Photo du net |
Il était beau, mon jardin, sous huit centimètres de poudreuse fraîche, au réveil. J'ai pensé à l'école, je me suis souvenue comme c'était dur d'essayer de travailler quand les mouflets sentent des fourmis leur parcourir le corps de cette espèce d'urgence à marcher dedans, à la toucher, la manger et se la balancer dessus. Ces jours-là, inutile d'imaginer leur parler d'autre chose !
J'ai pensé que j'avais de la chance de pouvoir l'admirer en restant au chaud derrière les vitres. Je suis née dans un pays de neige, j'ai vu ma mère se tuer les nerfs à tracer un chemin à la pelle quand mon père était appelé en mission loin de nous. On disait « faire la trace »...
Je sais que la neige n'est pas seulement ce manteau blanc, cette houppelande de coton qui berce les vers des poètes-mirlitons.
Elle peut tuer aussi, quand elle se déchaîne en avalanche. J'ai pensé à la mort affreuse de ces gens dans l'hôtel enseveli en Italie, quatre étages sous un linceul en quelques minutes...
Le père de ma copine Annette, celle qu'on appelait le bébé, était mort comme ça, emporté par une coulée de neige meurtrière. On l'appelait le bébé parce qu'on ne savait pas ce qui avait bloqué sa croissance... On était des gosses.
On retrouva son corps plusieurs années après. Cela avait beaucoup impressionné mon âme d'enfant. J'avais regretté qu'on ait été méchant avec elle.
On retrouva son corps plusieurs années après. Cela avait beaucoup impressionné mon âme d'enfant. J'avais regretté qu'on ait été méchant avec elle.
Je ne sais pas ce que pèse un cristal de neige, cette forme unique et mystérieuse aux allures de bijou. Comment des choses aussi petites, légères et insignifiantes, peuvent-elles avoir en s'agglutinant les unes aux autres, la force d'engloutir un immeuble ?
Ne sommes-nous pas, nous aussi, des flocons ?
Ne sommes-nous pas, nous aussi, des flocons ?
c'est un bonheur de te lire célestine. ici, en inde près de Delhi, il fait un temps printanier pour nous, hivernal pour les indiens !!! entre 19 et 20°...Notre " Camel trip " en compagnie d'un groupe de jeunes gens "dynamiques " est terminé. Magnifique expérience. Le désert du Rajasthan est plutôt du bush sableux, avec de loin en loin des fermes en terre battue et toits de chaume. Une grande paix, un vrai silence.
RépondreSupprimerMaintenant nous sommes dans un autre voyage. celui d'une cure ayurvédique. Le genre d'aventure qui emmène visiter un corps que parfois on oublie et on malmène. Voilà, je t'embrasse. Bonne neige ( moi, je la déteste, mais chut, ça fait trop ringard de le dire )
Anne
je suis très touchée qu'au bout du monde tu prennes le temps de poser un commentaire sur mon billet, Anne.
SupprimerProfite bien de cette expérience qui, je n'en doute pas, doit être extraordinaire !
Le printemps n'est pas encore à l'ordre du jour ici, mais on apprend à aimer la vie même quand il fait gris et froid.
Ce n'est pas encore une cure ayurvédique mais c'est déjà un bon commencement de méditation, et donc de bonne santé psychique et physique.
Bises
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Bonjour Célestine, merci pour tes mots cueillis et offerts tôt ce matin dans cette belle poudreuse, ....je reviens de chez Anne, ..une jolie découverte... "passeuse" comme elle se décrit, ravie d'avoir posé mes pas et bagages ici et là..... attention de ne pas attraper froid au corps de ton étendard, Célestine... douce journée à toi, derrière la vitre...
RépondreSupprimerBisou.
Den
Je ne suis pas sûre que le blog soit celui d'Anne, c'est un blog auquel elle est abonnée, une certaine Martine.
SupprimerCela n'enlève rien au fait que c'est une belle découverte, ce blog, Den.
Pour ma bannière, pas de souci: elle est dans l'hémisphère sud, comme en témoigne la croix du même nom...
Et là bas, c'est le plein été !
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La nature est belle, et elle est terrible, et puissante! Nous ne sommes rien, nous, humains, à peine des souffles suspendus...
RépondreSupprimerBonne et douce journée sous la neige!
C'est vrai, et pourtant, si nous prenons conscience de sa beauté, nous nous sentons remplis de force et d'énergie !
SupprimerBisous à toi, chère Baladine
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De la neige chez toi, c'est plutôt rare, Célestine !
RépondreSupprimerDes flocons qui s'amassent pèsent des tonnes... C'est dans ces tragédies qu'on se rend compte que l'Homme est bien petit et impuissant. La Nature a toujours le dernier mot...
Comme nous avons de la chance d'être épargné par toutes ces catastrophes. Je croise les doigts...
Quelle belle surprise arrivée à O. La plus belle des fleurs, unique, comme l'Amitié. Un grand Merci ici en attendant de le dire autrement et ailleurs...
Gros bisous d'O.
Je suis heureuse que tu aies reçu mon petit signe d'amitié qui n'attendait rien d'autre que le plaisir de faire plaisir.
SupprimerC'est vrai, la nature est souvent implacable, et pourtant nous avons besoin d'elle.
Les catastrophes font partie de ce que nous devons apprendre à accepter. Et à réfléchir aussi pour savoir si certaines ne seraient pas dues à notre inconscience ou notre cupidité...
Bisous à la plus gentille des roses.
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Comme les cristaux de sel, pareil... cinq à sept cristaux de sel sur une Amandine et tout de suite l'objet devient un délice, trop de sel trop souvent et un jour on crève d'un tsunami sanguin... encore et encore une fois la prime à la délicatesse et au bon goût.
RépondreSupprimerBleck
Une amandine, ce n'est pas un gâteau, ça ?
SupprimerTu y mets du sel, toi ? Bon de toutes façons il faut bien mourir de quelque chose...
Merci pour la délicatesse et le bon goût, je prends ça comme un compliment. ;-)
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Dans mon chez moi, l'Amandine est une pomme de terre meilleure si on ajoute quelques cristaux de sel... mais pourquoi ne pas goûter une Amandine (gâteau) avec de la fleur de sel sinon que je ne connais pas ce gâteau...
SupprimerTu peux prendre la prime à la délicatesse et au bon goût.
Bleck
Bleck
Ah oui, bien sûr...une pomme de terre à la croque au sel, avec quelques cristaux de Guérande...Miam, un délice !
SupprimerBof, si on va courir ensuite, je ne pense pas que ça encrasse tant que ça les vaisseaux...
Comme disait Robert Marchand, ce centenaire cycliste, user de tout sans abuser de rien me paraît être un bon régime alimentaire...
Une bise, et merci pour ta prompte et réjouissante réponse
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Tu sais, ma grande, du cristal de glace à l'éléphant en passant par César, on est tous fait de l'assemblage bizarre des mêmes types de fermions.
RépondreSupprimerIl n'y en a pas un de plus depuis la naissance de l'univers, pas un de moins.
C'est ça la vie éternelle.
Bon, le changement d'arrangement de nos particules ne nous plaît pas forcément... ;-)
Mais c'est vrai qu'en y réfléchissant un peu, c'est vachement beau.
Même le houx, celui qui poussait dans la forêt près de chez ma grand' mère piquait salement, ce n'était pas celui de ta photo, c'était l'autre.
(admire un peu cet art de la digression...)
J'ai cette conscience depuis très longtemps de n'être qu'un arrangement d'atomes et de molécules, et d'être faite de carbone comme pratiquement tout ici bas...
SupprimerEn lisant « poussières d'étoiles » j'ai eu cette révélation qui ne m'a plus quittée.
Quant à ton art de la digression, il est juste époustouriffant. ;-)
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Moi aussi j'ai été marquée - sans l'avoir vécu de près - par ces corps qui disparaissaient dans le froid, une crevasse ou une coulée, et qu'on retrouvait - parfois - des années plus tard. J'ai même écrit une petite nouvelle là-dessus (http://www.aloys.me/article-un-texte-d-edmee-de-xhavee-l-attente-122080398.html). Je me souviens qu'alors que l'on tournait un film en montagne avec Sean Connery (Cinq jours ce printemps-là...) on a justement retrouvé un corps ainsi, et c'était le "promis" disparu d'une vieille femme du village. Ca m'avait vraiment bouleversée... Il était là sans y être...
RépondreSupprimerJe ne crois pas trop aimer la neige pour ma part. C'est beau mais froid. Je n'aimais pas y jouer car j'avais l'onglée tout de suite. Et oui... je me suis cassé le dos à la pelleter pendant mes hivers américains, et à la craindre sur la route...
Baci sorellita!
J'en ai trop mangé quand j'étais petite...J'avais fait un article un jour pour dire que je l'aime...de loin, mais pas quand j'ai les pieds dedans, et pas en ville non plus...
SupprimerBaci sorella
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Je ne pense pas que nous soyons des flocons.....ce serait trop beau. Nous sommes loin d'avoir leur "innocence", leur candeur, leur douceur même froide.
RépondreSupprimerJe passe en coup de vent mais j'ai pris, comme d'hab, plaisir à te lire.
Avalanche de bises frisquettes mais néanmoins chaleureuses .
En fait, quand je disais nous sommes des flocons, je voulais dire que nous sommes légers et insignifiants, quand nous sommes seuls, nous ne pesons rien, mais qu'en s'unissant avec d'autres flocons, on pourrait devenir une force telle qu'une avalanche...
SupprimerCe n'était ni plus ni moins qu'une variation sur le thème « l'union fait la force » ...
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L'union fait la force mais de plus en plus nous dérivons dans l'individualisme. A vos tablettes !
SupprimerAh ma Chinou...aurais-tu à te battre contre des ados récalcitrants et accro aux nouvelles technologies ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Qu'importe le flocon pourvu qu'on est l'hiver !
RépondreSupprimerhé hé ! bien vu Daniel !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La nature me semble être un source intarissable de beauté... et puis il y a un clac, juste pour nous réveiller, c'est terrible mais depuis la nuit des temps et des neiges, il en a toujours été ainsi. Aujourd'hui peut être le premier jour d'un autre monde si nous gardons les yeux de notre cœur, ouverts. C'est une volonté, c'est un grand travail, rien n'est jamais acquis, nous avons et aurons tous des classes à redoubler... Bises. brigitte
RépondreSupprimerJe suis dans cette démarche-là, Plume. Comme beaucoup parmi nous, qui avons des yeux et des oreilles, et un esprit qui réfléchit aux erreurs commises et au sens de la vie.
SupprimerJe ne dis pas que je sois tout à fait prête mais je me prépare.
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Et les œufs à la neige ? Qui en parle hein ? Personne ! Tous des ingrats. ];-D
RépondreSupprimerSeuls les individus de sexe masculin peuvent se hasarder à disserter sur l'influence de la seconde sur les premiers...
SupprimerPersonnellement, si je m'y risquais, ce ne serait que supputations intempestives et intellectuelles... ;-)
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Et oui, ici aussi tout blanc ce matin ! heureusement dans le sud, ça n'a pas vraiment le temps de nous embêter ; j'ai aussi connu la trace à la pelle pour aller chercher les bûches au tas...gla, gla, mais ce ne sont pas devenus des mauvais souvenirs.
RépondreSupprimerBises blanches
Tu as raison, déjà, aujourd'hui, les jolis festons blancs qui m'émerveillaient hier ne sont plus que des lambeaux mouillés de pluie. Le redoux arrive !
SupprimerBisous encore gelés mais plus pour longtemps !
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La neige, oh oui la neige ! Quelque chose de féérique
RépondreSupprimerCes papillons blancs qui viennent nous enlacer
Ont un rien de troublant et de magique
Ils peuvent en peu de temps nous transporter
Aussi bien en enfer qu'au paradis
Pour Paul l'oncle inconnu, ce fut la fin glacée
Coupé de son groupe au Mont Blanc il périt
En soixante trois sur le lac gelé
C'était au contraire le bonheur
De bambins marchant sur le lac
N'allant encore à la fac
Traînions sur la neige toute l'heure
Aujourd'hui fantasque
Se faisant attendre en dauphiné
Au sud de Grenoble elle est tombée
Alors profitons gaiement de ses frasques
Bises à neige fondre
C'est très joli ce « bises à neige fondre » bravo Petrus pour ce poème plein d'émotion.
SupprimerAinsi donc tu as un oncle qui a fait la même chose que le père d'Annette ?
Je repense à tous ces romans d'enfance, Premier de cordée, Victoire sur le Dru, et puis aussi Annapurna Premier 8000, que je lisais dans la sélection du Reader's Digest. Des petits bouts, des morceaux choisis d'histoires fortes et émouvantes.
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Oui je sais bien que la neige peut tuer, la montagne comme la mer sont des maîtresses dangereuses pour qui les aime avec passion...Mais moi je ne la vois jamais, même de ma fenêtre, il ne neige pas ici (pas depuis 3 ans) et ça me manque un peu...beaucoup... La neige n'est pas toujours synonyme d'accidents, c'est l'homme qui la rend dangereuse en prenant des risques "contre-nature" ! La terre a besoin de la neige pour préparer les fleurs du printemps mais ça on l'oublie, on ne pense qu'à notre petit confort ! ;) Bisous belle étoile...des neiges !!! :)♥
RépondreSupprimerOui mais toi, tu as l'océan sublime et parfois furieux...
SupprimerJe ne pense pas que les alpinistes, comme les marins, les vrais, prennent des risques "contre-nature", au contraire. Ils ont une grande connaissance de la montagne ou de la mer, leurs exigeantes maîtresses et acceptent, comme dans un combat à la loyale, de ne pas toujours sortir vainqueur.
En revanche, il y a beaucoup de petits cons qui font du hors-piste au mépris des règles élémentaires, et ce sont ceux-là qu'il faudrait fustiger.
Ce que j'aimais c'était le regard émerveillé et les cris de chouettes de mes enfants (et de mes élèves) quand les premiers flocons se mettaient à virevolter.
Ça , c'est vraiment magique.
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Ce que nous appelons « nature » est probablement à l'image de la race humaine qui en est issue :
RépondreSupprimerà la fois généreuse et dévastatrice.
Pouvoir acheter nos poireaux et nos carottes dans les rayons du grand magasin, sans avoir à se baisser, nous fait oublier la sueur, le labeur, les mains calleuses et les maux du dos de nos ancêtres qui trimaient pour tenter de se nourrir quelque peu… pour mourir avant 40 ans…
Il paraît que c'était mieux avant…
Aujourd'hui, je tente de suivre les bons conseils venus d'un peu partout : ne plus manger, ne plus boire, ne plus respirer, vu que les pollutions sont la nouvelle invasion envoyée par Gaïa pour nous punir.
Il paraît que l'on peut encore quand même faire l'amour : mais vas t'en retenir ta respiration en plein milieu de l'orgasme !
;-)
Et le pire, c'est que les animaux continuent à péter du méthane !
Comme chantait l'autre : on est foutu… on vit trop…
Il y a des choses qui étaient mieux, et des choses qui étaient moins bien.
SupprimerLe rapport à la nature, la sagesse des anciens qui respectaient les assolements, les rythmes de germination, oui ça c'était mieux, et il nous reste à le redécouvrir, comme dit Plumes d'ange,nous avons quelques classes à redoubler!
Par contre notre époque a aussi inventé des choses qui sont bien mieux qu'avant, le seul souci c'est de ne pas les croire acquises pour toujours...
L'idéal, serait de faire taire à jamais les querelles d'anciens et de modernes, les clivages et les tensions, et de prendre le meilleur de chaque chose, de chaque idée, de chaque époque, de chaque pays, dans la mesure, la tempérance et le juste milieu, pour le bien être de tous.
Quoi, je rêve ? Ben oui...quoique...
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Je me demande si on ne retient pas un peu notre respiration, au moment suprême...
SupprimerJamais pensé à observer ça scientifiquement ... ;-)
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Tout dépend probablement de déterminer quand se situe l'instant T que tu appelles moment suprême, dans le déroulé d'un orgasme ample, pour ne pas dire à divers rebondissements...
Supprimer:-)
Je compte sur toi pour mener une observation dont tu auras à cœur de nous livrer les résultats…
;-)
Je dis ça uniquement dans le but de faire progresser la science, évidemment…
SupprimerAlors disons à chaque pic de vague...
SupprimerMais je comprends que tu sois rigoureux scientifiquement.
Je vais noter ça. Tu seras le premier informé des résultats de mes observations.
Tu crois que j'aurai ma statue:
« à Célestine, la science reconnaissante » ?
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PS (ach j'ai du mal à écrire ces deux lettres ! bref passons) en échange, tu me dirais pas pourquoi on dit l'instant T et non pas l'instant i comme le voudrait la logique scientifique ?
P'tet qu'il y a 2 temps :
Supprimer- l'instant T : le temps
- l'instant I : l'intensité orgasmique.
Cela te fait 2 choses à observer durant "la chose"....
Je note !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La variété des cristaux de neige est impressionnante (presque autant que celle de tes inspirations). Ton billet me rappelle les ruses de sioux que nous avions dû déployer pour réussir à enregistrer les spectres de diffraction X d'échantillons de "neige" que nous amenait un étudiant de l'ULB qui se penchait sur l'étude de leur structure.
RépondreSupprimerAh le petit coquin, il ne voulait pas vous laisser voir les résultats de ses travaux !
SupprimerCe que c'est beau, les cristaux de neige...Il paraît qu'il n'y en a pas deux pareils, c'est vrai ?
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Comme tu as raison Celestine, la nature est un véritable miroir pour qui veut bien regarder ce qu'il renvoie. Ton histoire est émouvante, malheureusement les enfants parfois sont cruelles, mais on ne peut effacer ce qui est fait; mais tu lui rends ici un bel hommage
RépondreSupprimerJe ne l'ai plus revue. Elle était toute petite, le choc lui avait stoppé net la croissance.
Supprimerj'aimerais bien savoir ce qu'elle est devenue...
bises miss
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Neige céleste chez Celestine. Que n'ai-je un traîneau pour filer, le nez ge lé et tout schuss jusqu'à toi. ATTB et grosses bises tout en névé.
RépondreSupprimerTaupe Nivôse, cette chronique en blanc. Bravo.
Taupe nivôse, alors là, c'est fort !
SupprimerRha la la mais comment voulez-vous que je me passe de ce plaisir subtil : découvrir, comme on ouvre sa fenêtre sur un champ vierge de neige fraîche, sur chacun de mes billets, les inventions poétiques de mes lecteurs adorés ?
Une telle régularité dans l'excellence, ça m'assoit !
Merci et big kisses
attb en traîneau ou autrement...
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Belle, imprévisible, indomptable, pourquoi n’arrive-elle- pas à nous inculquer la modestie qu’elle génère ?
RépondreSupprimerbises Jak
Elle nous l'inculque quotidiennement. Encore faut-il que nous enlevions les peaux de saucisson que nous avons devant nos yeux, et les bouchons de cire de babybel dans nos oreilles !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ta photo est magnifique avec la neige qui décore joliment ces petites boules rouges. Je reste toujours admirative devant un paysage hivernal. La neige est belle, douce mais aussi meurtrière comme cette avalanche sur l'hôtel en Italie. C'est triste pour ces familles.
RépondreSupprimerBisous
J'aurais aimé faire cette photo moi-même, chère Denise, mais je m'en remtes au talent d'autres qui sont meilleurs que moi.
SupprimerToi, par exemple.
Bisous et une pensée pour les victimes qui sont mortes avec un beau paysage devant les yeux, piètre consolation ? ou sagesse de l'inévitable ?
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La neige est belle, elle me manque. Pas de neige ici, seulement le froid et un beau soleil. Un soleil trompeur puisque le froid peut tuer, c'est vrai. J'ai tricoté des cache-cou pour une asso. de réfugiés. Toute petite participation. Ils ont besoin de duvets et de couvertures à Grande Synthe et à Paris. ils ont besoin de chaussettes, de pulls aussi. Alors on fait ce qu'on peu en se disant que petit par petit ça avance un peu. Petit flocon que l'on est. Bisous toute belle
RépondreSupprimerje reconnais bien là ton grand coeur, ma Brizou.
SupprimerIl n'y a pas de petits gestes. Chaque goutte d'eau et chaque flocon de neige, donc, comptent...
Bisous étoilés
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Même si elle nous offre de jolis paysages, source d'inspiration pour nos photographes, je ne suis pas fan de la neige et n'en vois que les inconvénients. Aller aux sports d'hiver ne me tente vraiment pas. Mais bon, chacun ses goûts... Bonne fin de semaine Célestine.
RépondreSupprimeroui chacun ses goûts... je l'apprécie d'autant mieux maintenant que je ne suis pas obligée de gérer les problèmes qu'elle pose dans une école: collègues absents, élèves absents, cour de récréation impraticable ou dangereuse, élèves surexcités, transports scolaires annulés, innombrables coups de fil à donner...
SupprimerNon la neige pour une directrice d'école, c'était l'enfer...surtout dans le sud où l'on n'est pas habitué et où les infra-structures ne suivent pas...
Je suis sûre que tu me comprends.
Belle semaine cher petit Belge
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Ah la neige, la neige ! Il y en a eu chez moi cette année et la météo en annonce encore. Demain, je devais aller déjeuner avec une amie à St Etienne, mais je n'irai pas, la Haute-Loire est placée en vigilance orange pour la journée. J'aime la neige, mais il est vrai que je n'ai pas de trajet à faire en voiture, hormis pour le plaisir, je n'ai donc que le bon côté de la chose. La neige, tout comme l'eau, tout comme le feu, peuvent devenir des éléments destructeurs, hélas. Oui, je pense moi aussi à ces victimes italiennes dans cet hôtel.
RépondreSupprimerBelle soirée à toi, Célestine. Gros bisous.
La météo annonce un redoux, la neige va se transformer en pluie et ce matin déjà les oiseaux chantent comme si c'était arrivé... Allez vite vous mettre à l'abri, l'hiver n'est pas fini ! ai-je envie de leur dire ...Mais ils profitent de l'instant, et à l'instant il fait doux.
SupprimerLes éléments sont les forces de la terre. Les futures générations devront réapprendre à vivre avec. C'est un beau programme de vie.
Bisous
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Fille de la montagne, j'ai appris à apprivoiser la neige. Mais je me souviens que mon père faisait partie de la colonne de secours et partait quand il y avait des avalanches pour sauver des vies. Ce n'était jamais de bons moments de le savoir lui aussi en danger, en quelque sorte. J'ai également un ami qui est sauveteur en montagnes et qui en a vu des vertes et des pas mûres.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression ces jours-ci d'être un flocon balloté par le vent, j'ai de la peine à me poser sur la terre ferme et c'est un peu...pénible. A bientôt belle dame et bises
Les sauveteurs en montagne font un travail admirable, malgré l'inconséquence de certains qui coûtent très cher à la collectivité en faisant passer leur ego avant le bien commun.
SupprimerFaudra-t-il instaurer un permis à points pour les skieurs et les randonneurs ?
Belle journée Dédé, en souhaitant que tu ne t'envoles pas trop haut !
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Journée pleine mais chaotique pour moi. Je te lis avec plaisir tant ça semble facile sous ton clavier. Il y a des douleurs cruelles dont on garde jalousement fermée la boîte à souvenance. Mais un jour ça finit par sortir. C’est cela le vrai nettoyage intérieur : quand l’âme s’en souvient :
RépondreSupprimerL’ombre du passé se penche sur le présent
L’ombre du passé regarde passer le temps
Et cela n’est pas coté en bourse !
Tu parles d'or. Les souvenirs occultés c'est la poussière du temps. Ça grippe le cerveau. Les faire briller à nouveau, les exprimer c'est comme donner un grand coup de torchon à l'âme! Ça fait du bien.
SupprimerL'écriture m'est facile c'est vrai. Chacun son talent, et le nier serait faire preuve de fausse modestie. Mais je trouve que tu ne te défends pas trop mal !
¸¸.•*¨*• ☆
Au diable la fausse modestie ! Oui je ne me démerde pas trop mal. Surtout pour quelqu’un qui n’a jamais été à l’école et s’étant mis en tête de tout apprendre (français/espagnol) vers les vingt ans. Par la bande. En lisant et en décortiquant ! Mais j’ai un mal fou quand même.
SupprimerComment tu as fait pour ne jamais aller à l'école ? Sans indiscrétion, bien sûr...
SupprimerEn tous cas, le résultat est vraiment bien. Mais tu es porté par une certaine passion, je pense...
¸¸.•*¨*• ☆
Au Maroc espagnol, sous Franco, c'était pas trop regardant, l'enseignement, hormis la religion. J'ai fait le catéchisme pour la première communion. Basta. Entre deux, c'était la mer et le soleil, mes deux divinités. Les parents ? Trop démunis pour penser à quoi que ce soit d'autre. Au final, j'ai eu de la chance, et j'en suis fier.
Supprimerhey, tu as un destin hors du commun...un vrai roman. ;-)
SupprimerTu as eu la chance surtout de savoir convoquer ta force pour rebondir, bel exemple de résilience. Il faut de la force pour s'arracher à ce genre de fatalité.
Respect.
¸¸.•*¨*• ☆
Elle rêve nue face à la mer...
RépondreSupprimerL'été reviendra.
Pour l'instant, la neige
les paysages qu'elle rend féériques,
Les bruits de la ville qu'elle assourdit.
Ici, elle manque, là-bas, elle tue , humilité devant la nature.
Il est beau ton bonhomme de neige ?
Elle s'évade par le dessin, dans des contrées bercées de doux vents chauds.
SupprimerC'est une nécessité pour elle.
Voilà mon bonhomme :
_██_
( • ̮ •)
( .. • .. )
(... • .. )
¸¸.•*¨*• ☆
Oooh ! comme il est mignon ce bonhomme de neige...
Supprimerj'aime beaucoup ton billet, ces souvenirs d'enfance mêlés à l'actualité
Merci je sais je ne suis pas très originale
Angela
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Mais si. Tu es la seule à l'avoir remarqué, mon petit bonhomme de neige...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Rhôôô, Célestine ! Crois-tu vraiment que, parce qu'on ne signale pas qu'on a vu quelque chose, ça voudrait dire qu'on n'aurait rien remarqué ? Les subtilités, détails, dessins, allusions, références dont tu parsèmes joliment tes billets sont ta signature. Moi j'aime bien ces signes discrets et je me garde de les mettre systématiquement en évidence ;)
SupprimerJ'aurais donc dû dire: tu es la seule à en avoir parlé...
SupprimerMea culpa !
Et merci pour tes mots.
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Oui tu as raisons, nous avons beaucoup à apprendre de la nature, mais nous ne savons plus la regarder, lire les messages qu'elle nous délivre, si seulement sous prenions le temps de l'admirer, nous émerveiller ou tout simplement la respecter...
RépondreSupprimerC'est le défi des années futures, chère Cristina.
SupprimerIl en va de notre survie.
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Je suis née aussi dans un pays de neige et je ne l'aime plus non plus. Sauf derrière ma fenêtre, quand elle fait cache misère sur le jardin ou les paysages déplumés.
RépondreSupprimerPour toutes les choses il y a une question de degrés. Entre un verre d'eau et un tsunami, il y en a quelques uns aussi. :)
Elle est jolie cette photo en chaud et froid.
Tu es la sagesse, chère Sophie.
SupprimerOui, tout est question de degrés, de mesure, de juste milieu, d'équilibre.
Ça paraît sans doute stupide de le répéter tout le temps, mais c'est une conviction profonde qui ne me lâche pas.
La photo ? j'aurais bien aimé la prendre moi-même...
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Très beau texte Celestine. Qui me parle. Peut-être la neige est plus propice à se souvenir. Un souvenir, un autre. Un flocon, un autre.
RépondreSupprimerBises.
Si tu veux mon avis, Patrick, tout est propice à se souvenir. Mets-moi devant la mer, avec quelques mouettes rieuses au-dessus de ma tête, ou au coeur d'un parc de grands arbres, et aussitôt mon esprit brodera des festons de souvenirs comme s'il en pleuvait...Le cerveau fonctionne par association. Quand on a compris cela, on commence à pouvoir agir sur un mental qui fuse en feu d'artifice, pour donner un sens à ses pensées;
SupprimerCela dit ton commentaire est déjà un poème.
Bises
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Tu as raison Celestine. Toutes choses, toute situation peut devenir un appel à se souvenir. J'ai dû dire ça parce que, contrairement à toi, la neige toujours me ramène à des instants heureux. Peut-être ça vient de ma mémoire qui occulte volontairement certaines choses mais c'est comme ça et c'est bien.
SupprimerBises.
Nous avons tous une mémoire sélective, et c'est bien, je trouve, de ne pas tout se rappeler...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La neige,comme tous les éléments peut être dévastatrice...
RépondreSupprimerHabitué depuis tout petit,eh bien,je l'aime bien la neige...Quand je suis du bon côté de la vitre!Quel plaisir de sortir juste pour prendre une buche pour garnir le poêle à bois.
C'est beaucoup moins amusant quand il faut faire "la trace",et se risquer sur les routes...
enfant,j'aimais regarder les cristaux de givre sur les vitres de ma chambre!faut dire qu'il n'y avait pas de chauffage,ni de double vitrage aux fenêtres.
C'était un vrai enchantement d'y voir toutes sortes de jolis motifs:des fougères,des arbres, des étoiles,des orgues de glace,des arrêtes de poissons et aussi des fleurs de givre comme de la fleur de sel^^.
Les cristaux de neige sont semblables aux lettres de l'alphabet,agglutinées entre elles, forment des mots,savamment,délicatement agencés,forment des phrases,qui,sous une plume talentueuse,grandissent,s'épanouissent pour notre plus grand plaisir de lecteur.
Quelques lettres comme quelques cristaux de neige,agglutinées ensemble peuvent engendrer de belles choses,et avoir beaucoup de force.Une sorte de beauté sur papier glacée!
La neige est un thème ou les chansons abondent...difficile de faire un choix...
Si la poussière emporte tes rêves de lumière
Je serai ta lune, ton repère
Et si le soleil nous brûle, je prierai qui tu voudras
Pour que tombes la neige au Sahara... Eric Benzi interprété par Anggun.
https://www.youtube.com/watch?v=yzLzMnowoWQ
En tous cas, la neige est une inspiratrice pour mes lecteurs, et je me régale de lire tous vos mots ce matin.
SupprimerLe givre sur les vitres, quelle merveille en effet ! une chose oubliée pour les enfants du confort moderne.
J'aime beaucoup ta description très poétique des motifs...
Quant à ta comparaison avec les mots, elle m'emplit de joie.
Très joli choix de chanson.
Pour ma part, j'aime beaucoup celle-ci.
Un chanteur oublié que j'aimais vraiment énormément...
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Belle chanson!J'ai aimé...d'ailleurs,je suis en train d'écouter,je ne connaissais pas du tout.Merci pour cette découverte.Pour la photo,j'ai d'abord cru que c'était du houx,puis des cotonéasters,finalement je viens de lire que ce sont des pyracanthas.Du coup,il me vient une idée,j'ai quelque part dans mes archives une photo qui te plairait! Je te l'envoie.
SupprimerAh...Frédéric Mey alias Reinhardt Mey...
SupprimerToute ma jeunesse.
Merci pour la photo.
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Elle connaît Frédéric MEY, celle-ci? Té? Remarque, rien que le prénom Reinhardt fait rêver, je trouve, prénom peu usité dans nos contrées.
SupprimerBon, autan toute la journée, plus de neige sur le Plateau. Donc, demain, tournoi de tarot à Peyrelevade.
Elle connaît Peyrelevade? Non?
Pas loin de Tarnac.
Et de 100 comm's.
Oui, elle connaît, même qu'elle l'a chantée à ton Chou, cette chanson, la dernière fois, et il était très zému.
SupprimerEt qu'il a beaucoup aimé.
C'était chez Françoise et c'était bien.
Reinhardt c'est son prénom en Allemagne, il a fait double carrière.Enfin, si on peut dire puisque personne ne s'en souvient...
Non, elle connaît pas Peyrelevade, sauf de nom.
Et y avait juste un bisou à gagner au centième com, pas un panier garni...
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La neige me rappelle mes nuits d'abandon : à dormir dans la position du foetus dans les fossés enneigés, les mains blotties dans l'aine, le froid me faisant grelotter jusqu'à épuisement...
RépondreSupprimerBah...
Merci d'être revenu, Gilles.
SupprimerViens te réchauffer, et extirper de ton âme tous les mauvais souvenirs. ;-)
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Cela doit être rare qu'il neige assez pour tenir au sol dans ton pays !
RépondreSupprimerHé oui, on est vraiment que des flocons, je suis bien d'accord.
Des plumes au vent, des bouchons sur l'océan, des grains de sel insignifiant...
SupprimerEt pourtant...
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Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMerci pour ce post, Célestine. C'est beau, c'est féerique, la neige. Immanquablement, elle ramène à l'enfance : comme nous étions excités de la découvrir à notre fenêtre! Les jours "neige" avaient (et ont toujours) quelque chose de particulier, hors du temps, dont elle met à mal la gestion, et de l'espace, qu'elle redéfinit. Elle me rappelle aussi ce petit haïku (ou poème, je ne sais plus) sur l'impermanence de l'existence humaine :
RépondreSupprimerMille plans,
dix mille calculs,
Sur le brasero un flocon de neige.
Hyujong
Belle journée et belles balades! D.
Très joli poème en effet.
SupprimerNos chers candidats au poste suprême feraient bien de s'en inspirer...
Hélas, leur cupidité de pouvoir les empêche d'écouter leur voie intérieure...
Bisous chère Dad
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Je suis née à Paris, pas souvent de neige, j'ai le souvenir avec le Goût "adulte" d'avoir fait une bataille de boules de neige aux square des Batignolles avec l'Ours. C'était chouette.
RépondreSupprimerJ'ai fait une bataille avant-hier avec mon dernier fils et sa copine, c'était délicieux !
SupprimerLa neige était bien blanche, et j'ai retrouvé des sensations d'enfance. Tout m'est remonté d'un coup et j'ai écrit mon billet d'un jet !
Oui c'est chouette.
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Oui, enfant, on aimait voir la neige tomber. Surtout dans un jardin. Une fois sorti, on se prenait bien quelques pelles, mais on se ramassait bien, en général. J'aimais bien les bonshommes de neige aussi. Pour les parents, c'était déjà plus "hard". En primaire, je faisais de magnifiques "glissoires", avec les autres, dans la cour de récré. Je prenais des chaussures un peu usées, pour mieux glisser. Et tant pis pour les pelles, j'en étais quitte pour les séances de désinfection à l'angichrome (qui piquait un max). Maintenant, la neige me fait peur. Et puis, en ville, ce n'est pas très gai. Ca fait un petit temps qu'il gèle, mais quand il a neigé, cela n'est pas resté. En ville du moins. Par contre, il faut faire attention aux plaques de verglas, ce qui est finalement plus traître encore que la neige... On est parti pour un hiver froid, me semble-t-il, comme on n'en avait plus eu depuis janvier-février-mars-avril 2012...
RépondreSupprimerC'est vrai que l'hiver 2012 a été interminable...Chaque jour, j'arrivais à l'école et je disais: « qui a encore laissé la porte du congélateur ouverte ? » j'aimais bien faire rire mes collègues.
SupprimerAh les glissoires de l'enfance et les genoux décorés de mercurochrome (c'est comme cela que ça s'appelait chez nous)
Je ne crois pas qu'il existe un seul enfant qui n'aime pas la neige...
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ps. Je pleurais pour que ma mère achète du mercurochrome (on a ça aussi et d'autres désinfectants, maintenant, très performants et qui piquent moins ou pas), mais ma mère avait déniché de l'angichrome (?) mercurochrome additionné d'alcool sans doute qu'elle utilisait pour tout ! Souvenir cuisant !
SupprimerAh oui, le mercuro ne piquait pas, lui.
SupprimerEt il avait une belle couleur carmin.
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Tiens, le commentaire d'un Petit Belge me rappelle un souvenir. La seule et unique fois que je suis partie aux sports d'hiver (à Argentière, dans un chalet UCPA) - j'ai lâchement abandonné le ski, après deux ou trois jours d'ailleurs.
RépondreSupprimerJe suis allée à Chamonix avec un petit train merveilleux qui ne roule plus, je suis allée en excursion à Aoste avec un bus SNCF (ce qui était très gai), je suis montée sur un glacier en téléférique (mais je ne sais plus lequel, de glacier), je suis allée nager et j'ai fait mon premier et seul sauna - et j'ai attrapé "la crève". Pour rentrer avec l'amie qui m'avait embarquée là-dedans, j'étais à croupetons dans la neige à essayer de bien mettre les chaînes pendant qu'elle manoeuvrait.
je me suis dit "plus jamais" et j'ai soigné la bronchite qui en a résulté o:))) C'était quand même rigolo !
Tu me fais rire...c'est vrai que mes stages de ski quand j'étais jeune se résumaient plutôt à tout ce qui n'était pas le ski: les séances de bronzette sur le balcon, les magasins de souvenirs, les crêpes du goûter, les fondues savoyardes et puis la boîte de nuit...
Supprimerje n'ai jamais été une skieuse très performante...
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PS: le petit funiculaire de Chamonix s'appelait le petit train du Montenvers et il montait à la Mer de Glace...
Le train du Montenvers aurait-il disparu en même temps que (feu) la Mer de Glace ?
SupprimerOui bonne question...bien sûr il fonctionne toujours, j'étais juste emportée par la concordance des temps avec le témoignage de Pivoine...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
et pourtant, ce cristal est magnifique pris isolément
RépondreSupprimerOui, il est beau dans son unicité...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
A l'heure des récrés, nos hivers avaient un goût d'extraordinaire, de magie blanche qui nous faisait voyager à travers les grandes fenêtres de la salle de classe.Heureux partages, emmitouflés de givre et de rires, la fête de la neige,nouveau regard des jours.
RépondreSupprimerAujourd'hui je l'attends,mais elle tarde à venir,comme un rêve d'enfant qui refuse de s'ouvrir !
Emmitouflés de givre et de rire...comme c'est bien dit !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour Célestine, Tu as une plume toujours agréable à lire et je sens également un beau parfum d'épicurienne lorsque tu évoques ce jardin avec une belle passion ! Oui, j'imagine fort bien les mouflets qui se sentent des fourmis leur parcourir le corps avec cette espèce d'urgence à marcher dedans comme pour être les témoins d'un miracle en marche , celui des délices de l'existence !
RépondreSupprimerOui je suis ce que l'on peut appeler une épicurienne, j'aime déguster la vie comme un beau fruit dont le goût est toujours nouveau.
SupprimerMerci cher Jerry de me rendre visite de temps en temps, tu sais que j'écoute toujours tes chansons avec plaisir ?
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OH !! Et bien je suis ravi de l'apprendre chère Célestine !! MERCI !!!
SupprimerTon CD est toujours dans mon autoradio...
SupprimerLa neige est peut-être déjà fondue, les baies de juniperus ou piracanthas (?) vont pourrir sous l'effet du gel et toute la magie aura disparu ...
RépondreSupprimerTu as bien fait de profiter du jour...
Vivement les jonquilles et le lilas ! ! :)
Ce sont des pyracanthas.
SupprimerC'est vrai que les jonquilles me manquent. C'est encore loin...Mais ce matin, tu ne vas pas me croire, j'ai vu deux cigognes...
Promis juré !
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Quel beau billet :)
RépondreSupprimerAu travail c'est un peu la même chose.
Il faut se lever tôt le matin pour aller tracer avant de partir.
Il faut partir plus tôt car jour de neige = jour de bouchon
On guette toute la journée par la fenêtre pour savoir quand on va rentrer, pour ne pas se laisser surprendre...
Dans ces circonstances, effectivement, on se sent flocon :)
Oh oui...et diriger une école par jour de neige est une expérience qui restera gravée dans mes annales comme les pires jours de ma carrière. Surtout dans une ville où il ne neige jamais, où l'on n'est donc pas préparé à gérer !
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sublime texte.....!
RépondreSupprimerMerci beaucoup ma belle.♥︎
SupprimerJ'avais ce genre de scènes certaines années dans mon jardin, mais présentement les oiseaux ont fini de manger toutes les baies de pyracantha et il n'y a même pas eu de neige d'abord! Pfff...
RépondreSupprimerBises,
Mo
La neige chez moi est très rare...c'est peut-être pour cela que lorsque j'en écris un billet, une fois de temps en temps, je ne risque pas de lasser mes lecteurs adorés !
SupprimerBises chère Mo
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Après le froid, ici, c'est la pluie...Décidément il est dur de sortir des jours gris.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la neige. Et je m'en méfie aussi!
Bisous <3
L'hiver, quoi...cette saison qui nous fait tellement apprécier le printemps quand il revient.
SupprimerBisous humides, chère luciole !