Elle danse sur son fil, elle danse
jusqu'à s'étourdir, se jouant des remous de la vase, des cloportes visqueux qui
grouillent en contrebas. Elle n'ignore rien de la fange qui englue le monde
quand il est sans amour. Faut pas la prendre pour un canard sauvage. Mais elle
préfère regarder vers le haut.
Elle danse
en riant, sur ce fil dérisoire qui peut se rompre à chaque instant...
Elle est souvent trop sensible,
alors,
elle a
appris, peu à peu, à garder les faiblesses de son cœur pour les êtres qu'elle aime,
et à se
protéger des jaloux, des envieux, des baveux, des serpents qui sifflent sur sa
tête, en dissipant leur haleine fétide d'un coup d'éventail.
L'écran de
fumée de leur noirceur d'âme ressemble à une brume de marécage qui s'évanouit aux
premiers rayons du soleil, comme les vampires devant les gousses d'ail.
Elle a appris, et ça n'a pas été tout seul, à retirer ses orteils avant de se les faire écraser. Mais ça y est, maintenant, elle sait faire.
Elle a appris, et ça n'a pas été tout seul, à retirer ses orteils avant de se les faire écraser. Mais ça y est, maintenant, elle sait faire.
Gainsbourg
chantait "dis-leur merde aux dealers".
Dites merde aux
dits-leurres, plutôt. A tous ces mots que vous supportez chaque jour et qui vous
enferment dans des rôles ou dans les cases noires des mots croisés des autres. Et qui vous empêchent de respirer. Tous ces
mots qui vous définissent malgré vous.
Elle a lu, quelque part, de "ne pas se laisser définir"...
Alors elle
danse.
Vous pourrez découvrir ses oeuvres ICI
^ ^
RépondreSupprimerLe silence de la nuit....
Supprimer^^
D'autres commentaires ont hélas disparu dans les oubliettes du blog. Celui ci est resté et c'est déjà une belle et bonne chose.
SupprimerHeureusement, je suis allée les repêcher du bout de ma baguette...
SupprimerElle déposa un baiser sur son front et de vilain crapaud il devint preux chevalier.
SupprimerLa force d'une fée
J'ai toujours un peu la trouille de me tromper, et de transformer les princes en crapaud...
SupprimerL'alzheimer d'une fée...
:-D
J'ai compris la leçon, dit le crapaud : il y a donc eu une fois de trop.
SupprimerEt il pleura sur son sort.
Meuh non !!! c'était pour rire ! dit la fée...contrite d'avoir loupé sa blague à deux balles...
SupprimerC'est l'histoire de la fée qui croise un crapaud qui lui dit de l'embrasser sur la bouche pour qu'il retrouve son aspect de prince charmant. La fée empoche le crapaud et refuse le baiser. Le crapaud insiste, elle lui dit alors qu'elle n'est pas bête au point de le faire, car un crapaud qui parle va lui rapporter un paquet de thunes et qu'elle trouvera bien un autre prince charmant avec tout ce pognon...
SupprimerChastes baci car je ne suis pas un crapaud.
Excellente histoire Blutchy!
SupprimerDigne des grandes heures d'Hara-Kiri ou de Charlie Hebdo...
Mon prince, on a les souvenirs qu'on peut...
Certes pas, ne jamais se laisser définir, jamais !
RépondreSupprimerEncore faut-il, ça aide, savoir qui l'on est !
Ce qui peut être un long, très long voyage...
Mais... Danse Célestine, danse !
http://www.youtube.com/watch?v=yoJdEofnpc0
:o)))
Merci pour ton lien, que je remets ici pour ceux qui ont la flemme de faire un copié collé.
Supprimer(Clic!)
Merci aussi pour tes mots qui comprennent, et qui ouvrent la porte des cages, au lieu de juger et d'enfermer.
Savoir qui l'on est, oui, l'œuvre d'une vie, et un passionnant chemin malgré les embûches.
Bises très célestes.
Un petit mouvement de répulsion à la lecture du titre, tant la danse m'est étrangère !
RépondreSupprimerEt puis, non. Zut, quand même c'est du Célestine, faut que je me force un peu à lire la suite !! ;)
J'ai bien fait.
Ta variante de "Bien faire et laisser braire" forgée à la force du poignet et de l'âme nous invite à ne pas nous laisser s'enfermer dans un cadre de référence. Enfin, pas celui où "on" souhaiterait nous inscrire (au sens géométrique) ...
Ton billet est-il universel? Je veux dire: est-ce que chacun peut le reprendre à son compte?
Pas si facile! Mais on s'y emploie comme dirait Paul !
Heureusement, tu ne t'es pas laissé enfermer par ton préjugé sur le titre!
SupprimerUniversel ? Je ne sais pas. Je n'ai pas l'âme d'un gourou. Je les fuis,
Comme je fuis les donneurs de leçons, les " bons amis" qui ne veulent que ton bien et prétendent orienter ta vie...
Mais s'il ne me restait qu'une chose a dire, ce serait ce billet-là.
N'écoutez que votre cœur ( du moins si vous en avez un) et n'en faites qu'â votre tête.
Et puis comme on dit, la bave du crapaud n'atteint pas...etc etc...
Kiss
Ah l'ultime billet alors !!
SupprimerCelui qu'on emporte sur l’île déserte!
Alors comme c'est au conditionnel, j'en déduis que tu as encore des choses à dire! (t'as vu ce super esprit de déduc!! Ah on n'en fait plus des comme moi, et heureusement !! ;) )
Bon tu fermes pas ton blog, alors?
Et moi, j'en déduis que tu serais marri que je fermasse mon blog ...Et rien que cette pensée me met en joie.
SupprimerParce que ça veut dire que tu as encore envie de lire mes élucubrations, et c'est top, par une soirée pluvieuse et triste, de lire ça...Je vais le mettre dans mon bocal à chaudoudoux.
(k)
J'ai écrit un post avec le même titre il y a plusieurs années, cela me fait donc drôle :-)
RépondreSupprimerBises et belle semaine à toi Célestine
Ah...chère Ambre, tu aurais dû me donner le lien...
SupprimerMais ne dit-on pas souvent de nous que les grands esprits se rencontrent ? (et les grosses chevilles, du coup!)
Bises et merci
c'est gentil d'avoir envie de le lire. Je te le donnerai quand je l'aurai retrouvé, et si je n'oublie pas entre temps :D
SupprimerBisous
(je veux dire, parce qu'en ce moment je perds totalement la boule - enfin, plus que d'habitude!)
SupprimerBelle journée à toi (sans trop de pluie, j espère)
Bisous
Merci Ambre ! Pas de pluie, juste un petit vent aigrelet et de beaux nuages tout gris.
SupprimerPour éviter les trous de mémores, j'ai mis un moteur de recherche par mots clés en bas de ce blog...
Tu pourrais peut-être faire pareil ? moi aussi, j'ai écrit tellement de billets que parfois je ne me souviens plus de leur titre.
Bisous étoilés
Elle danse...
RépondreSupprimer...et moi, moi qui ai la grâce d'un éléphant de mer sur terre, moi qui ne sais pas danser, je félicite ce trio majeur, ou ce quatuor, Johannes, Glenn, Celestine et Lauref. Tant qu' à faire,je prends le tout. Mais je me sens un peu lourd, d'un seul coup, sentencieux, comme cloué à la glaise.
Moi j'ai rencontré sur la planète cinéma quelqu'un de très fin et très cultivé qui n'avait rien d'un éléphant de mer... et j'ai passé un excellent moment !
SupprimerDîtes stop, apprendre à dire non et si c'est un billet coude gueule, j'ai envie d'hurler aux journalistes "cessez de vous tromper d'actualité et d'urgence" .
RépondreSupprimerAllez sur ce j'y vais. Première année que j'y vais d'ailleurs la boule au ventre, mais , mais, j'ai encore quelques cartes à jouer, à essayer , je ne vais pas baisser les bras et je vais aussi dire stop !
Oui parfois l'urgence, c'est dans le quotidien d'une école, et pas forcément au bout de monde...mais va leur expliquer ça, aux journaleux...
SupprimerAllez, oui, sors tes cartes, maîtresse!
Et comme dit Bashung "Faut savoir dire stop!"
Les orteils... d'Apollon ?
RépondreSupprimerAu bas mot!
SupprimerMERCI DE CORRIGER coup de !!!
RépondreSupprimerOn avait corrigé, douce Hélène!
SupprimerTout concourt à nous laisser étiqueter, définir, brider. Seller, museler, soumettre. En douceur presque toujours. C'est en douceur aussi qu'on peut se préserver. Moins doucement qu'on doit parfois défendre nos choix. Rester soi est un travail de longue haleine, et comme dit dans un des commentaires, savoir qui on est aide... il faut donc y arriver. Ca prend du temps, d'être certaine de qui on est, de comment on est bien et en accord avec notre propre noyau.
RépondreSupprimerQu'il est triste de brandir son étiquette comme un label de qualité!
Connais-toi toi-même...L'oeuvre d'une vie, comme je le disais à ce même commentateur.
SupprimerJ'aime beaucoup l'image du noyau. Elle donne une idée assez juste de la constitution des êtres...
Les pousse cailloux; les clampins; les goyos; les traîne patins; les pupazzi de pacotille; les chibremols; les empêchés de Rasurel; les mal baisés (ées) :.. Dis leur merci belles châsses, tu es au-dessus, et ça les emmerde )
RépondreSupprimerTu vis dans des îles où n'abordent jamais les âmes des bourreaux (Léo Ferré ; les poètes)
La phrase de Ferré est splendide.
SupprimerLeur âme est en carafe sous les ponts de la Seine
Les sous dans les bouquins qu'ils n'ont jamais vendus
Leur femme est quelque part au bout d'une rengaine
Qui nous parle d'amour et de fruit défendu
Ils mettent des couleurs sur le gris des pavés
Quand ils marchent dessus ils se croient sur la mer
C'est tout toi, non?
Sous les ponts et surtout SUR un pont à Paris, j'ai un jour d'hiver froid et glacial... Non je ne peux pas raconter à tout le monde !
SupprimerTu sais j'ai mes pudeurs, et si je ris parfois, c'est pour faire semblant de ne pas pleurer.
C'est beau ce commentaire aux accents de roman réaliste du XIX° siècle...
SupprimerJ'aime la fin de ton texte..le passage sur les mots croisés notamment. Rebelle va ! Belle semaine à toi !
RépondreSupprimerBelle semaine Mindounet! elle commence plutôt bien je trouve...
Supprimer"ne pas se laisser définir"..
RépondreSupprimerEt surtout pas par ceux qui nous louangent....
Dès qu'on nous dit "tu es quelqu'un de bien", la dépendance peut s'installer....
Et de la dépendance à la soumission, il n'y a qu'un pas.... de danse du diable....
Pfffiouuu...celui-là de commentaire, il n'est pas piqué des doryphores!
SupprimerJe sais pas par quel bout le prendre... D'un côté, j'ai envie de dire que c'est très vrai. De l'autre ça me défrise un peu. Mais bon, ce serait trop long à expliquer...
Ca doit être un test pour faire bouger mon fil et regarder si je reste dessus. ;-)
;-)
Hé, vas savoir...
SupprimerIl est habile, le bougre !
;o)))
'fin moi, Jdirien
Il est taquin, aussi... ;-)
SupprimerCélestine, faut relire "le corbeau et le renard" !
Supprimer;-)
La danse du diable...ça faisait pas trop la Fontaine, c'est pour ça...
SupprimerElle danse et dans son mouvement elle dépose une étole dans le lointain. Elle danse et elle réveille l'envie de danser, et d'autres envies plus compliquées.
RépondreSupprimer^^
Une étoile.....
RépondreSupprimerEtole ou étoile, c'est poétique de toutes façons...
SupprimerLa vie est ma piste de danse...
RépondreSupprimerPlus je me connais, plus j'aime la vie
ou plus j'aime la vie, plus je me connais et plus je danse.
La danse du coeur... maty
J'aime beaucoup ton cercle vertueux, Maty...
SupprimerDanser sa vie pour se connaître, belle idée toute simple.
Merci de ta visite ! ^^
Elle danse sans étiquette... Toute à son impermanence...
RépondreSupprimerJe parie que ça te parle, ça, à toi l'impermanente...
Supprimer;-)
Danser pour oublier ... Pour s'évader ...
RépondreSupprimerEncore un texte remplis de "maux" qui sont expliqués par de jolis mots, non ?
Bisou, bisou et bonne nuit
Oui petite Marie, oublier les maux, sublimer les mots mais surtout, se rendre compte de sa propre lumière, n'en déplaise aux forces de l'ombre.
SupprimerEt ne laisser personne nous en faire douter...
Bisous ma belle
Le plus petit commentaire du monde ...
Supprimer:-)
...
SupprimerLa saveur de la joie et de la confiance retrouvée eclaire votre billet.
RépondreSupprimerEt en bas, parmi les cloportes, égaré dans un monde vain, un ver de terre regarde son étoile.
-~L~
SupprimerAugmente-t-on la lumière de quelqu'un que l'on admire en se dépréciant de la sorte?
Je n'en suis pas certaine.
Je suis sûre que vous valez mieux qu'un ver de terre, encore que je n'ai rien contre ces charmantes petites bêtes qui rendent service à beaucoup d'autres en se laissant dévorer...
Bonne journée commentateur de l'ombre.
Se demander s'il fait beau dans le sud, s'il arrive à la directrice de jeter un coup d'œil a son blog dans la journée, si elle aimerait laisser un message.
RépondreSupprimerEt puis aller se promener en espérant un signe.
Ah la la, non, pas moyen de regarder le blog quand, en plus du travail d'administration, on a les schtroumpfs à faire avancer sur les chemins caillouteux de la connaissance...
SupprimerUne journée de pluie morose où la lumière n'était que dans les yeux des enfants, et dans l'espoir que bientôt, le soleil rebrillera...^^
Alors on danse, comme dit le Maestro chez nous. Et qui danse en dense cadence finit par oublier la musique de la tendance.
RépondreSupprimerTu sais que je vais aller le voir en concert à Lyon le premier novembre?
SupprimerJ'ai hâte d'observer ce phénomène de visu, car c'en est un...
Encore une preuve que tes compatriotes sont des gens bourrés de talent...
Bisous ma douce
Coucou ma chère Célestine. J'ai adoré ton billet, cette danse légère toute virevoltante pour que les dits leurres ne l'attrapent pas cette évanescente acrobate si soucieuse de sa liberté d'être ! Cette liberté intérieure s'apprend au fil de la vie. Cela se fait parfois en laissant sur le chemin quelques proches parasites qui passent leur temps à nous définir en fonction de leur propre cadre de référence. C'est humiliant et insupportable. Une seule réaction : l'évitement. Finalement ton billet rejoint mon avant-dernier article. Heureuse de te retrouver, ma chère Célestine. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerQue répondre, sinon que je suis ravie encore une fois de te revoir. Après ce long silence où tu as sans doute empli ton cœur et ton âme de mille choses vivifiantes, ton article de retour était effectivement très proche de ce que je dis. J'ai parlé de synchronicité, c'est frappant, non?
SupprimerLa conquête de la liberté intérieure est longue et difficile, quand on est une grande fille sensible comme moi. Toujours prompte à s'émouvoir d'un mot blessant ou humiliant. Mais peu à peu, on acquiert la certitude que notre propre vérité est plus lumineuse que jamais. Et les terreurs tombent une à une comme des pommes blettes en laissant la place à un arbre neuf.
Bises très célestes
J'aime, j'aime, j'aime!!! Et je te vois danser, tourner, virevolter et gentiment, faire la nique aux vilains, aux grincheux... bises ma belle!!
RépondreSupprimerTu chantes j'aime j'aime j'aime comme Eddy Mitchell! Mais toi, je sais que ce n'est pas du lèche botte blues...juste l'expression de ta gentillesse naturelle ma Brizou.
SupprimerJ'ai été bercé dans mon enfance par la devise inscrite sur la porte de ma ville d'origine:
RépondreSupprimer"Laissons dire et faisons bien."
Au plus ancien de mes souvenirs, j'ai toujours eu cette attitude, sans chercher à plaire, dansant sur le fil de ma vie, toujours insoumis.
Ti bacio Céleste funambulle.
Chez moi, la devise était plutôt : " Bien faire et laisser braire" ... Ce qui revient au même.
SupprimerDansant insoumis sur le fil de ma vie...comme c'est beau ce que tu dis.
Molto molto baci...
Bonjour Célestine, cette sculpture intitulée "Sur un fil" est une de mes réalisations. Je tenais à vous remercier. Je suis touchée par votre texte qui par magie exprime avec pertinence tout mon ressentie de plasticienne lors de cette réalisation.
RépondreSupprimerMe permettez-vous de l'éditer sur mon site?
Lauref.
Ma chère Lauref, c'est moi qui suis profondément touchée et honorée de votre demande.
SupprimerBien évidemment vous pouvez publier mon texte.
Je suis tombée amoureuse de vos sculptures, à un point que vous ne pouvez imaginer.
Il était donc logique que par magie nous soyons connectées sur le même ressenti, vous ne croyez pas ?
Jacques BREL : Sur la place
RépondreSupprimerSur la place chauffée au soleil
Une fille s'est mise à danser
Elle tourne toujours pareille
Aux danseuses d'antiquités
Sur la ville il fait trop chaud
Hommes et femmes sont assoupis
Et regardent par le carreau
Cette fille qui danse à midi
Ainsi certains jours paraît
Une flamme à nos yeux
A l'église où j'allais
On l'appelait le Bon Dieu
L'amoureux l'appelle l'amour
Le mendiant la charité
Le soleil l'appelle le jour
Et le brave homme la bonté
Sur la place vibrante d'air chaud
Où pas même ne paraît un chien
Ondulante comme un roseau
La fille bondit s'en va s'en vient
Ni guitare ni tambourin
Pour accompagner sa danse
Elle frappe dans ses mains
Pour se donner la cadence
Ainsi certains jours paraît
Une flamme à nos yeux
A l'église où j'allais
On l'appelait le Bon Dieu
L'amoureux l'appelle l'amour
Le mendiant la charité
Le soleil l'appelle le jour
Et le brave homme la bonté.
Sur la place où tout est tranquille
Une fille s'est mise à chanter
Et son chant plane sur la ville
Hymne d'amour et de bonté
Mais sur la ville il fait trop chaud
Et pour ne point entendre son chant
Les hommes ferment leurs carreaux
Comme une porte entre morts et vivants
Ainsi certains jours paraît
Une flamme en nos c?urs
Mais nous ne voulons jamais
Laisser luire sa lueur
Nous nous bouchons les oreilles
Et nous nous voilons les yeux
Nous n'aimons point les réveils
De notre coeur déjà vieux
Sur la place un chien hurle encore
Car la fille s'en est allée
Et comme le chien hurlant la mort
Pleurent les hommes leur destinée
Une merveilleuse chanson, Pétrus.
Supprimermerci beaucoup pour ce partage...