« Il n'y a pas un millimètre au monde qui ne soit savoureux. »
Jean Giono
La Souffleuse de Verre, Arte, 2019 |
En musardant dans le vieil Antibes, je suis entrée par
hasard dans l’atelier d’un souffleur de verre. L’homme a de quoi vous surprendre. Il a l’âge limite des lecteurs de Tintin, et pourtant une énergie extraordinaire. Cet olibrius,
tenant davantage de Haddock que de Tournesol, nous explique avec une truculence
et une gentillesse faussement bourrue, qu’il aime le verre depuis l’enfance.
C’est fou,
une passion unique, ça m’a toujours interloquée. Toute une vie à donner sa
préférence à l’objet de choix, au bel objet travaillé dans le secret d'un savoir-faire millénaire, toute une vie à tourner
la pâte dans une chaleur d’enfer, et à souffler dans de longues flûtes pour
gonfler des bulles de silicium. Lancer au défi du temps des bulles de rêve coloré. Un métier de poète, en somme, précieux et fragile...
Le geste est admirable, le tour de main fantastique.
Avec sa tête de maroufle des bas-fonds, patibulaire mais presque, notre homme tient son public en haleine, un rien cabotin. Il nous raconte
se débuts avec un maître verrier de Venise, mazette !
Ce dernier – visionnaire ? Ou
seulement attentif aux talents en herbe ?-
sut lui promettre sans se tromper une belle carrière. Et après avoir transmis l'amour du verre à son fils, il continue de former des débutants, infatigable.
Bramant comme un orignal après ses deux apprentis aux visages de jeunes pages, imperturbables et vaguement amusés, il nous explique les secrets du
souffleur, ses yeux de braise emplis des étincelles de son four. Ses mains semblent dotée d'autonomie et cheminent seules dans les étapes entre l’idée de base et la réalisation finale. Ses
citations bien rodées pour amuser les gens sont empreintes d’une sagesse bougonne, ponctuée de mots en patois
nissart.
« Les jeunes d’aujourd’hui travaillent comme des charafi , ils sont trop occupés avec leur IBM…»
Je souris. Il est émouvant, ce vieux fou de Maurice...
La pâte incandescente a une couleur de corail
brûlant. C'est fascinant. Le souffleur la tient au bout de sa canne, sa « fêle » comme on disait
jadis, avec la légèreté du peintre pour son pinceau. Il la souffle vers le haut, puis vers le bas, dans un moule pour lui donner une forme ronde et régulière. Il la découpe, l'étire, la rechauffe, la torture avec dextérité.
« En douceur ! En
douceur ! » Répète-t-il aux jeunes qui ont tendance à trop appuyer pour
imbiber le verre, en le roulant sans le déformer, dans des cristaux de poudre blanche. Cette
poudre, en fondant, décorera l’objet de dessins aléatoires et ravissants.
Aujourd’hui, ce sont des gobelets à sangria qui sortent de l’imagination
du souffleur. Demain, des lampes, des poissons, des carafes...
Le maître-mot, pour continuer à attirer la clientèle, c’est innover. Etre original. Créatif. Mais dans la tradition des grands verriers du midi de la France.
En sortant, les joues rougies et le coeur content, j'ai repensé à ce superbe film, la Souffleuse de Verre, dont mon ami Didier m’avait parlé. Saviez-vous qu'à une époque, les femmes n'avaient pas le droit de souffler le verre ? Sans doute parce qu’elles n'étaient pas jugées dignes d'accéder au divin...
En tout cas, c'était un bonheur de regarder cet homme faire jaillir l'amour de ses mains.
La pâte incandescente a une couleur de corail brûlant.... |
...dans une chaleur d’enfer... |
Toute une vie à tourner la pâte... |
Un métier de poète, en somme, précieux et fragile... |
...et à souffler dans de longues flûtes |
...pour gonfler des bulles de silicium... |
Il la découpe, l'étire, la chauffe, la torture avec dextérité. |
...de jeunes pages. |
Deux apprentis aux visages ... |
« En douceur ! En douceur ! » |
...imbiber le verre, en le roulant sans le déformer, dans des cristaux de poudre blanche. |
Allez visiter l’atelier de Didier Saba à Antibes... |
***
Pour les Plumes d'Asphodèle chez Emilie, il fallait placer les mots: EXTRAORDINAIRE FANTASTIQUE BIZARRE ORIGNAL TOURNESOL
OLIBRIUS UNIQUE VISIONNAIRE SURPRENDRE INNOVER IDEE
INTERLOQUER
Pour l'atelier d'Olivia, il fallait placer les mots
créative – tour – promettre – geste – cheminer – citation – gentillesse – choix – pinceau – page – maroufle – préférence
J'ai bien aimé ton "patibulaire mais presque", tu es bien la nièce de mon neveu !
RépondreSupprimerTu as raison, c'est fascinant l'art du verrier. Et encore, on ne voit plus de ces artisans qui fabriquaient des vitres en soufflant des canons dans des fosses de longeage. Bien sûr, c'était moins artistique...
Bisous !
C'est une expression que le cher Coluche avait mise à l'honneur dans un de ses sketches...Pour rendre à César ce qui appartient à Michel.
SupprimerJe n'ai jamais vu des fabricants de vitres artisanales. ce doit être quelque chose...
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Coucou frangine. Je retiens également la formule "patibulaire mais presque". :-)) Un beau reportage, avec photos à l'appui, qui fait la part belle aux rêves. Et ce souffleur de verre, figure marquante, nous emporte dans la magie de son métier. Bises alpines et belle fin de semaine.
RépondreSupprimerComme Walrus, tu ne connais pas le sketch de Coluche...Il faut croire qu'il n'a pas dépassé les frontières, ni belge ni suisse...
SupprimerTu as raison, je me suis laissé complètement emporter par la magie de ce métier...
Belle fin de semaine à toi aussi frangine des Alpes
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Un verre, ça va, trois verres...
RépondreSupprimerBien aimé "La souffleuse de verre" (un peu un conte de Noël quand même...)
Bien sûr que c'est important d'avoir une passion à visée artistique, même si c'est d'un abord très technique.
Certains soufflent le verre, d'autres conçoivent des enceintes acoustiques ou des consoles d'enregistrement.
Bref, il y a de quoi passionner.
Conte de noël, conte de noël...Il y a quand même une scène de viol au milieu...mais bon, admettons...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je parle de la fin.
SupprimerElle finit par tomber sur un mec honnête qui tient ses engagements et fait en sorte que sa boîte marche.
Je ne parle pas de ce mariage où son patron force son salaud de fils à l'épouser (tu parles d'une "réparation"...)
Un mec honnête qui tient ses engagements...Ce n'est pas moi qui dit que ça fait conte de noël, en effet ;-)
SupprimerJe te charrie ! J'aime bien...
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superbe participation, Célestine!
RépondreSupprimer(et contente de voir que cet artisanat se transmet...)
Ton enthousiasme me revigore !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je me souviens qu'autrefois, dans un de nos "grands magasins", on invitait parfois des souffleurs de verre de Murano, qui faisaient sous nos yeux des objets magnifiques...
RépondreSupprimerMoi aussi, je m'en souviens.
SupprimerQuelle chance c'était et quel bonheur de pouvoir regarder ces grands artistes du verre démontrer leur talent...
SupprimerVous habitez un bien beau pays toutes les deux...
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C'était une chance, oui. Je revois la scène comme si j'y étais encore.
Supprimer;-)
Merveilleux !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'aime bien l'article, j'aime beaucoup la citation de Giono . J'aime les créateurs comme ce bonhomme! Oui, ils sont des poètes puisqu'ils transforment le monde!
RépondreSupprimerTout à fait , Anne, c'est une très bonne définition du poète...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je suis toujours en extase devant des artisans aussi passionnés!!! J'avais beaucoup aimé le film dont tu parles !!!!
RépondreSupprimerUne très belle histoire de femmes courageuses comme je les aime...
SupprimerBisous Manou
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Bon, cessons de tourner autour du pot et de souffler sur les braises, par son talent, cet homme t'a séduite mais je pense que ton intérêt pour son art, et ta gentillesse, l'auront payé de retour.
RépondreSupprimerDisons qu'il m'a impressionnée, plus que séduite, ce dernier mot étant sujet à caution ;-)
SupprimerEt je crois qu'il était content de nous avoir impressionnés, mes amis et moi...
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L'amie en question, d'habitude, c'est plutôt Célestine qui séduit, non ?...
Supprimer:)
Un souffleur de verre, ami intime par ailleurs et heureusement, de sa passion me gonfle un peu.
RépondreSupprimerBleck
Muahaha ! très drôle.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ce que tu racontes bien.J'ai eu l'occasion d'observer ce travail de transformation dans un petit village breton. A te lire je m'y suis télé-transportée.
RépondreSupprimerQuelle magicienne tu es .
Sourires
J'essaie, ma douce Suzame...Je m'emploie à m'émerveiller et à suivre la maxime de Giono...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La magie est dans la vie, à chaque instant.
SupprimerTout dépend du regard que l'on porte sur les choses...
C'est peut-être cela, être magicienne.
Sourires en retour
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Merci pour ce texte, très joliment raconté! De belles photos en plus!
RépondreSupprimerJ'ai cru comprendre que tu appréciais beaucoup de faire des photos. Moi aussi j'aime ça...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Comme toi j'ai été époustouflée Céleste par ce souffleur de verre ... j'en avais découvert un il y a quelques années, un de ces métiers anciens, admirables qui possèdent au fond d'eux-mêmes toutes les émotions esthétiques...peut-être en voie de disparition !! j'espère bien que non.. pleins de souplesse, d'agilité, d'élégance et de grâce ! merci à toi de revenir à l'essentiel,à une forme précieuse...
RépondreSupprimerbisous.
C'est drôle comme certains métiers sont empreints d'une grâce extraordinaire...
SupprimerCelui-là en est un à mes yeux.
Une grâce extraordinaire, à tous les sens du terme.
Bisous belle dame
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerQuelle belle rencontre tu as faite!
Je ne savais que ce genre d'artisanat existait encore!
Gros bisous,
Mo
Eh oui, tu vois, c'est suffisamment rare pour que l'on s'en étonne...
SupprimerMais ça existe encore, et j'ai sauté sur l'occasion d'apprendre et de rencontrer une chose nouvelle pour moi.
Un de mes secrets de jouvence...
Bisous jardinière 🖤
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Quel spectacle passionnant!
RépondreSupprimerUne jolie découverte agréablement racontée.
Nous n'avons pas vu passer le temps, malgré la chaleur du four !
SupprimerC'tait comme tu dis, passionnant.
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Je crois que c'est la première fois que je vois ici une note en forme de reportage, avec en plus les mots qui vont bien pour en parler. Ça te va très bien, et les photos sont top. Encore ? ;)
RépondreSupprimerSinon, oui, ça laisse rêveuse de voir des gens qui ont une seule passion tout au long de leur vie...
Non ça m'est déjà arrivé de faire des billets en forme de reportage..
SupprimerQuelques exemples ? ICI, ICI, ou encore ICI...
Merci de dire que mes photos sont top. Venant de toi, ça me déclenche le frisson de joie !
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Respect pour tous les créateurs de tout bord. La création , c'est la vie. Répéter les choses est tellement triste !! ET ce souffleur de verre a l'air bien sympathique et motivé pour parler de son art !
RépondreSupprimerJe dirais même, pour reprendre Bergson, que la création, c'est la joie...
Supprimer« Les philosophes qui ont spéculé sur la signification de la vie et sur la destinée de l’homme n’ont pas assez remarqué que la nature a pris la peine de nous renseigner là-dessus elle-même. Elle nous avertit par un signe précis que notre destination est atteinte. Ce signe est la joie. Je dis la joie, je ne dis pas le plaisir. Le plaisir n’est qu’un artifice imaginé par la nature pour obtenir de l’être vivant la conservation de la vie ; il n’indique pas la direction où la vie est lancée. Mais la joie annonce toujours que la vie a réussi, qu’elle a gagné du terrain, qu’elle a remporté une victoire : toute grande joie a un accent triomphal. Or, si nous tenons compte de cette indication et si nous suivons cette nouvelle ligne de faits, nous trouvons que partout où il y a joie, il y a création : plus riche est la création, plus profonde est la joie. La mère qui regarde son enfant est joyeuse, parce qu’elle a conscience de l’avoir créé, physiquement et moralement. Le commerçant qui développe ses affaires, le chef d’usine qui voit prospérer son industrie, est-il joyeux en raison de l’argent qu’il gagne et de la notoriété qu’il acquiert ? Richesse et considération entrent évidemment pour beaucoup dans la satisfaction qu’il ressent, mais elles lui apportent des plaisirs plutôt que de la joie, et ce qu’il goûte de joie vraie est le sentiment d’avoir monté une entreprise qui marche, d’avoir appelé quelque chose à la vie. Prenez des joies exceptionnelles, celle de l’artiste qui a réalisé sa pensée, celle du savant qui a découvert ou inventé. Vous entendrez dire que ces hommes travaillent pour la gloire et qu’ils tirent leurs joies les plus vives de l’admiration qu’ils inspirent. Erreur profonde ! On tient à l’éloge et aux honneurs dans l’exacte mesure où l’on n’est pas sûr d’avoir réussi. »
Bisous Daniel
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Ce Bergson quand même...quel talent !
Supprimer:)
Un beau texte que je ressens profondément . Merci !
SupprimerQuel magnifique portrait ! J'admire ta capacité à intégrer de façon si fluide les mots imposés !
RépondreSupprimerJ'adore également me plonger dans la fournaise des souffleurs de verre et découvrir les merveilles inattendues issues de leurs poumons...
C'est vrai, ils soufflent...et le rêve jaillit de leurs poumons.
SupprimerC'est bien vu !
Quant à ma capacité, j'avoue, c'est un plaisir pour moi, les logorallyes...J'en fais depuis si longtemps...
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Il y a près de chez mes parents, un petit village où se sont posés plusieurs souffleurs de verre. Enfant, j'étais fascinée quand j'allais visiter leurs ateliers... J'ai retrouvé ces impressions en lisant ton texte. Quant aux mots imposés, on ne les voit même plus tant ils sont naturellement insérés dans le texte. Belle et douce soirée
RépondreSupprimerRavie d'avoir ravivé ce souvenir d'enfance, chère Sandra.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il y a deux ou trois ans environ, j'ai acheté dans cette boutique du viel Antibes des petits oiseaux pour l'anniversaire d'une amie, je me souviens que le maïtre verrier était fort sympathique et passionné. En tout cas ton texte est sublime et tu lui rends un très bel hommage. A-t-il vu ce texte ?
RépondreSupprimerNon il ne l'a pas vu...mais je vais le lui envoyer par mail...
SupprimerMerci miss pour ton commentaire si gentil. C'est chouette que tu sois allée dans ce lieu...
Bisous
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Le peu que j'ai lu sur "La souffleuse de verre" m'incitera à guetter la prochaine diffusion de cette oeuvre.... Et je ne m'étonne pas que ce film te plaise.
RépondreSupprimerJe serai toujours fasciné par le travail du verre et admiratif de ces artistes en dentelles de verre.
Murano, Biot ou ailleurs comme en l'Ile de Ré, j'accepte avec joie de côtoyer avec eux l'espace d'un instant les feux de l'enfer... un instant mais pas plus.
Je suis d'autant plus séduit par le spectacle de cette passion pour la pate de verre en fusion que je ne saurais m'accoutumer à travailler dans cette chaleur continuelle.
Merci pour ce chaleureux reportage qui donne envie de connaître le Paty bull'air
Maurice.
Bises de braise et de pâte à former
Le film est à la demande sur arte...enfin il y était encore il y a quelques jours...
SupprimerJe ne savais pas qu'il y avait des souffleurs de verre à l'île de Ré...Cette île a décidément bien des attraits à mes yeux.
J'espère que tu auras l'occasion un jour de visiter le vieil Antibes, pendant que je découvrirai Ré...
Bisous cher Petrus
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Dans la forêt de la Grésigne, toute proche, régnaient de petits lutins fabricant dans le sein forestier des verreries au vert magique, rares, et recherchées désormais. Pourquoi dans la forêt, mais parce qu'elle leur donnait le bois qui, consumés en charbon, leur permettaient ces pièces uniques. Et parfois, j'aime à les imaginer ardents dans la forêt profonde. Peut-être est-ce eux qui aiment perdre les promeneurs hasardeux ?
RépondreSupprimerQuelle jolie histoire, Lou. je cours de ce pas voir où se trouve la forêt de Grésigne.
SupprimerAh voilà, j'ai vu. Ce n'est pas loin de chez une de mes amies...J'irai y faire un tour l'été prochain, voir les lutins et les fantômes des grands maîtres verriers...
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Fascinant c'est un poète du verre et toi tu nous en parle avec des mots de poétesse
RépondreSupprimerMerci Marie 🖤
SupprimerLes artisans du verre sont fascinants. J'ai eu plus d'une fois l'occasion de pouvoir admirer leur travail. A Venise, en Tunisie et pas loin de chez-moi en Bourgogne. Sans compter le vitrailliste de mes amis qui officiait à 50 mètres de mon chez-moi helvétique.
RépondreSupprimerJ'ai plusieurs de ses oeuvres chez-moi et c'est toujours un grand plaisir de poser le regard dessus.
Ton souffleur de verre est bien dans la ligne de ceux que j'ai connu.
Les souffleurs qui fabriquaient les vitres existent toujours, mais ils ne font plus guère que
des plaques de verre teintés pour l'art du vitrail.
Molto baci
Tu m'emmèneras chez ton ami vitrailliste ?
SupprimerMoi aussi j'en ai un, il officie pas loin de mon ancienne colline...Il s'appelle Santiago.
Tu aurais aimé ce vieux fou de verre...
Molto baci, caro, ti voglio bene
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Mon ami suisse a décroché, marre de tirer le diable par la queue. Ce n'est pas tous les jours qu'il faut restaurer des vitraux d'église. Quant aux particuliers qui s'offrent des vitraux à l'ancienne.... Faut tomber sur un fou comme moi ;-)
SupprimerPar contre, je te fais voir ses oeuvres chez-moi (ça change des estampes japonaises :-D)
Je pense que l'artisan verrier de Bourgogne doit encore travailler.
Ti bacio forte Carissima ti voglio bene anch'io
Ah j'aime bien ta folie, et tes vitraux je les connais tu me les avais déjà montrés...
SupprimerC'est vrai, c'est moins suggestif que les estampes mais beaucoup plus original...
Molto baci
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Joli reportage en mots et en images !
RépondreSupprimerPour vous servir, madame !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'ai vu travailler un maître verrier à la cristallerie de la Fontaine de Vaucluse et c'est vraiment fascinant ♥
RépondreSupprimergros bisous
Comme tous les métiers qui créent...
SupprimerA Fontaine il y a aussi le travail de la pâte à papier qui est intéressant...
N'en déplaise à mon ami Bleck qui concourt dans le challenge « mauvaise foi » ce matin... mouarf !
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Quel joli titre !!
RépondreSupprimerAntibes ! a 20 minutes de chez moi............
Je suis dan sla vallée du Paillon..
bises
Merci Ghislaine.
SupprimerAlors, tu n'as aucune excuse de ne pas aller faire un tour à la Verrerie Saba...
Tu tomberas sans doute sur le fils, et non le père (qui remplaçait son fils ce jour-là)
Mais ce sera chouette aussi.
Bises.
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Merci Célestine, de nous inviter dans ta visite si bien commentée ;-) chez ce magicien
RépondreSupprimerIl n'y a pas de quoi, Cath .
SupprimerLe plaisir était pour moi...
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Quand je pense qu'un jour, pas si lointain peut-être, on trouvera l'exercice professionnel d'une caissière de supermarché, "absssssolument passionnant, vraiment fascinant, aux gestes frisant la poêsie..."
RépondreSupprimerBleck
Et magique, bien entendu.
SupprimerBleck
Tu es taquin...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bleck tu fayotes ! :)
Supprimer@ Gémini, on te l'a soufflé ??
SupprimerBleck
@ Célestine, taquin probablement mais disons que là, je me moque pas méchamment de nombre de commentaires et de leurs éloges zélés.
SupprimerBleck
Cela dit, il y a quand même un monde entre le métier de souffleur de verre et celui de caissière de supermarché (et je ne fais pas là une quelconque ségrégation)
SupprimerJe constate juste qu'au niveau de la passion...eh bien...euh..comment dire ?... :-)
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Je suis admiratif et envieux un peu aussi de ces gens qui font de leur passion leur métier et savent en plus les faire partager.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton reportage poétique.
Bises.
Tout en les admirant je me dis que je suis trop éclectique pour n’avoir eu qu’une seule passion...
SupprimerMerci Patrick pour tes mots qui me réjouissent
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RépondreSupprimerÀ la manière de forrest Gump, je me suis dit : "Tiens, elle a un ami qui s'appelle Didier "! Mais je savais de qui tu parlais. :)
J'ai immédiatement reconnu l'image d'en-tête... Superbe compte de Noël (pour adultes), où l'héroïne, après bien des péripéties, en soufflant des bulles de rêve, contre vent et marée, rencontre l'amour.
Pour un ou une passionnée de ces métiers d'art, ce sont toujours des moments magiques, que ceux de voir se transformer la matière. La malléabilité du verre, à l'état de pâte, me fascine, tout comme celle du fer ; chauffé à blanc, lorsque des petites étincelles s'en échappent, comme autant de mini étoiles filantes, signe que la température est trop élevée pour le marteler. Enfant, je regardais mon père manier le feu de la forge pour en façonner le fer. J'étais fier de l'aider pour faire des brasures. Il y ajoutait de la poudre blanche... Du borate de soude, destiné à consommer l'oxygène prisonnier de la soudure, néfaste à la solidité de l'ensemble. En plus d'être cultivateur, mon père maîtrisait trente-six métiers, trente-sept misères ; comme il disait.
Il y a quelques années, j'ai assisté à une démonstration d'un souffleur de verre, et je dois dire que je fus soufflé et enjoué. Il y a dans ma ville un jeune souffleur de verre ; preuve que le métier ne disparaît pas.
Trois verres de sangria, hics ! Bonjour les deux apprentis... Je suis rassuré, ce sont des verres bio(t)...
Ton texte est un reportage au pays des arts. Je n'ai pu déceler un seul mot imposé, tant ils sont bien incorporés dans la pâte, tout comme la poudre blanche.
Un petit message du propriétaire des lieux, j'ai nommé Didier Saba le fils, m'a gentiment demandé d'ôter toute allusion aux verreries de la ville de quatre lettres qui se situe pas loin d'Antibes, et sur laquelle tu fais un jeu de mots...
SupprimerEn effet, ç'aurait pu être le procès en cas de réclamation desdits verreries...
La poésie résiste mal aux procédures, et je ne veux pas risquer de mettre ce cher Didier (pas toi, lui) dans la difficulté.
Voilà pourquoi les verres à sangria ont cédé la place à de magnifiques carafes made in Antibes.
Alors comme ça, ton père était un adepte de la poudre blanche ? Hé hé ! tu m'en diras tant...
Merci de m'avoir indiqué le très beau film d'Arte, la Souffleuse de Verre.
Comme quoi, les blogs sont aussi de formidables sources de plaisir et de rencontres.
Merci pour ton souvenir d'enfance, tu excelles à l'exercice.
Il est vrai que quand on est resté un grand enfant, c'est plus facile...
Je t'embrasse, ô fils de forgeron !
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Ha, il m'avait bien semblé avoir vu changer quelques mots... !
SupprimerLes souvenirs d'enfance ? Pendant longtemps, je croyais ne plus m'en souvenir, et puis, de temps en temps, ils ressurgissent au gré de tes billets.
La forge, je crois que c'est mon arrière-grand-père paternel qui officiait (en plus d'être paysan). A la morte saison, il louait ses services de forgeron, à la construction de la ligne de chemin de fer Brioude/St-Flour ou le creusement du tunnel du Lioran.
Il pointait les pioches et autres barres à mine.
Quand il eu terminé son labeur, il garda le soufflet et l'enclume et perpétua le savoir faire. L'ensemble est toujours chez nous.
Quant au film, tu ne peux savoir comme je m'en suis voulu de te l'avoir indiqué...
Après coup, j'ai pensé aux scènes de violence... d'où ma tentative de "rattrapage", d'avertissement...
Je sais que tu ne m'en veux pas, j'en ai pour preuve ce billet et ce film que tu va faire découvrir à plusieurs de tes lectrices/lecteurs.
Bises du soir
Ah non, ne t'inquiète pas, même si c'est toujours douloureux pour moi de voir une femme se faire maltraiter, j'ai quand même apprécié l'histoire et son happy end, qui t'a sans doute permis de situer le film dans la catégorie « conte de noël »...
SupprimerMerci pour tes précisions concernant ton arrière grand-père...
Bisous du lendemain
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
RépondreSupprimerQuand soudain la nuit s'abat
chuchote dans les vers
une lumière d'un seul éclat
Magnifico !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bravo une fois de plus pour ta performance !
RépondreSupprimerLa souffleuse de verre est un film magnifique, je le regarderais bien une troisième fois. Ce travail du verre est fascinant, petite, j'allais sur une ile, l'ile de Bendor, il y avait un atelier dans lequel on pouvait admirer ces maitres verriers, j'étais muette, tout à mon émerveillement, cela semblait si simple... Merci céleste Célestine de partager ce souffle avec nous, douce après midi. brigitte
J'adore l'île de Bendor c'est un lieu merveilleux, moi aussi je ne sais pas s'il y a toujours cet atelier...
SupprimerBisous ma Plume
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J'ai vraiment apprécié ce billet. J'adore assister à une démonstration ou mieux encore, à une « masterclass » donnée par un grand maître, quelqu'un de reconnu par ses pairs.
RépondreSupprimerPlusieurs d'entre eux (j'inclus toujours les femmes, évidemment) aimeront se mettre en valeur mais les plus grands sont modestes, heureux de partager leur passion, surtout avec les jeunes. Leur pensée est claire et leur simplicité étonne. Ils aiment déboulonner les fausses croyances, convaincre les gens que tout est accessible à la condition que la passion existe, qu'on s'intéresse à ce qui est fondamental en faisant fi du reste.
Merci encore pour ce billet fort bien illustré.
Note: J'ai aussi tiqué sur « patibulaire mais presque ».
Votre enthousiasme me fait plaisir cher ami du bout du monde.
SupprimerOui j'ai eu un peu l'impression d'assister à une master class, par quelqu'un en effet, de humble et ne se prenant pas au sérieux.
Une plongée dans l'authentique d'un métier vieux comme le monde ou presque...
L'expression « patibulaire mais presque » n'est pas connue de vous, comme de mes amis belges ou suisses. Il s'agit d'une réplique de Coluche dans un de ses sketches, qui est passée dans le langage courant, comme « Fier comme bar-tabacs »...
Je vous embrasse
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Non, mais c'est quoi cette idée qu'un Belge ou un Suisse puisse être plus ignare qu'un Français.... Bon les Belges, je suppose que non, mais pour les Suisses, ça, je suis certain.
SupprimerFaudrait pas croire que quand qu'on est pas Français on n'est pas un mec normal. Que même que si je regarde pas le Zouave du pont de l'Alma dans les yeux, je connais les formules Colucho-Berruriennes et lycée de Versailles.
Je ne sais pas si tu les mérites après avoir mis en doute la culture philosophique des Suisses, ma molto Baci ancora
J'ai trouvé... dans Le Flic, Coluche il dit ça! Merci pour le tuyau.
SupprimerLe Monde saura qu'il y a au moins un coureur des bois qui ira dormir un peu moins « niaiseux » (rire).
@Blutchy et Grand Langue
SupprimerJe voulais simplement rendre à Coluche ce qui ne m'appartenait pas. Or les deux premiers commentaires (Walrus est belge et Dédé est suisse) laissaient entendre que ce pouvait être de moi.
Mais jamais je n'aurais mis en doute la culture philosophique des Belges des Suisses ou des Québécois !
Mille pardons à tous
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Pour reprendre Coluche, petite devinette.
SupprimerQuelle est la différence entre un Suisse et un Belge ?
y en a pas, sauf qu'il y en a un qui est Suisse :))
@ Xoulec
SupprimerIl avait dit:
un Belge, c'est un Suisse qui est con.
Si les blagues sur les Belges sont simplistes c'est pour que les Français puissent les comprendre...
Devinette pour devinette, sais-tu comment les Suisses ont fait fortune ?
C'est en achetant des Français pour ce qu'ils valent et en le revendant pour ce qu'ils pensent valoir... :-D
Ceci dit en toute gentillesse, j'ai les deux nationalités.
@ Blutch
SupprimerAh oui, les Suisses ont sacrément le sens des affaires ; mais il y a un hic ! Ils devraient être beaucoup, beaucoup plus riche :))!
Trêve de plaisanterie, je ne me formalise pas. Les blagues sur les Belges, les Suisses et les français, sont légion. C'était juste pour taquiner ; en toute gentillesse. Loin de moi la discrimination.
@ Xoulec
SupprimerOn ne peut pas non plus tomber à chaque fois sur le jack-pot avec un ministre ou un président... :-D
Rhôô charmant votre petit dialogue helvetico-belge, ou belgo-suisse !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bravo pour l'exercice et merci de ta description si vivante!! Sur l'ile de Bréhat il y a une verrerie où l'on peut regarder officier les verriers et, en effet, c'est fascinant. Il y a aussi deux une verrerie d'art à Paimpol où j'ai choisi mon cadeau de Noël. J'adore le verre, sa transparence, sa lumière, ses reflets… bisous bisous
RépondreSupprimerBréhat : voilà une île que je ne connais pas, mais je suis sûre qu'un jour, j'aurai l'occasion de la visiter, peut-être avec toi ?
SupprimerBisous ma Brizou
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Joli titre et bel hommage à un artisanat qui perdure et se perpétue quoi qu'il advienne. La preuve avec les apprentis impatients ! :)
RépondreSupprimerJe note la ref du film, que je ne connais pas. Tu m'a donné envie de le découvrir.
Merci Célestine.
Tu ne seras pas déçu, c'est un joli film.
SupprimerAvec quelques scènes un peu dures, surtout quand on est une femme...
Merci de ton passage
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Vois comme je te connais bien ! J'ai deviné dès le mot "maroufle" que tu avais mélangé les mots de plusieurs ateliers dans ton texte ! Quel bonheur d'en avoir la confirmation en bas de la page.
RépondreSupprimerEt en plus le reportage est superbe ! Bonne semaine à notre souffleuse de vers et de prose préférée !
Souffleuse de vers...Il n'y en avait qu'un pour la faire, et tu l'as faite !
SupprimerTu vois comme je te connais bien, mon oncle ?
Bisettes joyeuses
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J'ai vu des souffleurs de verre à Murano, aujourd'hui, ils ne soufflent le verre que pour distraire le touriste mais la lagune est pleine de plomb.
RépondreSupprimerBeurk ! Déjà qu'il y a les affreux gros bateaux-immeubles qui sont en train de la déglinguer, cette pauvre lagune...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ca, c'est déjà presque du passé la ville ne veut plus de ces machins-là et elle a beaucoup été aidée par le MS Opéra qui avait magistralement raté son accostage et fait des dégâts importants.
SupprimerTi bacio
Quel bel hommage tu fais à ce monsieur, qui le mérite bien, c'est un véritable artiste, un magicien du verre et c'est un travail épuisant que celui de souffleur de verre... et tu as réussi à placer tous les mots... maroufle y compris! ;-)
RépondreSupprimerAu moment de la construction de la cathédrale de Paris, une femme fille du maître verrier décédé, aurait pris la succession de son père...
bisous et merci pour ce reportage!
Je ne connaissais pas cette anecdote historique concernant la cathédrale de Paris.
SupprimerCela dit, les maitres verriers qui fabriquaient le verre des vitraux étaient-ils des souffleurs de verre ? Je me pose la question, en néophyte...
Bisous chère conteuse
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La réponse est oui.
SupprimerC'est un travail assez "sportif" qui consiste à prendre une grosse quantité de pâte en fusion et de la souffler en cylindre, le plus grand possible, puis de couper les extrémités et d'ouvrir le cylindre pour qu'il se déplie sur une table lisse.
Il doit aussi exister d'autres méthodes, celle-ci m'a été expliquée par mon ami vitrailler.
Une chose est certaine, ça ne met pas le mètre carré au prix du verre Saint-Gobain...
Baci
Merci pour ces explications hautement scientifiques.
SupprimerJe dormirai moins niaiseuse, comme dit mon ami Grand Langue ;-)
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Les souffleurs de verre de l'arrière-pays cannois et niçois fabriquent encore eux-mêmes leurs créations, ce qui n'est plus le cas des verriers de Murano à Venise qui font des démonstrations bidons et vendent des "verres" fabriqués en Chine !
RépondreSupprimerTout comme les dentelières de Burano qui laissent croire que les dentelles mécaniques sont leurs oeuvres alors qu'elles arrivent droit de Chine... Il reste UNE vraie dentelière sur place !
Nous pourrions intituler ta chronique « Tout fout le camp ma brave dame »
SupprimerLe péril jaune, ce n'est pas que le coronavirus...C'est aussi l'invasion de l'artisanat en toc.
Comme à Montmartre où les tableaux sont peint en Chine...
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Hélas, ce n'est pas d'aujourd'hui… ma brave mère, qui ne rajeunissait pas, y a bien 35/40 ans, nous avait offert une espèce de vase plutôt kitsch dont elle nous avait affirmé que « c'était du pur Limoges »… en le retournant discrètement il était inscrit « made in china » .... nous l'avons cependant remerciée chaleureusement !
SupprimerOui ça a dû m'arriver aussi, d'acheter une authentique aquarelle à Montmartre, made in Taïwan...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J’avoue que connaissant un souffleur de verre et les risques encourus, ça ne me fait pas rêver… Mais tes mots et cette dernière phrase si belle y arrivent !
RépondreSupprimerBisous chère fée !
Les risques ont-ils jamais empêché les hommes de rêver de doubler le cap Horn, de voler, d'explorer l'espace ou de sauter en parachute ?
SupprimerJe crois que chaque passion comporte toujours une part de risque, c'est peut-être justement ce qui la rend fascinante...
Bises ma luciole
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Heureusement qu'il y a encore des passionnés pour transmettre ces savoir-faire ancestraux et magiques.
RépondreSupprimerEt heureusement qu'il y a encore des plumes comme toi pour choisir de si jolis mots : "olibrius", "interloqué"....c'est si savoureux.
Ce métier est vraiment fascinant. Nous avons eu l'occasion il y a quelques années, dans la région de Bordeaux, de passer un après-midi chez une équipe de souffleurs de verre, plutôt jeunes d'ailleurs, qui travaillaient à la fois des choses classiques et des pièces novatrices.
RépondreSupprimerC'était au mois de mai si je me souviens bien. Il n'y avait donc pas beaucoup de touristes dans le coin. Nous avions discuté avec l'unique autre couple visiteur au demeurant fort sympathique. La compagne d'un des souffleurs qui semblait le patron, nous commentait le déroulement du travail, tout en s'activant à des rangements et garnissait les présentoirs de verreries à vendre.
Nous avons fait l'acquisition d'une assez grosse pièce : un vase au col ouvert dans les tons bleus, chamarrés, qui nous a séduit au premier regard…
un beau souvenir que ton billet a ravivé.
Merci cher Alain, pour ce souvenir si bien raconté.
SupprimerHeureuse que tu aies trouvé dans mon billet de quoi le raviver.
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Bluffé par cette superbe série, je rejoins tous les commentaires élogieux publiés ici ;)
RépondreSupprimerEt ta voix n'est pas des moindres dans ce joli concerto. ;-)
SupprimerElle me touche par son vibrato particulier...
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Grâce à tes écrits et sans regarder les photos, je voyais cet homme. La nuance? je ne lui voyais pas une chemise violette!!!
RépondreSupprimerDis moi... ton entête est fameusement apaisante!!!
Merci Marieswiss, toujours un bonheur tes apparitions ici... ;-)
SupprimerIl est vrai que sa chemise violette est du plus bel effet pour l'harmonie de mon billet...
Ça donne du peps !
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Joli reportage.
RépondreSupprimerMerci.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
quel beau reportage tout en douceur merci! j'adore le travail des souffleurs de verre c'est merveilleux
RépondreSupprimerMerci ma Sylvie, je me suis régalée à le voir, et à écrire mon reportage...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Oui, c'est un univers qui fait rêver et j'aime aussi voir ce métier s'exercer et les produits qui en ressortent. Le souci est que c'est souvent cher et ça se comprend. Les couleurs du verre sont assez envoûtantes, qu'il soit de Venise ou d'ailleurs. Bises.
RépondreSupprimerRegarder reste gratuit, heureusement ...
SupprimerBisous
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Je suis allée en voir un l'an passé, par pure curiosité (on pouvait le regarder travailler 45 minutes à 1h pour 2€).
RépondreSupprimerJ'ai trouvé cela fascinant aussi, et tu décris vraiment bien "le spectacle" de cette harmonie entre le souffleur et son verre.