08 septembre 2017

Comme un ouragan































Il y a un an, presque jour pour jour, on était le neuf, je m'apprêtais à partir voir mon père qui était à l'hôpital.
J'avais à peine passé les portes de ma ville que je reçus un coup de téléphone m'annonçant qu'il n'était plus. Il avait quitté cette vallée de larmes après son petit déjeuner, demandant aux infirmières de le laisser seul. Ainsi font les vieux éléphants quand ils sentent leur heure arriver.
Je n'oublierai jamais ce trajet long de quatre cents kilomètres, seule dans ma cage de farfadet *, le coeur baigné de tristesse et le visage bouffi de larmes. 
Je n'oublierai jamais les pensées qui me traversèrent comme des aiguilles durant ces longues heures qui me rapprochaient de mon père, endormi à jamais, parti, disparu, envolé, je n'arrivais pas à prononcer le mot « mort », pour moi c'était inconcevable. Je n'oublierai jamais son dernier visage, apaisé, avec ce petit sourire caustique qu'il a toujours eu...
Ni l'enchaînement implacable des événements qui devaient se succéder le jour de l'enterrement, mais aussi durant les longs mois suivants. De longs mois de difficultés et surtout d'emmerdements tous azimuts. Délices administratives que vous connaissez déjà ou que vous connaîtrez un jour, venant enfoncer leur dard dans le chagrin, comme s'il y avait besoin de ça pour « faire le deuil »...

Mais fait-on jamais complètement le deuil d'une part de soi aussi importante ?
Peu à peu, quand même, j'ai remonté la pente. J'ai passé les sept étapes dont parlent les psychologues, une à une. Choc, déni, colère, tristesse, résignation, acceptation, reconstruction...
L'onde de choc s'est ralentie, espacée. J'ai recommencé à sourire, puis à rire, bien que la tristesse soit quand même quelque chose de terriblement prégnant, comme un truc qui colle au fond de la casserole...Mais souvent, je parle à mon père, et souvent on se marre, connectés en wifi céleste. Parfois je sens même ses grosses mains me frôler.
Pour autant, depuis quelque jours, je ne vous cache pas que je ne vais pas trop bien. Comme si ce premier anniversaire ressemblait à une sorte de « réplique » selon le vocabulaire des séismes.
Je me sens fragile, faible, comme amoindrie, avec un besoin immense de douceur, de chaleur, d'amitié, d'amour...En recherche incessante d'une épaule compatissante, d'une oreille attentive pour endiguer ces débordements émotionnels, ces flots, ces vagues qui me dévastent. En demande de caresses d'âme. Je pleure pour un rien...Je suis à fleur de peau.
L'ouragan antillais, étrange coïncidence, percute douloureusement mon coeur depuis hier. Sans parler de mon lot de petites contrariétés ordinaires et  de gros remue-méninges existentiels qui accompagnent constamment cette satanée hypersensibilité si handicapante parfois...Je crois qu'il me manque, tout simplement. Et tout douloureusement.
Il est probable que désormais, chaque année, à la même époque, je traverse longtemps un champ d'astéroïdes perturbants. Mais il paraît que le temps adoucit tout...


¸¸.•*¨*•








* J'avais expliqué dans un billet que c'est ainsi que je nomme ma voiture...
Musique : You're just a ghost, Thomas Enhco.

155 commentaires:

  1. Ma douce Celestine. Voici mon épaule. Ni carrée. Ni je ne sais pas quoi. Ni à angle droit. Ni complètement arrondie. Mais elle est pas mal pour s'y appuyer. Voilà.

    Maintenant regarde la voûte étoilée. Et ces quelques nuages qui filent entre les petites lumières de la nuit. Et respire à plein poumons. Lentement. Allez. Ressens. Regarde bien. Oui. Cette belle étoile. Oui. Oui. Celle qui brille plus que les autres. Et bien. Elle scintille. Elle respire. Elle sourit.

    Ce petit sourire. Tu le reconnais. Tu as raison. C'est bien lui. Le wifi fonctionne à merveille en cette douce nuit. Aucune interférence. Une connexion parfaite.

    Et avec ce wifi-là, tu as accès à toutes les beautés de cette terre jusqu'aux confins de l'univers.

    Ressens-tu cette grande douceur qui envahit l'espace et le temps? Elle apaise comme un baume. Elle sent les parfums d'enfance. Elle calme les chagrins. Elle recueille les rires.

    Douce petite fille. Et hop. Oui. Cette caresse sur ta joue c'est celle de cette belle étoile qui efface une à une tes larmes.

    Voilà ma belle. Maintenant je te laisse. Dans ta nuit étoilée. Je m'en vais sur la pointe des pieds moi et mon épaule. Celle qui n'est pas arrondie et pas à angle droit.

    N'oublie jamais. On pourra se refaire quand tu veux une belle nuit étoilée.

    Avec toute mon affection.

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    1. Oh, c'est trop beau ce que vous dites là. Si doux, si tendre... Comme j'aurais aimé qu'on me dise cela quand les miens s'en sont allés... Comme cela m'aurait apaisée. Mais, je me le dirai quand mon coeur sera dans le noir. Merci !

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    2. @Dédé
      Ce message est d'une profondeur et d'une humanité bouleversante.
      On ne se connaît pas (encore) et déjà j'ai l'impression de te connaître depuis toujours.
      Tout sonne juste dans tes paroles, aucune affectation, aucun chiqué, c'est un don précieux que tu as là.
      Je te remercie du fond de l'âme pour cette caresse sidérale et sidérante.
      Et je t'embrasse. Fort.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. @ Au passant qui passe

      Oui c'est beau, c'est magnifique.
      Apaisée avec un E ? Le passant qui passe serait-il une passante ? En tout cas, bienvenue sur mon totem.
      Au plaisir de vous revoir
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Merci à toutes deux. Et pour ce qui est de se connaître depuis toujours, je partage aussi cet avis. Passe une douce soirée. Mille bises alpines.

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  2. Je connais bien ce genre de tempête... J'ai pris mon parti qu'il y aura toujours dans mon horizon des moments de soleil caché par de sombres voiles noirs.
    De tous les passages de la Camarde, le plus dur à encaisser fut celui de mon fils et je commence à admettre que la Vie, c'était trop dur pour lui. Mais cette gueuse m'a fait enterrer une nièce le jour anniversaire de son départ.
    Parce qu'il faut bien le faire un jour, ton papa est parti, serein, apaisé, rassuré. Il vous a donné tout ce qui était Lui, son humour, son esprit, ses coups de gueule (certainement) et sa philosophie de vie bienfaisante. J'imagine à travers toi ce que devait être ton papa: un type bien.
    Et ce type bien vit en toi, en toute ta fratrie.
    Les grosses mains de son âme te caressent pour te rassurer. Elles te disent "Vas, petite fée, vis ta vie, moi je suis arrivé au bout de mon âge et de mes envies, je t'ai donné ce que je suis et pour le reste, je te fais confiance."
    Ton papa a traversé le miroir, il est dans une autre dimension et son âme reviendra pour se polir les dernières imperfections. D'autres personnes auront donc la joie de partager cette nouvelle vie de ton papa...

    J'ai pu voir, avec les décès de ma petite mère et des anciens de ma famille qu'il arrive un âge où vivre devient un fardeau. C'est ce que me dit la dernière de mes tantes (94 ans) qui vient d'enterrer son fils unique et adoré...
    Va petite Fée, demain il fera beau.
    Je t'aime, Sorellita

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    1. Oh carissimo, comme toujours tu sais trouver les mots qui parlent directement à l'être.
      Et comme toujours je suis bouleversée au rappel de ce que tu as enduré. perdre un père, c'est difficile, mais perdre un fils ...C'est du domaine de l'inhumain.
      ce que tu dis de mon père a fait couler beaucoup de larmes encore, que je n'ai pas retenues.
      Parce qu'elles me lavent de l'intérieur, mieux qu'un essorage en machine...
      Ta petite fée qui t'embrasse et qui t'aime aussi.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Le temps, oui, adoucit tout...
    Je suis de tout coeur avec toi !
    Je reviendrai...

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    1. Le temps, oui, et laisser couler beaucoup beaucoup d'eau sous les ponts noircis...jusqu'à ce que la lumière revienne...J'espère.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. oui je sais, c'est terrible ces anniversaires-là et ils vous tombent dessus comme ça, PAF! alors que vous pensiez avoir bien franchi vos sept étapes...
    se remet-on d'une amputation?
    bises, Célestine

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    1. Jamais vraiment, sans doute. On apprend à vivre avec.
      Une chose étonnante, quand même :
      J'avais une verrue sur le pied gauche qui est sortie juste après sa mort.
      Et étrangement, elle est en train de disparaître... Un hasard ?
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. Il y a pire.
    Il y a celui ou celle qui ne te manque pas.

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    1. Oui je comprends. :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Je parle sérieusement.
      Je parle de celui ou celle dont la mort devrait te causer une peine immense et te manquer pendant longtemps et ne suscite chez toi aucun réel regret.

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    3. Mais ai-je dit que je ne te prenais pas au sérieux ?
      Coumarine et toi dites la même chose: il est des êtres que l'on aimerait regretter mais que l'on ne regrette pas.
      C'est très triste. Aussi triste que de regretter quelqu'un qu'on a beaucoup aimé.
      Je ne fais pas de hiérarchie dans les peines.
      Bisous

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Toute cette émotion n'est que la preuve de la profondeur du lien qui vous unissait et de tout le bonheur que vous en avez tiré.
    Ferme les yeux et souviens-toi, il est toujours là, ce bonheur, un bonheur à pleurer !
    Je t'embrasse...

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    1. Merci Boss, je suis d'autant plus émue que tu es rarement en mode « émotion »
      C'est sans doute ce que j'aime en toi, sentir affleurer l'être plein d'humanité derrière l'humour et l'auto-dérision.
      T'ai-je dit que tu me rappelais mon paternel ?
      Il était comme toi, toujours à faire le pitre pour cacher ses sentiments...
      Moi aussi je t'embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Effectivement, tu me l'avais déjà dit et ça m'avait déjà fait grand plaisir à l'époque.

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    3. C'est ce qui s'appelle avoir de la suite dans les idées...
      ♥︎

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  7. Hé oui, la mort fait partie de la vie , mais la vie est belle et finalement on survit si bien aux morts pour reprendre une phrase de Blondel, un auteur que j'aime beaucoup.
    Je me souviens de cette période. Hasard du calendrier, aujourd'hui à cette heure précise 8h30 environ, je perdais mon chien, sous mes yeux. Le manque est toujours là.
    Bisous et belle fin de semaine

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    1. Oh je me souviens bien. Et je sais que ta peine était profonde, parce que tout être auquel on s'attache provoque un déchirement quand il s'en va... Même un ballon de basket, rappelle toi « Seul au monde » avec Tom Hanks. Quand il perd son ami Wilson, un ami qu'il s'était fabriqué avec un ballon. Ses larmes sont de vraies larmes quand Wilson disparaît. Et personne, à ce moment-là, ne songe à rire de sa vraie peine.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Chère Céleste,

    La mort de l'être cher dévaste en nous
    Le calme que nous y avions peu peu gagné
    comme un ouragan souffle toitures ou maisons entières......

    Il faudrait être insensible pour ne pas être ébranlé par le souffle ravageur de la mort.
    Quand on est hypersensible comme toi , comme moi, déjà la période antérieure de la fin de vie meurtrit notre coeur en anticipation de la rupture finale.....

    Un des moyens les plus sûr de résister serait peut être de sentir en nous même cette part du parent qui nous appartient en propre à travers nos gènes.

    Mon père est mort en une nuit à 150 km de chez moi. Ma mère, qui l'avait suivi à l'hôpital en urgence nous prévint que le matin.
    Rien ne le laissant prévoir nous n'avons même pas eu la possibilité de nous rendre à son chevet.

    Mais maintenant, quand nous croisons à Annecy des amis de mes parents je sais qu'il vit en moi à chaque fois que je les entend prononcer cette phrase devenue familière "Ah , monsieur B..... , vous êtes le fils de Raymond, n'est ce pas? C'est fou ce que vous lui ressemblez... ".
    Voilà, je porte mon père en moi....

    Et toi aussi , chère Celeste, tu portes ton père en toi. A travers toute ta joie de vivre C'est lui qui continue à rayonner par son rire que tu aimais tant..

    Je t'embrasse ,toi notre belle étoile magique qui brille au dessus de nous

    Pierre

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    1. C'est très beau ce que tu dis, Pétrus.
      Et tellement vrai. Je sais que mon père serait fier de la façon dont je continue à le faire vivre, à travers mon caractère, mon humour, mes références au livres et films qu'il aimait, à ses chanteurs, à son monde.
      Merci pour ce remontage de moral.
      Mes amis sont exceptionnels ce matin ici.
      Je ne cesserai de m'en émerveiller. Chacun sait trouver ses mots pour commenter sans effet redondant. En plein épanouissement de cette magnifique diversité que j'adore chez les êtres humains.
      Merci en étoiles scintillantes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. Quand la douleur du manque s'associe à la douceur des souvenirs, que la tristesse de la perte rejoint la joie d'avoir partagé, alors on peut se réjouir d'avoir aimé et vécu intensément. Et c'est sans doute une chance...

    Je t'embrasse et compatis

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    1. Malgré la tristesse, je sens cette joie poindre en moi comme une flamme jamais éteinte.
      Et je te remercie de mettre l'accent sur ce côté optimiste des choses.
      Venant de toi, c'est magique.
      Bises émues

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Oui, je le pense aussi. Quoiqu'il arrive, aimer, avoir aimé...

      Ce n'est jamais perdu. C'est la plus grande richesse que l'on puisse connaître en cette vie ................... Même si c'est infiniment douloureux lorsque survient la perte.

      (Pivoine).

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    3. Oh oui, chère Pivoine, tu as cent fois raison.

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. J'ai juste envie d'ajouter que la douleur de la perte n'est pas toujours due à la mort d'un être aimé, mais à sa "disparition" de la relation… Une mort abstraite, en quelque sorte, puisque la personne vit encore.

      Et que, pour cela, ces pertes peuvent être difficiles à intégrer, à nommer, à être reconnues.

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    5. Une « mort abstraite » l'expression est assez curieuse, car la mort est pour moi la plus absolue des abstractions. ;-)
      Blague à part, tu as raison, certaines personnes disparaissent de notre vie sans être mortes.
      Cela dit ce n'est pas forcément triste... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. Le temps, oui, sûrement, doucement, jamais complètement. Mais si le discret commentaire d'un fidèle peut élimer quelque peu les asPéroïdes et t'être d'un modeste secours, alors reçois-le avec toute ma tendresse. ATTB Angel Baby. Aujourd'hui, seul, je jouerai et chanterai, très mal mais très coeur, Father and Son, de Cat Stevens, je serai avec toi. Je t'embrasse.

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    1. Comme c'est chouette, les aspèroïdes... J'ai toujours adoré ta façon de jouer avec les mots.
      Ne vois-tu pas comme mes yeux brillent à travers le rideau de perles de mes larmes ?
      Je chantera Father and son avec toi, et pour toi.
      Thanks and lot of kisses
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  11. Rentrant de quelques jours « hors du monde » je lis ton billet. L'anniversaire des personnes importantes pour nous qui sont décédées fait toujours ressentir le manque de l'absence.
    Je suis certain que ce manque se comblera à mesure que se développera la nouvelle présence à soi de celui qui n'est plus. C'est d'ailleurs déjà commencé. J'ose dire qu'une forme de « meilleur » est encore à venir.
    Mais pour le présent, je te redis l'affection profonde qui est mienne pour toi. je t'embrasse délicatement.

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    1. Ton message plein d'espérance me soulève du sol, Alain.
      Tu as compris que sur ce chemin douloureux, les mots de tendresse et d'affection sont de précieuses petites lampes allumées qui évitent de trébucher.
      Et pour cela, je te remercie d'avoir fait le détour par chez moi en rentrant de ton « hors-du-monde »
      Mille baisers
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. Tu as de la chance, ton père te manque, j'ai toujours su lorsque ma mère est morte, elle avait 65 ans, qu'elle ne me manquerait pas, j'ai eu besoin de consulter pour accuser le coup. Continue à pleurer ton père et à rire de ses petits travers.

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    1. Tu dis la même chose que ton cher et tendre.
      Devant la vie comme devant la mort, personne n'est égal.
      L'essentiel est que tu t'en sois sortie sans trop de casse... Grâce à l'amour, sans doute ? ;-)
      Bises compatissantes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. Point de commentaire de ma part mais simplement : je suis là et serai toujours là pour toi.
    Affectueusement.

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    1. Cette phrase est petite mais elle contient tout l'or du monde.

      Pour toi, en retour, ces quelques lignes d'une chanson que j'aime

      Ne retiens pas tes larmes
      Laisse aller ton chagrin
      C'est une page qui se tourne
      Et tu n'y peux rien
      Ne retiens pas tes larmes
      Pleurer ça fait du bien
      Et si tu as de la peine
      Tu sais que je t'aime
      Je ne serais jamais loin


      Avec toute mon affection❤️
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  14. Les mots de Pierre me semblent si justes et vrais... Mes pensées t'accompagnent...

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    1. Les miennes t'accompagnent, je sais par quoi ta fille passe en ce moment. C'est sans doute encore plus dur car il n'avait pas l'âge de partir (si tant est qu'il y ait un âge pour ça...)
      Je t'embrasse en caresses de douceur
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. Oh ma bichette ai-je envie de te dire, il n'y a malheureusement pas de mot magique pour soigner ce genre de maux... il n'y a que cette fameuse wifi céleste - elle fonctionne, je peux en témoigner - et puis l'oiseau du temps qui doit faire sa part de boulot... Est-ce toi et ton papa sur cette magnifique photo ? Bises ensoleillées Célestine, à tout bientôt, regarde bien le ciel, une étoile ne brille que pour toi. brigitte

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    1. Oui c'est moi dans les bras de mon papa...il avait 27 ans, l'âge de ma fille aujourd'hui...
      L'âge du bonheur insouciant.
      tu dis : il n'y a malheureusement pas de mot magique pour soigner ce genre de maux
      Me permettrai-je de te détromper ?
      Ces mots magiques existent. Ils sont dictés par le coeur.
      Je suis avec toi.
      Je pense à toi.
      Je compatis.
      Des petites choses comme des grains d'étoiles posés sur un velours.
      Magiques, l'amitié, l'amour, la tendresse, l'empathie...
      Une parole et tout s'éclaire.
      Complètement !
      Bisous chère Plume.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. Céleste, tant à te dire comme on parle hors d'âge lui émoi, que je nous t'ai sans te lâcher d'un bout.

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    1. Message des étoiles reçu à travers toi. Il me parle dans tes mots comme dans ta barbe.💜
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. Elle avait décidé de chasser une fois pour toutes les lourds fantômes qui venaient encombrer sa route. Elle se leva à l'aurore et se prépara avec soin. Elle revêtit la tenue noire qu'elle portait le jour de l'enterrement et qui lui allait à merveille.
    Elle se maquilla avec soin comme pour partir à une soirée. Elle était éclatante : le noir de son vêtement, le roux de ses cheveux et le bleu de ses yeux donnaient à sa longue silhouette l'aspect d'une flamme jaillissant de l'obscurité.
    Elle choisit une épaule parmi toutes celles qui se présentaient à elle et partit la rejoindre. Elle monta dans ce qu'elle appelait sa cage de farfadet et rejoignit ce bel endroit dans la nature qu'elle aimait.
    Elle marcha longtemps jusqu'à ne plus faire qu'un avec l'espace qui l'environnait. Elle cria si fort sa colère que les arbres en tremblèrent. Elle vida ce qui lui restait de larmes.
    Peu à peu la paix de la nature lui transmit sa sérénité. Il lui fallait maintenant partager une dernière fois, vider le sac de ses tristesses, faire qu'on entende cette voix.
    L'ami(e) écoutait, sans dire un mot. Peu à peu la tristesse qui avait succédé à la colère fut remplacée par l'afflux de doux souvenirs qu'elle racontait avec bonheur.
    Le temps passait. Il lui semblait que le reste de sa vie ne suffirait pas à se souvenir de tous ces bonheurs...
    La suite vous appartient Chère Célestine. Je vous embrasse...



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    1. Un joli début pour une histoire dont le mot fin n'est pas pour demain...Quoique...
      En tout cas, la colère est partie depuis longtemps.
      Et si la tristesse revient rôder, c'est qu'en début d'automne, les corbeaux reviennent tourner au-dessus des champs.
      Mais les souvenirs sont tellement beaux que je saurai les égrener avec passion et tendresse à tous les ami(e)s qui se présenteront sur mon chemin.
      Merci monsieur Jacques pour votre présence rassurante.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. Oui, le temps adoucit, et transforme. Comme tu le vis déjà, comme le disent Petrus et AlainX, l'absence douloureuse devient présence intérieure. Ça n'empêchera jamais les rechutes, les retours de chagrin où personne ne peut te rejoindre. Mais il y aura toujours la force du recommencement, qui part de rien, une fleur dans le vent, une chanson, une promenade, un parfum, une évidence, un éclatement, la vie, l'ardeur à vivre!
    Bises douces

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    1. Tu dis tout en quelques mots, par la magie d'une écriture par laquelle je constate chaque jour notre sororité dans nos ressentis et leur expression.
      J'aime ta dernière phrase, tant elle m'aide à retrouver en moi cette force vitale, cette flamme dont je me demande à chaque fois comment je peux la perdre de vue, parfois.
      Tu me remets dans le droit chemin de la Vie. Et avec quels mots !
      Merci pour cela.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. L'anniversaire de la mort de mon Papounet reste un jour très fragile, à emballer dans du papier de soie et à vivre sur la pointe des pieds. Son anniversaire aussi, d'ailleurs. Tout comme pour ma mère. Le chagrin tient son agenda... Mais malgré tout, si le tranchant de ces dates ne s'émoussera jamais, les jours, eux, ont la grâce des souvenirs heureux, de plus en plus...

    Baci sorelita!

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    1. Le chagrin tient son agenda. Voilà une phrase en pure Edmée, en camaïeu de joie et de nostalgie qui fait ta force, sorella.
      Plus que jamais, j'ai l'impression, comme je te le dis souvent, que nous avons partagé la même matrice dans une autre vie.
      Ti abbraccio forte
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. N'aurais-tu pas hérité de son regard ?
    Justement hier soir, je regardais une mini interview de Romain Gary (publiée par Alexandre Jardin sur son FB) - il y parlait de cette douleur immense de perdre sa mère, de l'onde de choc profonde.... C'était très touchant même bouleversant de voir un homme dans la force de l'âge parler de cette perte, de ce chagrin avec tant d'émotions.
    Je t'embrasse fort, très fort en cette date douloureuse

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    1. Merci d'avoir guidé mes pas vers cette belle interview de Romain Gary, un très grand écrivain.
      Merci pour tes mots, petite Miss. Je sais que tu me comprends, ayant vécu la même douleur il y a peu de temps.
      Tendres pensées
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  21. Je viens déposer tout près de toi de la douceur, de la chaleur, de l'amitié. Je prodigue des caresses réconfortantes à ton âme bouleversée.
    Prends soin de toi.

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    1. Des mots magiques dont je ne me lasse pas aujourd'hui.
      En direct de coeur à coeur, sans fioriture.
      Merci♥︎
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. Et puis, quand ils s'en vont,ils nous laissent en première ligne, démunis...

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    1. On se pense démunis, alors qu'en réalité on garde, intact au fond de soi, l'héritage transmis.
      Mais il faut du temps pour s'en apercevoir.
      Je commence à me connecter à cette présence intérieure dont parle Alain X.
      Et donc munie de tout ce qu'il faut pour continuer la vie sans lui. N'est-ce pas une belle découverte ?
      La véritable autonomie de l'être, ce n'est pas quand il devient grand, qu'il s'assume professionnellement ou financièrement.
      Non, le triomphe d'une éducation réussie, c'est de parvenir à vivre en harmonie après la mort de ses géniteurs.
      Parce qu'ils restent en nous de façon positive.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. ce que je voulais dire, en fait, c'est qu'après la mort de ses parents, on se retrouve en première ligne et on prend conscience « qu'il n'y a plus personne au-dessus de soi », la crise existentielle n'est jamais très loin. « Ce glissement générationnel, (je cite la psychologue Camille Baussant-Crennin), confronte la personne à sa propre mort et l'invite à revisiter sa vie et à repenser le sens qu'elle lui donne. »

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    3. Dans notre société d'éphémères bonheurs en trompe l'oeil, on cache la mort comme quelque chose de honteux. Il est dès lors normal d'être pris de court lorsqu'elle arrive chez-soi sans crier gare.
      La mort s'apprivoise, les anciens la côtoyaient en rendant hommage aux défunts, en les veillant. On allait visiter le voisin décédé. Elle était inscrite dans les choses de la vie.
      Ca n'enlevait rien à la douleur de perdre un proche, mais ça évitait d'être pris au dépourvu et devoir tardivement introduire la notion de péremption dans sa philosophie.
      Mon expérience de vie me dit qu'il n'y a aucun ordre hiérarchique ou chronologique face à la mort. Pour moi, on est en première ligne dès la naissance. Ce sera selon la fantaisie de la Camarde... Alors autant se mettre très tôt à jour avec ce sujet.

      Apprends et agis comme si tu devais être éternel et vis comme si tu devais mourir demain disait Gandhi.
      Dans un autre genre, ce cher Albert disait qu'on peut vivre sa vie comme un miracle renouvelé ou comme un danger permanent. On peut aussi la regarder se dérouler autour de soi, sans vraiment y participer, mais c'est encore une autre histoire...

      Concernant la citation de Camille Boussant : que de temps perdu à attendre la mort pour donner un sens à sa vie...
      Bises à Emma e baci per te, Sorellita

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    4. @emma et Blutchy
      Oui je comprends ce sentiment de se retrouver « en première ligne », conséquence du rapport à la mort un peu névrotique qu'entretiennent les sociétés occidentales.
      la psychologue nous donne un précieux conseil dans cette optique-là.
      Mais je comprends aussi qu'il fut un temps où ce rapport était nettement moins névrotique.
      J'aime bien la citation de Gandhi.
      Mais j'aime aussi beaucoup celle d'Albert.
      Bisous et baci à tous deux.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. C'était un bel homme ☺☺☺☺
    Il continue à exister dans tes souvenirs et l'amour que tu lui portes ♥

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    1. Oui un très bel homme.
      J'avais publié des photos de lui ICI.
      Je ne me lasse pas de les regarder.
      Bisous Cathy, et merci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. Lorsque je suis en manque de mon frère, je repense à son rire, à son sourire, aux fous-rire que nous piquions ensemble, et je souris. Il est toujours là, je le sais. Et je suis sûre que ton papa n'est jamais bien loin de toi, tu dis toi-même ressentir parfois sa présence. Oui, bien sûr, ce n'est pas pareil, c'est une autre présence mais combien réconfortante parfois. Je t'embrasse très très fort, Célestine. Les premières dates anniversaires ont toujours un goût amer, et puis le temps passe, et la peine s'adoucit, oui, et on a alors du plaisir à se remémorer les bons souvenirs passés avec la personne disparue.

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    1. Une pensée pour ce frère qui était important pour toi, et qui est parti bien trop tôt...
      Merci d'être là, de savoir trouver les mots simples et sans artifices qui pansent la blessure et permettent de regarder à nouveau le soleil briller.
      Je t'embrasse ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. On n'oublie pas, les angles s'arrondissent c'est tout, les pensées ainsi adoucies blessent moins, elles sont, et seront toujours là.
    Il est dans l'ordre que les enfants perdent leurs parents, imagine l'inverse !
    Douce pensée . ];-D

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    1. Non je n'imagine pas. Je sais, il y a toujours pire que sa propre douleur. Mais à chaque jour suffit sa peine.
      Et puis ce n'est pas parce que quelqu'un a une maladie grave à côté de soi que l'on n'a pas le droit de souffrir d'un mal de dents...Même si ça aide à relativiser...
      Bisous tendres
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. Je suis avec toi
    Je pense à toi
    J'entends ta douleur, ton chagrin...
    (pourtant la douleur d'avoir perdu mes parents je ne l'ai pas connue
    juste un soulagement
    et quelque part je t'envie: cela doit être bon d'avoir mal à son père

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    1. Ta dernière phrase m'interpelle : je ne crois pas que l'on puisse dire qu'il est bon d'avoir mal, quelle que soit la douleur.
      Mais je comprends quand même le sens de cette parole : tu aimerais regretter ton père plutôt que d'avoir été soulagée de son départ.
      Mais m'envier...non je crois que personne n'a personne à envier quand il s'agit de peine.
      Bisous chère Coum.
      Merci de ton passage
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. C'est une autre douleur de ne pas avoir de peine au départ d'un proche. Le constat d'être passé à côté de quelque chose de bon.
      Je crois que c'est un peu ça que Coumarine veut dire.
      Douleur pour douleur, celle que tu ressens est plus "nourrissante" si j'ose le terme.
      Baci et bises à Coumarine

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    3. J'ai fort bien compris, Blutchy. Je tiquais juste sur me mot « envier » que je trouvais un peu...déplacé par rapport à la peine que j'éprouve.
      Mais quand on est dans la peine, on est un peu à fleur de peau, comme je le disais...
      Surtout quand on est une hypersensible...
      Baci et bises à Coum

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  27. Que dire à ton texte ? La tristesse et la douleur sont difficiles à commenter. C'est une affaire très personnelle, intime. Le temps qui passe est sans doute le meilleur des médicaments. Ton père , même si tu ne le vois pas, est toujours présent à tes côtés. Il a simplement changé de plan d'existence et il peut , sans doute, même t'aider. Courage, la vie continue pour toi et tu dois l'assumer. Je t'embrasse.

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    1. Je voulais simplement témoigner de cette année que je viens de passer, qui m'a quand même permis de bien avancer (je dirais même que j'ai fait, depuis, des pas de géant dans la connaissance de moi-même et l'acceptation d'un certain nombre de choses)
      Merci pour tes mots apaisant concernant les plans d'existence. C'est très serein d'envisager la disparition comme un simple changement de plan...
      je t'embrasse cher Daniel.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  28. Je suis de tout cœur avec toi, même si comme Coumarine, je ne connais pas ce sentiment de perte vis-à-vis de mon père qui nous a pourtant quitté en début d'année dans des circonstances dramatiques. Il faut dire qu'avec mon paternel, nous avions des relations très difficiles.

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    1. Je compatis, bien sûr. Aucun départ de père n'est anodin, aucune relation n'est vraiment facile, et puis tout est tellement différent en fonction de sa propre personnalité, son histoire, son vécu...
      Merci Cher Jean-François.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  29. Perdre son Papa, c'est voir un phare s'éteindre dans la tempête de la vie, c'est ne plus avoir son guide. C'est un ouragan, un tsunami. Alors la vie devient une ombre épaisse et douloureuse. Et c'est dans cette nuit où l'on suffoque qu'il faut puiser l'énergie de reconstruction. Il faut exister et respirer avec la seule fraicheur des souvenirs.
    C'est dur mais c'est là l'unique solution. C'est dans l'avenir que murit l'espoir.
    Il y a toujours quelque chose qui nous fait mal là où la blessure n'est pas entièrement refermée. C'est sans doute ça la vie. Pleurer fait du bien.
    Bises solidaires.

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    1. Oui pleurer soulage et fait du bien, même si on se passerait quand même de ces moments de tristesse, mais ils sont inévitables, c'est la vie. Une ombre épaisse et douloureuse: c'est très bien dit.
      Mais j'oeuvre à me reconstruire et chaque mot, chaque parole entendue est tout simplement merveilleuse dans le processus de guérison. Me voilà apaisée.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  30. Un an déjà ? Je n'en reviens pas, j'ai l'impression qu'il est parti hier. Le temps s'accélère et pourtant, même si elle s'adoucit, la peine est bien présente. J'aime l'image de la tristesse qui colle à la casserole, c'est tout à fait ça. On peut bien rire et sourire mais quelque part, l'insouciance est belle et bien morte elle aussi.....

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    1. Eh oui, ma douce Myo, un an déjà...Je n'ai pas vu passer l'année, et pourtant je n'aimerais pas à avoir à la revivre.
      Trop dur, trop éprouvant.
      Je me refuse à considérer que l'insouciance soit tout à fait morte, mais elle ne revient, c'est vrai, que dans de rares moments en dehors du temps, où je parviens à oublier l'espace d'un instant.
      Je t'embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  31. Ton billet du jour,de ce jour me trouble!Figure-toi que depuis deux ou trois jours,j'y pense...s'en y penser,à ton billet que tu n'as pas encore écrit.Je me posais cette question bizarre: Est-elle comme moi? Suis-je comme tout le monde?Vas-t-elle écrire quelque chose sur ce sujet?Est ce que cela va la "remuer" comme moi...
    Dans un commentaire d'il y a un an,j'avais écrit:"je n'ai pas de mots,les mêmes que je n'ai pas eues"...En fait,pour dire la vérité,je les avais,ces mots,mais je ne pouvais te dire qu'à la première date anniversaire on ressent un grand vide à l'intérieur,que l'on accuse vraiment le coup, comme une rechute et qu'en voyant le chemin parcouru,on ne peut s’arrêter là .Je ne peux te dire non plus combien de temps il faut...Chaque personne est différente et "digère" les événements d'une façon qui lui est propre.
    Je sais que les gens sensibles puisent leur force au plus profond de leur sensibilité alors je ne me fais pas de souci(je sais de quoi je parle).
    Je ne sais pas si mes mots vont te faire du bien,ceux que j'ai écrits sur le mien de père,m'ont beaucoup aidé et bizarrement ,ils sont venus très longtemps après.
    Oui,bon,je suis un peu lent comme gars!
    Une chose qui me fait chaud au cœur,c'est lors de différentes retrouvailles plus ou moins familiales,on me dit:"C'est fou ce que tu ressembles à Georges". je feins de ne pas m'en rendre compte,mais je sais que d'une certaine façon,je suis lui...
    Je ne veux pas rajouter de larmes aux larmes,je m'en voudrais, alors je ne ponctuerais pas mon commentaire d'une référence musicale...Triste.
    mais,celle-ci comme une chanson simple que je te donne.
    https://www.youtube.com/watch?v=fgRxGohzR7g

    Bises compatissantes

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    1. Oups,c'était celle-ci que je voulais mettre en lien.C'est la dédicace pleine d'émotion que je cherchais...
      https://www.youtube.com/watch?v=n2Vgy9cbNn4

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    2. Je n'ai donc écouté que le second morceau. Merci pour cette belle chanson, Didier.
      Oui elle est belle et pleine d'émotion.
      Pour le reste de ton commentaire, j'ai quelques larmes qui ont coulé.
      Ta compassion, ta simplicité et ta spontanéité sont des qualités précieuses de la part d'un ami. Du moins de l'idée que je me fais d'un ami.
      C'est étonnant comme ton témoignage à propos de ton père ressemble mot pour mot à celui de Pétrus, et pourtant je suis certaine que tu ne l'as pas lu avant...
      Oui il y a quelque chose de nos pères qui se retrouve à l'intérieur de nous à jamais.
      Alors oui, sois rassuré, tes mots sensibles me font beaucoup de bien.
      Je t'embrasse très émue
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. Dès que j'ai découvert ton billet auquel je pensais sans y penser avant que tu ne l'écrives,j'ai saisi mon cahier pas bleu,pas d'écolier,pas d'encre bleue un peu délavée non plus...j'ai donc saisi mon cahier et j'ai immédiatement écrit mon commentaire,d'un trait.Comme si je m'étais préparé à son contenu ,mon commentaire était prêt...dans ma tête.Le plus long fut de trouver cette deuxième chanson,celle avec cette dédicace émouvante.Je la connaissais ,vu que j'ai l'album,mais je sais que quelquefois il arrive de ne rien trouver sur le ouèbe...
      J'ai recopié "au propre" et avant "d'envoyer,valider,publier" et de me plier à une "cape-chat" ,j'ai parcouru les autres commentaires,pour "voir" un peu et je n'ai pas changé un mot.
      Plusieurs chansons sont venues en référence,celle-ci m'a paru bien.
      Tu peux quand même écouter la première, comme une chanson simple que je te donne.
      https://www.youtube.com/watch?v=fgRxGohzR7g

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    4. Cette chanson simple est vraiment magnifique, Didier.
      Encore plus émouvante, pour moi, que celle d'hier soir.
      Ou alors je suis encore plus réceptive et à fleur de peau, après cette journée souvenir, un peu éprouvante ?
      Merci en tout cas.
      Bises de ma nuit étoilée

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    5. Je t'embrasse affectueusement de la mienne de nuit,ennuagée.

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  32. Chère Célestine, mes épaules sont bien malades mais je vous les prête de grand coeur pour que vous y posiez votre front, que vous y fassiez couler vos larmes. Ne les retenez pas, elles sont les soupapes qui vous empêchent de sombrer davantage. Vous avez plein d'amis (es) qui sont prêts (es) à vous consoler. On dit que le temps est un grand consolateur, on le dit ... Gardez tendrement les instants de bonheur partagés avec votre Papa. Je vous souhaite de longues périodes de sérénité et plein de petits et grands bonheurs. Je vous embrasse.

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    1. Quel merveilleux commentaire, cher Anonyme.
      J'aurais simplement aimé savoir votre nom (enfin un pseudo, quelque chose de plus personnel que cet anonyme-là)
      Merci pour votre passage. j'espère que la prochaine fois, si vous revenez, je saurez quel nom accrocher à vos mots.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  33. Chère Célestine, ton papa t'a fait un merveilleux cadeau. Il a su t'apporter la joie de vivre, t'a donné sa tendresse et ses rires que tu n'as pas oublié et sa force. Tout ceci est très précieux et ce cadeau restera toujours dans ton coeur. Tu repenseras à lui non seulement chaque année mais d'autres jours aussi. Une fleur, un objet, une histoire, un beau ciel seront là pour retrouver tes sourires et rires. J'ai vu les photos de ton cher papa. Sur la deuxième photo (assis), j'y vois tant de tendresse.
    Sache que je pense très fort à toi et tout là-haut, une belle étoile brille et veille sur toi.
    Tu retrouveras la sérénité ma chère Célestine mais laisse aussi couler tes larmes, ce trop plein d'émotion. Merci pour la photo de ton papa et toi dans ses bras.
    Je t'envoie sincèrement toute mon affection et mes bisous ♥

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    1. Ah ma Denise, merci d'être allée voir les photos de mon cher Papa. C'est vrai qu'il était tout en tendresse malgré sa carrure de rugbyman.
      Tes mots me sont précieux, ils sont comme tes photos et tes poèmes, un puits de lumière dans l'obscurié. Et l'éclaircie reviendra très vite, j'en suis sûre.
      Tendres pensées
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  34. Tu ne peux imaginer le bien que tu te fais en parlant de cette séparation terrible, perdre un être cher, un père, l’unique qu’on pouvait avoir dans sa vie. Le temps finit par panser toutes les blessures, il est un baume céleste, imprévu, ce temps qu’on houspille parfois, mais qui nous couvre d’une couche d’oubli, comme d’un effacement progressif de notre mémoire de ces êtres chers, histoire de nous faire croire ou supposer qu’ils sont juste quelque part…à côté et qu’on va les revoir le moment venu. C’est un fait de perdre un être qu’on aime, c’est autre chose de gérer la terrible séparation. Et pourtant, nous savons que c’est ainsi que fonctionne la vie, et pas autrement, seulement voilà, c’est bien beau de le savoir, mais faut-il encore le vivre soi-même. Oui tu as vécu cela Céleste, tu apprendras qu’avec le temps, la vie reprend ses droits, pas seulement pour toi mais pour tous ceux que tu aimes et qui t’aiment et tous les autres sans distinction. Paix à lui, ton papa et courage à toi ma chère amie.
    Je t'embrasse


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    1. Ta sagesse et ta douceur, c'est cela le baume céleste que tu as choisi de me passer sur la peau, cher Bizak...
      Et je t'en remercie une nouvelle fois.
      Cela m'emplit de courage, tous ces témoignages de gentillesse et de compassion.
      Le tien a, de surcroît, la force de ta poésie qui souffle comme un grand vent frais sur la mer Méditerranée.
      Je t'embrasse fort
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  35. Ce texte me touche particulièrement. D'abord parce que j'ai beaucoup aimé comme tu as parlé de ton papa et que je comprends ce sentiment au moment des tristes anniversaires comme ceux-là parce que je le connais pour l'avoir vécu quand j'étais encore relativement jeune.
    Bises.

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    1. Je ne doute pas qu'une âme de poète comme toi soit touchée par le grand tourbillon de la vie et de la mort, celui qui nous entraîne comme un manège sans que nous n'y puissions rien.
      Bises cher Patrick.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  36. Je pense à toi ma belle.
    J'ai vécu ces moments, et les répliques un an, deux ans, trois ans après...
    Ça finit par s'estomper mais il ne faut pas minimiser sa peine.
    Ce n'est pas rien de perdre une de ses fondations.
    Bises
    Angela

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    1. Le mot est bien trouvé. C'était ma fondation, et je retrouve doucement et lentement l'équilibre après ce tsunami. Car la base qu'il m'a transmise reste quand même solide: je m'en sortirai toujours, disait son éternel optimisme.
      Merci pour ta présence ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  37. Célestine,
    Parce qu'elle touche quasiment tous le monde, l'épreuve pourrait paraître banale. Et bien non, elle n'est pas banale.
    Je compatis, pas seulement parce que cela me renvoie à mon existence mais parce que ta peine est aussi la mienne. Oui, chaque année des champs d'astéroïdes croisent nos vies, espérons qu'au fil du temps ils soient moins pointus, moins blessants.

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    1. Merci Pierre étoile, cela fait très longtemps que je ne t'avais vu par ici...
      Bises empathiques
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Célestine,
      Je viens tous les jours un peu comme la b(r)ise qui ne se voit pas.

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    3. Certes. Je dis juste que je ne te vois pas passer, pas que tu ne viens pas...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  38. Comme c'est beau ce que tu écris. Comme c'est beau ce que tu as vécu avec lui. C'est vrai, que l'on continue de bavarder et de rigoler avec nos "absents". Il m'arrive même de disputer encore ma Maman pour certaines choses qu'elle m'a dites. Je trouve ça normal et bien cette période de chagrin anniversaire. Demain le soleil reviendra, tu verras, demain. En attendant, je te fais un tendre chaudoudoux amical... bises ma belle

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    1. Merci pour ton tendre chaudoudoux.
      Je suppose qu'avec tes princesses tu connais déjà le conte chaud et doux des Chaudoudoux.
      Sinon, précipite toi chez ton libraire préféré...
      Gros bizou ma Brizou.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  39. C'est ton papa sur la photo, je suppose, Célestine.
    Je compatis, je sais que certains anniversaires sont difficiles à vivre? J'ai connu ça pour mes deux parents. C'est pour cela que je sais que tu iras de mieux en mieux au fur et à mesure du passage du temps même si tu n'oublieras pas.
    Bon courage pour cette période,
    bisous,
    Mo

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    1. Oui c'est mon papa, et c'est moi avec cette petite tête d'ahurie dans ses bras ...
      J'ai un petit eu changé depuis...A part les yeux toujours émerveillés sur le monde qui m'entoure...
      Bisous belle jardinière
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  40. J'ai lu ton texte, très lentement dès que j'ai compris. Je ne lis pas les comms comme à chaque fois. Je vais tout fermer. Pour rester avec toi, à côté de toi. Longtemps surement. Dans la pensée.
    J'ai quitté mon père à 16 ans. Je ne l'ai jamais revu...

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    1. Merci d'avoir lu. C'est vrai que ce ne doit pas être très facile pour toi, j'écris beaucoup !
      Ravie de te retrouver, An.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  41. NB: Pour une raison très spéciale, j'ai dû changer l'adresse de mon blog. Le nouvelle est comme suit :
    https://binh1an2.blogspot.fr
    Je te demande de mettre ma nouvelle adresse si je suis dans tes liens. Merci de tout cœur. An

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  42. La terre est ronde comme une épaule. Mon épaule nord et mon épaule sud (je suis bancal) voudraient fondre de douceur pour ta peine. Baisers

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    1. Bancal mais pas manchot ...Et tu vas faire monter le niveau de l'eau salée qui coule de mes yeux si tu fais fondre la glace comme ça... ;-)
      Baisers en retour
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  43. Je te serre fort...
    Des pensées douces et réconfortantes.

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  44. Le première année est la plus douloureuse : c'est celle des "première fois" sans l'être disparu. Tout renvoie au manque. Périple s'achevant par la date la plus marquante. Date au combien symbolique, douloureuse, gravée à jamais dans le calendrier de nos émotions. Qui nous touche mais qui est aussi synonyme de "on ne t'oublie pas", preuve d'attachement(sans quoi, on oublierait au fil du temps). La douleur laissera place aux souvenirs.
    Par contre, je suis toujours en colère d'entendre le récit des personnes devant faire face à l'administration en plein deuil : comme si la perte d'un être cher n'était pas suffisante, il faut souvent faire face à des personnes manquant totalement de bienveillance. N'ont-elles pas une once d'humanité à l'intérieur d'elle ?

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    1. Oui, c'est vrai que c'est une période où on se sent plus vulnérable, alors on a l'impression que tout se ligue contre soi pour nous mettre des bâtons dans les roues...
      Résiliant le contrat de téléphone fixe de mes parents, et faisant tout bien dans les règles, je me suis quand même entendu dire: le contrat doit être résilié par le titulaire dudit contrat.
      Je réponds : il aura un peu de mal à le faire, il est décédé. Et là la personne me répond au bout du fil " Rien ne me le prouve". Je l'aurais baffée.
      Bisous chère Sabine. Merci de ton passage.
      Courage, les premiers jours de septembre ne sont pas très faciles, je sais.

      ¸¸.•*¨*• ☆

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  45. On a vécu ça quasiment en même temps, à un mois de distance. Ce que tu décris, cette année, je l'ai exactement vécu - le week-end du 29 et du 30 juillet - matin où je me suis réveillée avec une épaule bloquée et un bras paralysé. J'avais tellement mal physique que la peur, la panique et la douleur affectives étaient anesthésiées. Mais elles sont revenues en force, après. Cela a été terrible et à ce moment, justement, les épaules m'ont fait un peu défaut. Pas tout à fait, mais un peu quand même. Coûte que coûte, il a fallu que je tienne le coup.

    Enfin, maintenant, presque un mois et demi après, je peux dire que cela s'apaise un peu. L'image de mon père n'est plus ce vide torturant - quelqu'un qui m'a tout de même accompagnée durant 58, presque 59 ans... Sauf, naturellement, c'est un peu difficile quand je passe là où il est mort (heureusement, j'y passe rarement). Je n'aime plus du tout passer par là.

    Mais l'apaisement est là, la fin de l'été, l'automne, la reprise des cours, la fin des vacances, ouf ! En plus, le souvenir des cruels déboires de la succession se sont apaisés aussi, car maintenant, tout est fini. Et je n'y pense plus trop. (Sauf que par une sorte de raccroc bizzare, cela m'a définitivement dégoûtée du communisme, lol, et des communistes, re-lol).

    Je ne sais pas combien de temps il faut pour faire un deuil. Rationnellement, (je ne vais pas dire on mais je), je savais bien que 91 ans, c'était un bel âge. Que mon père, en plus, a eu la mort qu'il avait espérée, façon de parler, lui qui en avait si peur...

    Depuis quelque temps, je pense à toi, parce que je me suis bien dit que cette période allait venir pour toi aussi. Peut-être que ce sera moins douloureux après, je l'espère pour toi. Je crois pouvoir te souhaiter que ce soit moins douloureux...

    Je t'embrasse tout particulièrement ce jour, et affectueusement. Car après la dépression, enfin, vient l'acceptation... Et en plus, tu as le goût du bonheur o:))) - Je l'ai aussi, mais les épreuves de la vie ont donné de solides coups de boutoir dans ce goût de la vie. Bien qu'en fait, j'aie toujours la foi !

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  46. Comme c'est curieux. Une épaule bloquée, un bras paralysé et deux lignes plus loin je reprends ton expression (les épaules où m'appuyer m'ont un peu fait défaut, mon fils dans sa nouvelle maison, mon amie occupée avec sa propre famille, mais toujours attentive), mon père, eh bien plus là justement... Mon amie Anémone fut présente et patiente. Heureusement... Et moi, j'ai du mal avec le virtuel... Mais peu importe. Profite donc bien de ces épaules, et puis, profitons de tous ceux que nous aimons. Et aimons-les. Cela va tellement vite, le bonheur...

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    1. Merci pour ce long témoignage, Pivoine, tu m'émeus beaucoup quand tu te livres comme cela, en tout naturel et en toute simplicité.
      Oui j'ai le goût du bonheur, j'aime la vie et j'espère te faire changer d'avis un jour sur le virtuel...
      Je t'embrasse fort♥︎

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Merci o:) En fait, je distingue la blogosphère... Très différente des "réseaux sociaux" et de facebook (où il y a du bon comme du moins bon). Le virtuel pur (qui reste virtuel étant donné la distance) peut être très agréable... La confrontation virtuel/réel est parfois difficile. J'espère que tu continues doucement ta semaine.

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    3. Ça va, ça se passe bien, même si, comme d'habitude, je n'ai pas beaucoup de temps à moi...
      Nous sommes en mode "virtuel pur" alors, si je comprends bien... ;-)
      Bisous chère Pivoine
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  47. j'ai connu ça aussi. Très beau texte encore une fois

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  48. Tout est normal, Docteur !

    Du coup je te dédierai sans doute une de mes extases du prochain Défi du samedi enregistrée ce midi. Comme ce sera sans doute une autre lettre à Rimbaud, on restera dans le thème de l'amputation dont parle Adrienne ;-)

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    1. Je m'en extasie à l'avance, cher oncle.. 😉

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  49. Vous le verrez chère Célestine,
    Le temps fera son oeuvre. Avec ceux qui l'ont aimé vous parlerez de lui. Vous vous retrouverez autour de sa maison, de son histoire ou de tant d'autres choses. Vous parlerez, vous agirez et la vie bien surprenante vous réservera de ces surprises que vous n'attendez pas. Vous vous surprendrez à rire, à chanter, à pleurer dans un étrange désordre que personne ne comprend.
    Le soir venu, dans votre chambre, vous repenserez à tout cela. Allongée sur votre lit, vous reprendrez place dans cette vie où vous évoluez entre rêve et réalité. Rêve pour les uns, réalité pour les autres et les deux pour les plus chanceux qui se demandent d'où ils tiennent ce privilège.
    Entre repos et éveil vous irez lire les messages de tous ceux qui attendent, vous enverrez à qui un mot, à tel autre une image comme autrefois la maitresse que vous étiez répartissait ses bienveillances entre ses élèves.
    Les plus chanceux vous parleront comme dans un rêve. Vous leur enverrez des pluies d'étoiles. Ils n'arriveront plus à dormir. Ils se lèveront avent l'aube pour voir la dernière étoile qui brille encore et dont vous connaissez le nom.
    Leurs rêves seront lourds et légers à la fois. Légers de cette immatérialité des fées, lourds d'attentes et impatients qu'ils se renouvellent.
    Vous serez redevenue fée.
    Vous êtes fée mais lorsque vous redevenez femme, mille épaules vous attendent pour y poser votre tête, essuyer vos larmes, accueillir vos sourires.
    Profitez de ce temps, de cette pause. Le sommeil, le soleil, le ciel joueront sur votre corps.
    Demain sera plus doux, moins lourd, qui vous attend.
    Je vous embrasse.

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    1. Quel beau texte. Je suis vraiment très touchée, cher Julien.
      Mille épaules, assurément ? Une seule, mais solide, me suffira je crois... ;-)
      Merci pour vous être épanché ainsi.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  50. J'aime croire que rien ne disparaît mais que tout change de forme. Ainsi, après notre disparition, une part des molécules, atomes et particules qui nous constituaient pourraient très bien se retrouver dans un oiseau, un arbre, une fleur ou un rayon de soleil. Voire s'assembler quelque part dans l'univers pour constituer ou rejoindre une forme diffuse de connaissance, de conscience et d'existence que nos sens ou notre entendement sont incapables d'appréhender. Disparaître ne signifie pas pour autant cesser d'exister... Une pensée qui parfois me conforte...

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    1. Je me verrais bien dans un rayon de lumière jouant avec la pénombre à travers des persiennes, un jour d'été...
      Ou dans un oiseau de mer rasant l'écume de son aile.
      Oui cette pensée me réconforte moi aussi. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  51. Le temps adoucit tout.

    Bleck

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    1. Oui, j'en suis certaine.
      Cela lui fait au moins un (gros) avantage...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  52. Pouvoir en parler, dire ce que tu ressens au fond de toi-même : je pense que c'est une étape du deuil et que c'est "positif". Combien de personnes gardent cette douleur au fond d'eux-mêmes et mettent des années à pouvoir en parler... Je pense aussi qu'il faut respecter la manière de chacun de faire son deuil. Certains vont s'attacher plus à des souvenirs matériels, d'autres préféreront aller souvent au cimetière, des personnes en feront un sujet tabou, d'autres plus indifférents diront que "la vie continue". Je pense aussi que le décès du deuxième parent est plus difficile, car la rupture est plus nette, il faut vider la maison d'enfance, trier, jeter, faire des choix, être parfois en désaccord avec ses frères et sœurs. L'exemple de Coumarine qu'elle raconte dans un de ses livres, démontre qu'on peut vivre les choses de manière très différente au sein d'une même fratrie.

    Je suis de tout cœur avec toi et te souhaite bon courage. Laisse le temps.

    As-tu des nouvelles de Marie-Madeleine et Delphine dont le blog est à l'arrêt depuis longtemps? Si oui, remets-leur mon bonjour.

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    1. C'est vrai, je n'en suis qu'à la moitié du chemin. Il reste ma mère et je sais que cela sera encore autre chose...
      Mais vivons chaque chose en son temps, et cela sera bien.
      Je respecte totalement la manière de chacun de faire son deuil. Et tu as raison, il y en a beaucoup de différentes.
      Pour ce qui est de marie madeleine je la vois sur FB
      Delphine aussi, mais beaucoup moins.
      La roue tourne...
      Bisous cher Petit belge
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  53. Il n'y a que le temps qui peut atténuer ton chagrin, Célestine. Il faut laisser du temps au temps...
    C'est triste qu'il soit mort avant que tu arrives mais l'image de leur visage figé dans la mort est encore plus terrible à supporter.
    Je n'ai plus mes parents et c'est vrai que même à mon âge, je me sens orpheline, alors que lorsqu'ils étaient encore vivants, nos relations étaient toujours plutôt tendues.
    Laisse couler tes larmes mais pas trop, efface les mauvaises images pour ne garder que les bon souvenirs et tu retrouveras ton sourire. Je t'embrasse bien fort

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    1. Le temps a déjà fait son oeuvre, et passée la nostalgie qui m'a poussée à écrire ce billet, et les nécessaires événements qui accompagnent ces anniversaire, comme amener ma mère au cimetière, par exemple, il n'y a pas de comparaison avec ce que j'ai vécu il y a un an.
      Le sourire revient doucement, avec l'aide de tous les gens qui m'aiment et que j'aime.
      Mille bises en retour
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  54. Au secours, ça recommence, ça fait 10 fois que je dis que je ne suis pas un robot, que je suis obligée de choisir des photos à la c.
    Blogspot est une vraie usine à gaz qui décourage de laisser un commentaire.
    Désolée de ce mot d'humeur Célestine...

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    1. Je ne sais pas à qui je m'adresse...j'ai beaucoup de mal à répondre, donc, d'autant que je ne suis pas responsable des systèmes sécuritaires des blogs, qui ne sont que le reflet de notre société entièrement mitée par quelques malfaisants qui obligent à toujours plus de précautions plutôt liberticides....
      S'il ne tenait qu'à moi, ma porte serait grande ouverte...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  55. Le temps nous vole tout plein d'images, leur voix qui s'éloigne peu à peu mais la peine reste encore bien présente avec des pointes à vif quand justement un souvenir surgit. J'ai gardé leur maison,il reste leur présence,le jardin qui fleurit et résiste malgré tout.
    Je pense à toi Célestine,l'écriture est aussi un partage lorsque l'on peut un peu "vider" sa peine.
    Tendresse pour toi

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    1. J'ai vidé ma peine de merveilleuse façon, entourée de tendresse, d'humour, de mots charmants et de poésie.
      Merci Balaline de t'inscrire dans cette grande chaîne d'amitié.
      Tendres pensées
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  56. Je t'avais envoyé un petit message de sympathie. Il s'est perdu.
    Je t'embrasse et comprends bien ta peine.

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    1. Merci Berthoise.
      Je sais que tu comprends, tes pas ont tracé la route des miens...
      Je t'embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  57. C'est aussi l'une des caractéristiques de notre âge avançant: les deuils, les départs de nos piliers.
    Et il faut que l'édifice reste droit même après le départ des piliers, parce que nous sommes aussi des piliers pour d'autres...
    Et ainsi va la vie, et ainsi va la mort, et la nôtre viendra toujours à temps...
    Tant que le souvenir reste vivant la mort n'a pas eu le dernier mot !
    Et l'amour que l'on donne reste, peut-être même s'amplifie-t-il parce qu'il s'adresse désormais à un absent physiquement.
    Baume sur ton coeur meurtri...

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    1. Merci Zosio. Ravie de te revoir dans cette sphère si particulière où l'on trouve encore d'authentiques amoureux des mots et des belles choses consolantes...
      Oui, nous sommes des piliers chacun(e) à son tour.
      ne pas l'oublier...
      Bisous accueillants
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  58. Chère Célestine, il y a plusieurs jours que j'ai lu ce billet, plusieurs jours où je mets noir sur blanc les mots qui devraient te consoler, plusieurs jours que je rature, change la page du bloc sténo qui est toujours à portée de crayon.
    Alors, je suis allée directement sur l'espace commentaire et ne sais pas encore comment te dire combien j'ai été émue de ces mots écrits si douloureusement. Ils m'ont bouleversée, j'ai vécue la mort de ma soeur presque comme un abandon, ma soeur aînée que je ne peux évoquer sans larmes dans les yeux et la gorge serrée. Plus le temps passe et plus je me souviens de ce que nous avons vécu toute les deux. Je suis même étonnée d'avoir eu autant de complicité avec elle, je m'en rends compte chaque fois que je parle d'elle. Et ça fait du bien d'évoquer tous ces souvenirs, ces bons moments, cette tendresse, les coups de gueule aussi, ce serait trop beau autrement ! Bien sûr que je comprends ton grand chagrin, quand on aime quelqu'un de cette façon comment être autrement ? Rappelle-toi toujours combien vous vous aimiez, chéris ce que vous avez eu la chance de partager, laisse la douceur des souvenirs heureux apaiser ton coeur de petite fille, car on reste toujours le petit de son papa et de sa maman, n'est-ce pas ? Comme je suis pour toujours la petite soeur de Thérèse...tant pis pour ceux qui ne le comprendraient pas !
    Je t'embrasse très fort et suis de tout coeur avec toi.

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    1. Oh Mariejo, je suis émue de ce commentaire que je viens juste de découvrir.
      Bien sûr quel que soit l'être qui nous manque, la peine est proportionnelle à l'amour que l'on avait pour lui...
      Et je ne doute pas que ce soit un déchirement de perdre une soeur.
      Alors à mon tour je te serre dans mes bras, car rien ne vaut la compassion et la tendresse pour aider à passer les moments difficiles de la vie.
      Un grand merci, vraiment, je suis très touchée.
      Mais je sais que tu es une boule d'énergie et d'émotion, alors comment pourrait-il en être autrement ?
      Bisous étoilés du coeur
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  59. J'ai encore appelé ma mère à mon secours ce matin. Sur le court de tennis ! Moi qui suis maintenant plus âgée qu'elle ! "maman !" et mes copains ont l'habitude et ne trouvent pas bizarre que j'invoque ma mère en allant chercher une balle impossible à rattraper ! Pauvre maman ! Elle aurait 106 ans ! Si elle m'a entendue elle a dû rigoler ! Tu vois ? On peut même en rire ! Et c'est ce que nos parents aimeraient que l'on fasse alors qu'ils ont connu avant nous ce manque qui nous fait mal. Encore un gros bisou avant d'aller me coucher, mes gambettes de mémé ont souffert ce matin, un jour...je vais y rester scotchée sur ce filet de malheur ! (rire) Et je rejoindrai sur un autre court les ami(e)s partenaires qui ont tant animé nos parties sur la terre rouge. Allez hop ! On ne pleure plus, on vit, on sourit et on regarde avec amour toutes les belles choses qui sont autour et près de nous.

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    1. Tu es comme une grande soeur pour moi, celle que je n'ai jamais eue.
      Et encore une fois, je suis émue de tes anecdotes, et en même temps joyeuse de me dire que tu as raison: la vie est belle, et il suffit de se secouer le cocotier pour continuer à la trouver magnifique.
      Je te souhaite une très belle nuit.
      Bisous ma très chère mariejo.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Quel bel hommage à un papa qu'on sent aimé profondément .
      Merci pour lui , il te le rendra de là-haut tout cet amour que tu as pour lui , sois en sûre .
      Gros bisous marseillais sous le soleil et la douceur .
      Renée (mamiekéké).

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  60. Les anniversaires de décès sont toujours des moments douloureux. j'ai perdu mes parents pendant le mois de septembre à des années d'intervalle.....Et Septembre est un mois où je suis souvent triste, mélancolique.... Pour maman ça ne fera que 2 ans bientôt... ils me manquent tant! Mais ils vivent à jamais dans nos mémoires et dans nos cœurs.
    Bisous

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    1. Ainsi, chaque année, je penserai à toi aussi, maryline...
      Merci de ton témoignage.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  61. Comme je connais cette douleur qui est la tienne.
    Des années de psychanalyse ni ont rien fait, la cicatrice à l'âme est toujours là ! Elle s'ouvre de temps en temps avec une image, une odeur, un parfum mais on vit avec, on accepte et on sourit face à nos doux souvenirs.

    Comme tu dis le temps adoucit,

    Courage ma Blue-Célestine !

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    1. C'est gentil Cristina
      L'anniversaire est passé, sans trop de heurts, je craignais pour ma mère, mais ça va.
      Ecrire ce billet m'a été une douce thérapie, comme d'habitude...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  62. Pas lu les commentaires qui précèdent, j’arrive donc peut-être avec des propos ressassés, désolée….
    « Mais fait-on jamais complètement le deuil d'une part de soi aussi importante ? »
    Si ta question n’est pas rhétorique, je te répondrais que non, qu’on ne fait jamais complètement le deuil. Les sept étapes du deuil, c’est rassurant, c’est cadrant, mais c’est aussi oublier que le deuil n’est pas un marathon, une course avec un début et une fin. Le deuil, c’est quelque chose d’infiniment plus grand. L’absence ne s’oublie pas. La souffrance s’atténue avec le temps, mais l’absence ne s’oublie jamais. Et heureusement, d’une certaine manière, car la souffrance dit que nous sommes humains, que nous avons intensément aimé, que nous avons intensément perdu. La souffrance, pour difficile qu’elle soit à vivre, nous rappelle l’être aimé et tout ce qui nous a relié à lui. Avoir (eu) un père aimant, qui t’a reconnue, qui t’a accompagnée jusqu’à pleine maturité, c’est une chose tellement belle. Je ne pense pas que beaucoup de gens peuvent en dire autant (il y a tant de pères démissionnaires, tant de pères qui jouent les absents). Je sais, ça ne console pas de la perte, mais la souffrance, ça permet de savoir qu’on garde en soi un présent (dans les deux sens du terme). Continue à l’aimer, et à le chérir, à t’en souvenir, de ce merveilleux père que tu as eu ! Garde-le précieusement, avec son beau et douloureux souvenir… Je t’embrasse D.

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    1. Merci pour tes paroles qui font beaucoup de bien, dad.
      Tu as le don de toucher au coeur.
      C'est un don précieux.
      Je t'embrasse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  63. Réponses
    1. Merci, chère Sylvie, ta sollicitude me touche énormément.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  64. Alors belle âme, permets moi d'ajouter une caresse à ton cœur.
    Oh comme il est bon et vrai ce wifi céleste ! :) qui aide bien à se parler sans maudire, à se connecter directement d'âme à âme en se respectant, dans l'amour étoilé qui demeure ...

    Je t'embrasse tendrement

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    1. Oui, une bien belle façon de dire à ceux qui sont partis qu'on les aime et qu'on ne les oubliera jamais.
      Merci pour ces mots pleins de poésie.
      Tendres pensées
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  65. https://www.youtube.com/watch?v=tKtwPqLUFgI

    Tiens, cadeau ... à tous ceux qui éclairent et espèrent ...

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    1. Merci pour ce beau cadeau qui me parle au coeur.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.