Mon
ami Antiblues épingle de temps à autre les Bescherelosaures.
Ciel,
mais qu'est-ce? (et non pas mes caisses) m'objecterez-vous, étreints par l'angoisse subite de
ne plus vous sentir à la page, concernant les néologismes fleurissant dans
la blogosphère et dans le monde réel en même temps...
Eh bien, laissez-moi vous apprendre qu'il s'agit d'une espèce de gens très étranges qui s'attachent à des
règles surannées et tordues, elles-mêmes regroupées sous le beau vocable général et synthétique d'orthographe d'usage. Ils doivent leur nom au Bescherelle, sorte de
bible exhaustive et indigeste où se concentrent toutes ces règles en une inextricable jungle d'exemples et d'exceptions, dans laquelle Tarzan ne retrouverait ni Jane ni Cheetah.
Il me faut préciser que ces faquins, non contents de passer
leurs journées à traquer les fautes en tous lieux et par tous les
temps, nourrissent pour le langage fleuri du XVII° siècle une inclination tout à fait exagérée qui les porte à mépriser
les expressions pourtant belles et très compréhensibles que nos
contemporains ont érigées en mode de communication.
Ainsi en va-t-il de ces deux jouvencelles, qui nous bâillent ici, dans un langage poussiéreux et obsolète des plus déplorables, une de leurs tribulations abasourdies au royaume d'Ile de France.
La scène, insoutenable, se passe dans une taverne.
Ô vous, adeptes prosélytes des sms, textos et autres
réseaux sociaux, où le bon goût le dispute souvent au raffinement, peut-être éprouverez-vous l'envie de passer votre chemin sans demander votre reste, même si les sous-titres viennent heureusement adoucir un tantinet votre épreuve, en rendant ce dialogue accessible à un boloss du XXI° siècle.
Mais je gage que les mots de ces deux ridicules Précieuses, prononcés comme cela, tout de go et avec une outrecuidance dépassant les limites du supportable, risquent de blesser beaucoup d' oreilles peu
accoutumées à de tels excès de langage.
Je
vous aurai prévenus: les Bescherelosaures, quand ça s'y met, c'est carrément trash !
***
Il eut plutôt fallu qu'elles allassent quérir le "Bon Usage" ( que par facilité langagière on appelle le Grevisse), dont je me targue de disposer sur les rayonnages ordinaires de ma bibliothèque personnelle, de la huitième édition de 1964, lequel me fut offert par un mien ami, preuve qu'il avait déjà aperçu dans le jouvenceau qui fleurissait en moi à cette époque, la promesse féconde d'un fin lettré que je suis devenu.
RépondreSupprimerje dois à la postérité de dire que la sous-titraille indigente des magnifiques paroles prononcées par ces précieuses grandioses, frise la désespérance et montre le marasme d'une jeunesse à l'abandon qui, tel un Sarkozy à deux neurones, n'a pas plus la connaissance salvatrice de notre belle langue, que l'ancien président n'a la maîtrise d'une quelconque culture, hormis celle du navet.
Comment, ne priserais-tu point cette belle novlangue parsemée d'anglicismes, de barbarismes et d' abréviations phonétiques du plus bel effet ?
SupprimerNe vois-tu pas combien ton courroux est désuet, mon ami ?
Lorsque tu cites ce personnage dont le nom ne m'est pas inconnu, parles-tu d'icelui qui voua aux gémonies le roman de madame de la Fayette, pour la raison fallacieuse que celui ci était ....comment s'exprima-t-il déjà ? Ah oui!
Chiant? Ah que ce vocable sonne doucement à mes oreilles!
Tiens pour rester dans le sujet, je crois que je vais me replonger avec délices dans le recueil des pensées de Franck Ribery, le grand philosophe des temps modernes.Et comme il dit, j'espère que la routourne va tourner...
je ne suis pas jouvencelle mais adhère plutôt à la bescherelosaurie avec juste une pointe de piment d'anglicisme assaisonnée de quelques brins de phonétique. Point trop n'en faut cependant pour que mes oreilles apprécient!
RépondreSupprimerBizzzzzzzzzz
Ni trop ni trop peu, je te reconnais bien là. Suivrais-tu en cela la Voie du Middle ?
Supprimer:-)
Je suis fort contris que vous puissiez, belle amie porter une oreille bienveillante au borgborismes De l'expression verbale actuelle. Que diable, un peu de distinction, merde.
RépondreSupprimerBacioli
Quel délicieux mot valise, que ce mélange entre borborygme et barbarisme....
SupprimerJ'en suis toute ébaubie, et je tombe des nues ( Molière)
J'adore !! Je pense qu'on ne peut rien à l'évolution... à quoi bon s'indigner. Que chacun fasse selon son sentiment et qu'on apprécie la diversité. Gardons nous de juger et d'étiqueter. Personne ne saurait se résumer à sa façon de communiquer, heureusement !
RépondreSupprimerToujours un plaisir de passer par ici pour les mots et les aquarelles dont je me régale.
A bientôt
Anne
Je pense effectivement que quelqu'un ne se résume pas a sa façon de communiquer, mais malheureusement dans ce monde de l'apparence, le langage est quand même très important.
SupprimerEt je ne crois pas que l'on puisse faire abstraction des mots dans certains domaines. Notamment dans le domaine professionnel, où bizarrement la façon de s'exprimer est une redoutable gare de triage...
Quand à l'amour, je gage que même sans juger ni étiqueter, certaines manières de parler doivent fermer quelques portes...
Merci de ton passage, Anne, tu peux retrouver mes aquarelles sur funambulles si cela te chante.
Bises célestes.
Mince, voilà que mon néologisme antédiluvien fait flores !! ;)
RépondreSupprimerJe ne vais pas revenir sur la motivation de mes billets, elle est expliquée dans le premier de la série le 26 août 2013...
Mais quand même, je me demande pourquoi, alors que le français évolue depuis des siècles, certains voudraient le figer et le graver dans le marbre au XXI eme siècle?
Alors, chers bescherelosaures, audi alteram partem !!!
Je crois qu'il ne faut pas confondre deux choses: s'accrocher de façon trop rigide à des règles d'orthographe, je suis d'accord, c'est un peu idiot. Mais oublier la richesse de la langue d'un peuple et appauvrir son vocabulaire, c'est très dangereux.
SupprimerOr, subrepticement c'est ce qui se passe.
Je développerai ma théorie dans un billet prochain, car il y en a, des choses à dire sur le sujet et le temps me manque ce matin.
Mais juste pour le " fun" je serais curieuse de savoir la proportion de gens qui connaissent, comprennent et utilisent à bon escient l'expression " faire florès".
Apprendre à parler, c'est effectivement écouter " alteram partem". Le langage SMS doit être considéré comme un idiome, une langue tel l'argot ou les langues techniques.
Savoir parler, c'est posséder les clés de tous les langages, pouvoir comprendre les jeunes, les vieux, les footballeurs, les forts des halles mais aussi Molière et Marivaux. Et Céline, et Duras et philippe djian.
Être à la croisée de tous les chemins au lieu de placer les gens dans des cases étanches, jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus communiquer.
Et comme disait ma grand mère, qui peut le plus peut le moins. Alors que le contraire, c'est une autre paire de manche.
Bisous célestes ad vitam aeternam ^^
Ta grand mère avait raison une fois encore! :)
SupprimerQue voilà une réponse bien troussée et assertive !!
ça c'est vraiment toi (ça se sent, ça se sent ...) ;)
L'appauvrissement du vocabulaire, appauvrit l'intelligence.
Supprimer@Antiblues
SupprimerJe sais qu'au fond de toi, sous tes façons d'avoir l'air de te moquer, tu aimes quand même le beau langage et les choses pas trop mal écrites, ça aussi, ça se sent ^^
@Alain
SupprimerL'exemple des footballeurs est éloquent à ce titre...
les pauvres (enfin si l'on peut dire)
Je crois qu'on mélange tout... j'ai grandi parmi des gens très simples qui n'ont pas fait d'études, qui parlent simplement et qui ne savent quasi pas écrire. D'autres qui parlent fort bien et ont un vocabulaire fabuleux (les politiques par exemple) ne leur arrivent pas à la cheville en tant qu'être humain. ils ne disent rien avec leurs mots sophistiqués.
Supprimerle problème des sms, c'est pas le langage c'est le vide de communication, c'est la langue de bois, c'est juste du style pour ne rien dire, le problème qui peut être se reflète dans cette communication c'est l'absence de développement de l'humain en nous. je sais pas trop comment expliquer, mais les jeunes ne font rien de leurs mains, de leur temps, juste essayer d'avoir des bonnes notes, survivre dans le système. Ca ne construit rien. ils cherchent à exister en communiquant, en se targuant d'avoir une opinion en se moquant, en dévalorisant d'autres... voilà pour moi où est le problème... la langue est vide car on n'a rien à dire, elle est le résultat pas la cause...
bien à vous...
Anne
Bien évidemment, Anne, il ne s'agissait pas pour moi de fustiger les gens simples qui n'ont pas fait d'étude. La tradition française fait que quatre vingt dix pour cent des français ont comme ancêtres des paysans, des gens simples, donc, qui s'exprimaient souvent dans un patois local.
SupprimerA la fin du dix neuvième siècle, une formidable volonté humaniste d'unification de la nation a permis de créer les écoles, de donner au peuple les rudiments d'une langue commune pour que la communication soit possible et que le peuple soit plus fort. Peut être suis je trop optimiste, peut être que les motivations de Jules ferry n'étaient pas aussi humanistes, mais en attendant, apprendre à lire à un peuple était une entreprise risquée, car jusque-là, les gens au pouvoir avaient intérêt à ce que le tiers état soit ignorant et inculte.
Il s'agit donc urgemment, pour notre société, d'engager une réflexion sur ce qui se passe en ce moment. De se demander pourquoi la belle jeunesse d'un pays en arrive à cette désespérance molle, que tu décris très bien, à cette absence de réelle communication et de réel projet de vie, cette perte de valeurs et de repères, à cette médiocrité en somme.
Ce n'est pas en laissant le " vocabulaire fabuleux" à une élite que l'on résoudra le problème. C'est justement en donnant le maximum de clés du langage, en apprenant aux enfants à décoder les messages que plus tard, les adultes arrêteront de se laisser enfumer en ne comprenant rien.
Je continue à penser que maintenir les jeunes dans ce vide et cette ignorance du code linguistique, et pire, se mettre à parler comme eux pour "faire jeune" c'est suicidaire. Je continue à croire ( peut être bêtement) à ma mission d'enseignante chargée de jeunes âmes. Je continue à dire à mes élèves qu'il existe des " niveaux de langue " vulgaire, familier, soutenu et que connaître les trois niveaux leur ouvrira bien des portes. Qu'il ne s'agit de fustiger personne mais de se nourrir de tout ce qui a fait notre culture pour transmettre un flambeau et inventer le monde de demain. Des idées d'un autre monde, sans doute.
Merci chère Anne , de m'avoir permis d'exprimer ma pensée. Clarifier les choses pour que tu n'aies plus le sentiment qu'on mélange tout.
Bises étoilées.
Nul besoin de te justifier... mon commentaire était plutôt en réaction de celui d'AlainX.
SupprimerCeci dit ce que tu transmets aux enfants est important, le langage, des clefs pour se faire comprendre... mais sans te connaître, à travers ce que je lis ici, le plus beau cadeau que tu leur fais est certainement le regard que tu portes sur la vie, optimiste, confiant malgré tout, le regard que tu portes sur eux, cet amour que tu dispenses et ta passion pour ton métier, pour les mots pour les étoiles et que sais-je... car je ne te connais pas. En bref ton humanité.
Dans la prophétie des Andes, l'auteur recommande qu'il n'y ait jamais plus d'enfants que d'adultes, car ce sont les adultes qui doivent éduquer les enfants et non pas les enfants entre eux... mais aujourd'hui les adultes sont trop occupés à gagner "leur vie" (drôle d'expression d'ailleurs comme si on devait la gagner puisqu'on l'a déjà !!) pour payer leurs emprunts, leur loyer, de quoi manger plus ou moins bien... et pour d'autres toutes sortes de gadgets dont on n'a pas forcément besoin. résultat : on n'éduque plus les enfants... moi même ayant arrêté de travailler, je découvre le travail de parent un peu tardivement et me rends compte de ce vide que j'ai moi même créé chez mes enfants. Je me remplis, je travaille sur moi et me rends compte combien je n'avais pas grand chose à leur transmettre finalement. Que c'est à leur contact et en étant vraiment là que je fais le tri entre l'essentiel et l'accessoire, que je réfléchis à ce que je veux transmettre et communiquer... et que j'essaie de le mettre en œuvre au jour le jour, ce qui n'est pas facile.
Vaste problème... heureusement il y a des lumières : des gens comme toi et comme beaucoup d'autres dont les médias feraient mieux de parler au lieu de nous étaler la médiocrité à longueur de journée... des gens qui savent aviver la petite flamme qui brûle dans le cœur d'un enfant ou d'un adulte et aider les chenilles à se métamorphoser en papillon
Oui, continue à semer tes mots, ne te justifies pas, notre interprétation de tes mots parle autant de nous que de toi, je te fais confiance, je sais que tu es du côté de la lumière...
Bonjour ou bonne nuit selon quand tu liras ces lignes
Bien amicalement
Anne
Tu ne peux savoir combien ton commentaire me fait du bien ce matin.
SupprimerJe suis souvent traversée par le doute, je suppose que c'est normal, mais parfois ce doute m'étreint tellement fort que j'en viens à ne plus rien savoir, à n'être plus sûre de rien. Or pour avancer il faut quand même deux ou trois certitudes, ou tout au moins disons des convictions.
Tes mots me rassurent, me confortent et au final me redonnent confiance pour me lever et me rendre au travail.
Je suis admirative de ce que tu dis par rapport à tes enfants. Ta démarche est vraie et courageuse.
Je retiens une phrase pleine de bon sens et que certains feraient bien de méditer : " comme si on devait gagner sa vie alors qu'on l'a déjà"
Oui, beaucoup oublient qu'ils tiennent entre leurs mains le plus beau des cadeaux, la vie belle et précieuse. Ils construisent leur existence en se donnant de faux buts, de faux besoins, de fausses certitudes.
Et au passage, laminent l'âme fragile de leurs enfants.
J'ai le cœur plus léger aujourd'hui, et je t'en remercie.
Bises émues
Merci à toi pour ton beau partage et je souris ce soir de savoir que j'ai pu t'apporter un peu de lumière...
SupprimerA bientôt
Anne
Merci, Anne.
SupprimerCet échange m'a beaucoup apporté. Passe un bon weekend.
Pour ma part, je vais m'éloigner de la blogosphère ces deux jours. Besoin de faire le point, comme tout capitaine qui se respecte.
A tout bientôt.
Je suis un peu mal placée pour parler de la belle langue française, Sharon le ferait mieux que moi, mais zut à la fin ! Certains s'interdisent l'emploi de termes pourtant utilisés par le plus grand nombre (et contenus dans le dictionnaire) parce qu'ils ne sont pas d'un bon usage. Une langue qui se fige est une langue morte.
RépondreSupprimerCertes. La langue doit "evoluer" et d'ailleurs elle évolue constamment.
SupprimerLe problème, c'est quand certains ne savent plus parler qu'en langage "djeuns" ou "sms"...
Pour les chats, pas de souci: "Miaou" et "ronron" restent étonnamment d'éctualité, et ce depuis des siècles.
Alors, vieille C.....E, on se venge ? ;-)
SupprimerParler par l'intermédiaire d'un clavier, parler pointu, parler ampoulé, parler gras, parler avec les mains ou à l'envers, parler en bégayant, parler en chuchotant... l'essentiel n'est-il pas de s'exprimer.
RépondreSupprimerBleck
Tu sais parler en poulet, ô grand Bleck ?
SupprimerFaudra que tu m'apprennes, ça peut servir...
Sinon parler avec les mains, j'aime bien... ^^
Moi aime ortograf. Toi çavouar sa.Bises primaires, voire primates mais surtout primesautières.
RépondreSupprimerJe sé ke t'm l'ortograf
Supprimersé pr sa k je konpran t se k tu ékri
biz
Trop savoureux et... juste aussi. Je suis écoeurée par la simplettification du langage because sms et illettrisme... c'est un tel plaisir que de bien parler, que d'apprécier les nuances, de suivre sinonymes et autres amis de la belle langue. Ma seule abbréviation est msg pour message lorsque j'envoie un sms! Je m'efforce à mettre de vrais mots et me désole si mon portable a fait une faute à ma place :)
RépondreSupprimerIl est vrai que les smartphones et tablettes ont la fâcheuse manie de mettre un mot pour un autre.
SupprimerTu vois par exemple, là, à la place de " manie" il avait écrit laine. Ce qui ne veut strictement rien dire.
En revanche c'est très poétique. C'est un peu comme la langue fleurie des SMS. C'est poétique. A petite dose, c'est même très sympathique.
La simplettification, ça aussi ça me plait beaucoup!
Bises célestes chère Edmee.
Un billet qui va faire causer !
RépondreSupprimerles puristes , donneurs de leçons l'agacent
Nous faisons tous des fautes de syntaxe , d'orthographe , de frappe , de conjugaison , enfin , presque tous ;)
Pour autant , les gens écrivent de plus en plus , les mails , les sms , les forums ...les blogs et réseaux sociaux
c'est l'essentiel
communiquer et ne faire les gros yeux à ceux qui n'ont pas reçu tous les rudiments de la langue française, ne pas faire d'exclusion
Je me souviens , dans les années 70 , entendre parler patois , souvent , dans les campagnes
Au yeux des citadins , ces gens là étaient considérés comme des moins que rien
aujourd'hui , on leur ferai faire un one man show
Parler , écrire , se dire ....
c'est l'essentiel
chacun sa façon , chacun son histoire
Antiblues est à la Une de ce blog influent , là , je le sens ... fier !
Yesssss !
SupprimerJ'espère que tu ne me places pas dans la catégorie des " donneurs de leçons puristes"
SupprimerJe n'aime pas les extrémistes quelque qu'ils soient. Ils ressemblent fort à ces intégristes qui refusent de considérer que quelqu'un puisse penser différemment d'eux. Je dirai même qu'ils me font peur.
J'essaie juste de dire ( dans le désert) ce que Victor Hugo n'a cessé de crier tout au long de sa vie: instruire un peuple, c'est lui donner les instruments de sa liberté.
@ Antiblues
SupprimerJe suis contente que tu ne prennes pas ombrage de mon effronterie...je dirai même que tu ne faillis pas de mansuétude à mon égard.
Les celles qui faisaient flores
RépondreSupprimerEn robe de Dior et sac d'Hermès.
http://youtu.be/B-xmrVole38
Quant aux handicapés du texte, pourquoi ne pas apprendre la sténo ? Puis fabriquer des ipad et autres Smartphones capables d'écrire dans ce beau langage des signes.
Je sais encore écrire en sténo, et j'assure que ça va très vite ))
Merci pour le lien vers Juliette...
SupprimerTu écris en sténo, toi? Je croyais que c'étaient les filles qui apprenaient ça, a ton époque...
La sténo, n'est-ce pas un peu le même principe que le langage SMS.?
Bises Andiamounet.
Y'a k'les filles qui apprenaient "ça" ... PFUUUU ! J'ai failli être comptable, deux ans au "commercial Martel" dans le Xème arrondissement ! Tiens j'aurais repiqué des salades au moins j'aurais pu bouffer des limaces ];-D
SupprimerJe n'ai rien affirmé, j'ai juste exprimé un doute. Merci de l'avoir dissipé...
Supprimer^^
"top !" Ou bien "très divertissant " au choix !
RépondreSupprimer"Ce qui chelou c'est de se tA-P la pub avant " ou bien "Le message publicitaire avant le scénette est véritablement superflu."
Trop cool ton com LN je kiffe grave T une BG
SupprimerJe suis enchantée par la teneur de ton commentaire, qui me permet de te dire combien je t'apprécie, car tu es vraiment quelqu'un de bien !
Merci pour ta gentillesse, qui me va droit au cœur , en cette année où la mayonnaise a bien du mal à prendre, autant dire qu'elle ne prend pas , première fois de ma carrière, et où l'envie me vient de raccrocher les gants, les crampons, enfin bref, tu me comprends.
SupprimerOh oui, je te comprends. Les classes se suivent et ne se ressemblent pas. Des fois, c'est super dur de faire prendre la mayonnaise. Il faut attendre au moins jusqu'à Noël. En attendant, c'est vrai que l'on peut avoir envie de raccrocher. surtout avec la super cote qu'a notre métier à l'heure actuelle...
SupprimerJe compatis de tout coeur.Et je te soutiens moralement, je sais que c'est peanuts quand on a la tête dans le guidon, mais c'est déjà ça.
Grosses bises solidaires
ps: pour mes SMS, j'utilise la fonction micro, j'en suis une adepte, ça fait très "docteur" ;) et je fais "ma crâneuse" .
RépondreSupprimerÇa fait même carrément docteur House, trop staïlé!
Supprimerj'aime lire un texte écrit sans fautes
RépondreSupprimerj'aime aussi les "créations lexicales", même si j'en suis un peu restée au stade "Renaud des années 80" ;-)
Moi aussi, chère Adrienne, j'adore les créations lexicales, mes préférées sont dans l'écume des jours ( c'est pas tout jeune) mais j'aime aussi les jeux de mots, les contrepèteries, les calembours. Jouer avec la langue, quoi. ( sans jeu de mot!)
SupprimerTu vois, Celle, je suis pas tout à fait d'accord. Tarzan, qui a bien connu Jane et aussi Cheetah, je ne sais pas dans quel ordre, ou bien même s'il y a eu un ordre, d'ailleurs, Tarzan, dont l'anatomie a été chantée par Tachan dans une chanson d'idolâtre, prétendait-il, je crois, mais je n'y voyais de la jalousie, Tarzan, donc, les aurait sûrement reconnues si les deux copines avaient couiné au milieu d'une foule immense.
RépondreSupprimerNe perds pas ton temps à répondre à un misérable, d'autant que, si jamais ça arrivait, je ne serais pas capable de te re répondre avant un bon moment tant cette phrase aussi longue m'a donné soif.
Bof.
Et pourquoi penses-tu que ce soit du temps perdu que de te répondre? Bien évidemment, j'aime tous mes lecteurs et je suis heureuse qu'ils viennent poser leurs grains de sel chez moi.
SupprimerTu me sembles bien connaître Tarzan et sa famille, je te crois donc, et j'admets que ma métaphore ait pu quelque peu te flanquer le seum. ( selon l'expression en vogue aujourd'hui dans les milieux affranchis des règles d'orthographe et de syntaxe.)
Je t'embrasse mon petit Bof
J'espère que tu pardonneras mon ignorance, et même que tu m'expliqueras ce que c'est " flanquer le seum "? Vrai de vrai, c'est la première fois que j'entends ça.
SupprimerBon, ben, la bise, hein, Celle.
avoir le seum, ça veut dire être très énervé, en colère, vrai de vrai... (clic)
SupprimerMais j'ai dit ça pour rire, je sais bien que je ne t'ai pas énervé en parlant de Tarzan...
Enfin j'espère!
Ben tu vois que tu es revenu...tu avais donc à boire pas loin de toi...
Bises en retour, Bof.
Ah d'accord, c'est sympa de donner des cours particuliers aux plus nuls. Merci, Celle, et la bise, quoique le vent vient de l'océan ce soir, alors peut-être plus.
SupprimerDire que le même mot désigne à la fois un joli geste d'amitié et un vent glacial...Ah, l'ambivalence des choses...
SupprimerBisou à toi mon bon Bof (là au moins il n'y a pas d'ambiguïté)
Et à ton service pour le rattrapage des leçons...
Un beau langage écrit, c'est tout de même bien agréable à lire... mais pour aller vite, les raccourcis (pas trop tout de même il faut arriver à comprendre) c'est bien pratique!! J'aimais bien l'ami Bescherelle moi. Bizzzzzzzzz
RépondreSupprimerJe vais répéter ce que j'ai dit à Anne un peu plus haut, mais je crois vraiment qu'il ne faut se cantonner â aucun mode d'expression. Au contraire, plus on saura s'exprimer de manière variée, et plus large sera le champ des possibles. Dans la vidéo, je comprends les deux langages. Je suis attentive à ne pas me laisser dépasser par l'évolution de la langue. Je balance entre deux âges, comme dit Brassens.
SupprimerBisous Brizou, bonne journée!
Merci Anne et Célestine, pour cet échange intelligent et fructueux. Avoir fait des études ne dit rien sur la capacité à écrire et penser ! ou pas forcément grand chose. Je connais des personnes qui ont fait peu d'études, ou pas du tout, et qui s'expriment très bien, sans fautes d'orthographe. Qui aiment lire, qui écrivent encore des vraies lettres, et n'ont pas l'âge de vos grands parents ! On peut faire un sms en écrivant des vrais mots, on peut écrire un mail en y accordant la même attention qu'à une lettre rédigée. Oui, c'est une question de vide et de trop plein, Anne l'exprime très bien. On peut oser la comparaison avec l'alimentation lorsqu'elle se dérègle et qu'on ne l'utilise plus pour se nourrir. Seulement pour se remplir.
RépondreSupprimerNe pas connaître l'expression "faire florès", ne me semble pas très significatif .... Faire florès ou kiffer grave ....
Et puis, j'aime bien les Bescherelle ! Ils ne sont jamais loin. Au fait, offre-t-on encore un petit Larousse en cadeau à un enfant ? Je suis sûre que bien des enfants seraient heureux de recevoir un beau dictionnaire, bien illustré. Non ?
Je vais me faire interdire d'écrire ici !!
Cette dernière phrase me fait de la peine, chère Anne**. Je n'interdis à personne d'écrire ici, dans la mesure où on reste poli et où l'on n'insulte personne.
SupprimerJe ne sais pas comment tu me vois, mais je ne suis pas ce parangon de vertu défendant une langue obsolète et toujours plongée dans des livres poussiéreux. Si c'est l'image que je donne de moi, je me suis lourdement trompée, je dirais même que je me suis vautrée grave! Je suis quelqu'un d'assez humain, il me semble, pour ouvrir simplement les yeux et mes oreilles à ce qui se passe autour de moi. Et soulever des questions importantes (ou du moins qui me semblent telles) afin de réfléchir à notre vie ensemble.
J'écris des dizaines de SMS par jour, de nombreux mails, j'ai un smartphone, une tablette, j'adore les nouvelles technologies et je crois que je connais assez bien le vocabulaire des banlieues, (ayant travaillé en ZEP durant plus de vingt ans) et les idiomatismes régionaux, toujours avide d'agrandir ma connaissance de la langue et mon vocabulaire. Je m'adonne parfois à des exercices de style à la Queneau, pour m'entraîner à manier les differents niveaux de langage.
Quoiqu'en pense peut-être certains de mes lecteurs, je ne suis pas une Bescherellosaure. Je ne passe pas ma vie à lire la Princesse de Clèves, j'aime les séries américaines, je ne me considère pas comme faisant partie d'une élite. Je ne méprise absolument pas les gens qui n'ont pas eu les moyens de faire des études, et, comme toi, je connais des gens qui n'ont que leur certificat d'études et qui sont devenus des autodidactes fabuleux. Je les admire d'ailleurs énormément.
Ce qui m'afflige, c'est cette espèce de perpetuelle querelle entre les anciens et les modernes.
Que te dire de plus ? Que je n'aime pas la langue de bois, sous toutes ses formes, qu'elle soit maniée par les politocards, ou par tous ceux qui trouvent toujours des excuses à la paresse. Quand on vit dans un pays occidental, que l'on se compare aux pays pauvres, où les enfants n'ont qu'un livre pour deux qu'ils tiennent sur leurs genoux, que l'on a à notre disposition des moyens énormes pour s'instruire, se cultiver et simplement apprendre, on se doit de ne pas cracher dans la soupe. Et se sortir aussi les doigts de là où je pense.
Alors oui, Donner un dictionnaire à chaque enfant, c'est une idée merveilleuse, et un sésame pour la vie. Et leur montrer encore et toujours la chance qu'ils ont d'aller à l'école, une école lumineuse, chauffée, avec des livres, des TBI interactifs, des video projecteurs, des séances de cinéma et des concerts à bas prix, des bibliothèques, des manuels scolaires qui sentent le neuf et une panoplie énorme de stylos crayons et gadgets en tous genres.
Bien à toi, chère Anne**
Reviens quand tu le souhaites, je kiffe grave tes interventions.
Bises étoilées
Oh là là ! Quel malentendu, je suis désolée. Je ne te vois pas du tout comme tu penses que je te vois. J'avais bien compris le sens de tes propos. Ce genre de mésaventure m'arrive assez régulièrement. Pour cette raison, j'hésite souvent à commenter.
SupprimerBon après-midi à toi, bises amicales.
Ne t'inquiète pas, un malentendu n'est rien tant qu'on le dissipe. Et je m'y suis appliquée, non?
SupprimerCe serait dommage que tu hésites à commenter, chère Anne** car tu dis des choses très justes. C'est simplement ton trait d'humour de fin de commentaire que j'ai été trop prompte à prendre au sérieux.
Donc tout va bien ! Nous sommes en pleine assertivité, ça va faire plaisir à Antiblues !
Et ne te censure pas à l'avenir, ce serait dommage.
Bises tout autant amicales.
Céleste
Ah! Les mots: rêves ou matières? Évasion ou prison? Liberté ou esclavage?
RépondreSupprimerLa vie, tout simplement. Les générations futures se perdent sans doute (mais pas tous), moi je me nourrit de cette langue que j'aime... sans doute parce que je n'en ai pas d'autre!
Et parfois, Bescherelle est un secours pour défaire le fil d’Ariane un peu trop souvent emmêlé, ténu.
Bises.
Les mots: matière de rêve pour un poète !
SupprimerEt tu écris souvent de très belles choses, avec ou sans Bescherelle.
Bises celestes
Je vous ai lue "in-extenso" depuis vos débuts je sais que vous savez manier la langue française, sous toutes ses formes. Du langage le plus châtié jusqu'aux gros mots, parfois, quand vous êtes en colère...Mais c'est toujours un plaisir de vous lire.
RépondreSupprimer~L~
Oui c'est vrai, certaines choses me mettent en colère...
SupprimerMais ça ne dure pas, je suis d'une inconstance!
Une simple inconstance !Elle eut pu être double. Et de la flatterie simplement on aurait sombré dans le marivaudage.
SupprimerPardonnez chère Celestine mais le lapin est l'animal le plus jaloux de la terre.
;-))
Ce petit animal si doux, si blanc et si mignon ? J'ai peine à le croire...
Supprimer;-)
de MAG
RépondreSupprimerdans mon département, le conseil général offre à chaque enfant un Larousse, un "vrai" ; les enfants et adolescents n'en parlent pas moins aussi mal qu'ailleurs ! 500 mots avec cet accent identique de Dunkerque à Marseille (j'exagère un peu, tu l'as bien compris, il y a tout de même des exceptions)
dépasser les 500 mots demande un effort, inconnu des sitcoms (!!)
j'ai une vieille édition du Grévisse, parfois utile ; mais n'oublions pas qu'il était préfet et, en tant que tel, se devait de parler un français suranné d'au moins 6000 mots à la perfection ! aussi n’aurait-il pas toléré que ses agents écrivent n'importe quoi à son nom
depuis, l'Administration veut être près du peuple, réduit son vocabulaire ; et oui, elle constate "ce qui est dans les tuyaux" , son action "est impactée" par divers et nombreux problèmes, elle connaît même "l'impactation" de l'humeur des agents sur la qualité du travail !
cela frise mes oreilles quand je compte le nombre de verbes perdus qui auraient si bien traduit les nuances de chaque situation
bientôt, il n'y aura que mes chats pour comprendre mon vocabulaire !
le film "Idiocratie" ne fait plus autant rire hélas...
Pour les 500 mots, je suis d'accord. Ça fait vraiment peu...et cela est un peu décourageant, quand je pense a toutes ces leçons de vocabulaire que j'ai faites dans ma vie.....
SupprimerEncore une fois, tout est dans le juste milieu. On est parti dans des extrêmes de nos jours qui ne sont pas mieux que ceux des académiciens psychorigides...
Merci pour ton petit coup de gueule, Mag.
Je suis inquiète si je regarde sans son juste avec les sous-titres je ne comprends rien au dialogue et si je mets le son je comprends presque tout !! Que diantre ! serai-je une Bescherelosaures qui s'ignore :-)!
RépondreSupprimerNon mais rassure toi je ne parle pas comme ça:-)!
Tu dois de toute urgence te former mammilou.
SupprimerSinon, dans pas longtemps, tu ne pourras plus comprendre tes bilous et tes choupis quand ils seront devenus ados...
Lol
Tu as tout à fait raison, je vais m'y mettre sans tarder:-) !
SupprimerMammilou, si tu veux des cours de rattrapage, c'est sans problème!
Supprimer:-DDD
de MAG
RépondreSupprimeralors là, je suis bluffée ! dois-je modifier mon précédent commentaire ???
je cite Michel Serres, grand bonhomme dont j'admire (ais jusqu'à présent) :
"Déjà, Petit Poucet et Petite Poucette ne parlent plus ma langue. La leur est plus riche, je le constate à l’Académie française où, depuis Richelieu, on publie à peu près tous les quarante ans le dictionnaire de la langue française. Au siècle précédent, la différence entre deux éditions s’établissait à 4 000 ou 5 000 mots. Entre la plus récente et la prochaine, elle sera d’environ 30 000 mots. A ce rythme, nos successeurs seront très vite aussi loin de nous que nous le sommes du vieux français !"
Non ne modifie rien! dans les trente mille mots, il doit y avoir un nombre considérable de mots techniques et scientifiques...
SupprimerEt puis il y a aussi des mots qui sortent du dico...Comme quoi, la langue bouge bel et bien!
Bisous Mag!
Le français est une langue riche, à multiple facettes, qui évolue. Certes, qui évolue. Oui. Mais ce n'est pas parce que quelque chose évolue qu'il faut renier la base. Un arbre pousse, s'invente de nouvelles branches, de nouvelles feuilles, sa morphologie se modifie au fil du temps, mais faut-il oublier que tout cela part de la même racine, du même tronc ?
RépondreSupprimerOn ne parle plus comme il y a quatre siècles, et sans doute que bien avant nous, des générations d'inquiets s'étaient déjà offusquées des évolutions que prenaient doucement la langue. Au XXI ème siècle, la langue de Molière n'est pas morte (n'en déplaise !), elle s'est juste encore enrichie de nouveaux registres. Et tant mieux, c'est ce qui la rend vivante.
Alors, ne tombons pas dans les extrêmes. Entre les puristes poussiéreux (et intégristes, j'ose le terme) et ceux qui assassinent l'âme du français au motif qu'il faut traquer la moindre poussière, il y a forcément un juste milieu, et savoir parler et comprendre le français, c'est savoir être à l'aise dans tous ses registres. Voilà ce que je pense.
Je suis entièrement d'accord avec toi, Nhand, et je te renvoie à mes précédentes réponses, non que je ne veuille pas te faire une réponse à la hauteur de ton riche commentaire, mais par souci de ne pas trop me répéter.
SupprimerLe juste milieu, ça me parle en tous cas...
Bisous et merci pour ton intervention tres...juste!
Peu importe le support et quelle que soit la forme des mots, il faut que la pensée trouve sa place, qu'elle s'installe sur le support convenable et qu'elle prenne son envol. Le sentiment prévaut. Le jeune parle avec son langage à coup de sms, avec des phrases hachées et des mots incertains. Quant à celui (ou celle) qui maîtrise un peu mieux les règles de sa langue, qu'il prenne plaisir à ciseler ses phrases, qu'il leur donne le plus bel appareil, qu'il ose même les vers si l'envie lui vient. Alors pour l'un comme pour l'autre le sentiment passera d'une âme à une autre, d'un cœur à un autre, d'un esprit à l'autre. N'est ce pas là l'essentiel, chère dame, qui passe sans le moindre effort d'une écriture a l'autre ? De la plus dépouillée à la plus précieuse ?
RépondreSupprimerEt en ce soir d'automne dans le grand nord, qu'il me soit permis de vous embrasser avec mon propre langage , sans pseudonyme aucun , dans l'anonymat le plus total.
Cher(e) anonyme, vous avez juste pris le risque que votre très beau texte ne finît impitoyablement dans les indésirables de Sieur Blogspot.
SupprimerCar, comme une pluie de météorites, depuis quelque temps les spams envahissent l'espace aussi sûrement qu'une armée de zombies...
Enfin, il faut croire à un dieu lare de la blogosphère, puisqu'il a été permis que vos mots arrivent jusqu'ici.
Vous avec raison, l'essentiel est que le message passe entre l'emetteur et le récepteur.
Voilà une belle conclusion à ce débat intéressant.
Merci beaucoup.
^_^
"Conclusion ?"
RépondreSupprimerJ'arrive donc, comme à mon habitude, un peu tard... Offenbach, sors de ce corps !
Je suis loin, bien loin d'être un Bescherllausore, je n'ai ni Bescherelle ni Grévisse et je m'exprime par habitude bien plus qu'en application de règles (Aïe, voilà l'urticaire qui revient !)
Croyant m'exprimer juste un peu proprement, espérant avoir plus de 500 mots à ma disposition (on voudra bien me pardonner de n'avoir pas compté, à cette heure-ci je ne sais plus faire), je constate chaque jour toute la fragilité de l'échange, surtout quand il a lieu dans les domaines abstraits du sentiment et de l'émotion. Comment faire alors si l'on ne maîtrise pas, au moins un peu, l'outil ? Ne serait-ce pas comme sculpter avec un marteau-piqueur ? Faire de la marqueterie avec une scie à bûches ?
Plus simplement, il m'est arrivé de voir un courrier d'ingénieur rendu équivoque par une virgule intempestive !...
Et puis pourquoi pas manger au MacDo ? Ou au restaurant, boire du Coca avec une truite au bleu ?
'fin moi, Jdirien...
Voire même, traire une puce avec des gants de boxe...
SupprimerBref, la quadrature du cercle : parler d'amour sans avoir l'amour des mots...
Selon les règles Lucky-luquienne, la cavalerie arrive toujours lorsque tout est dit. Le cavalier Blutch n'y fera pas exception (scusi Offendide).
RépondreSupprimerCe qui me dérange dans un texte, ce n'est pas tant la pauvreté du vocabulaire, l'orthographe massacrée ou la syntaxe estropiée que l'absence de fond et de sentiments dans ce qui est écrit.
Candide me rappelle une historiette d'un de mes profs pour illustrer l'importance d'une bonne ponctuation.
Un condamné à mort est gracié in extrémis par le Président qui envoie un télégramme à la prison ainsi rédigé:
"Pendez pas, gracié". Pressé, le télégraphiste avait écrit: "Pendez, pas gracié."
Baci Sorellita
Une histoire terrible et belle a la fois..
SupprimerJe préfère apprendre l'importance de la ponctuation avec ces deux phrases que j'écris au tableau :
Le maître, dit l'élève, est un âne.
Le maître dit: " l'élève est un âne."
Candide comme toi êtes quand même de fins lettrés, quoi qu'on dise.
Baci il mio amico di cuore.