Bleck m'a fait sourire ce matin. Il raconte avec humour comment une promesse non tenue peut devenir avec le temps une gêne diffuse, comme un de ces graviers qui vont se loger dans la pataugas en pleine rando et nous rappellent avec obstination leur présence, jusqu'à ce que l'on s'assoie sur un rocher et défasse patiemment ses lacets. La libération qui suit est un plaisir sans nom. La semelle semble soudain en mousse. On sauterait presque de joie.
Un petit caillou, ça n'est pas vraiment douloureux, non. On est fort, on peut dépasser ça. Mais c'est là. C'est pernicieux. Et ça revient. Et ça nous a à l'usure. Comme un cil dans l'oeil. Une peau autour de l'ongle. Un bouton. Un poil incarné. Un son lancinant qui vrille le tympan. Des choses minuscules qui se mettent à prendre beaucoup trop de place. Un moustique, tiens, un gramme empêchant de dormir n'importe quel gaillard de quatre-vingt-cinq kilos...
Nous connaissons tous cette désagréable sensation : il suffit parfois d'un minuscule nuage qui vienne se placer pile devant le soleil pour que l'on éprouve un froid soudain.
Il n'est pas de bonheur parfait sans ombre au tableau.
Un petit caillou, ça n'est pas vraiment douloureux, non. On est fort, on peut dépasser ça. Mais c'est là. C'est pernicieux. Et ça revient. Et ça nous a à l'usure. Comme un cil dans l'oeil. Une peau autour de l'ongle. Un bouton. Un poil incarné. Un son lancinant qui vrille le tympan. Des choses minuscules qui se mettent à prendre beaucoup trop de place. Un moustique, tiens, un gramme empêchant de dormir n'importe quel gaillard de quatre-vingt-cinq kilos...
Nous connaissons tous cette désagréable sensation : il suffit parfois d'un minuscule nuage qui vienne se placer pile devant le soleil pour que l'on éprouve un froid soudain.
Il n'est pas de bonheur parfait sans ombre au tableau.
J'y pensais ce matin, après mon café, et ma promenade sur les blogs amis. J'ai laissé le clavier et je me suis mise à contempler mon vaste jardin sauvage. J'écoutais la terre respirer, je sentais l'humus plein de rosée, l'odeur de la colline après la pluie. L'air était beaucoup trop doux pour une mi-janvier. Mais je ne boudais pas mon plaisir. L'olivier frémissait déjà dans son pot.
Et soudain, sans crier gare, ils sont revenus au creux de ma tête. Mes petits cailloux personnels. Ma soeur, notamment, mon « petit soleil sur pattes » comme je l'appelais à une époque. Avant qu'elle ne me parle plus, depuis... des lustres. Le soleil s'est éclipsé...
Mon amie Olga, l'amie prodigieuse avec qui j'étais si intime, et qui n'a pas supporté mon changement de vie...
Que font-elles ? Où sont-elles, à quoi pensent-elles ? Sont-elles heureuses ?
Et puis...une ou deux personnes (vous le savez bien, vous en avez sûrement rencontré) qui ne savent, ou ne peuvent, pas se réjouir de votre bonheur, parce qu'il les dérange. Il les éblouit, les brûle, il les met face à elles-mêmes. Il révèle peut-être un mal-être enfoui. De vieilles choses.
Je sais bien que rien n'est de la faute de personne dans ces situations bloquées, pour ne pas dire inextricables. Je sais bien que la patience est souvent la meilleure des choses.
Mais parfois, le caillou semble un peu plus pointu que d'habitude. Et les lacets bien trop serrés pour l'instant.
Alors, je me redresse, et je respire en ouvrant grand mes chakras.
Que faire d'autre ?
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Pour l'atelier du Goût, mince, j'ai oublié les phrases, je n'ai gardé que l'image.
Me pardonnera-t-il ce gros caillou dans sa mare ?
Disons que j'ai eu la flemme de tout reprendre pour pouvoir inclure les phrases.
Mais comme il le dit lui-même : « On admirera avec la déférence qui convient ce talent inné pour trouver des excuses à une flemme persistante…»
On a tous des petits cailloux à enlever, et parfois ce sont les cailloux eux-mêmes qui désertent la chaussure. Ma fille en était un. Elle était si rigide, rationnelle, préférant ne pas donner des gages d'affection de peur (probablement) d'en souffrir.
RépondreSupprimerEt puis un jour de l'été passé, elle se fait violence pour prendre contact me disant qu'elle souffre trop de la mort de son petit frère et qu'elle a besoin de comprendre pour faire son deuil. J'ai alors découvert une fille ouverte à ce que d'aucun appelle l'irrationnel. Elle avait fait, toute seule, le chemin pour comprendre que la vie n'est pas une addition de chiffres et accepter qu'elle ne se dirige pas comme un orchestre...
Peut-être que ton caillou petite soeur prendra le même chemin que ma fille.
Ti bacio forte Carrissima
C'est extrêmement émouvant de lire ton témoignage, caro mio.
SupprimerSans doute parce que je connais ton histoire, et que tu connais la mienne.
En rattachant adroitement la réaction de ta fille à celle que ma soeur aura peut-être, tu as regonflé mon coeur d'une énorme vague d'espoir.
Et c'est comme si j'avais entendu le bruit de grelot de quelques cailloux quittant ma chaussure.
Ti abbraccio forte
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je souhaite que ta soeur puisse aussi trouver ce petit chemin de traverse qui détourne l'entêtement et la rigidité d'esprit pour te retrouver. Ce ne fut pas facile pour ma fille de s'aventurer sur ce petit chemin inconnu pour elle...
SupprimerTi abbraccio anch'io e TVB
❤️
SupprimerAh, ces fameux petits cailloux qui vous empêchent de savourer pleinement la journée, le bon repas, la sortie découverte entre amis...
RépondreSupprimerBen oui, faudrait tout de suite prendre le temps de les enlever plutôt que de souffrir en silence jusqu'à ce que cela devienne insupportable.
Mais il est des situations où le petit caillou n'est pas seul en cause.....
Ce peut être le cas de mon frère aîné : il en avait assez de se faire houspiller par notre mère à l'égal d'un bambin....Et puis un bon reblochon à engloutir rapidement c'etait quand même son petit plaisir.....
Bref il fit tant la sourde oreille, niant la réalité des analyses, qu'un jour il chuta... Mais son taux de diabète avait annihilé toute sensation tactile de sorte qu'il ne comprit pas qu'il s'était blessé.
Après amputations , des mois de traitement, une vie végétative en secteur hospitalier et même un passage en soins intensifs étant alors considéré comme en fin de vie..... voilà que les petits cailloux se font la malle ainsi que les nombreux escarres dont il avait hérité... Comme quoi il ne faut jamais désespérer.....
C'est ce que je dis à ma fille Anne : depuis mercredi dernier une oreille bouchée puis douloureuse. Vendredi le généraliste a tenté d'enlever le bouchon de cerumen..... complément avec une prescription de gouttes pour dissolution... Et depuis des douleurs continuelles malgré les calmants.
Le généraliste lui prendra demain un rendez-vous en urgence chez un ORL.....
Mais j'espère avoir raison en lui disant que cela va s'arranger.....
Moralité : tout dépend de la taille des petits cailloux ; certains sont plus délicats a extraire ...
Bises d'un connaisseur en la matière
Les petits cailloux physiques (à commencer par les plus célèbres, les "calculs" rénaux) sont des signes que le corps nous envoie, et qu'il est bon d'écouter... je n'ai pas très bien compris le lien entre le reblochon et le diabète, mais il est certain que l'hygiène alimentaire passe par une limitation des excès...
SupprimerCela dit, les cailloux dont je parle sont plutôt des gênes mentales. Mais je suis sûre que tu l'as compris.
Merci encore une fois pour ton long témoignage. Tu évoques souvent des choses très personnelles et c'est bien de te sentir suffisamment en confiance pour ce faire.
Bisous mon cher Petrus
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Ta gêne mentale vient, si j'ai bien compris, de songer à ces personnes proches (ou qui l'ont été ) avec lesquelles la communication ne passe plus , ou bien reste problématique....
SupprimerCe que j'ai voulu exprimer à travers mes deux exemples personnels :
1) qu'une situation peut apparaître désespérée et trouver finalement une issue favorable. Ma nièce m'a retransmis le témoignage de l'infirmière " Votre père est arrivé comme un mourant, et nous avons réussi à lui redonner vie au point de le débarrasser de ses escarres".
2) Que la trame qui a amené mon frère très proche de son bout du chemin c'est un dialogue de sourds entre mère et fils (une difficulté relationnelle maximum, une communication qui ne passait plus que par l'agressivité....).
3) avec ma fille ce sont les doux conseils familiaux qu'elle s'efforce peut être de ne pas entendre..... (je suis d'accord sur ce que tu esquisses : entendre les signes que le corps vous adresse ).
C'est encore là notre difficulté à trouver le déclic qui lui permettra de prendre son envol.
Dans l'un et l'autre cas ce sont pour moi des gènes mentales, mes petits cailloux.
Le tout pour moi c'est d'avoir retenu de mon histoire personnelle :
-les précautions à prendre pour être parent aidant plutôt que parent bloquant
- et que seul l'amour vrai et respectueux doit guider nos actes dans ce genre de situations.
Merci d'être revenu préciser ton propos, mon Petrus.
SupprimerIl est vrai que j'avais surtout lu les problèmes physiques de ton frère ou de ta fille, mais c'était une mauvaise analyse de tes idées.
En réalité, tu parlais bien de petits cailloux psychologiques, dans les relations d'icelui avec ta mère, et d'icelle avec toi.
Deux façons radicalement opposées de concevoir l'éducation.
Et je ne doute pas que tu sois un parent aidant, et non bloquant. tu en as suffisamment eu l'expérience douloureuse avec ta mère pour ne pas avoir eu envie de reproduire le schéma.
Je retiens enfin le message d'espoir : une situation peut apparaître désespérée et trouver finalement une issue favorable Je vais m'y accrocher.
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C'est tout à fait cela ! 😊
Supprimer😊
SupprimerJuste une question : Ne vaut il pas mieux se baisser, ramasser le petit caillou, attendre le temps nécessaire plutôt que de le pousser sous le tapis ? J'en ai fait il y a peu deux expériences : la première a échoué car la Parque est venue mettre son grain de sel, la deuxième m'a pris un an mais tout vient à point à qui sait attendre. Je t'embasse fort . Ton petit caillou (ex petit caillou j'espère)
RépondreSupprimerEn l'occurrence ce serait plutôt moi qui serait ton petit caillou, puisque tu remets cela régulièrement sur le tapis.
SupprimerTu n'as plus à douter de notre amitié, tout cela est du passé, et tu ne fais partie d'aucune catégorie que je cite ici. Tu n'es ni ma soeur, ni mon amie Olga, ni une personne qui ne te réjouit pas de mon bonheur. Tu es une amie qui compte beaucoup pour moi.
Pour répondre à ta question, je ne crois pas que je mette le petit caillou sous la carpette...au contraire, j'en parle, parce que j'en ressens la piqûre de temps en temps, et qu'à ce moment-là, cela m'attriste.
Alors je t'embrasse. Fort
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Le problème, c'est qu'il faut agir vite pour extraire le petit caillou, sinon il s'incruste, s'enkyste et ça finit en charcutage de la plante du pied ! Et ça, c'est pas le pied ! ;-)
RépondreSupprimerComment ? Oui, je suis con, c'est ma nature, mais c'est pour ça qu'on m'aime... (enfin, certain·e·s)
Moi je fais partie de ceux·celles qui t'aiment, je dirais même de manière assez inconditionnelle. parce que j'adore ton humour.
SupprimerIl me fait du bien !
Gros bisous cher Boss
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J'ai un de mes petits fils qui est hyper sensible. Une couture de chaussette mal positionnée dans sa chaussure et c'est la crise. Alors un caillou.... Et pourtant, un après-midi en promenade, je le vois glisser dans sa chaussure un petit caillou, puis un deuxième, puis un troisième et ainsi de suite. Interloquée, et surtout connaissant la sensibilité de l'animal, je lui demande: "Mais qu'est ce que tu fais ?" et il me répond "Je transporte mes petits trésors". Ton billet m'a fait penser à lui. En fait, les cailloux sont là, même si on essaye de s'en débarrasser. Alors peut-être vaut-il mieux essayer de vivre avec et accepter leur présence. Facile à dire, je sais.....
RépondreSupprimerChère Myo.
SupprimerTu sais que je suis comme ton petit-fils ?...
On m'a toujours appelée "la princesse au petit pois".
Ma peau supporte difficilement les plis des draps, les coutures, les étiquettes cousues avec des fils de nylon, les pulls qui grattent. Ma peau n'aime que les caresses douces...
Alors je le comprends. Quant à ses petits trésors, c'est lui qui a choisi de les mettre dans sa chaussure, et ça change tout.
Les hypersensibles sont comme ça : ils supportent les choses quand elles ont du sens. :-)
Vivre avec, dis-tu...c'est un peu ce que j'essaie de dire en conclusion...
Big kisses my sister.
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C'est vrai que nous récupérons tous un caillou dans nos chaussures, un jour ou l'autre.
RépondreSupprimerLa vie consacre beaucoup d'énergie à nous en glisser un, au moins une fois.
Moi, le dernier m'a fait saigner, après l'infection douloureuse qui a suivi, j'ai jeté mes chaussures.
Je marche nu-pied. C'est radical même si ce n'est pas toujours confortable.
Je laisse les cailloux pour ceux qui se sont amusés de me voir souffrir.
Bises... sans caillou.
Je ne sais pas si tu parles au sens propre ou au sens figuré...
SupprimerMais quoi qu'il en soit, je compatis à ta douleur... :-)
Bises de frangine
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Tu vois pourquoi ça s'appelle "scrupulus" ?
RépondreSupprimerCes petits cailloux dans la sandale qui finissent par paralyser une armée.
Ces "scrupules" qui hélas semblent absents de tant d'esprits que rien n'empêche de se sentir satisfaits quels que soient les entorses subies...
Merci Célestine pour ce devoir qui, je l'avoue ne pensait pas du tout à ce travers qui brise tant de liens, tant d'amitiés, tant de familles.
Je te remercie en retour pour ton implication dans cet atelier d'écriture qui force le respect (malgré un espèce de propension à la flemme, me suis-je laissé dire.)
SupprimerEt merci aussi pour cette intervention hautement culturelle, étymologique et pertinente. Il est toujours bon de revenir aux fondamentaux de notre culture gréco-romaine... :-)
Bisous
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Le petit-fils aux cailloux, c'est celui de Myo. Plus moyen de se connecter autrement que sous couvert d'anonymat, tsssss.....
RépondreSupprimerMais si, tu peux, et je vais te le prouver en mettant un commentaire signé Violette juste au dessous de celui-là.
SupprimerDans la case "nom/URL".
Si je mets violette, tu peux mettre Myosotis, non ?
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Et voilà !
SupprimerOui, et certaines périodes, il n'y a pas qu'un petit caillou à la fois, il y en a plusieurs, on dirait presque qu'ils se sont donné rendez-vous. Il faut du temps, de la patience, de la bienveillance, pour qu'ils s'arrondissent et finissent par disparaître, mais parfois ils s'incrustent, alors le lâcher-prise, si on le peut, est la meilleure solution. Je parle du petit caillou qui nous est propre, mais lorsque ce petit caillou s'incruste chez une personne que l'on aime, que l'on chérit, et que l'on sait qu'il devra le supporter toute sa vie, ce n'est pas facile de lâcher prise, il faut alors l'aider à le supporter et à vivre avec.
RépondreSupprimerUn joli billet, Célestine, il me parle surtout en cette période. Gros bisous.
Je crois comprendre à demi-mots de qui tu parles dans ce joli commentaire.
SupprimerJe compatis, douce Françoise.
Nos chemins ne sont pas toujours les plus faciles, mais il nous reste la force intérieure, la joie de vivre, et l'espoir.
Gros bisous à toi.
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Mon temps des cailloux ne fut-il pas celui du vrai vivant ? Parfois je me le demande.
RépondreSupprimerJe ne chéris pas le temps des épreuves mais elles me construisirent, assurément.
Mes chaussures orthopédiques qui coûtent le prix d'une paire de godasses Louboutin starlight (merci quand même la sécu) en ont accueilli des cailloux malgré leurs tiges montantes.
Ceux qui ont tenté de m'abattre ne sont jamais sortis vainqueurs. La force des faibles est aussi une conquérante.
Et cependant ma vulnérabilité demeure et ne fera que croître. Encore il y a peu j'en ai ressenti les amères piqûres.
Voilà sans doute le modeste secret, celui de l'acceptation du mystère de la croissance par diminution.
C'est magnifique ce que tu dis cher Alain. La croissance par diminution. Quel concept lumineux !
SupprimerEn vieillissant, nous perdons, beaucoup, c'est vrai, nous perdons nos forces, notre jeunesse, nos parents, nos cheveux, la mémoire, nos dents, nos illusions, notre bonne santé, et pourtant nous continuons de grandir intérieurement, en sagesse, en acceptation, en capacité d'émerveillement...
Les épreuves en sont grandement responsables, c'est vrai aussi.
C'est sans doute le bilan d'une vie accomplie, de pouvoir se dire que ce que nous avons vécu a contribué à nous rendre meilleur.
Je t'embrasse
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La croissance par diminution n'est ce pas un oxymore ? Je joue à la savante! Quelles richesses que ces écrits de Célestine et Alainx. Merci de nous faire grandir!!
SupprimerHélas oui, moi aussi j'en ai, de ces cailloux. Parfois, pour tout dire, ils étaient surtout des cailloux avant la "rupture", parce que justement, leur sentiment de malaise face à ma liberté (parfois payée cher, un prix qu'ils n'auraient pa
RépondreSupprimerZut, parti trop vite :) Un prix qu'ils n'auraient pas mis) me tourmentait comme un caillou. Je marche mieux sans eux ! Nous en avons tous...
RépondreSupprimerJe comprends...les ruptures, c'est un peu comme un changement de chaussures : radical pour oublier les cailloux...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Des petits cailloux et parfois des plus gros, c'est bien notre lot à tous, mais parfois ce sont de gros rochers et il faut faire quand même. Bonne route...
RépondreSupprimerDes rochers...Dans les chaussures ? Espérons pour toi que non !
SupprimerMais je te taquine car j'ai bien compris ce que tu voulais dire...
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J'apprécie beaucoup ton texte Célestine. Oui, la vie est tissée de petits cailloux qui semblent inextricables. Parfois la patience est la seule solution, en évitant de trop s'impliquer dans des situations qui nous dépassent afin de ne pas se rendre malade inutilement.
RépondreSupprimer"En évitant de trop s'impliquer dans des situations qui nous dépassent ...
SupprimerTu as parfaitement raison. Il suffit parfois de prendre de la distance, de ne pas trop prendre à coeur les choses.
d'ailleurs concernant ces personnes jalouses qui ne se réjouissent pas de notre bonheur, la solution réside sans doute dans cette prise de distance. Une sorte d'auto protection...
Bises ma Biiiche !
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Je crois avoir déjà écrit que nous avons tous nos petits cailloux...
RépondreSupprimerMais c'est au sujet du médecin qui est passé en fin d'après-midi. Il s'agit de SOS Médecins que j'avais appelé dès le matin...
J'espère que ça ira pour toi ma bourlingueuse.
SupprimerRemets toi vite !
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Parfois, mettre un peu d'eau dans son vin permet d'enlever les aspérités de certains cailloux.
RépondreSupprimerMme Chapeau.
C'est en effet une solution de sagesse, et je sais que vous êtes la sagesse incarnée, madame Chapeau.
SupprimerBelle soirée à vous !
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Votre bonheur n'était donc pas tout à fait parfait ?
RépondreSupprimerSavez-vous que vos fragilités sont très belles aussi, et que vous en parlez fort bien.
N'hésitez pas à nous les confier encore.
Nous serons avec vous par la pensée, délicieuse.
Comme toujours et depuis toujours.
~L~
Qu'est-ce que la perfection ?...un état idéal mais peut-être un peu ennuyeux, à la longue ?
SupprimerCe qui fait le sel de la vie, ce sont ses imperfections...Et puis vous savez bien que si on n'a plus mal nulle part, c'est qu'on est mort. La souffrance, comme les petites misères passagères, sont le lot de nos êtres "incarnés".
Merci pour votre inconditionnel soutien cher ami.
Je vous confierai encore mes fragilités, promis.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Un cailloux dans la chaussure , ouaich , moi c'est en ce moment toute la jambe qui est douloureuse suite à une opération, j'ai du mal à tenir assis devant l'ordi , douleur physique . Satané chirurgien : " ô ca va vous piquer pendant un mois environ " , greuh screugneugneu , piquer , oui , mais c'est je ne fais presque plus rien , doliprane infirmière et pansements, Saperlipopette !
RépondreSupprimerMais les pires cailloux dans la chaussure ,ce sont les petites frictions avec ceux que l'on aime , les incompréhensions avec les enfants ou la fratrie , le ( la) chéri(e) aimé(e) , les ami(e)s : on croit que l'on est pareil , que l'on va réagir de la même façon , que l'on court après les mêmes buts , ben non , les petites trahisons de la vie , ces petites fêlures dans nos illusions .
Peut-on reprocher à l'autre d'être ce qu'il est , de choisir des attitudes qui ne nous plaisent pas , ben non , chacun a le droit d'être ce qu'il est , mais parfois on descend de quelques étages vers la solitude et le bobo à l'émotionnel .
Un cailloux dans la chaussure : sur les chemins un peu escarpés , il n'est pas rare que l'on en récolte .
Bonne journée à toi , ô Célestine
Tout d'abord, Marco, je te souhaite un prompt rétablissement.
SupprimerIl est toujours difficile d'affronter une douleur physique, et je compatis.
J'aime beaucoup la manière dont tu abordes les petites frictions relationnelles : il est vrai que tout le monde ne pense ni ne réagit comme nous. il nous faut sans cesse composer avec les différentes sensibilités, histoires, personnalités...
Non, on n'est résolument pas pareils, et il nous faut l'admettre.
Belle soirée cher Marco.
Merci pour ta sagesse qui m'éclaire beaucoup.
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Ton courage de te lancer dans une nouvelle vie, ton bonheur , ta sérénité m'inspirent énormément. Et tant que ces cailloux ne te blessent pas....tu as bien raison d'ouvrir tes chakras et de laisser les moroses sur le bord de la route.
RépondreSupprimerJ'avoue qu'avec ma peau hypersensible, ce genre de petits cailloux pourrait finir par me blesser...Mais je me soigne, et j'essaie de relativiser.
SupprimerTa première phrase est de celles qui m'aident beaucoup à penser que tout n'est pas de ma faute dans les situations que je décris. Ma configuration mentale me pousse par nature à culpabiliser, c'est sans doute le plus difficile à vaincre.
Si j'y parviens, c'est aussi grâce à ce courage que tu évoques.
Bisous ma petite miss si mignonnne
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Fuir les importuns et se recentrer.Respirer la nature pour chasser les mauvaise pensées!....Et vire le mieux possible !!
RépondreSupprimerDes paroles de sérénité qui font du bien, Daniel. Merci.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Nous n'avons pas tous des Pataugas (je rêve de m'acheter leur modèle Chelsea...) mais les p'tits cailloux douloureux, nous les connaissons tous, la douloureuse expérience n'exclut personne. Peut-être pouvons-nous marcher pieds nus ou alors sur les mains ? C'est à réfléchir, courage céleste Célestine, il faut se rassurer en se disant que dans la vie tout est éphémère, alors un jour... Bises du soir. brigitte
RépondreSupprimerMarcher pieds nus ou sur les mains ? J'ai plutôt l'impression, en face de certaines réactions (très bien décrites par Pierre ci-dessous) de marcher sur la tête.
SupprimerMais bon, comme disait ma grand-mère dans son immense sagesse « Ça lui passera avant que ça me reprenne »...
Bisous du lendemain, ma Plume
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Dans le genre "petit caillou dans la chaussure", j'en ai un depuis deux jours : une personne qui, perfidement, surjoue une posture de victime. Manipulation pernicieuse qui consiste à dramatiser une situation, à mettre en avant une supposée non-écoute, à orienter dans une direction qui n'est pas celle qui a été amenée. Bref : tordre le réel juste assez, mais pas trop, pour que ça sissonne sans que ce soit flagrant. Ça crée un "petit caillou poisseux", supportable mais gênant, laissant une désagréable impression de s'être fait avoir.
RépondreSupprimerJe suis à peu près sûr que tu comprendras ce que je veux dire, ma chère Célestine ;)
Bises bien franches.
Je comprends parfaitement ce que tu exprimes, cher Pierre.
SupprimerC'est même incroyable que tu tombes si juste, par rapport à ce que j'ai pu ressentir, récemment, et dont je ne me suis ouverte qu'avec parcimonie, et à mots choisis...
Tordre le réel. l'expression me confond de justesse.
C'est exactement ça. On en arriverait presque à croire qu'on a faux, et que la personne qui dramatise en face est parfaitement dans la vérité...
Merci pour ce commentaire lumineux.
Je t'embrasse sincèrement
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Pfff, maudit correcteur automatique ! Ça ne "sissonne" pas, ça DISSONNE !
RépondreSupprimerLes néologismes obtenus avec le correcteur ne manquent pas d'intérêt... Ça sissonne, ça me fait penser à « ça saucissonne ».
SupprimerEt c'est un peu ça : on se sent coupé en tranches par cette manipulation de prétendue victime. On se sent "scanné" au sens médical du terme.
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En fait je crois avoir accusé à tort le correcteur automatique, car "sissonne", ça n'existe pas (sauf avec une majuscule, puisque c'est le nom d'une commune de France), alors que le "s" et le "d" se côtoient sur le clavier. Donc on va dire qu'il s'agit d'un lapsus calami, ou plutôt lapsus clavis, m'ayant aussi fait penser à "saucisson" lorsque je l'ai vu ;)
SupprimerTu as raison : c'est comme si la réalité était coupée en tranches, intercalées de fausseté. Ou comme s'il fallait couper la séquence au scalpel pour observer chaque élément "sain" de la présentation "tordue" qui en est faite.
Lapsus clavis : je ne connaissais pas cette expression …et je continue à être d’accord avec toi sur cette distorsion perverse du réel.
SupprimerNe nous laissons pas atteindre !
Belle journée cher ami
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"Il n'est pas de bonheur parfait sans ombre au tableau."
RépondreSupprimerC'est juste et beau !
Oh oui, mon Titi.
SupprimerDe la vraie vie comme s'il en pleuvait...
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Ces cailloux dans les chaussures qui blessent sont souvent des épines. Et pourtant il faudrait très peu pour qu'en les supprimant on supprime ces souffrances qui nous malmènent. On n'oublie rien. On conserve en soi à jamais ces beaux instants, ces rencontres, mais la vie aime abattre pour permettre de se relever plus fort. Tu le sais pour l'avoir vécu plusieurs fois. Ce jour de retrouvailles viendra, j'en suis sûre, je l'espère pour toi.
RépondreSupprimerL'absence ne signifie pas l'oubli. Elle emprunte des chemins solitaires et retrouve parfois sa route qui n'est plus de traverse.
Je pense souvent à toi Céleste, et à ton compagnon.
Suis très heureuse pour vous deux.
Le temps me manque et mes forces s'amenuisent.
Je te renouvelle ma très forte amitié.
Je t'embrasse.
PS : J'aime beaucoup ta nouvelle bannière.
Oh Den quelle belle déclaration ! Moi aussi je pense souvent à toi.
SupprimerJe prends tes paroles consolantes comme une prédiction : j’espère de tout cœur qu’elle se réalisera…
Je t’embrasse douce amie
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Notre vie peut être pavée de ses petits cailloux, dont on se déleste au fil du chemin... Ne pas les garder est essentiel, à moins de vouloir construire un palais de facteur...
RépondreSupprimerJe gage que les cailloux du facteur ne se trouvaient pas dans sa chaussure…
SupprimerMais oui, tu as raison, s’en débarrasser reste un objectif de bien être, de bien vivre…
Bises résolues
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" Si je fais peu de promesses, c'est que j'entends les tenir" disait Marguerite Yourcenar... Ton texte me fait du bien. c'est vrai que les décisions que prennent les personnes qui nous sont proches pour eux-mêmes sont parfois difficiles à vivre, surtout quand ils ont osé le changement que nous n'avons pas osé. Par exemple. Mais est-ce pour autant que nous devons leur tourner le dos? Il faudrait toujours se réjouir du bonheur des autres. Merci pour ce texte.
RépondreSupprimerOn devrait, oui… mais je comprends que cela ne soit pas facile pour certain(e)s, surtout s’ils n’ont pas réglé des choses avec eux-mêmes, des choses qui remontent bien souvent à l’enfance.
SupprimerJe suis heureuse que mon texte t’ait apporte quelque chose de positif.
C’est toujours réjouissant d’écrire pour faire du bien aux autres (même si on écrit d’abord pour se faire du bien à soi)… ça ruisselle ensuite sur autrui et c’est bien.
Belle journée poétesse 😘
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonjour Célestine, voila un peu de méditation pour débuter la semaine sur la condition (humaine forcément) et surtout celle du mot bonheur . Il est vrai comme tu l'écris qu'Il n'est point de bonheur parfait sans ombre au tableau alors, parfois il peut s'agir dans caillou dans la chaussure sout d'une chaussure trop grand pour nos pieds, toujours est il qu'il faut être bien chausser pour marcher droit vers la félicité.
RépondreSupprimerPour rester dans la métaphore de la chaussure, j'ai trouvé il y a quelques années maintenant chaussure à mon pied. Il s'agit donc bien d'un petit caillou, et pas d'une chaussure trop grande !
SupprimerMais je médite, chaque jour, pour savourer mon bonheur et ne plus sentir la gêne occasionnée par ce que je ne peux changer, parce que la souffrance d'autrui ne m'appartient pas...
Bisous mon zicos
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
chaussures trop grandes pour nos pieds, toujours est il qu'il faut être bien chaussé (oups)
RépondreSupprimerMême s’il « n'est pas de bonheur parfait sans ombre au tableau » et que l'on ressent ces petits cailloux oppressant nos pieds dans nos chaussures, je me fonds dans cet élan d’enlever nos lacets, de "respirer" sereinement, pieds nus, en ouvrant bien grands « nos chakras », rêvant de ces beaux jours qui reviendront, bien que le soleil s’éclipse depuis plusieurs jours ! Je partage et me réjouis de votre bonheur. Carpe Diem !
RépondreSupprimerMerci Emma. C’est en effet la seule chose à faire. Laisser passer les orages des autres en se mettant à l’abri de leurs pluies acides…
SupprimerEt en gardant l’espoir.
Belle journée !
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