« Le jardinier Moustache était un vieil homme solitaire, peu bavard et pas toujours aimable. Une extraordinaire forêt, couleur de neige, lui poussait sous les narines...
Tistou découvrit ce jour-là pourquoi le vieux jardinier parlait si peu aux gens ; c’est qu’il parlait aux fleurs...»
Maurice Druon
(Tistou les Pouces verts, 1957)
La lecture de Tistou, ce livre merveilleux dont je ne me lasse pas, confirma mon amour des jardins, et des jardiniers. N'ai-je pas choisi un métier de jardinière, en m'occupant de semer tant de graines dans les têtes de mes élèves ?
Le jardinier Moustache est un vrai jardinier, comme on en fait toujours, heureusement. Tant qu'il y aura des jardins, le monde ne sera pas complètement fichu. Des oasis, des vallées qui verdoient, des fleurs fragiles qui repoussent après les bombes, sur les charniers et les ruines.
Un vrai jardinier, quand on a la chance d'en rencontrer un, sème dans nos yeux des graines de passion. Il connaît des mots extraordinaires, des noms de plantes inouïes qui sonnent en moi comme des grelots. Ancolie, bégonia, capucine...ton alphabet est en couleurs, en parfums et en merveilles, ça coule et ça déroule comme un ruisseau.
Le goût sensuel et profond de la terre. Le goût de l'eau. De l'air et du soleil. Quel plus beau métier ? Ecole de patience, écouter pousser les fleurs et les légumes, école de sérénité, caresser le temps des saisons dans leur ronde paisible, trouver du bonheur même dans l'hiver qui met en couveuse les promesses du printemps.
Les mains calleuses, le dos en compote, tu t'en moques. Tu es droit dans tes sabots. Tu aimes la vie. Tu la cultives, en pots, en terrasses, en espalier. Partout tu promènes tes pouces verts.
Jardinier, mon frère, j'aime les soleils verts, les dentelles et les théières de ton jardin d'hiver. Je déplore avec toi qu'il perde un jardin par semaine, ce p'tit coin là bas, près de la Seine qui fleure bon le métropolitain. Messieurs les promoteurs de la Chaussée d'Antin, de grâce, donnez-nous des jardins pour y faire des bêtises, d'où l'on revient des p'tites fleurs à la main, quand on a déchiré sa chemise...
Des jardins extraordinaires pleins de canards qui parlent anglais et de hérissons tristes.
Des jardins du ciel à Babylone, aux jardins de curé, jardins d'Eden, jardins secrets...
C'est dans la cabane, tout au fond, que va se cacher le gredin qui t'a volé ton nain d'jardin. Pour le faire voyager. Tout autour de ce jardin qu'on appelle la Terre, et qui brille au soleil comme un fruit défendu. Tu verras, de tes yeux de rosée, les croisées d'hortensias, les palmiers plein les cieux ...On cultivera les fleurs du bien, tu verras.
Allez, viens, je t'emmène au vent, viens effeuiller la marguerite de l'été de la saint Martin...
Petit, n'écoute pas les grands pleurer, va-t'en courir dans le jardin, il y fait meilleur ce matin.
¸¸.•*¨*• ☆
Musique: Vivaldi, Il gardellino, adagio.
Un certain nombre de chansons que vous aurez reconnues... non ?
Je dédie ma funambulle à Pastelle, qui rêvait de voir des fleurs sur ma bannière.
Et pour ceux qui veulent (re)découvrir Tistou, c'est ici.
Le jardinier Moustache est un vrai jardinier, comme on en fait toujours, heureusement. Tant qu'il y aura des jardins, le monde ne sera pas complètement fichu. Des oasis, des vallées qui verdoient, des fleurs fragiles qui repoussent après les bombes, sur les charniers et les ruines.
Un vrai jardinier, quand on a la chance d'en rencontrer un, sème dans nos yeux des graines de passion. Il connaît des mots extraordinaires, des noms de plantes inouïes qui sonnent en moi comme des grelots. Ancolie, bégonia, capucine...ton alphabet est en couleurs, en parfums et en merveilles, ça coule et ça déroule comme un ruisseau.
Le goût sensuel et profond de la terre. Le goût de l'eau. De l'air et du soleil. Quel plus beau métier ? Ecole de patience, écouter pousser les fleurs et les légumes, école de sérénité, caresser le temps des saisons dans leur ronde paisible, trouver du bonheur même dans l'hiver qui met en couveuse les promesses du printemps.
Les mains calleuses, le dos en compote, tu t'en moques. Tu es droit dans tes sabots. Tu aimes la vie. Tu la cultives, en pots, en terrasses, en espalier. Partout tu promènes tes pouces verts.
Jardinier, mon frère, j'aime les soleils verts, les dentelles et les théières de ton jardin d'hiver. Je déplore avec toi qu'il perde un jardin par semaine, ce p'tit coin là bas, près de la Seine qui fleure bon le métropolitain. Messieurs les promoteurs de la Chaussée d'Antin, de grâce, donnez-nous des jardins pour y faire des bêtises, d'où l'on revient des p'tites fleurs à la main, quand on a déchiré sa chemise...
Des jardins extraordinaires pleins de canards qui parlent anglais et de hérissons tristes.
Des jardins du ciel à Babylone, aux jardins de curé, jardins d'Eden, jardins secrets...
C'est dans la cabane, tout au fond, que va se cacher le gredin qui t'a volé ton nain d'jardin. Pour le faire voyager. Tout autour de ce jardin qu'on appelle la Terre, et qui brille au soleil comme un fruit défendu. Tu verras, de tes yeux de rosée, les croisées d'hortensias, les palmiers plein les cieux ...On cultivera les fleurs du bien, tu verras.
Allez, viens, je t'emmène au vent, viens effeuiller la marguerite de l'été de la saint Martin...
Petit, n'écoute pas les grands pleurer, va-t'en courir dans le jardin, il y fait meilleur ce matin.
¸¸.•*¨*• ☆
Musique: Vivaldi, Il gardellino, adagio.
Un certain nombre de chansons que vous aurez reconnues... non ?
Je dédie ma funambulle à Pastelle, qui rêvait de voir des fleurs sur ma bannière.
Et pour ceux qui veulent (re)découvrir Tistou, c'est ici.
Comme il est émouvant, ce billet! J'avais lu un livre dans le genre de Tistou, mais impossible de me rappeler le titre!
RépondreSupprimerBisous chère fée
Un livre « dans le genre de Tistou » ?
SupprimerC'est rigoureusement impossible, Tistou est un livre unique au monde... ;-)
Bisous ma luciole
¸¸.•*¨*• ☆
Oh! que j'aime ce billet que j'ai lu avec une grande émotion.
RépondreSupprimerJ'aimerais tellement avoir un jardin bien à moi. Mon rêve, comme tu le sais, est de retourner vivre tout près de mes montagnes à l'année et d'avoir aussi un petit jardinet pour y planter des fleurs et pourquoi pas, quelques tomates s'il est bien orienté au sud. Tout cela me rappelle ma grand-maman Adeline. Elle aimait tellement les fleurs. Tous les étés, le soir venu, on la voyait avec son bel arrosoir parcourir les allées de son jardin. Elle chantait toujours et parlait à ses fleurs avec amour. Ensuite mon grand-papa a acheté un minuscule terrain et l'a divisé en deux. Il y avait le jardin pour sa femme et lui avait les petits arbres fruitiers. Et on héritait de pots de confiture. C'était le bon temps pour moi et te lire me fait remonter tout cela à la surface. Alors oui, maintenons nos jardins, chassons le béton trop gourmand et écoutons "pousser les fleurs". Et merci de m'emmener vers le vent, au-dessus des gens. ;-) Bises alpines rafraîchissantes.
Jolie allusion à la chanson de Goldman, « elle écoute pousser les fleurs » sur des tapis de laine, au milieu des poupées indiennes.
SupprimerJ'espère de tout coeur que tu pourras réaliser ton rêve. Une amie très chère a passé vingt ans à Vence, dans un décor méditerranéen qui n'est pas le sien. Et depuis trois ans, elle a enfin réalisé son rêve: avoir un « chez soi » face au Mont Blanc. Elle m'envoie souvent des photos prises de son balcon, et c'est de toute beauté.
Son jardin, c'est les Alpes. Tu l'aimerais.
Bises à la lavande
¸¸.•*¨*• ☆
Je me permet d'intervenir ici.Elle écoute pousser les fleurs,au milieu du bruit des moteurs? Goldman!!! plutôt Cabrel.
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=uKTxlPkAHmA
Bon sang mais c'est bien sûr !
SupprimerMa fourche a langué...
Quelle erreur !
¸¸.•*¨*• ☆
Ah que voilà, après la météozorrologie qui surgit cavalièrement hors de la nuit, un thème tout trouvé pour le prochain répertoire d'Am'nez zique et les Biches !
RépondreSupprimerNous y mettons donc :
Le jardin extraordinaire de Charles Trénet
Donnez-nous des jardins de Pierre Perret
Le petit jardin de Jacques Dutronc
Il y avait un jardin de Georges Moustaki
Saturne de Georges Brassens
Je t'emmène au vent de Noir Désir
Mon Nain de jardin de Renaud (période "Bof !") et...
Et...
Ah non, pas Sardou ! ;-)
On ajoutera "Mon amie la Rose" de Françoise Hardy, "La Marguerite" de Brassens, "Le lendemain elle était souriante" "avec de l'eau de son arrosezoir".
On creuse tout ça !
excellent programme! surtout les jardins pour y faire des bêtises :-)
SupprimerOui mon oncle, je plussoie !
SupprimerTu en as trouvé beaucoup, dis donc, quelle culture !
Je travaille les morceaux pour pouvoir les chanter avec toi quand je viendrai. ;-)
Bisous fleuris
¸¸.•*¨*• ☆
Renaud a eu une période Bof?
SupprimerHeureusement que je passe de temps en temps ici, car on ne me dit jamais rien.
Sinon, c'est quoi cette nouvelle couleur?
Hein?
Pour la période "bof" de renaud, faudrait que je demande à mon oncle ce que ça veut dire pour lui...
SupprimerSinon, de quelle couleur tu parles, mon p'tit Bof ?
¸¸.•*¨*• ☆
Maintenant, il est arrivé à la période Beauf...
SupprimerPasser de laisse béton à Macron, quelle chute...
C'est vrai que la chute fait mal, du Bistrot Préféré à la Rotonde...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je ne connais pas ce livre... je vais me mettre en quête.
RépondreSupprimerIl est beau ton texte Madame La Fée !
Ah l'effet que fait le jardin de ma mère, depuis toujours,.... les gens en sont béats et ne peuvent détacher leur regard !
Et le bonheur que j'ai à contempler le mien qui est beaucoup moins joli !
En suivant le lien, tu peux découvrir l'histoire, même si, je suis sûre que tu préfères lire de vrais livres en papier...
SupprimerTu verras c'est doux et plein de fraîcheur.
Tistou est un peu comme le petit prince...
je t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
faudra donc que je lise Tistou :-)
RépondreSupprimerLoin de moi l'idée d'obliger qui que ce soit
SupprimerMais si tu as l'occasion, c'est une très belle histoire pour qui a gardé son âme d'enfant...
¸¸.•*¨*• ☆.
J'aime beaucoup la description que tu fais des jardins. Je suis un urbain et je m'y sens bien, mais ça ne m'empêche pas de me ressourcer à la campagne. J'ai la chance d'avoir une maman qui entretient bien son jardin.
RépondreSupprimerAh je vois que tu as décidé que l'on se tutoie. je trouve ça très bien.
Supprimerles urbains sont des campagnards qui s'ignorent...disait mon père.
Il pensait vraiment que nos racines sont dans la terre, quoi qu'on dise...
Bises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Les jardins me fascinent depuis toujours. Parce que j'y suis un étranger impressionnable. Par exemple, alors que j'ai bonne mémoire pour les capitales d'états, les 50 films de Woody Allen, les Rougon-Macquart dans l'ordre des vingt volumes, les Sept Nains, les acteurs des Sept Mercenaires, les sept jours de la semaine (je sais,je suis très doué),je ne reconnais pas les lysimaques d'un jour à l'autre, je confonds les volubilis et les lilas (j'aime bien exagérer un peu), les cerisiers qui bourgeonnent et les gueules de loup qui boutonnent, F...... aussi. Je suis un jardinophile catégorie amoureux transi mais tant qu'à faire j'aime que ces jardins soient d'Eden ou des délices, de Boboli ou d'un humble village de Picardie. L'idéal serait que tu y fasses mon éducation botanique. J'y serais bon élève, un peu benet mais benaise. Bises du banc devant le noisetier car en bancs par contre je suis expert. ATTB Miss W. comme les poires du même nom au jardin de mon grand-père que j'entends encore gronder pour avoir piétiné je ne sais quelles graines microscopiques mais prometteuses avant le fléau. C'était moi le fléau.
RépondreSupprimerUn bien gentil fléau...Tu me rappelles l'histoire de ce petit garçon qui avait cueilli toutes les fleurs de fraisier pour faire un beau bouquet à sa maman. Ce petit garçon c'était mon fils, et mon beau-père n'apprécia pas du tout sa délicate attention qui ruina la récolte de l'année...^^Mais c'était tellement mignon...
SupprimerMoi professeur de botanique ? Tu me surestimes. Autant que toi tu te mésestimes en prétendant confondre les volubilis et les lilas...
En attendant tu connais bien les liliacées. ;-)
Merci pour le clin d'oeil à Félicie, et le banc devant le noisetier.
Very strong kisses
¸¸.•*¨*• ☆
Bien sûr que tu me touches avec tes histoires de jardins et de jardiniers... Je n'ai pas suffisamment de patience pour être une véritable jardinière. Ni la patience, ni l'abnégation et pas la science non plus. Je suis une amoureuse. Une émerveillée. Une contemplatrice. Il en faut aussi... bisous (j'adore le zinc aussi)
RépondreSupprimerTon jardin, pourtant, est bien joli, et je ne l'ai vu qu'en photo...
SupprimerMais je sais que tu es une contemplatrice, une émerveillée. Une amoureuse.
Pourquoi crois-tu que je t'apprécie autant
¸¸.•*¨*• ☆
Le problème des jardins, c'est qu'il n'y en a pas pour tout le monde, surtout comme ceux qu'on nous montre à la télé dans les émissions spécialisées...
RépondreSupprimer(Je sais, mon optimisme t'épatera toujours...)
J'avoue que tu m'épates...
SupprimerOn ne va plus pouvoir parler de grand chose sur les blogs, à ce compte-là... :-(
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai pas dit que je n'aimais pas les jardins (tu te rappelles sans doute que j'en ai visité en Angleterre) ni ton texte en chants (eur), simplement que tout le monde n'a pas le bonheur d'avoir un jardin.
SupprimerBisous !
Je n'ai pas dit que tu avais dit que tu n'aimais pas mon texte...ni les jardins. ;-)
SupprimerJ'ai juste dit que, quoi que l'on écrive, il y a des gens qui n'ont pas la chance de vivre, ou d'avoir ce dont on parle...
Le seul sujet où tout le monde soit à égalité, c'est la mort... pas trop glamour...
Merci pour le jeu de mots flatteur.
Un gros bec, cher boss
¸¸.•*¨*• ☆
Je n'ai pas connu ce Tistou mais j'ai connu des jardiniers dont un en particulier qui a su cultiver mon coeur , y semer la graine qui fait aimer la nature, les fleurs, les plantes mais aussi les légumes . Ce jardinier là était tellement passionné qu'il parvenait à tout fait pousser, même sans eau, sans soleil . Il m'offrait de magnifiques bouquets de légumes, de superbes "natures mortes" savamment composées d'aromates, légumes et fleurs de saisons. Tu le connais Céleste , je t'en ai parlé.....Tiens, je vais lui téléphoner pour lui lire ton post du jour.
RépondreSupprimerBises bio
Oh ma Chinou, c'est émouvant...ce jardinier en tous cas, a cultivé une bien belle plante, une dame généreuse et que j'aime beaucoup.
SupprimerTu lui diras ?
¸¸.•*¨*• ☆
Ton billet me touche beaucoup chère Célestine, les jardins sont souvent les souvenirs de notre enfance et moi, je me souviens d'un où je passais mes vacances d'enfance dans le canton du Valais. C'était merveilleux car il n'y avait pas de séparation entre les chalets voisins. Un livre que je souhaite lire pour me sentir encore plus près des fleurs sans le béton autour mais cela n'est plus possible. Chaque jour, je regarde mes fleurs avec amour et gratitude et je me sens heureuse.
RépondreSupprimerMes bisous fleuris s'envolent vers toi ♥
Amour et gratitude, ce sont des mots de passe merveilleux.
SupprimerTu aimeras le livre, une simple histoire, mais très touchante, à lire à des enfants, par exemple...
Je t'embrasse belle rêveuse
¸¸.•*¨*• ☆
Je reviens pour te dire que ta bannière fleurie est magnifique et délicate et merci pour Vivaldi :-)
RépondreSupprimerJ'ai essayé de marier les pinceaux et la musique...
SupprimerMerci Denise.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est une belle bannière, sans la croix bien entendu, Delacroix en aurait pensé du bien... Tu crois ?
RépondreSupprimerVa savoir... Qui était Delacroix ? Un amoureux des fleurs ? de la mer ? Des jolies femmes ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Gégène! mais un peintre tout simplement.
SupprimerLa Liberté guidant le peuple, c'est lui...
http://www.histogames.com/images/chronique/analyse-tableau/la-liberte-guidant-le-peuple/big.jpg
Autrement, il n'était pas spécialement bucolique...
Ti bacio
Non mais je sais qui est Delacroix...ma question portait plutôt sur sa personnalité: qui était-il vraiment et aurait-il aimé mes funambulles ? Nul ne le sait...
SupprimerBaci
¸¸.•*¨*• ☆
Ben tiens, ça bétonnait aussi.....
SupprimerQuestion bucolique, ce n'était ni Monet, ni Renoir...
On pouvait donc se poser honnêtement la question...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Moi aussi j'aime les jardins. Fils de paysans, donc nous avons toujours eu un jardin. C'est un endroit qui m'est familier. Et un de mes oncles était un passionné de jardinage.
RépondreSupprimerLégumes, salades, fruits, fleurs aussi. Dans certains jardins, il peut y avoir des rosiers de 80 ans. :)
Enfant, j'ai lu Tistou, jamais je n'ai su que c'était de Maurice Druon. En tous cas, bonne idée de le mettre en PDF, je reviendrais.
Ps : Jardin d'hiver ( Henri Salvador )
Bien vu, jardin d'Hiver de Salvador, une chanson vraiment magnifique ( tout l'album l'est d'ailleurs...) Co,nnais-tu « j'ai vu » ? elle est très belle, et romantique, et nostalgique comme j'aime.
SupprimerMerci pour le clin d'oeil au rosier de mes parents...
Bonne lecture, gros kiss,
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai pu écouter J'ai vu. C'est une très belle chanson. C'est le Henri Salvador que j'aime. Je vais essayer de récupérer l'album. Je connais Jardin d'hiver plus par Keren Ann.
SupprimerBises.
J'aime aussi beaucoup la version de Stacey Kent...
SupprimerBises nocturnes
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as raison, celle de Stacey Kent est superbe. Le charme discret de son accent et la conclusion en notes aiguës et sifflement. Jardin d'hiver. Divers jardins.
SupprimerBravo à Bricabrac et toi pour cet excellent échange en rondeaux.
Bises
J'aime sa voix douce et suave, et ses arrangements brésiliens. je la trouve superbe, cette version, moi aussi.
SupprimerQuant aux rondeaux...j'aime tellement ça, jouer avec les mots...
Bisous Patrick
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime beaucoup les jardins en toutes saisons, surtout ceux qui savent garder les nombreux secrets de chacun. Mon jardin secret est là : http://leslunettesroses.canalblog.com/archives/2014/02/27/29319821.html
RépondreSupprimerTrès beau, ton jardin secret.
SupprimerLe mien, c'est celui que je préfère, luxuriant en toute saison, verdoyant, accueillant et ombragé. J'aime m'y retrouver quand je ne vais pas bien...
Je suis contente de te revoir, Lauriza. Serait-ce la fin de ta pause.
¸¸.•*¨*• ☆
Je compte revenir à la rentrée après avoir fugué pendant quelques mois. J'ai toujours aimé les rentrées pour recommencer de beaux cahiers.
SupprimerAh...l'odeur des cahiers neufs...je suis bien d'accord avec toi ! C'est un parfum d'enfance irrésistible (enfin, pour moi, d'aucun diront qu'ils exécraient la rentrée des classes...)
SupprimerBelles vacances alors, Lauriza. Gros bisous étoilés
¸¸.•*¨*• ☆
Ce livre est inconnu pour moi mais vous en parlez si bien que l'on croit alors l'avoir lu! Une belle histoire de passion!
RépondreSupprimerOui une histoire de passion, mais aussi un conte philosophique, une réflexion sur la vie, l'éducation, la guerre, la société ...bref, l'air de rien, d'une histoire pour enfants, Maurice Druon écrit quelque chose de profond...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ce sont de jolies bribes de chansons qui parsèment comme une musique les couleurs et les parfums évoqués par ton texte (que j'ai adoré, évidemment!).
RépondreSupprimerBises,
Mo
J'ai envie de te dédier mon billet, Mo. Ton jardin est si beau, si extraordinaire...
SupprimerJe suis heureuse que tu aies aimé mon petit texte !
Bises
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai tous les ustensiles "des zingués" pour faire semblable composition, en attendant d'en faire, si dieu me prête vie, une fontaine cascadante incessante. De mon tour du jardin, de ce soir, après ma journée de travail, j'ai accueilli, dans mes mains en panier, les quatre premières pêches dites de vigne. Que d'ailleurs les pampres caressent et embrassent... fortement =!
RépondreSupprimerCes fruits furent goulument dévorés par l'auteur de mes jours.
C'est très joli, les fontaines d'arrosoirs en zinc.
SupprimerTrès décoratif, et je suis sûre que la tienne sera très réussie.
Les pêches de vigne sont souvent excellente, miam, tu me fais envie.
¸¸.•*¨*• ☆
Oui les jardins, oui les chansons. Tout ça ne disparaîtra pas, tant que l'Homme sera Homme, et le contraire n'est pas pour demain.
RépondreSupprimerJ'aime les gens optimistes !
SupprimerJe le souhaite aussi, de tout coeur.
¸¸.•*¨*• ☆
Jardinier... c'est un beau mot et c'est un beau métier probablement, je remarque qu'on utilise plus jardinier mais créateur d'espaces verts, paysagiste, agro-urbaniste mais jardinier c'est fini comme institutrice ou caissier, jardinier ça a de la gueule et puis c'est méritant parce que la terre est basse...
RépondreSupprimerBleck
Ah...tu touches là un de mes chevaux de bataille...La langue de bois, la novlangue...et toutes ces expressions alambiquées qui se la pètent.
SupprimerJe suis de ceux qui pensent que les mots ne sont pas choisis au hasard.
L'instituteur c'était beau, c'était noble. Ça instituait...moi je n'ai jamais pu dire autre chose qu'institutrice quand on me demandait mon métier...
Maintenant on n'a plus que des "techniciens" ou des "agents"...
Alors oui d'accord avec toi sur toute la ligne
jardinier, c'est très beau.
¸¸.•*¨*• ☆
Tistou les pouces verts me sied à merveille,moi qui suis un peu jardinier à mes heures. Je me souviens parfaitement du titre de ce livre à l'école communale,mais c'est tout ce dont je me souviens.Je vais relire,juste pour le fun!merci de le faire "revivre".
RépondreSupprimerBon,je ne suis pas très doué pour les fleurs,mais l'ancolie...
Mon jardin n'est pas secret,il est potager .Uniquement des fruits et légumes "facile à faire",quelques fleurs aussi,pour faire joli!
J'aime cultiver la terre,j'aime ce mot "cultiver",cultivateur était le terme exact sur tous les papiers administratifs de mes parents.Ils n'exploitaient pas la terre,ils la cultivaient.Sans qu'ils ne le sachent,ils cultivaient cent pour cent "bio". J’ai baigné dedans avec mes frères et sœurs et nous sommes tous un peu jardiniers. Ils nous ont transmis cette façon de faire,et je n'en connais pas d'autre.
Quel émerveillement de voir fleurir ses pommes de terre,tient! C'est même très beau une fleur de "patate",des "truffes" comme on les appelle chez moi.Cueillir une batavia,reine des glaces,merveille des jardiniers,blonde paresseuse et autre nom poétique autant que les herbacées...
Bon ok,je ne vais pas énumérer chaque légume et sa façon de l’accommoder,et puis surtout,je ne veux pas risquer de casser un mythe...
J'aime travailler la terre,le labour qui s’effectue le mois de l'avant,l'odeur de la terre à peine humide qui se retourne sous l'effet de la charrue comme le rouleau d'une vague.je la retrouve chaque année comme dans mes souvenirs d'enfant,où,assis sur le tracteur,je regardais mon père tracer les sillons,retourner des hectares de terre...L'odeur n'a pas changé!J'aime la magie des semis,des graines ,de l'eau,de la chaleur et la magie opère!
J'aime aussi ma "tenue" de jardinier,pas de chapeau,pas de bacchantes,pas de tablier,pas de sabots non plus. Des bottes,un jean une veste en moleskine,hyper douce,chaude,confortable.
Le même modèle que portait mon père,avec sur la poche intérieure droite le texte du laboureur(et ses enfants) brodé en lettres d'or .
Ainsi équipé,je ne me "sens" pas jardinier,je n'en suis qu'une pâle copie,mais je me débrouille,je produit quasiment tous les légumes pour l'année.
Pas facile de me diriger vers une référence musicale ,au vu de toutes les paroles de chansons que tu cites,douze ou treize à première vue!C'est comme si tu me coupais l'herbe sous le pied...
Alors,une chanson qui parle de fleurs,peut-être celle-là:
https://www.youtube.com/watch?v=ddQt_RALBd4
Wouaou ! mes jardins t'inspirent, Didier...le contraire m'eut étonné, toi qui aimes tant la nature, la campagne, l'authentique.
SupprimerPour les cultivateurs, tu as raison : c'est un mot juste, et comme je le dis à Bleck plus haut, ça avait de la gueule...très juste aussi ta remarque: il vaut mieux cultiver la terre que l'exploiter, décidément, le choix des mots détermine les choix de société, à l'école, quand on met "production d'écrit" plutôt que "rédaction", on fait entrer le vocabulaire de l'entreprise dans un endroit qui n'a rien à voir avec la productivité...
Ton chapitre sur les patates est délicieux, et tu m'apprends plein de noms de salades que je ne connaissais pas.
Un jour nous avons planté une patate avec mes élèves. Ça a fait une belle plante verte dans un pot. On l'a laissée dans la classe comme une plate verte. Et puis un jour, la plante a commencé à s'étioler, j'ai tiré dessus, il y avait vingt patates dans le pot...
Quant aux paroles de chanson...tu en as glissé une sans le faire exprès (?) une histoire de Loir et Cher... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
@ Xoulec - Je reviens sur les vêtements du laboureur... Le laboureur et tu le sais probablement est une marque française de vêtements dits de travail, il s'agit de superbes vêtements ultra confortables très résistants avec une gueule d'enfer (je ne sais pas si le terme gueule d'enfer convient à de tels habits mais c'est le terme qui me vient au bout de doigts) lorsqu'on achète un pantalon de charpentier ou une vareuse chez un revendeur Le laboureur on fait un investissement, on sort plusieurs billets de 50 Euros certes mais quelle tenue, quelle durée de vie et puis on a pas les mêmes vêtements que tout le monde d'ailleurs certaines personnes publiques, artistes où autres ne se trompent pas...
SupprimerBleck
Je ne connaissais pas cette marque de vêtements...
SupprimerC'est quand même fou, il ne se passe pas un jour où je n'apprenne quelque chose de nouveau !
Comme c'est passionnant la vie...
Merci du renseignement ô grand Bleck.
¸¸.•*¨*• ☆
@ Bleck- Je connais parfaitement cette marque de vêtements de travail ,mais je ne voulais pas la citer.Certes,c'est un "investissement" mais pas plus qu'une veste en cuir ou un jeans de marque ou une simple paire de basket.C'était le vêtement des "paysans" par excellence.
Supprimer@ Célestine-Bien vu pour la chanson cachée!C'était délibéré.
les "patates" aussi sont délicieuses! Amandine,Désiré,Belle de Fontenay, Rosabelle,
Dolwen de Bretagne,Cherry,charlotte...Il y a tant de nom de pommes de terre tout aussi poétique...Chacune avec une saveur différente,un prédestination culinaire différente!Ma meilleure récolte depuis vingt ans fut pour un kilogramme semé,vingt-deux kilogrammes récoltés.
Pétard! vingt patates!!! Et pourquoi pas cent patates!
https://www.youtube.com/watch?v=2LkQ5dQwMh4
@ tous les deux-Une veste "le laboureur" est un peu comme un jeans d'autrefois,ou il fallait mouiller son jeans,et le laisser sécher sur soi.Pour la veste ,c'est un peu pareil.Dans mon "pays" ,on nomme cette veste:"bourgeron".
Avec un peu de retard à l'allumage,j'ai...Ma référence musicale!
SupprimerUn jardinier des hauts cantons.
Dans une rue de notre village
Y'a un poète un jardinier
Un peu rustique un peu sauvage
qui n’arrête pas de rouméguer... Maax
https://www.youtube.com/watch?v=Ck0cf4eb8t4
Ben quoi ? La proportion de un pour vingt était respectée, en fait...Bon je n'ai pas battu ton record mais presque...
SupprimerLe jardinier poète répond à la question de Bleck un peu plus bas...
Bisous cher Didier
¸¸.•*¨*• ☆
Chère Céleste,
RépondreSupprimerDans cette descente au jardin tu ne pouvais me faire plus plaisir, puisque tu nous y fait rencontrer Tistou et le Jardinier.
Deux personnages que j'admire dans ce conte que les adultes auraient tort de réserver aux seuls enfants. Ce conte s'adresse à tout être qui sait plonger en lui-même pour renouer avec l'enfant qui est en lui.
Pas un enfant roi, pas un enfant capricieux, mais l'enfant que nous fûmes toutes et tous en sortant de notre baignoire chaleureuse, nourricière et maternelle , l'utérus.....
Oui Tistou est le modèle même de l'être que toutes et tous nous devrions vouloir demeurer jusqu'au bout du voyage : un être épris de paix et de joie. Un être aimable mais facétieux qui tire sa joie de fleurir toutes les armes de destruction humaines pour les rendre inutilisable.
Jusqu' à la fin, malgré les difficultés je resterai un ami et fidèle suiveur de Tistou.
Bises fleuries et pacifiques
Pierre
Oui Tistou est un petit garçon bien sympathique, qui pose les vraies questions et n'aime pas l'hypocrisie ni la langue de bois...
SupprimerUn idéal...
Après il y a la vie, qui n'est pas toujours idéale, elle...
Bises pacifiques
¸¸.•*¨*• ☆
De retour de vacances, je vois qu'il y a toujours ici quelque chose pour enchanter l'oeil.
RépondreSupprimerUne nouvelle photo (sublime), une nouvelle bannière (fabuleuse ! quelle patience pour dessiner toutes ces fleurs !)
Et puis l'écriture...wouu! toujours à fond Célestine, bravo
Ravi je suis.
Ugh !
Je te salue, cher Kangourou
SupprimerTon enthousiasme fait plaisir à voir.
¸¸.•*¨*• ☆
Quelle belle ode aux jardins et aux jardiniers. La passionnée de jardinage que je suis en est ravie, d'autant plus que je suis une grande lectrice également.Je n'ai jamais lu ce livre et je le note dans mon petit carnet. Mon jardin est un endroit très fleurie où je me ressources chaque jour, des hellébores aux Roses d'octobre.J'ai reconnu tes allusions musicales et je jardinerai chanson en tête cet après-midi plutôt que d'aller cueillir les asphodèles avec Marie Laforêt...
RépondreSupprimerTon jardin est un monde peuplé de créatures imaginaires et je le découvre avec ravissement.
SupprimerQuelle patience tu as pour fabriquer tous tes personnages...
C'est adorable, et très rafraîchissant.
Quant à la chanson de Marie Laforêt je ne la connaissais pas. Encore une chose qui s'ajoute aux découvertes de la journée...
¸¸.•*¨*• ☆
Une couronne de fleurs, un bouquet, un arbuste, des fleurs, une jolie rousse, tout pour me plaire en effet ! Merci ! ♥
RépondreSupprimerJ'ai adoré Tistou bien sûr, mais il y a aussi un autre jardinier que j'ai aimé lire, c'est Anibal. Tu connais ?
Non je ne connaissais pas Anibal, mais je l'aime déjà, cette histoire (je suis allée voir le résumé)
SupprimerJe suis contente que tu aimes la bannière, parce que c'était une commande « spéciale » et je mets toujours beaucoup de coeur à faire plaisir aux gens que j'aime.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est un très bel hommage que tu rends aux jardiniers, Célestine.
RépondreSupprimerTistou a l'air bien sympathique, j'ai bien envie de le suivre. :-)
Merci pour ce joli billet, Célestine. Et bravo pour la bannière, elle est très belle♥.
Beau week-end à toi, ma belle. Gros bisous.
Ton petit fils adorera que tu lui en fasses la lecture. Et le découvrir avec lui ajoutera à ton plaisir...
SupprimerBon weekend ma douce amie
¸¸.•*¨*• ☆
Un bel ode aux jardins et aux jardiniers. Je suis un de ceux ci qui passe beaucoup de temps au jardin, le dos courbé et le nez presque dans la terre. Je la sens, je la respire, je la regarde vivre et traverser les saisons. Mon lien avec elle est spirituel. Je plante, je fais pousser, j'encourage, j'accompagne et je donne un coup de pousse de temps en temps.
RépondreSupprimerLa spiritualité du rapport à la terre n'est plus à prouver...un jardinier est toujours un peu philosophe, jardiner c'est se frotter au temps (qui passe...qu'il fait...)
SupprimerUn coup de « pousse » écrit comme ça, c'est délicieux...
¸¸.•*¨*• ☆
Célestine... si un jardinier est toujours un peu philosophe, est-il toujours un peu poête ??
SupprimerBleck
Oui je le crois...D'ailleurs il n'est rien de plus poétique que les noms de fleurs, d'arbres, d'insectes...
SupprimerCe n'est pas mon ami Bricabrac qui te dirait le contraire, lui qui excelle dans ce genre-là.
¸¸.•*¨*• ☆
Tistou les pouces verts un morceau choisi de ma jeunesse! ☺☺☺☺
RépondreSupprimerQue d'émotions lorsque j'ai lu ce livre pour la première fois....
Merci de le faire découvrir à ceux qui ne le connaissent pas ♥
Moi aussi, j'eus une grande émotion à la découverte de ce livre magique.
SupprimerSi bien écrit, et si simple en même temps...
C'est un plaisir d'en parler aux gens.
¸¸.•*¨*• ☆
Quand on me parle de jardin, je pense à ma mère. Ma mère ne laissait jamais notre jardin seul, elle le chérissait, elle l'adoptait, elle l'aimait. Lui, il fleurissait, il planait, il s'égaillait. Et puis un jour ma mère est morte, le jardin aussi juste après. Quel chagrin quand je le revois triste et désolé qu'on ne s'occupe plus de lui. Un poème que je lui avais dédié un jour:
RépondreSupprimerMon jardin déchiré
"Depuis que les habitants du lieu l'ont déserté
Je passe mes heures à cultiver
Des mots languis et étiolés
Jadis, il était toujours en fleurs et pétales
Il attirait les oiseaux de tous les champs
Même les tortues assoiffées et aguichées
Parsemaient les plates-bandes verdoyantes
La vie pétillait dans chaque coin et recoin
Les pampres donnant des jus à l'arôme muscaté
Poussaient leurs rameaux jusque sur le toit
Ma mère aimait les tailler l'hiver
Pour faire naître d'autres sarments
Je n'ai le coeur à m'aventurer
En ce lieu déchiré et solitaire
Mon jardin pleurait les absents
Qui lui faisaient ses désirs de printemps
Aujourd'hui les chiendents brouillent la place
Même la lune semble triste et éloignée
N'ayant plus la force et la gaieté
Pour faire luire nos nuits d'été
Seuls parfois les trilles des oiseaux égayés
Font naître l'espoir, que la vie
Est amour sans fin! faut y croire
Que les Muses en ce lieu
Ont une manne inépuisable
Pour guérir les âmes blessées
Et faire revenir la lune
Par tous les chemins
D'où s’exhalent les fragrances et les trilles."
C'est un superbe poème, mon ami, très beau et plein de cette nostalgie qui hante le coeur des poètes.
SupprimerJ'y vois un amour profond pour cette mère qui t'a quitté, emportant avec elle le secret de son jardin fleuri...et la fleur de son jardin secret.
Je crois que les âmes blessées peuvent guérir, il leur suffit souvent d'une parole, d'un seul mot pour que s'envolent les peines et les chagrins comme des papillons.
La vie est comme cette vigne dont les vrilles s'enroulent aux coeurs pour s'y attacher solidement.
Et le bonheur jaillit alors comme un jus de raisin dans un verre étincelant.
¸¸.•*¨*• ☆
Un bon beaujolais me raviverait aussi mes étoiles sous un clair de lune ! Merci pour tes mots bien jardinés sous une bise fraîche.
SupprimerQui sait si le destin ne nous permettra pas d'en déguster un, à l'ombre d'une tonnelle, pour se rappeler nos souvenirs d'enfants...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'entends déjà le bruissement des bulles qui palpitent dans nos verres assoiffés.Bisous raffinés.
SupprimerSi le Beaujolais fait des bulles, on ira quand même se plaindre au patron, hein, hihi ! ... ;-)
Supprimer- Rhôô Célestine ! aucune poésie ! Bizak parlait de bulles de joie, bien sûr.
- Ah oui, pardon...je suis bête.
¸¸.•*¨*• ☆
Hi!hi! Oui, les bulles pétillantes de joie. Quand le coeur y est, on voit des bulles partout, c'est d'évidence ma céleste fée.
Supprimer^^
SupprimerAs-tu lu le merveilleux commentaire de Den, Bizak?
SupprimerJ'en ai des frissons ...
Oui je viens de lire, c'est très émouvant ce qu'elle dit.
SupprimerMerci Céleste
Alors tu ne peux qu'aimer ce vieux jardinier-ci, il se trouve au musée de Liège, et je le trouve incroyablement beau : http://www.laboverie.com/les-collections/un-jour-une-oeuvre/le-vieux-jardinier-emile-claus-1886
RépondreSupprimerBaci sorellita, et jardine bien :)
Il est très beau, en effet, ce jardinier, pieds nus, libre et bourru. Je me rappelle l'avoir déjà vu à l'occasion d'un défi d'écriture, chez Lakévio, je pense...
SupprimerBaci bella giornata ragazza!
¸¸.•*¨*• ☆
côté jardin je suis assez nul mais je ne désespère pas d'apprendre. Bizzz du dimanche Céleste
RépondreSupprimerNe jamais désespérer est la devise de tout bon jardinier...
SupprimerBisous les bestioles !
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai un ravissement constant à découvrir vos billets, chère...
RépondreSupprimerVous savez toucher le coeur du vieil homme qui ne parvient plus à se baisser pour respirer le parfum des fleurs...J'ai toujours aimé jardiner et maintenant je me contente d'admirer les fleurs des autres. De loin. Avec un grand respect.
Vous êtes de celles-là, vous dont le parfum inonde les jours gris de l'automne en plein été.
Bien à vous, gente demoiselle
~L~
Seriez-vous mélancolique aujourd'hui, cher Lorenzaccio ? Puissent mes mots vous apporter un peu de joie.
SupprimerC'est mon souhait le plus vif.
Bises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Vous ne savez le bien que vous me faites en ce jour où, c'est vrai, je suis un peu mélancolique.
SupprimerLe poids des ans se fait plus lourd.Parfois. On ne veut pas se plaindre.
~L~
J'espère de tout coeur que ce n'est pas un problème de santé.
SupprimerJe pense à vous.
¸¸.•*¨*• ☆
Rondeau du jardin
RépondreSupprimerAu jardin j’aime la ferraille
Le zinc l’arrosoir de fer-blanc
La tonnelle au rosier grimpant
La bêche verte qui s’écaille
Les semis protégés de paille
De jeunes carottes le plant
Au jardin j’aime la ferraille
La trottinette d’un enfant
Les pommes de terre grenaille
Le scarabée étincelant
Sous une touffe d’œillets blancs
D’amours anciennes la limaille
Au jardin j’aime la ferraille
Au jardin j’aime les merveilles
SupprimerLes coccinelles, les lutins
Les perles de pluie du matin
Et le jasmin qui s’ensoleille
Les papillons les perce-oreilles
Et les cigales dans le thym
Et sous le bouleau qui sommeille
Les lys aux robes de satin
La vigne aux grappes de vermeil
Et le vieux fauteuil en rotin
Où tu souris d’un air mutin
Quand je te murmure à l’oreille
Au jardin j’aime les merveilles
Je ne t'écrirai plus qu'en vers, si tu me réponds des merveilles
SupprimerOh mais j'aime tellement ta prose aussi...
SupprimerNon, alterne, c'est mieux ! Comme les feuilles des saules...
¸¸.•*¨*• ☆
J'adore les fleurs, les roses, les imprimés fleuris, les imprimés fleuris roses, le parfum des roses, du chèvrefeuille, du seringat, du muguet, du lilas, de l'accacia, du tilleul...
RépondreSupprimerJe soigne mes géraniums, je froisse les feuilles pour leur odeur (citronnelle, pin, rosat).
Et j'ai reconnau quelques unes des chansons.
Tu es en quelque sorte la lectrice idéale de ce billet, ma Berthoise... ;-)
SupprimerBeau dimanche, je pense à toi
¸¸.•*¨*• ☆
Un magnifique billet Célestine, très émouvant, dont toi seule as le secret ! puisqu'il permet de se replonger dans l'enfance avec Titsou et se glisser dans un jardin enchanté, fleuri, secret.
RépondreSupprimerTitsou les pouces verts, un livre que je vais déguster avec plaisir, puisque j'avoue le découvrir, et l'offrir à un autre petit ange, Gabriel mon dernier petit-fils âgé de 4 ans 1/2...
J'ai adoré... comme j'ai adoré ta nouvelle bannière, jolie funambulle couronnée de fleurs qui regarde au loin, baignée par la musique de Vivaldi-son adagio- et la lumière ressentie, imaginée du jardin...
Et
En lisant le poème de bizak j'ai pleuré... car il me parlait de mes parents-jardiniers eux aussi disparus, papa-jardinier, surtout, et ses roses toutes plus belles les unes que les autres, ses tulipes presque noires, son amour de la terre...sa manière de chouchouter son jardin et ses fragrances devenu lui aussi à présent "déchiré et solitaire"... tristesse...
Allez... je reconnais la bassine où l'amour est semé, et les arrosoirs....
Bises rassérénées.
Den
...
Pardon à Maurice Druon.. Tistou.....
SupprimerDen
Oui, C'est très triste un jardin abandonné Den, il est orphelin de par le manque de soin, comme un chien, un chat qui vient de perdre son maître ou sa maîtresse.
SupprimerMais pour ne pas rester sur cette note triste, je vous offre à toi Den et La céleste qui ravive le bonheur de cultiver le jardin, un petit poème que j'avais déjà publié sur les jardins:
"A l'aube d'un matin juvénile
Un oiseau aux ailes étendues
Se met à fleurir ses étoiles
Dans un jardin bondé d'efflorescences
Les gerbes se dodelinant de fierté
Attendant la lumière céleste
Le soleil comme poussé dans l'azur
Grimpe les hauts cieux bleus
Il culmine dans son embrasement
N'ayant d'yeux que pour ce jardin
Où s'égaient les chants des oiseaux
Sous la fenêtre de deux tourtereaux".
Amitiés à vous deux.
@Den
SupprimerBizak a déjà tout dit de ton message tellement émouvant, qui m'a tiré des larmes aussi.
mais ravie aussi que tu offres le livre à ton petit Gabriel.
Quatre ans et demi c'est un peu jeune, mais dès huit neuf-ans, il aimera beaucoup l'histoire.
Merci aussi pour ma bannière, je me suis appliquée...
Je t'embrasse douce et belle d'âme.
¸¸.•*¨*• ☆
Le bonsoir Dame Céleste. J’y suis dans mon jardin depuis un moment, dès l’amorce du printemps. Tous les jours, au lever, j’observe la poussée. De l’ancolie à la lithodora ; de la kalanchoë au pavot pourpre, qui en fait est fuchsia (une arnaque !) ; des fraises des bois qui courent le long des plates-bandes, à l’agastache, aux tagettes, aux cosmos, au diascias (merveilleuses petites fleurettes) et jusqu’aux trémières, l’incontournable uel crocosmia et autres agapanthes, ma vie trouve dans ce désordre anarchique (dans le bon sens du terme) l’ordre qui est le mien. Au milieu de tout cela, myrtille, menthe, baie de mai, groseilliers, framboisiers, palmiers parasol, bananiers, potentille arbustive et des crimes à résoudre avec la suite de mon polar merdique. Pour accompagner ton merveilleux papier, je ne vois que ce triste topique, déjà posté ici. La vie ne serait-elle qu’un éternel va-et-vient ?
RépondreSupprimerLe fil du temps
Il y avait
Dans mes peurs
Des noms de fleurs
Plus personne
Ne les regarde
Plus personne
Ne les remarque
Il y avait
Dans mes plaisirs
De quoi se souvenir
De quoi parfumer
Deux ou trois sottises
De quoi résumer
Une chaleur exquise
Il y avait
Dans ma rétine
Des lueurs vives
Des candeurs enfantines
Sans esquives
Rétives
Toujours subversives
Il y avait
Dans ce bonheur
Quelques leurres
De quoi faire
Danser les fleurs
De quoi faire
Oublier mes peurs
Il y avait
Dans mes cellules
Les négatifs
Cette pellicule
Onde captive
La mémoire la ravive
Au hasard des dérives
Je crois que j'aime autant ton paragraphe horizontal avec ces noms de fleurs fabuleux...que ton poème vertical.
SupprimerPlus personne ne regarde tes fleurs ? Ah les ingrats...tu me sembles avoir pourtant un très beau jardin.
je serais attentive à ne pas marcher sur tes agapanthes...
Bises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Ce que j'aime le plus dans les jardins, ce sont ... les jardinières.
RépondreSupprimerces petits bacs surélevés qui permettent de jardiner sans se baisser... qu'allais-tu donc penser :-)
Quoique, à la réflexion, je ne suis pas contre non-plus ;-)
Baci Cara
PS: Il est beau ton chapeau de jardinière.
SupprimerMais c'est pas un chapeau, c'est une couronne de fleurs...m'enfin ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Alors elles sont belles tes fleurs en feutre :-)
Supprimer:-)
SupprimerIl manque un banc de pierre dans ton jardin mais je te pardonne tu as invité Dutronc et les autres.
RépondreSupprimerIL y a une grosse pierre dans mon jardin sur laquelle je m'assois parfois...Ça compte ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Et lire L'herbier de Malicorne, de Hubert Reeves... Rendre justice à toutes ces herbes si modestes qu'on les qualifie de mauvaises, découvrir leurs beautés cachées sous l'objectif du photographe, et surtout, se vautrer avec délice dans le jardin, couchée à plat ventre pour regarder sous la jupe des pâquerettes... Un beau voyage immobile, loin, très loin de tout le reste !
RépondreSupprimerJ'ai entendu parler de ce livre. Touchée de ton passage, Medceline. Tu me confirmes que tu es un médecin pas comme les autres ;-)
SupprimerS'intéresser à l'herboristerie, ce n'est pas donné à tous...
¸¸.•*¨*• ☆
Tistou et les pouces verts : un des grands livres de mon enfance, j'en ai gardé un souvenir émerveillé.
RépondreSupprimerTon koala doit l'adorer ! A moins qu'il ne le connaisse pas encore ?
SupprimerBisous petite Miss
¸¸.•*¨*• ☆
Je suis bien contente de t' avoir vu chez les Caphy's ha ha ha , ils sont drôles , pleins d' humour acéré ha ha ha .
RépondreSupprimerBon lundi à toi .
Gros bisous marseillais .
Renée (mamiekéké) .
P.S. Vive Vivaldi
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/a8/0a/cf/a80acf841e6d64f71d81133f6f9de8bd.gif
Merci Renée, les gens sont différents mais c'est ce qui fait le charme des relations...
SupprimerBisous
¸¸.•*¨*• ☆
C'est un conte merveilleux, quel talent dans l'écriture et l'imagination poétique ! En 1972, j'ai reçu un prix de je ne sais quoi au lycée (c'était un lycée "à part", une institution...) et c'est Maurice Druon en personne qui me l'a remis. Bon, j'avoue que je ne connaissais pas cet écrivain, c'est maintenant que cela me fait sourire. Bises céleste Jardinière, ta photo est splendide. brigitte
RépondreSupprimerWouaou ça alors ! Maurice Druon en personne...
SupprimerC'est un souvenir inestimable que tu nous contes là, chère Plume.
La photo n'est pas de moi, et c'est vrai, elle est très belle.
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
Jardiniers dans le cœur et dans l'âme, voir tout vivre et grandir au bout de nos doigts, au creux de nos mains, reste un bonheur incontestable. Ton texte va déclencher des vocations, tu évoques tout ça avec poésie et j'aime.
RépondreSupprimerMais voilà que l'été, trop fort en soleil et en chaleur, à peine commencé, a tout blessé dans ce jardin où nous tentons de veiller sur tout avec tendresse. Les couleurs de l'automne ont pris un peu d'avance... Bises caniculaires.
La canicule dans ton pays de douceur est certainement plus dramatique que par chez moi, question d'habitude...
SupprimerEt puis les plantes chez moi sont plus adaptées aux grosses chaleurs...
J'espère que les dégâts ne sont pas trop importants.
Bisous cher poète
¸¸.•*¨*• ☆
En lisant l'histoire de Tistou, je pensais à la photo de ton père que tu avais mis sur ton blog. Lui-aussi devait savoir parler aux fleurs puisque sa fille a eu pour vocation de semer à son tour de petites graines dans la tête des enfants qu'elle avait pris sous son aile.
RépondreSupprimerTistou était donc un petit ange ? Je ne connaissais pas son histoire, je pensais acheter le livre pour Clément puisqu'il est de tradition (j'adore ça !) que nous lisions un livre ou quelques pages d'un livre, chaque soir en vacances, dans la caravane, puisque papy lui laisse la place dans mon lit. Mais il y aura beaucoup de mots à expliquer, est-ce qu'il comprendra tout sans que mes explications ne lui rappellent trop sa maîtresse de classe ? :D Ce moment privilégié pendant lequel nous partageons avec bonheur et insouciance ne doit pas être gâché par de trop longs discours. je verrai ! Bises
Heureusement que tu passes un peu tard, Marie jo. Car tu as, comme on dit maintenant, « spoilé » la fin du livre...
SupprimerEt si mes lecteurs ne connaissaient pas l'histoire ?
Non il ne faut surtout pas reculer devant un texte un peu difficile. les enfants adorent apprendre de nouveaux mots.
Je crois qu'il aimera ce livre même sans comprendre forcément tous les mots.
Franchement, ça vaut le coup d'essayer.
¸¸.•*¨*• ☆