Il y avait cette chanson, entêtante...mais si, souvenez-vous. Julien Clerc avait 22 ans, la chevelure abondante et le coeur en diamant. J'étais enfant et pourtant je m'en souviens. Un comédie musicale portant le nom de « chevelure » ce n'est pas banal. Les cheveux poussaient au vent de la liberté, comme des blés fous.
Let the sun shine in, ça disait...
Laissons entrer le soleil. Sa force, sa clarté. Comme des flèches d'espoir dans le mille des coeurs assombris par l'hiver.
Si j'aime cette saison, c'est pour cela, justement. Parce que l'astre du jour s'invite à flots dans les intérieurs, du moins ceux qui le laissent entrer...
Ma grand-mère aimait ainsi s'asseoir près de la fenêtre, et somnoler doucement dans un rai de lumière. Elle « chauffait ses vieilles douleurs » disait-elle. Comme si elle avait eu besoin de justifier cette habitude, jugée sans doute dangereuse à l'époque. Sa longue tresse argentée scintillait dans son dos. La lumière dessinait le duvet de ses joues poudrées. Je la regardais longtemps. Ses yeux se fermaient un peu. Sa tasse de thé fumait et les volutes de vapeur emplissaient l'air de leur poésie silencieuse. C'était beau.
La maison où je vis, là-haut sur ma colline, est lumineuse, et baignée de rayons toute la journée... Ceux du matin, encore ensommeillés de brume, qui viennent se poser comme du miel sur ma tartine. Ceux de midi, chauds, généreux, vrombissant de vie. J'aime qu'ils me caressent pendant ma sieste. Et ceux du soir, flamboyants et sublimes derrière le vieux chêne, magnifiant la nuit orange et mauve qui monte doucement à la première étoile.
C'est une maison-tournesol. Elle ouvre grand toutes ses paupières de bois et s'emplit d'énergie chaque jour. Ses murs blancs amplifient la lumière.
Parfois, quand je pénètre, en hiver, dans une maison sombre, mal exposée, aux fenêtres étroites, aux volets mi-clos, j'éprouve comme un gros point du côté du poumon. C'est peut-être un peu de cafard, ou alors une espèce de manque d'oxygène ? Pourtant, je sais que tout le monde n'aime pas forcément cela, ou n'en éprouve pas la nécessité. Et que tous les goûts sont dans la nature...
Moi, en tout cas, dans une autre vie, j'ai sûrement été, telle Hathor, une « divine adoratrice d'Amon-Rê. » Hathor ou à raison, d'ailleurs...
La lumière du soleil qui rend scintillant les petits grains de poussière, tels de minuscules diamants .
RépondreSupprimerLa maison de la colline fait rêver, et la fée Célestine la rend encore plus belle .
Bisous 😘. Mathilde **
Oh merci ma Mathilde Doublétoile...Et depuis peu, tu sais de quoi je parle, toi qui as partagé un peu de cette magie unique...
SupprimerBisous de fée
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Le solelil qui entre par la fenêtre, éclaire la pièce et passe beaucoup de baume au coeur......est aussi fait pour moi.
RépondreSupprimerJe n'en doute pas une seconde, ma Chinou. Tu es quelqu'un de solaire.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah oui, la comédie musicale Hair, une bande de hippies chevelus et à moitié nus qui débarquaient en braillant et choquaient les usages...mais nous on était jeunes, on aimait ça.
RépondreSupprimerEt Julien était tellement beau, avec son sourire "ultra brite".
Pour le soleil, je suis d'accord. J'aime les maisons ultra-lumineuses.
Mais c'est vraiment une question de caractère. J'ai une cousine qui vit dans la pénombre les trois quarts du temps, ça n'a pas l'air de la déranger ! Moi ça me fiche le bourdon d'aller chez elle. :)
Bises
Angela
J'étais trop petite pour apprécier la plastique de Julien et ses acolytes, à l'époque. mais cette chanson passait beaucoup à la radio, et à l'époque c'était le seul média autorisé à la maison...
SupprimerPour ta cousine, je compatis. Je connais aussi des gens qui vivent comme cela, sans soleil, tirant systématiquement les rideaux... En été, encore, cela peut s'expliquer. Mais l'hiver...On a tellement besoin de soleil...
Ça me met mal à l'aise, vraiment, surtout quand il fait beau dehors...
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la lumière comme je te comprends, et comme je recherche ces rayons du soleil en cette saison où ils sont si pénétrants
RépondreSupprimermais la tienne il faut le reconnaitre en reçoit sous toutes ses faces!
il doit être bon de petit-déjeuner en regardant par la fenêtre un bon départ pour la journée.
bisous chere Célestine
Et je ne te parle pas des écureuils qui viennent grignoter sous la fenêtre. Le meilleur du petit déjeuner c’est quand même d’avoir le temps. Quand je travaillais, il faisait encore nuit quand je déjeunais. J’ai maintenant ce luxe suprême de pouvoir prendre mon petit déjeuner en plein soleil.
SupprimerChaque matin je mesure cette chance.
Bisous ma Jak
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À raison ! Mdr.
RépondreSupprimerUn billet exquis, divinement Céleste. Et même de dos, Maîtresse, vous êtes ravissante :)
Je ne pouvais pas louper ce jeu de mots, tu me connais chère Julie je ne résiste pas.
SupprimerEt tu as le compliment adorable, ce qui ne gâte rien. ☺️
Alors, tu te plairais dans ma maison, Célestine, où le soleil entre de toutes parts. Il s'agit d'une maison bioclimatique, construite en 1984, chauffée en partie par le soleil qui tourne autour de la maison et où une belle luminosité réchauffe non seulement les murs mais aussi les cœurs. J'aurais du mal maintenant s'il fallait que je vive dans une maison ou un appartement avec de petites ouvertures. Sauf dans la petite maison bleue, mais elle a tellement de bonnes ondes malgré tout que je m'y sens bien, et surtout je n'y vis que quelques semaines dans l'année, et en été. L'hiver, je pense que j'y prendrai vite le blues...
RépondreSupprimerBonne soirée, lumineuse Célestine. Bisous.
Wouaou une maison bioclimatique, tu me fais rêver. J’aimerais la
SupprimerVoir en vrai, cette maison. Ce doit être merveilleux.
Quant à la maison bleue, elle a son charme particulier dont tu sais si bien nous parler.
Belle journée belle d’âme.
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Laisser entrer le soleil.....ou plutôt l'injonction :"laissez entrer le soleil"
RépondreSupprimerEn quoi cela me parle t- il aujourd'hui ?
Ma première réaction profonde serait la suivante :
Est ce une injonction de laisser entrer dans ma vie la joie , la lumière quand ma vie n'est remplie que d'obscure tristesse, de colère, d'envies impossibles à satisfaire ? Là je comprendrais.....
Ou bien dois je en toute occasion absorber toute lumière extérieure jusqu'à griller comme un oeuf sur lequel se concentrent tous les rayons du jour ?
Je me dis qu'en réalité comme toujours il est question d'équilibre à réaliser.... Entre l'ombre rafraîchissante et la lumière aveuglante.
Rien de mieux qu'un clair obscur pour apprécier la beauté de l'existence : la lumière qui révèle la beauté, la bonté, la joie , le partage, la solidarité, la complémentarité....
Oui c'est cela : la complémentarité.
C'est ce que tu as trouvé et qui illumine ta vie.
Bises au double parfum
Griller comme un oeuf...tu me fais sourire.
SupprimerSi tu as bien lu, j'ai parlé de la lumière d'HIVER. Celle qui ranime les coeurs, qui apporte de la joie au moment de la morte saison. c'est assez symbolique en effet. le soleil de janvier n'est pas aveuglant. il est juste parfait pour réchauffer les intérieurs et faire des économies d'énergie...
En revanche, l'été, vivent les persiennes closes, la fraîcheur de la pénombre...
C'est peut-être cela, une maison bioclimatique : elle s'adapte aux saisons et n'est pas figée.
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J'apprécie tout comme toi la luminosité de ma demeure, mais celle-ci n'illuminerait pas ma vie sans LUI...
RépondreSupprimerBises
C'est évident. Depuis que j'ai rencontré le grand amour, tout me paraît plus beau...
SupprimerAlors tu as raison. Même si j'ai toujours aimé la lumière dans mes lieux de vie (y compris dans mon petit appartement de divorcée) le fait d'être deux pour l'apprécier change tout.
Gros bisous à tous les deux ma Cathy.
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Hair... J'avais tout juste 20 ans !
RépondreSupprimerHB me dit que la guerre du Vietnam ne nous concernait que de loin, moins que la guerre en Ukraine aujourd'hui mais l'idée de secouer le carcan était là avant, dès 1965.
Bref, on était jeune, il faisait beau et on avait mal nulle part...
Et Julien Clerc bêlait encore plus que Charles Aznavour 15 ans avant quand il chantait "couché dans le foin avec le soleil pour témoin", un truc à s'étouffer de rire.
Bon, d'après HB il avait un "joli p'tit cul".
D'après moi, miou-miou était assez gâtée aussi de ce côté là....
Je suis aussi plus sensible à la plastique du fondement de Miou-Miou, que l'on a pu admirer dans les Valseuses et dans la Lectrice...
SupprimerLa question est de savoir si on voit « les vraies fesses de l'actrice » ou si on voit celles d'une « Body double » ! J'opte pour la deuxième version…
SupprimerAh...mais que vois-je ? Un petit dialogue coquin comme au temps de la splendeur de ce blog (c'est à dire quand je n'avais que ça à faire d'animer des débats dans mon petit salon où l'on cause...)
SupprimerUne grosse bouffée de nostalgie me prend. Merci pour ça, les amis. Pour votre évocation toute en tendresse des petits culs de votre jeunesse... Personnellement, sur ce plan-là, c'est mon prof de maths de quatrième qui tient la palme.
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@ Alain X, mais pas que...
SupprimerQuand elle est à poil en train de faire la lecture à Patrick Chesnais, je ne vois pas comment il aurait été possible de lui substituer un autre fessier que le sien.
D'autre part, elle est assez décoincée pour assurer elle-même l'alimentation des fantasmes masculins...
Ah mais non Alainx !
SupprimerAu théâtre de la Porte Saint Martin, il n'y avait pas besoin de doublure...
C'était "bio", que du naturel !
Tu es à deux contre un, cher Alain…ta cote n’est pas très bonne 😁
SupprimerTtssii !
SupprimerFaudrait que je retrouve le reportage vu sur cette pratique il y a bien longtemps.
Il n'était pas question de Miou-Miou, mais de généralités et d'astuces cinématographiques.
Je me souviens qu'on décortiquait une séquence montrant une nana poil (ça devait sûrement être dans les années 80 !), où il était démontré que le travelling de la tête aux pieds de la belle était en réalité composé de cinq corps différents. Évidemment on ne voyait que du bluff à la projection.…
Ma côte vient de remonter d'un point !
(Sinon c'est vrai, les échanges interactifs se font plus rares ici… faut croire qu'on devient vieux !)
@ Alain X, mais pas que....
SupprimerDans le cas d'un traveling, on peut faire à peu près n'importe quoi, c'est plus difficile avec un plan séquence.
Et encore plus difficile sur une scène de théâtre.
SupprimerCette image mettra sans doute tout le monde d'accord : Miou-miou était vraiment nue sur la scène avec Patrick Chesnay.
SupprimerPar contre, au cinéma, les doublures "seins", "fesses", "ventre" ont toujours existé...Alain X a donc également raison sur ce point.
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J'apprécie aussi le soleil d'hiver. Je l'apprécie d'autant plus qu'il se fait rare sous ma latitude et je l'apprécie d'autant mieux qu'il me fournit le chauffage et l'électricité :-)
RépondreSupprimerUne petite chose que j'ai apprécié plus encore que la version de Julien Clerc:
https://www.youtube.com/watch?v=G6eBBfxrhJk
Molto baci Cara mia
Oui, très jolie version que celle des Poppies...J'aimais bien aussi leur tube «Non non rien n'a changé »...
SupprimerLes voix sont très harmonieuses. Toute une époque, comme aurait dit Bernard Blier dans un film d'Audiard.
Molto baci caro
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Je te comprends d'autant mieux que je te lis depuis un immeuble à appartements par un temps de chien !
RépondreSupprimerTu as toujours l'écriture somptueuse et évocatrice, un rêve !
Oh mon boss...que répondre ? Que j'espère être le soleil qui manque à ta fenêtre...Mais ça ferait prétentieux...
SupprimerAlors je te fais quand même un gros bisou sur ta joue.
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Peut-être qu'une partie du petit côté révolutionnaire de « Hair », c'est la chanson évoquée dans la bouche de Julien (la coqueluche de ces demoiselles en ce temps-là), c'est « LAISSONS entrer le soleil », et non pas laisse, ou laisser entrer. Donc un truc collectif. Laissons tous ensemble entrer le soleil. Ça change tout !
RépondreSupprimer(Je te laisse et je vous laisse méditer ça !…)
Sinon, c'est sûr que tu as une bonne étoile, ou un soleil personnel, qui te permet de vivre ce que tu décris. Je m'en réjouis pour toi. Ici de ma fenêtre je ne vois qu'un coin de ciel gris à moitié occulté par des arbres sombres, sans feuilles, implorant le ciel de leurs branchages multi-centenaires. Mais en vain semble-t-il.
Par chez moi tu devrais soigner tes poumons…
Alors je me rabats sur la luminothérapie !… ;-)
Et sinon j'aurais bien souligné « à tort »… mais c'est déjà fait !
Laissons entrer oui, c'est exactement ce que j'ai écrit dans mon titre et mon billet.
SupprimerJe me retire donc de la dissert de philo que tu proposes en premier paragraphe. Le sujet en est pourtant bigrement intéressant. Oui, le « nous » change tout, surtout dans une société individualiste où le collectif bat de l'aile.
Pour ce qui est de ma bonne étoile, peut-être que c'est tout simplement le soleil...Eh oui, le soleil est une étoile, certains ont tendance à l'oublier.
Pour ce qui est de mes poumons, ils seraient quand même contents de respirer à ta fenêtre d'où l'on voit des arbres multi-centenaires...Ça, c'est une fortune pas donnée à tout le monde.
Je t'envoie mon soleil du coeur, mon babar.
De tout coeur
•.¸¸.•*`*•.¸¸❤️
Je suis comme toi, j'ai besoin de soleil et de lumière. Evidement, les hivers dans mon Nord sont pénibles même si je ne déteste pas quelques soirées avec des douces lumières, des bougies et un feu de cheminée.... mais à petites doses.
RépondreSupprimerTu me fais penser à la chanson « les gens du nord...ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors... »
SupprimerJe compatis, douce miss.
Belle soirée autour du feu. Le printemps sera vite là.
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Coucou Célestine, un bien beau billet sur la lumière. J'aime tes jolis mots sur ta grand-mère. Tout comme toi, j'aime avoir le soleil dans la maison l'hiver. On se sent bien, c'est chaleureux.
RépondreSupprimerGros bisous et bel après-midi ♥
Ma grand mère m'a beaucoup inspirée, j'aimais discuter avec elle, aller la voir tremper sa biscotte dans son thé, brosser ses longs cheveux (jusqu'aux fesses) et les tresser en une immense natte.
SupprimerJ'aimais surtout sa sagesse, son côté forte femme et rebelle.
Elle m'a beaucoup appris et je lui dois beaucoup. J'aimerais être ce genre de grand-mère pour mes petites-filles.
D'ailleurs, je le serai, pourquoi en douter ? ;-)
Je t'embrasse, douce Denise
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"Hai" je l'ai vu en 1969 au théatre de la porte Saint Martin, je portais une veste "Mao" des pantalons patt' d'eph", une chemise ciintrée avec un col pelle à tartes, une coupe "afro", des moustaches, et la barbe ! A la fin du spectacle on montait sur scène afin de danser avec les comédiens !
RépondreSupprimerA cette époque tu traînais tes sandalettes du côté de Sisteron Comme c'est loin déjà,.. poussières de soixante huitard !
Qu'est-ce que j'aurais aimé te voir en costume des années soixante dix. Tel que tu te décris, je t'imagine dans le genre de Patrick Dewaere (petit complément clin d'oeil au dialogue de Blutch, Alain X et le Goût, un peu plus haut...)
SupprimerBen oui moi, j'avais dix ans, des cannes de sauterelles, et j'envoyais des chewing-gum mâchés à tous les vents...
Une paille dans ma limonade...
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Comme je te comprends Célestine. Ma pièce de vie est lumineuse. Le soleil rentre à son gré par de généreuses baies vitrées du matin au soir. J'ai un faible pour le soleil du soir, celui qui m'accueille quand je rentre du travail. Belle année ensoleillée à toi.
RépondreSupprimerJ'étais sûre que tu étais aussi une prêtresse du soleil.
SupprimerEt que ta pièce de vie était lumineuse comme toi.
merci pour ton témoignage, ma Suzame.
Bisous de fée
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Coucou. J'aime beaucoup le concept de "maison tournesol". Tu pourrais aller donner quelques idées à certains architectes. J'ai la chance d'habiter dans un endroit orienté plein sud et donc le soleil baigne les pièces dès le matin. Sauf la chambre à coucher qui est côté Nord, ce qui est mieux pour dormir. Pourtant, nous avons eu tellement de soleil et de chaleur en 2022 que j'ai eu le besoin d'avoir de la pluie, de l'humidité et des atmosphères plus sombres pour me recentrer un peu. C'est chose faite depuis le début de l'hiver et ouf, nous avons aussi de la neige maintenant. Je te souhaite donc d'être toujours dans la lumière, d'une manière ou d'une autre durant cette année 2023. Je ne serai pas très présente ces prochaines semaines sur les blogs. On se reverra bientôt. Bises alpines.
RépondreSupprimerComme tu le sais dans mon sud les températures estivales sont torrides depuis quelques années.
SupprimerAussi la stratégie « fraîcheur » se met en place dès le début des chaleurs. Ouvrir les volets et les fenêtres la nuit, tout refermer là journée…cela oblige à vivre dans la pénombre, mais l’été je l’apprécie vraiment. Et grâce à cette discipline je parviens à garder un peu de fraîcheur dans la maison sans utiliser de climatisation.
Belle pause chère frangine !
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Quel article et quels commentaires ! On se croirait revenu en arrière , on y cause des fesses de Miou-miou , des pantalons pattes d'éleph , des cols "Mao" , on y apprend que Célestine a trouvé le grand amour après avoir vécu dans un appart de divorcée ( ô les apparts un peu bancals des fraîchement divorcé(e)s, j'en ai eu un et en ai fréquenté d'autres aussi , c'est long une vie !) , on y cause de l'individualisme et du collectif ( "collectif" est aujourd'hui presque un mot grossier, "bien commun" sont deux mots interdits , il ne reste que l'individu et son développement ) .
RépondreSupprimerLes cheveux , les garçons , les hommes devaient avoir les cheveux courts , et d'un coup , nous avons laissé nos cheveux pousser , j'avais jadis une gros tignasse frisée comme Angela Davis dont je ne connaissais que la silhouette ......
Un temps où "faire l'amour avec toi" était censuré , rire !
https://www.youtube.com/watch?v=j4FybJga_Go
Pourtant je l’adorais cette chanson de ce bon vieux Polna…
SupprimerÇa ne rigolait pas la censure à l’époque…
Bref tu as bien résumé l’essentiel des commentaires, cher Marco.
C’est fin, c’est primesautier, c’est plein d’humour.
Comment est-on arrivé aux fesses de Miou-Miou à partir d’un billet sur la lumière …ce sont les joies de la blogosphère…
En tout cas, je vous qu’aucun détail ne t’échappe…
Bisous nocturnes
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Mais il s'agissait de soleil , alors yes moi aussi je place mon fauteuil devant la baie vitrée et me laisse
RépondreSupprimerchauffer la carcasse tel un gros Marco-matou .
Bonne journée Célestine ,( j'ai pris un coup de jeune en lisant tous les commentaires)
Je te savais déjà adepte du farniente et de la sieste …alors je t’imagine très bien en Marco-matou…
SupprimerBisous again
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J'en reste coite ! :D Je viens d'écrire un tout petit texte et j'arrive chez toi juste après l'avoir publié ! Et je retrouve le soleil et le miel chez toi après en avoir pris une potion...chez moi ! :D Serions-nous si proches que la même lumière nous habite ? Je rigole ! Mais quand même, je suis troublée ! Heureusement qu'il y a nos regards tournés vers la nature, la vie est un lourd fardeau, lorsqu'on arrive à un âge certain. Mais ceci est une autre histoire. Gros bisous pleins de soleil. Zut, il fait noir à cette heure-ci, j'ai bien fait de prendre mes nuages pleins de miel tout à l'heure !
RépondreSupprimerMais qui es-tu chère anonyme ? Comment je fais pour aller lire ton texte ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah ça y est je t’ai repérée, mariejo. Même sans ton célèbre bazar de casserole…
SupprimerEt je suis allée illico lire ton petit texte plein de miel et de soleil
Bisous 😘
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(Je suis Edmée, qui sait si cette fois...). Aux USA ma dernière maison était une maison sans soleil. Au pied d'un bois pentu, le soleil ne chauffait que l'arrière (quand je dis chauffait, il rôtissait, en fait!) pendant quelques heures et tout l'avant de la maison restait dans l'ombre. Je n'ai jamais aimé cette maison... Baci sorellita!
RépondreSupprimerEh oui, tu vois, Blogspot dans sa grande magnanimité, a bien voulu que tu commentes chez moi, sorella bella...
SupprimerTu m'as rappelé ta période américaine, et tous les souvenirs que tu racontais délicieusement...
baci sorella
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Le soleil qui filtre en hiver ne manque pas de charme... Aujourd'hui encore nous profitons d'un joli soleil et on ne va pas s'en plaindre...
RépondreSupprimerJe la vois bien jolie ta grand-mère, avec sa tresse... La mienne se tenait sur son petit chaison devant la cheminée et je la regardais somnoler... Les "mamées" sont si fragiles, si précieuses... Merci Célestine
C'est joli les « mamées » ça a un petit côté provençal que j'aime bien.
SupprimerMerci Marine.
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J'ai la chance d'avoir une véranda, orientée plein sud. Alors je m'imprègne de la lumière et regarde padder les saisons ...J'adore !
RépondreSupprimerTu sais que j'ai failli alors voir le mot « padder » ? Ç'aurait pu être une anglicisme à la mode de plus...et puis je me suis dit que tes doigts avaient du confondre le S et le D...Ils sont proches sur le clavier.
SupprimerOui, c'est chouette, une veranda. c'est le jardin qui s'invite dans la maison, surtout en hiver.
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Toute une époque... ce "Let the sun shine in".
RépondreSupprimerOn avait envie de tout car tout était à faire. De l'utopie plein la tête et des rêves plus qu'il n'en faut.
Une jeunesse qui nous a échappé sans s'évanouir complètement.
Et ce soleil qui estompe les ombres de la nostalgie s'érigeant derrière les arbres encore vert de nos souvenirs.
Une boom, un baiser timide, et nous étions les rois.
D'où l’importance du soleil et de sa lumière chaude pour nous garder les yeux ouverts sur demain, et toutes nos promesses à tenir.
Bises du soleil couchant.
Je te vois bien, en pantalon pattes d'eph, à jouer de la guitare et à déclamer tes poèmes sur fond de Lucy in the Sky with Diamonds.
SupprimerNon ?
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Yes! Mais aujourd’hui, la guitare ce n'est plus possible. (because les mains pleine d’arthrose)
SupprimerIl ne me reste que la voix... alors je chante, soir et matin...
Bises Frangine.
J’ai une idée : tu m’envoies un fichier son avec ta voix et je rajoute la guitare par dessus. Qu’est-ce que tu en dis ?
SupprimerJ’ai oublié les étoiles
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est notre critère tout premier critère, laisser entrer le soleil, notre maison n'est pas située sur une colline par ici pas de colline et je le regrette pour le manque d'une vue ouverte sur un horizon... mais notre séjour baigne dans la lumière celle du Nord d'abord douce et sans reflets reposante, et puis nos grandes baies vitrées souvent ouvertes au Sud comme à l'Ouest sans vis à vis puisque c'était notre deuxième critère... inutile de presser un interrupteur avant la soirée pas de chauffage, simplement une douce flambée. La lumière, la vie.
RépondreSupprimerBleck
La lumière, la vie.
SupprimerOn a là une sacré point commun, ô grand Bleck !
De quoi ôter pas mal de cailloux dans pas mal de chaussures... :-)
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Y a pas ! Tu es notre Jane Fonda-Mentale !
RépondreSupprimerTrop chou !
SupprimerIl va falloir que je me creuse pour trouver un jour un jeu de mots à la hauteur de ton compliment !
Merci mon Titi.
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La lumière est vitale, c'est peut-être pour cela que les maisons, dans le nord de la France, ont les baies vitrées plus large que hautes. Ou bien, que les anciens ateliers de coutellerie d'une ville célèbre, avaient d'immenses baies vitrées , justement, pour faire entrer le soleil...
RépondreSupprimerA la lecture de ton texte, je revois ma maman, calée dans l'embrasure de la fenêtre, son ouvrage de couture à la main, siestant paisiblement.