Voilà. Elle est partie vers cet ailleurs étrange que chacun pare à sa façon de ses désirs ou de ses craintes.
Le grand souffle froid de la faucheuse est venue éteindre la bougie vacillante qui tremblait encore dimanche, accrochée à la vie qu'elle était, depuis son incroyable sursis. Elle ne mangeait plus, ne parlait pas, respirait mal, fermait les yeux. Mais elle était encore là.
On était tous là, comme dans la chanson d'Aznavour.
Même ceux du Nord de la France. On l'a entourée, réchauffée, bercée pendant toutes ces trop longues journées. On a eu le temps de lui dire au revoir chacun à notre tour. Et elle a attendu que le dernier de ses cinq enfants soit arrivé pour fermer ses grands yeux bleus, dont je n'ai jamais totalement percé le mystère. Car dans sa tête, c'était un entrelacs inextricable, un fouillis de douleur, une carte mentale complexe où elle se perdait depuis longtemps.
J'en ai souffert, souvent, longtemps, et puis un jour, j'ai compris. Je suis née une deuxième fois quand j'ai arrêté de la fantasmer, de l'idéaliser, je l'ai acceptée comme elle était. Faisant la pluie et le soleil plusieurs fois dans une journée. Emouvante et tourmentée. Odieuse et adorable. Bipolaire, quoi, disons le mot. J'ai travaillé. J'ai pardonné. J'ai accepté la paix en moi. J'ai accepté les sentiments contradictoires qu'elle m'inspirait. C'était elle. Ça faisait partie d'elle.
Le grand souffle chaud de l'amour, de la solidarité familiale l'a enveloppée, comme une aile de coton toute douce.
Et ces grands souffles contradictoires me brassent dans tous les sens depuis dix jours, comme ces arbres qui s'échevèlent sous les vents tropicaux. J'avais raison de parler d'essoreuse à salade. Ça secoue ! Mais ce n'est pas le tsunami provoqué par le départ de mon père. C'est plus doux, plus accueilli. Et je suis tellement mieux soutenue, aussi...
Me voilà orpheline, et en première ligne désormais.
Mais apaisée de la savoir apaisée. C'est bizarre, de sentir de la douceur dans un chagrin.
Elle allait fêter ses quatre vingt-dix hivers, le 23 de ce mois. Elle est partie le jour des Rois Mages, manger sa galette avec les anges. Ma mère ne faisait jamais rien comme tout le monde. On avait fini par la croire immortelle...Mais là, elle a bien dû se plier aux usages qui veulent que toute vie rende les armes à la Camarde.
C'était ma mère, un sacré personnage, une tempête perpétuelle, un combat contre ses démons, une forte personnalité, forte et fragile, et elle laisse un trou béant et silencieux que je vais m'attacher à combler en le fleurissant de mes précieuses graines de vie. Mes larmes seront l'eau de ce jardin encore inédit. Plein de fleurs des champs, les seules qu'elle aimait.
Repose en paix, ma petite maman, tu l'as bien mérité.
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Ah ça...
RépondreSupprimerC'est la seconde chose que l'on voit après le chagrin de la perte du dernier de ses parents : Ils nous masquaient le trou et plus personnes ne nous en sépare.
Après, il n'y a plus que l'entassement des années des enfants qui nous poussent dedans...
Après le chagrin, les regrets.
Après les regrets, les souvenirs.
Les bons souvenirs...
"plus personne" évidemment.
SupprimerTa vision est un peu négative mais tu me répondras..réaliste.
SupprimerTu as sans doute raison.
Je garde les bons souvenirs, oui, je vais m'y attacher.
Bisous toi
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Amie,
RépondreSupprimerTon remarquable chemin de ces dernières année t'aura permis d'avoir une relation apaisée avec votre maman et d'aboutir à ces adieux apaisés qui tenaient de l'accueil. C'est beau et grand. Ce n'est pas donné à tout le monde.
Et moi qui ne crois à rien et n'ai jamais appris à prier, à genoux dans le vent d'une hauteur du Doubs et face aux étoiles, pour la première fois de ma vie, j'ai "prié". Sachant votre situation, j'ai beaucoup pensé à vous, à toi, face à l'immense mystère de nos présences et de nos vies. Je ne sais si ce que j'écris a sa place ici, mais je me sens "relié".
Tu as, vous avez toute ma compassion et tout mon amour...
Bien sûr que ce que tu écris a sa place ici.
SupprimerTu parles de vie, d'amour, de spiritualité, de mort...
Tu parles d'humain...
Merci pour ton message.
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Oh chère Célestine !!
RépondreSupprimerUn adieu poignant, et doux autant que douloureux...
Je n'ai pas les mots, mais mes pensées t'accompagnent, sois en sûre. Je pense fort à toi et t'envoies des valses de bisous tout chauds-doudous.
Porte toi bien..
Doux et douloureux, ma mère c'était ça, un mélange de douleur et de douceur.
SupprimerUne sorte de doulceur, en somme, selon le mot très juste d'un de mes amis...
Bisous ma belle
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Tes mots sont très beaux, Célestine, et je n'en trouve pas d'adéquats. Je pense fort à toi. Nul doute que ta force, ton regard positif sur la vie t'aideront à avancer.
RépondreSupprimerCourage, et puisse ce nouveau jardin fleurir très vite.
La force, c'est ce que j'ai trouvé au fond de moi en avançant dans la vie. Moi qui me croyais fragile.
SupprimerMerci Olivia.
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toutes mes condoléances, Célestine, je ne peux imaginer quel trou ça fait, en effet, de perdre son deuxième parent et d'être tout à fait orphelin.e...
RépondreSupprimer(j'ai l'impression que nos mamans ont des points communs :-))
bises
J'ai cru le comprendre au fil du temps... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Célestine... te voici en ligne directe avec les étoiles... c'est un vertige que j'ai connu lorsque mon grand-père est décédé.. dans ma lignée paternelle je me suis retrouvée seule face au ciel. Il me reste encore la ligne maternelle qui me protège dans son regard vert souvent perdu, souvent rempli d'amour, ses mots incohérents.
RépondreSupprimerCélestine.. je suis tout près de toi... je t'accompagne par mes pensées..
Célestine... par ce texte magnifique tu lui rends un bel hommage.
Célestine.. je n'ai pas de mots mais tu devines ma sincère compassion.
Douceur et tendresse pour toi et tous les tiens.
Ils sont beaux, tes mots, Suzame.
SupprimerEt j'en suis toute émue.
Seule face au ciel : j'aime cette image.
Au cimetière, mercredi, sous la divine clarté de la neige sur les monts du Mercantour, oui, c'est ce que j'ai ressenti. Un sentiment d'être désormais dans la dernière ligne droite...
Je souhaite qu'elle soit longue comme celle des Huneaudières...
Bisous ma belle d'âme
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Je le pressentais, ton silence était éloquent.
RépondreSupprimerC'était sans doute la dernière grosse étape irréversible de ton parcours depuis le tsunami du départ paternel, et les décisions qui ont suivi... Quand on y pense, tout est irréversible, et plus on vit et plus on comprend tout de mieux en mieux, et plus on est en paix avec la vie, et c'est pour ça qu'il faut continuer à vivre.
Accolade chaude et baiser très doux.
Oui la vie est jalonnée d'étapes irréversibles...
SupprimerToi qui as suivi mon parcours, tu sais combien je n'ai pas besoin que l'on me dise : « il faut continuer à vivre»
J'aime vivre à la folie...
Bisous émus
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Rien à te dire chère Céleste, tu sais trop bien et mieux que quiconque ce que je pense sur ces inévitables séparations . Que la chaleur sincère de mon amitié t'enveloppe.
RépondreSupprimerJe sais que tu sais ma Chinou. Merci pour ta présence durant ces moments difficiles.
SupprimerAvec toute mon amitié. 🖤
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Ce silence de toi, juste après tes vœux, présageait qu'il se passait du grave dans ta vie. Voilà, comme tu le dis, ta maman est à présent apaisée et vous, ses enfants avez pu l'accompagner jusqu'au bout de son chemin… Je veux te faire un tendre chaudoudoux pour te dire que ta vie à toi continue et que ta Maman sera à jamais avec toi dans les moments les plus inattendus. Bisous ma belle
RépondreSupprimerJe prends ton chaudoudou, ma Brizou.
SupprimerC'est bon ce réseau de tendresse que je trouve ici de retour de cette épreuve.
Je t'en remercie du fond du coeur.
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerIl ne me vient que des paroles banales, condoléances? Courage? Admiration pour toi?...
Je peux te dire tout de même que tu m'as émue en me faisant souvenir de la perte de mes propres parents.
Gros bisous,
Mo
Les paroles ne sont jamais banales. J'ai conscience de solliciter souvent l'empathie de mes lecteurs ces temps-ci...La vie ne m'a pas épargnée depuis juillet.
SupprimerMerci d'être là, Mo
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Oh! ma chère Célestine, tes mots m'ont ému. Sache que je suis de tout coeur avec toi et reçois mes sincères condoléances pour la perte de ta chère maman, une maman que l'on ne peut pas remplacer et sa petite étoile veillera sur toi. Maintenant, elle repose en paix dans son beau jardin.
RépondreSupprimerJe t'embrasse ♥
Qu'elle repose en paix, c'est mon souhait le plus cher.
SupprimerMerci belle rêveuse. je suis touchée par tes mots.
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Décidément... En quelques mois... deux enterrements de proches pour toi... Je te sens apaisée dans ta relation avec ta maman Célestine et c'est tant mieux. Elle a sans doute fait de son mieux avec la vie qui lui était donnée ; avec ses défauts, ses qualités. Je suis de tout cœur avec toi Célestine.
RépondreSupprimerJe t'embrasse chaleureusement.
Oui, je venais juste de me souhaiter une année 2020 un peu plus joyeuse et apaisée...
SupprimerMais c'est la vie, n'est-ce pas, cette valse éternelle entre les bons et les mauvais moments...
Je t'embrasse aussi, biche*
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Comme toi ma mère était imprévisible avec des sautes d'humeur soudaines. toute ma vie j'ai essayé de me protéger de ses comportements. Elle est partie il y a deux ans.
RépondreSupprimerJe souhaite que ta maman monte doucement dans le ciel, comme une bulle légère, dégagée des tourments de la terre. le temps nous accompagnera tous jusqu'à la fin…...Poursuis ta route…..Je t'embrasse avec tendresse .
Oh Daniel, toi seul peut comprendre par quels affres j'ai pu passer à certains moments...
SupprimerJe visualise cette bulle légère, elle exprime si bien la légèreté de mon coeur à l'idée que ma mère ne souffre plus...
Une bulle légère, oui c'est ça.
Je t'embrasse
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Je t'ai déjà tout dit ce que je pense de la vie, de la mort et de l'après.
RépondreSupprimerDans les derniers jours, les dernières heures de la vie la personne se déconnecte du monde des vivants et prend contact avec cet "après". Ta maman a probablement pu entrevoir que l'enfer annoncé par les démons en soutane qui l'ont terrifiée n'est qu'un épouvantail.
Pour ce qui est de remplir le vide que son départ a creusé dans le panel de tes sentiments, je sais que tu sauras le transcender. Que le souvenir de ta maman deviendra dépassionné, indolore. Un jardin aux fleurs parfois vénéneuses, mais qui fait partie de ce qu'elle était.
"Etre en première ligne..." On l'est depuis le berceau.
La Camarde n'ayant aucun respect de la préséance, elle frappe qui elle veut et quand ça lui chante. C'est aussi ce qui rend la vie aussi précieuse.
Ti bacio e ti voglio bene.
Tu me l'as déjà dit, mais je ne me lasse jamais de le réentendre...
SupprimerTon dernier paragraphe est très vrai : même si, statistiquement, on peut raisonnablement penser qu'il y a un certain « ordre des choses », la Camarde frappe qui elle veut quand elle veut, et l'on n'y peut rien.
Il n'y a pas que la vie qui est précieuse, il y a aussi les amis. Et tu en es un précieux.
Ti bacio e ti voglio bene anch'io.
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Très bel hommage à votre maman, sincères condoléances, et souhaitons que là où elle se trouve elle soit sereine en veillant sur vous.
RépondreSupprimerMerci pour ton passage, Fleur du Nil
SupprimerJe te rajoute à mon totem
Au plaisir de te revoir
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Toutes mes condoléances, Dame Célestine. Votre texte est très émouvant. Une maman bipolaire peut faire beaucoup de dégâts. C'est bien d'avoir pu accepter "les sentiments contradictoires qu'elle vous inspirait" avant son départ. Je vous embrasse.
RépondreSupprimerVos paroles me touchent, madame Chapeau.
SupprimerVous savez recueillir les mots importants dans mes billets.
Je vous embrasse moi aussi.
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Tu as la totalité de mes douces pensées...
RépondreSupprimerJe ne connais pas ce genre de liens, mais j'en conçois une tristesse...
Je te tiens les pouces.
Merci pour ta sollicitude, Gilles.
SupprimerJe suis sincèrement touchée. ;-)
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Tes propos respirent la paix, manifestent l'affection, et la tendresse qui émane de toi.
RépondreSupprimerChaque jour je pensais à toi ces derniers temps. L'intuition qu'elle était sur le point de s'en aller, et puis il y avait ton « absence ici ».
Les auteurs de nos jours, après leur départ, sont toujours redonnées, tout autrement. Alors tu ne seras pas orpheline. Dépouillé de tout ce qui entravait son essentiel, ta maman te reviendra mystérieusement, dans une nouvelle connaissance.
Je vois dans tout cela combien tu es entrée dans une nouvelle étape de ta vie, combien elle sera toujours féconde dans ce qui te sera donné d'y vivre.
Je t'embrasse, avec l'affection que tu connais.
Je ressens ce départ comme l'ultime chapitre d'un livre que j'ai commencé il y a trois ans, et dont les péripéties ont chamboulé ma vie. Le point d'orgue de mon travail sur moi, qui m'a menée, pas à pas, à l'acceptation de tout cet inacceptable inéluctable qui nous tombe dessus au cours d'une vie.
SupprimerMais tu sais le chemin...
Et je te remercie d'y avoir pris part, une fois de plus. Ta force de phare me guide toujours, de loin, même si ma tempête s'est éloignée.
Je t'embrasse avec la même affection.
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Ton ressenti me semble très juste (ultime chapitre) ou plutôt très finement expliqué. Parfois je me demande si ceux qui sont à l'origine de nos vies, ne pressentent pas le moment où ils peuvent s'en aller, parce qu'ils ont accompli ce qu'il y avait à accomplir, en agissant comme ils pouvaient, le mieux qu'ils pouvaient. Ils en auraient mystérieusement la conscience inconsciente,… ou pas. Comme si l'invisible tissage de la vie connaissait mieux que quiconque comment elle avait à développer son chemin.
Supprimer« Il faut que je m'en aille pour que vous deveniez ».
Pourquoi donc tant de gens décèdent après Noël et les fêtes de fin d'année ? Mon canard local et plein de pages mortuaires fin décembre/début janvier. Mon père est mort ainsi début janvier après que l'on se soit tous réunis autour de lui et qu'il nous est fait son « testament moral ». Comment ai-je compris alors, que c'était la fin ? Compris sans comprendre…
Il y a tellement de mystère dont nous ignorerons tout, très longtemps encore.
N’est-ce pas le cadeau ultime que de quitter la route pour laisser pleinement s’épanouir ceux auxquels on a donné la vie ...
SupprimerJ’aime cette idée qui me rassérène.
Peut-être a-t-on inconsciemment envie de donner un sens à la mort...
Je t’embrasse fort mon ami
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Alain, j'aime ce que tu dis...
SupprimerFort longtemps j'ai été un indécrottable cartésien n'admettant que ce que ma raison pouvait imaginer et surtout, comprendre.
C'est seulement sous forme de questionnements que je suis peut-être en train d'accéder à l'impression qu'il y a peut-être d'autres voies de relations à la vie et aux vivants, ce que je tâche d'explorer timidement. Des impressions, des rencontres, toujours fugitifs comme un faisceau de phare sur le paysage à l'extérieur d'un virage, juste le temps d'en percevoir l'évanescent sillage. Et de plus en plus, j'ai l'impression que, dans la mesure des limites posées par la résistance de l'organisme à l'épuisement, on peut choisir le moment de passer le seuil. Par ailleurs, les témoignages d'amis ou de proches me confortent dans l'idée que ces départs accompagnés se font le plus souvent dans une grande paix, comme un point d'orgue posé ensemble...
Désolée de ne voir ton com que maintenant.d'autant qu'il est empreint d'une belle philosophie : celle selon laquelle le mystère de la mort n'est pas forcément triste...
Supprimeroute une vie pour accepter l'idée de la perdre en douceur...
Emotion
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Effet miroir, celui que je redoute car je le porte seule, ma fratrie étant éloignée, je tremble... Ma maman dans sa 96 ème année se consume doucement à l'hôpital depuis mi-décembre. Je pense toutefois au phénix qui peut-être encore lissera ses ailes...
RépondreSupprimerTes lignes sont d'une telle beauté pour dire son départ !
Toutes mes condoléances, Célestine.
Ah oui, c'est incroyable cette coïncidence de vies...
SupprimerJe te souhaite de vivre ces événements avec la même sérénité que moi.
Merci beaucoup eMmA
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Comme il est heureux que tu aies fait tout ce travail pour en arriver à cet apaisement qui te permet de nous livrer ce texte extraordinaire. Je pense bien à toi et t'embrasse bien tendrement.
RépondreSupprimerComme tu es d'une grande objectivité scientifique, je te fais confiance !
SupprimerEt je t'embrasse bien tendrement aussi, mon Boss préféré
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C'est un très bel adieu, lucide et calme, mais plein d'amour. Je suis heureuse que tu sois bien entourée pour affronter cette étape si difficile. Je t'embrasse affectueusement et je t'envoie plein de pensées tendres remplies de graines de fleurs des champs, pour qu'elles germent sur tes souvenirs...
RépondreSupprimerOui, je n'ai peut-être pas assez insisté, mais l'enveloppement doux et chaud de mon amour m'a merveilleusement aidée pendant ces heures difficiles.
SupprimerUne perle précieuse, cet homme là, comme on n'en a rarement vu...
Doux bisous
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Dans le grand souffle froid de l'hiver, celle par qui tu vins au monde s'en est allée.
RépondreSupprimerElle sait désormais mieux que nous si ses craintes étaient ou non fondées . Mais ce souffle chaud que sa famille lui témoigna alors l'y a sans doute bien préparée.
Avant ce grand départ, ce qui est le plus à redouter c'est une lente descente de l'esprit. La catabase peu à peu prive alors l'être de sa reliance au monde des vivants.
Il semble ainsi que cette diminution lui ait été pour l'essentiel épargné ; nous ne pouvons que nous en réjouir pour elle, pour toi et tous les proches.
Oui désormais l'apaisement vous est offert, maintenant que son départ marque la fin de l'inversion des rôles.
Comme le Petit Prince sur son étoile, père et mère réunis t'inspireront sans doute
à leur tour de beaux billets.
Merci pour celui-ci, pour ce témoignage d'une fin dans la chaleur de l'affection sincère.
Je t'embrasse
Tu m'apprends le mot catabase, et je t'en remercie.
SupprimerLa fin de l'inversion des rôles...oui, je n'avais pas envisagé cet aspect des choses...C'est vrai que cela fait des années que je suis la mère de ma mère, à m'occuper d'elle comme d'un enfant...
C'était lourd. Je ressens une délivrance à la savoir désormais en paix, sans ses affreuses tortures de l'esprit qui me vrillaient doucement comme un ver de bois.
Merci de me permettre d'exprimer ce soulagement qui, s'il n'est pas forcément « politiquement correct » n'en est pas moins réel...
Je t'embrasse cher Petrus. Merci pour le Petit Prince.
A tout bientôt mon ami
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Coucou ma frangine. Ton silence après tes voeux disait beaucoup de choses. Je sais que tu as parcouru un grand chemin ces dernières années pour trouver la sérénité. Tu sauras affronter cette épreuve car tu es entourée et tu sais où se trouve la lumière en toutes choses, même les plus difficiles. Toutes mes pensées affectueuses t'accompagnent. Bises alpines.
RépondreSupprimerTu me connais bien, ma chère alpine...
SupprimerTu as raison, la lumière me guide en toute épreuve, et désormais je suis bien entourée.
Je t'embrasse affectueusement
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C'est une étape tellement douloureuse. Mais ce que je sais de vous me permet de dire que vous allez pouvoir vous appuyer sur les bons moments et continuer votre belle route. Je vous embrasse.
RépondreSupprimerC'est une étape, à n'en pas douter.
SupprimerBouleversante mais inéluctable.
Alors je continuerai à chercher les petits bonheurs du jour.
Parce que ma route en est jalonnée.
Merci Bonheur du Jour.
Sincères condoléances et chaudoudoux à volonté ma douce ♥
RépondreSupprimerTu es chou doudou, ma Cathou
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quand les Rois vinrent reprendre leur Reine
RépondreSupprimerA une Mère
que l'on admyrrhe
que l'on ad'or
que l'on encense
...
Wouaou
SupprimerJoli, mister W !
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Ils s'en vont, et soudain ... nous voilà eux. Ils sont en nous, ils font de nous la mémoire, la référence, pour une famille qui ne cesse renaître pareille et différente. Nous voilà eux, et nous savons enfin leur enfance qui ne les a jamais quittés, leur force et leur faiblesse intimes. Nous voilà eux, et nous savons enfin qu'un jour, d'autres seront nous.
RépondreSupprimerMerci d'avoir ainsi fait écho à mes propres sentiments ...
C'est très beau ce que tu écris, André.
SupprimerLe tourbillon de la vie tel que j'en parlais dans mon précédent billet.
Merci à toi.
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Oh Angel Baby, le douceur dans le chagrin et tes mots. Comme une tempête aimante et parfois maladroite jusqu'au départ, elle aura eu, tu l'écris si bien, le souffle chaud des siens et une sentinelle d'amour nommé Celestine. Le rideau, je le trouve somptueux. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerCe sont tes mots qui sont sublimes, et une fois de pus, je me permettrai de te citer dans un prochain billet.
SupprimerSentinelle d'amour, on m'a rarement sit quelque chose de plus beau, et de plus juste.
Kisses my sweet friend, and atttb
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Ta maman est partie AVEC vous... vous étiez là pour l'accompagner, et elle le savait, le sentait...
RépondreSupprimerUne page se tourne mais désormais elle est en toi, en vous, et te guidera avec son souffle chaud. Tu as grandi à côté d'elle, puis près d'elle, et avec elle. Tu peux être rassérénée : la boucle est bouclée : elle vit à présent apaisée. Inspirée.
Tes mots sont si profonds. Merci Céleste d'exprimer avec autant de pudeur ton chagrin.
Je t'embrasse très fort et te soutiens.
Je n'ai rien à ajouter. Tu exprimes tout si bien, chère Den.
SupprimerC'est exactement ce qui s'est passé...
Merci de ton amitié précieuse
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
une pensée pour toi que tu pourras accompagner sur ta guitare :
RépondreSupprimerJe voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront près de moi, sur mon chemin
Te dire que c'était pour de vrai
Tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on a fait
Qu'c'était pas pour de faux, que c'était bien
Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c'est gagné
Tous ces moments, tous ces mêmes matins
J'vais pas te dire qu'faut pas pleurer
Y'a vraiment pas d'quoi s'en priver
Et tout c'qu'on n'a pas loupé, le valait bien
Peut-être on se retrouvera
Peut-être que peut-être pas
Mais sache qu'ici-bas, je suis là
Ça restera comme une lumière
Qui m'tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'éteint pas.
J-J. Goldmann
https://www.youtube.com/watch?v=YfBlUA9ovUE
Supprimer@Lucile
SupprimerMerci pour ce beau texte que j'ai souvent joué sur ma guitare.
Ce soir, je l'écoute avec un autre coeur.
Merci de tout coeur.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
@ Xoulec
SupprimerMerci pour l'illustration du commentaire de Lucile.
Ce Goldman, quel génie...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
un petit signe d'affection pour toi dans ces moments de deuil...
RépondreSupprimertes mots sont calmes et mesurés, ils sont beaux, tout simplement!
Je pense à toi et je t'embrasse
Ah Coumarine, c'est bon de te voir par ici...
SupprimerJe prends ton petit signe d'affection.
Merci de tout ❤️
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Avoir fait la paix avec ses parents avant qu’ils meurent, c’est un beau cadeau de la vie
RépondreSupprimerUn cadeau que j'ai mérité, je crois, tant j'y ai travaillé des mois et des années...
SupprimerBisous ma miss
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Chère Célestine
RépondreSupprimerJe suis près de toi par la pensée et je t'embrasse.
affectueusement
Jacqueline
Oh Jak, que c'est gentil à toi.
SupprimerMerci du coeur
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Je sais la douleur, je sais le froid que le départ du dernier parent installe en soi.
RépondreSupprimerInstalle en soie ; tu as raison, c'est bizarre, de sentir de la douceur dans le chagrin...
Une saine réaction, à mon avis.
Ton précédent billet le laissait présager, ton silence de ce début d'année raisonnait comme une confirmation.
A présent, nous sommes devenus grands...! Puisqu'il n'y a plus personne devant nous...
Le grand souffle de la vie est passé par-là.
Une vie s'est éteinte, une autre s'ouvre à la lumière.
Tes mots sont beaux, simples et apaisés.
Je suis fier de toi.
Pour toi, cette chanson, avec cette dédicace spéciale ♫♫♫
Je t'embrasse
Et oui, nous avons grandi d'un coup, en perdant les auteurs de nos jours.
SupprimerUn chagrin de soie, doux et brillant...
Et la vie qui appelle de toutes ses forces...parce qu'elle rétrécit et qu'il faut en profiter. Entrer dans la lumière, oui...
Merci Didier. Tiens je verse quelques larmes, douces comme soie... :-O
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Condoléances et amitiés, chère et Céleste nièce.
RépondreSupprimerMerci mon oncle putatif.
SupprimerJe t'embrasse et je souris.
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Profondément ému par ton texte. Un bel hommage que tu lui rends. Je pense fort à toi, Célestine.
RépondreSupprimerJe sens ta pensée à travers les ondes..
SupprimerMerci Patrick.
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Mon long commentaire destiné à votre billet précédent traitait de ce que vous vivez maintenant. Il s’est effacé en tentant de l’envoyer.
RépondreSupprimerJe vous serre très fort contre moi.
J’ai l’impression de comprendre votre état d’esprit. Je vivrai bientôt cela, sans soutient familial.
Je connais peu votre vie, les embûches surmontées. Une chose est sûre, la personne que vous êtes devenue est formidable. Pour cela, votre mère, malgré ce qui a pu se passer, y est pour quelque chose. En ce sens, son départ m’attriste comme il devrait attrister quiconque vous connaît. Vous êtes l’héritière de ce qu’il y avait de mieux chez votre papa et votre maman.
Vous avez toujours été sur la ligne de front, pas dans le sens où vous l’entendez. Pensez-y. Mais d’abord, faites votre deuil, vous êtes bien entourée, je veux croire qu’on prend bien soin de vous.
On s’écrit et on se lit mais lors de ces moments cruciaux, c’est une présence bien réelle que je voudrais offrir. Je vous envoie un maximum d’énergie et de compassion. S’il vous plaît, au besoin, écrivez.
Je vais suivre votre conseil, cher Grand Langue.
SupprimerJe vais écrire tout le bien que me fait votre commentaire, parce que c'est vrai, je suis triste de son départ, elle me manque le soir quand je me mets à penser que plus jamais je n'entendrai sa voix...C'était une maman cabossée par la vie, mais je l'aimais comme elle était.
Je suis bien entourée, on prend soin de moi, et j'ai beaucoup de raisons de me réjouir chaque jour des bienfaits que la vie m'a prodigués .
Mais dans ce moment crucial, une part de moi affronte seule l'inéluctable, l'irréversible, et c'est dans ces moments-là que je prends tout le réconfort de la moindre parole. Les vôtres sont régénérantes et je veux vous en remercier.
Merci de tout coeur.
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Se dire au revoir, dans la paix, est un cadeau et une force, ils t'habiteront jusqu'à ton dernier souffle. Le passage est délicat, nous te tenons la main céleste Célestine, que cette nouvelle étoile réchauffe ton cœur.Bises scintillantes. brigitte
RépondreSupprimerJe sens la douce chaleur de cette main posée sur moi. Elle m'aide à oublier le souvenir de la main de ma mère, si glacée dans son dernier berceau capitonné de satin.
SupprimerMerci ma Plume pour ta compassion. Bises émues
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Je comprends bien lorsque tu dis que tu sens désormais orpheline, Célestine, je l'ai ressenti moi aussi lorsque ma mère est partie, et curieusement aussi lors de la mort de mon frère. Je suis avec toi par la pensée, ma douce. Ta maman est désormais en paix et je suis sûre qu'elle est auprès de ton père maintenant. Je t'embrasse très fort.
RépondreSupprimerJe sais que tu comprends, chère Françoise.
SupprimerEt je te remercie d'être allée puiser dans tes souvenirs douloureux les paroles qui me réconfortent.
On perd tous, un jour ou l'autre, nos donneurs de vie. Mais si on l'accepte dans la douceur de la sagesse, leur souvenir perd sa douleur pour se transformer en grâce.
Bisous belle d'âme
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Ce matin, par hasard, j’ouvre l’œil de la nuit, pousse un volet, viens sur ta page. Éblouissante d’hiver et de mots. Les arbres dépouillés, leurs ombres qui griffent la neige comme des moineaux, font les titres d’un journal blanc de silence.
RépondreSupprimerMa tasse de café fume comme une chaumière tandis que je lis la nouvelle. Et m’émerveille d’un texte de deuil. La vie est étrange et toujours, gardera ses mystères.
Orpheline, te voici à la proue. Dans ce monde virtuel, je demeure ton ami. Compte-moi dans ton équipage, qui souque dur pour adoucir ton chagrin
T'imaginer lire mon texte en buvant ton café m'a rempli d'attendrissement.
SupprimerSavoir que tu me lis toujours, mon Bricabrac, quel plaisir cela me fait... retrouver tes mots comme on cueille un bouquet de thym, et t'imaginer au bord de ta tasse perlant des fines larmes de la rosée...
Wouaou.
Je te compte d'entrée dans mon équipage, ô marin d'eau tendre.
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Des baisers Célestine, tu en as besoin, perdre sa mère même âgée, c'est perdre une partie de son enfance.
RépondreSupprimerMerci mon heure bleue.
SupprimerCe n'est pas de refus, comme on dit
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Un départ qui fait mal même si c'est dans l'ordre de choses, il faut accepter nos proches, avec leurs forces et leurs faiblesses, rien n'est parfait et c'est superbe d'avoir pu faire la paix, avec elle et en toi...
RépondreSupprimerJe sais par quoi tu passes, ce que tu endures, toi qui a plutôt dû subir le « désordre des choses »
SupprimerMa peine est bien douce à côté de la tienne.
Merci pour tes mots ❤️
La fin de ton texte est très beau. Cette fin est aussi probablement une libération, quand on atteint ces âges là, on est rarement en forme et apte à vivre encore des bonheurs. Orpheline, peu-être, mais tu as eu une mère et visiblement qui était bine là, présente. Tendres pensées à toi.
RépondreSupprimerMon texte est sorti du coeur, du début à la fin que tu trouves si belle.
SupprimerLes sentiments que j'éprouve sont ambivalents. Parce qu'elle l'était. Je regrette sa part douce, moins sa part sombre.
Mes souvenirs sont en montagnes russes...
Tendresses, mon Mindounet
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Quel magnifique hommage, ma Céleste, où je ne vois que de la douceur.... Juste avant de venir te lire, je venais d'envoyer un message à ma maman la remerciant de m'avoir donné cette vie que j'adore depuis 60 ans. Ces 60 ans que j'ai eu beaucoup de mal à accepter - j'ai assimilé cette étape à cette dernière ligne droite qui est devant moi et dont je commence à entrevoir la fin et que j'ai fini par digérer en relisant le billet que tu avais écrit pour les tiens..... Alors bien sûr, ce billet résonne en moi de mille notes et je te remercie. Je te serre infiniment dans mes bras, ma soeur de coeur et d'étoile....
RépondreSupprimerSi tu aimes la vie, ses fragilités, ses frémissements, ses émerveillements alors tu as frappé à la bonne porte. Ici pas d'apitoiement sur soi ni sur le temps qui passe, tu le sais.
SupprimerPar contre tu trouveras de la joie de vivre, des larmes et du rire, et le goût des choses. Tu verras que tes peurs, tes difficultés à accepter ton étape de vie, fondront comme neige au soleil.
Bisous jolie sexygénaire
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Le départ d'une mère qu'on a eu le temps de vraiment accueillir dans son coeur non pas comme une présence "qui va de soi, c'est ma mère" mais comme l'exquise lumière de "cette femme, c'est ma mère"... ouvre le passage à une suite de certitudes, plaisirs, souvenirs, fierté. La douleur du "jamais plus sur cette terre" est peu à peu adoucie par la rencontre, lente mais profonde, de l'essence de cette maman qui n'est plus mais reste la maman, la source....
RépondreSupprimerBaci sorellita, et courage aussi
Grazie sorella
SupprimerL'exquise lumière aura mis du temps à venir, ça a toujours été compliqué avec ma mère, mais le pardon a éclairé bien des facettes de sa personnalité, et je ne garderai que le meilleur. Et le meilleur, c'est qu'elle m'a donné la vie, et que c'est un cadeau merveilleux.
Baci bella
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Mes plus tendres pensées ... tout simplement
RépondreSupprimer(je pensais avoir déjà laissé un com mais non apparemment...)
La simplicité est une vertu, chère Manou ;-)
SupprimerBisous
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❤
RépondreSupprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸🖤
SupprimerGrâce à ce très joli texte, si émouvant ta maman est toujours là... et elle le sera toujours dans ton cœur et tes pensées, quand vous parlerez entre frères et sœurs de vos souvenirs.La petite plaie reste ouverte à jamais, mais comme tu le dis, on devient les premiers de la lignée et nos enfants et petits-enfants sont là pour nous entourer.
RépondreSupprimerJe pense bien à toi, sincèrement!
Mes parents sont désormais réunis dans mes pensées, et j'en suis heureuse pour eux.
SupprimerC'était un couple indéfectible...
Merci pour tes mots, belle conteuse
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Tu sembles si calme dans ta douleur, ce calme qui est un magnifique amour, lucide et bienveillant. Sans doute le seul et véritable amour. Ma chère fée, je t'envoie toute ma tendresse et mon affection qui j'espère te réchaufferont un tout petit peu en ces jours de larme. Mais tu sembles si forte, si pleine de sagesse, comme toujours touchée par la grâce. De tout cœur avec toi.
RépondreSupprimerTous ces témoignages d'amitié que je reçois depuis quelques jours me réchauffent le coeur...
SupprimerMerci ma miss, c'est vrai, je suis calme, lucide, apaisée, sereine...les mots ne manquent pas. J'ai apprivoisé la mort, je sais qu'elle est inéluctable.
Pourtant parfois au fond de moi, je sens comme un cri. Un cri de rage, d'impuissance, de douleur. Parce que ce n'est pas rien, pour une hypersensible comme moi, de vivre des moments d'une telle intensité émotionnelle.
Et puis le cri se calme. Et la vie m'envahit à nouveau, la pulsion vitale, celle qui transcende tout.
Bisous émus
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J'ai affiché toutes les photos de mes proches et amis disparus au fil du temps, à l'arrière de ma porte d'armoire dans ma chambre. Alors chaque matin je les vois en ouvrant la porte. Je leur parle, ils sont là comme de leur vivant sauf que la forme qu'ils revêtaient est retournée au recyclage, mais le lien reste intact entre nous et est bien plus pur que de leur vivant. On se comprend maintenant. Nous sommes redevenus "un". kéa
RépondreSupprimerC'est super de pouvoir ainsi magnifier la disparition des êtres chers.
SupprimerJe ne sais pas si je pourrais le faire, mais j'aime bien l'idée de leur parler.
Merci de partager tes ressentis et ton expérience, Kéa.
Je t'embrasse ma belle
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C'est en lisant un texte comme le tien que je regrette encore plus que ma mère et moi nous nous sommes manquées, passées l'une à côté de l'autre sans vraiment se rencntrer; la peur qu'elle m'inspirait et qui n'a cessé que lorsque j'ai eu 32 ans et que j'avais 3 enfants. Elle s'était imposée et vivait chez nous en nous empoisonnant la vie. J'ai, heureusement réusii mes liens avec mes enfants. J'aimerais retrouver ma mère pour que l'on puisse enfin se parler et qui sait... de se trouver enfin ?
RépondreSupprimerJe suis très émue de lire ton témoignage, Gwen.
SupprimerIl est vrai que connaître ses parents, discuter avec eux, leur dire ce que l'on a sur le coeur, les comprendre et même les pardonner, tout cela est un long travail que l'on n'a pas toujours le temps, l'occasion ou le coeur d'entreprendre.
je suis heureuse d'avoir pu le faire avant leur départ.
Ce doit être difficile de vivre avec des regrets...
Bisous Gwen
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Que dire...Tu as des mots si pleins de cet amour inconditionnel, au-delà des apparences, plus loin encore que l'image que l'on se fait de nos proches. Cette acceptation de la différence, qui peut se faire dans la douleur parfois, est si lumineuse ! J'aimerais t'offrir le réconfort d'un vrai regard, au lieu de cet échange de signes par claviers interposés. Je peux juste t'envoyer un câlin d'ordinateur, je vais couper le ventilo pour essayer de le réchauffer un peu... Plein de bises d'ici, pour traverser ces moments difficiles et tellement inévitables.
RépondreSupprimerTu n’imagines pas déjà le réconfort de tes mots.
SupprimerC’est comme une caresse, un serrement de bras, un baiser d’amitié.
C’est fort.
Si nous n’étions pas persuadés de ce pouvoir des mots, serions nous la ?
Je t’embrasse et te remercie Céline.
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Je ne sais que dire. Je vous serre tendrement sur mon coeur, belle enfant désormais orpheline.
RépondreSupprimerPrenez soin de vous et de votre belle âme qui sait pardonner.
C’est précieux.
~L~
Ne dites rien. Fermez les yeux et imaginez la joie que me procurent vos paroles.
SupprimerÇa aussi, c’est précieux.
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De tout coeur avec toi dans cette épreuve ma belle.
RépondreSupprimerTu sembles armée pour affronter sereinement la suite...
Je t’embrasse
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Oui la vie m’a fait ce cadeau: savoir affronter les épreuves...
SupprimerBisous ma belle
Exactement cela, ce sentiment d'être désormais, en première ligne, sans la protection bienveillante (que l'on sait après coup, le temps de l'adolescence dépassé) de nos parents. C'est ce que m'avait dit soeurette, après le départ de notre maman, puis de notre dernière tante, jeune soeur de celle-ci. Orphelines, oui c'est bien cela, ce temps de vie qui nous reste.
RépondreSupprimerJe t'ai envoyée un mot sur ta boîte à message... <3
Merci Lou.
SupprimerJe suis très touchée par ta sollicitude.
Je vais aller lire ce mot.
Gros bisous étoilés
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Le départ de ta Maman me rappelle le départ de mon Papa.
RépondreSupprimerLong, douloureux, mais tu l'écris si bien: apaisant.
Celui de ma Maman, je ne l'ai pas connu. Trop petit. Je l'ai ressenti.
Le sentiment d'être en tête de liste m'appartient aussi.
Et c’est la force de tout vivre pleinement qui m'anime.
Ne rien laisser sur le bord du chemin. Pas un baiser, pas une larme.
S'attacher aux bonheurs de chaque jour, petits et grands.
Ne pas chercher à être heureux, mais l'être vraiment.
Je t'accompagne par la pensée Frangine.
En te lisant, j'ai retrouvé des larmes oubliées dans le coin de mes yeux.
Souvenir d'hier, ou presque, puisque le temps s'obstine à passer si vite en effaçant ceux qui nous ont construits et que nous aimons contre vents et marée.
Bises de laine pour te réchauffer dans ton matin frileux.
Ah que tes mots sont beaux, frangin!
SupprimerDes mots de poète sensible et présent au monde et à cette vie si belle.
Les épreuves sont là pour nous faire goûter encore plus le bonheur d’être en vie et de profiter de chaque instant.
Les larmes sont l’eau vitale qui nous maintient en chemin, faibles roseaux qui plient mais ne rompent pas.
Accueillons-les pour ce qu’elles sont: des preuves que nous sommes bien vivants.
Je t’embrasse
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Oh petite sœur, je te comprends si bien quand tu parles de ta mère ... J'ai l'impression de voir la mienne. Et je comprends que ton chagrin puisse être empli de douceur. La mienne est toujours en vie, elle semble indestructible aussi ! Ce que je retiens c'est que tu as fait la paix avec elle avant qu'elle ne s'en aille et c'est un beau cadeau que tu t'es fait. Les femmes de cette génération ont vécu des choses que nous ne connaissons pas, la guerre, les privations et ce vécu ont fait d'elles des femmes qui ne savaient pas être dans l'émotion et dans l'amour. Puisse t'elle reposer en paix et toi vivre en pleine sérénité. Je t'embrasse fort.
RépondreSupprimerMerci de me comprendre si bien.
SupprimerUne page de ma vie se ferme, mais oui, cette paix que j'ai fait avec elle, ça m'a libérée d'un grand poids.
Je crois que si nous avons des chemins de vie parallèles, ce n'est pas un hasard.
Alors garde espoir, belle amie.
Je t'embrasse de même.
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Mon Dieu Célestine, heureusement que ce jeudi soir, j'ouvre mon ordinateur... Je suis désolée de lire ce deuil supplémentaire qui te frappe... Je te présente (ainsi qu'à ta famille) toutes mes condoléances. Ce doit être vraiment difficile... Et en même temps, vu ce que tu nous révèles et à quoi tu as déjà fait allusion, mon dieu ! Elle ne souffre plus. J'ai croisé plusieurs personnes bipolaires - à des degrés divers...
RépondreSupprimerJe sais à quel point c'est difficile, et encore, une chose est d'être soudain mise en face d'une amie chez qui la maladie vient de se déclencher, une autre est de vivre avec cela depuis sa naissance. Comment comprendre, quand on est enfant? J'ai lu longtemps une blogueuse absolument charmante qui était dans le même cas de figure que toi. Je t'envoie toutes mes ondes positives... Je suis désolée de n'avoir pas fait de réponse plus circonstanciée, quand tu es venue déposer un commentaire chez moi.
Mais je t'embrasse bien affectueusement.
Merci ma Pivoine. ne t'inquiète pas, je connais ta sollicitude et ton amitié.
SupprimerOui, c'était compliqué de grandir avec une mère bipolaire...Le combat d'une vie.
Mais tu vois, je suis arrivée à tout lui pardonner. Et j'en suis heureuse, car la pauvre, ce n'était pas de sa faute, finalement...
Je t'embrasse moi aussi, one more time :-)
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Condoléance, chère Célestine. Je vous comprends, moi qui me retrouve aussi "en première ligne". Le temps passe et nous file entre les doigts. Merci pour vos gentils mots sur Marche romane, qui me font du bien. Je suis débordé par le boulot. Qu'est-ce qu'on voudrait parfois s'arrêter et revenir à l'essentiel, cet essentiel qui est justement de regarder la vie, de la mettre en mots, et de partager ces derniers avec des êtres sensibles comme vous.
RépondreSupprimerEtes-vous obligé de continuer à travailler ? Revenir à l'essentiel, c'est ce que j'ai fait quand j'ai refusé de continuer pour gagner trois cents euros de plus...Il me semblait que ma santé valait bien plus que cela...
SupprimerRegarder la vie, la mettre en mots, contempler, vivre ! Allez, bientôt tout cela sera à vous ...
Merci pour vos condoléances.
Bises célestes
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Obligé, oui, l'âge légal est de 67 ans ici et 42 ans de carrière minimum. Heureusement je bénéficierai de mesures transitoires, mais impossible d'arrêter avant 63 ans.
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