« J'accepte la grande aventure d'être moi. »
Simone de Beauvoir, Cahiers de Jeunesse.
J'aime cet endroit. J'y venais souvent avec ma mère, à Saint Martin, prendre un chocolat à l'heure où les ombres s'allongent et deviennent bleutées. Nous choisissions la table ronde, au fond. Elle posait toujours son manteau sur le dossier de la troisième chaise, et s'installait près du poêle à bois.
Aujourd'hui, pour la première fois depuis longtemps, je m'y suis assise seule.
Là-bas, dans ton île sous le vent tropical, tu ne peux imaginer le froid piquant qui fourmille en étoiles sur les vitres, ni les monts poudrés de neige qui voltige sur les mélèzes.
Toi en maillot et en bateau.
Moi en manteau et en chapeau.
J'ai goûté pleinement ce bonheur précieux d'être une femme libre dans un pays libre. De pouvoir m'asseoir tranquillement dans un café sans rien demander à personne. Sans rendre de compte. Le chocolat fumant brouillait un peu mes yeux d'une buée étrange mêlée d'émotion. Je me sentais à ma place, sereine après la tempête. Pas triste, non. Juste rassurée. Joyeuse et mélancolique à la fois.
J'ai pensé à toutes ces femmes merveilleuses et libres qui m'entourent. Où que je regarde, dans ma famille, je vois des femmes volontaires, intrépides, indépendantes et libérées des carcans qui ont étouffé tant de générations. Aucune carrière n'est trop bien pour elles, ou inaccessible. Rien ne les effraie. Elles voyagent, elles gèrent, elles échafaudent des projets fous, une flamme volontaire au fond du regard. Elles sont notaire, pharmacienne, architecte, coach en gestion du stress, ingénieures ou chef cuisinière, elles partent en Irlande ou au Japon, elles bougent, inventent, vibrent...
Elles m'emplissent de fierté et d'admiration. Corinne, Mathilde, Véronique, Hélène, Anaïs, Marlène, Margot, Vanessa, Océane, Marion, et, bien sûr, Sibylle, ma petite graine de bout de femme, vous êtes mes étoiles, mes soeurs d'âme, et je vous aime.
Vous êtes, tout comme moi, les dignes héritières de Jo March, la fougueuse, l'impétueuse et insoumise écrivaine du roman éponyme « Little Women » plus connu en France sous le titre « Les quatre filles du Docteur March. »
Le Goût va encore dire que j'ai quinze ans, et me trouver trop romanesque.
J'assume. 😊
***
Pour le devoir de Lakévio du Goût.
J'ai adoré ce roman ! Et c'est bien, non, d'avoir toujours quinze ans ?
RépondreSupprimerBonne journée.
Oui c’est bien de regarder le monde avec des yeux toujours étonnés...
SupprimerC’était un clin d’œil à mon ami qui me branche toujours là-dessus... mais comme il me branche gentiment je suis sure qu’il apprécie...
Le roman? Je l’ai adoré quand j’avais quinze ans...c’est à dire hier. :-)
Merci bonheur du jour
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Je l'ai lu et relu un nombre incalculable de fois ♥
RépondreSupprimerJ'ai regardé également le film à la TV de nombreuses fois...
souvenirs, souvenirs...
Il a sans doute bercé l’adolescence de beaucoup de monde depuis le temps qu’il a été écrit et qu’il est devenu un incontournable Best seller... Inventer le personnage de Joe au XIXeme siècle ce n’était pas rien ! L’auteur y affirmait des choses que la morale rigoriste et patriarcale réprouvait grandement...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Mais non, mais non...
RépondreSupprimerJe ne suis pas surpris non plus.
J'ai depuis longtemps l'idée que la moitié de l'humanité soit l'égale de l'autre moitié.
Mais surtout qu'elle ne soit pas identique car ce sont les différences qui rendent la vie intéressante.
Bien sûr ! Différence ne voulant pas dire, comme en mathématique, inégalité... :-) c’est là qu’est l’os, hélas! Il est bon de le rappeler régulièrement...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'ai oublié l'essentiel : C'est bien d'avoir quinze ans.
RépondreSupprimerEvidemment, au bout d'un moment ça implique de mourir jeune.
Mais c'est tellement mieux que devenir vieux (ce qui est bien pire que vieillir)... ;-)
Quand je vois comme c’est difficile de mourir vieux, j’accepte de mourir jeune...mais je ne suis pas pressée, hein...on en reparle dans...disons vingt ou trente ans. :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Oh là ! tu ne vas pas nous laisser tomber à 35 ans, non mais des fois....
SupprimerMais non caro mio, j’aime trop la vie !
SupprimerMais je remarque que tu sais encore très bien compter malgré ton agecanonix !
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Chai pas, mais tes 15 ans en deviendront 35 dans 20 piges... ou alors je retourne à l'école :-)
SupprimerMais oui ç est ce que je disais tu sais toujours compter ^^
SupprimerPourquoi as-tu vu du second degré là où il n’y en avait pas ?
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C’est *
SupprimerHou ce qu’il m’énerve ce portable quand il prend des libertés avec ce que j’écris !
Ti bacio
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Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe suis sure que t’es petites-filles sont de la même trempe ! De celles qui secouent les cocotiers...
SupprimerBisous mon boss
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Je voulais ajouter le s manquant
SupprimerT'expliqueS bien pourquoi j'adore les femmes !
Bisous !
En me relisant je vois que mon fichu téléphone a mal écrit « tes » petites-filles.
SupprimerOn ne se relit pas assez...
Mais on se relie, c’est l’essentiel... :-)
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Ce ne sont pas les liens qui manquent : j'ai même lu les quatre filles du docteur March, à une époque où les lectures pour filles et garçons faisaient l'objet de collections séparées, c'est te dire !
SupprimerC'est tout l'intérêt d'avoir des sœurs, des tas de sœurs.
SupprimerOn joue à la poupée et elles te volent ton camion rouge.
Et on lit leurs livres et te piquent les teins.
Et te renseignent sur plein de choses bien utiles plus tard.
@Walrus
SupprimerTu as toujours été en avance sur ton temps, j'en suis certaine...
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@ Le Goût
SupprimerMême remarque qu'à sieur Walrus.
Cela dit, ça progresse lentement, mais je suis sûre qu'un jour viendra où il sera définitivement acquis que les camions et les poupées sont des jouets pour tous, parce que dans la vie d'adulte, les femmes conduisent des camions et les hommes changent les couches des bébés, il n' a rien de choquant.
Ainsi, on ne sera plus obligé d'avoir des tas de soeurs, ni des tas de frères si on est une fille, pour comprendre comment le monde tourne...
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Je n'ai que des frères ! :-)
SupprimerTu ne fais que confirmer mes dires: tu étais e avance sur ton temps !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Voilà un billet qui me réjouit : votre tristesse des derniers jours trouve sa guérison dans la formidable envie de vivre positive qui vous habite. Votre mère peut partir apaisée elle a laissé derrière elle une lignée de femmes magnifiques, volontaires, courageuses et libres. N’est-ce pas formidable ?
RépondreSupprimerJe suis fasciné moi aussi par cette liberté que les jeunes femmes d’aujourd’hui affichent : elle semble couler de source.
Pourtant je sais que tout reste toujours à faire et à préserver car rien n’est jamais acquis.
Mes petites-filles me procurent les mêmes joies admiratives. Elles savent ce qu’elles veulent et surtout ce qu’elles ne veulent plus.
Quant à Jo March, la turbulente héroïne, je l’ai découverte par le film sorti récemment car pour ma génération, ce roman n’était pas pour les hommes... combien d’idées préconçues nous avions alors...
Merci délicieuse enfant, de me permettre de dire tout cela.
Et je vous renouvelle mes condoléances pour votre mère.
Bien à vous
~L~
Merci pour ce beau et long commentaire mon ami.
SupprimerVous avez très bien exprimé ce que je ressens aujourd’hui. Je positive pour ne pas me laisser emporter par le chagrin ou la tristesse. Le deuil n’est jamais une période très facile mais mon chemin personnel m’a appris à accepter. Et à me réjouir. Alors j’accepte d’être mortelle, et je me réjouis chaque jour d’être vivante et de partager ma vie avec des êtres formidables.
Je n’ai pas encore vu le film, mais soyez certain que j’irai. Ce sera comme un bain de jeunesse et d’espoir.
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ah faire un texte si joyeux pour une jeune femme dont les coins de la bouche tombent si tristement, merci Célestine :-)
RépondreSupprimerTu me connais un peu depuis le temps... J’aime prendre les sujets de rédaction à contrepied...
SupprimerJe ne l’ai pas trouvée si triste que cela d’ailleurs, cette Hopperette...
Je l’ai trouvée pensive, rêveuse, mélancolique, et concentrée sur sa tasse.
Bref elle m’a aidée dans mon travail de deuil, finalement...
Bisettes
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Oui c"'est bien d'avoir quinze ans, mais surtout reste en vie, longtemps !
RépondreSupprimerJe n’ai pas pour projet immédiat de quitter ce monde, j’ai encore pas mal de trucs à faire ...
SupprimerMerci de ton passage, Délia. Et que deviens Ju’Lyn ?
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J’ai emmené tout le monde voir le film. Et tout le monde à aimé, même les garçons. Comme quoi les idées préconçues sont surtout des idées très cons sues...
RépondreSupprimerBises
Angela
Hé hé ! Tu as raison!
SupprimerMême s’il faut encore et toujours le dire...
Belle journée Angela
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Jo, c'est ma préférée, il parait que la fin a été changée, je vais relire le livre avant d'aller voir le film.
RépondreSupprimerD'après la réalisatrice du film, la fin du roman avait été imposée à Louisa May Alcott par son éditeur. Celui-ci jugeait la fin initiale trop subversive pour l'époque. Dans le livre, Jo doit mettre fin à ses ambitions d'écrivaine et se marie pour satisfaire au diktat social.
SupprimerQue Jo devienne une autrice de livres pour enfants, et qu'elle ne se marie pas me semble une fin tout à fait géniale pour 2020. Et une justice rendue à Louisa Alcott.
J'ai hâte de voir le film.
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Oui, quelle chance d'être une femme libre dans un pays libre Célestine ! :-)
RépondreSupprimerCe qui m'effraie c'est lorsqu'elles "voyagent, elles gèrent, elles échafaudent des projets fous, une flamme volontaire au fond du regard. Elles sont notaire, pharmacienne, architecte, coach en gestion du stress, ingénieures ou chef cuisinière, elles partent en Irlande ou au Japon, elles bougent, inventent, vibrent..." et qu'elles ne savent pas se reposer avec un burn-out assuré.Assurer les taches ménagères, faire des enfants, s'en occuper, travailler... je suis déjà fatiguée en imaginant leur vie !...
C'est certain, je suis une contemplative sédentaire si je me compare à elles ! ;-) Célestine, j'ai l'impression de ne être une femme à la mode !
Je te rassure : elles ont choisi aussi des compagnons à la mesure de cette liberté : pour ne prendre que l'exemple de mon fils, il s'occupe des tâches ménagères et du bébé à égalité avec sa femme, et je trouve cela très bien. Très équilibré.
SupprimerQuant au burn-out, maintenant que, de par la mort de ma mère je me retrouve mathématiquement l'« ancêtre de la famille » laisse moi te rassurer : je suis leur exemple vivant que l'on peut avoir une vie riche et épanouie, active et indépendante, sans tomber dans les excès du burn-out. Il suffit de ne jamais prendre la proie pour l'ombre et de ne pas se laisser dévorer par le besoin d'avoir toujours plus.
Ainsi j'entendais ma fille dire l'autre jour : un gros salaire n'a jamais remplacé une qualité de vie. Oh que j'étais contente...
Une femme à la mode, c'est peut-être celle qui anticipe l'effondrement de la société de consommation et apprend dès à présent à se réjouir des petits bonheurs.
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Y a aussi des hommes à la mode qui anticipent cette fin et qui se plongent dans le verbe ETRE.
SupprimerIl y a 50 ans, j'étais déjà un expert es-changement de couches et biberons nocturnes, pas de quoi en faire un fromage d'ailleurs car je ne boudais pas mon plaisir de le faire.
Autrement, je n'ai pas d'avis sur les filles, mais je crois que le père March avait bien du mérite... :-D
Ti bacio Cara mia
Il faut toujours que tu rajoutes ta petite pointe de macho vers la fin...comment ça il avait bien du mérite ? Tu as donc bien un avis sur les filles, Bouh !
SupprimerSinon le passage sur ta participation au changement des couches ça j’ai bien aimé ...
Baci e ti voglio bene caro
Buona notte
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Je sais, je n'ai aucun mérite à te chambrer car un bélier démarre au quart de tour... :-D
SupprimerTi baci e bella notte
Je suis réactive c’est tout.
SupprimerC’est mieux que d’être un plat de nouilles non ?
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Lol... c'est quand même l'homme qui détermine le sexe des enfants à naître... ;-)
Supprimer@ Pivoine
SupprimerIl ne le fait pas volontairement, c'est juste une question de vitesse et d'endurance des spermato... ;-)
Chère Pivoine, c'est vrai que quand tu dis « l'homme détermine le sexe » ça laisserait penser qu'il a un pouvoir raisonné sur le sexe du futur enfant...Or nous ne gérons pas vraiment ce qui se passe au niveau des chromosomes, je crois...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je dois avoir 15 ans encore moi aussi, un de mes romans préféré!!!! Peut être que cette Hopperette songe à la fin du roman qu'elle a laissé sur sa table de nuit??? Je pense allé voir le film ce weekend peut être en y entrainant M.Mari !!!!
RépondreSupprimerEntraîne monsieur Mari. Ce n'est pas un film de filles, c'est un film engagé d'une réalisatrice qui sait que la condition féminine s'améliore avec les hommes, et pas contre eux.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Finalement je l'ai vu seule hier après midi !! C'était chouette de me replonger dans mon enfance !!!!! Beau film !Mais y'a pas à dire je préfère le roman ...peut être le relirai je cet été ...il est dans mon sud!!!
Supprimerde ne pas être une femme à la mode ! Etre ou ne pas être !... ;-)
RépondreSupprimerJ'avais corrigé... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je me souviens quand j'arrivais seule en train au petit matin à Paris, je traversais l'avenue et j'allais dans le premier café prendre un grand crème et un croissant... Je me sentais bien...et libre !
RépondreSupprimerMa maman, modiste et formidable mère de famille était de ces femmes qu'un vent d'indépendance avait fait rêver et qui a su nous communiquer ses aspirations...
Je t'embrasse Célestine
Heureuse d'avoir déclenché chez toi ce souvenir tendre et nostalgique...
SupprimerJe t'embrasse de tout coeur, Marine.
J'espère que tu tiens le coup.
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Les 4 filles du docteur March, souvenir de lectures adolescentes... Et oui, les femmes ont enfin la possibilité d'exercer les métiers qu'elles veulent et ce sont des championnes du double puisqu'elles assurent aussi les maternités et l'éducation des enfants...Certains papas s’investissent aussi un peu plus qu'avant, soyons justes!
RépondreSupprimerbisous Madame de la plume enchantée!
En tout cas, dans ma famille, je vois les garçons s'investir autant que les filles, je ne parle pas que pour mes fils...
SupprimerEt puis il y a aussi des femmes seules (ma soeur, ma cousine) qui assument cela très bien. le mariage n'est plus, comme au XIX ème siècle, la seule planche de salut pour une femme...
J'adore la remarque de Meryl Streep dans la bande annonce: non, je ne me suis pas mariée, mais moi, j'étais riche...
Bisous belle conteuse
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Ils sont beaux tes mots ! Et j'apprécie aussi d'être une femme libre dans un pays libre. Et nos filles et les filles de nos filles le seront plus encore. La liberté de penser, de s'exprimer, d'agir est un bien précieux que nous devons chérir et protéger. Les quatre filles du Dr March a été un de mes premiers livres. 😉 Il ne me reste plus qu'à accepter la grande aventure d'être moi ... Mais j'avance !
RépondreSupprimerBises tendres petite sœur de coeur.
La liberté est un bien précieux, oui, que nous devons défendre contre tout ce qui le menace...
SupprimerEt comme disait Simone, ce sera au prix d'une vigilance constante...
Je t'accompagne dans ta grande aventure, tu verras, c'est possible, la résilience.
Merci de tes mots tout doux. Et courage !
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Coucou Célestine ma frangine. Nous avons de la chance d'être libres oui. Mais la liberté n'est pas quelque chose de donné une fois pour toutes. Il faut toujours se battre, soit dans le travail, soit dans la famille, soit dans le réseau social, pour faire valoir des points de vue parfois "hors normes". Non, rien n'est acquis mais c'est déjà beau de savoir que la liberté qui est la nôtre est plus importante que celle qu'ont eue nos mères. Bises alpines et belle semaine.
RépondreSupprimerP.S. et pis on s'en fout si tu as 15 ans. L'autre jour, j'en avais 5, j'ai fait une bataille de boules de neige. :-)
Nos points de vue sont-ils vraiment « hors-normes », quand nous nous battons pour que trois milliards et demi d'être humains aient les mêmes droits que les autres trois milliards et demi ? Et où est la norme ? ;-)
SupprimerUne bataille de boules de neige ? Chouette ! C'est bon d'avoir cinq ans, parfois...
Bisous ma frangine fofolle, je t'imagine tellement dans la neige !
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Jolie déclaration.
RépondreSupprimerEt bonne référence. C'est une histoire que j'aimais beaucoup.
Surtout avec la nouvelle fin voulue par Greta Gerwig...
SupprimerLa référence devient parfaite ...
Tendresses
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Les 4 filles du Dr March, lecture et re-relecture
RépondreSupprimeret cerise sur le gateau ce dernier film en salles actuellement : un bijou.
Ton romanesque et tes quinze ans qu'ils durent!
on s'en régale dans tes billets si joliment poétique
Bises
Je vais m’appliquer à réaliser ce souhait ma Jak.
SupprimerEt puis c’est mon secret de jouvence et de bonne humeur alors pourquoi sien priver ?
Tu as vu le film apparemment. Heureuse de confirmer mon envie de le voir
Bisous ma Jak
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Chapeau bas aussi à toutes les femmes qui rebondissent et s'en sortent à la force de leur coeur et volonté, et qui ne deviennent pas des ennemies de l'homme pour autant... Vive les femmes qui deviennent fortes au fil des épreuves... et restent souriantes...
RépondreSupprimerAinsi suis-je faite, sorellita. Je plie mais ne romps pas, et je garde le sourire malgré les épreuves...
SupprimerEt hors de question pour moi de devenir ennemie des hommes. Que la vie serait triste sans certains d'entre eux. Bon je t'accorde que je me passerais volontiers de certains autres, et c'est valable aussi pour les femmes.
Baci bella
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Il y a des pays où il est impensable qu'une femme s'asseye dans un café...
RépondreSupprimerQuelle énergie tu as Célestine et tes amies aussi!
Bises,
Mo
Une énergie à revendre, chère Mo.
SupprimerSans doute une des choses que m'a léguée ma mère...
Bisous étoilés
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Quand je lis ton Little Women, j'ai quelque part l'image d'un Grand Petit Homme qui vient chatouiller mon esprit.
RépondreSupprimerAutrement dit Little Big Man, Dustin Hoffman, Tootsie qui sont les facettes d'un être libre animé par les mêmes vertus que ces femmes évoquées dans ce billet.
Je découvre par ailleurs, dans la nouvelle édition en ligne du dictionnaire de l'Academie française, une présentation de la femme comme " être humain
▪ défini par ses caractères sexuels, qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants.
▪ Qualifié par son aspect, son apparence, son comportement, etc. Une jolie femme, une belle femme. Une jeune femme. Une femme mûre. Une maîtresse femme, une femme libre
▪ Caractérisé par son état, sa profession, etc. Une femme célibataire, Une femme de lettres. Une femme d’affaires. Une femme chef d’entreprise. Une femme professeur."
Si je salue l'évolution des mentalités depuis 1694, puisque la Femme est désormais qualifiée d'être humain et non plus seulement de femelle de l'homme, je regrette le déséquilibre persistant dans les définitions respectives des femmes et des hommes.
Si je débute ce commentaire par l'évocation de Dustin Hoffman c'est par desir de souligner que tous les êtres humains (femmes ou hommes) ont égale vocation à cocreer les outils , les structures et les activités favorisant notre présence sur terre dans le respect universel du monde qui nous héberge.
Mes amicales et fraternelles pensées
Il y a toujours un décalage entre l'émergence des consciences sur tel ou tel aspect, et la concrétisation de ces consciences dans les faits...Qu'il s'agisse d'écologie ou de libération des femmes, il y a loin encore de la coupe aux lèvres, si j'ose dire.
SupprimerMerci pour tes interventions, Petrus. Tu es toujours dans une vision élargie et solidaire de l'humanité, ça fait du bien...
Je t'embrasse
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L'idée selon laquelle l'émancipation tend à annuler l'innocence, la candeur, perçues innées chez le personnage féminin, n'est qu'un simulacre visant à le cantonner dans un rôle reproducteur et éducateur, l'évinçant de tout pouvoir décisionnel. Des siècles d'Histoire ont pesé sur l'évolution de la femme. La situation semble changer peu à peu dans les civilisations occidentales, malgré des disparités encore notoires. La femme tend à prendre sa place, non pas celle qui l'inscrit dans un rapport de force mais en tant qu'être humain et social, revendiquant non plus l'égalité homme/femme mais sa différence et son identité.
RépondreSupprimerInnocence et candeur sont innées chez les enfants (garçons et fille) et pas seulement chez les femmes, à mon humble avis. Mais je suis d'accord, on a cherché à éloigner les femmes des décisions importantes en les cantonnant aux fourneaux (comme on disait). C'est encore le cas dans bien des pays, où tout reste à faire.
SupprimerMais tu ne me dis pas ce que tu penses de mon billet... ;-)
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Ce que je pense de ton billet, c'est une pépite comme toujours ta plume est superbe. J'ai lu les 4 filles du Docteur March, il y a fort longtemps et j'ai vu a BA du film au ciné, j'irai voir le film sans aucun doute.
SupprimerCe que je voulais dire c’est que ton commentaire ne me semblait pas très personnel...
SupprimerOn n’aurait pas dit toi, avec ta sensibilité et ta personnalité :-)
Gros bisous et merci d’être revenue
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Au vu de la bande-annonce, je trouve que c'est une bonne idée de refaire une adaptation de ce roman. Pour la résonnance avec l'époque.
RépondreSupprimerEn plus, le "vieux" film que j'ai vu, n'était pas très "excitant".
Bises Célestine.
Je crois que la version qui vient de sortir a le mérite de dépoussiérer l'oeuvre. Certains vont crier au scandale. Mais la libre adaptation des oeuvres est un droit imprescriptible des réalisateurs... ;-)
SupprimerJe ne peux que te conseiller d'aller le voir.
Bisous cher Patrick
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Une femme à la terrasse d'un café, merveilleux voyage...
RépondreSupprimerÉtait-ce toi à la tarasse d'un café de Paris, toi qui m'a inspiré ce texte lointain posté le 16 novembre 2017 chez moi?
Ça fait du bien d'avoir ta version...
Souvenir.
Bises chocolat.
Bien sûr c'était moi...
SupprimerD'ailleurs j'ai une autre preuve de ce que je dis...
Bises sucrées
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J'ai dix ans. Je sais que c'est pas vrai, mais j'ai dix ans. Voilà sans doute pourquoi je n'ai pas encore lu ce roman dont vous parlez toutes et tous avec tant d'enthousiasme. Alors, cela me donne envie de vieillir : dans cinq ans, c'est promis, moi aussi je l'aurai lu ;-) !
RépondreSupprimerQuoi, tu n'es pas couché à ton âge ?
SupprimerVeux-tu bien vite aller te brosser les dents et te mettre en pyjama ! :-DDD
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Le Goût va encore dire que j'ai quinze ans, et me trouver trop romanesque.
SupprimerJ'assume. 😊
On fait tout qu'est-ce que comme on veut d'abord ! ajoute l'oncle du haut de ses huit ans et demie.
Pas d'explication sur le pourquoi du gant à la main gauche sur le tableau ? ;-)
Mais c'est une vraie cour de récré ici !
SupprimerÇa part dans tous les sens dès que a maîtresse a le dos tourné... :-)
Pour le gant, non, pas d'idée...Mais Adrienne a noté ce détail sulfureux ...
Bisous cher oncle
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Je trouve que ta bannière est beaucoup plus rafraichissante que la précédente.
RépondreSupprimerAutres com., voir plus haut
Molto baci Cara
J’avais un peu le froid de la mort dernièrement...
SupprimerLà je suis un peu plus zen...
Et je commence à avoir une sérieuse envie de printemps...
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Je devrais relire les 4 filles du dr March. Amy, Meg, Jo... et la 4ème? Et Laurie. Elle épouse un prof, non? Jo... lm Alcott a écrit Rose et ses sept cousins, mais cela me semble moins progressiste que les 4 filles.
RépondreSupprimerCoach en gestion du stress ;-)
Bon. Passons :-)
Ton texte est très chouette...
Bravo !
Merci ma Pivoine. la quatrième est Beth, je crois.
SupprimerCoach en gestion du stress c'est un vrai métier. Si si...je te vois goguenarde...
et c'est ma cousine de 60 balais qui le fait, pas une jeunette...
Bisous
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Le film est très bon, pas étonnant quand on voit la réalisatrice qui s'y est collée ("Lady Bird", quel régal!). On en oublierait presque que l'autrice du livre avait dû marier son héroïne pour ne pas choquer, quitte à ce que ce soit avec un vieux prof aussi charismatique qu'un yaourt.
RépondreSupprimerQu'elles restent vigilantes, les femmes, les filles! L'épée de Damoclès n'a pas fini de flotter, suspendue à son unique crin...
Bisous d'hiver
J'ai hâte de voir le film !
SupprimerEt je confirme, Lady Bird est un régal...
C'est pas charismatique un yaourt ? ;-) :-P
quant à la vigilance, Simone l'avait dit :
« "N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question.
Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant."
•.¸¸.•*`*•.¸¸🖤
Simone à beau voir, mais les droits des hommes (pardon de l'Homme) sont aussi remis en cause au fallacieux prétexte de la sécurité. L'Etat d'urgence, c'est surtout les tas d'engeances... Les seuls que l'Etat laisse tranquille, ce sont les très riches et les Islamistes radicalisés fichés S. Ils viennent d'en libérer 450... (des Islamistes..)
SupprimerBien avant Simone, Thomas Jefferson avait dit (en 1803) que le prix de la liberté est une vigilance éternelle. On est tous en plein dans la moise à cause de cet oubli.
Ti bacio
Tu as raison.
SupprimerLe clivage est surtout entre riches et pauvres depuis l’émergence de l’ultra libéralisme...
Mais même là les femmes sont encore désavantagées ...
Baci caro
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J'ai vu le film hier soir. Je n'avais jamais lu le livre, même s'il faisait partie de la bibliothèque du cours moyen de l'école primaire et qu'il était toujours réservé à l'avance. J'ai donc rattrapé ma non-lecture avec près de 80 ans de retard. Mais je ne mourrai pas idiote !
RépondreSupprimerJ'en suis ravie !
SupprimerMais rassure moi, tu ne comptes pas mourir demain ? ;-)
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Hormis deux ou trois fois où j'ai réussi l'exploit de commenter une image ou un tableau, je dois dire qu'aujourd'hui, aucune idée m'est venue. Je ne suis pas assez aguerri à l'exercice.
RépondreSupprimerJe suis toujours épaté par les différents textes chez les différents participants(es).
Mais chez toi, c'est toujours un émerveillement des mots, quelque chose de pétillant dans le texte ; oui c'est ça, tu écris des textes qui pétillent.
On sent dans tes mots, une énergie en ébullition pour défendre la cause des femmes, leur liberté affirmée, toujours en équilibre précaire, et tu as mille fois raison.
Cette femme semble bien pensive, le regard perdu entre son café et la table. Personne ne viendra, elle le sait de toute sa chair, pourtant, cela fait maintenant un mois qu'elle vient là tous les jours, à l'heure où la nuit pâli.
Elle a tellement aimé cet endroit, qu'elle veut encore s'imprégner de son atmosphère si particulière, avant de partir définitivement vers un autre lieu, où, elle le sait, tout est à recommencer.
Elle n'attend rien de la vie
Elle lui à tout donné puis repris
Elle préfère l'univers Norman Rockwell
Norman Rockwell ♫♫♫
Superbe chanson d'Eddy, il m'épate par son univers, ses mélodies...
SupprimerToi aussi tu m'épates avec tes commentaires. J'adore que tu parles de pétillement, parce que les sujets qui me tiennent à coeur, c'est vrai, me font pétiller l'âme.
Les mots alors viennent tous seuls se combiner avec mes idées, quel que soit le sujet.
Merci pour tes mots à toi qui me font beaucoup de bien.
Bisous du soir tard
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M'épates, m'épates ! Oui, mais des ... J'rigole :)
SupprimerTu sais quoi ? Quand ton âme pétille, eh bien, cela se voit. Tes mots en sont éclaboussés.
J'étais en manque d'inspiration. Pour commenter ce tableau, il aurait fallu que je convoque la mélancolie qu'il m'inspirait, ou plutôt que le visage de la femme au chapeau cloche, m'inspirait, et je n'avais pas envie d'être mélancolique.
Bises de pas encore la nuit
Merci pour cet éclat de rire que tu m'as donné avec tes pâtes...
SupprimerCes temps-ci, j'ai davantage pleuré que ri...
Alors merci
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Le riz avec les pâtes, c'est bon aussi!😊
Supprimer😄
SupprimerQuel est ce malandrin qui a l’outrecuidance d’être en bateau et en maillot quand je suis dans un frigo Porte Maillot ?
RépondreSupprimer:)
Oh pauvre bestiole réfrigérée !
SupprimerJe verse une larme...Les criquets n'hibernent donc pas ?
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....Qui ne s’est pas ému du sort de ces quatre soeurs confrontées à la découverte de soi, du sacrifice et de la sororité. De l’enfance à l’âge adulte, elles apprennent ces 4 jeunes filles la résilience, tout en voulant tellement plus que ce que le monde va leur offrir.... j'ai adoré le livre, lu et relu, parce qu'il appartenait à une époque lointaine, le film lère version un peu poussiéreux, et avec eux retrouvé mes 15 ans et mon énergie sage, mais plus encore ta brillance, ta vision positive des choses, dans le temps ... Merci Célestine pour tes mots qui disent tout si bien. J'ai hâte de voir la nouvelle adaptation qui réalisera le rêve de ces jeunes filles, peu ou prou ; je l'espère ....joyeuse, mais peut-être encore, brumeuse... dans laquelle on se retrouvera, chacune, zen ou insoumise !
RépondreSupprimerbisou
J'étais sûre que tu aimas ce roman, c'est une histoire qui a bercé des générations et je fais encore partie du lot...
SupprimerChaque histoire de femme qui se bat parle au coeur de chaque femme...Ou devrait lui parler...
Tu me diras quand tu auras vu le film ?
Moi j'attends mon plongeur des mers du Sud...
Bisous ma belle
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...en attendant le retour de ton Robinson Crusoë des mers du sud..... Oui je te dirais ce que j'en ai pensé de la nouvelle version..... Bisou vers toi.
SupprimerEntendu !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
A la question existentielle de savoir pourquoi la femme a un gant à la main gauche, c'est qu'il fait froid dans ce troquet et qu'elle a déganté sa main droite pour tenir la tasse de porcelaine parce qu'elle est droitière et que le gant de laine glisse sur la porcelaine.
RépondreSupprimerCQFD
Bises toutes e baci Cara
Personnellement, j'ai opté pour les mitaines...
SupprimerÇa m'évite les problèmes existentiels ! ;-)
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oui, mais les mitaines sont-elles en laine ? auquel cas, le problème reste entier...
SupprimerMême en laine, elles laissent suffisamment dépasser les doigts pour pouvoir attraper une tasse en porcelaine...
Supprimerd'autres questions ?
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Cette image revient régulièrement. Elle est imprégnée en moi. Ce n'est pas sans raison. Elle inspire.
RépondreSupprimerDe quelle image parlez-vous ? Du tableau de Hopper? Du roman de Louisa Alcott ?
SupprimerOu de moi qui ai quinze ans ?
:-)
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J'adore lire les différentes interprétations d'un même tableau, d'un blog à l'autre. Chacun(e) a sa propre source d'inspiration, petit point lumineux proche ou lointain... c'est vraiment génial ! C'est amusant de constater qu'une femme seule dans un café semble plus poser question qu'un homme seul dans le même contexte... À réfléchir pour enfin comprendre.
RépondreSupprimerMa sœur ainée avait eu le livre "Les quatre filles du Dr March" en cadeau quand nous étions jeunes, elles me faisaient rêver ces filles, en plus il y en avait quatre, j'avais l'impression que ce chiffre leur donnait une force supplémentaire. La bande annonce est superbe, certaines images ressemblent à des tableaux de Joaquim Sorolla. Cette femme seule dans le café pourrait bien repenser à ce film... Bises céleste Célestine et douce journée à toi. brigitte
Tu me fais connaître Joaquin Sorolla que je ne connaissais pas du tout.
SupprimerEt je vois que le sujet t’inspire de belles réflexions !
Et des souvenirs...
Il est vrai que ce roman ne laisse pas indifférent, et que je suis contente qu’une réalisatrice audacieuse l’ait dépoussiéré.
J’ai vraiment hâte d’aller le voir avec mon amour.
Bisous douce Plume
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Le Goût te connait il bien, mieux que moi ? A mes yeux tu n'as pas 15 mais 18 ans; oui, ce ne sont pas ces trois années qui changent l'existence sauf pour moi, pour ce que tu es à mes yeux. Tu as quitté l'adolescence en en gardant le parfum pour entrer dans la maturité, de la "bêtise" raisonnée et pondérée. Tu es Femme, sensible qui sait savourer la vie , ouvrir grands les yeux même sur ce qui peut faire mal et ensuite maîtriser tout cela en écoutant le goutte à goutte de la fontaine Zen qui te sert de bannière (j'adore). Une bisette sur tes joues, grande fille.
RépondreSupprimerJe crois que ma bannière correspond à ma météo intérieure...
SupprimerJ’aime bien ton analyse et je plussoie...quoique les bêtises ce soit tellement bon à faire ! Surtout à deux...
Rire de rien au téléphone avec une amie, voilà une chose qui me fait parfois redescendre carrément dans l’enfance...
Un jour j’avais écrit un billet sur l’âge que l’on a...
Ce sont bien souvent des chiffres sans queue ni tête qui tentent de gérer notre vie...
Alors vivons !
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Aaah, les quatre filles du docteur March.... Ce livre a tellement compté pour moi que j'ai demandé expressément à ma maman (le livre était le sien, celui de son adolescence à elle) de me le "léguer" à moi plutôt qu'à mes soeurs. Je suis aussi née dans une famille de Little Women, du moins aussi loin que je remonte dans mes ancêtres connus de leur vivant. Des femmes indépendantes, libres et bien décidées à faire bouger les choses.
RépondreSupprimerJ’étais sure que tu aimais ce roman, sister.
SupprimerIl correspond tellement à ce que nous aimons toutes deux...une certaine idée des femmes, des combats qu’elles ont à mener contre les idées reçues et les schémas imposés ..,
Et puis Meryl Streep...un gage de grande qualité cinématographique pour l’adaptation du roman.
As-tu vu Lady Bird ? Il devrait te plaire aussi...
L’actrice qui tient le rôle titre a quelque chose de « Anne avec un e »
Une incandescence. Il est sur canal en VOD
Je t’embrasse fort
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Trop romanesque ? Oooh non mais oui tu vibres d'une si belle énergie bienveillante, d'une telle soif de la vie que je le ressens ici à derrière mon écran à des centaines de kilomètres. Et cette énergie me fait du bien et me donne envie de vibrer plus fort. Quel beau verbe et quel beau billet….
RépondreSupprimerOh oui, je vibre d'énergie bienveillante, parce qu'elle me fait du bien.
SupprimerEt je crois qu'elle éclabousse en retour tous les gens que j'aime...
Bisous doux, petite miss
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