Je suis née à Barcelonnette. Mon frère fut mon premier héros. Nos jeux d'enfants couraient dans des collines roses et grises, les amandiers en fleurs se miraient dans les torrents constellés de saumons. C'était la montagne âpre du Queyras, où le ciel se fendait de gel chaque nuit d'hiver, et où les étés s'amoncelaient dans les champs en gerbes d'or.
C'est là que j'appris à aimer les étoiles. Et les blés.
Un jour pourtant, car tout a toujours une fin ... mon père annonça une catastrophe : il était muté à la ville. Nous connûmes alors les délices doux-amers de la vie en appartement, où l'on écarquillait les nuages pour entrevoir la lune, à travers les vitres exiguës de nos chambres étroites. Les immeubles d'en face nous gâchaient la vue, nous cachaient la vie.
Il fallait marcher en chaussons, à cause des voisins. Jouer à la balle en mousse, s'entourer le coeur de peluche, pour absorber nos colères et nos cris de joie. Je me réfugiai dans la lecture, la seule activité acceptablement silencieuse qui pouvait m'emmener de liane en liane sur des galions voguant sur des mers émeraudes, à la découverte de contrées lointaines où des princes mouraient d'amour, juchés sur des éléphants.
C'est là que j'ai appris à aimer les livres.
Aujourd'hui c'est là que je vis. La maison est juchée sur un tapis d'herbe craquante, entourée de chênes pubescents. Un fin rideau de calme frémit au moindre vent : ce sont les acacias et les pins qui ondulent. Les crocus étoilent les sous-bois.
Je joue à d'autres jeux, mais la joie est intacte.
Sur mon épaule, le bras doux et puissant de l'amour a remplacé la main de mon frère. Tes doigts forment un panier où je dépose mes mots, infini de l'instant, inaltérable source.
Les étoiles, les livres et les blés ont un pris un goût incomparable.
Pour l'atelier du Goût.
À chaque fois, je suis ébloui, quelle chance de t'avoir trouvée !
RépondreSupprimerJe vais t'offrir des lunettes de soleil, mon boss. Tu ressembleras à Elton John. ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Des lunettes de soleil pour une chandelle dans la nuit et un piano-cercueil ? Mais tu me prends vraiment pour Elton John ! ;-)
SupprimerLol ! MDR !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je ne puis qu'attester de la véracité du récit , plus particulièrement de cet amour ambiant qui flotte au dessus de ce nouveau cadre de vie.IL est bel et bien là, lui, celui qui a fait basculer ta vie en remplaçant la main de ton frère.
RépondreSupprimerTu en sais quelque chose, toi qui peux témoigner de visu de ma réalité...
SupprimerEt ce fut un bonheur que de partager ces quelques jours avec toi.
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Ton bonheur transpire et nous touche à travers ces quelques lignes. ♥
RépondreSupprimerLe bonheur est fait pour être partagé.
SupprimerEn économie, on parle du "ruissellement". Je pense que le bonheur ruisselle plus facilement que l'argent...
Bisous ma Cathy
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Tu vois que c'est beau de n'être pas seule !
RépondreSupprimerJe suis émerveillé chaque jour de ne l'être pas.
Merci Célestine de nous le rappeler !
Oh oui c'est beau.
SupprimerEt tu as raison, c'est un émerveillement...
A cultiver précieusement
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C'est chouette d'être deux, peut importe l'endroit lorsqu'on a une main à prendre.
RépondreSupprimerEt d'être en phase jusque dans les commentaires... :-) :-) :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Foule sentimentale
RépondreSupprimerOn a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale"
La joie , la plénitude, le bien être avec l'autre
c'est sans doute le fruit d'une quête commune à tous les humains.....
Mais , mais, mais
Cela ne s'achète pas ! Oui Alain , tu as raison : que de dégâts causés par la société humaine qui voudrait nous transformer en acheteurs compulsifs pour tout , y compris ce qui est hors du marché comme ce bonheur de notre amie Céleste.
En vérité il dépend de chacun de nous d'écarter du chemin l'entreprise de destruction engagée par le SPECTRE (My name is James.....).
Nous sommes toutes et tous tentés....mais chacune et chacun nous sommes responsables du niveau de résistance que nous opposons à cette entreprise .
Voilà pourquoi j'apprécie particulièrement ce matin de vibrer avec toi, chère amie Celeste, de partager un.peu de ton bonheur et de ce qu'il produit en toi et autour de toi, de vous
Bises enthousiastes
Le bonheur ne s'achète pas, c'est certain...
SupprimerMême si les marchands de bonheur sont légion.
Moi je n'ai rien à vendre. Juste à donner à lire mes petits textes naïfs et tendres. Mais je sais que mes lecteurs s'en nourrissent et ça me comble.
Bises émues
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C'est triste d'avoir dû quitter un somptueux décor, déjà qu'un déménagement c'est toujours compliqué. je comprends que tu n'aies eu qu'une hate, celle de retrouver la nature reposante des collines, avec l'amour en prime.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup habité en ville dans ma vie, mais dans des maisons. La période "appartement" n'a pas été celle que je préférais, j'aime trop l'extérieur, la nature, les jardins...
SupprimerMerci délia
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Fille unique de parents âgés (mon papa était grand-père depuis longtemps quand je suis née) j'ai vécu solitaire mais ai épousé l'aîné d'une fratrie de huit !
RépondreSupprimerLes bonheurs familiaux n'ont plus de secret pour toi donc...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Finalement, c'est bien, de grandir !
RépondreSupprimerTu nous as répondu superbement, sans le savoir, mais en plus de cent mots, à la question de Queneau du 6 janvier : "Que deviendra cet(te) enfant plus tard ?" ! ;-)
Je suis née à Barcelonnette. Mon frère fut mon premier héros. Nos jeux d'enfants couraient dans la montagne âpre du Queyras.
SupprimerC'est là que j'appris à aimer étoiles et blés.
Un jour pourtant,... mon père annonça une catastrophe : il était muté à la ville. Nous connûmes alors les délices doux-amers de la vie en appartement.
C'est là que j'ai appris à aimer les livres.
Aujourd'hui c'est là que je vis.
Sur mon épaule, le bras doux, puissant de l'amour a remplacé la main de mon frère.
Les étoiles, les livres et les blés ont un pris un goût incomparable.
Et voilà, en cent mots pile (tu me connais j'aime la précision !)
Bises népotines
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Oui, "la joie est intacte" ! Nous habitions une petite maison de bois au cœur de la Vallée de la Matépédia. Dans mon souvenir, nous étions seuls au monde. Ce n'est que vers l'âge de 6 ans que j'ai eu conscience qu'il y avait un autre monde pas très loin de chez nous. Cela aussi a été une merveille d'entrer dans un monde inconnu où une lumière nouvelle que ne j'avais encore jamais vue filtrait tout ce que je regardais. Je voyais danser le monde au travers cette lumière. Ton histoire me rappelle tant la mienne Célestine. kéa
RépondreSupprimerPeut-être avons-nous été soeurs dans une autre vie ? ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est un beau témoignage de vie, apaisé et espérant. On ne dira jamais assez la force et la puissance des amours vrais.
RépondreSupprimerJ'en témoigne de toutes mes forces. j'ai été bien brieffée par un coach de vie et d'amour vrai extraordinaire...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Merci Célestine, pour ce témoignage vibrant...un rappel bien à propos, tout en lumière et douceur,... ton texte me touche et donne l'envie d'y croire toujours
RépondreSupprimerTu peux y croire, Paodora.
SupprimerC'est ce qui nous tient debout, à l'heure où les nouvelles du monde extérieur auraient tendance à nous faire tomber sur le c... ;-)
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Ah, Barcelonnette... Son cimetière mexicain, dû au retour triomphal des frères Arnaud dans la vallée de l'Ubaye, avec Jausiers pour poste frontière avant l'Italie de Coni... J'y ai commis quelques séjours en tant que directeur de colo'. C'était pile à la charnière entre ce siècle et le précédent. Autant dire que ce texte résonne...
RépondreSupprimerDe mon côté, j'ai tenté de participer à ce 111ème devoir du Sieur Le Goût, mais mon texte ne semble pas avoir suivi le bon chemin (j'ai "collé" son lien en commentaire de l'annonce de ce devoir, sans effet).
Faut-il l'expédier autrement ? Peux-tu m'éclairer ? T'en faire l'ambassadrice ?
http://niak65poletique.canalblog.com/archives/2022/01/14/39304664.html
Je ten remercie par avance.
A bientôt, Titine des Monts du Verbe.
Comme tu le vois ici, chacun publie son texte sur son propre blog.
SupprimerMon ami le Goût n’a sans doute pas eu le temps de visiter ton blog mais il le fera j’en suis sure.
Merci pour ton intérêt pour la ville de mon enfance. C’est vrai que l’histoire des « mexicains » m’a toujours fascinée …
Bisettes mon titi
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J'ai visité le blog de Tiniak, et ça ne date pas d'hier.
SupprimerEt j'ai pour principe de ne jamais commenter la poésie.
C'est un art trop difficile pour que je me permette quoi que ce soit sur le sujet.
Je le sais, je me suis relu...
Le texte de Tiniak est excellent.
SupprimerComme quoi, la poésie mène à tout, même à écrire de la prose...
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Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerTrouver son lieu de vie et y vivre à deux, quel bonheur !
RépondreSupprimerCe chemin qui conduit à la petite maison est comme un ruban de rêve, Célestine
Un ruban de rêve : c'est très joli, ça. et si tu voyais la maison où j'habite, tu reconnaîtrais tout de suite le chemin. Il serpente au milieu des arbres jusqu'à la colline. C'est tout comme sur le tableau.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
j'aimerais la voir en photo ta maison de charme Célestine !
SupprimerChez mes parents à Anglet il y avait depuis le portail encadré de gros rhododendrons le chemin qui montait vers la jolie maison basque, Loretegui, le clos des fleurs, et à droite un grand cèdre et une importante touffe de framboisiers dont ma maman nous régalait... Et puis plein de pommiers et deux grands cerisiers.
Je t’enverrai des photos chère marine…
SupprimerSinon j’ai aussi un compte insta au nome de Celestine Troussecotte.
Toutes les photos qui ont pour intitulé « maison de la colline » ont été prises ici.
Bises 👩❤️💋👨
Merci Célestine pour ton magnifique texte et le Queyras me rappelle de beaux souvenirs d'été. La dernière illustration est superbe, main dans la main, un retour dans un doux foyer.
RépondreSupprimerBisous ♥
Le Queyras m'a donné mes premiers émerveillements devant la nature.
SupprimerJe n'ai plus jamais perdu cette émotion devant un coucher de soleil ou le scintillement de la neige sur l'herbe de printemps.
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J'avais pensé à cette éventualité du déménagement de la campagne vers la ville, mais je ne trouvais pas comment raconter, toi tu l'as fait de belle manière !
RépondreSupprimerJe n'ai pas eu de mal à l'écrire, vu que c'est du vécu...
SupprimerMerci Fabie
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J’aime ton cheminement de poésie aigre douce où l’amertume ne prend pas racine.
RépondreSupprimerJ’aime ces odeurs d’enfance que tu laisses s’échapper de la boite des souvenirs.
J’y retrouve toute l’atmosphère de mes jours d’avant, constellés de moments joyeux, de nostalgie aussi. Ton texte est un sucre d’orge qui colle un peu au papier, aux mains.
Voilà un soir qui ouvre ses portes sur un monde épique qui me fait sourire.
Et ça fait du bien de sourire.
Merci Ma Frangine.
Bises sucre d’orge.
Tes mots sont empreints de tendre nostalgie.
SupprimerEt j'aime ça, quand on exprime de manière si délicate les petits bouts de soie qui nous rattachent à l'enfance...
Baisers joyeux
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C'est beau, ce que vous écrivez à létienne.
RépondreSupprimerCes "petits bouts de soie qui nous rattachent à l'enfance", c'est imagé, et tendre.
Comme votre écriture qui est toujours un régal, quel que soit le thème.
Puisse le seigneur "Goût" proposer encore longtemps des sujets d'écriture, puisqu'il semble qu'ils vous inspirent souvent de bien jolies choses.
Je vous embrasse ma précieuse
~L~
Les thèmes proposés par le Goût ne m'inspirent pas tous. Certains sont un peu trop sombres...
SupprimerQue j'aime la lumière n'est un secret pour personne. Mais quand je suis inspirée, les mots coulent tous seuls et c'est un vrai bonheur que d'être lue.
Moi aussi, je vous embrasse, cher et fidèle ami.
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J'ai vécu en appartement avec mes quatre gosses.
RépondreSupprimerQuand nous avons acheté la maison, j'ai eu l'impression de revoir le soleil après un long tunnel.
Pas la meilleure période de ma vie, cette nécessité constante de les faire taire pour ne pas déranger les voisins...:)
Bises
Angela
Ah les voisins… pas toujours facile en effet de composer quand on vit en immeuble…
SupprimerJ’ai appris à marcher sur la pointe des pieds depuis cette époque ce qui fait beaucoup rire les propriétaires de maisons individuelles…
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L'avantage d'avoir son propre champ d'étoiles, c'est qu'il n'est point besoin d'aller en pèlerinage sur les chemins, pour les contempler... !
RépondreSupprimerComme les billets de Philippe Meyer, que j'adorais, et qui me mettaient en joie, ton billet, qui est arrivé matutinalement dans ma boite mail, a eu le même effet. Une brève lecture, juste avant de débuter ma journée, et tu avais enluminé ce lundi matin.
Bien sûr, il y a le texte, mais plus encore ce qui en émane, resplendissant dans le dernier paragraphe...
Bises
J’aime enluminer matutinalement mes lecteurs … surtout les comme toi, si sensibles au verbe et aux émotions…
SupprimerMerci pour ta présence indéfectible, Didier.
Bises tardives mais sincères
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C'est magnifique de vivre auprès de celui que l'on aime, et en plus dans un lieu que l'on aime, le ciel organise tout tout tout... quand il décide que c'est le moment. Bises céleste Célestine, à tout bientôt. brigitte
RépondreSupprimerLe ciel, la vie, l’univers… peu importe le nom que l’on donne au destin…
SupprimerBisous ma Plume
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Très beau texte, je me retrouve dans cette ambiance d'enfance...
RépondreSupprimerTu as le don pour créer des atmosphères.
J'adore le premier tableau : as-tu une idée de son artiste ?
L’artiste s’appelle Marc Chalmé. Je ne le connaissais pas. C’est le Gout des Autres qui me l’a fait connaître à travers ce défi d’écriture.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bercelonnette,le Queyras, des lieux que j'apprécie particulièrement
RépondreSupprimerToute mon enfance …
SupprimerMerci Célestine. Quel plaisir!
RépondreSupprimerComme toujours c'est tellement fin , délicat , doux, en harmonie avec nos aspirations, nos rêves non formulés parfois, que te lire est un régal.
Je suis à présent en appartement ... choisi sans avoir oublier la campagne. Accepterais tu que j'affiche ton texte à hauteur des enfants de l'immeuble afin qu'ils sachent ton expérience et peut être leur donne la lumière du bout du tunnel ou des idées d'évasion ou ???
Bien sûr tu es libre de faire ce que tu veux de mon texte ! Du moment que chester pédagogique en plus !
SupprimerMerci pour le « régal » Marieswiss.
C’est vraiment très sympa 😊
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C'est comme d'habitude superbement écrit. J'ai été enchanté par les tournures poétiques que tu as trouvées. Je l'ai relu plusieurs fois. Un texte magnifique, je ne m'en lasse pas.
RépondreSupprimerBises Célestine.
Tu es un connaisseur, Patrick.
SupprimerEt ça me touche beaucoup …
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J’admire toujours autant ton talent poétique ! La créativité, c’est ça aussi qui apporte du bonheur. On en a besoin comme de se nourrir et respirer.
RépondreSupprimerTon histoire fait remonter des souvenirs en moi. Déménagement dans un petit appartement après le divorce de mes parents. Je me suis retrouvée dans « l’écume des jours » : sensation que les murs rétrécissent autour de moi… Heureusement, c’était une petite ville de province et la nature n’était pas loin.
Ah l’écume des jours quel livre poétique !
SupprimerUn vrai régal d’adolescence que je n’ai jamais oublié. Jusqu’au nénuphar dans le poumon de la pauvre Chloé …
Merci beaucoup pour tes mots
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerFinalement, l'important, c'est de vivre en lien avec les autres. En apprenant, en gagnant, et gardant le goût des autres. Ces autres peuvent tout aussi bien être la famille, l'amour, mais aussi ceux qui ont fait pousser les blés, ceux dont on suit les histoires dans les livres, etc. On peut vivre en solitaire mais pas coupé des autres.
Ce qui me plaît chez toi (même si je ne te connais pas), c'est ce sens et ce goût de l'autre qui transpirent au bout de chacun de tes mots. À n'en pas douter !
Bises
Fabrice
C’est très émouvant ce que tu dis Fabrice. C’est vrai. J’ai le gout des gens, le gout des autres … pas étonnant que j’apprécie celui qui propose chaque semaine ces ateliers, et qui a pour pseudo « le gout des autres »
SupprimerJamais j’en en pourrai me couper de mes semblables…
Je t’embrasse cher Fabrice.
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Très belle évocation d'un temps révolu. Celui de l'enfance et des souvenirs que l'on se grave en mémoire. Tu as su trouver les mots justes dans cette poésie tout en finesse...
RépondreSupprimerMerci❤️
SupprimerJ'adore cette région, un de mes amis habite La-Chapelle-en-Vercors, c'est juste magique ! Lucky you :-)
RépondreSupprimerLes chaussons, c'était le bonheur, le luxe, comparés aux patins d'appartement que le règlement maternel nous imposait de temps à autre :-)
RépondreSupprimerBelle et tendre évocation d'un parcours de vie "métissé", tout en contrastes, entre immensité et exiguïté, liberté et contraintes, animation du corps et celle de l'esprit, ville et campagne.