Pour l’atelier du Goût. Ce personnage, sur le tableau, reste dans l'ombre. Terriblement seul et comme en dehors de sa propre vie. Il a évoqué en moi un bouquet de réflexions sur cette dualité ombre-lumière si symbolique.
Vous l'avez remarqué, les personnages de fiction s'empêtrent souvent dans des galères sans nom. De macabres machinations, des combines sordides. Des impasses mal éclairées. Sans ces filandreuses aventures, où le coeur du lecteur comme du spectateur se soulève à chaque page, avec un petit frisson de peur ou de dégoût, on s'ennuierait, sans doute.
Il n'y a pas à dire, les situations cornéliennes, les imbroglios invraisemblables, les sombres héros de l'amer ont toujours bonne presse. C'est sur ce postulat que sont bâtis la plupart des romans et des films.
Mais dans la vraie vie ?
Dans la vraie vie, cela existe aussi, évidemment.
Qui n'a jamais eu de zone d'ombre ? Des petits mensonges ? Un jardin secret ? Qui a traversé toute son existence nimbé d'une auréole de vérité sans jamais déraper ?
Même votre Célestine préférée ne prétend pas être, ni avoir toujours été, une sainte dans sa niche. J'ai aimé, parfois, cultiver le mystère, flirter avec la frange, sentir le doux vertige de la bascule du côté obscur de la force. Mais c'étaient les effarements imprudents de la jeunesse.
Je pense souvent à mon amie Vianne, qui, elle, a construit toute sa vie sur un mensonge. Eternelle adolescente en mal d'émotions fortes, elle a eu une liaison puis est revenue auprès de son mari, tout en promettant la lune à son amant. Qui est la proie ? Qui est l’ombre ? Elle mène depuis des années une danse infernale dont elle est devenue prisonnière, ne sachant pas choisir entre ses deux hommes, ses deux maisons, ses deux styles de vie. Je me demande comment l'on peut réussir à tenir cette intenable balance, n'étant jamais bien nulle part, ni avec l'un, ni avec l'autre. Sont-ils dupes de ce ballet ? Je me le demande aussi…
Elle me fait penser à ces biches au regard inquiet, jamais posées, jamais tranquilles, toujours sur le qui-vive et les nerfs à fleur de peau a chaque froissement d'herbe.
Quel goût peut avoir la vie quand on craint à chaque instant de se trahir, de gaffer, d'être pris(e) en flagrant délit de tromperie, de duperie ? En flagrant délire, devrais-je dire, car pour moi c'est une folie.
J'aime mon amie. Mais je ne parviens plus à cautionner ses micmacs, ses manoeuvres pour donner à ses actes une apparence de normalité. Je refuse désormais de lui servir d'alibi comme au temps où je croyais sincèrement lui rendre service.
Regarde-toi, mon amie, tu n'as pas bonne mine. Ta vie en pointillés ne t'épanouit pas. Tu fais souffrir par tes absences et ton imposture les deux hommes qui t'aiment. Et si tu choisissais enfin celui avec qui tu veux vivre, avant de te retrouver seule dans la rue par une nuit sans lune ? Délaissée par les deux...
Rien n'est enviable dans ce miroir truqué à deux faces. Laquelle de tes vies est le brouillon de l’autre ?
Je te plains vraiment, en vérité, d'en être toujours réduite à mentir. De n'avoir plus la force de changer. De n'avoir toujours pas compris, au bout de toutes ces années, combien il est vivant, et réjouissant, d'être en plein soleil, dans la lumière, en plein accord avec soi-même. Je te plains parce que je t’aime.
Pour l’atelier du Goût.
Dans de tels échafaudages, il y a toujours un petit boulon qui finit par lâcher quelque part, j'ai de grandes craintes pour ton amie...
RépondreSupprimerCela fait longtemps que je me dis la même chose...
SupprimerLe petit boulon a bien failli sauter déjà plusieurs fois. C'est un miracle, dans une petite ville de province, de croire que l'on peut préserver un secret aussi longtemps...
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Remarque qu'il y a des aveugles aussi...
SupprimerSépafo. Des sourds aussi... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Mwouais... il est clair que d'avoir continuellement le cul entre deux chaises n'est guère confortable. Maintenant, qu'il doit être ennuyeux de vivre une vie lisse où tous les rouages sont correctement lubrifiés où rien ne dépasse, où les horaires sont respectés au poil et au quart d'heure de distraction obligatoire du samedi soir.
RépondreSupprimerBleck
Comme tu y vas...Evidemment, présenté comme ça, la vie "en pleine lumière" perd de son attrait.
SupprimerMais je crois sincèrement qu'il y a une voie intermédiaire, et je pense que tu roules dessus tout comme moi... ;-)
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"Comme tu y vas" Oui j'y vais assez fort, juste pour l'amusement pour gratter là où c'est un peu convenu, comme je le fais souvent... maintenant bien sûr, vive la voie intermédiaire et ses tirages de bord qui permettent de remonter au vent et de consolider sa route, hein !
SupprimerBleck
Ah les métaphores marines...Tu sais combien elles me parlent...
SupprimerTu grattes, mais tu ne fais pas mal, et ça, c'est cool.
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Ah ça, dire toujours la vérité est un leurre, on a tous nos petits trucs à cacher, les petites vérités à ne pas dire sous peine de froisser, mais s'embarquer dans le mensionge est une galère infernale.
RépondreSupprimerFaut avoir une mémoire d'éléphant, faut se rappeler tout ce qu'on est censé avoir fait, plutôt pas fait, etc.
C'est l'enfer.
Cela dit, la vérité à tout prix rendrait aussi la vie sociale impossible.
Comme disait Pascal, qui n'était pas un franc rigolo "Je mets en fait que si tous les hommes savaient ce qu'ils disent les uns des autres, il n'y aurait pas quatre amis dans le monde"
Donc, y aller mollo... ;-)
Il y a vérité et vérité...Mensonges pieux et noires dissimulations...
SupprimerPour la mémoire d'éléphant des menteurs, je suis d'accord : c'est souvent en s'embrouillant les pédales qu'ils se trahissent...
Dans le cas qui nous intéresse ici, il s'agit quand même d'une tromperie majeure, pas d'un mensonge que l'on fait pour "ne pas froisser"...S'engager avec quelqu'un jusqu'à choisir des carrelages ensemble, alors qu'on est mariée à un autre homme, il me semble que ça dépasse le simple piquant d'une aventure... ;-)
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Mentir n'est pas donner à tout le monde, comme le dit notre ami "le Goût", il faut avoir une mémoire indéfaillante. Je me sens mal quand je ment, à tel point que ça se voit automatiquement. Mais pour éviter de n'avoir que 4 amis dans le monde, j'essaie d'enrober la vérité plutôt que de ne pas la dire, ou alors je me tais. Cela dit c'est tout de même une expérience intéressante que tu nous livre.
RépondreSupprimerEnrober la vérité, quand il s'agit de ne pas être trop frontal, par exemple en cas de maladie, oui, ça peut être bien...
SupprimerMais si on ment en amour, si les choses ne sont pas consenties de part et d'autres, je trouve que ce n'est plus de l'amour...
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Ah ! Ce que je j'appelais : Le syndrome de la triple vie ! — Soi et le mari — soi et l'amant — soi et le mensonge.
RépondreSupprimerC'est invivable à gérer dans la durée parce que l'entretien du mensonge épuise le psychisme, une forme de destruction lente, et ça finit par exploser. Qui sera là, la petite cuillère à la main ?
Dans la fiction il y a toujours moyen de trouver un « happy end » mais dans le réel de l'existence ?
"L'entretien du mensonge épuise le psychisme" c'est exactement cela.
SupprimerMon amie est épuisée, et en plus, je crois qu'elle se fait avoir doublement. Parce qu'elle passe son temps à des tâches ménagères, elle sert surtout d'infirmière et de cuisinière à ces deux hommes. C'est horrible, et je ne vois aucun happy end.
Pour la petite cuillère, il est sûr que j'en tiendrai une part, si un jour elle explose. Et cela ne me réjouit pas.
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Dans la série "Crimes parfaits " l'enquetrice principale , Isabelle Gelinas , interprète un personnage truculent qui , au plan personnel, vit agréablement une situation de ménage à trois où les deux hommes de sa vie s'epanouissent sous le même toit.
RépondreSupprimerLe cinéma nous avait déjà suggéré la chose dans Jules et Jim, mais la belle entente finit tragiquement.
En tout cas l'hypothèse du trio bienheureux mené par Isabelle Gelinas repose sur une relation complexe mais en pleine lumière.
Il est évident qu'un trio construit sur des mensonges , des dissimulations continuelles émanant d'un seul membre manipulateur ne pourront jamais produire une évolution seraine et lumineuse.
Dans ce cas l'obscurité l'emportera toujours sur la belle et douce lumière d'un amour sincère dans le plein respect de l'autre.....
Petrus, dans cette série policière susmentionnée, ils ne s'épanouissent pas sous le même toit... chaque mec est "maitre" chez soi :D
Supprimer@Celestine : Pourquoi le fait de cacher une chose ou comportement non autorisée(s) en occident (pour la femme de surcroit), serait nécessairement mentir ?
Vivement la légalisation de la polygamie chez les chrétiennes :D
Bonne soirée, Maîtresse. Bises.
En effet Julie, chacun chez soi...
SupprimerMais chacun des deux connaît et admet l'existence de l'autre et l'alternance...
Mais cela reste une fiction....
@Petrus
SupprimerJe ne connais pas ce film. Les exemples de ménage à trois ne manquent pas, mais à la différence de l'histoire de mon amie, c'est que les protagonistes sont consentants et tous au courant de la situation...
Je ne suis pas contre le polyamour.
Mais je crois que c'est une position très difficile à tenir, quand même...
Enfin, il me semble.
Il y en a toujours un qui finit par souffrir dans ces relations plurielles/
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@ Julie
SupprimerJe ne comprends pas ta question, Julie. Cacher une chose, autorisée ou pas, c'est forcément mentir, selon moi.
La question serait plutôt : pourquoi certaines choses ne sont-elles pas autorisées et obligent donc à mentir ?
Tu milites vraiment pour la polygamie ou c'est une boutade ?
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C'est une réalité de plus en plus répandue, ça s'appelle des polyamoureux.
SupprimerIl suffit d'admettre que personne n'est capable de répondre à toutes les attentes de "l'autre" et que ce n'est pas aimer vraiment que le/la laisser dans la frustration de ces pans de soi qui ne peuvent se réaliser. Ces frustrations étant autant pour elle que pour lui créent un climat qui devient pesant.
Personne ne s'offusque que l'on puisse aimer tous ses enfants et la reste de la famille en même temps. Pourquoi doit-il en être autrement avec les relations amoureuses. La fidélité sexuelle a été inventée pour ne pas transmettre un patrimoine à des enfants qui ne sont pas biologiquement les siens. Une main-mise machiste, encouragée par l'Eglise qui a diabolisé le plaisir sexuel. Et au 21e siècle, il faut encore vivre avec ça !!!
Qui n'a aimé charnellement qu'une personne de toute sa vie ?
Faut-il anéantir une famille si le cœur de "l'autre" est assez grand pour avoir plusieurs amours simultanés ?
Mon amie Françoise est polyamoureuse depuis plus de 45 ans, et mariée au même homme depuis encore plus longtemps. Leurs filles n'ont pas eu à faire une remise à jour du tissu familial et tous les 4 vont très bien.
Sans la jalousie et l'esprit de possession qui va avec, il n'y a pas de féminicides et il n'y a pas de violences sexuelles dans les pays où la population est plus "tolérante" avec "la chose du sexe".
Il faut remettre les moralisateurs face à leurs propres turpitudes et qu'ils cessent de vouloir diaboliser ce qu'ils ne peuvent avoir.
Tu pourrais peut-être offrir à ton amie le livre de Françoise Simpère :"Aimer plusieurs hommes".
C'est instructif, jouissif ... et pas cochon.
Bises à Julie, une accolade à Pétrus e moto baci per te Celestina. TVB.
Ah mon Blutchy...Je retrouve là ton esprit d'analyse et de synthèse à la fois. Et tu sais combien je suis d'accord avec toi. Je connais Françoise aussi, et je te garantis que ce que vit mon amie, au regard de la lumineuse vie de notre copine commune, c'est une espèce de marigot fangeux, rempli de culpabilité, de fausseté et d'une certaine hypocrisie.
SupprimerIl n'a a pas de notion de tromperie dans le polyamour.
Mon amie, elle, a constamment peur d'être découverte, et peu d'amours résistent à cette usure psychique.
J'applaudirais des deux mains si elle vivait comme Françoise. mais je crains que le livre d'icelle ne lui donne encore plus de regrets. A moins qu'elle ne le fasse lire à ses deux maris, et qu'ils se mettent, par miracle, à trouver ça très bien.ben quoi ? On peut rêver, non ?
Mille baci per te, il mio amico.
Merci pour ta participation éclairante.
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A moins qu'il n'y ait des risques de violences, si elle met bas les masques et que le mari se tire (je présuppose que l'amant sait qu'il est en deuxième ligne), elle n'aura pas perdu grand chose, tout juste un propriétaire. Et s'il comprend que depuis le temps que dure cette dualité, il n'a rien perdu pour autant dans sa relation avec sa femme, et même qu'il a pu y être gagnant par l'épanouissement qu'elle en tirait.
SupprimerAvec les années, il y a peu de chances que ça reste ignoré, mais peut-être que le mari préfère s'accommoder de non-dits, plutôt que risquer le clash et la voir partir.
L'histoire de ton amie me rappelle un film avec Miou-Miou, Eddy Mitchell et Roger Hannin :
Une femme peut en cacher une autre.
Ti abbraccio forte Carrissima
La littérature et le cinéma ne manquent pas d'exemples de ménages à trois réussis.
SupprimerMais dans la vraie vie, à part quand c'est librement consenti et officialisé, ça touche vite au sordide...
Ti abbraccio caro
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Mais pourquoi se limiter à trois ? :-)
SupprimerIl n'y a pas que Madame qui peut partager son coeur, Monsieur aussi peut le faire...
Baci Cara
@Blutch : Entièrement d'accord avec vous :)
SupprimerOui, il est tout à fait possible d'aimer deux personnes à la fois, sans à tout prix chercher le grand frisson ; mais aussi rester toute sa vie fidèle à une seule personne et vivre dans le mensonge...
Merci cher Blutch pour vos belles paroles ;)
Bises.
@ Julie
SupprimerDans ce cas précis, je parlerais plus de constance que de fidélité car elle cohabite mal avec le mensonge.
Bises en retour
Oh la la... Ce que ton amie vit, je l'ai connu moi aussi... C'était il y a longtemps. Je pense que tout dépend du moment où l'on vit ce genre de chose, et surtout, il ne faut pas que ça dure. Parce que s'il y a une forme d'excitation au départ, quand on n'est pas encore conscient du mal que l'on se fait, du mal que l'on va faire aux deux êtres qu'on malmène dans ce secret, l'étau se resserre forcément. Très vite, les mensonges deviennent inconfortables, puis pesants, puis insupportables. Un jour, j'en ai eu marre de ne vivre que dans l'ombre. J'ai affronté le soleil... C'était douloureux mais nécessaire, et ça m'a délivré. J'étais encore jeune donc il était temps de réussir à ne pas m'enfermer dedans. Je crains que si l'on s'y enlise sur le long terme, il soit en réalité trop tard... (même si on dit souvent que rien n'est jamais trop tard)
RépondreSupprimerTon texte a bien sûr remué pas mal de choses en moi. Je suis heureux d'avoir grandi depuis.
Bises
Fabrice
Merci, Fabrice, de nous partager ton expérience personnelle.
SupprimerCe n'est jamais bien facile de raconter des liaisons sulfureuses ou interdites...
Tu utilises un mot juste : le verbe s'enliser. Il y a quelque chose de mortifère dans le mensonge à long terme. C'est que chaque mensonge en entraîne un autre, dans une spirale infernale qui finit par nous absorber.
Certes, le coeur bat, au début, c'est charmant, et excitant.
Par la suite je comprends tellement le sentiment qui t'a fait te relever un jour : on éprouve une sorte de ras-le-bol.
Pour mon amie, je me demande si ce n'est pas devenu son fonctionnement, une chose qu'elle ne parviendrait plus à changer...
Bises
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Coucou. Construire son existence sur des mensonges ne peut mener, à un moment donné ou à un autre, qu'à de la souffrance pour les uns et pour les autres. Comme tu le dis, la pleine lumière est tellement plus facile. Il faut juste avoir une bonne crème solaire. ;-) Bises alpines et bonne semaine.
RépondreSupprimerExcellent, le coup de la crème solaire, frangine...Je ne m'y attendais pas. On sent que tu vis en montagne, toi... ;-)
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Pourquoi tant se compliquer la vie ?
RépondreSupprimerOu ai-je eu de la chance de n'avoir jamais été tentée par un autre homme ? Celui avec qui je vivais était tellement le meilleur !
Tu as raison, la complexité des relations devient vite la "complication" quand le mensonge s'éternise...
SupprimerIl en a de la chance de t'avoir trouvée, ton homme !
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je suis plutôt de l'avis de Bourlingueuse.... personnellement je n'aurai pas pû, je me serai plantée ...et puis, non ! je n'aurais jamais pû ...ni moralement ni physiquement !
RépondreSupprimerAh il est vrai que physiquement déjà, il faut tenir la distance ! ;-)
SupprimerMoi je dis que quand on en fait trop, on bâcle forcément quelque part...
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Vivre une pluralité relationnelle, pourquoi pas ? Mais la vivre durablement dans le mensonge et la tromperie, certainement pas !
RépondreSupprimerJ'aime bien la notion de « plein accord avec soi-même » :)
Tu as bien compris que je ne faisais pas ici le procès des relations plurielles, mais tu as trop travaillé et réfléchi sur ce thème pour savoir que même en pleine lumière, elles ne sont pas évidentes...
SupprimerLe plein accord avec soi-même, d'aucuns appellent cela la "congruence". C'est ce moment magique où l'on se sent aligné(e). Physiquement, géographiquement, moralement, affectivement, émotionnellement. Pour moi, la vraie définition du bonheur...
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Ce billet résonne en moi... Les vaudevilles ont fait leurs choux gras de ces histoires d'amants dans le placard et de maîtresse cachées. La réalité est parfois ou souvent moins burlesque, surtout quand les sentiments s’emmêlent. Être les deux faces d'un miroir truqué, sans tain, n'est pas tenable dans la durée. je n'envie pas la place de ton amie. Comme pour un pêcheur, La décision de lâcher la lamproie pour l'omble lui appartient. Cela ne veut pas dire que c'est facile.
RépondreSupprimerJ'avais, dès le départ, compris que la base d'un mensonge était aussi friable que du sable, que tout allait se déliter. C'était juste une question de temps, que je savais court.
Je crois que mon billet résonne en de nombreuses gens. Et c'est normal. Nous avons tous fait l'expérience du mensonge. Même si l'on appelle ça "de petits arrangements avec la vérité"...
SupprimerLâcher la lamproie pour l'omble : dis donc, tu es en pleine forme !
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Elle s'ennuie alors elle se complique la vie, elle a l'impression de vivre intensément.
RépondreSupprimerJe t'assure que c'était peut-être le cas au début, mais maintenant, elle ne me donne pas du tout l'impression de vivre intensément.Sa vie est un enfer. Elle n'est pas heureuse, et ne sais plus comment se dépêtrer de tout ça. C'est allé trop loin...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Une vie compliquée, le cul entre deux chaises. J'ai connu ça et on est mal dans sa peau. Lourd à porter!
RépondreSupprimerLourd à porter, c'est exactement ça.
SupprimerEt ce sentiment de totale libération, quand on prend la décision d'arrêter...
Comme si on perdait dix kilos de lest...
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Ça serait mieux si elle remplaçait les chaises par quelque chose de plus confortable... OK, je sors.
SupprimerMdr !
SupprimerNon , reste !
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Ton billet me touche là où ça brûle...
RépondreSupprimerJe connais trop bien ce sentiment d'inquiétude que l'on peut avoir quand le papillon de notre vie effleure la flamme de la bougie au risque de s'y brûler ses ailes.
Il faut du souffle pour l'écarter de la flamme sans le détruire.
Mais comme ta plume est juste Célestine!
Bises volées au temps.
La justesse de ma plume vient peut-être du fait que j'ai connu, moi aussi, cette brûlure ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu n'as pas toujours été une sainte. Tu me fais sourire...( surtout dans la niche)
RépondreSupprimerEn tout cas tu as des beaux yeux de biche.
Une biche heureuse et pas du tout effarouchée, alors...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
"Cette obscure clarté qui tombe des étoiles" (Corneille, Le Cid)
RépondreSupprimerCet oxymore parle de lui-même, dans un silence éloquent, dans son opposition, dans son embrasement.
L'altération de la vérité, de la sincérité qui se déguise de bonne ou de mauvaise foi, dissimule, manipule.
Menterie comme au Canada, ou tromperie.
Mener une double vie n'est pas chose aisée, et la contre-vérité finit toujours par être décelée, même si elle est transparente et se joue adroitement.
Je savais que tu reconnaîtrais le vers de Corneille...
SupprimerEt j'aime bien le mot canadien, qui fleure le vieux françois, comme souvent...
Bisous chère Den.
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Magnifique texte...histoire tragiquement intense, le mensonge qui dévore. Les commentaires et ce qu'ils livrent sont tout aussi passionnants, fragments de vies et d'avis...merci
RépondreSupprimerMerci pour eux, et pour moi alors, Paodora.
SupprimerIl est vrai que le sujet est assez brûlant...
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Coupée en deux dès le départ, elle ne peut plus choisir. Ce sont les circonstances qui le feront pour elle, un jour ou l’autre. Et elle s’adaptera, sans doute avec soulagement !
RépondreSupprimerTu as sans doute raison…
SupprimerElle partira peut être avec un troisième larron, qui sait ?
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Obscure clarté, sombre lumière... Je repense à ce beau film César et Rosalie, avec sa fin superbe...
RépondreSupprimerJe suis toujours stupéfaite de voir des gens mener des doubles vies, ils doivent être épuisés, que de souffrance générée par leurs actes, les pauvres... Je t'embrasse céleste Célestine, ton texte est magnifiquement écrit, une fois encore. brigitte
Tu me remets en mémoire ce très beau film, en effet.
SupprimerRomy Schneider sublime entre ses deux amours...
Dans l'histoire de mon amie, il y a trop de mensonges pour que ça ait quelque chose de sublime...
Bisous ma Plume
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Ces personnes là ne savent pas vivre sans frisson, sinon elles croient ne pas avoir ressenti tout le gout de la vie ! J'ai connu ça...
RépondreSupprimerSans se dire que l'on fait du mal à tout le monde et à soi-même...
Oh les péchés de jeunesses ne comptent pas, sans doute, c'est juste pour "se faire les dents"...
Le problème c'est que quand la confiance n'est plus là tout est faussé et puis elle ne sera jamais heureuse ta copine (comme la mienne que je ne vois plus, je le regrette, mais elle était dangereuse).
Tes textes sont toujours très bien ficelés Célestine
Bisous
Très juste analyse, chère Marine.
SupprimerJe suis toujours un peu interloquée devant notre impuissance à ouvrir les yeux de nos amis...
Mais parfois, c'est nous qui avons les yeux bouchés...
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- Comment ça ? La vie ça n'est pas fromage Et dessert ? Jules et Jim ? Rose et réséda ? Poly et Gamie ?
RépondreSupprimerChuis très déçu ! ;-)
- Sors, Joe Krapov !
Si si c’est tout ça !
SupprimerMais dans la transparence, c’est mieux !
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C'est difficile de dire ces choses car on pense que à coup sûr ce sera mal pris...
RépondreSupprimerJe les lui ai dites…
SupprimerMais même si elle me dit que j’ai raison, elle continue ses mensonges … c’est comme plus fort qu’elle.
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"Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ?"
RépondreSupprimer...
Parce que c'est simplement pas compliqué.
Et réciproquement !
SupprimerIl y a cette phrase à laquelle je pense souvent "et la vérité te rendra libre". C'est si vrai...
RépondreSupprimerJe fais partie de ces gens qui ont du mal à choisir, à trancher, à faire du mal mais je sais que de ne pas trancher fait encore plus de mal.
Peut-être que tout cela lui semble insurmontable, qu'elle ne sait plus comment s'en sortir, comment sortir de ce labyrinthe de mensonges. Ou peut-être que cela lui convient...
Un labyrinthe de mensonges …
SupprimerC’est tout à fait ça.
Et je pense comme toi que tout cela l’a embarquée plus loin que ce qu’elle voulait…
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Je vois ton amie comme quelqu'un de toxique ...enferrée dans le mensonge!
RépondreSupprimerça finira mal pour elle si elle ne trouve pas la force de s'en sortir...
Bonne semaine et gros bisous ♥
moi j'ai résolu le problème , je ne vis que des aventures d'un jour ou deux ! C'est plus simple ! ( ma chérie aimée à qui j'ai lu ce commentaire et qui lit un magazine à moitié allongée sur la banquette vous signale que c'est un gros mensonge que je fais là ) . Bon Célestine ton amie est un peu dans la m..rde, si vraiment c'est ton amie , prépare-toi à être là pour elle , pour l'aider quand son mensonge va se dévoiler .....
RépondreSupprimer