C'était drôle et émouvant d'entendre, à un moment, dans la chorale d'enfants, ces deux bouts de choux entonner la vieille chanson de Dalida et Delon: « Paroles, paroles ».
Lui, frimousse de gavroche et oeil polisson, plein d'assurance feinte pour cacher le trac. Elle, haute comme trois pommes, aux cheveux vermicelles, l'air de celle à qui on ne la fait pas.
Tout à fait dans le rôle, les mioches. Comme s'ils comprenaient la portée de la chanson...
Mais que disait-elle donc cette bluette qui fit les riches heures des années soixante-dix ? Voyons...comment dire ? C'est l'histoire d'une fille qui a trop entendu de belles paroles. Alors elle n'y croit plus. Les beaux parleurs lui flanquent des gerçures, les poètes l'ennuient, les brasseurs de mots la fatiguent.
Et lui, il en rajoute, et ça l'agace, et il en rajoute, et plus il en rajoute, plus elle est agacée...
Comment ça commence, déjà ? Ah oui... un grand classique, qui marche pourtant bien normalement. Richard Anthony en avait fait lui aussi un texte sublime, « c'est drôle aujourd'hui je suis amoureux de ma femme... »
Lui : C'est étrange, je n'sais pas ce qui m'arrive ce soir
Je te regarde comme pour la première fois.
Comment ça ? Il y aurait des hommes qui s'apercevraient tout d'un coup qu'ils ont une femme merveilleuse à côté d'eux, alors qu'ils ne l'ont pas regardée pendant des années ?
Elle : Encore des mots toujours des mots,
les mêmes mots...
Les mêmes mots ? Eh bien, s'il se croyait original, le joli coeur, c'est râpé.
Cependant, c'est mal connaître le bel Alain, il ne se décourage pas facilement...
Lui : Mais tu es cette belle histoire d'amour
que je ne cesserai jamais de lire
Tu es d'hier et de demain
De toujours ma seule vérité
D'hier et de demain...c'est beau, non ? Elle pourrait craquer, là, l'Italienne. Mais non.
Elle : Des mots faciles, des mots fragiles, des mots tactiques qui sonnent faux, c'est bien trop beau...
Faciles, faciles...il fait pourtant des efforts, Alain !
Lui : Tu es comme le vent qui fait chanter les violons
et emporte au loin le parfum des roses...
Tu es pour moi la seule musique...
qui fait danser les étoiles sur les dunes
Bon, là, je ferais dire à Rocco le Guépard que les violons ne sont pas des instruments à vent, mossieur, mais à cordes. Mais aussitôt, on me soupçonnerait de manquer cruellement de poésie, si ça se trouve.
Elle : Caramels, bonbons et chocolats, merci pas pour moi mais tu peux bien les donner à une autre qui aime le vent et le parfum des roses et les étoiles sur les dunes...Moi, les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche et jamais sur mon coeur...
Oui, elle ne veut pas prendre des kilos, c'est surtout ça...C'est gros comme une camionnette de pains Poilâne, cette affaire.
Paroles, paroles, paroles, et encore des paroles que tu sèmes au vent...
Il y a beaucoup de vent, quand même dans cette chanson, c'est une chanson aérée...Ecoute, la réponse est peut-être dans le vent justement...
Lui, irrésistible : Voilà mon destin, te parler,
te parler comme la première fois.
Comme j'aimerais que tu me comprennes
Que tu m'écoutes au moins une fois
Tu es mon rêve défendu
Mon seul tourment et mon unique espérance
Tu es pour moi la seule musique qui fait danser les étoiles sur les dunes
Si tu n'existais pas déjà, je t'inventerais, écoute moi, je t'en prie, je te jure...
Que tu es belle...
Que tu es belle...
Que tu es belle...
Elle, portant l'estocade, trouve la rime fatale au mot espérance :
Si tu savais comme j'ai besoin d'un peu de silence...
Ça fait mal ! C'est piquant et définitif...Il est évident que cette fille s'en fiche comme de sa première paire de moufles.
***
Mais tout bien réfléchi, c'est un vrai sujet de bac-philo, cette chanson.
Ou à tout le moins, en cette veille d'élection, un sujet de réflexion politique.
« Les paroles engagent-elles autant que les actes ? »
Vous avez quatre heures.
Le comble pour une fille revenue de tout, c'est d'être partie de rien...
RépondreSupprimerÉole est un poète qui sait faire vibrer une corde en la caressant. N'importe quel plaisancier pourra te dire que les drisses chantent dans le vent.
Alain le savait peut-être...
Cette chanson et un petit trésor exceptionnel, le Bel Alain dans un rôle d'autodérision, je crois que là, il a du tout donner en une fois, parce que je n'ai pas le souvenir d'une récidive...:-)
Pour ce qui est d'une réflexion politique, j'ai de la peine à trouver une quelconque utilité aux Dépités si le roitelet continue de régner par ordonnances. Avec cet oiseau-à, la 5e raie publique n'est pas près de chavirer...
Avec Mini-Pompidou, la France va tellement se rapprocher de la Grèce qu'on pourra y aller à pied.
Ti bacio Cara
Jolie ta première phrase, qui sent son maître soixante-quatre !
SupprimerJ'aime les mots. J'aime tes mots Blutchy, et ton âme poétique qui entend de la musique dans les cordages d'un voilier.
Cette fille a sûrement beaucoup souffert à cause des hommes pour ne plus croire à leurs paroles...
J'aime bien l'idée d'aller en Grèce à pied, moi qui ai le mal des transports, mais s'il faut en passer par la monarchie, je préfère regarder des cartes postales...
Baci caro
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Le Sar m'était apparu en songe. Trop fort ce mec, il peut le faire...
SupprimerComme Marilyn et Martine Carol, Dalida a surtout souffert de l'image qu'on lui a fait véhiculer et de ceux qui l'ont prise comme un produit publicitaire jetable.
Elle devait être passablement fleur bleue; plaie mortelle s'il en est dans le monde de requins du show-biz.
Bardot avait eu la sagesse de se barrer en pleine gloire.
Baci e TVB
Bardot était la beauté incarnée. Etait-ce de la sagesse, je ne sais pas, ensuite elle s'est un peu fourvoyée...Il me semble qu'elle a rejoint son ami l'octogénaire sur les bancs du FN, après un détour par la cause animale qui était éminemment respectable et là tu parles de sagesse ?
SupprimerPour Dalida, je suis d'accord, elle a d'ailleurs fini triste seule et malheureuse.
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Bardot à 39 ans qui choisi de ne plus être une bête médiatique pour s'occuper des animaux avait plus (+) de panache que la femme vieillie devenue acariâtre, fasciste et raciste, ne gardant d'humanité que sa dévotion pour les animaux.
SupprimerEst-ce pour cela qu'elle viré au FN?
Qui sait ? Un chemin de vie reste toujours un peu mystérieux...
SupprimerBaci et buona mattina
Hello Cel. J'aime bien cette chanson et ce dialogue de sourds. A dire vrai je crois avoir trop souvent été moi-même un homme de "paroles". Et au pluriel, il n'y pas de quoi être fier. Je n'en suis pas fier. Je t'embrasse ma chère Miss W. Et ATTB.
RépondreSupprimerJ'adore cette chanson, bien plus profonde que ce qu'elle paraît...
SupprimerJe serais moins catégoriques que toi. Les paroles, surtout quand elles viennent du coeur et qu'elles sont recherchées avec soin, c'est le papier étoilé et le petit ruban de Bolduc qui entoure le paquet cadeau.
Alors bien sûr, si ce sont uniquement des façons de se faire pardonner des écarts...Quoique. Certaines personnes ne savent même pas se faire pardonner...
Mais je suis sûre que tu n'es pas de celles-là.
Kisses
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Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerMais je suis sûre que tu n'es pas de celles-là" (ceux-là)
SupprimerLà je crois que tu as raison, je crois avoir souvent su enrober les choses d'un joli ruban. Quelqu'un de cher me taquine souvent avec mon "baratin". Bises Angel B.+ ATTB.
C'est joli, un bar à thym. En tous cas ça sent bon, niché dans la garrigue...
SupprimerPsst, j'avais mis « celles-là » parce que le pronom remplaçait « les personnes »
Pour une fois que la grammaire féminise...
Baby angel
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Tu vois, je n'aurai pas attendu longtemps pour avoir à me faire pardonner. Pardon car j'ai fait preuve d'un certain sexisme. Et d'inattention. Doubles bises, ça vaut bien ça. ATTB.
SupprimerTu sais très bien te faire pardonner, même quand il n'y a pas vraiment matière...
SupprimerUne faute d'inattention, j'en ai vu tellement dans ma carrière de maîtresse...
Big kisses
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Analyser le texte c'est bien, c'est très bien. Mais tout de même, et sans minimiser d'un centime le mérite de l'auteur de ces paroles, il y a la magie des voix... quelle prise de son !
RépondreSupprimer"...C'est étrange, je n'sais pas ce qui m'arrive ce soir
Je te regarde comme pour la première fois..." Je n'entends pas dans cette phrase le fait qu'il ne l'a jamais regardée, au contraire il l'a bouffée des yeux, il l'a croquée de partout et depuis un bail... mais pas tous les jours ah ça non, pas tous les jours... pas comme ce soir.
Bleck
J'adore ton analyse à toi. Elle sent le vécu, et c'est tout à ton honneur.
SupprimerCertains sont moins délicats...
La magie des voix. Moi qui suis très sensible aux timbres de voix, j'avoue que celle de Delon dans cette chanson est renversante.
Bises
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Ah oui, le coup de la réflexion politique, paroles/actes... ah oui... je parle beaucoup plus que je ne fais, comme quelques autres.
RépondreSupprimerBleck
Parler est un droit, émettre des opinions, et confier le pouvoir ... en revanche, agir est un devoir, et beaucoup de nos élus l'oublient.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
En japonais un seul mot : "kotodama"...
RépondreSupprimerCela engage à acter les paroles.
Un manquement, et la relation est terminée définitivement.
Je fonctionne "kotodama". Je suis intransigeant... Les paroles, les Occidentaux ont tendance à les saturer, jusqu'à oublier l'honneur, la parole donnée...
Ne juge t'on pas un arbre à ses fruits et non au son du vent dans ses branches ?...
Pour finir on dit que "les paroles n'engagent que ceux qui les croient..."
Je ne crois pas les paroles, il y a trop de menteurs en ce bas-monde. Je ne suis sensible qu'aux actes...
;-)
Pour l'arbre, je ne suis pas forcément d'accord: les arbres donnent tous quelque chose de différent, certains, des fruits bien sûr, d'autres nous offriront simplement leurs branches pour grimper, leurs feuilles pour nous faire de l'air, leur bois pour fabriquer des maisons ou des guitares...D'autre encore n'ont que leurs feuilles agitées par le vent et leur ombre fraîche...mais quel bonheur de s'y abriter du soleil trop fort parfois. ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
elle a bien raison, que sont les mots sans les actes? "que sont les mots quand on les oublie"?
RépondreSupprimerbeau sujet de philo, oui, oui, et c'est de saison en politique aussi, si, si ;-)
En politique, oui, c'est certain que les beaux parleurs en profitent pour tricoter de beaux écrans de fumée...
SupprimerEn amour, les mots sont comme de la matière à peindre...
Si l'on s'en sert comme d'un pinceau, et pas comme d'une arme...
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Ah...les mots, le pouvoir fabuleux des mots...C'est vrai, les paroles devraient engager autant que les actes. Ne dit-on pas "C'est un homme de parole" pour parler de quelqu'un qui tient ses promesses ? " Il n'a qu'une parole" dit-on aussi.
RépondreSupprimerLe problème vient alors du pluriel de ces paroles, qui deviennent de belles paroles en l'air, de vagues promesses que l'on oublie... L'idéal serait de lier adroitement actes et paroles car je suis sûr que vous êtes de ces femmes qui aiment que l'on mette ses paroles en actes.
Encore un billet qui fait réfléchir, qui secoue les neurones comme on dit. Bravo pour cela, délicieuse.
~L~
L'idéal...oui ...y a-t-il un idéal ?
SupprimerY a-t-il une façon meilleure qu'une autre de nouer des relations avec autrui ?
Ce n'est pas dans un blog que l'on niera l'importance des paroles...Nous sommes entre amoureux des mots. Nous nous comprenons... mais il est vrai que je ne saurais me contenter de virtuel, et que dans la vraie vie, les actes comptent beaucoup...
Bien à vous, cher Lorenzaccio.
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Cela me fait penser à une autre "analyse" de chanson qui m'avait bien fait rire. C'était "J'ai encore rêvé d'elle" . Le garçon dit "Elle n'est pas vraiment belle, c'est mieux elle est faite pour moi" Je trouve cela énorme! ;)
RépondreSupprimerJ'avoue que ce passage de la chanson est énorme...
Supprimermais il y a d'autres perles , dont le fameux « je l'ai rêvé si fort que les draps s'en souviennent »... qui a fait couler beaucoup d'encre. Comme on dit « méat coule pas » ...pas si sûr !
Rhôô mademoiselle Célestine !
Bisous chère Désirée
¸¸.•*¨*• ☆
La version des frères Taloche est un pur joyau:-)
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=hWKi97twsSA
Baci
Ah oui, je l'adore cette version...Désopilante.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quoi ? Elle n’est pas interdite, cette chanson ? Tout le monde la connaît ? Alors que je pensais être le seul ? Moi qui, avant d’aller promener sur les boulevards, la griffonne comme une antisèche du côté blanc et tendre du poignet, là où les filles, d’un doigt fuselé, peuvent sentir battre mon cœur qui ne bat que pour elles.
RépondreSupprimerHeureusement, il me reste, échappées à la censure de Primo de Rivera, quelques coplas, spéciales ramblas et guapas :
Les étoiles du ciel
n’y sont pas au complet,
car ma belle en son visage
garde les deux principales
S’ils se changeaient en étoiles
les baisers que je t’ai donnés,
ressemblerait ton visage
à un petit ciel étoilé
Quand je passe dans ta rue
je mange toujours un quignon de pain,
pour que ta mère ne croie pas
que je me nourris de te voir
Mais, Célestine, tu t’es pâmée ! Vite, des sels de Guérande ! Mais non, pas du gros sel, idiots, vous voyez bien à qui vous avez affaire ! De la fleur de sel !
Etrange aussi pour moi, cette métaphore au pain Poilâne, pour moi qui, quand j'habitais Paris, ai fait si souvent la queue, rue du Cherche-Midi, à quatorze heures, pour grignoter un pain aux noix, devant la vitrine des Editions du Chêne...
SupprimerIl me faut bien de la fleur de sel, et de la meilleure qui soit, pour reprendre mes esprits, après tout ça ! ;-)
SupprimerLes magiciens des mots savent tellement faire sonner les consonnes et les voyelles pour en obtenir du cristal...
Dans ce monde froid et désincarné, la poésie reste un manteau doux et chaud que j'aime porter sur mes épaules les nuits fraîches.
Comme disait ma grand-mère, qui était la sagesse incarnée, les hommes veulent tous la même chose, alors autant choisir celui qui met les formes... Vu comme ça...hihi ! Qu'elle était drôle Honorine...
Le pain Poilâne ...croustillant, chaud, doré, mmm... le meilleur pain de Paris.
Cherche-midi à quatorze heures...c'est pas génial ça ?
Bises gourmandes
¸¸.•*¨*• ☆
C'est comme en politique, il suffit d'y croire, comme je suis cynique, je n'y crois pas.
RépondreSupprimerTa ta ta...je suis sûre que tu crois quand même un peu ce que te dit ton cher et tendre, même si ce matin il semble avoir bouffé du lion ^^ (je parle de son sentiment délicat pour les DRH) ;-)
SupprimerBisous belle journée
¸¸.•*¨*• ☆
En fait, le problème n'est pas de parler ou se taire, ni même ce qui est dit ou tu.
RépondreSupprimerC'est le moment où on parle et où on se tait.
C'est très difficile les relations humaines.
C'est sans doute pour ça que, d'après ce que je lis, on a souvent envie de crucifier les DRH...
Ah oui...le moment important et opportun ...
SupprimerTrès juste.
C'est un peu comme le fameux « on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui »
Oui les relations humaines, c'est difficiles, tu prêches une convaincue...
Mais qu'est-ce que c'est bon, quand même...
¸¸.•*¨*• ☆
Un autre sujet de philo que me suggère ton billet:
RépondreSupprimer"Doit-on préférer le silence à la parole ? "
Et là, on n'est pas couchés !
Ugh !
Tu as raison... j'ai un ami qui a écrit un billet sur le silence, il a eu 843 commentaires... N'est-ce pas étonnant que le silence ait déchaîné une telle déferlante de paroles ?
SupprimerAlors, oui, c'est certain, on n'est pas couchés...
Mais pourquoi pas, après tout ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Tu le sais Célestine, j'aime les mots mais...........j'aime aussi ceux qui savent les marier, les faire chanter, les tricotent pour réconforter, les coucher sur le papier pour me faire rêver. J'aime les beaux parleurs, surtout les "masculins" qui savent trouver les mots et qui pensent qu'avec ce roucoulement verbal ils parviendront à leur fin !! Je ne suis pas dupe mais j'aime la part de rêve qu'ils m'offrent. J'aime te lire, ton vocabulaire est si riche et varié que tu peins avec tes mots . Bises de remerciement, Paris aussi t'embrasse
RépondreSupprimerComment ne pas aimer les mots...Je ne sais pas si tu as lu ma réponse à Adrienne (je pense que non car je crois savoir que tu ne lis pas forcément tous les commentaires)
SupprimerEn ce cas, c'est incroyable, car je lui dis justement que les mots sont de la matière à peindre, à condition de s'en servir comme d'un pinceau, et non comme d'une arme...
Roucoulement verbal, c'est amusant...Tu crois que certains nous prendraient pour des pigeon(ne)s ?
En tous cas, la poésie me fait rêver, me réjouit, m'emporte, me donne de l'énergie, et je ne m'en lasse pas.
Bisous chère Parisienne dans le vent
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Au bac de français, j'avais eu "La parole peut-elle agir ?".
RépondreSupprimerLa photo est très jolie...
Beau sujet, pas facile...Comme ça, sans réfléchir, je répondrais oui à la question.
SupprimerLa photo est du net.
Bisous ma belle
¸¸.•*¨*• ☆
Encore des mots, toujours des mots... tu sais les manier à merveille ces mots. Tu dissèques aussi les paroles humoristiquement, c'est un plaisir de te lire... Et ça donne le sourire...
RépondreSupprimerBelle journée!
Sois la bienvenue sur mon totem, Maryline.
SupprimerEt merci pour ton passage. Au plaisir de te revoir.
¸¸.•*¨*• ☆
voilà une analyse de texte spirituellement menée, espérons que nos petits candidats au bac seront aussi inspirés !
RépondreSupprimerJ'adore la philosophie efficace de ta grand mère Honorine, " les hommes veulent tous la même chose, alors autant choisir celui qui met les formes"...
Mais Yolanda est bien dure avec Rocco le Guépard, il fait du mieux qu'il peut, et c'est méritant, vu qu'il a quand même mieux faire que roucouler...
"Tu es comme le vent qui fait chanter les violons", c'est quand même autre chose que "chez moi ou chez toi ", n'est ce pas ? certes le violon n'est pas un instrument à vent, mais c'est tellement romantique !
imagines tu les mêmes interpréter "oh ! dis, chéri, Oh ! joue moi-z-en d'la trompette, d'la trompette..." (https://www.youtube.com/watch?v=jvsVFrwpugI)
Bien sûr que Yolanda est dure...mais elle a sans doute ses raisons de ne plus croire aux belles paroles de son bien aimé.
SupprimerPersonnellement, j'aime toujours beaucoup les poètes, les artistes, les gens qui parlent bien, qui écrivent, qui cherchent dans le fond de leur coeur le mot charmant, celui qui sonne. Qui expriment leurs sentiments et leurs ressentis de manière délicate.
Je suis restée fleur bleue, en cultivant ma petite étincelle d'ironie tendre au coin de l'oeil.
Bisous belle artiste
¸¸.•*¨*• ☆
très bon ce rapprochement avec les politiques! la réponse va de soi et n'a nul besoin de mots...n'est ce pas!
RépondreSupprimerOui, cela coule de source, comme une oasis en plein désert... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ta nymphette du bande haut elle avait le feu au derche, qu'elle soit obligée de se rafraîchir ??
RépondreSupprimerNan j'déconne mais tu me connais je ne sais pas complimenter sans envoyer une tite vanne !
Allez bisou de Seine, de Seine à Paris.
je te ferais dire, ingrat personnage, que cette nymphette dans son oasis te fut offerte en cadeau d'anniversaire au mois de juillet 2015...
SupprimerAh la la...Si c'est pas malheureux... mouarf !
Bisous de Seine ? Je croyais que tu étais à la mer ?
Bisous de là.
¸¸.•*¨*• ☆
Mais les bisous de Seine c'est tout un art... Non ? ];-D
SupprimerUn art...du pont des arts ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quelle mémoire ! ];-D
SupprimerT'es très branchée chanson, en ce moment! Je te comprends, moi aussi, tout le temps! Celle-ci parle un peu de l'éternel décalage entre homme et femme il me semble... Un peu comme cette autre, une des plus belles que je connaisse: https://youtu.be/O0Los4dkHUw
RépondreSupprimerJ'ai oublié de souligner le ton décalé, excellent! :-D
SupprimerOui, je suis branchée chanson tout le temps...
Supprimerj'aime beaucoup ta proposition (que je ne connaissais pas) avec Michel Legrand et Nani Mouskoura.
Merci d'avoir apprécié mon petit effet littéraire.
Je reviens doucement à l'écriture facétieuse que j'adore...
¸¸.•*¨*• ☆
Je te lis lentement, comme chaque fois! Et j'essaie de retenir quelques idées, pour moi. Je sais combien est importante la parole, surtout avec les proches. Merci, Célestine !
RépondreSupprimerJ'espère que mes textes ne te sont pas trop difficile, An !
SupprimerMerci pour tes mots
¸¸.•*¨*• ☆
Mince,quatre heures! J'ai eu toujours beaucoup de mal à rendre une copie dans les temps impartis! Me voilà plongé dans une chanson des années septante!Pétard,déjà à l'époque avec mes frères et un ou deux copains du village,nous étions plus Belmondo que Delon .
RépondreSupprimerNous préférions plutôt les actes,les cascades de Bebel qui en mettaient plein la vue de ses partenaires féminines.Tandis que nos sœurs préféraient Delon,par esprit de contradiction,nous le détestions.
Économe en mots, j'ai plutôt l'habitude de les utiliser pour "faire mouche" ,j'aime le bon mot au moment opportun.J'aime bien dire ce que je vais faire,et faire ce que j'ai dit.
d'ailleurs,je "travaille" à ce que je t'ai dit dans les deux derniers billets.
Hé hé! Delon la beauté, Belmondo le charme... Ado, je n'étais pas fichue de choisir entre les deux. Quelques années plus tard... la question ne se posait plus. Sans le charme, la beauté n'est que séduction; autant dire rien.
Supprimer@ La Baladine:
SupprimerLa "beauté" des hommes est éphémère(malgré ce qu'ait fait père) le charme pas!
heu,idem pour la beauté des femmes!
Supprimer@Xoulec
SupprimerAh l'éternel conflit entre les pro-Delon et les pro-Belmondo...
Comme si on était obligés de choisir...
merci Didier pour ton mail, auquel je répondrai le plus vite possible (j'ai un retard de dingue dans mon courrier...)
¸¸.•*¨*• ☆
@La Baladine
SupprimerEh oui, le charme versus la beauté...un autre sujet philo de quatre heures ... ;-)
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J'avais répondu à Xoulec, ainsi qu'à l'anonyme Bleck, mais chaque fois, ça fout le camp... :-o
SupprimerBravo Celestine. Je ne connaissais c'est vrai que vaguement cette chanson mais je ne savais en tous cas ce qu'on pouvait y trouver.
RépondreSupprimerMon meilleur ami est un admirateur d'Alain Delon. Il est arrivé à me convaincre. Assez facilement en fait au vu des grands films qu'il a fait jusqu'à 1975 peut-être.
Bises.
je suis heureuse d'avoir élargi ta culture musicale, cher Patrick.
SupprimerMoi aussi, j'aimais bien Delon dans sa période " la Piscine"...
Mais ce n'était pas mon préféré...
Bisous étoilés
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...Heureus'aimant que la poésie qui enlace les mots alanguis les tresse, et réveille le ciel la lune et son sOleil, demeure entre deux brins de vent, quand les paroles se sont envolées des chansons emmêlées de chagrins éparpillés, jusque sur l'écorce ambrée des Arts-preux..
RépondreSupprimerMerci Céleste pour la belle naïade du haut au regard silencieux qui se perd ou se mire dans l'eau caressante.
Douce soirée à toi.
Bise.
Den
Que de la poésie dans tes belles paroles, Den.
SupprimerDalida ne sait pas ce qu'elle perd à faire la fine bouche...
Ma naïade est toute rose de confusion, elle.
Bisous belle d'âme
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J'aime la façon dont tu nous as fait un déploiement de la psychologie de la chanson... Lui qui parle parle et n'est pas entendu, elle qui se plaint de n'avoir que des mots et ne les écoute pas/plus. Il est difficile de doser ce qu'on dit ou préfère mettre dans un sourire ou regard. Le dialogue est souvent difficile, entre ce qu'on croit que l'autre espère ou veut, et ce que cet autre cherche vraiment. Sans compter ces mots impétueux qui peuvent subir bien des déformations d'intention avant d'arriver dans le conscient de celui qui les reçoit. S'il dit ça c'est juste pour que je me taise. Il a dit "tu sais bien ce que je ressens pour toi"... c'est donc une façon de ne pas se compromettre en disant la vérité, il me la laisse deviner...
RépondreSupprimerAh... que le dialogue amoureux est souvent un dialogue de sourds!
Baci sorellita
Le dialogue amoureux, comme toutes les relations humaines, et les rapports de séduction, de domination, d'influence...oui, la prodigieuse complexité de l'âme humaine n'a pas fini de se retrouver analysée dans les chansons, le cinéma, la littérature...
SupprimerPassionnant, non ?...
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@ la baladine - Delon/Belmondo c'est un peu comme frites/tomate au four, Beatles/Stones, sieste/promenade, fromage/dessert, cinéma/restaurant, mari/amant, régime alimentaire/exercice physique... pour quelle raison faire un choix si c'est bon ??
RépondreSupprimerBleck
Tu es la sagesse ô grand Bleck !
SupprimerC'est vrai pourquoi choisir entre le beurre et l'argent du beurre, surtout quand on peut avoir le cul de la crémière en prime ?
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J'avais déjà répondu à Bleck, mais ma réponse semble s'être perdue dans les limbes... Je recommence, il y aura sûrement des variantes, non que la mémoire me fasse défaut, mais je n'apprends pas par cœur mes répliques ;-)
SupprimerFrites ou tomates au four, tout dépend de ce que j'ai à digérer conjointement; je déteste être plombée par la digestion. Sans les Beatles, point de Stones, de l'aveu même des cailloux. Promenade après la sieste. Jamais de fromage sauf à en faire mon plat principal, sinon digestion plombée (cf ci-dessus). Un bon restau après un bon film, j'ai fait ça des milliers de fois, c'est trop bon! Mari et amant? C'est qu'un des deux ne fait pas le poids, pire, est médiocre; pas possible. Régime? Cékoi? Sûr, c'est pas bon. :-p
Bonjour Célestine, j'aime la façon dont tu jongles avec les mots. Ce sont des souvenirs et encore de beaux souvenirs. Je trouve ton texte merveilleusement mélodieux. C'est tout un art et tu l'as. Merci pour cette jolie photo :-)
RépondreSupprimerMes bisous
Mon texte n'est mélodieux que parce que la chanson l'est aussi... terriblement.
SupprimerMerci pour tes compliments que je sais sincères, Denise.
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Le minimum , c'est quand même que nos actes correspondent à nos paroles. Pour le reste .....
RépondreSupprimerCe minimum semble hélas un gros maximum pour beaucoup de gens...une sorte de pari inaccessible...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Vaste sujet ma bonne dame... attendons les résultats de cette élection et voyons si nos élus respectent leurs paroles (ce qui m'étonnerait beaucoup de certains d'entre eux. J'ose encore espérer que mon parti pourra agir à l'assemblée... on verra. bises
RépondreSupprimerC'est bien, tu as de l'espoir, Brizou. Je n'en ai plus guère sur ce plan-là, tant qu'on ne changera pas les choses en profondeur...(C'est à dire en changeant les vieilles règles devenues obsolètes)
SupprimerMais comme dit la sagesse populaire, qui vivre verra...
bises célestes ma Brizette
¸¸.•*¨*• ☆
Je pense que la dame de la chanson est désabusée, que des paroles elle en a entendues et entendues, et qu'elle ne veut plus se laisser piéger, pas encore cette fois. :-)
RépondreSupprimerBisous, Célestine, bonne soirée.
Ton analyse est aussi la mienne, ma douce Françoise.
SupprimerLes mots sont un doux piège, mais parfois il peut être cruel.
Bises nocturnes... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Bonne semaine et gros bisous! ☺☺☺☺
RépondreSupprimerUne semaine chaude et mouvementée pour moi...
SupprimerBon courage à toi.
¸¸.•*¨*• ☆
Chère Céleste,
RépondreSupprimerdes paroles et des actes...Cette émission de télé ne m'a jamais paru pertinente pour éclairer le débat démocratique
C'est pourquoi au départ j'ai du mal à voir la nécessité qu'il y aurait à faire un parallèle entre les aléas d'une relation amoureuse
(comprise comme un engagement de l'un envers l'autre dans un espace de temps donné), et justement les engagements politiques en ces jours d'élections législatives......
Le débat démocratique presque toujours faussé par la volonté de plaire à l'électeur dont on requiert le suffrage en lui promettant la lune
ne peut à mon sens être comparé au dialogue amoureux.
En effet , pour moi , même en considérant l'impermanence des êtres et des situations, et donc des liens non sacralisés entre eux , le dialogue amoureux ne saurait être
à l'image du faux débat démocratique à sens unique (c'est-à-dire déséquilibré : "tu me donnes ta voix et puis je te promets la lune, mais en fait je ferai comme bon me semblera).
Pour moi, pas besoin de passer devant l'curé ou m'sieur l'maire , pour soi disant sacraliser une rencontre amoureuse.
Pour moi je conçois la beauté d'une union entre deux êtres (quelle qu'en soit la durée) comme un dialogue profond entre l'un est l'autre aboutissant au constat qu'en vérité
ils peuvent envisager de faire un bout de chemin ensemble parce qu'ils se reconnaissent en parfaite harmonie de vie, de projets à réaliser ensemble.....
L'espérance de rester le plus longtemps possible en cette harmonie comprise comme une coopération bénéfique devrait leur tenir lieu de chemin à construire de manière concertée évolutive et vivante.
Pour moi c'est la manière intéressante de sortir du schéma traditionnel selon lequel le prétendant promet monts et merveilles à son élu(e), laquelle(lequel) serait seul(e) à décider ce qu'il en fait.
Sortir de ce schéma est l'idée de sortir d'un rapport dominant/dominé.
Voila, chère Céleste ce que m'inspire ton billet
Bises sincères et non philosophées
Je n'ai pas le temps ni le courage ce soir de disserter à propos de ton commentaire.
SupprimerIl me semble pourtant que le jeu de la séduction vaut autant en amour qu'en politique...;-)
Bises nocturnes
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Oh, ce sujet est extra... "C'est extra", n'était-ce pas aussi le titre d'une chanson mythique ? Il nous faut un peu rêver et se dire qu'un jour, les paroles ne seront plus vides, UN JOUR... En attendant ce jour avec ferveur, je t'embrasse céleste Célestine. brigitte
RépondreSupprimerC'est extra, une formidable chanson de Léo Ferré, à côté de laquelle la bluette de Dalida semble bien pâle...
SupprimerCes bas qui tiennent haut perchés
Comme les cordes d'un violon
Et cette chair que vient troubler
L'archet qui coule ma chanson
C'est extra
Et sous le voile à peine clos
Cette touffe de noir Jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu'on n'attend plus
Oui, c'est extra...
Bisous ma Plume
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A la lecture de ton post, je pensais politique...
RépondreSupprimerVas savoir pourquoi ;)
Belle semaine très chère Célestine
Je fredonnais la chanson en regardant la soirée électorale...Bon sang mais les gens n'en auront jamais marre de ces belles paroles creuses, toujours les mêmes depuis si longtemps...
SupprimerBelle semaine à toi, Cloudy, malgré toute l'adversité
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Super la photo, et amusante cette chanson souvenirs...
RépondreSupprimerPour moi les actes sont plus importants que les mots, c'est clair. Les beaux parleurs ce n'est pas trop mon truc. Mais je reconnais qu'ils sont parfois craquants et qu'on a envie d'y croire. :)
La jeune femme sur la bannière me paraît bien recroquevillée sur elle même, en position de protection. Et puis ça manque de fleurs. Je rêve d'une bannière toute fleurie. :)
Promis, ma prochaine bannière te sera spécialement dédiée.
SupprimerTu vas l'adorer.
Sweet kiss
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Cette bannière-là, tu l'as dédiée à Rika Zaraï?
SupprimerBaci Cara
Dois-je vraiment te répondre que tu m'a déjà fait cette vanne vaseuse ?
SupprimerEt puis on s'est bien foutu d'elle mais elle n'avait peut-être pas tout à fait tort...
J'en connais pas mal qui feraient bien de se rafraîchir le fondement, ils diraient moins de bêtises à la télévision...
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Avec le fondement de ta Fumambulle dans la mare, il est normal que la vanne soit vaseuse...
SupprimerAutrement, Rika n'a pas dit que des conneries, c'est juste sa façon "sergent-major" de les asséner qui était désagréable.
Disons que le PMP (paysage médiatique politique) est en train de passablement changer.... Après Sarko et Hollande, je doute que ce soit possible en pire...
J'attends encore que Méluche soit élu à Marseille, Ruffin dans la Somme et que Valls se ramasse la déculottée qu'il mérite...
Autrement, entre les Ripoux et le Choupinet à sa Bribri, je voterai blanc dimanche.
Ti bacio
Eh oui mais elle était militaire, Rika...
SupprimerTu trouves que le paysage politique change toi ?
Moi je trouve que c'est toujours un peu les mêmes...
Ruffin battant Valls j'avoue que ça serait excellent.
baci
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Il semblerait qu'il y aura peu de rescapés de la précédente législature.
SupprimerUne partie ont renoncé en vertu du non cumul des mandats, mais il y a tout de même de cinglantes déculottées, à l'image d'Henri Gaino qui, dans une circonscription taillée pour lui, se ramasse avec 4,5% des voix.
Voir sa formule de remerciement à l'électorat de le 2e circonscription de Paris:
http://erbykezako.blogspot.fr/2017/06/blog-post_12.html
Les électeurs ont donné un sacré coup de torchon... un torchon sale qui pue l'affairisme bancaire, mais coup de torchon tout de même...
On peut espérer que dans 5 ans l'électorat ne se trompera plus de serpillère.
Valls et Ruffin ne seront pas face à face. Mais pouvoir remplacer à l'A.N. Iago par Don Quichotte serait un joli prix de consolation...
Ti abbraccio
Heureusement que dans la littérature on n'est pas obligé de choisir entre Cervantès et Shakespeare... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Té, j'ai pensé, également, à celui qui fait la cour à la nommée France !
RépondreSupprimerEt je me répétais, il y a peu : "trop beau pour être "honnête"", sans vouloir médire sur sa moralité et honnêteté !
D'ailleurs, les êtres parfaits m'ont toujours fait fuir.
Savoureuse ta relecture de cette chanson !
;)
Oeil bleu et dents de carnassier, il a tout du Delon moderne...
SupprimerEt Marianne croit avoir trouvé le prince qui lui manquait tant...La désillusion sera terrible. ;-)
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Bon j'ai pas lu ce qui se disait plus haut... trop chaud, je phare niet...
RépondreSupprimer"Je te regarde comme pour la première fois."
Il y a aussi la variante quelques années plus tard
"Je te regarde comme pour la DEUXIEME fois.
C'est fou comme tu es boudinée de partout..."
(remarque Aznavour-le-macho a fait qqch de pire dans le genre....)
Mais sinon... J'ai toujours pas compris comment on peut supporter une chanson de Dalida et trouver que Delon serait un "vrai acteur".....
Mais je suis pas très malin faut dire....
Quoiqu'il en soit ton analyse littéraire de ce merveilleux texte à la noix est parfaite !!
Et surement que les gosses sont bien plus intéressants à entendre dans ce machin-là !
Je me trompe, ou quelque chose me dit que pour toi, cette chanson pourrait remplacer avantageusement l'usage des dragées Fuca ?
SupprimerJe trouve que tu es dur avec Delon. c'est un mythe, c't'homme-lo.
Et on ne peut rien contre les mythes.
Bisous mon Babar, détends toi, écoute darla dirladada.
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Ben actuellement, il serait plutôt mité...
SupprimerTu es dur avec les septuagénaires...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
septuagénaire...! 82 balais vers la Toussaint. Plus tellement l'âge de jouer les dandy...
SupprimerCe n'était pas une lumière du temps où il était gaulliste, mais en virant FN, ça ne s'est pas arrangé.
Ti bacio
Hou la ! Il y a longtemps que je n'ai pas lu Voici et gala...Ça doit être pour ça...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
M'enfin Célestoche, tu lis quoi chez ton toubib et ton coiffeur?
SupprimerJe lis « point de vue images du monde » , le magazine des têtes couillonnées et des glands de ce monde.
Supprimerhihi !
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerJ'ai essayé de te laisser un commentaire hier mais j'ai galéré et n'ai pas réussi, le cochage de photos merdouillait complètement et me faisait recommencer sans arrêt.
C'était juste pour te dire que cette chanson me rajeunissait énormément.
Bises,
Mo
C'est vrai, elle a quand même plus de quarante ans...'fectivement, ça nous rajeunit pô.
SupprimerPour la captcha avec les photos, c'est une galère sans nom.
Si tu veux tu peux (comme nombre de mes lecteurs, m'envoyer tes coms par mail (l'adresse est dans l'onglet contact)
Bisous belle jardinière
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J'ai bien rigolé à la lecture de ce billet ! Je crains juste le sujet qui sortira l'année prochaine si tu te mets en tête d'analyser :
RépondreSupprimer"Le rire du sergent,
La folle du régiment,
La préférée du Capitaine des Dragons" ;-)
On retient de ces trucs, des fois !
Qui sait...pourquoi pas ? Juste pour t'embêter... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
A propos de sujet de philo, moi j'avais eu : "La parole est un geste et sa signification est un monde".
RépondreSupprimerPas mal formulé !
SupprimerEt assez costaud, en fait...L'incommunicabilité...
Tu connais la fameuse phrase
"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre."
Tellement vraie...
J'aime beaucoup la phrase que tu écris à Pastelle.
RépondreSupprimerElle est de qui ?
Sinon, tu as raison, cette chanson montre bien des choses importantes des relations humaines.
Les embobineurs de tout poil croient toujours qu'il leur suffit d'ouvrir la bouche pour que l'on se pâme devant eux (remarque en politique, ça marche hélas)
Quant à moi, je me suis toujours méfiée des poètes du dimanche.
Bises
Angela
Oh, non moi j'adore les poètes, ils écrivent le monde avec délicatesse et heureusement qu'ils sont là.
SupprimerIls m'ont aidée bien souvent dans les moments difficiles, et lire quelques pages de Yeats ou de Rimbaud peut être un véritable baume.
Sur la toile il y a d'authentiques poètes dont les écrits mériteraient davantage d'écho.
Quelques un(e)s fréquentent ce blog assidûment et je les en remercie du fond du coeur.
Il en va autrement, bien sûr, des beaux parleurs qui servent des phrases toutes faites et dont la sincérité peut parfois être remise en cause...Et notamment, c'est certain, de certains politocards dont les phrases creuses me hérissent de plus en plus...
Bisous ma belle
PS. Je ne sais plus de qui est la phrase en question, peut-être de Bernard Werber, l'auteur des fourmis...
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Je vais profiter de ce billet qui dissèque les paroles d'une grande chanson française sur laquelle tant de nos compatriotes emballèrent, pour te demander une faveur, ma petite Celle qui es si mignonne.
RépondreSupprimerDepuis quelques jours, je n'ai trouvé que des branches d'arbres trop fragiles, des cordes trop longues, des pharmacies fermées trop tôt, des drogueries trop à cheval sur les législations, des armuriers intègres, des frelons asiatiques dévenimés ( chais pas si on dit ça ), des conducteurs de voitures vigilants, un Autan poussif, bref, je suis vivant. Moi qui attends encore un mot sur " Lady Laie ", du côté obscur que je ne devrais pas quitter...
Ah je suis contente que tout l'univers ait conspiré pour que tu restes en vie. Tu imagines cette perte irréparable, si tu te zigouilles avant que j'aie fait ta connaissance ? ...
SupprimerPour Lady Lay, tu veux que je fasse quoi ? Un billet ?
Dis moi...
Bisous célestes et bien vivants
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Et pourquoi pas un sujet de bac philo ?
RépondreSupprimerToutes blagues mises à part, les chansons populaires ont ceci d’extraordinaire : elles parlent de nous. Et ça ne sert à rien de le nier.
Et nous ne sommes pas surpris.
Les femmes rêves toujours et encore, et nous les hommes nous sommes de biens piètres baratineurs.
Pourtant, ensemble, avec des hauts et des bas, nous arrivons parfois à maintenir un fragile équilibre.
Reste à savoir si c’est une volonté sincère où la peur de la solitude.
Certains jours, je ne suis pas sûr de la réponse…
Quant au parallèle avec les politiques, je l’aime bien. Mais comme ils sont sourds, autistes même, ils n’auront ni la capacité ni la volonté d’y réfléchir. Ils sont trop occupés à « prendre la bonne place ». Le reste, ils n’en n’ont que faire.
Encore un beau billet qui m’a fait sourire.
Bises d’un piètre baratineur.
Non je ne crois pas que tu sois un piètre baratineur.
SupprimerTu fais partie des poètes dont je parlais à Angela plus haut, ceux qui écrivent le monde avec délicatesse, ceux qui trempent leur plume dans la beauté pour souligner les contours de la vie.
Je suis assez d'accord avec ton image des politiques; rien ne changera tant qu'on n'aura pas REELLEMENT moralisé la vie politique...
Bisous d'une petite étoile paumée
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Je frétille, la variété des années 70 me met toujours en joie ! J'allais d'ailleurs écrire un billet, enfin quelques lignes sur une mélodie entendue dans une salle d'attente - nos oreilles se rencontrent :-) Bises
RépondreSupprimerNos oreilles se rencontrent...et pas que !
SupprimerBises petite miss
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J'adore cette chanson d'ailleurs j'ai trouvé une version serbe de ce titre sur youtube dernièrement.
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/afduBNPvnx8?list=LLYPP7oCsgB7RdoKbgLiq1UA
Je fais partie de ces gens qui snobaient la variété française dans les années 70-80 et qui découvrent de belles orchestrations et un parfum de légèreté dans les paroles bien agréable. Bien sur à l'époque le niveau était tellement élevé avec Ferrat, férré, Brassens, Bécaud, Régianni qu'on n'écoutait pas ces artistes à leur juste valeur. Maintenant avec Benabar, Cali comme maitre à penser même Carlos passerait pour un fin lettré. Moi je remarque que même si Dalida rejette les belles phrases d'Alain Delon elle lui répond avec autant, sinon plus de poésie : "Caramels, bonbons et chocolats, merci pas pour moi mais tu peux bien les donner à une autre qui aime le vent et le parfum des roses et les étoiles sur les dunes...Moi, les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche et jamais sur mon coeur..."
Oui cette chanson est très belle et bien faite...
SupprimerDans ce billet je ne fais qu'analyser le message qu'elle me semble porter, mais cela n'enlève rien à la qualité de la musique, du texte et de leur interprétation par deux géants...
Merci de votre passage, cher Alain.Vous vous faites rarissime...
Merci pour cette version que je ne connaissais pas, et qui est très chouette.
Bisous célestes
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