Gandhi.
Simplicité (2)
Les grands arbres du parc se sont penchés vers moi comme pour m'écouter.
Je leur ai dit combien j'aimais la complexité des choses, le mystère des étoiles, la douce confusion des rêves, la subtilité des mots, les énigmes mathématiques, l'art et la poésie, parfois sibyllins, l'étrange alchimie de la naissance d'un être. La magie de la vie qui éclôt.
Et dans le même temps, combien je détestais de plus en plus la complication ! L'embrouillamini relationnel. Tous ces égarements, ces malentendus, ces fausses pistes, ces hypocrisies, ces masques. Ces non-dits. Ces mal-dits. Ces liens tordus, qui font mal, qui serrent le coeur et les poignets. Ces situations inextricables dans lesquelles on s'enferme en pensant ne jamais pouvoir en sortir...
Alors les grands arbres ont pris la parole :
Apaiser tes relations aux autres, voilà ce qui te meut, comme dirait la vache. ( Ces arbres ont de l'humour) Centre-toi sur l'essentiel. Trie. Assainis. Balance à la corbeille.
Tente, jour après jour, de débrouiller cette pelote d'émotions et de sentiments ébouriffés qui t'agitent depuis toujours.
Ouvre les yeux sur toi-même. Sur tes besoins, tes aspirations, tes envies.
Accepte l'inéluctable mais refuse l'inacceptable.
Fuis à toutes jambes tous les jeux de rôles malsains, triangles de Karpman, trafics de pouvoir et d'influence, dominations, manipulations en tous genres.
Ne garde que les relations qui t'apportent, au plus profond, de la joie.
Dis les choses. T'es pas là pour pleurer, ma p'tite. Laisse ça au saule, il fait ça si bien...
Les chagrins inévitables sont déjà bien assez nombreux.
Exprime-toi clairement, calmement, mais fermement. Sans peur de déplaire, ou de sombrer dans la solitude.
Ne crains rien, ne te censure pas. Si on ne te comprend pas, c'est qu'on ne te correspond pas.
Entre en cohérence intime, en congruence, c'est à dire fait coïncider tes paroles, tes pensées et tes actes.
Et puis...respire, hein. Souris, Blanche.
Et ris, de toutes tes forces, de toutes tes dents. Rien n'est grave...Tout est simple.
Comment ?
Difficile, dis-tu ? ha ha ha ! mais qui a dit que simple, ça voulait dire facile ?
***
- Célestine, t'as vraiment parlé aux arbres ?
- Mais non, patates, c'est une figure de style, c'est de la rhétorique, vous ne pouvez pas comprendre...
- Pffiou ! tu nous fais peur, des fois.
- Vos becs, les mouettes. Simplement et fermement.
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Je suis sûr que tu sais murmurer à l'oreille des arbres et que tu le fais. C'est juste qu'il ne faut pas les écouter avec ses oreilles mais avec son âme. Le commun des mortels ne peut pas comprendre la transmutation des énergies du végétal à l'humain. C'est un peu comme de la physique quantique, mais en plus subtil et il faut un coeur de poète pour y arriver.
RépondreSupprimerTu as ce coeur de poète et la finesse d'âme et d'esprit nécessaire....
Mais de quoi donc se mêlent ces volatiles braillards ? T'as eu raison de les rembarrer, y pourraient pas comprendre...
Ti bacio Céleste
SupprimerBien sûr que je parle aux arbres.
Et ils me le rendent bien.
Pour les mouettes, j'ai été obligée de changer un titre qui était déjà pris. pas envie d'être accusée de plagiat par les ayants droit (et gauche) de Robert Dhéry...
Toi tu fais partie des relations qui m'apportent une joie constante et profonde.
Ça fait combien de temps qu'on se connaît ? Jamais une dispute, jamais un mot plus haut que l'autre. Enfin si, des fois tu dis montagne, c'est plus haut que mer...
Je plaisante, mais faire partie de tes amis, ça m'émeut beaucoup. Et non, je rajouterai pas "comme dit l'autruche" parce que c'est sérieux, là.
Sérieux comme le plaisir que j'ai à te lire chaque fois que j'élucubre ici.
Ti bacio forte, il mio amico
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Rassure-toi Sorellita, j'en ai autant à ton service...
SupprimerTi bacio forte et ti voglio bene
Même si je n'en doutais pas, ça fait du bien à entendre...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tiens... ton écrit fait un peu écho au mien. La complexité, j'essaie de la fuir, pas toujours avec succès. Mais je m'y essaie.
RépondreSupprimerEt dire ce que je pense, avec diplomatie certes, afin de faire entendre mon point de vue et ne pas me faire embarquer dans quelque chose qui ne me convient pas. Seulement voilà, pour faire ce genre de choses, en toute intelligence et dans le respect de l'autre, il faut que celui ou celle qui se trouve en face, le comprenne. Entendre certaines choses qui ne font pas forcément plaisir demande d'être ouvert d'esprit et constructifs.
Dernièrement, j'ai dit les choses dans le cadre de mon travail... mais voilà. Faire entendre à des dirigeants qu'ils ne travaillent pas de manière éthique et qu'ils font n'importe quoi, c'est mal perçu par ces mêmes dirigeants s'ils sont narcissiques, sans intelligence émotionnelle, manipulateurs et j'en passe et des meilleurs. On connaît la suite.
Et pourtant, je ne regrette rien car j'ai toujours été en conformité avec mes valeurs. Je pense que c'est cela le plus important. Dire, être, avec soi, dans le respect de soi et dans celui des autres. Et tant pis pour ceux qui ne comprennent rien à rien... Je t'embrasse et passe une belle fin de semaine.
Moi je dirais que c'est plutôt le précédent épisode qui fait écho au tien...La contemplation de la nature...
SupprimerJe ne fuis pas la complexité, qui est stimulante pour les neurones. Mais plutôt la complication, si tu as bien saisi chère Dédé.
Et ce que tu as vécu dans ton travail, je l'ai vécu aussi, il y a une paire d'années.
Être en « conformité avec ses valeurs », ce que l'on appelle la congruence, donc, est à mon sens la meilleure façon de ne pas laisser trop de plumes dans un conflit. Parce que l'on a la satisfaction, après la tempête, de prononcer ce « je ne regrette rien » si important pour la construction personnelle...
Ta conclusion montre le cheminement de ta pensée à l'intérieur même de ton commentaire, qui part de « il faut que l'autre en face le comprenne » et arrive à « tant pis pour ceux qui ne comprennent pas »
Autrement dit, n'en faire qu'à son coeur.
Tout simplement.
Bises célestes
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C'est compliqué tout cela. ;-)
SupprimerOu complexe plutôt non ?
SupprimerOuh que je suis taquine...
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Mieux vaut parler aux arbres qu'au murs, quoiqu'à tout prendre s'il n'y a que des murs, je préfère ça à l'indifférence.
RépondreSupprimerBleck
A condition de trouver un mur qui ait des oreilles !
SupprimerPlus sérieusement, tu as raison, l'essentiel est de pouvoir s'exprimer. Les bouteilles à la mer finissent toujours par toucher une plage...
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Tu seras un homme, mon fils ! :o)
RépondreSupprimerMais si, ça vaut pour les filles, enfin !
J'avoue que ça fait du bien de l'entendre...
SupprimerLes hommes sont des femmes comme les autres, comme a dit le grand philosophe Marx (Groucho, pas Karl) lui même relayé par le grand poète du XX° siècle Marc Lavoine... ;-)
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Difficile, pas simple de faire le tri sélectif. Hêtre ou ne pas hêtre en congruence, en confluence, en confiance. J'ai un peu de mal avec ls arbres car je débute seulement en arbrologie. Pourtant je les aime, n'ayant jamais eu le moindre rameau à moi. Il m'a fallu bien des heures pour connaître le bouleau. Bien du temps, pour le pin, perdu. Peu plié aux arbustifs examens je ne suis pas très futaie pour les identifier avec certitude. Mais peu à peu je brise mes chênes et tout doucettement, c'est comme ci, séquoia, je m'améliore et ne cèdre jamais à la facilité de renoncer.
RépondreSupprimerInextricablement, ton ami, bises à tous ces grands végétaux, Miss Poirier W. ATTB.
Voilà un commentaire dont tu as le secret, et qui me tire des oh ! et des ah ! A se palmier d'aise...
SupprimerJe me sens un peu pommiée, là, pour te répondre...Je suis même au bord du mélèze, là...
Tu me la fais au charme, pas facile de m'approcher au cyprès de ton génie des mots.
Epicéa moi de faire l'effort...je ne vais tout de même pas me noyer dans un verre d'eau.
Alors je te le dis: à l'aulne de tes mots, je te décerne tous mes lauriers.
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" pas facile de m'approcher au cyprès de ton genie"
SupprimerCertes, je sais, je sais bien, mais je reste un grand modeste. Epicéa mon tour de trouver une réplique. J'en tremble sans osier, quelque chose me frêne. Peut-être as-tu sureauestimé mon génie et pour tout dire je me sens un peu liquide au bar, ou liquidambar, presque par alisier par l'émotion. God sève me with kisses from me to you. ATTB.
Je suis sciée...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ils sont pleins de sagesses ces arbres
RépondreSupprimerOui ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je t'imagine tout à fait parlant aux arbres... Ils sont de bons conseils apparemment!
RépondreSupprimerVenant de Manou dans la forêt, je prend ça comme un compliment ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour
RépondreSupprimerParfois, je me demande si parler aux arbres et à la nature n'est pas plus simple qu'avec les êtres humains! J'ai l'impression qu'ils nous écoutent mieux que certaines personnes...
Beau texte!
Bisous
Absolument. Beaucoup plus simple.
SupprimerEt les réponses qui résonnent en soi, pour qui sait les entendre, sont beaucoup plus rassurantes et constructives qu'avec certaines personnes qui n'écoutent qu'elles -mêmes...
Bisous
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A force de dérailler comment pas imaginer, ne serait-ce qu'une minute, que l'écorce trouve pas normal d'entrer dans l'indépendance du tronc. Puisque si tout ne vas pas, c'est le fait de la dépendance. Bien vu Bouffi, seulement la vue courte c'est pas ce qui élargit le chant, comme disait l'accord vocal qui n'avait pas été signé sur papier. Me font chier plus qu'un bon transit c'est la santé, ces verbeux qui déblatèrent. Le prétentieux veut réformer. Mais réformer quoi ? Tout ça ne sert qu'à gagner du temps, pendant qu'on réforme on se mouille pas d'un seul acte. Seule la bile en profite. Les fois implosent, que ça en fout partout comme dans une série télévisée où le moral s'entretient par la violence. As-tu vu, le dernier truc c'est l'harcèlement, pourquoi devrait-on limiter cette saloperie de conduite au sexe. L'harcèlement a une parfaite polyvalence d'action. Enfin tout ça pour rien te cacher que l'arbre, le nôtre ma Céleste, il ne nous cache pas la forêt dans ce qu'elle étouffe genre Amazonie. Ton vieil indien qui pratique la culture de l'arbre-à-médecine en sait quelque chose
RépondreSupprimerOn va pas se laisser sucer la moelle sans réagir. Faisons-nous l'aronde pour sauver le printemps. Pour ce faire l'automne est la meilleure saison.
Si tu fais allusion à la congruence, (ce mot pas très beau pour désigner quelque chose de chouette: faire ce qu'on dit et dire ce qu'on fait) , alors, c'est sûr que les politicards verbeux en sont loin...bien loin...
SupprimerJe sais que t'es un vieil indien qui pratique l'arbre à médecine, je l'ai lu dans les traces que ton vélo a laissées sur le sable...
merci zoizo d'étendre ton feuillage jusque chez moi.
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Entre nous je devrais pas écrire ici qu'il n'y pas que mon feuillage que j'étends jusqu'à toi ô divine Maîtresse ...mais comme je ne cache rien...
Supprimerimpossible de taire le bonheur que j'ai à fréquenter tes cours du seoir. Le mot barbare bien que français de congruence va comme un gant au beau parleur qui préside minoritairement notre belle campagne et ses bords de mer. Le préfixe dit tout en raccourci. Sais-tu que la plume avec laquelle je lui crache au cul, a des picots de marron dinde quand elle voit ses fumées s'allumer à l'horizon. Il a le message de curé que je déteste depuis qu'arrivant ici-bas. j'ai croisé des jeanne-d'arc dans tous les pâturages de mous tons.
Je ne t'embrasse pas, je tant brasse, imagine qu'on est au bain et qu'il est minuit.
La liberté de parole est le bien le plus précieux que je cultive ici, comme une perle d'huître non mazoutée, non atteinte par les crachats de la bien pensance.
SupprimerChacun s'exprime dans le respect de mes lecteurs. Mais rien ne t'empêche de vouer aux gémonies un homme public, ou du moins ses idées, après tout cela fait partie de leur sacré jeu de basse cour.
Bain de minuit ? brr ! j'ai la peau de coq rien que d'y penser. Je préfèrerais un hammam.
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Vos becs les mouettes ? Et Chandon alors ? Qui déclarait pas plus tard qu'hier : "est ce que le jeu de Go est lent" ?
RépondreSupprimerJe vermote un peu ce matin ...
Les mouettes et Chandon, oeuf corse !
SupprimerVermoter, c'est bon pour la santé...
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Tes arbres ont bien raison de te dire de fuir tout ce qui disperse, qui complique, qui abîme. Ils sont remplis de sagesse.
RépondreSupprimerMoi je les écoute les arbres, n'en déplaise à certains, ils ont des choses à nous raconter.
Bises normandes
Oh oui, plein de choses, ce n'est pas Lorenzo qui te dira le contraire... regarde la video si tu ne l'as déjà vue, elle est formidable.
SupprimerBises du sud
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Parce que c'est toi, parce que c'est moi.. ..
RépondreSupprimerc'est tout simple.....dis ?
C'est tellement simple de se compliquer la vie... y a qu' à écouter Lol
C'est tellement compliqué d'être simple : il suffit de......
Moi j'ai trouvé un truc : je sors de ma coquille et je prends un autre perchoir .
De la le paysage est plus beau et mes semblables n'apparaissent tout d'un coup dans leur fragilité ordinaire..
Plus de Mac trop sur de lui ou d'elle.
Plus de cette emprise envoûtante de l'argent et du pouvoir.
Simplement des êtres qui cherchent la lumière.. . et que j'ai envie d'aider
C'est simple , non ?
Simplement changer de regard , de point de vue, adopter les bonnes lunettes
Mes bises en toute simplicité
Pierre
Oui c'est tout simple, encore faut-il l'audace de changer de lunettes.
SupprimerT'es sponsorisé par Affreux Loup ?
Hihi !
J'ai l'humeur primesautière...mais tu as raison, bien sûr.
Bises en retour
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Voilà, on en revient toujours là, suivre son parcours, à soi, sans exclure les rencontres, les échanges, au contraire, mais sans tricher, sans se faire manger l'espace, sans l'amertume et l'aigreur qui enlaidissent tout, se regarder soi en tout conscience et les yeux dans les yeux, et en faire autant avec les autres, même au travers des mots.
RépondreSupprimerGarder le désir, et ce droit très précieux que certains oublient trop vite, celui de pouvoir jouer au jeu qu'on veut avec qui le désire...
C'est tout simple ♥
Jouer au jeu qu'on veut...ou ne pas jouer, pour ceux qui préfèrent être sérieux. ;-)
SupprimerMais en tout cas, en suivant ton programme de libération, oui. Sans problème, je signe.
Rayer certains mots de son vocabulaire, voilà une activité nourrissante pour l'âme.
Bisous belle blonde
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à Walrus : tu ne seras jamais un homme ma fille, bien fait pour ta pomme...
RépondreSupprimerComme eeguab j'ai entendu "hêtre ou ne pas hêtre", c'était Racine, je crois, qui parlait à quelques vieilles branches (de sassafras) qui l'écoutaient encore...
Ca commence à devenir venteux du côté des parenthèses dirait l'ami René de Obaldia...
Supprimer@ Blutchy
SupprimerAh ...le vent dans les branches de sassafras...quelle pièce fantastique, une merveille !
Ô terreur inconnue.... Ô nature trompeuse... ...Ce ne sont que soupirs, plaintes, gémissements
Michel Simon...j'aurais bien aimé voir la pièce dans sa création originale...
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Je me permets de glisser à Emma, Blutch et Celestine "Sassafras date" dans la calembourblogosphère.
SupprimerMuahaha !
SupprimerJe dirais même plus sassafras date dans l’histoire ...
Hihi !
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@ Céleste
SupprimerC'est vrai que Michel Simon sassafras date dans le cinéma...
Ce fut toute une histoire d'avoir un Michel Simon vieillissant en premier rôle dans cette pièce.
Il avait des problèmes de mémoire et il était plus capricieux qu'un sale môme. Toute la troupe en a sué sous le burnous... et au final, il fut impérial...
Michel Simon était un érotomane notoire, membre de la Confrérie des Taste-Fesses.
J'avais entendu l’interview d'une directrice de théâtre qui racontait ses souvenirs d'avec Michel Simon.
Un soir, il fait un caprice et refuse de jouer. Elle va le voir discute, négocie et il fini par accepter de monter sur scène... à la condition qu'elle lui fasse une gâterie.
Question du journaliste: Et vous l'avez faite?
La directrice élude et dit simplement: La représentation a eu lieu.
La plaque commémorative apposée sur sa maison natale, à Genève, est assez particulière; à voir:
https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Le-facetieux-Michel-Simon-met-les-points-sous-le-i/story/26990192
Ti bacio
L'anecdote que tu cites n'est pas vraiment à l'honneur de ce grand artiste...en pleine affaire Weinstein, elle jette même une ombre sur son aura, si je puis me permettre cette remarque iconoclaste et féministe.
SupprimerRemarque, ce que l'histoire ne dit pas, c'est si la directrice en question a aimé ça...
Je ne savais pas, en revanche qu'il était un de tes compatriotes.
Ti bacio
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Autre temps, autres moeurs....
SupprimerLa directrice ne semblait pas en avoir gardé un traumatisme, si ce n'est la peur de devoir annuler la représentation... ;-)
Autrement, la France s'est accaparée beaucoup de talents suisses :-)
Michel Simmon, JL Godard, Le Corbusier, Blaise Cendrars, Giaccometti, Marthe Keller, Ursula Andress, Henri Dès, Zep (Titeuf), Les frères Bourgnon, Vincent Perez, JF Balmer, Bruno Ganz, JL Bideau, Anne Richard, Alain Tanner, Madame de Staël, etc.....
Baci, Cara mia.
On a même des tennismen qui étaient français et qui sont devenus suisses...par amour des vaches sûrement, et du gruyère sans trous...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah ça.... si c'était le lieu de résidence qui fait les équipes nationales, en tennis ou en judo la France ne pointerait même pas du côté des minimes de 3e rang...
SupprimerLes évadés fiscaux se gardent bien de demander la nationalité suisse, car ils perdraient leur statut de contribuable au forfait. Joli double sens à ce "forfait" là...
Tiens! une bonne question pour Picsou à qui eut gagner des millions:
Et si la résidence en France était obligatoire pour accéder aux équipes nationales ?
Pour les pointures que j'énumère, eux ont fait le chemin inverse. Ils sont venus de Suisse et la plupart résident(ou ont résidé) en France.
Je suis sûre que tu vas nous expliquer le contribuable au forfait...
SupprimerJe le sens bien... ;-)
Allez, ne te fais pas prier, ça manque à ma culture...
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Vos désirs font désordre:
SupprimerLes étrangers qui ne travaillent pas sur le sol helvétique peuvent demander à être imposés au forfait.
Dans ce cas, le fisc ne tient compte ni de la fortune, ni des revenus effectifs.
Seules sont prises en compte les dépenses effectives en Suisse, sur la base d'une estimation faite en fonction de la valeur locative du logement.
(en Suisse, le fisc estime la valeur de location du logement pour la rajouter aux revenus déclarés, sous déduction de l'intérêt de la dette hypothécaire)
Donc, pour le calcul du forfait, le fisc prend 5 fois cette valeur locative qui devient alors le revenu déterminant pour le calcul de l'impôt.
L'impôt sur la fortune est de 1% environ
Pour les gros contribuables, l'impôt sur le revenu voisine 40%.
Un exemple:
Nous avons la "chance" d'héberger la patron d'IKEA dont la fortune doit voisiner 20 milliards.
En calculant en taxation ordinaire, ce Monsieur devrait payer:
- 200 millions au titre de l'existence de sa fortune
- Même avec un tout petit rendement, 20 milliards à 4% de rendement représentent
800 millions de revenus , taxés à 40%, ça représente:
- 160 millions d'impôts en plus.
Donc ce Monsieur devrait logiquement payer 360 millions d'impôts annuellement.
Or taxé au forfait, il en paie moins de 100'000.--
Voilà pourquoi "forfait" est à prendre en double sens.....
Pour la petite histoire qui n'est pas à la gloire des citoyens moyens: Il y a deux ans, les Suisses ont du voter sur l'abolition de ces forfaits et ils ont refusé de les abolir... Oui, des cons, il y en a partout.
Donc voilà en gros la forfaiture de l'imposition au forfait.
Ti bacio Cara
J'adore ta conclusion : il faut prendre forfait en double sens...
SupprimerL'exemple de ce patron est édifiante.
Moralité: quel que soit le pays, les riches s'en sortent toujours bien...
Merci beaucoup pour ces explications longues, brillantes et intéressantes.
Ti bacio forte e ti voglio bene
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C'est intéressant : tu distingues "complexité", pour ce qui concerne les choses, la vie et l'univers, et "complication", pour ce qui est du relationnel. C'est loin d'être une nuance sémantique, évidemment ;)
RépondreSupprimerEt pourtant il me semble que la relation à l'autre tient bien du "complexe". Elle n'entre dans le registre du "compliqué" que lorsqu'on ressent l'entrave que cela représente. Et l'entrave, c'est quand il nous faut choisir entre nous-même (notre propre équilibre) et l'autre (ses attentes, ou celles auxquelles on s'imagine devoir répondre), avec qui la liberté d'être est forcément restreinte.
Je retiens deux phrases : « Accepte l'inéluctable mais refuse l'inacceptable. »
Elle est très claire ! Ne reste qu'à identifier l'inéluctable ;)
C'est là une variante de la célèbre phrase attribuée à Marc-Aurèle…
Et celle-ci : « Ne garde que les relations qui t'apportent, au plus profond, de la joie. »
Elle me plonge dans une certaine perplexité, parce que finalement, la joie relationnelle profonde (qui irait au delà du simple plaisir) est pour moi une sensation partagée avec très peu de gens. Hors de ces exceptions cela peut arriver, mais alors de façon assez fugitive, par une sorte de petit miracle jubilatoire de coïncidences et synchronicités. Ceci expliquant sans doute pourquoi, tout bien pesé, la solitude me sied si bien ;)
Merci pour cette piste de réflexions (inépuisables) que tu proposes :)
@ Pierre
SupprimerIl n'y a que trois choses inéluctables:
- l'hiver
- La mort
- et les impôts.
:-)
@Pierre et Blutchy
SupprimerBien sûr, ma nuance est loin d'être seulement sémantique. Elle est de l'ordre du vécu. J'aime la complexité, y compris dans les relations. Mais la complication, c'est en quelque sorte la déviance de la complexité. C'est ce qui fait que, comme tu le dis, on ressent l'entrave. lorsque cela apporte plus de mal que de bien, c'est là que ça se complique.
Les choses inéluctables, pour moi, c'est le temps qui passe même quand on le freine des deux mains, l'impermanence des choses, la vieillesse, la mort, comme dit Blutch.
L'hiver n'est pas inéluctable, puisqu'il suffit de se déplacer vers le sud pour ne plus en sentir les effets...
Quant aux impôts, c'est une boutade, bien sûr, mais on ne pourrait-on pas imaginer un monde sans argent ?..
Quant à ta dernière remarque c'est pour moi la plus cruciale: oui, je crois sincèrement que les relations que l'on tisse doive nous apporter de la joie au plus profond de nous.
C'est sans doute pourquoi on dit que les vrais amis se comptent sur les doigts d'une main.
Et je comprends que ce soit si difficile à trouver, ces coïncidences jubilatoires.
Et c'est la même chose en amour, d'ailleurs.
On n'est pas couchés, si on s'aventure sur ce terrain glissant !
Bises jubilatoires et baci per te
¸¸.•*¨*• ☆
Ah ça c'est marrant: en cherchant ce qui était réellement inéluctable, et avant de lire ta réponse à Blutch, j'en suis arrivé aux trois mêmes choses que toi : le vieillissement, l'impermanence, et la mort !
SupprimerEt pour ce qui est de l'amour, relation particulière censée apporter une joie profonde permanente... il y aurait effectivement beaucoup trop à en dire :)
Bises joyeuses
Oui, l'amour est indissociable de la joie profonde et permanente, j'en suis persuadée. Encore faut-il savoir ce qu'est l'amour, ou plutôt ce qu'il n'est pas...
SupprimerIl n'est pas possession, ni restriction, ni privation, ni rétrécissement,
Il est pulsation, élan vital, accomplissement et liberté.
Il est le souffle.
L'énergie universelle qui anime les êtres.
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Ah quelle sagesse t'ont transmis ces arbres, un vrai bol d'oxygène !
RépondreSupprimerJe te demande une faveur : peux-tu de ma part, les enlacer, les caresser et leur murmurer mon "meuh" ?
Merci chère Célestine.
eMmA conquise
eMmA conquise aussi, ta réponse... hihi !
SupprimerOui, promis, je leur dirai.
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ha Célestine encore un effort et les arbres te parleront ... mais en quelle langue si c'est une langue ?
RépondreSupprimerC'est un commentaire au poêle, mais les arbres l'apprécient-ils ? :-D
Supprimer@Thierry Gaudin
SupprimerRhôô, mon petit camarade Blutch est taquin.
Voyons est-ce une façon d'accueillir un nouveau venu sur mon totem ?
Mais que vois-je caramba ! encore raté: vous êtes le 499 ° commentateur.
Le prochain nouveau gagnera le yoyo en bois du Japon...
Bienvenue chez moi. ;-)
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TU es le 499° commentateur, pardon. je n'avais point vu que tu avais opté pour le tutoiement.
SupprimerPour en revenir à l'esprit taquin de Blutch, c'est vrai que tu as un patronyme qui réchauffe...sauf peut-être du côté de Marseille ? ;-)
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J'aimerais bien les rencontrer tes arbres....j'ai lu que les arbres "communiquent" entre eux alors dieu sait ce qu'ils arrivent à nous dire....
RépondreSupprimerQuand j'étais petite, j'avais un petit refuge dans l'abricotier - il était devenu comme une sorte de confident. Alors tu vois que chez certains, ce n'est pas une figure de style :-)
Bien sûr.
SupprimerMon dernier paragraphe n'était là que pour éviter les commentaires du genre
« faut arrêter de fumer la moquette »
Mais bien sûr que l'énergie des arbres est étonnante, je ne peux que répéter ce que j'ai dit à Jean-François M: ce n'est pas Lorenzo qui dira le contraire. cette video est merveilleuse et je ne m'en lasse pas.
Bisous ma miss
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Bonjour toi,
RépondreSupprimerJe ne retiendrais que : "Si on ne te comprend pas, c'est qu'on ne te correspond pas." et m'en vais à la surface du monde le cœur moins lourd.
(Parler aux arbres est naturel, c'est ne pas leur parler qui est suspect...)
;-)
C'est pourquoi j'essaie simplement de te comprendre...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Mais si , Céleste, je sais que tu as parlé aux arbres ! j'en suis un (remenber "save the trees") et parle moi gentiment s'il te plait car je suis aussi une mouette (l'aurais tu oublié). Même pas peur de déplaire, de toute façon ma franchise très directe me perd et me perdra mais peur de la solitude amicale, amoureuse, intellectuelle. Peur du manque d'échange, de ne plus toucher la douceur d'une main, d'une joue; peur de voir un sourire s'éteindre, peur de blesser une amitié. Céleste est entrée dans une ère nouvelle alors, s'il ne faut garder que les relations qui apportent de la joie......sois prête à rester à mes côtés pour chanter la balade des gens heureux
RépondreSupprimerJe sais tu m'as même dessinée en train de parler à un gros arbre très vieux qui avait beaucoup de choses à me dire.
SupprimerJe te garde précieusement car tu m'apportes ta joie de vivre, ton sourire, ta bonne humeur.
Petite mouette, petite gabiane, n'aie pas peur. Tu ne fais pas partie de mon programme de simplification.
Je t'embrasse fort.
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Quel boulot céleste Célestine et chaque jour nous devons nous y remettre SAUF si nous décidons le contraire, c'est à dire si nous décidons que c'est simplement la vie qui déroule son tapis, tout est là, à nous de choisir ce qui nous plait et nous attire pour savoir qui l'on est, pour le reste on passe la route, cela ne nous est pas destiné. FACILE À DIRE, vas-tu me répondre, et tu auras raison mais il faut juste tendre à... Bises automnales, à bientôt. brigitte
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette image: la vie déroule son tapis...
SupprimerEn ce moment le tapis de ma vie a des couleurs douces d'automne.
Et j'aime l'air que j'y respire.
Et les rencontres que j'y fais.
Bisous ma Plume
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Bonsoir Célestine, figure de style ou pas , parler aux arbres (ou aux oiseaux) est une sage et belle manière de se ressourcer et de trouver un peu de poésie et d'évasion , voire, de respiration loin du tumulte et des bruits de la ville et de l’actualité morose et poreuse.
RépondreSupprimerSalut beau chanteur !
SupprimerÇa fait longtemps que tu n'as pas posé quelques arpèges par ici...
Respiration...évasion...inspiration pour un nouveau disque ?
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Parler aux arbres ne relève pas de la folie. D’ailleurs Dame nature n’est pas folle, soit-dit en passant. Elle est même une bonne conseillère rassurante. Un jour, peut-être, j’arriverai à mettre sur papier cette sensation curieuse que j’ai à chaque fois que je serre un tronc d’arbre dans mes bras. Cette certitude de serrer contre mon corps la Maman que je n’ai jamais connu puisqu’elle s’est évaporée, un jour, celui de mes 4 ans. Oh ! Ce n’est pas triste même si je l’ai longtemps cru. Désormais, c’est ma force. C’est l’instant où je suis avec elle…
RépondreSupprimerTon texte me touche beaucoup. Trop vrai, tout simplement.
Bises nature.
Eh bien, ...le petit garçon de ma photo, avec ses bateaux en papier, a pris soudain tout son sens: c'était toi, petit garçon abandonné par ta maman, comme c'est émouvant. Tu dis que ce n'est pas triste, mais ça me touche énormément. Moi aussi, tu vois, j'emploie les mêmes mots que toi.
SupprimerBisous en étoiles filantes¸¸.•*¨*• ☆
De toute façon, y'a qu'auprès de son arbre que ça vaut le coup de rester !
RépondreSupprimerPrends en de la graine et ne t'éloigne pas trop de cette "ligne... indécise ou pas... des arbres" !
;-)
Joli coup mon oncle !
SupprimerViendrais-tu battre le rappel des Impromptus ?
Bon j'avoue que cette vieille bagnole ne m'inspire pas trop.
Mais si tu insistes ...
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J'ai lu beaucoup de choses... Et j'ai accroché à la congruence... Je ne sais pas si je trouve le mot beau ou laid, mais le concept m'a toujours fort accrochée... Cela fait réfléchir. Et me fait penser à une expérience personnelle. J'ai été "congruente", à partir d'une certaine époque de ma vie, mais je ne savais pas, avant qu'un jour ce serait le cas... Et j'ai découvert petit à petit à quel point j'étais devenue fidèle à un moi-même que je ne connaissais pas. (Tout ça est fort complexe).
RépondreSupprimerUn jour, quelqu'un m'a demandé ce que je ferais éventuellement de ma vie (hors la vie professionnelle, bien sûr, dans la petite quarantaine). J'ai réfléchi et j'ai dit... Peut-être, peut-être que j'aimerais me promener dans la nature. Et puis, je voudrais faire quelque chose d'artistique.
Au fait, si tu as parlé aux mouettes, as-tu parlé aux échandons aussi o;)))))))
rhôoooooooooo (elle n'est même pas de moi celle-là o;)))
Et finalement, j'ai réalisé ces deux choses-là (peut-être d'autres aussi, puisque j'ai continué à écrire - avant, j'écrivais presque exclusivement). Quand j'y repenser, pour toute une série de raisons, je suis contente. J'ai fait ce que je pensais irréalisable à l'époque, même si j'en avais soulevé la possibilité... Même si ça reste modeste.
Je me suis un peu emmêlée les pinceaux à la fin (la phrase sur les mouettes doit venir après tout le reste). Bon week-end Célestine o:)
RépondreSupprimerMa Pivoine, j'adore que tu t'emmêles les pinceaux...j'aime les gens qui s'emmêlent les pinceaux en général, ils m'émeuvent beaucoup.
SupprimerTu dis des choses fort intéressantes. Et notamment cette phrase: j'étais devenue fidèle à un moi-même que je ne connaissais pas
J'ajouterai: que je ne connaissais pas encore. Tu avais le pressentiment de qui tu étais, sans le savoir encore.
J'en suis persuadée: on se découvre peu à peu, mais quelque chose en nous sait déjà.
Je suis heureuse que tu te sois réalisée dans tes aspirations profondes.
gros bisous
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Si je te dis : "ne t'écoute pas, saute !" Ghandiras-tu ?
RépondreSupprimerNo answer expected ;)
Je dois être un peu obsédée par les arbres, parce que j'ai lu « saule » au lieu de « saute »
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
On peut parler aux arbres,qui nous écoutent,impassibles silencieux, majestueux et s'ils leur prenaient l'envie de nous répondre,ce ne serait surement pas d'une langue de bois...
RépondreSupprimerLes arbres de ce parc et aussi d'ailleurs sont la sagesse même!
je crois que je vais me répéter,mais les arbres sont la vie,source de vie.Pas seulement parce qu'ils captent le co²,mais parce qu'ils nous accompagnent toute notre vie d'hêtre humain! Le bouleau colonise le premier tous les terrains abandonnés,en friche.Peu gourmand,sachant s'adapter partout,cet arbre-là est un pionnier. Il prépare en silence la terre en l'enrichissant de ses racines,de son ombre,de ces feuilles devenant humus,favorise l'implantation d'autres espèces,végétales et animales, dans leurs complicités,leurs variétés leurs complexités.
Sais-tu qu'il y en a qui marchent! C'est pas une blague, c'est le palmier Socratéa Exorrhizza qui peut se déplacer de plus d'un mètre par an,pour se faire une place au soleil. C'est simplement génial!
Sais-tu aussi que pour soigner la gueule de bois,l'aspi...heu,l'acide acétylsalicylique provient des feuilles et de l’écorce des saules?Justement... Les égyptiens l'utilisaient mille cinq cent ans avant Jean-Claude!
Alors,les arbres,par leurs forces,leurs variétés,leurs propriétés, sont de bon conseil.
Confortablement installé dans la canopée,on peut écouter le bruissement de l'air dans leurs feuilles,comme une réponse dans le vent...
Bon,faut que j’arrête, je pourrais être intarissable sur le sujet,ou saoulant et l'aspirine ni ferait rien!
Belle résolution que de ne pas s'encombrer des "mauvaises relations",garder,préserver celles qui procurent de la joie,du plaisir,bref du bien être. Pour éviter les mauvaises,en plus d'être un peu sauvage,je suis aussi un solitaire.
La vie serait plus facile en "système binaire",des uns et des zéros, du blanc et du noir, simple mais triste! La vie n'est pas un ou zéro,mais un et zéro à la puissance infinie. Ni blanc ni noir,mais différentes nuances de gris... Du coup,ça se complique... Et c'est ce qui en fait sa ...Beauté.
Et comme disait Coluche,:"un seul hêtre vous manque et tout est peuplier".
C'est vrai que tu es intarissable sur les arbres !
SupprimerEt parler des arbres a quelque chose de très poétique.
Aurais-tu été bûcheron dans une vie antérieure ?
Je ne connaissais pas l'arbre qui marche. En même temps, un arbre qui s'appelle Socrate...c'est incroyable les bizarreries de la nature ;-)
L'aspirine, en revanche, je savais que ça venait du saule, parce que j'ai fait du latin...mais chut ! faut pas le dire ...ça fait celle qui se la pète.
Pourtant j'ai fait 7 ans de latin et ça m'a beaucoup servi dans la vie. Même qu'un jour, c'est moi qui ai fait le cours, en terminale, parce que la prof était malade. Je m'en souviendrai toute ma vie. Ce jour là, j'ai décidé de devenir prof pour la vie.
Mais je m'égare...
Belle nuit, cher Didier
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J'aime bien quand tu t'égares! Quant à ma/mes vies antérieurs,je dirais ,homme des bois,ou plutôt sylviculteur,peut-être bien bûcheron alors.Mais la question que je me pose parfois,ai-je toujours été un homme?
SupprimerLà, mon ami Blutchy pourrait te faire un cours privé de karma et de réincarnation...
SupprimerJe lui laisserais volontiers la parole.
Il pourrait être aussi intarissable que toi sur le sujet...
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Ca peut même être bien pire....
SupprimerIl y a deux façons de voir la réincarnation.
Pour certains l'âme est évolutive et peut aussi être régressive selon ce qu'on a fait de bien ou mal dans la vie précédente.
Pour d'autres, l'âme humaine est et reste humaine. Les acquis d'une vie reste pour les vies suivantes (ce qui expliquerait le génie de Mozart, par exemple).
Pour les premiers, le Karma est une punition divine, pour les autres ce sont des leçons de vie pas toujours agréables...
Ces leçons de vie qui se retrouvent dans les aspects astrologiques.
Je ne vais pas développer plus avant, parce qu'en effleurant la problématique de l'âme dans les religions, j'ai noirci 70 pages...
Accolade à Xoulec e baci à la patronne.
Ah oui quand même, 70 pages...
SupprimerDéjà je te trouve adorable de répondre à toutes mes questions avec si bonne grâce...
Merci pour moi, et pour Xoulec.
Prends soin de toi, caro mio.
il mio prezioso collaboratore
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@ Blutch
SupprimerMerci pour ces précisions. 70 pages...un peu trop long pour moi!
@ célestine
Merci d'avoir sollicité les lumières de ton ami Blutch.
Bises de l'automne
Blutch est généreux et toujours désintéressé quand on lui demande un service...
SupprimerLa marque d'un vrai ami ...
Bises rafraîchies par le Mistral, l'autre vent qui rend fou comme dirait mon ami Bof
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En manque d'inspiration, je suis désolé de ne pas dire grand chose. Mais la nature parle pour qui sait l'écouter. Et toi tu sais lui répondre, car elle te comprend bellement. Bises très matinale
RépondreSupprimerL'inspiration suit souvent les vagues de la respiration...
SupprimerÇa monte, ça descend, comme la mer sur les galets...
Bises mon poète
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En relisant ton texte, Céleste si tu veux ta rhétorique, qui est si sublime, je me suis accroché à une fière lune qui brillait au firmament et l'ai suivi dans ses sillons quand une voix céleste de l'arbre, tout resplendissant et heureux répondait en écho à tes mots:
SupprimerOh ! tendres mots, si caressants
Dites-lui la fièvre qui m’étreint ce jour
Je trace mon chemin sur les dunes
Pour la cueillir sous la brise chantante
Dites-lui que nulle autre qu’elle
Ne pourrait porter haut les couleurs
De tendresse, d’amour et de magnificence
Beaux nuages, réveillez le ciel
Dites lui de garnir nos ailes de souffle
Aussi puissant qu’il nous emporte loin
Au-delà de l’azur, au-delà des confins
Là où séjournent les anges, les fées,
Les nymphes, les naïades, les divinités
Et s’attendrissent les muses célestes
Eh bien voilà, la vague est revenue sur la grève, et des mots délicieux sont sortis de ta plume.
Supprimermerci pour ce très beau poème.
Bises célestes en pluie d'orionides, doux poète.
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Et comme c'est la période des orionides,en ce moment et comme surtout cette nuit c'est le pic du feu d'artifices, on se régale, avec l'activité des météorites qui bat son plein.
SupprimerBisous mon étoile filante préférée.
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SupprimerJe n’ai pas vu les orionides hélas les nuages masquaient le ciel. Mais je me doute que ce devait être un spectacle superbe!
SupprimerBelle journée astronome adoré !
Chacun trouve quelque chose qui lui correspond particulièrement dans ce que tu écris, que ce soit dans les détails ou dans l'ensemble.
RépondreSupprimerPour moi aujourd'hui ce sera ceci :
"Accepte l'inéluctable mais refuse l'inacceptable"
Merci Célestine.
J'aime beaucoup ce que tu dis là, chère Pastelle.
SupprimerC'est une grande satisfaction, quand on écrit, de savoir que chacun y trouve quelque chose qui le nourrit.
Merci ma belle
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désormais il y a : la dame qui savait parler aux arbres. Bizzz Céleste
RépondreSupprimerPour peu qu'elle habite en Haute Savoie... ;-)
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Tu as raison, la vie est trop courte, profitons sans trop nous poser de questions.
RépondreSupprimerTu es la sagesse incarnée, heure-bleue !
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une vraie page de philosophie ton texte!
RépondreSupprimerÇa m'a pris moins de quatre heures, quand même, je te rassure...
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A mon avis, les arbres ont surtout compris ta recherche de réconfort, de consolation et de chaleur... mais je peux me tromper...
RépondreSupprimerC'est tout à fait vrai.
SupprimerTu te portes candidat ? ;-)
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Un seul mot pourrait résumer tout cela: Etre tout simplement !
RépondreSupprimerÊtre, certes. Mais être en harmonie avec soi-même...
SupprimerBises Daniel
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Il semblerait que ces arbres t'ont donné … leurs feuilles de route…
RépondreSupprimerComme c'est bien dit...et tellement vrai. Et trop mignon.
SupprimerEt toute cette sorte de chose...
Kiss
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C'est super bien vu, Célestine, cette analyse des relations humaines compliquées.
RépondreSupprimerN'avons-nous pas notre lot de gens qui nous pèsent, que nous n'avons plus envie de voir, que nous continuons à voir par habitude ?
Et si on faisait le grand ménage ? Oui c'est une idée, ça.
Bises
Angela
J'ai fait plusieurs fois le "grand ménage" dans ma vie, comme tu dis.
SupprimerEt à chaque fois, j'en ai ressenti un soulagement, une grande légèreté.
Bisous ma belle
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Je ne sais ce qui me fait du bien, dans ce texte. Mais je ressens un bien-être extraordinaire à le lire et le relire.
RépondreSupprimerVous avez un don, je crois. Je suis sûr, même.
Je vous l'ai déjà dit tant de fois que j'ai envie de le dire encore.
~L~
Vous n'êtes pas le premier qui me dise cela. J'ai reçu plusieurs mails allant en ce sens. Des lecteurs qui ne commentent pas mais m'écrivent en privé.
SupprimerChacun parlait du bien être que leur apportait mon écriture.
J'en reste comme deux ronds de flan...
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Comme ce joli billet résonne (raisonne ;) pour les arbres bien sûr, mais surtout pour tout le reste.
RépondreSupprimerPour cet humain, si essentiel et si compliqué, parfois, souvent... Pour ce qu'il renvoie, apporte, fait souffrir aussi.
La relation à l'autre, tout comme la relation à soi sont des exercices difficiles.
J'en suis là aussi.
Douces pensées
Tu en es là, ce n'est pas un hasard, mais la synchronicité qui m'attire vers les gens qui vibrent à la même fréquence que moi...
SupprimerTendres pensées en retour et courage pour tes épreuves, quelles que soient celles que tu traverses en ce moment.
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Chère Céleste,
RépondreSupprimerCe matin j'aperçois la simplicité sous ces deux modes principaux : simplicité
conceptuelle, simplicité de vie
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement
Et, ce qui est , se vit simplement
Je conçois la vie , ma vie comme un élan et un partage vers les autres.
Je sais, j'ai compris, j'ai appris que tout être est unique et qu'il recèle sa
propre complexité
Je suis, tu es , nous sommes des êtres complexes.
L'apprentissage de la vie passe d'abord par la découverte de soi ; celle-ci se
réalise nécessairement dans la relation aux autres
puisque nous vivons presque exclusivement en groupes.
Je me découvre et je m'affirme en union ou en opposition avec les autres.
Dès lors je peux concevoir la vie soit en recherche de convergence avec les
autres, soit en affirmation de mon identité unique
Mais au quotidien je ne peux que vivre simplement ce qui est
La réalité découle de la complexité fondamentale de tout être : un besoin
d'autonomie qui trouve sa limite dans notre faiblesse personnelle et dans la
nécessité corrélative de solliciter l'aide d'autrui.
Si je sollicite l'aide d'un (une) autre je ne peux refuser de l'aider à mon
tour en cas de besoin
Ma vie dès lors s'articule autour du choix conceptuel initial : convergence
ouverte aux autres, ou indépendance avec relations restreintes à qui m'est
proche
En d'autres termes vivre simplement implique :
Soit d'être ouvert suffisamment aux autres en acceptant la complexité d'une
relation
Soit de s'affirmer avant tout libre et indépendant en refusant les relations
complexes mais en s'isolant forcément
Il est clair qu'un choix conscient de vie isolée de Robinson ou d'ermite
conduit vers la plus grande simplicité , au moins conceptuelle et
relationnelle.....
https://youtu.be/pBwZMnKbuao
Bisous
Je n'ai pas tout saisi de ton raisonnement (ce qui pourrait tendre à prouver qu'il n'est pas si simple)
Supprimermais je pense avoir saisi l'essentiel: tu réfléchis à la complexité des relations humaines.
Et c'est déjà bien...
Bisous
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Ha bon, tu .is j'ai un article dans ma tête sur les relations humaines...mais je ne l'écrirai pas. Les relations humaines sont vouées à l'échec...de toute manière. Alors parler aux arbres moi ça ne me choque pas...
RépondreSupprimerBises
Dis donc, je te trouve drôlement pessimiste, Mindounet.
SupprimerIl y a pourtant de belles amitiés, qui elles, résistent à l'usure du temps...
Parler aux arbres, bien sûr que je le fais. Mais c'était histoire de ne pas choquer les grands esprits cartésiens et éviter les commentaires du style "il faut arrêter de fumer la moquette"...
Bises célestes
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Être en harmonie avec soi-même, un exercice très difficile ! Une gymnastique fantaisiste, une discipline perpétuelle. Je tente de trouver cette harmonie depuis des décennies ! Et tu ne sais pas ? Eh bien, j'y arrive quelquefois, pas aussi souvent que je le voudrais mais cette rareté rend ces moments-là plus savoureux et me fait comprendre que quelques petits grains de sable ne sont rien lorsqu'on arrive à les relativiser.
RépondreSupprimerIl y a tellement de belles choses et surtout de belles personnes près de nous qu'il serait dommage de ne pas les voir.
Si un jour, je ne les vois plus, je me rappellerai qu'il faut aller dans un parc, m'asseoir sous un arbre et attendre que le vent se lève et parle pour lui entre les branches. Bisous
Ta philosophie semble fonctionner, en tout cas, et ta joie de vivre est communicative.
SupprimerTu emploies un mot important: celui de relativisation. C'est tellement important de ne pas accorder trop d'importance aux choses qui n'en ont pas...
C'est un peu ce que je veux dire quand je parle de sourire, et de rire...
Une façon de se protéger du malheur, peut-être ?
Bisous ma belle.
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as-tu lu "mon bel oranger" ? De José Mauro de Vasconcelos. L'histoire de Zézé qui n'a pour seul ami, seul confident que l'oranger qui pousse dans le jardin.
RépondreSupprimerNon je ne l'ai pas lu, mais j'aime beaucoup le thème.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bonsoir, Célestine,
RépondreSupprimerSimplifions, simplifions... C'est trop compliqué? Certes, certes... Allons au plus court sans barguigner, tournicoter autour du pot, biaiser, louvoyer...
Merci Célestine de ce rappel.
Bisous,
Mo
Un rappel de phare, en somme... hihi!
Supprimer(Rapport à ton dernier séjour breton)
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Parce que tu situes la Somme en Bretagne?
SupprimerMuahaha très drôle !
SupprimerC'est tout le "secret" si on peut dire ainsi. Laisser le calme trouver sa place dans le sac de noeuds. Et savoir qu'il trouvera toujours la sortie si on se tait et "dort une bonne nuit dessus", par exemple. Il m'a fallu longtemps avant de savoir lâcher prise sur les choses qui m'agitaient (relations, situations au travail etc....) et pour lesquelles je voulais une solution là tout de suite, comme si ma vie en dépendait. Je finissais même, à force de m'agiter, par croire qu'en effet je ne pourrais pas tenir une heure de plus ainsi... Maintenant au contraire, j'accepte de m'endormir, la nuit est faite pour ça, pour recevoir un autre souffle, dans le silence et le repos. Et au matin, guess what? Huit heures ont passé dans le calme, et je me dis que mon petit dej est plus urgent que reprendre mes cogitations stériles :)
RépondreSupprimerBaci sorellita!
Ah mais que c'est vrai ce que tu dis là, ma chère Edmée...
SupprimerCette sagesse que je sens de plus en plus monter en moi comme un arbre qui se fortifie de jour en jour pour s'épanouir en une ramure somptueuse...
Tu as raison, les choses se règlent bien souvent d'elles-mêmes, sans que l'on ait à se passer la rate au court- bouillon...
Et le petit dèj est un moment sacré de la journée !
Mille baci per te
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Chere belle Celeste adorée,
RépondreSupprimerMon sentiment personnel est que la beauté ne relève que du coeur.
Même si la plastique est parfaite , s'il n'y a en un être (femme ou homme) que de la morgue, de la suffisance, en un mot du mépris pour qui n'est pas soi, alors le miroir de la vie renverra cette image d'une beauté dénaturée.
La beauté n'illumine l'être que s'il s'ouvre au tout autre , sans à priori.
Voilà pourquoi toi, Celeste, astre magique, tu rayonnes sans fin comme la plus belle étoile dans notre ciel et nous maintiens à ton écoute ravis.....
Bises admiratives
Pierre
Oh là là, j'arrive un peu en retard ,je n'ai pas pris le temps de lire tous les échanges et pourtant j'aime !
RépondreSupprimerAlors juste un tout petit grain de sel :
La vie m'a appris (oh que oui !) que ce qui n'est pas simple n'est pas bon .
Merci d'être le messager des arbres.
simples bises
Nicmo