Ornithopoème.
Au bord
du lac. Les épaules caressées par l’enveloppe du vent.
Le
miroir de l’eau me renvoie mon sourire. Mes pieds volettent au-dessus de
l'herbe rase.
Sous la
voûte des saules, les colverts disputent leurs plumes-velours aux
feuillages. Leur nage criante troue le fil de la surface en harmonie. Concert
de claque sons.
Qui sera
le plus beau, miroir ? Des branches faisant la révérence ou, des canards,
l’irrévérence ?
Leurs
prises de becs rompent la digue de ma mémoire.
Et je me
souviens. Je me souviens que vivre, c’est toujours intrigant.
Mille
questions surgissent de ma perplexité que je chasse ce matin comme on chasse
les mouches obstinées des échoppes.
Elles
s’en vont. Elles s’envolent.
Je suis
la berge emmitouflée dans ses ajoncs, roses d’aurore.
Je suis
ce ciel ombré de nuées.
Je suis
devenue l'eau et le ciel. Je me fonds.
Comme il
est lumineux, ce vol d’oies en partance !
Cette
fièvre impétueuse, impatiente, frénétique, bouillante, déferlante et violente
et qui tourne la tête et qui me rend vivante.
Là-bas
le tumulte s'éloigne. Je sais qu'il reviendra. Comme les oies. Comme l'été. Je
l'espère. Je ne sais vivre sans. En un mot comme en cent. C'est mon sang. Je
veux vivre avec le V de vertige.
Les
oies...Fugaces. Royales. Etirant leurs ailes blanches. D’autres oiseaux encore.
Sarcelles et fuligules. Plouf ! Des poules d’eau qui pouffent. Des aigrettes
au-dessus des aigreurs.
Torrent
de plénitude me hissant le cœur comme on porte un flambeau.
Le miroir du lac souriant.
¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour, Célestine. Les mots et leur rythme, le soleil se mirant dans le miroir du lac et la silhouette qui s'y découpe, tout cela est très joli.
RépondreSupprimerLe rythme des mots...j'y suis extrêmement sensible, sans doute mon côté musicienne...
SupprimerOui, j'aime leur petite musique qui m'enchante l'oreille.
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime quand il vous arrive de publier l'après-midi.
RépondreSupprimerJ'ai la chance de vous lire dans les premiers ainsi.
J'aime beaucoup ce poème qui, comme toujours chez vous, creuse plus profond que la surface, et nous emmène dans vos rêves éveillés et vos réflexionssur la vie..
Vous êtes belle, de dos aussi. Délicieuse ombre chinoise.
~L~
Je suis désolée, alors, d'arriver si tard, mais j'ai été très occupée aujourd'hui...
SupprimerVous avez raison, dans mes écrits, il y a toujours quelque chose d'écrit sous l'écorce des mots...
Comment savez -vous que c'est moi sur la photo ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
La vie c'est intrigant ? Je dirais même plus : quand il fait très froid, c'est intrimoufle. :o)
RépondreSupprimerHé hé !
Tu es fort drôle ! et tu me prends par les sentiments, tu sais bien que j'adore les calembours... (la reine)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Voyons voyons, un peu de dignité ...
SupprimerOn dit Kalem honore la souveraine.
Hihihi !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est malin d'avoir posé la question au masculin, si tu avais demandé "Qui sera la plus belle ?", la réponse allait de soi, enfin, de toi !
RépondreSupprimerMais que tu es un gronamour, mon Boss !
SupprimerUn chevalier des temps moderne...
¸¸.•*¨*• ☆
Magnifique ! Ca valait le coup d'y retourner !
RépondreSupprimerD'y retourner ? Comment ça ?
SupprimerEn tous cas je suis enchantée que ça te plaise, mon oncle-poète !
¸¸.•*¨*• ☆
la magie des mots comme toujours, avec ou sans les oiseaux
RépondreSupprimerLes mots ne sont-ils pas de drôles d'oiseaux ?
SupprimerDifficiles à attraper, enchanteurs, colorés, vivants, et qui s'envolent parfois très haut ...
¸¸.•*¨*• ☆
j'ai lu puis activé le son de la musique et alors...j'ai relu et mieux vu encore ce joli miroir qui te fait danser au-dessus des herbes rases. Magnifique, j'ai failli tout laisser tomber pour filer tout droit vers la montagne et y retrouver certains lacs que j'aime tant. Bisous
RépondreSupprimerOui, je trouve que la musique va bien avec le paysage.
SupprimerC'est une extrait de la BO du Seigneur des Anneaux...
On s'attend à voie surgir quelque troll. Et la forêt ressemble à Brocéliande.
Bisous chère montagnarde.
¸¸.•*¨*• ☆
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime lorsque tu jongles ainsi avec les mots pour nous décrire une nature encore vierge es ravages de l'homme.
RépondreSupprimerMerci pour ce beau partage.
Jongleuse, acrobate, funambule: j'ai toujours aimé les saltimbanques.
SupprimerTu me rappelles la très belle chanson de Maxime le Forestier, que tu connais sans doute.
« Alors en désespoir de cause, il a jonglé avec les mots, et la musique et d'autres choses, on a crié bravo.»
Bises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Que de douceur Célestine dans tes mots, ton poème est merveilleux avec une photo aux superbes reflets, c'est si chaleureux.
RépondreSupprimerBisous ♥
Je ne suis pas aussi douée que toi en photographie, mais je suis assez fière, de temps en temps, de parvenir à faire une photo pas trop mal...
SupprimerQuant à la deuxième, c'est bien moi. Mais de dos...
Bisous belle rêveuse.💜
¸¸.•*¨*• ☆
Eh bé... T'ayant croisé une fois ou deux il me semble reconnaître ta silhouette, effectuant une descente majestueuse au lac ];-D
RépondreSupprimerUne fois ou deux seulement ? Ah j'aurais dit un peu plus... ;-)
SupprimerMa silhouette est un peu alourdie par mon manteau, mais il faisait très frais au bord de ce lac...
Baci
¸¸.•*¨*• ☆
Je te sais lumineuse, mais à ce point là, tu as fait fort.
RépondreSupprimerJe me sens cerné par des miroirs ( http://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2017/09/30/1956-miroir-mon-beau-miroir#co ), ça me rassure que tu ne sois pas blonde...
C'est vrai que l'été est bien fini, mais un automne comme tu le décris, c'est pas dég. non plus...
Ti bacio
Grazie mille caro mio
SupprimerNon je ne suis pas blonde, et je n'ai pas les yeux verts, mais ça, tu le sais aussi...
Et puis je n'ai pas vraiment envie de finir sur un ballast.
Pour la lumière...tu es un bon révélateur.
Mille baci di luce
¸¸.•*¨*• ☆
C'est un texte très intéressant qui nous rappelle que la vie n'est que contemplation!
RépondreSupprimerMerci cher ami.
SupprimerPour moi, la vie n'est quand même pas «que » contemplation...
Mais j'ai dû mal m'exprimer...
J'ai besoin de vertiger ma vie, aussi. de palpiter, de tumulter...
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai appris à parler tant bien que mal, d'ailleurs, j'aime moyennement.
RépondreSupprimerJe me faufile entre tes commentateurs habituels.
J'ai lu.
Si tu connais pas " Bran Ruz " d'Auclair et Deschamps chez " Casterman ", jette un œil.
Oh mon petit Bof qui es si gentil, heureusement que j'ai relu attentivement ton commentaire, parce que j'avais compris que tu aimais "moyennement" mon poème...
SupprimerBon j'ai mieux compris que tu aimais moyennement parler...
Je suis allée voir la BD.
Ça m'a donné envie d'aller la lire, juste pour voir ce qui te bradasse...
A diù siatz
¸¸.•*¨*• ☆
Comme tu évoques bien ce lac, j'ai l'impression de tout voir et de tout entendre. Cela m'environne le temps de la lecture et même me laisse un écho ensuite.
RépondreSupprimerBises, Célestine.
Mo
L'ambiance y était extraordinaire.
SupprimerL'air était transparent, et les sons résonnaient comme dans une cathédrale.
Bisous ma jardinière fidèle.
¸¸.•*¨*• ☆
Je t'ai déjà dit que j'adore ce que tu écris ?
RépondreSupprimerBises
Angela
Oui, mais je ne m'en lasse pas...
SupprimerMerci Angela
¸¸.•*¨*• ☆
Je trouve la photo du lac-miroir superbe. Glaciale, mais superbe :)
RépondreSupprimerJe ne sais pas si vivre est toujours intrigant. Mais bien sûr ça dépend de ce qu'on appelle "vivre". En ce moment, vois-tu, je vis intensément. De tous mes sens, de toutes mes pores. Et rien n'est intrigant quand on vit ainsi. Je me surprends même à ne pas penser . Seulement ressentir. Nulle question pour me divertir. C'est fabuleux.
Je lis aussi que tu parles des oies en partance, ce qui me ramène vers ce vol d'oies des neiges que j'ai vu passer il y a quelques jours...
Je te sens sereine et c'est bon à lire :)
Oooh ! des oies des neiges, ce devait être de toute beauté...
SupprimerVivre est intrigant, oui, c'était un petit peu plus qu'une formule littéraire pour moi. Dès qu'on y réfléchit un peu, la vie est un mystère, et tout pose question.
mais je suis d'accord que vivre intensément l'instant comme tu le fais, éloigne les questions. Tout semble alors fluide et évident.
On se trouve à la bonne place, au bon endroit, et tout est bien. C'est ce qui t'arrive dans ces fabuleux paysages.
Cela s'appelle l'harmonie.
Je ressens souvent cela, et si c'est en cela que tu me trouves sereine, tu as raison.
Emplis toi de ce bonheur calme et tranquille.
¸¸.•*¨*• ☆
Coucou. Un bec en passant. Je regarde les oies et rêve devant le beau miroir. Je rame pour accéder à internet ces temps. Alors je m'envole à nouveau. A bientôt.
RépondreSupprimerBon envol ma chère Dédé.
SupprimerJ'espère que tes problèmes trouveront rapidement une solution.
A bientôt douce amie
¸¸.•*¨*• ☆
Cet "ornithopoème" en prose est magnifique, que dire de plus ? merci, Célestine.
RépondreSupprimerEh bien je dirais merci, tout simplement, Loïc.
SupprimerJ'aime que mes écrits touchent mes lecteurs, et je crois que c'est un peu une lapalissade.
Mais elle fait du bien.
¸¸.•*¨*• ☆
Je rêve du Lac aux dames (Baum). Je ne l'ai jamais lu mais tu connais mon goût des lacs, des oiseaux (en vélo je viens de croiser mes amis hérons, ils sont hebdo). Un Lac aux Dames où des dames (un exemple au hasard, Celestine,) viendraient près de mon banc (j'ai une concession pour un banc près de chaque lac de France et de Navarre) réciter les poèmes que leur coeur leur a dictés, réussissant à me faire croire qu'ils m'étaient destinés.
RépondreSupprimer"O temps suspends ton vol". Mais le temps n'obéit guère. Il n'a guère obéi à Alphonse de Lamartine et Julie Charles.
Entrelacs de bises Miss W. ATTB et merci pour ton ailée prose, elle est belle.
J'aime beaucoup ton rêve, cher Claude.
SupprimerEt une partie pourrait bien se réaliser, s'il suffit d'un banc, d'un lac et d'un poème. Ça doit bien se trouver facilement.
Reste à trouver une date qui suspende son vol.
Une sorte de parenthèse inattendue.
Kisses from miss W
¸¸.•*¨*• ☆
Vivre avec le V de vertige, oui! De voracité, vérité, volupté... Vvvvvvvvvvvivre! Eh oui... c'est intrigant!
RépondreSupprimerJoliment bien Vus ces substantifs en V
SupprimerMais aussi Vigueur, virtuosité, volonté, vaillance...
j'aime la lettre V, comme des ailes, comme des bras ouvert vers l'infini...
¸¸.•*¨*• ☆
Tu es tout cela, ma chère Célestine, et plus encore, comme un miroir se reflète et renvoie ses beautés ses murmures et ses chants, ses cris et ses pleurs, tous ses bruits, ses échos qui bourdonnent ou sonnaillent, ... tu te fonds dans l'espace aux lignes sinueuses comme la vie est.. en magnifique ombre silencieuse révélée tu subjugues la page, imaginée en un si beau clair-obscur..avec ton regard qui se pose joliment sur l'horizon !
RépondreSupprimerMerci pour tes mots si poétiques chère Céleste,cueillis en ce doux dimanche mât-teint.
Bisou.
Den
Et toi, tu es capable d'écrire un poème à chaque commentaire, avec ses lignes et ses courbes, et ces parfums qui enivrent.
SupprimerEt je rougis en te lisant, comme cet horizon mordoré que j'ai tant aimé contemplé.
Merci chère Den pour tes mots qui m'enjolivent la nuit.
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, simple et tranquille...
RépondreSupprimerVerlaine, ô douce joie ...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Cette photo t'a-t-elle inspiré ce texte ?
RépondreSupprimerOu la musique peut-être ?
C'est toujours une source de curiosité pour moi ce que donne l'inspiration.
Comment un paysage calme et reposant, presque lénitif, appelant l'apaisement, peut-il inspirer un texte aussi impétueux, frénétique, bouillonnant et déferlant (ce sont tes mots…).
Un calme qui cache un tumulte intérieur ?
une telle association : photo, musique et texte, permet de lire entre les lignes, les pixels, les notes…
J'ai réellement marché au bord de ce très bel étang, j'en avais d'ailleurs déjà publié quelques photos dans mon billet "jetlag" du 1° avril.
SupprimerEt ce jour là, cependant que je marchais en silence et émerveillée par ce spectacle sonore et visuel à la fois, je ne pouvais empêcher mille pensées de me tourner dans la tête.
Et il me semble que c'est ce jour-là que j'ai compris que la contemplation seule ne pouvait m'apporter le bonheur. Que la passion impétueuse seule ne pouvait m'apporter le bonheur. mais que celui-ci résultait du savant mélange des deux.
C'est ce que j'ai essayé d'exprimer dans mon texte.
Les petits oiseaux, les fleurs, les arbres, oui. Mais aussi le vertige et la prise de risque.
Me sentir vivante de ces deux façons contradictoires mais en apparence seulement...
¸¸.•*¨*• ☆
Ma modeste expérience me fait dire que la contemplation, à elle seule, n'apporte pas le bonheur, en effet. Au mieux elle apporte l'extase. Mais sans doute permet-t-elle de goûter le bonheur profond.
SupprimerJe comprends ton propos, notamment à cause des 1000 pensées qui te tournaient. Pour ma part, la contemplation est le meilleur moyen de me vider la tête des pensées encombrantes, par une communion du corps à ce que je contemple. La densité corporelle de la baignade par les yeux anesthésie les pensées parasites. c'est presque magique ! ( contemplation de la nature, mais aussi des personnes, des œuvres artistiques…)
J'ai d'énormes difficultés à accepter que l'on « parle autour de moi » lorsque je contemple…
c'est une ascèse parfois dans certains musées… que de bavardages !
Quant à agir avec passion au service d'une cause… c'est probablement là la meilleure plénitude et le bonheur.
Autour de moi, les gens passionnés par leur « agir » non seulement sont heureux, mais vivent vieux…
j'ai peut-être encore quelques temps avant la fin…
Il y a mille façons de se passionner.
SupprimerJ'aime cette réponse, cher Alain, qui te correspond. Et quelque part me correspond aussi.
Je ne me sens jamais aussi vivante que lorsque je me passionne pour quelque chose (ou quelqu'un)
Mon travail sur moi consiste à ne pas me laisser engloutir.
Pour le silence dans la contemplation je te rejoins. Et je rejoins notre ami Pierre qui s'en paie une super tranche.
Je crois être capable de ne pas parler à côté de quelqu'un qui contemple, mais plutôt de me jindre en pensée à sa contemplation.
C'est sans doute ce qui manque le plus à notre époque de bavardages oiseux et incessants: l'ascèse.
¸¸.•*¨*• ☆
Tu dis juste, le problème du passionné et de ne pas se laisser envahir… (je ne parle pas de la passion amoureuse… quoique…). J'en sais quelque chose. Certains de mes engagements, j'ai bien failli y laisser ma peau…
Supprimerquoi qu'il en soit, arrive le temps d'une « sagesse obligée » ne serait-ce que parce que le corps ne suit plus…
J'aime bien ta dernière phrase : L'ascèse, on en a totalement oublié les bienfaits….
les gourmets sont ascétiques. C'est pour cela qu'ils ne se sont pas obèses… !
Et tu sais que je suis une fine gourmette...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Magnifique photo, sublime lumière, mots jaillissants! l'aurore pour le renouveau, le retour du goût puissant pour la vie, avant tout, la vie? Vas-y, elle t'attend, Célestine!
RépondreSupprimerBises de blonde (keskèlzon les blondes?) ;-)
Mais non elles zont rien, c'était juste une héroïne d'histoire qui se retrouvait trucidée sur un ballast...Une blonde aux yeux verts...
SupprimerMerci pour tes mots, belle blonde.
J'y cours me jeter dans ses bras, à la vie.
¸¸.•*¨*• ☆
Des mots et des images d'une grande beauté. Merci Célestine.
RépondreSupprimerMoi, ce sont les mésanges qui zinzinulent que je vais attendre...
Zinzinuler...voilà un verbe qu'il est mignon !
Supprimermerci chère eMmA
¸¸.•*¨*• ☆
Les lacs reflètent nos états d'âme. J'aime beaucoup cette image des tumultes de la vie qui migrent comme des oiseaux. Et dans un poème fascinant de souffle.
RépondreSupprimerBravo. Bises.
Ton avis compte beaucoup pour moi, et j'avoue que ce « fascinant de souffle » est fabuleux.
SupprimerMerci
célestes pensées pour toi
¸¸.•*¨*• ☆
La magie des miroirs,la magie de la poésie de ton texte(même si je ne suis pas spécialiste) opère comme au palais des glaces,reflets inversés,dédoublement d'images,à l'infini. Des doublements de personnalité,qui sait!Vues au travers du prisme de tes mots,images recomposées,beauté miroitée.
RépondreSupprimerMagie des mots réfléchis,à facettes,des mots parfois facétieux,impromptus,littéraires.
Bref,tu l'as compris,tes mots sont tout le contraire d'un miroir,ni lisses,ni froids ,jamais sans teint mais empreints de la lettre V de vérité.
Ce lac rougeoyant n'a rien d'un miroir aux alouettes(l'été reviendra)...
juste des oies sauvages que tu regardes passer par dessus l'étang...
pfffiou!t'as fumé quoi Xoulec?
- rien,je ne fume pas.
-ben alors?
-Ben...c'est célestine!
Serais-je une substance illicite sans le savoir ?
SupprimerUn psychotrope ? Un champignon hallucinogène ?
En tout cas, j'aime beaucoup ce que tu écris, et pour un non spécialiste des mots, il y a des tournures bien jolies dans ce que tu dis de moi.
j'applaudis tes mots « à facettes, facétieux, impromptus, littéraires »
C'est vraiment bien
¸¸.•*¨*• ☆
Un psychotrope non pharmaceutique alors!
SupprimerCe sont tes mots qui sont stupéfiants,associés à cette photographie sublime.
Pour mes mots,ce sont les tiens qui me les inspirent.
La photographie sublime étant la première, bien entendu... ;-)
SupprimerStupéfiants...joli jeu de mots one more time.
Tu tiens la forme on dirait, cher Didier.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est la deuxième que je préfère (qui n'est, hélas, forcément pas de toi). L'aura de lumière autour de ta tête te sied à merveille (heu, là, je sens que je ne soigne pas tes chevilles :-) )
SupprimerCe qui ne veut pas dire que l'autre soit à jeter. Ce sont juste deux symboliques différentes.
Baci mia Cara
Question piège!Je ne voudrais pas passer pour un goujat, mais j'ai déjà écrit sur la deuxième...
Supprimer@Xoulec
SupprimerJe te taquinais, j'aurais aimé que tu me reparles de ce qu'elle t'inspirait. Tu avais été si mystérieux la première fois...
¸¸.•*¨*• ☆
@Blutchy
SupprimerC'est vrai cette photo n'est pas de moi.
J'en ai été émerveillée quand je l'ai vue, car il est vrai que je ne savais pas ce qui se tramait derrière mon dos...
¸¸.•*¨*• ☆
Cette photo aussi est mystérieuse...Toi vu de dos,faisant le plein d'énergie solaire,t’imprégnant du spectacle du soleil couchant,dardant sur ton visage ses derniers rayons du jour.Cette photo donc est la signature de ce billet(jetlag).
SupprimerJ'aime bien le mystère,c'est une clef de l'imagination,de l'imaginaire.
L'imagination parfois fonctionne à plein régime...
Cette image un peu mystérieuse a fait naître une émotion liée à un souvenir,à une autre image...Ce jour-là,après avoir lu ce billet,j'ai été très ému.Je n'avais plus de mots,je n'en ai guère plus aujourd'hui.
Bises mystérieuses
Merci d'avoir essayé, mais tu as raison, les mystères ne devraient jamais être éventés, sous peine de perdre de leur charme...
SupprimerT'imaginer ému m'émeut.
¸¸.•*¨*• ☆
Cela m'arrive quelquefois...D'être ému,mais je me soigne,je suis un peu sauvage, un peu ours(je fais semblant). Bref je me protège.
SupprimerT'imaginer ému de m'imaginer ému m'émeut;)
Que d'émotion !
Supprimer^^
En effet,je t'embrasse
SupprimerBelle nuit à toi
De même, cher ami.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Et la je viens de découvrir la magie des miroirs.
RépondreSupprimerIl est clair que pour un annecien comme moi tout ton texte entre en résonance avec maints souvenirs....
Ce lac tour à tour miroir sous le soleil d'été ou sur cette partie du lac gelé par un hiver particulièrement rigoureux.....
Oui mon beau miroir peuplé
de cygnes plutot que d'oies....
Les cygnes qui lui donnent peut-être plus de majesté que dans ta vision des autres volatiles...
A cette heure ou je vais me coucher j'aime m'impregner
de cette atmosphère que tu décris si bien....
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
Comment ça les cygnes sont plus majestueux que mes volatiles ?
SupprimerMoi je trouve les oies très majestueuses dans leur liberté brassenssienne...
Les oiseaux de passage ont toujours eu toute ma tendresse.
Mais j'aime ce que tu dis sur le lac d'Annecy qui est vraiment superbe, c'est vrai.
Et dis donc, c'est quoi ces façons de me piquer mes étoiles ? ;-)
Bisous célestes
C'est dingue comme les lacs fascinent, les sportifs , les amoureux de la nature, les poètes et les chanteurs.
RépondreSupprimerJe pense à Julien Doré, dans son dernier album...d'ailleurs tu dois connaître son lac, celui de la Madonne...
Bisous
Julien Doré aime beaucoup Saint Martin Vésubie, d'ailleurs le tournage de son clip a été l'occasion pour lui de rester longtemps dans le village. Il y a des amis, et ses racines (une maison familiale que l'on aperçoit au début du clip)
SupprimerEt dans le même clip, il porte un blouson avec le symbole du parc à Loups « Alpha »
Quant aux paysages grandioses que l'on admire tout au long du clip, j'y suis en ce moment même. Et je ne m'en lasse pas...
¸¸.•*¨*• ☆
Oui, j'avais reconnu le blouson...je l'ai visité ce parc !
SupprimerAh et tu as vu les loups ?
SupprimerMoi je n’ai pas réussi à en voir la queue d’un...😊
¸¸.•*¨*• ☆
Et ce matin, ton texte prend tout son sens, l'automne est là.
RépondreSupprimerOui, ici aussi. Et les couleurs sont sublimes ici aussi.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comme ils sont beaux tes agencement de mots, comme ils nous caressent dans le sens du poil pour nous emmener dans tes cieux, dans tes yeux... bises
RépondreSupprimerAh c'est très joli ce que tu dis, et toi aussi tu joues avec les mots, ma Brizou.
SupprimerDans tes cieux, dans tes yeux, j'aime !
Bizou
¸¸.•*¨*• ☆
Echange de bons procédés : https://plus.google.com/u/0/+tiniakleniak/posts/PSjv9caZKEn
RépondreSupprimerMerci beaucoup, c'est adorable !
SupprimerReviens quand tu veux !
Kiss céleste
¸¸.•*¨*• ☆
A mon âge, je n'aime plus trop les tumultes. Et pourtant j'ai été un passionné de plein de choses !Maintenant tout cela a pris une autre forme.....Comme un apaisement.....A tel point que je commence à m'inquiéter d'un début d'indifférence. Mais non ce n'est pas cela, simplement un peu de recul.....C'est l'âge qui est là !!
RépondreSupprimerA ton âge ? Tu ne m'as pourtant pas l'air si vieux pour parler déjà comme ça...
SupprimerMoi j'ai besoin que ça bouge, que ça vibre, que ça brasse, que ça me bouscule...
C'est grave docteur ?
¸¸.•*¨*• ☆
photo et texte au top
RépondreSupprimerPrécis et concis.
SupprimerMerci. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
La lumière glisse encore sauvage sur le sourire de l'horizon. Alors moi, comblé, je me perds dans son regard...
RépondreSupprimerComme c'est beau!
Bises émerveillées.
Oui c'est d'une beauté ineffable, et que pourtant les poètes savent toujours dire...
SupprimerComme tu le fais si bien ce soir.
Le sourire de l'horizon...c'est une trouvaille. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Encore un de perdu !
RépondreSupprimerJe disais que j'avais vu l'autre jour un vol d'oies sauvages et que ça m'avait émue.
C'est pas un com' inoubliable, mais c'est bête de la perdre quand même.
Tu sais je me bats en ce moment contre un spam envahissant qui utilise le nom de mon hébergeur de blog comme pseudo...C'est malin pour passer la barrière.
SupprimerMais j'espère que je vais m'en débarrasser rapidement. J'ai déposé une réclamation auprès de Blogspot.
Alors ton joli com d'oies sauvages est peut-être passé à la trappe dans le lot et je m'en excuse.
Si ça se trouve, je vais être obligée de modérer les commentaires le temps que ça se calme...
Bisous ma belle
¸¸.•*¨*• ☆
Le tumulte s'éloigne et, dis tu, tu es sûre qu'il reviendra ; tu me sembles attendre son retour comme un ressac, le va et vient des vagues qui inlassablement viennent s'écraser sur la berge. Les amitiés, les amours aussi , s'en vont mais c'est parfois pour ne jamais revenir. Tristesse amoureuse, mélancolie face à l'étendue d'eau.
RépondreSupprimerT'as d'beaux yeux tu sais mais t'as aussi un beau dos :-)
J'espère que tu ne parles pas de notre amitié à nous ma Chinou. Celle-là est bien présente et je la cultive comme une fleur rare et parfumée. D'ailleurs j'ai hâte de te revoir.
SupprimerEn attendant (beau dos) je te souhaite la plus douce des journées. 💜
¸¸.•*¨*• ☆
Alors ce spammeur il va arrêter de nous les briser menu ?
RépondreSupprimerTu as vu comme je lui ai rivé son clou, à ce blanc-bec ?
SupprimerAvec l'indulgence de mes lecteurs qui acceptent de jouer le jeu de la modération pendant quelque temps...
¸¸.•*¨*• ☆
Je pense que nous avons besoin de contemplation mais aussi de tumulte, ils sont complémentaires. Les périodes tumultueuses sont parfois douloureuses également, alors la contemplation nous calme et nous soigne...
RépondreSupprimerUn bien joli billet, dame Célestine. Gros bisous.
Tu as exactement tout dit, belle d'âme.
SupprimerMerci beaucoup, et pardon pour la modération (voir plus haut)
¸¸.•*¨*• ☆
Jolie prose et lumineux sujet, quel cadeau une fois encore céleste Célestine. Bises miroitantes. brigitte
RépondreSupprimerUn cadeau que j'aime faire à mes lecteurs, ma belle plume !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
T'aimer sur le bord du lac, ton cœur sur mon corps qui respire... ;-)
RépondreSupprimerQuel joli texte tu as écrit une fois de plus.C'est plein de poésie, l'eau dormante qui incite à la contemplation, à la rêverie, les oiseaux sauvages qui le survolent, la nature qui l'entoure...et l'être qui se fond dans cette plénitude, ça fait rêver...
Merci pour ce beau texte apaisant...
J'imagine quelques uns de tes personnages blottis sous les roseaux au bord de ce lac superbe...
SupprimerDes petites princesses et des rois grenouilles.
Merci à toi d'être passée, Maryline.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est un très beau texte, Célestine, je commence à reconnaître ton "style", ta "voix" ...
RépondreSupprimerJ'aurais voulu participer à cette consigne, mais je n'en ai pas eu le temps.
J'aime beaucoup les Impromptus que je suis fidèlement depuis le début.
J'ai plus de mal avec les guirlandes... o;)))
C'est extrêmement flatteur ce que tu dis là.
SupprimerMerci beaucoup.
J'ai participé à l'enguirlandage, tu as vu ?
Au sens propre...
Bisous ma belle Pivoine
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai un lac près de chez moi et j'y vais souvent ....
RépondreSupprimerC'est un besoin ....Tout me parle également comme de jolis échos ...A bientôt Célestine
Merci et Bienvenue sur mon totem, Betty... Harmony !
SupprimerA bientôt.
¸¸.•*¨*• ☆
S'extasier devant un lac.... et voici que l'imagination de Célestine s'enflamme, ses mots s'envolent pour nourrir la nôtre.
RépondreSupprimerBeaucoup de lacs par ici dont un , dans le Queyras, qui porte le nom de "Miroir" !
Belle journée lumière
Nicmo
J'espère que ton blog restera longtemps sur la toile. C'est un bijou. Certains articles me font vibrer aussi intensément que mes livres favoris.
RépondreSupprimerMerci ma belle.
SupprimerC'est un bonheur que de lire cela...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆