Lakevio nous propose de caler une histoire entre les deux phrases de début et de fin, tirées de Bernanos pour la première et de Robbe-Grillet pour la seconde.
Voici l'heure où commence l'histoire de Germaine Malorthy,
du bourg de Terninques, en Artois.
Cinq heures du mat, j'ai des frissons. Germaine part.
Cinq heures du mat, j'ai des frissons. Germaine part.
C’est fou quand même, le talent, à quoi ça tient...
Voilà un type, un certain Georges
B. qui pond un best-seller mondial, auquel il donne un titre sulfureux propre à déchaîner la presse
spécialisée et le Vatican réunis, et qui trouve le moyen d’appeler son héroïne
Germaine…allons allons ! ce n’est pas sérieux, monsieur B ! Bon, en même temps, n’est pas Brassens qui veut. Tu veux nous berner, Bernanos.
Pis que ça, il situe son action dans un bled du
Pas-de-Calais. Dans le Nord, vous vous rendez compte ! Le Noooord...comme aurait dit Galabru.
Donc Germaine part. Pierre Dac l'aurait appelée Germaine
Eloire, ça nous aurait fait rire un brin. Conan Doyle se serait fendu d’une
Germaine Moriarty pour nous frissonner l’échine. Avec une Germaine Jackson, on aurait dansé le moonwalk toute la nuit.
Rien de tout ça. Même sans soleil, Satan bouche un coin, c’est
comme ça. Un coin de France ou d’ailleurs, quelle importance ? Cette Germaine-là est une femme de chair et de feu. Elle s’en
va, parce qu’elle le doit. Elle se le doit à elle-même. Elle l'a décidé.
Germaine
roule. Dos au nord, elle a quitté sa rue et trace la route de sa liberté. Bien
à l’abri, dans sa cage de farfadet, protégée d’éventuels petits hommes verts
venus l’enlever dans leur vaisseau interstellaire pour lui piquer sa recette de
pâtes aux œufs frais. Mais l’eusses-tu cru ?
Non, si Germaine roule, tout le jour, c’est qu’elle part retrouver
son amour. L’homme par qui les sandales arrivent. Et les maillots, la mer, et
l’insouciance d’un bonheur enfin trouvé. Un soupir déchire sa poitrine.
Elle roule. Elle est bien roulée, Germaine. Carrossée par
Pininfarina, châssis parfait, double airbag et phares au xénon. Plus jolie
qu’un printemps sur l’Estérel. C’est lui qui le lui a dit. Elle sait qu’il
l’attend, là-bas, dans la maison sous les pins. Ecrasée par un soleil infernal
qui fait griller les robes, et les cigales comme du popcorn.
Elle roule tout le jour, bravant les barrages filtrants et
les péages bloqués, et les mille dangers de la conduite en état d'ivresse amoureuse.
Enfin.
Epuisée, langoureuse, elle se glisse dans des draps frais et
des bras brûlants. Les étoiles resplendissent sur le capot de sa voiture et
l’eau verte du bassin aux grenouilles. Le soleil de Satan s’est effondré depuis longtemps dans
la mer. Dehors la nuit noire et le bruit assourdissant des criquets s'étendent
de nouveau sur le jardin et la terrasse, tout autour de la maison.
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C'est bizarre (oui, je l'ai dit) cette croyance que le bonheur est dans le sud.
RépondreSupprimerAlors que le noooord...
N'empêche, tu t'en tires très bien (qui pourrait penser le contraire ,)
Tu as raison, elle aurait pu le rejoindre à Arras. En même temps, comme dirait l'autre, c'est à cause des criquets...ça fait un peu sud de la France, les criquets.
SupprimerDe toutes façons, le bonheur est partout, mon Boss. Tu sais bien.
Et pis c'est juste une fiction. (Quoique...)
Merci d'être le premier, je te bise célestement.
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C'est dingue cette volonté d'appropriation, même dans mon pays au nord du nooord, on trouve dix espèces de criquets !
Supprimerhttp://www.species.be/fr/browse_taxa.php?selected_taxon=3821
Alors je te présente (ainsi qu'aux dix espèces de criquets), mes plus plates excuses. :-)))
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Avec le réchauffement climatique, Germaine aurait pu aller à Hambourg, retrouver Gunther et les criquets allemands qui chantent du Beethoven toute la journée. :-) Bises alpines.
SupprimerJ'ai appris une chose importante: les criquets ont migré vers le nord...
SupprimerLe jour où ils sont en Suède, on est mal... ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Alors, nous sommes mal : les criquets, c'est comme les fous : y en a partout !
SupprimerC'est écrit : worldwide !
https://a-z-animals.com/animals/grasshopper/
Ton Robbe-Grillon aurait peut-être mieux fait d'employer "cigales" :-)
Supprimer(Encore que ça fait quelques années qu'elles ont débarqué chez nous, en Gaume)
https://www.friscris.be/files/338931/2006_Cigale_montagnes.pdf
Purée, des cigales en Belgique...Tout fout le camp mon bon monsieur ;-)
SupprimerMais c'est vrai que Robbe-Grillon s'est gouré grave.
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Il est définitivement Grillet.
Supprimer:-D
SupprimerIntéressant ce débat !
SupprimerJe confirme que j'ai des cousins un peu partout, et même au Nooooord !
:)
J'aime ce glissement progressif vers le plaisir ! Et le bruit assourdissant des robes-grillons !
RépondreSupprimerJe robe-grillerais volontiers aujourd'hui, mais ils annoncent un froid de sept béries...
SupprimerJe te dédie mon texte, mon oncle.
J'ai eu envie de faire du badin et du primesautier.
Histoire de faire la nique à la morosité. ;-)
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Quelle belle histoire ! elle a l'air vraie.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup "l'état d'ivresse amoureuse"
Bises
Angela
J'aime beaucoup cet état aussi ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Si j'etais femme, belle Germaine sans haine, je ne laisserais surtout pas ma robe griller sous le soleil de Sa taon...
RépondreSupprimerM'enfin Germaine , ou cours Tutu comme ça ? T'as les memes a la maison , chez Leon , le Bo Léon....
Mais Germaine ne m'ecoute plus : elle a deja pris ses jambes a son clou.....laissant le cri qu'elle glousse envahir l'espace obscurci....
Bella notte
Quel formidable commentaire, Petrus.
SupprimerTes jeux de mots sont délicieux, tu progresses de jour en jour si je puis me permettre de faire ma maîtresse d'école deux minutes.
C'est réjouissant, vraiment.
Bon prendre ses jambes à son clou, faudrait pas la prendre pour un jambon, non plus, hein... ;-)
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Trop fatigué pour faire des jeux de mots laids, je ne pourrais rive alizée avec ta prose, ma mienne n'étant qu'une faible brise.
RépondreSupprimerTi bacio Cara mia
PS: (ou FI, si tu préfères) Germaine qui fuit le petit verglas, l'autre Georges ne serait pas content.
Toi, fatigué ? Mais quel est donc le sapajou, l'australopithèque, l'iconoclaste qui t'a ôté tes forces légendaires et nocturnes ?
SupprimerTon post scriptum est trop mignon.
Reviens quand tu seras requinqué, mon p'tit quinquin.
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Lorsque tu viendras en Aveyron, tu saura pourquoi ...
SupprimerMolto baci Cara
Encore un chantier pharaonique que tu as mené tout seul avec tes petits bras costauds ? ;-)
SupprimerPrends soin de toi, caro mio
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J'aime votre voyage, mais comme Maitre Walrus, je peux vous affirmer qu'il y a des criquets au nord de votre Nord. J'en ai vu plusieurs à ailes bleues turquoise sur un terril près de chez moi.
RépondreSupprimerJe m'en suis d'ailleurs excusée platement...
SupprimerMais je me suis fiée au commentaire chez lakévio de notre ami AlainX (Ch'ti notoire) qui ne semble pas partager votre avis, à Toi et à Walrus...
Mais foin des batailles entomologiques, l'essentiel est que vous ayez aimé le voyage de Germaine...
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Tout le monde a raison en fait, il ne s'agit pas des mêmes criquets au sud et au nord, il y en a plus de mille espèces.
SupprimerJ'aime ta conclusion oecuménique, cher Boss ...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je n'ai lu ni l'un ni l'autre des deux auteurs cités.
RépondreSupprimerMais j'ai lu AlainX hier et toi ce matin.
Me voici plus cultivée.
Bises
Oh ma Suzame, c'est dommage que mon commentaire chez Mel ait disparu dans les limbes de la blogosphère, parce que je parlais de toi, et je disais tout le bien que je pense de toi...
SupprimerBisous ma douce amie
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Tes envolées primesautières sont un délice, une gourmandise à lire et à relire, du grand art, à cœur de braise rien d'impossible ! Un seul mot ou plutôt deux : BRAVO et MERCI céleste Célestine, de tendres étoiles vers toi. brigitte
RépondreSupprimerTes étoiles tombent en pluie sur un petit matin piqueté de givre...
SupprimerEt le spectacle est magnifique
Merci ma Plume
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Génial : riche et fort savoureux ! Que dire ! Merci Celestine !
RépondreSupprimerRavie de ton enthousiasme cher ami !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Et sous sa Lune, point de grands cimetières ! ];-D
RépondreSupprimerJe dirais un cimeterre, mais ça ferait peut-être un peu prétentieux , non ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah oui le bonheur est au soleil, et sous le soleil de Satan en prime... J'ai aimé la carosserie Pininfarina de Germaine :)
RépondreSupprimerBaci sorellita!
Un petit clin d'oeil à un amateur de beaux châssis de ma connaissance...
Supprimerbaci bella
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Vous aimez les "road-trips"
RépondreSupprimerCe n'est pas la première fois que vous nous embarquez à bord de votre "cage de farfadet" (délicieuse expression)
Et celui là se termine dans une apothéose sensuelle que ne gâche pas la phrase de Robbe-Grillet, parfaitement insérée dans le paysage.
Merci pour cette jolie route ensoleillée, en ce matin gris et froid.
Je vous embrasse en rêvant
~L~
Vous m'avez bien cernée, mon ami (et non bernée) :-)
SupprimerOui, j'aime les road-trips, j'aime parcourir les routes etméditer au volant (même si j'ai beaucoup réduit cette activité, car j'ai quand même une conscience écologique qui me titille)
Mais en pensée, et en écriture, on peut se faire plaisir et dévorer des kilomètres sans aggraver d'un gramme son bilan carbone...
Merci à vous, douces pensées
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ben voilà une histoire qui se termine bien. Et ça c'est chouette.
RépondreSupprimerC'est mon côté indécrottablement romantique...j'aime les happy ends
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Excellentissime, Célestine! Et j'adore aussi tes jeux de mots.
RépondreSupprimerBisous,
Mo
C'est un vrai plaisir de jouer avec les mots. Et quand ça plaît à mes lecteurs c'est encore mieux
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Toute ressemblance avec une personne existante ou des faits réels serait purement fortuite. 😁
RépondreSupprimerPas facile de nous faire rire au milieu de ces deux boute-en-train de Bernanos et de Robbe-Grillet. Tu y arrives parfaitement.
PS : Par contre, je n'ai pas compris le titre.
Bises.
Ger...maine la danse...mène la danse, oui je sais le jeu de mots est un peu foireux...
SupprimerPar contre je suis d'accord avec toi, pas facile de faire rire avec Bernanos et Robbe-Grillet....
Quant à la ressemblance, je te laisse l'entière responsabilité de dire si oui ou non...
Bises cher Patrick
¸¸.•*¨*• 🦋
J'ai a-do-ré ton récit plein de verve et de jeux de mots si bien enlevés ! La voilà arrivée à bon port la Germaine, et pour elle la vie va commencer comme aurait dit un rocker bien connu.
RépondreSupprimerMerci Gwen !
SupprimerEspérons-le pour elle ...
¸¸.•*¨*• 🦋
Mais saura-t-on si elle a des cousines Germaine ?
RépondreSupprimerEt peut-être des sosies à Francfort, du coup ?
;-)
Ce genre de femme a des cousines un peu partout...passionnées, entières et libres...
SupprimerAlors pourquoi pas au pays des saucisses ? ;-)
¸¸.•*¨*• 🦋
J'ai cru un instant qu'en magasin, le rayon des friandises était en rupture de stock... Ouf, j'ai eu peur ! Point de blocage de gilets jaunis, juste un manque de mots.
RépondreSupprimerDistributeur de friandises n'est pas facile tous les jours. de plus, je ne suis pas automatique et assis au volant de sa voiture, germaine pas large, non-plus.
Encore une fois la magie opère et j'en suis toujours épaté. Impossible de trouver des mots, hier soir. Et puis ce matin, je prenais des notes à n'en plus finir, enfin si, quand la feuille A4 fut bien remplie. Pas facile facile de relier tout cela, tant c'était décousu.
"c'est fou, quand même, le talent, à quoi ça tient" ! je suis toujours épaté du tien, de talent.
Tes références musicales : chagrin d'amour pour commencer, Souchon pour finir : "Quand le soleil s'écroule dans la mer".
Ton texte est moins "profond", mais c'est un beau roman, c'est une belle histoire... Belle façon de revisiter cette chanson de fugue, hein ? ;) Les textes plus "légers" laissent libre cours à l'imagination et il y a beaucoup à lire entre les lignes, en profondeur...
cette Germaine-là ne serait-elle pas un peu ta cousine...? ;)
Quand même, vouloir la kidnapper ! Il faut être gonflé, un peu "fêlé" pour réussir son coup et il n'y a pas deux fêlés dans cette enterprise...;)
Si je me réfère à ton titre, "Germaine la danse", il ne peut s’agir que d'une java ou bien d'un tango. C'est du pareil au même... https://www.youtube.com/watch?v=lXV_3kZDrkA
Heureusement tu as retrouvé le stock des friandises, et celles que tu me sers ce matin sont excellentes. Enfin je dis ce matin mais je vois que tu les as postées hier soir.
SupprimerJ'adore t'imaginer en train de prendre des notes sur une feuille A4... oui c'est vrai, d'un coup je me sens comme un objet d'étude littéraire, ça flatte mon petit légo...
Tu as raison, il y a beaucoup à lire entre les lignes chez moi, et notamment dans ce texte.
Je crois que c'est cela, la profondeur. Celle dont je pensais manquer. En fait je réalise qu'il m'est impossible de ne pas laisser affleurer des choses profondes et fondamentales, même dans un texte léger. Surtout dans un texte léger. parce que cela permet d'avoir une sorte de détachement, de ne pas garder « la tête dans le guidon » comme on dit quand on pratique le cyclisme...
J'avais oublié Renaud, et tu fais bien de le citer. C'est quand même un must, cette chanson avec son refrain à la « Maître Kanter »
Bisous mon ami du soir.
¸¸.•*¨*• 🦋
Je crois que c'est justement quand le texte est plus léger que l'on peut se laisser aller à y ajouter un peu de soi(e), en douceur et profondeur...
SupprimerBises mon amie du soir.
Merci 🖤
SupprimerC'est génial cette idée et ton texte s'y glisse avec maestria !
RépondreSupprimerLes mots me viennent facilement quand le sujet m'inspire...
SupprimerMerci ma Miss
¸¸.•*¨*• 🦋
"L'homme par qui les sandales arrivent"
RépondreSupprimerTu sais que tu es formidable, toi ? Tu me fais rire dès le matin !
Bises
Angela
Tu es revenue, chouette !
SupprimerRavie de déclencher ta bonne humeur ce matin...
Bises ma belle
¸¸.•*¨*• 🦋
Tu vois quand tu veux !
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé.
Surpris que tu n'aies pas évoqué la relation trouble entre le curé et Maimaine...
Ni le fait que pour le bigot, le diable soit toujours la meuf...
En effet, c'est quand je veux. Parce que quand l'image ou le sujet ne m'inspirent pas, je n'ai pas envie de ramer. je suis une grosse paresseuse, en fait...
SupprimerJe me suis éloignée sciemment du texte de Bernanos, de crainte de plomber l'ambiance... ;-)
Pour les bigots, de toutes façons, le diable c'est toujours cette quiche d'Eve incapable de résister à une pomme bio...
Ça fait un moment qu'on porte ça sur nos épaules ...
¸¸.•*¨*• 🦋
Sur les épaules, sur les épaules...
SupprimerC'est vite dit... ;-)
Dans nos gènes ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• 🦋
Où est la jalousie ?
RépondreSupprimerFi de ce vil sentiment...mais on n'était pas obligés d'en parler, si ?
SupprimerLa dame elle a dit : Casez ce que vous voulez entre les deux phrases. Alors j'ai casé. ;-)
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Elle aurait pu aussi s'appeler Célestine, rapport au fait que subséquemment et corrélativement aux observations de visu avec les yeux, il a pu être constaté par procès-verbal, qui comme son nom l'indique se fait toujours par écrit, une certaine tendance de ladite personne aux voyages tendance amour et badinage artistique.
RépondreSupprimerTout à fait bien vu, brigadier-chef !
SupprimerBadinage artistique, j'approuve conséquemment, et pour faire valoir ce que de droit.
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Re-bonjour Célestine, je suis Catherine du blog Emotions de femme. Je vous retrouve sur le votre avec un réel plaisir, parce qu'effectivement nous avons sans aucun doute une façon de voir la vie assez similaire. Je vois que vous attirez du monde et j'en suis ravie pour vous, vous le méritez. Et même si l'on écrit pas particulièrement pour faire de l'audience, la reconnaissance est toujours agréable. A très bientôt :)
RépondreSupprimerBienvenue chez moi, Catherine.
SupprimerJe vous ajoute à mn totem. Je recevrai vos visites avec plaisir.
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Le bonsoir Dame Céleste, dont j’admire la pugnacité et le talent. Un talent que je lis très régulièrement avec le même plaisir. C’est bien l’un des rares blogs que je visite depuis que j’ai décidé de laisser mon clavier en paix…
RépondreSupprimerPour te remercier, un petit poème. Le seul exercice que je m’autorise, avec la lecture depuis plusieurs mois. Bises.
Rêver
Une vie à imaginer
Des horizons éclatants
Aux reflets entremêlés
A bannir les lignes droites
Agonir l’œil inquisiteur
Embusqué sous les draps
Caressant l’espoir prochain
Où les bras de l’étrange légèreté
M’emporteront au pays des éternités
Sentant sur la peau
Le frisson musical de la liberté
Courant les veines au galop
Planant au pied de mille étoiles
Brasillant de mille éclats
Comme braises dans le noir
Quel bonheur de te retrouver Rod, après cet éclatant silence...
SupprimerEt merci vraiment de continuer à me lire alors que tu as délaissé le clavier. je prends cela comme un grand honneur que tu me fais.
Ton poème est magnifique, et ouvre les champs infinis du rêve comme des steppes sous les étoiles.
Merci de tout coeur
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C'est amusant d'avoir choisi ce thème. :)
RépondreSupprimerEn tout cas tu le racontes bien, et on voyage avec toi. Germaine pardon.
Si bon de trouver des bras aimants au bout de la route...
Le thème s'est en quelque sorte imposé à moi...
SupprimerEn voyant l'image.
En lisant le sujet...
C'est si bon en effet ;-)
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Nan, mais... Ce talent ! J'en ai les yeux tout frémissants. Du coup, me revient à l'oreille, ceci : https://www.youtube.com/watch?v=jUHYLBxmUEw - please, enjoy!
RépondreSupprimerJ'aime quand tu as les yeux tout frémissants...et quand je m'en aperçois quatre jours après... c'est encore meilleur;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Célestine, tu m'épates toujours ! j'adore, j'adore, j'adore ! Je n'ai jamais osé proposer le jeu des Papous jeu des papous, les homophonies approximatives, tu serais géniale !
RépondreSupprimerMerci pour ce texte éblouissant.
Merci maîtresse !
SupprimerTon image et ton sujet m'ont inspirée, ma plume a fait le reste...
Elle n'en fait souvent qu'à sa tête.
Bisous
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Davantage d'échanges, je souhaiterais (hein ? oui, en mode Yoda, pourquoi pas). Chope mon adresse gmail sur mon "à propos"... Sérieux... Y a rien de vicieux, mais il me plairait qu'on approfondisse, de temps z'en temps, non ? ;)
RépondreSupprimerPardon à vous, fidèles lecteurs de Célestine, mais j'éprouve, simplement, le besoin d'un échange particulier sur la lecture et l'écriture (ayant passé quelque vingt ans à lutter contre l'illettrisme), et m'inquiétant, par exemple, de l'effacement de Claude --PONTI-- dans le paysage de la litté J.
Vala, vala...
A bonne entendeuse... Euh... Merlu ? ;)
Bien sûr, ouverte à toute proposition (honnête) concernant l'écriture, ma passion.
SupprimerBises cher Tiniak
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