soutien gorge, non, tu ne crois pas?
C'est sûr !
SupprimerAvant les coeurs croisés de Playtex, ll y eut les coeurs pointus de Spontex !
Mais désormais on prends son pied avec le Gore-Tex !
;)
Les coeurs pointus de Spontex...tu n'aurais pas abusé de la paille sniffante quand tu étais petit?
Supprimer;-DDD
Tiens. Une étoile passe dans un ciel gris.
RépondreSupprimer^^
Frrrrttt !!!
Supprimer()
RépondreSupprimer()
(•̃‿•̃)
Supprimer/✿\.
_||_
Merci de parler de toutes ses actrices italiennes - Sylvana Mangano, de Riz amer à Mort à Venise.
RépondreSupprimerMort à Venise, quel beau livre, quelle belle histoire...
SupprimerMerci Sharon pour ce rappel.
Bisous
Je m'aime beaucoup également ! Par contre, pour me voir dans un miroir, c'est très compliqué....
RépondreSupprimerMiaou, pourquoi? Mon chat à moi est tout le temps en train de se regarder dans la glace de l'entrée. Il n'a toujours pas compris que ce n'était pas un autre chat...
SupprimerJe suis aveugle (oeil gauche à quatre semaine, oeil droit à six mois), comme le montre mes photos.
SupprimerOh ma pauvre Nunzi, je suis désolée, j'avoue que je ne savais pas
SupprimerTu me pardonnes mon indélicatesse ?
Ne t'inquiète pas Célestine, tu es toute pardonnée !
SupprimerCe que mes yeux ne peuvent voir, mes autres sens et mes vibrisses y suppléent.
C'est gentil, nunzi, d'être revenue me rendre une petite visite.
SupprimerPasse une bonne journée.
Bisous ronronnants
J'aime beaucoup nombre de ces actrices, peu de nos jours ont cette force et cette sensualité. Merci pour ce beau texte (moi perso j'ai horreur de me regarder...)
RépondreSupprimerBonne fin de semaine !
Cela m'interpelle énormément , Eva, ce que tu dis. Je sais cela, je sais que l'on a l'enveloppe que l'on a , et que certaines personnes ne s'aiment pas physiquement. Mais le mot horreur est un peu trop fort, non? On est souvent très dur avec soi-même, bien plus dur qu'avec les autres, alors que l'on devrait se regarder avec indulgence et se cajoler comme on cajole un petit enfant. Celui qui est en nous, en fait, et qui ne demande qu'un peu de tendresse.
SupprimerEn tous cas, moi je ne m'arrête jamais au physique des gens, et je suis sûre que tu es une belle personne.
En noir et blanc j'aimais aussi Gina LOLLOBRIGIDA, Giuleta MASINA et Ornella MUTTI
RépondreSupprimermais comme celle de ton texte, je m'aime comme je suis... finalement
Et tu as bien raison, Patchcath, s'aimer soi même est la condition numéro un pour pouvoir aimer les autres, j'en suis persuadée.
Supprimer