Par Joseph Plotz — Travail personnel |
Je lisais « Sur la Route » au soleil, tout en sirotant négligemment un mojito sans alcool, à la terrasse du Loup qu'sort, quand j'aperçois un homme, plutôt pas mal de sa personne, quoi qu'un peu genre bellâtre, qui vient s'asseoir à la table à côté de la mienne.
Sans timbre ni enveloppe, il m'adresse la parole. Tout de go.
« Excellent choix! »
Il faut dire que j'arrive rarement à lire plus d'un chapitre sans que quelqu'un me demande si ce que je lis est intéressant. Etrange question. Je me retiens en général de répondre :
« Non, non, c'est inintéressant au possible, mais j'aime bien me flageller »
Mais mon inconnu de l'après-midi semble plus subtil, quoi qu'un peu infatué de lui-même. (mais peut-on être infatué de quelqu'un d'autre que soi ?)
Je pose mon livre et l'observe dans un rayon oblique de soleil qui m'oblige à froncer le nez.
« Je comble mes lacunes en littérature américaine... » lui dis-je pour être polie, espérant qu'il comprendra mon grand besoin de me replonger illico presto dans ma lecture.
Mais il se lance dans un grand mélimélo panégyrique de tout ce qu'il connaît de Kerouac, puis Miller, Brautigan, Huxley, la beat generation, Gregory Corso et la côte Ouest des Etats Unis. Avec un luxe de détails un peu redondants, comme s'il voulait m'étaler sa culture en confiture. Et soudain, il me demande si je connais Big Sur.
Il se trouve que par un hasard extraordinaire, mon ami Patrick vient juste d'ouvrir un blog au titre éponyme et mystérieux de Big Sur.
Alors moi, vous me connaissez, ne voulant jamais louper une occasion de m'instruire, j'étais allée voir de quoi il retournait, épluchant mon wikipédiatre préféré.
« Bien sûr, que je connais Big Sur » réponds-je, et je lui parle de son emplacement californien, de ses falaises ourlées d'un océan de jade, de son aqueduc, de ses résidences luxueuses et de ses panoramas imprenables sur le Pacifique. De ce lieu mythique où l'écriture toute en puissance de ces géants plane et nous fracasse comme la mer sur les rochers. De Romain Gary qui en a fait un décor de sa « Promesse de l'aube » de Sharon Stone dont le personnage dans Basic Instinct y habite une maison. Et même des Red Hot Chili Peppers qui en parlent dans une de leurs chanson.
Vous savez quoi ? Je crois que je lui en ai bouché un big coin.
Merci Patrick. Voilà un coin qu'il ne me déplairait pas de visiter...C'est loin l'Amérique ?
- Tais-toi, et rêve...
- Tais-toi, et rêve...
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Musique: Road Trippin' Red Hot Chili Peppers
Ahaha, le petit plaisir de laisser coi ceux qui se la jouent. C'est tellement difficile d'y résister !
RépondreSupprimerBonne journée, chère Célestine.
J'avoue. Un plaisir un peu enfantin...mais certaines personnes sont vraiment trop suffisantes.
SupprimerJe dis souvent que je ne sais rien. Un réflexe d'humilité toute scientifique, devant l'immensité de ce qu'il reste à connaître...Alors pour une fois que je savais un truc...
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Bien défendue Célestine.... et Big Sur en effet, c'est pas mal...
RépondreSupprimermerci....de reparler de On the Road.... de Kerouac et sa lignée singulière....
Douce journée à toi.
Den
Un livre coup de poing, c'est vrai.
SupprimerDéfendue...le mot est trop fort car je n'étais pas vraiment attaquée. Juste un peu gênée par ce monsieur qui ne savait plus s'arrêter.
Je n'avais pas envie de paraître impolie alors je l'ai écouté.
En même temps me diras-tu, pourquoi lisais-tu à une terrasse de bar ?
Eh bien, parce que j'attendais une amie et que j'avais mon livre dans mon sac...
Ah...voilà !
Bisous chère Den
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Avec "Sur la route", l'important importun avait toutes les chances d'interrompre ta lecture avant la fin du chapitre.
RépondreSupprimerHé hé ! Ah oui ! judicieuse remarque cher Yves.
SupprimerBienvenu sur mon totem
Bises étoilées
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Hello Angel Baby. Je connais de nom Big Sur mais je n'ai pas lu, comme Patrick, Henry Miller ni beaucoup Kerouac. De Corso et Ferlinghetti je sais que les premiers Rock et Folk les évoquaient pas mal. Mon Ouest à moi n'est pas loin de tout ça mais se réfère plus à la toute fin des sixties, soit une douzaine d'année plus tard avec ces noms de groupes rock qui m'ont tant marqé, une poésie en soi (Mort Reconnaissant, Grand Frère et le Holding, Fraise Réveille-Matin, C'est un Beau Jour, etc...). Mais les Chilis Rouges et Chauds c'est pas mal non plus.
RépondreSupprimerJe t'embrasse ma chère Miss W. et un immense merci pour notre amie. ATTB.
J'adore tes titres en français, Grateful Dead, Big Brother and the Holding Company, Stawberry clock, It's a Beautiful day and so on...
SupprimerLes red hot: fan depuis vingt ans...
Kisses from Angel B
You're welcome
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Que ce soit pour Big Sur, la Route 66, Tozeur, Timimoun ou des chemins de hasard mais... partir: le verbe le plus magique, le plus addictif et le plus vivifiant qui soit... Et tellement chanté...
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi, mais cela ne t'étonnera pas.
SupprimerVivifiant, oui. Une source d'énergie incroyable.
Un mot magique, même si c'est partir juste dans sa tête.
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Marrant, moi je peux lire n'importe quoi, y a jamais une môme bien de sa personne pour se pencher avec intérêt sur moi et ma lecture... :o)
RépondreSupprimerC'est parce que tu es beaucoup trop concentré sur ta lecture... muahaha !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le pont du regard, c'est aqueduc !
RépondreSupprimerC'est joli ça, le pont du Regard...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
"Ah!... connaître les dunes de Merzouga!"
RépondreSupprimerUn jour une inconnue m'a dit ça...
et bien plus tard m'a emmené aux dunes de Merzouga - car la vie est dangereuse et belle
et tout le monde a de belles aventures à oser vivre!
Mon Big Sur à moi s'appelle Merzouga, tout le monde peut s'appeler Durand ou Célestine!
Ce n'est pas parce que j'aimerais découvrir Big Sur que je n'ai pas d'autres rêves.
SupprimerEt ces dunes orange sont d'une beauté foudroyante.
Merci de ton passage
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OK c'est loin l'Amérique mais il suffit de quelques heures d'avion pour satisfaire un rêve...en vol,pour passer le temps un bon livre !
RépondreSupprimerCe petit détour, pour souhaiter une joyeuse journée sous notre beau ciel de France,
Michèle
Les voyages intérieurs me suffisent en général.
SupprimerL'empreinte carbone en est moins cruciale ^^
Merci Michèle
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ça j'adooooore, le genre de mec qui a bien révisé, ton histoire me rappelle un passage du film "Will Hunting" avec Matt Damon, il cloue le bec à un jeune con redondant, qui pensait rabaisser son pote (Ben Affleck dans le film) Il le caaaaasse sévère ! ];-D
RépondreSupprimerBravo belles châsses, Nan mêêêê qui c'est Raoul ?
Oh que j'aime ce passage de Will Hunting...
SupprimerTiens je ne résiste pas au plaisir d'en faire profiter la galerie...CLIC
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Ce qui est beau chez toi, la Céleste, c’est que tout ce que tu touches, où tu passes, les rêves que tu fais, une personne croisée, un rayon de lumière qui apparait subitement, un nuage qui stagne au dessus de toi, une rosée que tu aperçois, deviennent vite des narrations, des récits, des épopées, sublimes, magiques, poétiques. Tu es un roman fleuve en toi-même, tu mets les mots les plus succulents, les plus allégoriques et tu les fais danser pour les faire vivre, les rendre plus beaux. Les mots, tu leur instilles de la joie, de l’humour, de la gaieté. N’est ce pas cela à l’origine le sens de « baguette magique » ? Faire de quelques menus faits, rencontres, un regard, un sourire, un mot, une pluie soudaine, un texte d’une immense beauté, d’un immense amour. C’est pour cela que tu es céleste, c’est pour cela que tu brilles, car tu nous offres le plus beau des cadeaux : Le rêve.
RépondreSupprimerMerci pour ces beaux cadeaux. Un petit clin d’œil à notre ami Patrick
Mes bises les plus rêveuses, Céleste
NB : La simple lecture de ton billet ce matin, m’a mis des couleurs dans les yeux.
Je regrette simplement d'avoir été obligée d'attendre si longtemps pour lire et apprécier ton commentaire, cher Bizak. Mais il se trouve que certaines circonstances m'ont tenue éloignée de mon cher blog aujourd'hui...
SupprimerCe que tu dis là, c'est simplement souligner mon amour de la vie qui me fait faire feu de tout bois.
J'aime, oui, prendre le meilleur de chaque anecdote, de tout ce que je vis, de ce que j'apprends ou observe ça et là dans notre univers.
Tout me passionne, tout m'intéresse, et souvent les gens ont du mal à comprendre cet éclectisme et ce dilettantisme, mots qui pour moi sont loin d'être péjoratifs. Ils correspondent à un art de vivre.
Et ce que tu apprécies sans doute le plus, c'est que je reste moi-même en toutes circonstances...
Je te remercie pour ce long commentaire et je suis heureuse qu'il t'ait mis en joie de bon matin.
Mille bises en étincelles
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Un très beau texte, je m'en suis délectée. J'ai rendu également visite à Patrick, mais je n'ai pas réussi à valider mon commentaire, dommage.
RépondreSupprimerAh oui, c'est fort dommage car il aurait apprécié certainement !
SupprimerComme j'apprécie moi-même tes passages, cher missfujii.
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Ah, il y a de belles choses dans la littérature américaine. Je lis très peu personnellement, mais beaucoup par personnes interposées.
RépondreSupprimerQuant à visiter les USA, faut pas trop compter sur moi car il y a encore tant de choses à voir sur ce continent et je ne fourrerai jamais les pieds au pays de McCarthy (toujours présent 60 ans après sa mort), la CIA et la NSA. Et il ne faut peut-être pas compter sur le canard pour assainir le climat politique ricain....
Mon fantasme à moi reste toujours le désert.
Ti bacio
Tu seras le bienvenu chez moi, cher ami Blutch et je te ferais visiter des lieux où la mer ne passe et repasse, mais que tu entendras la nuit en plein lune, murmurer des chants de gazelle.
SupprimerBien à toi et accolade.
Déjà un point de chute :-) Il ne reste plus qu'à convaincre une copilote :-)
SupprimerAccolade, cher poète des sables
Bon si je peux en placer une, vous deux, ce sera pour te dire, Blutchy, que l'Amérique ce n'est pas seulement McCarthy et Trump. Mais aussi Steinbeck, Cary Grant, Woody Allen, Marilyn...et tellement d'autres merveilleux américains.
SupprimerC'est un peu comme si tu disais que tu ne fourrerais jamais les pieds au pays de Laval, Pétain et Le Pen...
Le désert est aussi un de mes rêves.
Mais la copilote, tu en as une à tes côtés non ?
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BIzak, tu en parles si bien que tes mots ressemblent déjà à un poème.
Supprimer⭐️
🌙
Ce n'est hélas pas Steinbeck ou Woody Allen qui dirigent la police mais des foutus cons qui n'ont rien à envier McCarthy. Le nombre de "bavures" volontaires de la police y est phénoménal.
SupprimerJe n'ai jamais voulu aller en Espagne du temps de Franco et je n'irai pas aux USA tant que ce pays sera géré par des ravagés du bocal. Je n'ai pas la moindre envie de me retrouver en cabane parce que ma tête ne revient pas à un flic... Si tu n'as pas cent mille dollars (au soleil ou non) pour te défendre, tu n'es pas prêt(e) de revoir la lumière.
De toutes façons, je n'arriverai jamais à tout voir ce qu'il y a autour de moi, alors autant ne pas commencer par le pire...
Disons que lorsque tu arrives en France, on ne te refoule pas si tu es sympathisant coco... ou pire, anar. Les douaniers n'ont pas même la connerie de te demander si tu entres dans le pays pour tuer le Président... Ca laisse encore de la marge, même si elle a tendance à se réduire...
Ma copilote habituelle a déjà récusé la place.
Ti bacio Cara
Je m'incline devant tes arguments massus. ;-)
SupprimerMais un jour j'irai à New-york avec toi, c'est une belle chanson, que je ne pourrai pas te chanter, tant pis...
Baci caro
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A défaut de voir NY, on verra peut-être un jour les dunes sahariennes :-)
SupprimerJe pourrai alors te chanter "la fille du Bédouin"
Baci Sorellita
Le moins que l'on puisse dire, c'est que tu as de la suite dans les idées...
SupprimerLa fille du Bedouin me rappelle ceci...
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Ben tiens, c'est bien la preuve...
Supprimertoujours très belles tes funambulles, celle-ci a un petit plus, ce doit être le sable... ;-)
Ti bacio
@Céleste et Blutch: Ah! la belle princesse du désert, il fallait lire ici, alors : http://funambulles.blogspot.com/2014/08/princesse-du-desert.html
SupprimerC'est vrai que j'ai pris plaisir à relire ce qui y était écrit... ;-)
SupprimerMerci Bizak
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Ce n'est ni Isabelle Eberhard, ni Bizak qui vont arriver à me soigner de cette envie de désert...
SupprimerSi tu es bien sage, tu ne seras pas privé de désert !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ca fait un moment que je me retenais de la faire, celle-là.....
Supprimer:-D
Règle numéro un: ne jamais se retenir de faire une vanne, même foireuse ou pire: éculée...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Dommage que tu ne fus pas en train de lire dans le texte car à ce moment là, le bellâtre eut tôt fait de te fiche la paix. Mais je m'avance peut être et tu lisais en effet On the road in English .
RépondreSupprimerTu penses que la barrière de la langue l'aurait arrêté ?
SupprimerJ'en suis moins sûre que toi...
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Je te mets un pot de confiture de coing sur le coin de la table ?
RépondreSupprimerLorsque je faisais (dans un autre temps) de la PAO, j'aimais laisser parler l'Homme (client) plein d'expériences en ce domaine, s'étendant sur ses talents de "concepteur", d'artiste, de "moi je"... Puis je soumettais mon propre projet et nous pouvions comparer entre celui issu de la science infuse et celui issu de la subtilité féminine... Ah que coucou ! :))))
Tu es drôle Lou.
SupprimerMais il est vrai qu'entre la science infuse et la subtilité féminine, il n'y a pas photo !
Merci pour ton com tout en humour...
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Et pan sur le bec, comme dirait mon coincoin préféré !
RépondreSupprimerA propos de SUR LA ROUTE, il y a deux ou trois ans je l’avais commandé sur internet
Je le reçois… il était en anglais. Étourdie que je suis je n’avais pas fait attention.
J’ai tenté de le lire avec mes rudimentaires connaissances de l’école …. : je n’ai rien compris ou presque– les grandes lignes, et pour une route cela va de soi ☺
J’en ai fait cadeau à un neveu ...et me suis empressée de me rendre à la librairie du coin pour l’acheter en français.
Et j’ai pu rêver d’une Amérique, qui aujourd’hui ne nous fait plus rêver
bisous chère amie
Ce livre est déjà un cri, en Français, avec des tournures de phrases et un rythme assez particuliers.
SupprimerAlors en Anglais, j'imagine que cela n'a pas d$u être facile pour toi...
Gros becs ma Jak
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Quel joli billet Célestine où j'ai souri à chacune de tes phrases, c'est excellent :-)
RépondreSupprimerDouce fin de journée et mes bisous ♥
J'aime faire sourire mes lecteurs, ce qui est, je me répète mais c'est vrai, particulièrement plus difficile que de les faire pleurer.
Supprimermais quand on a l'humeur primesautière...
tendres pensées douce rêveuse
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« tout ça ne vaut pas un clair de lune à Maubeuge » comme disait mon maître Pierre Perrin quand j'étais parisien et qu'il me ramenait dans son taxi.
RépondreSupprimerc'était un temps que seuls les moins de 20 dents ont pu connaître…
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Et sinon, un mojito sans alcool ?? moi j'appellerai ça plutôt une tisane sucrée…
;-)
Tu m'apprends quelque chose : le nom de l'auteur de ce « tube » impérissable qu'est « Le clair de lune à Maubeuge »
SupprimerRhôôô !!! Les moins de vingt dents...tu n'as pas honte ?
Quant au mojito sans alcool, sache, mon doux ami, que c'est une très agréable façon de se rafraîchir la glotte.
Tout en préservant sa lucidité de l'après-midi ^^
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Oui, mais moi je suis atteint de saoulagraphie chronique !
SupprimerD'ailleurs, c'est un fait avéré, le moindre de tes textes me fait tourner la tête…
;-)
^^
SupprimerTon billet (je ne sais s'il est réel ou imaginaire) peut importe, d'ailleurs, m'a donner envie de me plonger ou replonger dans la littérature américaine.
RépondreSupprimerPour rejoindre AlainX, quelle idée un mojito sans alcool.
Je vais aller de ce pas rendre une petite visite au blog de ton ami Patrick.
Comment ça, quelle idée ? L'idée de ne pas boire d'alcool à 4 heures de l'après-midi paraît-elle si saugrenue ?
SupprimerHihi ! en tout cas je suis ravie que mon billet t'ait redonné le goût de lire quelques américains.
Bises célestes
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Je me voyais bien dans cette histoire - avec beaucoup d'imagination bien entendu - t'accoster.
RépondreSupprimerJ'aurais dit : Hum Kerouac ... Big Sur ... Henry Miller longtemps ... une maison ... il disait que c'était le paradis ... avait entre autres une passion pour Giono ...
Tu aurais dit : Jean Giono, ah quel grand ... et ... et ...
Et je t'aurais écouté m'en parler ...
J'ai pris ce nom à cause de Miller comme j'avais pris Villa Seurat pour l'autre blog. Mais tu as raison, en fait, ce sont juste des rêves ...
Quelle magnifique surprise. Merci de tout coeur Celestine pour avoir parler de mon blog dans ton billet et d'en avoir mis le lien. Je suis très touché, ça me fait super plaisir.
Bises.
Cette histoire est parfaitement véridique et m'est réellement arrivée. la seule chose inventée est le nom du bar (j'ai pas pu résister)
SupprimerMiller avait une passion pour Giono...incroyable ! C'est vrai ?
C'est toi qui devrait m'en parler cher Patrick.
je suis contente que mon billet te touche. j'aime faire plaisir à mes lecteurs, et c'est sincèrement que je te dis: continue à alimenter Big Sur.
Et puis je suis certaine que tu n'as pas l'air d'un bellâtre.
Bises
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C'est loin mais y passer est sympa, y vivre, je n'ai pas très envie.
RépondreSupprimerY vivre ? Ah non, pour le coup, ça casserait le rêve...
SupprimerJ'ai juste dit: visiter...
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Tu lui as cloué le bec,comme une vraie riveuse de clou! A cet inconnu,bellâtre de surcroît!
RépondreSupprimerInfatué, infatue reste.
C'est vraiment fabuleux,j'apprends par ton entremise l'existence d'un lieu qui s'appelle Big Sur!Je savais déjà que là-bas tout est plus...enfin...Big, quoi.Little big man,big brother, big mac,big one tant redouté sur la côte ouest,mais Big Sur,je n'en avais jamais entendu parler.Le grand sud...Une sorte de paradis pour les yeux,les sens,une côte d'azur à l'américaine.
Peut-être que ce bellâtre s’appelait-il Eric?Dans ce cas,il a dû être dans tous ces états!
Les fameux états d'âme d'Eric!(celle-ci,je l'ai emprunté)
https://www.youtube.com/watch?v=NRX7Wxxo8ig
Et même si c'est un peu loin l’Amérique,partir c'est l'approcher...
https://www.youtube.com/watch?v=v9dwV7EqC_k
C'est amusant, j'ai pensé à cette chanson sur mon dernier texte des Impromptus... (voir dans mes réponses aux commentaires) Les grands esprits se rencontrent...
SupprimerJolie chanson nostalgique de monsieur Schmoll, pfffiou ! quelle claque.
ça a... 30 ans, ça, non ?
Bisous cher Didier
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Et si je te mettais le lien ?
SupprimerC'est vraiment gentil ça!Je ne suis plus allé chez les impromptus depuis leur pause estivale,merci de m'y ramener(sans passer par quatre nandous).
SupprimerLa chanson de Schmoll,sans tricher,je dirais plus de trente ans,après renseignement: mille neuf cent quatre-vingt-quatre,pffiou!encore une année très riche en souvenirs...
L’Amérique,je veux la voir,et je l'ai vu, via Google heart!J'ai emprunté la cabrillo highway(number one). Big sur,castle rock,Bixby bridge...Un peu au petit bonheur la chance .Beauté sauvage,falaises abruptes,océan pacifique à perte de souffle.
Si tu y va dis,tu m’emmène? ^^ :)
Oup's tu m'emmèneS?^^ :)
SupprimerIdem pour moi, 84...
SupprimerQuatre nandous, génial...
Allez, oui, je t'emmène !
Biz
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Amusant de lire ce billet alors que sur ma route, aujourd'hui, je longeais une toute autre côte...
RépondreSupprimerEt là je me demande : pourquoi certains lieux accèdent au statut de "mythique" alors que tant d'autres ont leur charme singulier ?
J'te fais un bec ;)
Ah le transfuge de la Belle Proveinsse ! Quel bonheur de constater que tu n'as pas été dévoré par un caribou, tabernak !
SupprimerCe qui rend un lieu mythique est certainement très subjectif. j'ai moi-même en magasin tout une flopée de petit lieux qui ne sont mythiques que pour moi seule: j'y ai simplement vécu des choses éblouissantes.
Mais je pense que leur fréquentation par des artistes ou des écrivains, ou qui que ce soit de célèbre contribue certainement à faire de certains endroits de la planète des mythes.
Gros bec en retour
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La planète des mites ? Faut pas y aller avec des pulls de laine !
SupprimerMuahaha ! elle est excellent !
SupprimerParler des mites quand on est un cricket...
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Assez d'accord avec toi sur l'apport de notoriété consécutif au passage d'un écrivain ou qui que ce soit d'autre estimé (adulé ?) par un public. Ce qui serait alors assez éloquent sur la tendance au suivisme de masse. A moins qu'il ne s'agisse de s'imprégner de quelques bénéfiques effluves spirituelles émanent du lieu, au cas où celles-ci pourraient toucher de leur grâce quiconque les respirerait ?
SupprimerTu te doutes que je préfère la deuxième hypothèse. Quoique suivisme de masse, s'il s'agit de suivre en masse Steinbeck, Kerouac ou Tennessee, ce serait plutôt un gage de progrès culturel gigantesque...
SupprimerÇa me dirait assez, quant à moi, d'arpenter la plage de Romain Gary dans la promesse de l'aube...
Tout comme j'aime me promener dans les jardins et la maison de Balzac, d'Hugo ou de Françoise Sagan...
La grâce, alors, je l'ai ressentie dans toutes mes fibres.
Profite, beau voyageur solitaire. Et réécoute ça juste pour le titre.
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Cet air me vient dans la tête à chaque fois que je dis ou écris que je voyage ainsi :)
SupprimerMerci de m'avoir proposé de le réécouter.
Pour moi qui lis peu et n'ai pas lu nombre des classiques que tu cites ici ou là, je trouve la grâce dans ce qu'un lieu m'inspire au moment où je le visite. La nature ou le paysage sont mes artistes préférés ;)
Gros becs
Je ne crois pas qu'aimer la littérature empêche de contempler la nature.
SupprimerA mon avis les deux se complètent à merveille, et je me suis même certaine que beaucoup lire permet d'être encore plus émerveillé(e)s devant le spectacle des paysages.
C'est ma conception du rapport entre nature et culture, mais elle est personnelle et n'engage que moi.
Je suis un être qui vibre, et beaucoup de choses me font vibrer.
Gros becs en retour
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Loin de moi l'idée d'opposer nature et littérature ! L'on peut très bien aimer conjointement l'un et l'autre, sans exclusivité ;)
SupprimerL'important étant d'être en vibration, comme tu le soulignes.
" rivière éternité " tu me nargues !
SupprimerLes Québécois ont quand même le sens des noms propres !
Je vibre rien qu'à l'énoncé du nom...
Bisous Pierre
Profite bien et emplis toi de merveilles.
¸¸.•*¨*• ⭐️
Amusant et sympa, ton billet ! Véridique, bien sûr, mais "hasard extraordinaire" comme tu dis! Tu as l'art de raconter, c'est délicieux! Bises.
RépondreSupprimerAn
Oh, An, que c'est adorable !
SupprimerSans doute l'art de raconter me vient-il d'une longue fréquentation des enfants.
Ceux-ci adorent les histoires, et je ne me privais pas de leur à raconter, rien que pour voir leurs grands yeux s'arrondir de bonheur !
Belle journée, l'artiste !
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C'est assez curieux, je constate que moi je pourrais lire des tombereaux entiers de livres à la terrasse de n'importe quel rade sans qu'on me demande quoi que ce soit d'autre que "pouvez-vous me régler, on change de service ?" c'est assez curieux...
RépondreSupprimerBleck
Walrus, sors de ce corps !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le meilleur moyen de ne pas se faire draguer dans un café quand on est jeune, jolie et intello, c'est de relire "Martine à la plage" !
RépondreSupprimerPour les mecs je conseille Hagar Dunor !
- Excellent choix, Monsieur ! Vous connaissez les fjords de Norvège ? Ragnar le Viking ? Les Contes d'Andersen ? Le Septième sceau d'Ingmar Bergman ? Kaurismaki ? Paasilinna ?
- Paasilinna ? Ah ben forcément, oui, Mademoiselle ! Qui ne connaît pas Quousque tandem abutere patientia nostra, Paasilinna ?
- Najat Vallaud-Belkacem, peut-être !
Bonne lecture, Céleste nièce !
Le MEILLEUR moyen de ne pas se faire draguer lorsqu'on est jeune et jolie, c'est de ne pas être intello. Bon, ça ne rassure pas tout à fait les autres mais... elles, ne comprennent pas forcément.
SupprimerBleck
Rhôô ! Tu crois vraiment à ce que tu dis ?
SupprimerJe ne me risquerais pas à faire de statistiques...
Mais chacun voit midi à sa porte, et j'aimerais que ce que tu dis soit vrai !
¸¸.•*¨*• ☆
@Joe Krapov
SupprimerQuel régal que de te lire...
Catilina, Paasilinna quelle différence en effet...
Je me mets d'urgence à la lecture de Hagar Dunor. Des fois qu'on me prendrait pour un garçon, du coup...
Belle journée mon Oncle !
Tu m'as ensoleillée de rire
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BRAVO Célestine pour ce coin bouché avec ton habituel talent ! Je suis allée balader chez ton ami Patrick mais n'ai pu lui laisser de comm, je n'ai pas trouver la ligne nom/URL... Lumineuse journée d'automne et bonne lecture à toi céleste dame. brigitte
RépondreSupprimerJ'ai laissé un message à patrick pour qu'il modifie ses paramètres d'accueil des commentateurs.
SupprimerDès qu'il l'aura fait, ça devrait marcher...
Bisous ma plume
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Je vous avoue ce grand manque au niveau de la littérature américaine. Je n’ai jamais lu « sur la route »
RépondreSupprimerMa spécialité était plutôt les auteurs classiques français, du temps que j’exerçais le métier de maître de conférence.
Des étudiantes jeunes et jolies j’en ai vu défiler en quarante ans.
Et certaines (très peu, au fond) possédaient ce feu, cette fièvre que vous avez toujours. C’est cela qui est fascinant.
Et pas le fait d’etre jolie ou « intellectuelle ».
C’est cette fièvre qui se dégage de tous vos écrits. Difficile à exprimer.A définir. A ressentir.
Mais qui m'a foudroyé dès que j'ai lu la première ligne de vous.
Délicieuse.
~L~
Votre déclaration me touche profondément.
SupprimerEn matière de fièvre, vous vous posez là aussi ... (ne voyez que du respect dans cette apparente impertinence)
C'est fou comme des mots peuvent enjoliver une journée quand ils sortent du coeur.
Bien à vous
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Hi hi! j'adore le ton de ton billet... Pauvre garçon qui voulait t’impressionner par sa culture et qui se retrouve le bec dans l'eau. Les femmes qui lisent sont dangereuses parait-il!
RépondreSupprimerQuant à moi, je suis big sûre de n'avoir jamais entendu parler de cet endroit... Tu as éclairé ma lanterne...
Merci!
Belle journée!
Bisous
En fait j'ai eu ce que l'on appelle un gros coup de chance. Deux jours avant, je n'aurais rien su dire de cet endroit.
SupprimerLes femmes qui lisent sont dangereuses...c'est vrai, mais les hommes qui lisent aussi.
Le tout est de savoir pour qui...Et j'ai ma petite idée sur "qui a intérêt à ce que les gens ne soient pas trop instruits..."
Belle soirée à toi
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Merveilleuse répartie.... Je n'aime pas du tout les bellâtres, ils me mettent mal à l'aise et ils adorent ça. Je vais tenter de prendre exemple pour toi si ça m'arrive encore (humhumhum)
RépondreSupprimerUne répartie qui, comme je le disais à Marilyne, a été bien servie par la chance...
SupprimerMais de temps en temps cela arrive.
Je ne suis pas certaine d'être toujours un exemple...mais oui, bien sûr que ça t'arrivera encore, et de nombreuses fois...
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"l'art de raconter " j'avais découvert ta jolie plume chez notre ami bizak ! merci ! joli billet ! et merci pour ton passage
RépondreSupprimerBienvenue chez moi, noelle
SupprimerJe t'ajoute avec plaisir à mon totem.
Merci pour tes mots bienveillants. Reviens quand tu le désires.
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Tout malotru qui s'est avisé d'essayer de me sortir d'une lecture, que ce soit devant une boisson, dans les transports en commun ou sur une plage s'est immédiatement et vertement fait envoyer aux pelotes. M'enfin! Prière de ne pas emm..... la lectrice!!!
RépondreSupprimerC'est vrai, c'est sur la plage de Big Sur que Gary se remémorait...
Un mojito sans alcool??? Une citronnade à la menthe, quoi!
Bises parfumées
Une citronnade à la menthe oui, mais qui ressemble à un mojito, avec de la vraie menthe et du vrai citron vert...
SupprimerJe garde les vrais pour les soirées entre copines.
L'alcool, c'est bien mais faut pas en abuser...
Pour les malotrus tu as raison. On a beau être ouverte, gentille et sans a-priori, ce n'est pas drôle d'être interrompu dans une lecture.
Bises solidaires
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Na ! Voilà de quoi clouer le bec de ce fanfaron !( un peu sans gène je trouve).
RépondreSupprimerJ'ai eu une grande discussion avec un ami, sur ces relations que l'on noue, éphémères, à la terrasse d'une café.
SupprimerIl me disait que peut-être l'homme en question était vraiment épris de littérature et ne pensait pas à mal.
C'est parce qu'il ne l'a pas vu. Je l'ai ressenti comme pas très sincère. Ses mots sonnaient faux.
Pourtant je suis ouverte à autrui, et j'essaie de ne pas m'arrêter aux apparences.
mais là c'était un importun, finalement. Un peu sans gêne. Et un peu lourd.
Si j'avais eu un livre sur les fraises il m'aurait parlé de confitures...
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Heureusement que ce n'était pas un livre érotique !
SupprimerCertes. Mais aurait-il été plus à l'aise ? L'érotisme est une chose difficile à manier sans tomber dans la détestable vulgarité...
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Please check my com. a few days ago and reply. Many tks.
RépondreSupprimerComment checked. Sorry for late.
SupprimerFriendly
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Ah!tu lui as rabattu son caquet à ce fat. Bravo.
RépondreSupprimerAvec un coup de pouce de la chance, oui...
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Et toc !
RépondreSupprimerGrand sourire à te lire !
Un petit sourire léger et mutin, et cela m'a donné surtout l'occasion de faire connaître le blog de mon ami.
SupprimerBisous belle dame
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Comme le dit Suzanne, et Tac, prends ça... et grand sourire à toi!!! Bon WE, bises
RépondreSupprimerAh ma Brizou, belle fin de semaine à toi aussi, comme disent nos amis de la belle province...
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Oui, tu lui en as bouché un coin à cet homme, je pense qu'il réfléchira à deux fois la prochaine fois avant de parler littérature à une belle dame. :-)
RépondreSupprimerBisous, Célestine.
J'aime beaucoup parler littérature. Et j'aurais pu en parler à bâtons rompus. Mais ce monsieur bien de sa personne est devenu rapidement importun, et j'ai senti que la littérature n'était qu'un prétexte.
SupprimerC'est cela qui m'a un peu agacée.
Bisous belle dame toi meme😀
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Grâce à toi , Célestine , cet inconnu au physique agréable est reparti avec un costard taillé à sa démesure !!
RépondreSupprimerJoli jeu de mots !
SupprimerPetite précision car j'ai reçu des mails un peu acides sur mon comportement inexplicable selon certain(e)s.
Quoi ? On m'a dit, tu as la chance de te faire aborder par un homme bien de sa personne et qui s'intéresse à la littérature et tu le congédiés ?
Alors d'abord il n'est écrit nulle part que je l'ai congédié. Je lui ai même demandé très gentiment de me laisser lire.
Mais quand je lis je n'ai pas forcément envie d'engager une longue conversation, d'autant que j'attendais une amie. Ce n'est pas plus difficile que ça. T'a pas des jours où t'as pas envie de discuter ?
Voila, cher Jerry.
Mais si tu te mettais à jouer de la guitare à côté de moi, l'air de rien, je lèverais le nez de mon livre et je t'ecouterais sans te tailler de costard.
😉
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J'adore ton style et ton humour, Célestine.
RépondreSupprimerGros bisous,
Mo
C'est gentil belle jardinière.
SupprimerL'humour me sauve et le sauvera de tout.
C'est quelque chose que je dois à mon père, et je rends hommage à sa mémoire chaque fois que je rigole.
Bisous chere Mo et bon week-end
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Ne t'avais-je pas dit un jour, dans un commentaire que chaque fois que je reprenais pour mon compte les bons mots,ou les expressions de mes parents,je les faisais revivre à travers moi,et que cela faisait du bien!
SupprimerOui, Didier, tu me l'avais dit. Et tu avais parfaitement raison... ;-)
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Comme promis je reviens faire un petit tour chez toi, et ce soir j'y trouve un brin d'humour qui ne me déplaît pas non plus ! Je suis attirée par l'écriture de Brautigan sans jamais en avoir lu un recueil, il faudrait que je m'y mette ...
RépondreSupprimerPar contre je ne connais pas Big Sur, je vais me renseigner, des fois que je serais prise au dépourvu par un inconnu ;)
Belle soirée à toi
Coucou chère Pointilleuse
SupprimerMerci de ton passage. Depuis ce billet, j'en ai écrit un autre, moins drôle, plus contemplatif.
Moi aussi, je suis très attirée par Brautigan et les américains de cet époque en général.
Belle soirée de même
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Quelle jolie histoire, vivement racontée : on imagine la scène, le mec, ta répartie, sa réaction, vos échanges, comme dans un film, un film drôle, tu serais Françoise Dorléac, il serait Bébel (ou un bellâtre). Ce serait léger, amusant. J’ai beaucoup ri en te lisant ! ça m’a mise de très bonne humeur ! Merci ! D.
RépondreSupprimerHihi j'adore ton commentaire. Je suis désolée d'avoir dû activer la modération, mais je me bats depuis deux jours contre un malotru qui m'envahit de spams sous le pseudo de "blogger"...
SupprimerJ'espère qu'il va se lasser.
Merci Dad, je me vois bien sous les traits de Françoise Dorléac.
Bisous ravis
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Tu es polie, tu réponds.
RépondreSupprimerMoi, quand je suis dans un bouquin qui me passionne, tu peux toujours me parler, je n'entends personne. :-D
Et si en plus, c'est pour devoir écouter le discours d'un fanfaron ... Bonne lecture !
C'est vrai, j'essaie d'être polie. Et puis je m'intéresse à mes semblables, tant qu'ils ne fanfaronnent pas !
SupprimerBisous chère Sabine
Bonnes lectures à toi aussi.
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