31 octobre 2014

Fais moi peur !



Figurez-vous, lecteurs chéris, qu'Olga Laxie me demande hier à brûle-pourpoint un ou deux titres de films d'horreur, pour la soirée halloween de son ado de fille. 
J'avoue que malgré une descente rapide mais organisée  dans mes souvenirs (avec piolet et corde de rappel car il m'a fallu aller profond !)  rien ne remonte spontanément à la surface granuleuse de mon cortex embrumé... 
Enfin, rien de récent et de décemment épouvantable à proposer à une fille de quinze ans, mais quinze ans de maintenant, de cette époque mirifique de ce début de siècle où  plus rien ne fait peur à ces garnements, habitués qu'ils sont aux effets spéciaux gore en trois dimensions, et aux jaillissements d'hémoglobine à tous les coins de jeux vidéo.
Il faut dire que je n'ai jamais trop aimé ce genre de réjouissance. Je m'arrangeais toujours, ado, pour avoir autre chose à faire quand on me proposait d'aller voir ce bon vieux Freddie et sa sympathique tronche d'écorché vif en putréfaction. Ou encore La Nuit des Vers Géants...Quelle horreur ! (ah ben oui, c'est le cas de le dire, je suis bête...)

Alors moi qu'un chat perdu fait pleurer, comme dit le poète... au prix d'un gros effort, j'extirpe de ma mémoire refoulée quelques uns des plus effrayants souvenirs de mon existence. 
Mes premières vraies chocottes remontent à  Belphégor que je regardais furtivement et sans permission, quand j'avais cinq ans...
Ma trouille bleue devant les Envahisseurs et leur auriculaire hypertrophié. 
Avec Hitchcock, ses corbacks et sa scène de la douche, j'étais au taquet, et  le Silence des Agneaux, que je n'ai pas vu, m'a donné des cauchemars rien qu'en écoutant un collègue de boulot le raconter à la cantine entre la passecrassane et le reblochon. Impressionnable, Célestine, hein...une vraie petite nature. 
Il faut dire que j'arrivais à me foutre les jetons toute seule sur mon lit avec des nouvelles comme  le Horla de Maupassant, ou la Peau de Chagrin de Balzac, alors vous imaginez...
Je ne vous parle pas du clip de Mickael Jackson, Thriller, et de son effroyable ballet de zombies...Tout ça  n'avait à mon avis pour but que de terrorriser les filles pour qu'elles se jettent dans les bras des garçons. Enfin, moi, c'est comme ça que je le comprenais...
Bref, pas de quoi impressioner la nymphette 2014 en recherche de sensations fortes.
Et puis, en grattant bien, je me suis quand même rappelé avoir vu deux trois beaux monuments dont je suppose que j'ai dû les enfouir au fin fond de mon inconscient tellement ils m'ont glacée d'épouvante  en leur temps.
Certains devenus un peu anecdotiques par leur côté vraiment trop paranormal, comme Amityville la maison du diable, ou l'Exorciste, d'autres trop fantastiques par leurs effets spéciaux absolument vomitifs, je pense à la Mouche, sorte d'avatar effroyable de la Métamorphose de Kafka, ou Alien, bestiole mi-homme mi-machine qui m'a empêchée de dormir pendant quelques nuits...
Mais à côté du grand-guignol sanguinolent, dont les célèbres Massacre à la Tronçonneuse, Shining ou les Dents de la Mer, d'autres films moins spectaculaires m'ont impressionnée bien plus fortement,  en triturant à l'acide les méandres honteux de mon cerveau reptilien, laissant apparaître en moi, à mon grand dam évidemment, une fascination morbide universellement partagée pour les choses indicibles en marge de notre raison. 
Je pense à des chefs d'oeuvre du genre, Possession de Zulawski, le célèbre Rosemary's baby, Le Locataire de Polanski  ou encore les Diaboliques de Clouzot. 
La palme du mal absolu revient pour moi sans conteste à l'ignoble, l'innommable Orange Mécanique, qui m'a laissée longtemps éperdue de terreur. J'étais trop jeune, et pas du tout préparée.

Le train fantôme a encore de l'avenir. On aime se faire peur, c'est humain...
Ah, je vous laisse, on sonne à ma porte... un Dracula de moins d'un mètre de haut et une Momie sur le retour me réclament des bonbecs à grands hululements sinon je vais périr dans d'atroces souffrances...

Mais où ai-je donc fourré mes fraises tagada?


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65 commentaires:

  1. LOL Célestine, offrons-nous donc une belle histoire d'amour, Halloween ou pas ;-)
    bonne soirée!

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    1. Hi hi! Tu as raison...je vais aller me regarder Docteur Jivago...
      Bisous

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  2. Orange mécanique, je partage (ton avis, pas l'orange).
    Shining est pas mal non plus dans son genre.
    Le plus odieux des films d'horreur est pour moi le Vol au dessus d'un nid de coucou, parce que trop empreint de la réalité d'une certaine psychiatrie qui avait la faveur du Malfaisant.
    Mais tu ne veux pas plutôt nous parler de la belle au bois dormant....
    Baci

    Tiens, la nouvelle captcha est nettement moins chiante.

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    1. Vol au dessus d'un nid de coucou est un grand film, qui m'a beaucoup marquée aussi, mais je ne le place pas dans la catégorie des films d'horreur. Cependant, je comprends ce que tu veux dire. À ce moment là, en élargissant le concept, on peut y mettre Apocalypse Now ou Qui veut sauver le soldat Ryan, la guerre étant quand même l'horreur numéro un, à côté de laquelle les zombies et autres vampires peuvent aller se rhabiller...
      J'avoue que la Belle au Bois Dormant, c'est davantage mon rayon...
      Molto baci

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    2. Il y a deux cinéastes dont je supporte les films de guerre: Gérard Oury et Robert Lamoureux.
      Pour le reste, le film d'horreur le plus insoutenable, je l'ai vu en visitant le camp d'Auschwitz. Une visite VIP durant 5 heures, 3 personnes et le guide... Après, tu es guéri des films d'horreur.
      Si ce faire peur est le but du cinéma, je me contente de Z, Etat de siège ou l'Aveu.
      Mais je n'y trouverais jamais le plaisir d'un film d'Audiard ou de Tati :-)
      Ti bacio

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    3. Je suis tout plein d'accord avec toi sur tout qu'est-ce que tu as dit, mon Blutchy.
      Surtout la dernière phrase.
      Baci

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  3. Comme toi, je ne goûte guère les films d'horreur, mais j'ai quelques souvenirs sympas de vieux tromblons vus au Ciné-club, après Apostrophes et la présentation grandilocante de Fréderic Mitterand : "La nuit des morts-vivants" de Roméro (le noir et blanc permet un peu de distanciation), "Les chasses du Comte Zaroff", "Docteur Mabuse"... Dans "Kill Bill 2", la scène où the bride est enterrée vivante m'a littéralement terrorisé, j'ai dû zapper, et faut pas me parler des "Saw" et compagnie, qui ont pulvérisé les bribes de respect de la personne humaine qui agonisaient dans les cerveaux juvéniles.

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    1. Quelle culture pour un gars qui n'aime pas ce genre de film... :-D

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    2. Faut dire que mes enfants sont fans !

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    3. Il y a une escalade de la violence gratuite, c'est incontestable. Plus un " chef d'œuvre du cinéma" sans scène insoutenable mêlant sexe et torture...Tarantino, Scorsese, et j'en passe...
      Je vais retourner me voir la mélodie du Bonheur, parce que là, je suis au bord du malaise !

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  4. Alors il paraît que la captcha est moins chiante...

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    1. Alors! on écoute aux commentaires... :-)

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    2. Je veille!!!!

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    3. Tss, tss, ne vous disputez pas les enfants !
      J'avais dit que je ne voulais plus entendre parler de cette captcha avant qu'elle disparaisse...

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  5. Ah oui, c'est vrai...

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    1. Bon, c'est déjà un point d'acquis, elle va peut être se calmer...

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  6. Tout ces films qui font effectivement bien rire les jeunes maintenant tellement... Enfin Orange Mécanique, est même préparé, un film difficile. Quand mes enfants l'ont vu, ils ont juste dit "bof". Enfin depuis je ne bois plus de Moloko Plus.
    Quant à Massacre à la tronçonneuse je n'ai jamais regardé... ça m’intéresse décidément pas !
    Les films qui me font faire des cauchemars sont du genre : Willard... je déteste les rats. :D
    Mais dans un autre genre, c'est une scène difficile dans La dernière femme de Marco Ferrerri, films dans lequel Depardieu s'émascule au couteau électrique ou bien L'empire des sens de Nagisa Oshima dans lequel une femme émascule son amant (fait divers à Tokyo).
    Autrement dit touchez pas à ma bébette, Enfin non, enfin oui peut-être ! :D :P

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    1. Ah oui, même en étant une faible femme, je peux comprendre que ces messieurs tiennent fortement à leur intégrité physique...et qu'il y aient d'autres façons plus agréables d'y toucher qu'avec un couteau de cuisine...
      En réalité, ce que je voulais dire dans ce billet " spécial Halloween" c'est que tous ces films ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable parce que j'ai passé les trois quarts du film à me cacher sous mon anorak...
      Les scènes violentes me débectent au sens propre.
      J'essaie juste de comprendre cette fascination à avoir peur, comme si on voulait conjurer quelque chose de réel par la fiction.
      Certains réalisateurs sont quand même de grands malades, on ne me l'enlèvera pas de l'idée...
      Bises

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    2. Oui je crois aussi que certains réalisateurs sont cinglés aussi ; mais le problème reste que les jeunes regardent ça comme s'ils regardaient un dessin animé avec le même stoïcisme, la même mimique amusée. Moi je n'ai pas l'impression qu'ils jouent à se faire peur ils sont blasés et c'est pire.
      Ils consomment de l'alcool, de l'horreur et des joints avec la même indifférence et dans la même escalade comme si leur vie n'avait pas d'importance.

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    3. Tu as raison et c'est cela qui est fortement inquiétant...le fait qu'ils soient blasés.
      Moi j'ai toujours les émerveillements et mes dégoûts, je vis quoi. Je ne suis pas en papier mâché.

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  7. J'ai tout à fait apprécié "Orange mécanique" c'est comme ça, je ne cherche pas trop à analyser... Non, l'horreur cinématographique pour mes petits nerfs à vifs s'appelaient "Shinning" et "L'exorciste" que je n'ai jamais eu la possibilité de regarder de bout en bout... quand aux films "torrents de sang" j'ignore de quoi il s'agit.

    Bleck

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    1. Je respecte tout à fait les goûts de chacun, mais franchement, je ne sais pas comment tu as fait pour apprécier Orange Mécanique. Je ne sais vraiment pas.
      Quant aux films que tu cites, je les ai vus en pointillé, j'avais bien trop la frousse.
      J'ai une requête à te faire.
      Mon cher Bleck, tu es le dernier de mes lecteurs à qui je n'ai pas encore demandé si ce serait un effet de ta bonté de ne pas publier tes commentaires en " anonyme" mais en utilisant la fonction Nom/URL. Tu n'as pas besoin de rentrer ton adresse de blog, il suffit que tu écrives " Bleck" dans la case "nom"
      Tout ceci pour tenter de supprimer la captcha qui embête les lecteurs.
      Je te remercie.

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    2. Bon, entendu... mais il serait dommage de ne pas entrer l'adresse d'un aussi beau blog !

      Bleck

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    3. Bleck, je t´aime. Merci d'avoir compris si vite...
      Et bien sûr, je voulais juste dire que tu n'étais pas obligé, pas que tu n'avais pas le droit d'indiquer ton lien... Surtout d'un si beau blog!

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  8. Le débat sur l'horreur au cinéma prendrait trop de temps. En ce qui concerne l'horreur proprement dite, c'est à dire les séries Z. , en séries justement, Freddy, Saw, Vendredi 13, passons sur ces sortes d'acnés juvéniles. Les films les plus impressionnants sont évidemment ceux qui inquiètent,qui suggèrent,. Pour moi le film qui m'a le plus impressioné est un noir et blanc anglais de 1960 que j'ai vu quatre fois, 1h20, aucun effet, plutôt cheap budget, mais génial par le climat et l'oppression et par le fait que ce sont les enfants qui sont maléfiques, bien avant la mode. Ca s'appelle" Le village des damnés", le roman s'appelle "Les coucous de Midwich", de John Wyndham.. Il y a eu un remake dans les années 90.

    Dis-donc Celestine, j'ai fait mon sérieux là,non? Ca fait peur,hein? Bises prégaéliques et ATTB;

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    1. Ce n'est pas un hasard si j'ai mis en illustration les Oiseaux. C'est un film ahurissant pour l'angoisse qu'il provoque. Je ne connais pas le village des damnés , mais je pense qu'il suggère sans montrer, et c'est vrai que c'est beaucoup plus efficace que les déferlement de sang.

      Bises pré gaéliques ? Quel chanceux tu fais...je serais bien allée un peu en Irlande, perso.
      Bises celestissimes

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  9. J'avoue n'avoir jamais été attiré par les films d'horreur ou d'angoisse. Je dirais plutôt qu'ils m'ont pris par surprise (naïveté) lorsque j'étais jeune (Les Oiseaux, Les dents de la mer, Amityville…). Depuis fort longtemps je ne regarde plus ce genre de films, qui peuvent laisser des traces durables.

    Question horreur, je garde en mémoire indélébile certains des films de guerre que tu cites en commentaire, ainsi que des images réelles (libération des camps de concentration…). La violence et la barbarie m'indisposent profondément et je me préserve d'en voir des images même "pour jouer à se faire peur". En revanche je peux regarder sans problème des films effrayants au second degré, quand il s'agit manifestement de fantastique pour frissonner de peur "pour rire".

    Bon, je sais que ton propos n'était pas d'être dans le sérieux mais je t'exprime les choses comme elles me viennent :)

    Bises épouvantées ;)

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    1. Certes, mon propos était un petit clin d'œil à l'occasion de cette fête qui ne prend pas vraiment en France, malgré les efforts des commerçants qui tentent d'imposer une nouvelle occasion d'arnaquer les consommateurs.
      Cependant, je n'ai pas réussi à rester vraiment légère, car au fur et a mesure que je me remémorais certains titres de films, je me rendais compte combien je déteste l'horreur, le sang et tout ce qui, de près ou de loin, en rajoute dans le négatif et le diabolique...
      Je ne comprends tout simplement pas la fascination des gens pour le spectacle du sang ( confer les badauds qui s'amoncellent quand il y a un accident grave)
      Et je n'ai jamais vraiment su frissonner de peur, même pour rire.
      Je préfère frissonner d'autre chose. Mais ça c'est une autre histoire.

      Bises solidaires.

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    2. Frissonner de froid ?

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    3. Le matin l'avait surpris. Il faisait froid. Une fumée sur le toit indiquait qu'il s'était réveillé avant elle et qu'il devait préparer du feu.
      Elle se lit alors à frissonner du plaisir de l'espérance de la boisson chaude...
      Et peut être une autre sensation....indéfinissable

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    4. Frissonner de froid, ça va être de saison...
      A l'heure du thé, frissonner de plaisir, peut être ?

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    5. Ah ! Le bonheur du thé ....

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  10. Waow, quelle culture, not'fée !
    Pour t'égaler, j'ai devant moi des mois de révisions !
    Et de psychoses ! :o)
    Faut dire que j'ai jamais été tenté par ce genre de films, la violence me fait horreur. C'est ainsi, mais je crois bien l'avoir déjà dit, que je n'ai pas pu écouter la très belle musique de Breavheart pendant des années "parce qu'il y avait trop de sang dessus". Faut dire que si les thèmes champêtres sont sereins, James Horner avait su écrire aussi une musique parfois bien inquiétante. Et l'émotion me prend quand je la réécoute...
    Peut-être est-ce mon versant féminin qui s'exprime ici, mais tant pis, le barbu que je suis assume. Mieux, je le revendique ! ;o)))

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    1. Non, ma culture cinématographique ne vaut pas celle de mon ami Eeguab. ^^
      La sensibilité est-elle forcément féminine? Il semblerait que non, si j'en crois les commentaires de certains de mes lecteurs chéris.
      Voilà un débat qui risquerait de faire couler de l'encre
      Mais il est vrai que hémoglobine et testostérone semblent souvent liées.
      Bises celestissimes, cher barbu qui s'assume.

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  11. L'humaine que je suis ne parviendra jamais à tolérer l'inhumain...
    Déjà que les inhumanités de la vraie vie me bouleversent, me révulsent, m'indignent, me terrorisent parfois, toutes les scènes de films "trash", "gore" et "scarifiantes" (au sens british du terme) que j'ai entrevues m'ont été insoutenables. Les scènes de torture, de viol, de violence gratuite, impossible à regarder ! J'assume mon côté fleur bleue et je ne me soigne pas...
    Quand c'est juste du psychologique sans hémoglobine... je coupe le son! ;o)

    Encore un point commun avec toi!
    (Musique chouette!)
    Bises d'Ep'

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    1. Bienvenue au club des fleurs bleues qui s'assument, mon Epaminette.
      Il est bizarre de constater que le mot inhumain existe, mais pas le mot inanimal.
      Ce qui pourrait signifier que les animaux sont beaucoup moins tordus que nous...

      Je t'embrasse fort

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  12. je n'ai jamais pu regarder orange mécanique ni le lire... Sinon, j'avoue avoir eu un certain goût pour quelques films d'épouvante comme souviens toi de l'été dernier. Shining, j'ai adoré! bisesssssssss

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    1. Je n'ai jamais pu dire que j'ai adoré un film de ce genre.
      Le mot est trop fort, je le garde pour les films d'amour.
      Mais je reconnais que certains sont mieux faits que d'autre.
      Bisous ma Brizou

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  13. Le meilleur, dans le genre horreur, et pleinement d'actu, ce sont les métinges actuels du vieux Sarkoplouf. Tu sais ce mauvais acteur de série B (ou Z), qui fut la coqueluche de quelques femmes empoudrées il y a une petite lurette.
    Tu vois qui ?
    Ben actuellement il passe en salle ça et là. Faut voir la tête qu'il a maintenant. Il s'est bien amélioré coté rides, rictus à-la-con, épaules démises, et jambes écartés pour qu'on voir tout bien. Les vieillards s'y précipitent en déambulateurs. Ça redonne à ces messieurs des semblants d'érection et à ces dames un vieux papillon tentant une résurrection bas-ventrale.....

    A voir absolument avant que l'acteur décati ne finisse à l'ombre d'une chambrette à barreaux.

    bon ok ! j'oubliais ! Tu cherchais du taille 14/15 ans...
    Ben on n'a plus grand chose en magasin...

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    1. Mort de rire.
      Enfin, ce qui me fait rire, c'est davantage la façon dont tu t'exprimes que le sujet du film .
      Je sais que ton propos n'était pas de faire rire, d'ailleurs.
      Mais je crois que l'horreur absolue, en matière de démocratie, c'est la tronche que devrait faire tout citoyen normalement constitué se retrouvant seul dans l'isoloir. Le Flip maximum. Choisir entre deux cauchemars...

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    2. Candide, qui se met enfin à la politiquedimanche, 02 novembre, 2014

      @ voudeux : "... l'acteur décati ne finisse à l'ombre d'une chambrette à barreaux."
      Si seulement ! Ca nous ferait plus qu'un seul cauchemar !...

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    3. "ton propos n'était pas de faire rire,"
      ben si quand même..... Dans le ton ....
      mais sur le fond... le rire devient jaune et grinçant en effet....
      Vers quoi allons-nous avec de tels zèbres ??.....

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    4. Zèbres c'est encore trop gentil comme animal, et puis ça me fait penser à l'intiative citoyenne d'Alexandre Jardin.
      Charognards, non, plutôt ?
      ;-)

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    5. @Candide
      Vieux motard que jamais...^^

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  14. Tiens et JARGONOS ? Même pas besoin de masque, BRRRRR. Pôv Minou. ];-(

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    1. Miaou...quand je pense que je vais la voir lundi, d'entrée. Oh le cauchemar !

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    2. Jargonos, dés lundi matin ? Beurk !!!!!!!!!!!
      Va falloir te préparer psychologiquement !
      Ne pouvant parler qu'en mon nom, je sais pas pour les copains, mais moi je suis de tout coeur avec toi :
      haut les coeurs !
      Mézaufait, tu pourrais pas lui mettre un coup de baguette magique derrière les étiquettes ?
      ;o)))))
      'fin moi, Jdirien.....

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    3. Les gens de mon pays ce sont gens de parole et gens de causerie... D'accord ça te rappelle quelque chose, mais y a pas que dans la Belle Province que c'est comme ça. Et avec ça, je digresse et je risque de perdre le fil. Donc les gens de mon pays te diraient, à propos de Jargonos, laisse pisser le mérinos. Elle n'a plus aucune prise sur toi, hormis l'emprise que tu lui laisses prendre par respect pour la fonction alors qu'elle-même ne la respecte pas... En d'autres termes pour parler de mérinos, envoie-la paître.
      Ti bacio forte.

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    4. @Candide

      Je vais pas user ma baguette magique pour une tâche aussi vile, quand même !
      Et c'est pas lundi matin, mais lundi soir que je vais la voir, dans une de ces réunions qui me pèsent beaucoup car elles sont parfaitement inutile et chronophage...
      @Blutchiamo

      Jargonos vit ses derniers beaux jours. je vais lui mettre la misère en lui demandant "pourquoi" à chaque ordre débile. Et je crois que j'aurais plus de respect pour un mérinos...

      Bises célestes

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  15. Belphégor et mes premières peur, comme toi ! J'avoue que le personnage de fantomas me terrorisait aussi.
    J'ai eu peur aussi en regardant des films qui n'étaient pas de mon âge . Je passe les titres... Sans doute que les parents faisaient moins gaffe que maintenant - je suis terrible pour cela car je sais que les images marquent .
    Je me rappelle de ce film qui s'appelait snake, l'histoire d'une transformation d'un homme en serpent, une série B minable qui m'a traumatisée!
    Meme avis que toi pour Orange Mécanique... Je suis partie avant la fin.Mais je n'aime aucun film de Kubrick, une vraie révulsion , ce type est dans son genre hyper brillant.

    Un film qui m'a secouée terriblement, qui m'a glacée de peur , dans un autre registre, la vraie horreur, c'est le soldat Ryan.

    Sur ce.... bonne rentrée...!

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    1. Ah oui, Fantomas et sa figure verte...bigre, c'est vrai qu'il était flippant!
      Merci Hélène pour ce long commentaire détaillé.Tu as raison d'être vigilante avec tes enfants.
      Le soldat Ryan, je suis partie vomir bien avant la fin... Quel traumatisme. Pourtant je n'était plus une enfant.
      Bonne rentrée ma belle.
      Et courage avec tes zozos !

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  16. et le "Silence des agneaux " un peu terrifiant l'Hannibal
    j'ai aimé l'intrigue d'Ester , mais mon chouchou reste Brain de Palma et Carrie
    C'est fou ce que certains films ont mal vieilli
    Orange Mécanique , jamais jamais plus , l'horreur !
    Annabelle la poupée maléfique cartonne au cinéma
    les films d'épouvante ont encore de l'avenir ... sans nous !

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    1. Tu as raison, ça a mal vieilli tout ça.
      Nos jeunes sont trop blasés, c'est un peu inquiétant.
      Tu as bien résumé mon propos dans ta dernière phrase: on ne peut pas empêcher les gens d'aller voir ce genre de films, mais sans nous, ça ne nous dérangera pas du tout...
      ;-)
      Bises ma Jeanne

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    2. Plus que blasé, j'ai l'impression que les deux dernières générations sont anesthésiées par manque d'imagination. Que ce manque est du aux loisirs passifs et virtuels. Si tu regardes "Fenêtre sur cour" sans faire tourner la boîte à réflexion, ça ne vaut pas plus qu'un reportage de chasse et pêche.
      Ti bacio

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    3. J'adore tes métaphores, Blutchy Amo.
      En résumé, y' a encore du taf pour les maîtresses d'école...
      molto baci +++

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  17. Célestine, faut absolument voir le Silence das Agneaux...je l'ai vu 5 fois de suite au cinéma à l'époque . Je ne vais plus au ciné aujourd'hui mais je n'ai jamais vu mieux dans ce genre de films.
    Sinon dans le genre horreur, il y a Mireille Mathieu à l' Olympia tantôt...

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    1. Non je ne regarderai pas le silence des agneaux, sauf sous la torture! ;-)
      Mais je ne doute pas que ce soit un chef d'oeuvre du genre...
      Pour Mireille Mathieu, c'est vache quand même...

      :-DDD

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  18. J'ai en horreur les films d'horreur. Hé hé! Tu es la première personne qui comme moi donne en exemple " vol au dessus d'un nid de coucou" horreur psychologique absolue." Les oiseaux"restent graves dans ma mémoire surtout depuis que j'ai vécu sur une falaise anglaise une attaque de goéland qui y ressemblait....

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    1. C'est Blutch qui a cité Vol au dessus d'un nid de coucou, mais je suis d'accord avec lui...
      Quelle horreur ce que tu racontes sur ta falaise anglaise ! Tu en avais parlé sur ton blog? J'ai dû zapper, alors, car je n'aurais pas oublié cette histoire !

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  19. Autant les films que tu cites j'ai pu les regarder et même les apprécier, autant ceux de maintenant sont tellement gores et dépourvus d'intrigues que ça ne m'attire plus du tout!

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    1. Tu as raison, mon étoile, tout a été inventé dans ces années-là, on ne fait plus que des reprises ou des suites sans épaisseur.
      Je n'aime plus que les films de vie. De vraie vie.

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  20. Orange mécanique m'a fait peur pendant longtemps et encore maintenant. J'ai du mal à y repenser, et ne le reverrai jamais au grand jamais! Par contre Shining me faisait peur sur le moment mais une fois sortie du cinéma, c'étaient de délicieux frissons: c'est de la fausse peur, de la peur que l'on appelle. Orange mécanique rentre dans le coeur... et ça fait trop mal!

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    1. Oui Edmée, c'est la différence entre la fiction et la réalité. Orange mécanique était trop "réel".
      J'en ai fait des cauchemar pendant plusieurs années...
      On est des midinettes, ma pauvre sorella...

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  21. Je connais évidemment les titres de ces grands classiques du genre mais j'avoue que j'en ai très peu vu. Et aucun en entier. Mais je n'ai pas de mérite : les effets trop spéciaux genre monstres ou tronçonnage font soupirer . Ou pire encore j'essaie de comprendre comment les techniciens s'y prennent ... C'est sans doute une défense du cerveau.
    Par contre, il m'est déjà arrivé de sursauter ou d'avoir l'oreille brusquement aux aguets pendant la lecture d'un thriller ....

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    1. May, c'est vrai, le cerveau est capable de produire des images encore plus effrayantes quand il n'y a qu'un texte à la base...
      Je me suis fait de vraies peurs avec des livres de Stephen King...

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.