02 janvier 2017

La voix de Paul






















Soudain, la voix de Paul, celle qui me donne envie de danser. 
Me reviennent dans le nez des effluves de romarin, les embruns des salins, immenses tas de gemmes immaculés sous la danse des flamant roses, et dans l'oreille le clapotis cabotin des pointus qui rentrent au port. Une image floue de ma folle jeunesse inconsciente. La mer. La nuit. Un dancing. Un homme. Shall we dance ?
Il me tenait serrée contre lui, trop serrée, trop fort. Chaud comme un pain. Je sentais sa bosse des maths sous son pantalon de lin...j'étais trop jeune. Et puis... Black out. Tout ce que je peux dire, mais c'est douloureux, c'est que j'ai bien failli y perdre un bout de moi-même. Un morceau de mon âme jeté inconséquemment à un pourceau.
Souvenir fugace, refoulé, venu se caler sur les sensations présentes, les mille traits de cette première journée de l'an, comme des flèches piquées dans mon cortex. 
Aujourd'hui, avec Olga, on a regardé le film de Maïwenn, Mon Roi. Je ne l'avais pas vu encore. Ténébreuse histoire d'emprise, de pervers manipulateur. J'en suis sortie légèrement nauséeuse, ayant eu affaire à ce genre d'araignée tueuse dans ma vie. Qui vous enroule dans un film gluant façon sushi, jusqu'à ce que vous ne puissiez presque plus réagir. 
De beaux parleurs qui vous bouffent tout cru, comme les plantes carnivores qui ne font qu'une bouchée d'une pauvre mouche désarticulée.
Décidément,  les fantômes du passé ont besoin que je leur torde le cou un à un...




Paul Mc Cartney
You gave me the answer


110 commentaires:

  1. Il y a des souvenirs comme ça... Lorsqu'on les ressort du fond du placard, il sont devenus des loques nauséeuses et il faut un peu de bienveillance envers soi pour admettre que ça a été.
    Si la vie n'était faite que de bonnes choses, elles seraient ternes et sans joie.
    C'est en regardant son ombre qu'on voit que le soleil brille.

    Je n'aime pas ce genre de film et je ne vais pas les voir. Je n'ai pas besoin de ça pour comprendre la manipulation. On est tous, peu ou prou, passés par la case manipulé et lorsqu'on est sorti de ça, à quoi bon s'y replonger, même dans une fiction.
    Baci e felice anno nuovo TVB

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    1. Quand une amie te dit : "tu verras, il est super ce film..." Eh bien tu le regardes.
      Il m'a mise en colère, ce qui prouve que je suis sortie d'affaire (ou d'enfer ?) il y a bien longtemps, mais que le souvenir reste cuisant.
      Cela dit j'aime bien ton premier paragraphe.
      Et surtout la dernière phrase du premier paragraphe... Baci.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ben voilà ce qui arrive en dansant avec une fille trop grande, trop mûre, trop belle pour son trop jeune âge, dont la date de fabrication n'est pas inscrite sur le front et qui en plus sent bon la Provence de Pagnol... On l'invite à danser et on se retrouve à faire des cours de rattrapage en géométrie et calcul des volumes...
      On devrait toujours broder la date de naissance de ses filles sur leurs vêtements.

      Prudent, Léo avait préféré prendre date....
      https://www.youtube.com/watch?v=MjWmD9gHBTI

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    3. Tu as le don de choisir des chansons merveilleuses qui mouillent les yeux...
      Oui j'étais trop tout ça...grande et si petite encore dans ma tête...Trop petite pour une certaine géométrie...j'avais encore le code pénal sous ma robe...
      Ti bacio
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Pas facile tous les jours d’être au top de la gaité et d’en distiller le bonheur béat. C’est très bien ainsi. Ce texte me fait penser au début d’un vieux poème dont voici un extrait :

    La vie scintille sous les néons
    Un chien dégueule son mystère
    Sur les draps d'un souvenir abscons
    Un son convulsif s'oblitère
    Tandis que nuit et jour désespèrent

    La bonne journée.

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    1. Non seulement ce n'est pas facile mais c'est épuisant.
      Les derniers événements de ma vie ont bousculé ma goélette.
      De grosses vagues, mais je suis une battante. Fragile, mais plus j'en serai consciente, et plus cela me donnera de la force.
      Belle soirée à toi
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Le risque de l'emprise par un manipulateur c'est le revers de la médaille de la confiance en "l'autre".
    D'où le "cuir" protecteur... On se comprend !
    Hier je suis allé voir "Beauté cachée". Celle des gens et des choses...
    J'ai beaucoup pensé à toi ... :)

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    1. je crois que j'ai compris. Est-ce un hasard si tu reviens ?
      Peut-être qu'à ta façon, tu as semé des graines aussi dans mon cheminement personnel...
      Tu penses à moi quand tu vois Beauté cachée ? C'est cool ça. Ça me donne envie de voir le film.
      ;-)

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. À te lire, je me pose la question de savoir si cet état de fait est l'apanage de la jeunesse. Non je ne pense pas, simplement à mon âge nous avons plus de discernement et pouvons nous amuser de ces situations . Je t'embrasse

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    1. Je crois que c'est plutôt une façon d'être, empathique, confiante et un peu naïve, qui attire ce genre de personnage.
      Alors, oui, c'est vrai, ça s'arrange en vieillissant, mais de là à m'en amuser...j'ai encore une marge...
      Pour l'instant je fais sortir, j'extirpe. Ou j' "extripe"...
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. Oh Celestine, les souvenirs de dancing sont tout sauf anodins. Très introverti et très (en)timidé plus encore qu'intimidé en ces années difficiles (quelles sont les années faciles?), j'en ai connu de douloureux, les sièges arrière de voiture étaient souvent pour les copains, et mon sérieux n'avait rien pour apprivoiser les "créatures" qui à vrai dire m'effrayaient un peu. Souvenir de collège et lycée de garcons? Un autre âge?
    Puis les choses ont changé. Mais là dedans, quid du bonheur? C'était avant-hier et Paul chantait, et Mick, et Jim et Bob et Leo et Bruce et... Dieu merci ils étaient là. Mais parfois les yeux du pourceau ressortent, on ne sait pourquoi. Et c'est intolérable.
    Tu m'as, comme si souvent, bouleversé. Je t'embrasse Miss W.. Et je te remercie. ATTB.

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    1. Très émouvant ton témoignage, mon ami...il est vrai que les rapports filles/ garçons ont toujours été compliqués à l'adolescence.Je ne te cache pas que les garçons de mon âge, je les trouvais un peu ennuyeux (même si je ne le leur disait pas.) le problème, c'est que je me suis jetée au cou d'un "vieux de 28 ans"...
      Réécouter Mc Cartney hier, par un hasard assez bizarre, m'a replongée automatiquement dans ce souvenir.
      Pardon de t'avoir bouleversé, mais tu es si vrai quand tu l'es...
      Merci à toi. Kisses & atttb
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. En faisant un peu de mathématique, je me dis que je l'ai échappé belle de ne pas t'avoir connu à cette époque...
      Pas parce que tu te serais jetée à mon cou, mais d'être classifié alors de "vieux".

      Une chance pour toi que ce n'était pas à Gstadd, aux sports d'hiver, tu aurais pu alors tomber sur Paul en ski...
      Ti bacio Cara mia

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    3. Hi hi Paul en ski...tout un Roman...
      Oui bon je sais elle est facile !
      Tiens c'est drôle, jamais une seule fois je n'ai pensé que tu étais vieux quand je te saute au cou... ;-)
      Je dois être nulle en maths...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Quand on est jeune on ne sait pas et c'est tant une bénédiction qu'un malheur... Mais des prédateurs, des manipulateurs, des menteurs, si on les croise à tout âge, on finit heureusement aussi par les démasquer presque instinctivement... Te souhaite que du bonheur, Cel, surtout après cette année tellement difficile pour toi...

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    1. Tu sais trouver les mots.
      Moi aussi je me souhaite un peu de bonheur après cette année, dont je n'ai pas tout dit...
      Tiens je t'embrasse !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Pas tout dit !? Alors là, tu aiguises drôlement ma curiosité... :-)

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  7. ce qui est infiniment triste, c'est que beaucoup de petites filles, de jeunes filles, de jeunes femmes, ont affaire un jour ou l'autre à ce genre de "bossu" et qu'il est si difficile d'en effacer la trace...
    bises, Célestine, ça demande du courage d'en parler, alors bises et bravo

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    1. Merci à vous pour votre bienveillance.
      Moi qui pensais que mon introspection ferait fuir mes lecteurs...
      Je me suis un peu plantée ^^
      Bises Madame
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Eh bien ! C'est pas ça qui va diminuer mon dégoût des dancings...

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    1. Oui, je sais, depuis, j'ai préféré les bibliothèques. On y a moins de mauvaises surprises... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. Un pantalon de lin... De lin seul ?

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    1. Mortel, ton jeu de mots, Andiamounet ! (comme disent les djeuns)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. Nos souvenirs nous appartiennent bons ou mauvais, ils remontent à la surface de nos mémoires tels des fantômes exaltés dans nos moments de flottement, dans nos moments de vide en soi comme un besoin d’occuper notre imaginaire pour revivre les moments les plus grisants de notre vie, les plus exaltants et aussi les plus étouffants. C’est un besoin de sortir de notre marasme actuel, trop vif, trop occupant, trop harcelant qui nous pousse à reprendre le voyage en sens inverse de notre vie, revisiter les souvenirs du passé. Cela est tout à fait sain, de convoquer notre passé sans trop nous y accrocher et nous y engluer bien sûr, mais plus pour bondir et prendre notre avenir entre nos mains, être mieux armé pour nous débarrasser de toutes nos scories que la mauvaise mémoire s’entête à nous fourguer dans nos talons. Prendre conscience Céleste et en parler, est une véritable catharsis et une libération de toutes tes chaines du passé surtout celui plein de peine et d’amertume. Une confrontation avec tes fantômes du passé pour mieux conjuguer l’avenir qui t’appartient, qui te libérera. Moi, j’en doute pas, ta franchise et cette fantastique ouverture d’esprit que tu as, sont déjà une victoire du présent et toutes celles à venir. Je te fais confiance, ma chère amie Céleste.
    Bien à toi, Céleste, je te souhaite tout ce dont tu rêves et exalte ton cœur.
    Bises étoilées.

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    1. Tu as tout dit, cher Bizak, avec tes mots toujours si bien choisis et mijotés ensemble.
      Une catharsis, je crois que c'est le mot, j'ai commencé avec l'ouverture de ce blog, et je n'ai jamais autant progressé que depuis que je me connecte à moi-même pour faire sortir ce qui pourrissait mon jardin intérieur.
      Je ne doute pas d'y parvenir, en nouant des relations profondes et nourrissantes avec quelques personnes qui m'aiment sans me juger, ni m'attraper dans leurs filets, ni me rabaisser, ni me mettre sur un piédestal. Juste dans la vérité de chacun, et pour faire fructifier les liens.
      Bises très célestes et encouragées.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  11. En ce qui les concerne, je prends mon "katana" ou mon "bokuto" et je fais face. Je les combats jusqu'à la défaite de l'un ou l'autre... Éternel affrontement.
    Il nous faut nous pardonner, dit-on... Il nous faut les annihiler (ce qui sous-entends d'abandonner la haine, la rancœur ; l'affect, quoi !...
    Il y a des films qui me sonnent comme un boxeur qui a baissé sa garde...
    La délivrance est un long chemin pénible... J'ai rafraichis le sentier devant toi... Profites de l'instant calme.
    Bisous affectueux, "petite sœur" de cœur.

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    1. Je profite, entre le canard et la tortue, humant l'air vif de la montagne qui descend sur les cascades.
      Il est important pour moi de comprendre que mes failles sont aimables, puisqu'elles font partie de moi.
      C'est un pari de bonheur, en fait. Il est à ce prix.
      Petite soeur, alors oui, grand frère ça me va. Je pense que Blutchy partagera ce statut volontiers avec toi.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Bon je jouerais bien un peu au jaloux, mais quand les autres connaîtront ma taille je perdrai toute légitimité ! :oDDD

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    3. @ Jdissa
      Ce n'est plus un problème depuis que la mode des talons compensés a été relancée d'illustre façon...

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  12. Qui peut dire ce que l'histoire aurait écrit à ta place ?
    Bonne année chère Celestine, pleine d'interrogations et de musique.
    Pour moi, je souhaite que ton blog arrête de me demander si je suis un robot ! NOn, je ne suis pas un robot ! enfin, presque !-)

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    1. Si j'avais un quelconque pouvoir là-dessus, je le ferais, sois-en persuadée !
      Mais blogger fait un peu n'importe quoi avec sa captcha. En même temps, c'est juste une case à cocher...
      Pour le reste...je ne sais pas.
      Tu as raison, les interrogations et la musique font partie de mon quotidien. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. Ahahah!"Qui vous enroule dans un film gluant façon sushi" ou l'art de dire le pire avec sourire sagace Célestine! Je te souhaite de parcourir cette année avec les pas délicats des flamants et surtout de prendre un envol élégant, si ce n'est déjà fait.

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    1. Quand on en est sorti, oui, on prend du recul et on se permet même un peu d'ironie.
      Je crois que mon envol se précise, chère MissA.
      Alors, le dernier StarWars, bien ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Quelle mémoire! Alors, puisqu'on me demande: rien à dire, tous les ingrédients y sont mais je n'ai pas retrouvé le bon goût de Madeleine.

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    3. Je m'en doutais...
      Les recettes finissent par perdre de leur saveur quand on les modifie d'épisodes en épisodes...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  14. C'est vrai que la danse... Les réveillons... Les soirées... Qui ne s'est retrouvée dans cette situation dangereuse? Je préfère ne pas y penser. Foin des mauvais souvenirs. Je préfère me souvenir des bons...

    Ceci dit, devant le nombre de personnes qui ont asséné devant moi avoir rencontré "un ou une manipulateur-trice pervers(e) narcissique", j'ai fait quelques recherches sur internet. J'avais lu Marie-France Hirigoyen en son temps, et je voyais bien en quoi consistait l'emprise (il suffit déjà d'être amoureuse et de croire avoir trouvé "le bon") et les divers harcèlements, souvent progressifs, mental d'abord, psychologique, financier, sexuel, puis finalement physique. Avec les dangers que l'on sait.

    Je suis quand même tombée sur un article qui faisait réfléchir - je ne parle pas pour ton histoire ici, (plutôt pour celle de "Mon roi") mais parfois, lors des divorces et séparations, l'un ou l'autre intervenant affirme "vous avez affaire à un pervers manipulateur narcissique". L'auteur de l'article mettait en garde contre une généralisation de ce diagnostic, posé par des personnes qui ne connaissent pas toujours le manipulateur.

    Car la manipulation existe, c'est clair. Surtout lors des séparations.

    Et heureusement, avec l'expérience, on détecte mieux les personnes dangereuses. Le tout est de s'arrêter au feu orange (ce qui n'est pas toujours facile, je sais aussi de quoi je parle).

    Je ne te souhaite que de belles et bonnes rencontres, réelles et virtuelles.

    Une de mes amies a publié un très beau texte sur sa page fcbk. Je devrais le retranscrire sur mon blogue. Je l'ai même lu avec mon fils et il me répétait que c'est ce qu'il dit toujours, même avec d'autres mots. C'est un très bon texte... je vais le recopier chez moi à ton intention o:)))

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    1. A moins que je te l'envoie plutôt par mail, celui que tu laisses sous les commentaires... Pcq j'ai déjà écrit deux articles auj, ça fait beaucoup !

      (Pivoine)

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    2. Oui je veux bien l'article par mail.
      Cela dit, je me garde d'utiliser ce mot à tort et à travers. Moi aussi je sais
      Il y a trois personnes dans ce billet. Paul, McCartney, le beatle, dont la chanson a déclenché le souvenir.
      Le type du dancing qui tenta d'abuser de moi ( si tant est que l'on puisse utiliser ce mot quand on pense être consentante) heureusement je fus sauvée par la mère de mon amie Brigitte.
      Et puis, en filigrane, l'ombre d'une personne qui m'en a fait bavé pendant quinze ans.
      Mon introspection me permet de comprendre par quels mécanismes j'ai pu me laisser embobiner comme ça...
      Et de vivre mieux, du coup.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. Confiance pour confiance... Celui qui m'en a fait voir aussi de toutes les couleurs (pendant quinze ans) (plus le temps du divorce) et qui reste encore un mystère pour moi aujourd'hui (qu'est-ce qui l'a rendu comme ça? Qu'attendait-il de moi?) - celui-là m'a donné malgré tout un des plus grands bonheurs de ma vie : un fils merveilleux, qui, de jour en jour, fait mon admiration. Comme quoi.

      Beaucoup de questionnements avec un film comme "mon roi" (je ne l'ai pas vu celui-là) ou "l'emprise" (avec Corinne Vuilmin - la Chloé de "Profilage") ou l'histoire de Jacqueline Sauvage, totalement graciée par votre président...

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    4. J'adore Chloé, cette fille me ressemble tellement...
      Sensible, extrasensorielle, lunaire ... et flamboyante, oui je l'aime beaucoup. La série n'a plus de saveur sans elle.
      Sinon, oui, je compatis à ta confidence: cela reste un mystère cette manipulation...pourquoi ? Pourquoi ? la question est restée sans réponse pour moi aussi.
      Mais j'ai fait mes enfants avec un autre.
      Je t'admire de savoir faire la part des choses et d'aimer ton fils indépendamment de ton histoire avec son père. C'est fort.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. J'apprécie beaucoup ce billet. Les Dancings beaucoup moins, je n'ai jamais été le roi du Dancing est-ce que j'ai été un pourceau, je ne me prononcerai pas. Tentons d'oublier les pourceaux et les pourceautes ils ne valent pas la peine qu'on s'n souviennent.
    Ce film je ne l'ai pas vu il ne m'intéresse pas du tout.

    Bleck

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    1. Il est quand même intéressant ce film, même s'il remue des choses.
      Toi, un pourceau ? Non ce n'est pas du tout l'impression que tu m'as donnée, et maintenant je crois que je sais les reconnaître. Et tu as raison de le mettre au féminin, car la personne qui m'a mise sous emprise pendant quinze ans était une femme...
      Merci Bleck
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. Le problème du manipulateur… c'est son incapacité à aimer quiconque… certainement pas l'autre, évidemment, qu'il cherche à exploiter, comme on exploite une mine de charbon qui a pour objectif de finir en cendres…

    J'ai bien aimé "sa bosse des maths »… en effet c'est un grand calculateur !…
    :-)

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    1. Excellent ! je crois que c'est ce que j'appellerai un jeu de mots-lapsus...
      Pas d'affect chez cette engeance, juste de parfaits comédiens...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. Résolution de début d'année : arrêter de publier des photos de toiles d'araignées si ça fout le bourdon à notre amie la fine mouche !

    Bonne et heureuse année 2017, ma Céleste nièce !

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    1. Je t'adore mon oncle ! mais non, elles sont super belles tes toiles d'araignées pleines de perles de givre.
      Et puis vois, j'arrive à regarder ton avatar dans les yeux sans partir en courant.
      Qui sait, tu as peut-être un effet cathartique sur moi ?
      Meilleurs voeux pour toi, garde ta bonne humeur surtout !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. J'avais écrit pour une fois, un long commentaire. Perdu, il est perdu. Tant pis.
    Je résume : prends soin de toi.
    Bises

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    1. Rhôô mince alors !
      Je ne peux que redire ce que je dis à tous ceux à qui la mésaventure arrive : fais contrôle + C avant d'envoyer.
      Petite précaution qui ne mange pas de pain...
      Mais je suivrai ton conseil. Tu as mal au dos, j'ai mal à l'âme... j'ai dû manger trop de salades...
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. pssss : faire précéder par Ctrl + A (tout sélectionner) puis ctrl + C (copier) ;)

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    3. Ah oui, bien sûr Lou, bien sûr...j'ai oublié de le préciser...je pensais que ça allait de soi...
      merci !

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  19. Eh bien tu fais bouger les lignes en ce moment ! C'est bien, et pas du tout repoussant pour tes lecteurs en fait, toi qui t'inquiétais.
    On est capable de voir qu'un être humain n'est pas toujours au top, et se détourner à ce moment-là, c'est un peu comme ces soi-disants amis qui s'en vont quand on est dans la mouise. Ça existe, j'en ai connu pleins.
    Amicalement
    Angela

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    1. Oui, tout le monde en connaît des comme ça...
      Mais les lecteurs de mon blog sont assez exceptionnels, je dois le reconnaître...
      Et cela m'emplit d'aise.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. Des prédateurs, l'on en rencontre à tout âge... L'essentiel est de pouvoir s'en écarter à temps. C'est vrai qu'ensuite il y a de l'amertume dans l'âme, voir du dégoût.

    Je n'ai pas vu ce film " Mon roi".. pas envie de le voir à vrai dire...

    L'an passé j'en ai vu un qui s'appelle "L'amour est crime parfait"... Là aussi une histoire de manipulation, des relations bizarres entre un prof et ses élèves, entre un frère et sa soeur. Un film glauque. Une impression bizarre à la fin.
    Parfois on ferait mieux d'appuyer sur le bouton stop.

    Bises Madame la Fée

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    1. Il est vrai que parfois, on se laisse prendre à regarder un film qui nous met mal à l'aise. Mais au final, je ne regrette pas.
      Cela me permet d'avancer sur ma propre histoire, et c'est inestimable.
      Je n'ai pas gardé d'amertume ou de dégoût, mais en revanche je suis devenue méfiante...parfois sans raison, au risque de blesser la personne de bonne foi que j'ai en face de moi.
      belle soirée ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  21. Quelle pudeur vous avez dans votre façon de confier des épisodes douloureux de votre vie.
    Votre écriture est toujours un régal. Quoi que vous disiez.
    Là je tremble de rage de savoir que des gougnafiers vous ont fait du mal.
    Il me vient des fourmis dans mon épée.
    ~L~

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    1. Cher Lorenzaccio, vous vous prenez pour Cyrano, maintenant ? l
      Vous pratiquez le mélange des genres à ce que je vois...
      Etre défendu par le fleuron de la littérature, ça a de la gueule...
      Merci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. Tordre le cou aux vilains et laids fantômes, les rendre ridicules à force de les exposer, c'est une bonne thérapie, me semble-t-il; celle des vivants, les vrais, les vivants qui vivent.
    J'ai côtoyé dans ma vie juste assez de victimes de manipulateurs sans scrupules, à commencer par l'homme de ma vie, pour savoir ce qu'il y a de douloureux à reconnaître qu'on en est l'objet, savoir aussi combien il est difficile d'admettre qu'il faut trancher dans le vif pour sauver sa peau... J'en parlerai, au fil de mes billets.
    Tu n'es pas une "pauvre mouche désarticulée". Tu ne l'as jamais été. Tu étais jeune, naïve, et vulnérable. Sans doute n'avais-tu pas conscience à ce moment que tu pouvais tenir debout toute seule...
    Tords tous les cous qu'il faut!

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    1. Oui c'est douloureux de reconnaître sa faiblesse, même si elle n'est pas de son fait...
      J'en suis sortie, mais la blessure est restée longtemps vive.
      Les vrais vivants qui vivent...oui, je me reconnais bien là.
      Merci beaucoup pour tes mots. :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. Tu racontes l'insouciance, la confiance, l'innocence… et soudain cette brisure causée par celui qui abuse de son pouvoir. Il t'en reste la cicatrice.
    C'est salutaire de tordre le cou des fantômes, quand on en chope un.

    Des bises, jeune fille

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    1. On va m'appeler Ghostbuster ! Mais si tu savais comme ça me fait un bien fou, à chaque fois j'ai l'impression de me libérer un peu plus.
      Une introspection bénéfique et libératoire, ça vaut le coup.
      je me demande qui m'a donné le goût de me regarder le nombril comme ça, dans l'idée d'aller mieux... ;-)
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. C'est bizarre cette expression : "se regarder le nombril". Ça renvoie à quelque chose de totalement sans intérêt (à moins d'être umbilicophile chevronné) alors que l'introspection est tout le contraire. Car là où le nombril est cul de sac superficiel, le regard sur l'intériorité ouvre sur un univers aux multiples dimensions, dont les limites de la connaissance sont sans cesse repoussées.

      Alors oui, je me demande bien qui peut t'orienter vers la contemplation nombrilique ;)

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    3. Un cul-de-sac superficiel ? Totalement sans intérêt ? Certains psychanalystes doivent se retourner dans leur tombe...Je pense que tu oublies juste que toute notre histoire intime vient de ce petit orifice, situé entre deux chakras important, cicatrice primordiale de notre naissance et de nos liens à la matrice...et ce n'est pas pour rien que j'en parle, moi qui suis en plein dans cette recherche de mes origines, en pleine redéfinition de mes bases et re-coupage du cordon...
      Mais comme je ne suis pas de mauvaise foi, je t'accorde que dans le langage populaire, l'expression s'est vidée de son sens sacrée, pour devenir synonyme du type egocentré et insupportable qui ramène tout à lui et passe sa vie devant les miroirs, tel un Narcisse....
      Je précise donc, en signe de paix, que je me regarde le nombril, mais par l'intérieur.
      Ça demande davantage de souplesse, mais c'est plus profond ;-)
      Bises assertives
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. J'ai failli répondre mais... magistral, rien à jeter ni à ajouter !

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    5. Et si notre histoire intime venait… de là où on a envie qu'elle vienne ? Où de là où elle "fait sens" ? Je (me) pose cette question parce qu'en tant que fervent adepte de l'introspection - surtout autrefois - ainsi que de l'auto-analyse, j'avoue que tu nommes fort justement « cicatrice primordiale de notre naissance » a toujours fait pour moi l'objet d'une absolue indifférence [et là tu m'incites à me questionner à ce sujet]. Je t'avoue même que c'est la première fois que j'entends dire qu'elle peut avoir une importance.
      Il n'en va pas de même pour la "cicatrice" symbolique du cordon (psychologique) qui, avant ma naissance mais aussi après, me garda/garde relié à ma mère. Ma mère qui peu à peu s'atrophie, s'étiole, s'éteint, et avec elle son ventre. Celui d'où je viens… Mon origine.

      Mais j'entends bien que pour toi, pour chacun de nous, l'approche est différente et que cette cicatrice sur la peau peut revêtir toute une importance.

      Merci de m'avoir permis d'éclaircir tout cela. Et bonne exploration nombrilique, en souplesse et en profondeur ;)

      Bises au centre

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    6. Tu es indifférent à ta cicatrice ombilicale ? En soi, cela n'est pas très grave, ce n'est jamais que l'endroit du corps contenant le plus de microbes, mais sur le plan symbolique c'est étrange que tu n'aies pas fait tout de suite le rapprochement avec l'héritage parental...le cordon, c'est quand même le premier lien...C'est exactement ce que je disais. C'est évidemment là-dessus que je travaille, et que, comme tu l'évoques très bien, tu vas être amené à travailler aussi.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. couic... Célestine 1/fantôme du passé 0.
    Si jeunesse savait... Tu as bien failli te faire voler un bout de toi-même, que tu n'aurais jamais retrouvé. J'ai tellement redouté ce genre de mésaventure pour ma ou mes filles, que la vie a fait que j'ai eu des garçons. Ouf! sacré poids d'enlevé!
    Je ne sais pas ce qu'il faut faire pour se protéger des manipulateurs, des gens faux, des menteurs, des jaloux, des profiteurs et autres personnes de cet acabit!
    Peut-être une méfiance naturelle assortie d'un certain bon sens, un peu comme le "bon sens paysan", ou alors mon côté sauvage, qui fait que c'est l'instinct qui commande.

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    1. J'adore ta première phrase , tu me fais trop rire !
      Tu as raison, j'ai failli me faire violer un bout de moi-même c'est vrai, heureusement le pire a été évité.
      Mais cet épisode ne m'a pas servi de leçon, je me suis fait avoir d'autres fois par de belles paroles.
      Je devais manquer totalement de bon sens paysan... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Je ne suis pas sûr que le "bon sens paysan" existe réellement!Mais,tu l'as dit,tu étais trop jeune,probablement un peu naïve,crédule,confiante,pas le recul nécessaire pour voir que la nature humaine n'est pas toujours belle.Tu avais envie de croquer la vie...Pour un prédateur,tu étais une proie facile.Quelques belles paroles servies par un beau parleur,et le tour est joué.
      Même si cette expérience ne t'a pas servi de leçon,dit toi qu'un jour ou un autre,tout le monde peut se "faire avoir"(quand même,on dit que chat échaudé...).
      Il n'est pas un domaine plus indiqué pour dire que l'on apprend de ses échecs!


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    3. Je m'étonne que personne ne m'ait sorti l'incontournable phrase de Nietzsche : « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort »...
      Un peu naïve,crédule,confiante,pas le recul nécessaire pour voir que la nature humaine n'est pas toujours belle...Je n'ai pas beaucoup changé, fondamentalement. Mais je me méfie davantage des beaux parleurs.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Je ne suis pas certain que cette phrase de Nietzsche soit toujours vrai!
      Se méfier des beaux parleur...attention aux perroquets!

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    5. Oups: des beaux parleurs

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    6. On va peut-être pas refaire la dissert de philo...
      Mais les perroquets, avec leurs belles plumes, oui, je me méfie...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. Fleur bleue, j'ai toujours eu méfiance des beaux parleurs : "trop beau pour être honnête". Malgré cela et mon "âge confirmé", je me suis royalement fait avoir et ce fut une sale période. Il en aurait fallu peu pour déraper au sens propre et même dérailler. Mais bon, la page a été tournée. Ouf. Ah si jeunesse savait, si vieillesse pouvait...

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    1. Alors tu me comprends. Une personne toxique a empoisonné quinze ans de ma vie, me coupant de tous mes amis, m'utilisant comme une chose et m'empoisonnant jour après jour par ses remarques acides...j'étais sous emprise, et me mettait en colère quand on essayait de me mettre en garde...j'en avais parlé dans un billet il y a longtemps, sur un autre blog.
      Oui si jeunesse savait...Voilà ce qu'il faudrait dire aux jeunes: dans la forêt profonde des passions humaines, il est des gens très vénéneux. Ce sont des toxiques. Faites un grand détour si vous voulez vivre vieux.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. C'est joliment réssucité comme fantôme même si c'est un souvenir malheureux.
    Faut se méfier des matheux qui ont la bosse, c'est souvent des chameaux...

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    1. Hé hé ! Jolie conclusion, Mindounet.
      C'est sans doute un don, l'écriture qui coule comme un ruisseau.Et je suis pleine de gratitude envers la vie qui m'a donné ce don...
      Qui me permet d'écrire "joliment" même les mauvais souvenirs, cela permet de les transcender plus facilement.
      Heureuse de ton retour, Mind !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  27. Quinze ans ?
    T'as été drôlement patiente...
    Les hommes (et les femmes) ne sont pas toujours des anges, il arrive même d'être cruel.
    On ne pense pas toujours que le plaisir de "faire un mot" fait du dégât.
    Mais rester quinze ans avec quelqu'un de mauvais et dangereux, ça me paraît étrange.
    Comme je suis un mec, je pense avec ma b..., alors je me dis "ça devait être un empereur de la couverture".
    Mais ce n'est même pas sûr.

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    1. Sur les quinze ans, il faut déjà enlever les douze ans d'aveuglement, et le reste c'est le temps que la prise de conscience mûrisse...
      Moi ce qui me paraît ahurissant c'est cette femme qui est restée quarante ans avec son bourreau...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ben dis donc, trois ans de réflexion après douze ans de plantage !
      Si t'avais été trader on t'aurait virée dès le premier trimestre ! ;-)
      Mais quand même... Ça surprend toujours ces trucs là.
      Ma mère aurait réglé ça d'entrée d'une gifle avec le fer à repasser sur "Fil".
      Bon, elle n'était pas très fleur bleue...

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    3. Sauf ton respect, ce genre de réaction est normale de la part d'un extérieur, un type normal, comme toi, mais quand on vit la chose de l'intérieur, c'est le genre de paroles qui culpabilisent encore plus...Et du coup, on se sent encore plus con, encore plus nulle...Cercle vicieux...
      Mais bon, y a prescription. Pas envie d'entrer davantage dans les détails. Et puis j'ai jamais su régler un fer à repasser... ;-)
      Trop fleur bleue sans doute... ;-)

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    4. Excuse moi, n'y vois pas malice, c'est juste que la violence, sauf cas de légitime défense, et surtout contre quelqu'un qui ne demande qu'à t'aimer m'a toujours paru étrange.
      Tu n'es pas con ni nulle, juste un peu aveuglée, sur ce coup là.
      Il arrive de s'énerver, on peut avoir un geste un peu vif, mais baffer la lumière de ses jours est un truc qui me paraît toujours étranger.
      Même si des fois on la piétinerait.
      Faut quand même être un peu maître de ses pulsions.
      Sauf, évidemment, si on est violent dans l'âme.
      Une preuve de faiblesse à mon avis.
      Bon, encore une fois, excuse moi.

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    5. Je t'excuse. Je te pardonne même.
      Je voulais juste préciser que tu parles de violence physique, moi je n'ai parlé que de violence psychologique, insidieuse, le premier ou la première qui lèvera la main sur moi n'est pas encore né(e)...
      Voilà voilà mon Goût adoré.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  28. Si tu veux retrouver la paix, tu as raison de faire un sacré nettoyage.

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    1. Tu ne peux pas savoir comme ces mots me font du bien. Ils légitiment mon besoin de paix intérieure, en accueillant sans jugement ma douleur. Merci.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  29. Nous sommes nombreuses, nous les vivantes, à avoir ces souvenirs de flirt avec la mort de quelque chose, qui parfois a en effet tué, parfois gravement blessé, et d'autres fois on a glissé à côté sans trop réaliser et on est parties en riant. Les manipulateurs, les pourceaux goinfres de ma jeunesse, les suceurs de vie et de liberté... j'ai bien sûr connu ça aussi. C'est pour ça qu'aujourd'hui je peux enfin me dire que sans doute, je sais de quoi je parle :D

    Bonne année sorellita, et voilà... toi aussi tu sais de quoi tu parles puisque toi aussi...

    Baci!

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    1. En un mot comme en cent: les personnes toxiques.
      Cela demande beaucoup de temps pour discerner ce qui est bon pour nous et ce qui est mauvais.
      certains champignons ont l'air si beaux et si appétissants...
      Baci sorella di cuore
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ce qui rend le discernement difficile c'est que ces personne ne sont pas que toxiques. Elles apportent à la fois du bon et du mauvais, du chaud et du froid, du doux et du piquant. Et parfois on a tellement besoin de bon qu'on accepte le mauvais sans se rendre compte qu'il nous détruit à petit feu...

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    3. eh oui, c'est le syndrome du champignon: belles couleurs chatoyantes, et poison mortel... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  30. Il y a des aigreurs tenaces qui viennent régulièrement agiter le quotidien, une image, un film,un lieu et l'avalanche nous tombe dessus.Tu as la chance de l'écrit," le pouvoir libérateur" de tuer tous tes fantômes,et c'est super pour toi. Tu nous offres ta confiance et une partie de ta vie,et ce n'est pas rien.
    2017 vient de tourner sa page, sera-t-elle gaie, sera-t-elle sage, sera-t-elle en paix ?
    Je te souhaite tout plein d'amour, de tendresse et de douceur dans les petits riens de la vie.

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    1. Oui tu as raison, écrire est une chance libératoire incroyable, et j'ai bien l'intention de l'utiliser davantage, du moins tant que j'en aurai besoin.
      Je souhaite la paix, bien sûr, intérieure tout d'abord, parce que pour la paix dans le monde...
      Sans doute plus facile en commençant par soi même... le monde, lui, poursuit sa ronde folle et nous laisse avec cette fameuse rage impuissante qui nous épuise...
      Comment convaincre ces hommes assoiffés de sang, de fric ou de pouvoir ? C'est impossible...
      Alors oui, vive les petits riens de la vie.
      Et la poésie bien sûr
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  31. lever le voile pour soi même , c'est tellement important!

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    1. Primordial. Merci de me comprendre si bien, belle poètesse-photographe.
      Ton regard sur le monde me fait du bien.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  32. Chère Céleste,
    J'aime toujours autant tes changements de bannière
    mais celle-là m'interroge : que font ces roses à terre, un petit nombre juste après ton passage
    comme si tu venais de les larguer en route
    n'en gardant peut-être qu'une ?????
    Bisous

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    1. Mes dessins sont au libre choix d'interprétation de mes lecteurs, cher Petrus. Ce qui, sans vouloir être prétentieuse, car je ne m'auto-déclare pas artiste, est le propre de toute oeuvre de création...
      Peut-être ce dessin signifie-t-il quelque chose qui se passe au niveau de mon inconscient ?
      L'expression d'un certain désarroi devant les choses qui m'échappent ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  33. Pendant plusieurs années, j'ai connu une personne toxique, j'étais jeune et il faut du temps pour se retrouver soi-même. Je te comprends Célestine.
    Je te souhaite tout le meilleur.
    Bisous ♥

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    1. Merci pour ton témoignage, Denise. Les gens d'empathie, droits, les naïfs, les poètes, les créatifs sont souvent la cible des PN...
      Même chose pour toi, le meilleur !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  34. Ils sont plus prompts à déceler leur proie que celle-ci à s'échapper.
    Tu as trimballé ton sac jusqu'ici, j'espère que le courant de ce partage l'emportera loin de toi.
    Bises, Célestine.

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    1. Oh oui, ce courant d'empathie est merveilleux et me subjugue.
      Mon sac est tellement plus léger...
      Et je te remercie de rajouter tes mots à cette ronde, chère Nicmo.
      Je t'embrasse fort
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  35. L'emprise est telle que même après avoir quitté la personne, celle-ci continue de nous pourchasser. Il faut du temps pour déméler un à un les fils que l'araignée a tissé.
    Après ce genre d'épisode, on se retrouve comme le chat échaudé qui craint même l'eau froide!

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    1. En même temps, je préfère être un chat échaudé qu'une mouche mangée par une araignée !
      Mais oui, tu as raison, l'onde de choc se poursuit encore longtemps...
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  36. "Mon roi". Un film que j'ai vu au cinéma lors de sa sortie. Je dirais que ce n'est pas un film, sur le portrait d'un pervers narcissique, mais plutôt un film qui traite de l'addiction amoureuse. Je pense que que tu n'as pas aimé ce film parce qu'il a touché un affect chez toi, en ouvrant une plaie pas encore refermée. Personnellement j'ai aimé le jeu des acteurs, un rôle pas facile à endosser finalement.

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    1. Addiction amoureuse, certes, mais le personnage masculin est quand même un PN...
      Oui, les acteurs jouent extrêmement juste et cela a sans doute contribué à me titiller là où ça faisait encore mal, tout au fond...Mais là, ça va mieux.
      Merci pour ton analyse, Missfujii
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  37. Lu ce midi :
    "le jardinier ne hait pas les mauvaises herbes, il sait en faire bon usage pour fertiliser les fruits et les fleurs".
    Bises fleuries.

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    1. C'est très joli, comme phrase, Nicmo.
      A méditer. C'est vrai que les failles et les mauvaises expériences font partie de nous, et il faut les regarder avec indulgence.
      Cela me rappelle cette vidéo qui s'appelle " Ode à la blessure ".
      Un très beau texte, très vrai.
      Et émouvant
      Bises chère Nicmo
      ¸¸.•*¨*• ☆


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  38. Je ne connais pas ce film, j'irai aux renseignements.
    Petite anecdote qui remonte à mes 16 ans ! Il y a donc...oh purée, je n'arrive pas à compter, ça fait trop longtemps , mais je m'en souviens encore !
    Il y a la fête à Igon, le village voisin du mien. Pas de permission parentale, c'est l'après-mdi et un copain avait une place sur le porte-bagages de sa mobylette !
    Je danse un slow, danse dangereuse au possible lorsqu'on est une jeune oie blanche ! Mes bras sont passés autour du cou du jeune homme qui doit avoir mon âge, et je remarque un truc qui m'intrigue. Il me serre plus fort lorsque mes doigts touchent la peau de son cou (j'ai bien mis cou ? Oui !) Je tente à nouveau l'expérience... tiens, ça marche encore et je crois bien avoir senti , comment tu l'appelles ? La bosse des maths de celui qui devait être aussi innocent que je l'étais ! Une belle nouille, oui ! Pas la bosse ! Moi ! Heureusement qu'il fallait rentrer dare-dare avant que me parents ne s'aperçoivent de ma fugue !
    Il suffit de peu de chose pour faire un pas à l'envers, un pas à l'endroit !
    Parler de ses démons ne les fait pas disparaître mais en atténue largement l'influence.
    Bisous

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    1. J'avais raconté une anecdote qui ressemble un peu à ça, sur les cent mots, je ne sais pas si tu te rappelles, le 14 juillet:
      « Dans ma tête, un défilé de souvenirs. Le parfum de la fête. Les feux qui éclairent la montagne, les coups de canon, le bouquet final soulevant mon cœur, la musique du bal. J’ai treize ans, quatorze à la limite. Une enfant dans un corps de femme. Un ami de mon père m’invite à danser. Je n’ose pas refuser. Il me colle. Il me serre, il transpire, je déteste son odeur. Je déteste mon père, à ce moment précis, de m’avoir mise dans les pattes de ce vieux barbon de quarante ans au moins. Je sens quelque chose de dur contre ma peau, mais je ne sais pas ce que c’est.

      Encore un souvenir de ma folle jeunesse...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.