“Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.”
Joachim Du Bellay
Ah mes lecteurs chéris, pendant
que vous me combliez en m’offrant vos options d’escapades pour mon futur voyage
à Paris que j’effectuerai en décembre, je descendais, à la Rimbaud, un fleuve impassible
sur mon bateau un peu ivre. Voilà la raison de mon silence : j'étais muette
d'admiration.
Le ciel est d'organdi, festonné
d’une écharpe en nuages.
Le fleuve étend ses ailes de sable
sans contrainte, loin, bien loin des rives emmurées des autres fleuves. Les
aigrettes trouent l'espace de leur blancheur, et les barques-maisons ont cousu
sur le bord, à petits points, leurs ancrages qui clapotent au vent d'ouest.
Les ponts nous ont portés,
romantiques et solides, ma vie, mon amour, jetés comme des flèches par-dessus
les remous. Les reflets des saisons zèbrent le ciel des demeures royales.
Souviens-toi, on a vu des vignes
écartelées de pourpre, faire dévaler leurs grappes en cascades à côté des
ardoises et trier le bon grain de l’ivresse.
Les façades de tuffeau
étincelantes au crépuscule. Les fenêtres ouvrant sur l'azur délavé. On a vu les forêts bruire de chevreuils et de
lièvres furtifs. Des chasseurs prétentieux en livrée. Des chiens en meutes
comme dans un Downton Abbey de velours côtelé et de frais crottin. De
vieilles forges abandonnées à la ruine des pierres.
Les chemins de terre n'ont rien à
craindre des routes. Ils accueillent des îles et des villages blottis qui nous
font un cerceau de lumière. La fougère transpire et frissonne sous la brume. La
nuit comme un buvard absorbe l’ombre. Le bois exhale des parfums d'insomnie
dans les ornières de boue des clairières.
L'amour s'ébroue dans les roseaux,
sous les tuilières, dans chaque vol de buse ou de héron.
La Loire est un fleuve admirable,
piqueté de châteaux précieux comme autant de diamants sur le brocart des
songes. La Saint Barthélémy, l'assassinat de Guise et la reine Margot
apostrophent le temps, hantent les corridors battus du vent aigre du passé. On
renifle le sang, on rejoue l'opéra tragique de l'histoire dans des assiettes
d’or.
Mais nos gestes sont en vie.
Voilà un voyage comme je les aime,
où l’on joint le Soi à l'Autre par un fil tressé de beauté et de
calme. Sans pression.
Découvrir, contempler, multiplier
les sensations. Humer l'air. Boire l'air.
Aimer. Vivre.
Photos : Céleste
Musique: Elton John
Mots inclus pour le défi « Treize à la douzaine » de novembre.
Coucou ma frangine. Et bien je suis heureuse que tu aies été ravie de ton voyage. La Loire est un beau fleuve, magique, que j'ai découvert il y a de cela déjà des années. C'était la vie de château. J'avais également découvert de bons petits vins.
RépondreSupprimerPar contre, ma belle, parles-tu du mois de décembre (3ème ligne) ou du mois de novembre? ;-)
Grande voyageuse, le nez au vent, je t'imagine les yeux remplis de bonheur. Et te lire, c'est vivifiant.
Bises alpines et merci du partage. Je m'y croirais. :-)
Pour décembre, je m'étais mal exprimé, je parlais de mon futur voyage à Paris. Merci d'avoir pointé cette lacune, que j'ai corrigée.
SupprimerOui j'étais émerveillée, le nez au vent, mon grand nez de Cléopâtre captant chaque parcelle de bonheur offert.
Comme des délices...
Les petits vins sont fabuleux, encore un point commun, frangine!
Un jour on ira déguster un verre toutes les deux, j'en suis sûre.
Bisous chère alpine.
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En attendant, je fais santé mais avec du thé... un rhume se prépare. Bisous!
SupprimerBon grog alors, sister ! ;-)
SupprimerElle est belle ta vie de chateaux sous le ciel bleu et aux couleurs de l'automne. Superbe vidéo, bonus de fin compris. :)
RépondreSupprimerJe vois que tu es bien allée au bout du diaporama.
SupprimerMerci pour l'appréciation, je la goûte à sa juste valeur, chère photographe ^^
Kiss
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La lumière de Touraine, la gare de Tours et le manège de la place Plumereau, la douceur angevine, un luthier et les tapisseries qui m'enchantèrent, et plus que tout autre Chenonceaux certes sur le Cher mais si cher à mon cœur, quand vous reverrai-je ? Heureuse que tu aies été touchée par cette région qui est presque mienne.
RépondreSupprimerDes lieux magiques que je suis heureuse de t'avoir évoqués. On sent l'émotion à travers tes mots, Nicole. merci de ta fidélité bienveillante.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ton billet est gouleyant...Voluptueux et libre. Que tu seras bien dans cette escapade des sens! Baci sorellita
RépondreSupprimerGouleyant comme un petit vin de Bourgueil, mûri à la douceur du Val de Loire...
SupprimerOui, j'ai adoré l'escapade, tous les sens en éveil...
Mais ai-je besoin de le préciser tant je suis une boule de sensations...
Tu aurais sautillé d'aise, toi aussi, j'en suis certaine...
Baci sorellita.
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S'asseoir au bord du fleuve et regarder passer les ombres de ses amours défuntes...
RépondreSupprimerOoh mon Andiamounet, comme c'est bien dit...mais si triste...
SupprimerC'est vrai, la vie est un fleuve qui emporte tout sur son passage...Mais quand on a la chance d'avoir fait un bout de chemin sur la plus belle barque, on n'est pas triste. Et la nostalgie est douce.
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Ah les bords de Loire....
RépondreSupprimerRien que d'y penser j'ai mille souvenirs en tête....
Du plus lointain voyage en ces lieux chargés d'Histoire au plus recent fait en famille ce ne furent que des émerveillements .... Je comprends et apprecie grandement ton lyrisme du jour.
Azay le Rideau fut mon premier amour en la matiere....rien a voir avec les fastes et les dimensions des chateaux royaux....mais si gracieux tel un cygne posé sur un ecrin d'eau et de verdure... un chateau a dimension humaine ....
Alors bien sur Blois, Chenonceau..... et tous les autres...mais mon affection pour la region commença la....
Merci pour cette belle evocation d'un voyage enchanteur et plein de joies
Je suis d'accord avec toi sur les châteaux « à dimension humaine »
SupprimerJe n'ai pas trop aimé la munificence exagérée de Chambord.
mais la grâce du château de Montsoreau m'a rappelé cet excellent feuilleton de mon enfance rêveuse, avec ses grandes chevauchées et son héroïne romantique incarnée par Karin Petersen.
Alexandre Dumas entrait dans ma vie par une porte de soie et de velours...
Un château posé comme un cygne : tu es poète quand tu veux...
merci pour ce joli commentaire, Petrus.
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Un de mes poèmes préférés et une de mes régions préférées : tu m'as emmenée dans une bien jolie promenade. Merci….
RépondreSupprimerJ'en suis heureuse chère miss.
SupprimerC'est ma façon de contrer la grisaille de l'hiver... ;-)
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Dès tes premiers mots je l'avais reconnue !
RépondreSupprimerPourtant, je suis belge.
Mais les beaux-parents de ma fille habitaient Selles-sur-Cher avant de retourner en Bretagne.
Tu as l'oeil affûté, cher Boss !
SupprimerEt en même temps, tu as, je vois, des liens très étroits avec la Doulce France... ;-)
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" La Loire, un grand fleuve de sable quelquefois mouillé. "
RépondreSupprimerJules renard avait le sens de la métaphore juste et extrêmement évocatrice.
J'ai repensé à cette phrase en lisant votre admirable texte. Et ce fleuve aux "ailes de sable "est une source d'inspiration merveilleuse pour les âmes sensibles aux variations de la nature.
Merci délicieuse, pour ces mots qui réjouissent mon coeur aujourd'hui. Vous vous faites trop rare.
~L~
Je suis des chemins détournés qui m'emmènent loin des blogs, mais je reviens toujours vers vous, j'aime trop écrire et partager mes émois sur cet espace délicieux...
SupprimerJe vous embrasse, cher adorable zélateur
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Superbe photo, et merci pour le reportage vidéo !
RépondreSupprimerl'air est là, parait il, plus transparent qu'ailleurs, attirant princes et artistes, la langue plus pure parce qu'à "l'abri" des accents étrangers, l'architecture autrement plus élégante qu'à Downton abbey, et les turpitudes humaines ont tellement plus de panache sous le cristal et les ors !
connais-tu le poème au fleuve de Loire du même Joachim ?
"Les monts, les vaux et campaignes
De ce terroir que tu baignes.
Regarde, mon Fleuve, aussi
Dedans ces forêts ici,
Qui leurs chevelures vives
Haussent autour de tes rives,
Les faunes aux pieds soudains,
Qui après biches et daims,
Et cerfs aux têtes ramées
Ont leurs forces animées. "
J'aime ton commentaire, emma. Je ne connaissais pas le texte de Du Bellay, mais il correspond tout à fait à ce que j'ai vu là-bas. Une espèce de magie dans les sous-bois, autour des châteaux.
SupprimerLe château de Downton Abbey est assez mastoc, c'est vrai. Et encore plus impressionnant que Chambord.
Mais la série m'a bien fait rêver quelques heures ...et c'est l'essentiel. ;-)
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Une belle région où il fait bon vivre…..Douceur angevine. Amboise et ce cher Léonard, Chenonceau, Chambord sans oublier les petits restaurants qui proposent le cendre au beurre blanc !!
RépondreSupprimerLa maison de Leonard est un vrai petit chef d'oeuvre...j'ai adoré !
SupprimerMiam, quel gourmand tu fais, Daniel !
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Ah lier les beautés de la Loire aux beautés de l'art d'aimer, c'est juste le Paradis (avant Paris qui est le Paradis auquel il ne manque que le D et un autre A)...
RépondreSupprimerBien vu eMmA !
SupprimerJe n'ai jamais fait de hiérarchie dans les plaisirs.
Tout est bonJ'ai même lié les beautés de la Loire à celles de l'Allier... ;-)
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Comme la Loire est belle... Et encore plus quand tu la décris!
RépondreSupprimerBisous,
Mo
Si tu avais vu ces reflets de métal martelé, comme c'était beau sous le soleil jouant avec les nuées d'orage ...
SupprimerD'ailleurs la photo est quelque part dans le diaporama.
Des nuages fantastiques flirtant avec les flots tranquilles de la maîtresse-fleuve.
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Wouah ma belle, tu es en verve!!! Tu nous donnes des envie de fleuve calme et d'escapades glorieuses. Peut-être un jour nous offrirons nous cela. Que de poésie dans tes mots!! On savoure chaque phrase, chaque mot. Bisousssssssssssssss
RépondreSupprimerMerci Brizou.
SupprimerTa reconnaissance est merveilleuse à l'oreille.
Oui, nous nous offrirons une contemplation. les beaux ciels ne manquent pas par cher toi...
Bizou
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Murat chante :
RépondreSupprimerSi je devais manquer de toi
Autant me priver pour toujours
Des bords de Loire au point du jour
De la douceur de ton amour
Cela peut paraître triste comme ça mais cela veut dire que les bords de Loire sont des lieux pour les belles histoires d'amour ...
Ton texte nous le fait ressentir si joliment. Tes photos sont superbes. Bravo. Un beau clip pour la chanson d'Elton John.
Bises.
Quelle belle chanson de Murat.
SupprimerJe ne la connaissais pas.Et c'est vrai, elle colle bien à l'ambiance particulière que j'ai trouvé là-bas : terriblement romantique et tendre.
Merci Patrick.
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La Loire :)
RépondreSupprimerUn lieu que nous affectionnons dans la famille et auquel nous rendrons visite à Noël...
Douces pensées
J'ai trouvé les bords de Loire très « cloudy » ...mais de beaux et merveilleux nuages qui lisent le ciel.
SupprimerPensées en retour
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Tu réussis presque à me donner envie d'y retourner (j'ai adoré "faire" les châteaux), moi qui ai toujours trouvé cette région (hormis les châteaux) excessivement lénifiante.
RépondreSupprimerMais c'est bon de lire ton bonheur voluptueux...
♥♥♥
Sans doute que mon vieil adage est toujours vrai: l'important n'est pas où l'on est, mais avec qui... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸♥
La Loire est magique et magnifique.
RépondreSupprimerDu Gerbier de Jonc à Nantes elle nous offre toutes les faces de la vie.
Sauvage et espiègle à sa source, elle devenait envahissante pour la ville de Digoin avant qu'elle subisse la seule emprise de l'Homme sur ses 1'010 km de cours pour calmer ses humeurs, parfois débordantes, déversées dans la ville.
Son cours sauvage est assez capricieux, au point ou Michelin n'a pu, en Auvergne, en tracer un parcours précis sur ses cartes.
C'est le seul fleuve de France indompté, sans digues et sans guide sur la (presque) totalité de son cours.
Plus au Nord, la Loire devient industrieuse et lorsqu'elle pointe à l'Ouest, elle se met à flirter avec l'aristocratie.
J'aime bien l'idée que c'est un fleuve anarchiste et incontrôlé qui baigne les demeures princières...
2 châteaux de la Loire me font rêver:
Ussé et ses mises en scènes des contes de Perrault.
Villandry et son jardin potager digne d'un décor de Le Nôtre.
A Nantes, elle donne une envie de large et de voyage.
Tour à tour bucolique, navigable, industrieuse, aristocrate et voyageuse, elle se prête à tous les rêves possibles...
Ti bacio Cara
Tu en parles bien, Blutchiamo...
SupprimerAs-tu senti la spéciale dédicace à un qui habite non loin de ce fleuve magique, dans un village eponyme, d'ailleurs...
As-tu retrouvé dans mes mots les sensations d'une balade sur les rives engazonnées et sauvages de ce fleuve indompté ?
Parce qu'il y avait tout cela et plus encore, dans mon billet.
Je suis passée si près de chez toi que j'aurais pu sentir le souffle du vent sur le Pont-Canal.
Mais je ne pouvais pas m,arrêter et puis de toutes facons, tu n'étais pas là, tu n'es jamais là quand je passe Alain Proviste.
N'empêche, j'ai pensé à toi.
Bon j'arrête j'ai pitié de tes chevilles.
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E ti bacio forte ovviamente
SupprimerTu as farpaiement raison de supposer que je n'étais pas là. Pendant que tu effleurais mon coin de pays, je traversais ta ville bonbonnière... rien n'est parfait.
SupprimerJe suis (entre vagabondages) en période aveyronnaise.
Bien maligne celle qui pourra me voir en un lieu précis entre la Bourgogne, les Alpes de Haute Provence et la Suisse... Là, je reviens juste du Gers. J'espère pouvoir un peu me poser avant de monter à Paris.
J'ai honte de penser que c'est peut-être mes excès hydrocarburés qui ont fait flamber les prix du gasoil... Et dire que des esprits chagrins y voient la patte de Macron.
Ti abbraccio
Tu joues les filles de l'air, mais je réussirai bien à t'attraper un jour ou l'autre... ;-)
Supprimer♥
Wouai, ben je peux en dire autant pour toi :-P
SupprimerC'est çui qui dit qui est. ;-)
Supprimer♥︎
Un beau voyage en effet merci de la partager avec nous sur la voix d'Elton John
RépondreSupprimerUne chanson que j'aime beaucoup, peut-être parce qu'on me l'a beaucoup chantée... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
ah la douceur du Val de Loire et ses beaux paysages et châteaux :)
RépondreSupprimeret tu ne nous contes rien des vins?
La feuille de ton diaporama provenait d'un liquidambar, non?
gros bisous
Pour la feuille: bingo ! iL s'agit bien d'un liquidambar...T'es trop forte ma Cathy
SupprimerPour les vins...euh...J'ai beaucoup aimé le Bourgueil, par exemple.
On a fait une descente dans une cave, heureusement, c'st la voiture qui a porté les 24 bouteilles ! ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
La Loire avant de rentrer en mode loir, eh ?
RépondreSupprimerHé hé...serais-tu du genre qui hiberne ? Je n'en crois rien!
SupprimerSalut poète.
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Superbe texte, pour ton retour ! je croyais bêtement que tu étais parti pour la route du rhum ;)
RépondreSupprimerJe me doute bien que ce n'est pas cette ivresse-là que tu affectionnes... L'ivresse de la découverte, l'ivresse d'une escapade, peu importe le flacon, fut-il une gabarre ou une MG.
Il existe cent façons de s'enivrer, te lire en est une, découvrir ton diaporama aussi. Je découvre que tu n'as plus tes "blues eyes crying in the rain", tes yeux bleus pleurant sous la pluie... J'en suis heureux.
Justement, tes yeux tout neufs, ne sont déjà plus assez grands pour t'enivrer des beautés de la vie... Heureusement que tes mots parlent pour eux.
Dans ta veste de soie rose
Tu déambules, mots roses
Le crépuscule est grandiose...
Je ne connais aucun châteaux de la Loire. Enfin si, un... Le premier et le seul fut un château la pompe, dégusté à même sa source, qui, l'espace d'un moment tenait dans le creux de ma main.
Ce n'était pas aussi beau que ton billet, très inspirée. Mais quand même, c'était bien.
Merci Didier, pour les mots bleus, une des plus belles chansons que je connaisse.
SupprimerEt pour cette constance que tu mets dans tes commentaires, qui les transforme en friandises que j'attends avec impatience.
Merci de tout coeur pour ton écoute et ta délicatesse.
Tu es un chouette ami.
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Merci ! tu vas me faire rougir ;) c'est moi qui te remercie pour tes mots, pour tes réponses à mes "friandises", pour plein d'autres choses aussi. Savoir que tu les attendes avec impatience me touche beaucoup... Je le supposais, maintenant, j'en suis sûr.
SupprimerCes mots-là, me mettent en joie...
Quand une supposition se transforme en certitude, cela peut générer une grande joie... ;-)
Supprimer★
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Oh Célestine! Comme tu racontes si bien la beauté de la Loire et ta belle escapade. Je l'ai longée à plusieurs reprises en rentrant de vacances en Bretagne. La Loire est si belle, elle enchante. Merci pour le partage avec la superbe chanson d'Elton John.
RépondreSupprimerBel après-midi avec mes bisous ♥
Ah ma rêveuse, je suis sûre que la Loire t'enchante autant que moi. C'est un fleuve inspirant et très beau.
SupprimerBisous et belle soirée chère Denise
♥︎
C'est bien la vie de château, hein, princesse ? ;-)
RépondreSupprimerJe vois que tu as même fait une pointe jusqu'à Moulinsart ! Comment va l'immarcescible oncle Archibald ?;-)
Alors Archibald va très bien, d'ailleurs je l'ai rencontré personnellement au cours de la délicieuse exposition interactive abritée par le château, dans laquelle nous vivons des aventures en direct, et où j'ai même eu le privilège de prendre un coup de fil de la boucherie Sanzot.
SupprimerBref, j'ai adoré ma vie de château mon cher oncle !
Bisous princiers
♥︎
Encore un de tes chouettes voyages qui donnent le frisson quand tu les racontes.
RépondreSupprimerMais où vas-tu chercher ces mots extraordinaires ?
Bises
Angela
J'écoute le vent passer entre les piles du pont..il me chante des chansons extraordinaires.
SupprimerYa plu ka.
★ Bisous ma belle
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♥♥♥♥♥♥ ton écriture !
RépondreSupprimerAmicalement.
Den
Gros kiss, sister !
Supprimer♥♥♥♥♥♥
Voilà, j'arrive.
RépondreSupprimerToujours un peu partout et nulle part en même temps.
Et ce fichu temps qui court trop vite!
Alors, un petit texte écrit sur le bord de la Loire, pour quémander ton pardon.
"Une guirlande de fleurs s’amuse à narguer l’horizon de ses couleurs d’amour…
La Loire respire si prêt, son halène nous frôle…
La tiédeur du soleil nous envahit, nous enrobe de musc épais, de saveurs attentives qui troublent notre moment de quiétude aimable.
La pierre est derrière nous, pâle et rassurante.
Le jour est bleu, blanc, tendre.
C’est une sieste verte, et le temps passe sans nous attendre, dans l’allée odorante.
Oh ! Mon amour, tu souris…"
Bien sûr qu'il me touche ton texte.
J'y retrouve mes émotions de promeneur ébloui.
Bises de sable et d'eau, bises ligériennes.
Oh cher Etienne, je suis désolée d'avoir zappé ce merveilleux poème...
SupprimerMaintenant c'est moi qui dois glaner ton pardon...
Bises confuses
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Miam !
RépondreSupprimerla Loire ne vaut pas la Seine, mais elle se défend (l'inverse est aussi vrai)
et ça marche avec la Bièvre comme avec la Glane :)
bises paresseuses
Eh bien moi je trouve que la Loire vaut largement la Seine...
SupprimerQuestion de point de vue.
merci de ton passage cher Dodo !
Bises émues
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Dans tous les cas c'est de l'eau qui passe sous les ponts :)
Supprimeret, bonne nouvelle, je peux de nouveau déposer des commentaires chez toi (et sur blogspot en général) !!
Super bonne nouvelle en effet !
SupprimerBisous ravis
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Un hymne à la douceur de vivre, en accord parfait avec ces paysages de la Loire, si harmonieux et j'oserais dire,si français!
RépondreSupprimerJ'aime énormément ce vers : "on a vu des vignes écartelées de pourpre, faire dévaler leurs grappes en cascades à côté des ardoises et trier le bon grain de l’ivresse"
Merci beaucoup Antoine.
SupprimerC'est vrai, la douceur de vivre dans ce merveilleux pays est toute entière dans ce fleuve...
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