Dix jours passent décidément bien vite, lorsque l'on est en bonne compagnie, et dans un lieu d'exception. Les grincheux fulmineront que la furie immobilière s'est emparée des maisons de pêcheurs, des petites fermes ostréicoles et de la tranquillité de l'île pour en faire un paradis pour riches. Ils vous parleront du prix au mètre carré qui ne tourne pas rond. De la valse des étiquettes sur les marchés et aux terrasses. Et de l'invasion des touristes à cause du pont qui a volé l'âme de l'île. C'est sans doute vrai.
Mais moi, je vais garder au fond de mes yeux la lumière. Cette lumière inexprimable, baignée d'océan. Le petit bois de Trousse Chemise et le Banc du Bûcheron, empreints de poésie. Les colliers d'escargots blancs accrochés aux poteaux. Les façades immaculées ponctuées de volets verts. Le microclimat qui laisse exploser les lauriers, les pins d'Alep, les acanthes, les myrtes et les succulentes, et puis les vignes donnant un vin léger et ambré, un petit bout de Méditerranée au milieu de l'Atlantique. Je vais emporter au fond de moi le son des vagues berçant mes nuits, les longues bandes de grève striées d'algues vertes, ce ponton où tu m'as sublimée. Les baudets du Poitou et les ânes en culotte, vieille tradition rhétaise. Ou rétaise, au choix*.
Le clocher d'Ars sur le velours du crépuscule, et les feux de la Saint Jean brûlant mon coeur.
Et tous ces oiseaux étonnants, habitants les marais, comme autant de traits de liberté entre le ciel et l'eau.
Merci à vous, mes fidèles, qui avez suivi mes tribulations d'amoureuse de la vie, à travers ces quelques lettres de la belle adorée chère à Nougaro.
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*Voir ici l'explication.
C'est une belle conclusion, autour de beaux moments passés sur L'Ile....
RépondreSupprimerIl faut vraiment que je retourne au 7 rue des Basses Guillaudes....
Je m'ennuie de La Couarde....
Bises reconnaissantes
Ah si seulement tu m’avais donné l’adresse plus tôt, je t’aurais envoyé une photo…en tout cas, te connaissant, je crois que tu ne seras pas déçu. L’authenticité du lieu semble avoir été miraculeusement préservée…
SupprimerBisous éblouis
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Depuis le Queyras, je revis avec délices les beaux moments que j'ai passés sur l'île de Ré. Tu as l'art du ressenti, de la description vivante. C'est extraordinaire. J'ai l'odeur des embruns, du sable et du sel, qui se mêle à celle des mélèzes, des pelouses fleuries et du miel. Bon retour chez toi Célestine.
RépondreSupprimerMerci ma belle. Je suis ravie d’avoir ravivé en toi de beaux souvenirs. C’est un endroit charmant qui ne peut laisser indifférent.
SupprimerLe retour sera bon, j’ai un bon viatique, il s’appelle l’amour. :-)
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Que tout est beau Célestine et tes mots sont un enchantement, tu décris si bien ce merveilleux endroit. Heureuse pour toi que tu aies passé de belles vacances et un grand merci du partage. Garde tes souvenirs précieusement dans ton coeur.
RépondreSupprimerGros bisous ♥
ah! la mer, la mer! c'est du bonheur :-)
RépondreSupprimerles photos sont magnifiques!
Oui, dix jours passent très vite lorsque nous avons la chance d'être en un lieu enchanteur, je connais, Célestine. :-)
RépondreSupprimerJe suis contente de te retrouver heureuse et ravie de ton séjour sur l'île de Ré.
Bonne fin de semaine ma douce. Gros bisous.
Je ne savais pas qu'avec un seul Ré on pouvait écrire tant de notes...
RépondreSupprimerMais c'est une belle symphonie.
C'est déjà fini ? Dommage, tu étais très inspirée.
RépondreSupprimerUne année, nous avons séjourné à La Rochelle, du coup, nous avons mis le pied sur les îles du coin : Ré, Oléron, Aix, et même l'île Madame, oui Madame !
Et bon retour quand même !
Bon retour! 😜
RépondreSupprimerNous sommes rentrés et en décalage horaire...
Gros bisous
Il faut bien que les grincheux fassent leur boulot de grincheux ! Chacun doit être dans son rôle. Peut-être ceux-ci pourraient-ils ajouter, qu'à ce prix-là, c'est pas normal non plus que ce soit d'une tristesse à pleurer et totalement désertique l'île de Ré l'hiver, ou même les huîtres pensent au suicide… mais que fait le gouvernement !
RépondreSupprimerContinuons avec toi les tribulations amoureuses, avec Paul et ce satané Nougaro !
Dis-moi, comment fais-tu pour embellir d'année en année ?… La faute à l'amour ?
Et merci car j'ai retrouvé l'île telle que je l'ai aimée, mais que, hélas, je ne reverrai plus…
Que de jolies images, j'adore ! Oui la lumière est belle, la mer, le sable, le petit vin frais, tout m'a enchanté ! Merci de nous redire la beauté de l'Ile de Ré Célestine ! Ca fait tant de bien...
RépondreSupprimerOups, beaux portraits des fameux ânes à pantalons (!), des colliers d'escargots, des oiseaux de mer et d'une certaine rousse ravageuse !
RépondreSupprimerOui , c'est la lumière qui est merveilleuse sur les îles ou presqu'îles de l'océan .
RépondreSupprimerJ'ai aimé et ai été aimé à Ré , je n'y suis pas retourné depuis longtemps , pourtant c'est à deux pas de chez moi ,
"est-ce ainsi que les hommes vivent " et on ne sait plus très bien quoi "au loin les suivent ".
Douceur de l'ile, bien loin de la violence qui agite la France !! Tes photos sont superbes !!
RépondreSupprimerComme les précédents, ce feuilleton m'a beaucoup plus. Encore une fois, j'ai eu un peu l'impression de suivre tes pas. On va où aujourd'hui ? On visite quoi ? 😄
RépondreSupprimerEt comme Daniel, je prends aussi tes images belles et sereines en contrepoids des déferlements de violence de ces derniers jours.
Bises Célestine.
Je te suis avec envie sur tes pas de belle Rhétaise
RépondreSupprimerimages parlantes
Bises de ta vieille aminaute
jeune dans sa tête mais flagada dans sa carcasse ☺
Merci pour ces belles photos, qui me rappellent des souvenirs...
RépondreSupprimerde vacances et de vélo...
Tu visites Mi, Fa , Sol...après ? ;-)
Bises
Les grincheux n'ont pas tort ! mais toi tu fais le bon choix. Tu rapportes ce qui ne mourra jamais et je souhaite qu'il en soit ainsi de notre voyage sur terre, rapporter ce qui ne meurt jamais. kéa
RépondreSupprimerSe souvenir des belles choses, elles nourrissent, enrichissent, nous élèvent... Douce journée céleste Célestine, merci pour ce voyage. brigitte
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