27 novembre 2012

Bataille de bac à sable

Une des joies ineffables de mon métier, c'est la surveillance de la récréation. On aime tellement ça qu'en début d'année,  l'on fait un tableau pour organiser les tours de rôle. Des fois que certains seraient oubliés.
 Il faut dire que c'est un plaisir rare: ça ne dure qu'un quart d'heure, mais c'est un quart d'heure très intense et soumis aux aléas météorologiques. On ne s'habille pas de la même façon quand on est "de service" et quand on ne l'est pas. 
On prend des décibels plein les oreilles quand il pleut et qu'on se rabat sous le préau,  l'été on grille de chaud, l'hiver on pète de froid. Heureusement dans ce dernier cas, les collègues compatissants nous apportent une boisson chaude pour ranimer nos pauvres doigts gourds.

On a beau être au XXI° siècle, les règles fondamentales n'ont pas changé depuis les Longeverne et les Velrans. Les grands se partagent toujours la suprématie du choix des jeux et des points stratégiques, et des bandes se forment,  bien organisées, autour des  sacro-saints "chefs de la bande". Les comportements induits par les cerveaux reptiliens jouent alors à plein. 

Justement aujourd'hui j'ai aperçu un attroupement dans un coin de la cour appelé "le Carré" auquel seuls les CM2 ont accès. Ça discutait ferme, et les poings serrés dans les poches crevaient d'envie d'aller atterrir sur les hures adverses. 
Les regards se toisaient avec un mépris contenu et impérial. Les deux aspirants-chefs avaient l'air de deux coqs dressés sur leurs ergots.
Dieu soit loué, la sonnerie a avorté ce début de rixe sans que j'aie eu besoin d'intervenir.
Plus tard, dans la salle des maîtres, on faisait le débriefing de la récré. 
-Pfff! Ils sont pénibles aujourd'hui, ça doit être la pluie! Jean-François C. a encore failli se battre, toujours à vouloir faire son malin!
-Ah bon? Avec qui cette fois? 
-Avec François F. Je vais finir par convoquer leurs mères!
-Vous parlez des garçons, mais chez les filles, ce n'était pas mieux: Marine L. et Nadine M. n'ont pas arrêté de se dire des noms d'oiseaux, et Valérie P. leur a tiré les tresses. 
- Et au milieu , il y avait Alain J. qui essayait de les séparer!
-Il est gonflé celui-là, il fait son justicier maintenant, alors qu'il est quand même passé en conseil de discipline l'année dernière! 
- Et le petit Edouard B. non, trop mignon, je t'assure, il courait de l'un à l'autre en criant: "Je vous demande de vous arrêter!"
-Et ils l'ont écouté?
-Penses-tu! Ils étaient bien trop occupés à se toiser. Comme d'habitude. Et tu vas halluciner, à un moment j'ai même vu derrière la grille, un ancien qui est maintenant en sixième venir mettre son grain de sel.
-Quel culot! C'était qui?
-Ah, comment il s'appelle déjà, un petit, nerveux, que j'avais signalé pour hyperactivité...
Ah oui, Nicolas S! 
-Ça m'a rappelé les bagarres de l'année dernière entre François H. et Martine A. Un vrai garçon manqué celle-là!

Ce soir, aux infos, il était vaguement question d'une légère divergence de vue entre deux personnalités d'un parti traditionnel français. C'est drôle, ça m'a rappelé la récré.
A une certaine époque, les partis politiques nourrissaient en leur sein de futurs chefs historiques. Maintenant, les temps changent, ce seraient plutôt des chefs hystériques...



66 commentaires:

  1. Que ce soit au PS (Petits Salopiauds) ou à l'UMP (Union des Méchants Potaches), il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ! :~)))

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  2. Ah j'ai eu des nouvelles par le collège de Jacques C. ! Tu te rappelles, il envoyait sa petite amie Bernadette la costaude casser la gueule au petit François H. ? Ben maintenant, il parait qu'il ne se quittent plus d:) !

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    1. Lesquels ne se quittent plus? Bernadette et François? Jacques et François?
      Pfff, je m'y perds moi, et en plus j'ai pas lu "voici" et "gala"

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  3. Je ne suis pourtant pas de leur camp, mais je suis malgré tout atterrée. Remarque au moins, maintenant c'est clair, on sait ce qui est important pour eux : pas l'état de la France, ni la France en tant qu'état, mais le pouvoir, que le pouvoir.

    En campagne on est de service tout le temps, par tous les temps, tous les jours, toutes les semaines. Et parfois seul, sans personne avec qui discuter le bout de gras. Mais souvent c'est plus calme, il faut bien y trouver quelques avantages. :)

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    1. "Maintenant c'est clair" dis -tu. Tu avais encore des doutes?Je me souviens de la proposition de loi sur la réforme des retraites des députés: voté contre à l'unanimité moins 4 voix...

      http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/10/15/2266267_quand-les-gouvernants-refusent-que-leur-retraite-soit-alignee-sur-celle-du-commun-des-mortels.html

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  4. Venant de la ville, j'ai achevé mes primaires (je parle des études, pas des élections) dans une école de campagne où, à mon grand étonnement, un seul maître s'occupait des six classes. Il n'avait pas trop de problème pour établir le rôle des surveillances ;-)

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    1. En même temps, ces classes-là étaient uniques, pas seulement dans leur dénomination administratives, mais aussi par l'ambiance très particulière qui y régnait, et par le fait que les enfants acquéraient très vite une grande autonomie: il ne fallait sans doute presque pas les surveiller...
      je repense à "être ou avoir" ce film qui est sorti il y a quelques années.

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  5. Tu es très gentille je trouve dans ta comparaison, j'ai choisi de ne pas aborder les thèmes politiques ou de société en bloguant sans cela...
    Quand j'étais à l'école, vers ces âges là, il y avait aussi les clans qui s'appropriaient les jouets...je n'en faisais pas partie.
    Bises et bonne semaine.

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    1. Il paraît, oui, que je suis très gentille...Peut-être trop parfois...
      Toi je t'imagines assez bien à l'école. Un peu rêveur comme tous les littéraires? Toujours le nez dans un bouquin? Pas bagarreur en tous cas.

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  6. Décidément je vous trouve bien inspirée en ce moment Madame l'institutrice!
    Figurez-vous que je ne me suis aperçu qu'en milieu de texte des personnages implicites de l'action... C'est dur si vous avez réussi votre effet, vous savez quand on dit : ha mais oui, trop fort, trop drôle!
    Merci pour ça! ;)
    (je précise qu'il ne faut voir aucune flagornerie dans mes récentes interventions... juste de la sincérité et du plaisir à lire)

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    1. J'en suis ravie chère Julie. Oui, c'est vrai, je suis bien inspirée en ce moment.Et fondamentalement toujours la même. Positive et toujours prête à voir le bon en chaque chose et en chaque être.Ça m'a valu quelques moments difficiles mais j'en suis ressortie plus forte.:-)
      Heureuse que tu prennes du plaisir à me lire.

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  7. oups! "aperçu" avec un "e", "dire" au lieu de "dur" (lapsus révélateur!)

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    1. Non non...Aperçu ne prend pas de "e" dans la phrase je me suis aperçu que j'ai fait une faute... même si le sujet est féminin. En revanche, je me suis aperçue ce matin dans le miroir prend un "e". Car le sujet est en même temps complément d'objet. (verbe réfléchi)
      Quant au lapsus,il serait révélateur mais de quoi?
      Bises

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    2. Ah non ! Moi, je mettrais un 'e' ! "Je me suis aperçue que..." si le sujet est féminin. Julie avait raison de corriger.

      Ça fait l'objet d'une discussion ici :

      http://www.languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=5120 ( sans avoir lu cette discussion je n'aurais pas été aussi sûr ;-) )

      ;-)

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    3. Alors d'accord, j'ai lu trop vite le commentaire de Julie, puisque j'ai vu un "que" après le verbe s'apercevoir.Dans sa phrase,le "que" n'avait pas valeur de conjonction , mais de négation.
      Je maintiens qu'il y a une différence entre
      je me suis aperçue "de" quelque chose, en ce cas la règle du pronominal par gallicisme s'applique.
      et je me suis aperçu "que..." , car en ce cas, la conjonction complétive a valeur de COD, exactement comme dans la phrase "je me suis dit que". Et je ne sache point que l'on écrive "je me suis dite que".
      Il est possible, néanmoins, que la forme "je me suis aperçu que" soit elle-même une erreur; On devrait dire "Je me suis aperçue "de ce que"..."
      Julie a donc eu raison de se corriger.
      Et moi j'ai quand même raison, aperçu ne s'accorde pas tout le temps.
      Et toi tu as eu raison de revenir sur ce point de détail.
      Je me suis ainsi aperçue de ta grande rigueur syntaxique et de ton sens de la justice.

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    4. Comme dit mon fils: il vaut mieux être un mec, c'est plus simple ;)

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    5. :-)

      J'ai essayé d'y voir un peu plus clair, sans succès.

      Donc, en attendant, je me range à tes côtés ! :-)

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  8. A te lire, ça n'a guère changé.

    Pour les parties politiques, il faut reconnaître que la feuille que l'on met dans la machine à laver le linge sale, fait bien son office. Pendant 5 ans, la lessiveuse des affaires a contaminé les soupirants...

    Il fallait s'y attendre... L'aboyeur considère être l'héritier et a verrouillé l'appareil du parti, comme l'avait son prédécesseur....

    Belle journée avec bises

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    1. J'avoue éprouver une certaine nausée devant ces gros appareils censé se combattre alors qu'ils se mettent d'accord sur le dos des citoyens pour faire leurs choux gras. Cette entité justement appelée par certains l'umps est une machine à pouvoir. Tout le reste est littérature.

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  9. Tu sais belles chasses, les enfants d'hier sont les adultes d'aujourd'hui, sauf qu'ils portent sur eux des armes bien plus dangereuses.

    Ces armes s'appellent "Partis Politiques" Curieux que vient foutre le mot "POLI" là dedans ?

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    1. La politique, c'est quand on est poli et qu'on a des tics.
      C'est de Coluche...à moins qu'il l'ait pompé dans un livre acheté sur les quais...

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  10. Mais dans la cour il y avait aussi un autre petit personnage. Les autres l'appelaient " le petit nouveau" parce qu'il y a trois ans, il était arrivé en cours d'année. C'était un personnage un peu étrange, il ne voulait faire partie d'aucune bande, d'aucun groupe. Non qu'il fut un misanthrope mais il voulait de chacun ne recueillir que le plus beau, l'"écume des autres", disait-il. Il savait que dès que les hommes s'organisent ainsi en bandes, ils perdent tout ce qui fait leur grandeur pour se livrer au jeu stupide du c'est moi le plus fort!" en imitant le geste du gorille qui se tape très fort sur les pectoraux. Le petit nouveau, allait, jouait, racontait des histoires étranges venues des pays qu'il avait traversé. Nulle part, il n'était de l'endroit. Pour chacun il était d'ailleurs. Ce qu'ignoraient ceux qui le jugeaient ainsi, c'est qu'en fait il venait du pays des rêves et s'il était là, c'était par hasard. Un arrêt dans la course d'un char de rêves mené par un oncle éloigné qui n'appartenait pas non plus au temps...Ou plutôt qui appartenait à tous les temps.
    Il passait tranquille sans se donner à l'un ou à l'autre et les chefaillons, fort marris, ne savaient comment faire pour l'intéresser à leurs rivalités enfantines.
    C'est lui qui vous écrit ce soir pour vous dire qu'en fait, les jeux de rôles, les places de chefs...il s'en fout comme de l'an quarante. Par contre, il faut l'avouer, si ces histoires permettent à la maîtresse d'écrire avec talent de si belles histoires, alors il dit bravo et dans un élan incontrôlé...il l'embrasse (ce que rêvent de faire tous ses lecteurs...avouez-le)
    Signé : le petit nouveau.

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    1. Ooooh! cher petit nouveau, comme ça fait longtemps que je ne t'avais pas aperçu par ici...Qu'il m'est sympathique, ce petit personnage qui, comme le Petit Prince, ouvre ses grand yeux sur le monde qui l'entoure pour en saisir toute la beauté. Comme je me sens proche de lui et de ses idées un peu utopiques mais si pacifiques.Merci pour ce billet qui renvoie dans les bas-fonds les triviales disputes des fiers-à-bras de la politique. Que valent leurs querelles devant l'impétueuse nécessité du rêve?

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  11. Faut pas trop en vouloir au petit Jean-François C.
    son papa est proctologue, c'est dire si le fils sait combien ses positions doivent avoir un bon fondement.
    C'est donc un enfant fragile, qui, pour se faire aimer à la maison Hue-aime-pet doit trafiquer son carnet de notes régulièrement, afin de faire croire qu'il est le premier.
    Un peu de compassion tout de même pour ce garçon qui a déjà la tête toute ridée tellement il fronce le front afin de tenter d'avoir au moins une pensée valable une fois par semaine. Hélas, il n'y arrive même pas.

    Réfléchissement Jean- François ! Réfléchissement ! comme lui hurle son thérapeute désespéré, Dany B.

    AlainX


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    1. Hue-aime-pet ça fait un peu écurie je trouve. De là à dire que ce n'est pas le mauvais cheval, ce garçon, il y a des limites.
      Moi j'aime bien Dany B...lui au moins il est payé pour faire rire les gens.

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  12. Tellement vrai, tant pour la vie d'une cour de récréation que pour la politique (je te rassure, c'est pas mieux en Belgique, car nous en plus, ils parlent 3 langues différentes! lol). Bonne semaine Célestine.

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    1. Moi je pense qu'ils parlent tous la même langue, quel que soit le coin du monde: la langue de bois! Bisous Petit Belge!

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  13. Bien vu ! Merci pour ce si réaliste parallèle qui permet de sourire !
    Bises d'une Chab'atchoum qui a greloté pendant 2 récrés et même un peu plus aujourd'hui.

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    1. Oh la la c'est pas bon ,ça, de s'enrhumer pendant qu'on est de service! Ah je vois que tu as corrigé ton pseudo, l'apostrophe donnait des signes cabalistiques...
      Je vais de ce pas lire ton billet.BIses

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    2. Oui, j'ai mis un moment à m'en rendre compte... et puis mon étant rallongé maintenant, mon pseudo a droit à la même chose.
      En fait, je ne me suis pas enrhumée pendant le service, j'ai juste fait mes services en étant enrhumée. Et dans cette école, c'est un peu chacun pour soi même quand on devrait être dans son lit !

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    3. Je mesure ma chance de diriger une école où les maîtres mots sont: solidarité et bonne humeur!

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    4. Bonne humeur, autour du café, dans la salle des maîtres, en général, il y a... mais proposer à une collègue un peu faible de passer son tour, c'est pas dans les moeurs. Ça fait pourtant un peu plus de 2 ans et je ne m'y fais pas !
      Savoure, savoure en tous cas !

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    5. Ma copie (n°2) est arrivée sur ton bureau. L'as-tu vue ?

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    6. Je viens de voir que nous avions les mêmes Lecture/références (danger école) et ça m'a bien fait sourire !
      Bon we en passant !

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    7. D'ailleurs j'ai tout de suite accepté mon inspection de la semaine prochaine...
      Je pense aussi que nous n'avons pas que ce point en commun...

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    8. La mienne (d'inspection a eu lieu trop tôt).
      En effet, je pense aussi que nous avons d'autres points communs.
      Bon dimanche !

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  14. Votre profession me rend fou d'envie. Comment ais-je pu éliminer cette carrière? C'est que j'en avais assez des études et qu'une fois les études terminées, je ne voulais pas remettre les pieds dans une école alors que depuis quelques années, surtout quand je lis des textes comme le vôtre, je m'en veux de ne pas avoir choisi l'enseignement.

    Vous êtes au coeur de la vie! Bravo pour ce texte, je me revois encore dans cette cour d'école...

    Grand-Langue

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    1. Je crois que quelqu'un qui est passionné par son métier rend toujours les autres fous d'envie. Parce que le bonheur sans doute transparaît à travers chaque ligne.
      Moi j'adore mon métier, mais en écoutant un luthier parler de ses violons, il m'arriverait sans doute de me dire: "mais pourquoi n'ai je pas embrassé cette carrière?"

      Merci pour ce commentaire, Grand Langue, qui se termine par un bel alexandrin.

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  15. Et ben dis donc , ils n'ont pas de prénoms très modernes tes élèves , où sont les Léo , Clara , Mathéo , Manon , Mathis , hein ?
    François , Martine , Valérie , Jacques , Nicolas , c'est une autre génération , qui est .. la notre , ah ben oui , la honte tiens ces gamins qui se bouffent le nez pour être calife , grr ...
    je ne garde pas de très bons souvenirs de mes surveillances de cour de récré quand j'étais maitresse d'école , fallait les avaler les conversations des collègues qui ne parlaient que de leurs gamins , bon , faut dire qu'à l'époque j'en avais pas ;)
    Excellent ce billet Célestine !

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    1. Ah, les prénoms...tout un poème! J'aurais aussi pu parler des Brandon, Dylan, Sullivan, Phoebe , Jennifer, et Allison, mais j'aurais eu plus de mal à placer ma petite métaphore politique!

      Tu as été instit, toi? incroyable...Tu me raconteras?
      Bisous ma Jeanne

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  16. Extra !!! les mots pètent comme de vrai ! on sent le froid qui t'envahit brrr, mais aussi la chaleur de ton humour et de ton amour pour le métier ...

    On aimerait tous être élèves dans ta cour de récréation et par toi, se laisser conter !

    Pensées depuis les ondes mères

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    1. Je m'aperçois que mon commentaire a disparu...
      Tu m'expliques les ondes mères? (je ne comprends pas le jeu de mots, s'il y en a un)
      bises

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  17. Bien vu!!! Oui bien sûr pour le texte. Je t'embrasse

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    1. Merci Julia. Une merveille ce texte! Allez le lire mes amis, pour un bain de jouvence et de bonheur...!

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  18. Ce matin en écoutant FI , je disais que ces Hpolitiques étaient de vrais gamins à mes enfants. Et puis, je me suis reprise, je leur ai dit, non , parce qu'ils leur manque l'intelligence et la maturité que vous vous avez déjà. Je crois que les comparer à des mômes à la récré serait presque faire injure auxdits lutins, non ?
    Et la récré, c'est un poême, parfois , je voudrais filmer , enregistrer . Ecouter leurs hsitoires et les médiations de conflits qui ont une portée presque universelle. Surtout ne pas oublier. C'est à la récré que le café est le meilleur! Mais bon on s'emballe pas non plus. Des fois quand on se pèle grave, le mistral et tutti , que X Y et Z sont odieux , il me tarde que le quart d'h passe !

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    1. Bien vu! ne jamais se laisser aller à la mélancolie sans faire une ptite pichenette d'humour..

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  19. Réponses
    1. Merci miss! comme tous mes billets, l'idée a jailli d'un trait, comme ça, toute seule!

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  20. Plutôt bien vu... toutefois ce qui est consternant ces que les personnages politics ont été probablement des gamins, même peut-être de très gentils gamins rieurs innocents et drôles... que deviendront les zenfants de ta cour de récréé déjà si bruyants dans quelques années...

    Bleck

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    1. Eh oui, c'est consternant. Espérons qu'ils tourneront moins mal que Jean François et tous les autres.
      Bleck, je te vois très souvent chez Jeanne, et c'est la première fois que tu viens chez moi, non? Ça me fait plaisir!

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    2. Non... ce n'est pas la première fois et j'ai laissé des commentaires le premier à l'occasion du "Chaudron Stonien"... j'apprécie ton Blog mais ne commente pas trop les billets politiques par exemple... ils me lassent, pas les billets les zones politiques de droite ET de gauche.

      Une bise, Bleck

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  21. Et pendant que les médias diffusent en boucle les rebondissements de cette "affaire", il se passe tant et tant de choses dont on ne parle pas...

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    1. C'est bien vrai. J'ai appris par hasard que l'Insee avait déclassé les profs d'école dans la catégorie "professions intermédiaires " alors que les profs du secondaire sont restés " profession supérieure et intellectuelle"
      Personne n'en a parlé. Et pourtant c'est un petit scandale...

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  22. Célestine tu es géniale! Ce texte est une pure merveille! Ce qui se passe en ce moment dans un certain parti autrefois important:-)! c'est exactement ce à quoi on peut assister dans une cour de récré! Et il vaut mieux en rire qu'en pleurer!!

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    1. Merci mammilou. Je suis touchée.Et tu as raison, mieux vaut en rire...

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  23. Bonjour Célestine. Au hasard de mes musardages sur la blogosphère, me voilà chez toi, émerveillée par ce que j'y trouve. J'ai lu quelques billets et j'ai beaucoup aimé. Ils sont diversifiés, fort bien écrits, parsemés d'humour tel que je l'apprécie. Si tu le permets, je reviendrai me blottir devant ton feu de cheminée (au fait, as-tu un ?) et prendrais plaisir à lire... à lire... à lire.... Si tu le permets, je t'embrasse et te dis à bientôt.

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    1. Mais bien sûr, tu es ici chez toi. Bienvenue sur mon totem.
      J'aime moi aussi me blottir devant ma cheminée.

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  24. Le tout premier commentaire, celui de Tant-Bourrin, me va très bien et je l'approuve totalement.
    Si nos politiques étaient plus intéressés par la bonne marche du pays plutôt que par leur petit confort personnel, ça se saurait hein !

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  25. Il y a tellement de monde dans les cours de récréation que je n'ose trop m'y aventurer.
    Vraiment envie de laisser les grands jouer et se bagarrer entre eux et de me faire petite souris dans un coin, juste pour les regarder, les écouter et me faire un cinéma pour moi toute seule dans ma tête. Cela doit être pour cela que je ne suis pas devenue "femme politique" ou "meneuse de bandes" mais "petite plume" à écrire des histoires et éditer des livres.

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    1. Je pourrais écrire exactement la même chose, au mot près...sauf que j'ai édité un seul livre(pour l'instant). Mais c'est vrai que je ne suis pas faite pour ce genre de combat. Et puis je ne parviens à me situer dans aucun parti...

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.