Photo Céleste |
« Tu prendras la route, l'ancienne, celle qui grommelle entre les arbres, tu sais, celle que les Ponts et Chaussées ont abandonnée en 1910, après la construction des tunnels. C'est un chemin désormais, plein de cailloux pointus qui y ont poussé à l'aventure des hivers claquants de gel.
Gare-toi à côté du petit pont. La route serpente à flanc de colline, tu verras, c'est doux à suivre. Les pins noirs et les érables flamboyants ombragent le parcours. Marche un bon quart d'heure, jusqu'au virage qui emmène le pèlerin vers le nord. Tu verras, il y a une maison grise, sur ta droite. Avec un vieil arbre tordu par le temps, sur le devant. Arrête-toi un peu, regarde le panorama. Assieds-toi. Oui, prends le temps, l'été indien est formidable cette année. »
J'ai suivi le conseil de Blanche, la vieille aveugle. Je suis allée m'asseoir là, à midi, les bras nus, la peau brûlante. Les yeux comme lavés d'émerveillement.
J'ai senti le paysage monter vers moi, comme un ventre dru qui se soulève. C'était la respiration de la terre. Le grand poumon tellurique gonflé d'air cosmique. L'air vibrait comme un bébé qui sourit en dormant.
Tout était simple et lumineux, ce ciel dégoulinant de bleu sur la ligne des crêtes, ces parcelles d'herbe, de prés de sainfoin, ces arbres pinceaux, ces maisons miniatures, ces collines touffues.
Une phrase a surgi en moi, qui disait un peu ceci : « Le malheur doit-il forcément passer par les routes ? N'y a-t-il pas assez de place au-dessus de la tête des hommes, entre leurs cheveux et les nuages ? »
Une phrase épinglée au hasard de lectures nourrissantes.
J'ai senti se blottir, se mijoter, de grands remous dans les replis mordorés de mon coeur, boursouflé de bonheur comme une brioche sortant du four.
Et j'aimerais, oh oui j'aimerais, enfin j'aurais très envie, enfin je vais essayer que dorénavant mon maître mot soit ... « simplicité ».
(à suivre)
Musique: Schubert, Sérénade
Ca fait maintenant 20 ans que j'ai entamé un retour vers la simplicité. La décroissance qu'ils appellent ça, mais je n'aime pas ce terme parce que son corolaire est faux. Brasser toujours plus d'argent c'est juste de l'inflation, pas de la croissance.
RépondreSupprimerSimplicité, tu as trouvé le mot juste. Les vraies joies ne s'achètent pas, on les offre et on se les fait offrir. Un sourire, un mot gentil, une caresse, admirer un beau paysage, ça n'a pas de prix.
C'est un bonheur que de regarder un chêne multi-centenaire et d'embrasser son tronc de longue minute pour capter son énergie... Peut-on vivre une telle sensation en regardant la façade dune banque...
Nei piaceri semplici, c'è anche quello di darti mille baci
Tu mets le doigt sur une simplicité que j'ai déjà acquise: celle des besoins fondamentaux.
SupprimerQuand on est une enfant issu des trente glorieuses, c'est difficile de se débarrasser de ce carcan poisseux de consommation "utile" pour "faire tourner la machine économique". Mais j'y suis arrivée, il y a quelques années déjà, quand j'ai compris que je faisais surtout tourner les machines à fric et à générer du chômage qu'on appelle le capitalisme et l'ultra-libéralisme.
Je me contrefiche de gagner beaucoup d'argent, des sommes faramineuses, de gagner toujours plus, d'entasser les objets et d'avoir de "l'avoir plein nos armoires" je me moque de courir après cette vanité qui consiste à n'en avoir jamais assez.
J'ai beaucoup de plaisirs qui ne coûtent pas grand chose. J'achète quand j'ai besoin, j'aime faire des cadeaux simples, et j'ai conscience que je suis une privilégiée, puisque mes besoins fondamentaux et même davantage, sont comblés.
Et je cultive tous ces trésors qui ne peuvent s'acheter. Ceux dont tu parles, et que j'essaie de transmettre dans ce blog à longueur de billets. Une façon de faire un pied de nez à ceux qui vénèrent l'argent comme un dieu.
Grazie per questa filosofia della mattina e baci
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Ta photo nichée dans ce si beau paysage, parce qu'il est simple, parce qu'il ne ressemble à nul autre pareil, je l'aime... par ce chemin abandonné, loin des yeux, loin de la grand route, insignifiant peut-être parce qu'il s'est éloigné du monde, moi je l'aime ainsi blotti, avec sa maison grise, son arbre tordu qui regarde à jamais son panorama... il demeure là dans sa simplicité et caresse le temps, perdu dans son immensité agreste qui soupire et renifle la terre...silencieux, immobile, il murmure pourtant la vie intense, aux détours de ce qui le compose : son ciel, ses fleurs, ses insectes, ses odeurs... oui tous les chemins même les plus caillouteux sont bons à prendre Céleste, tous ceux que l'on admire avec le coeur bondissant, et les yeux aiguayés par la beauté qui nourrit.
RépondreSupprimerJ'attends la suite qui m'a enchantée ce mât-thym !
Merci... bisou.
Den
Moi, c'est ton commentaire en forme de poème qui m'enchante ce matin.
SupprimerJe suis restée longtemps à admirer les courbes de cette montagne allongée comme une femme endormie, et tous les détails du paysage comme on apprend à le faire à des élèves: soulignant la parfaite harmonie entre éléments naturels et humains.
Et encore je n'ai pas parlé des bruits, ou plutôt du silence mis en valeur par quelques sons dont la partition formait une merveilleuse unité. Un chien qui aboie, le vrombissement d'un insecte, la rumeur sourde et lointaine de la rivière en fond de vallée, et parfois, le coup de hache d'un homme en train de faire son bois pour l'hiver.
Une transparence, une qualité d'air qui donne les larmes aux yeux.
La simplicité de la campagne.
Belle journée Den.
Je t'embrasse
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"j'ai senti le paysage monter en moi", je n'aurais pas si bien dit devant toute la beauté de notre balade d'hier.
RépondreSupprimerEt la chance d'avoir des jambes qui nous permettent d'aller vers ces merveilles.
Un grand OUI à la simplicité d'une simple marche qui prend des allures de fête.
Un grand merci aussi d'y mettre des mots.
Belle journée
Nicmo
Elle avait pourtant commencé dans l'énervement , cette balade : croiser des chasseurs postés dans l'attente du rabattage "c'est une battue au sanglier". Heureusement, nos chemins s'éloignaient d'eux.
"Pardonnez si je vous offense,
messieurs de partout de la France,
ce refrain là me tient à coeur,
Je n'aime pas bien les chasseurs" Mannick (il y a très longtemps!!!)
Mais ceci est un autre débat....
Ah...Mannick, une grande dame qui a enchanté mes années d'école.
SupprimerPour fustiger les chasseurs, j'aime bien, pour ma part, Poupine et Thierry , le petit régal bucolique des Wriggles.
«Thierry le chasseur est comme tous les chasseurs, il est con...
...tent d'aller chasser,
Il aime les fleurs, connaît la forêt par coeur, il est con...
...centré sur son gibier»
A part ça, tu as raison, avoir simplement ses deux jambes et une bonne santé pour aller marcher, comme je l'ai fait depuis deux semaines, tu as raison : c'est une chance inouïe.
Bisous ma belle
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super cette chansonnette, je ne connaissais pas du tout et vais aller les revoir.
SupprimerEt tu as bien raison, j'avais un petit quelquechose de non satisfaction en écrivant les paroles de Mannick : trop radicales, vive plutôt la tolérance.Merci.
Euh...je ne suis pas certaine que la chanson des wriggles soit très gentille pour les chasseurs. Et tout cas pour cette sorte de chasseurs là...
SupprimerPour moduler, je dirai que les chasseurs ne sont pas tous des « viandards, gros cons d'extrême droite et anti écolos.» Il y en a de respectueux, et c'est peut-être pour ceux-là qu'il faut faire preuve de tolérance...
Bisous
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Ha ha ha ! Je ne connaissais pas cette chanson, elle est hilarante !
SupprimerAllez, j'y retourne me la remettre un petit coup !
:)
Les Wriggles sont un excellent groupe et j'adore ce qu'ils chantent.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
ça donne envie de relire Giono, "Regain", par exemple :-)
RépondreSupprimerMais oui, Bravo Adrienne, la phrase que je citais de mémoire est de Giono,
SupprimerOn la lit dans Colline, son formidable poème romanesque, ou roman poétique, comme on veut.
Merci et belle journée à toi.
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"Le ciel est, par-dessus le toit,
RépondreSupprimerSi bleu, si calme!
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit,
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
..."
Bises de Verlaine
Merci à ce vieux Paul, pour ces lignes éternelles et universelles.
SupprimerOui chère Baladine, la vie est là. Simple et tranquille.
Et ce poème m'est venu aux lèvres souvent en contemplant le miracle de cette douceur.
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Un bel endroit qui serait idéal pour un lundi au soleil comme dirait l'autre...
RépondreSupprimerJoli phrase que cette question posée...probablement sans réponse !
Bises
Ah...le lundi au soleil de ce cher chanteur mort... ;-)
SupprimerEt bizarrement, ce matin, il fait tout gris, cela n'était pas arrivé depuis longtemps...
Un temps de petit matin d'automne comme je les aime.
Plein de brumes matinales et de gouttes d'eau dans l'herbe.
Les questions sans réponse ne sont-elles pas celles que nous aimons le plus ?
Bisous Mind, belle semaine
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Coucou dame Célestine. Faire l'éloge de la simplicité. Je rajouterai l'éloge de la lenteur. Il n'est pas simple de trouver la simplicité ;-) et d'en faire son leitmotiv dans ce monde où tout va toujours très vite. Et pourtant. Rien de plus beau lorsqu'on se sent connecté à la terre, à ses émotions. Un retour aux sources. Essentiel.
RépondreSupprimerJe t'embrasse et espère que tu arriveras à faire en sorte que la simplicité devienne ton maître-mot. Je m'y essaie aussi, de mon côté.
C'est intéressant ce parallèle avec la lenteur.
SupprimerTant il est vrai qu'aller vite complique les choses, et pas seulement sur la route...
Ce n'est pas à nous, n'est-ce pas, nous qui avons vu le « burn-out » de près, qu'il faudra en conter...
Ce monde est fou, tout est devenu pesant et compliqué, alors qu'il n'est écrit nulle part que les choses aillent mieux en étant compliquées... !
Je pourrais en écrire des pages et des pages sur l'éducation nationale, nous nous sommes tant aimées elle et moi...
Mais un jour ç'a été la rupture claire et franche avec tout ce système empesé que je ne pouvais plus supporter.
Trop de jargon ampoulé, trop de démarches inutiles, de tableaux abscons et d'enquêtes dénuées de sens...
On perd le simple bon sens de considérer les enfants comme des enfants, et de trop vouloir en faire des objets d'étude...
Comme si les mioches pouvaient entrer dans des moules calibrés. c'est long d'apprendre, c'est long de grandir, il faut laisser le temps au temps plutôt que de bourrer des emplois du temps jusqu'à leur faire péter la sous-ventrière...
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Merci Célestine pour cette magnifique simplicité !
RépondreSupprimerRemercions plutôt chaque jour la fleur qui éclôt, l'oiseau qui chante et la rivière qui coule.
SupprimerEt l'arbre, de nous donner ses fruits et son ombre.
Et toutes ces choses simples et belles qui nous entourent et qui nous réjouissent quand on sait les voir.
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Les mots, Tes mots, ceux qui parlent de simplicité... merci pour eux !
SupprimerMerci S uzame pour ton enthousiasme.
SupprimerMes mots sortent souvent tous seuls de ma plume...
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Merci Célestine pour ce texte si simple et à la fois si beau. Revenir à l'essentiel, n'est-ce pas là, le secret du bonheur. On pourrait croire, que c'est facile et pourtant le "monde " et ses attraits, nous engluent si souvent dans ses filets.
RépondreSupprimerComment en sortir? Sans doute avec un peu de volonté.
Ta deuxième phrase résume à elle seule tout le propos.
SupprimerL'essentiel...l'essence, c'est à dire l'être.
C'est drôle comme ce mot porte en lui toutes les contradictions de l'être humain.
A la fois horrible et sublime.
A la fois la puanteur de l'hydrocarbure et la fragrance délicate du parfum,
A la fois la folie destructrice commise au nom de l'or noir, et la douceur paisible des arbres qui aident à construire et à fabriquer grâce à leur bois...
A la fois l'appât du gain, et le dépouillement de l'essentiel
Tout et son contraire dans le même mot...
Etonnant.
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La simplicité ? La simplicité ? Attends ! Il n'y a rien de plus compliqué !
RépondreSupprimerTu en conviens toi-même que tu vas devoir y revenir puisque tu as écrit "à suivre" ! ;-)
Simple ne veut pas dire facile, tu as raison...
SupprimerEt si j'éprouve le besoin d'y revenir, c'est que c'est un lent processus qui se mature comme un bon vin, avec du temps...C'est assez complexe.
Pour faire simple, je dirai que j'aime la complexité, mais pas la complication.
Pas si facile, c'est vrai ! Un vrai travail...
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Je suis bouche bée devant tes mots, moi qui brille davantage par ma stérilité. Avec toi on serpent, on respire, on vibre. Avec simplicité? Avec talent en tout cas. Et puis il y a des mots doux qui sonnent doux à mes oreilles, blottir, mijoter, brioche sortant du four. Tout doux, tout doudou. Alors un très doux ATTB Sweet Miss W.
RépondreSupprimerDes mots chaudoudoux, en somme...
SupprimerComme toi. Toi qui as fait du bien aux gens avec tes mains durant toute ta carrière ...
-Ah bon, il était pianiste, eeguab ?
-Mais non, il était kiné, banane !
-banane ? Voilà un mot doux et sucré aussi...
Un mot sweety...
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Attention, t'es mûre pour devenir ermite et l'Adrienne te consacrera un petit billet à sa sauce sur son blog. ;-)
RépondreSupprimerOuh pitainggg ! tu crois qu'il va me pousser la barbe ? Je vais surveiller ça de près...
Supprimermais ne crains rien, je n'en suis pas encore là, j'aime trop les gens, même si j'ai besoin de calme de temps en temps...Et puis les bibliothèques, les musées, le théâtre et aller au cinéma et manger des frites chez Eugène.
Alors tu vois, l'ermiterie, à petites doses d'un jour par ci par là, ça me va bien...
Mais à plein temps, bof bof...
prdon Adrienne, je ne ferai pas un bon sujet de billet malgré ton grand talent.
Gros bec mon Boss
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Bonjour
RépondreSupprimerComme on dit dans la vie il faut vivre le plus simplement possible. Ce texte est empli de sagesse!
Bonne journée
Bienvenue chez moi, Wolfe.
SupprimerJe suis allée faire un tour chez vous, vous avez une liste de « blogamis » impressionnante !
J'en ai reconnu quelques uns que j'aime bien.
Dommage vous avez loupé de peu d'être mon cinq-centième commentateur sur mon totem.
Belle journée
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J'aurais aimé me poser là, à vos côtés, regarder ce paysage et m'emplir de la pureté de l'air.
RépondreSupprimerMais en lisant votre texte, je m'y crois déjà si bien.
Merci ma chère délicieuse, votre partition est riche, et vos variations sur le thème du bonheur simple sont infinies.
Continuez.
~L~
Je continue, cher Lorenzaccio
SupprimerNulle envie de m'arrêter en si bon chemin.
Merci pour vos encouragements, j'ai eu l'impression de lire une appréciation de professeur sur un devoir. ;-)
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Ce billet est superbe, presque autant que les photographies et le paysage qui en est le sujet, soit, maintenant la simplicité...
RépondreSupprimerLa simplicité, hier en fin d'après-midi c'était ma réflexion en traversant la forêt ivre de soleil après la plage, nous n'étions que tous les deux sur la piste cyclable à vélo, un bonheur simple... sur nos bicyclettes électrifiées à 2000 Euros le bout et puis nous attendait notre petit maison toute simple et tellement confortable avec au réfrigérateur deux belles tranches d'un rôti de boeuf à 25, 90 le kg ensuite peut-être une séance de cinéma... une belle journée toute simple, c'est ce que devait penser le bellâtre que j'ai vu descendre de son cabriolet Porsche sur le parking de la plage du Porge.
Je trouve un authentique plaisir à vivre ma décroissance à moi, je me rends compte également que j'en ai le choix après une vie à claquer un peu trop de pognon pour des micro plaisir 'achement agréables.
Alors d'abord pardonne moi de re-publier systématiquement tes commentaires sous ton nom (en cochant "nom-URL) dans le menu déroulant. Bon si tu pouvais le faire ça m'arrangerait mais je ne peux pas t'obliger...
SupprimerSimplement, c'est la seule façon pour moi d'éviter les attaques de spams. Si j'autorise un seul commentaire "anonyme" (même si tu le signes) alors les spammeurs s'engouffrent dans la faille.Sinon, après il faut que je modère les comm. Et ça c'est un peu ch...
Fin de la parenthèse technique.
La simplicité...si je te comprends bien, tu veux dire que c'est relatif et que ça dépend des personnes. Certes, le curseur de la simplicité n'est pas le même pour un moine bouddhiste et pour un patron du cac 40...
Mais mon propos n'est pas de dire que je veux vivre comme un moine bouddhiste, ou comme un ermite (n'en déplaise à mon ami Walrus) Encore moins comme un migrant ou un SDF.
Je suis parfaitement consciente que je suis une privilégiée, comme je le disais en réponse à Blutch tout en haut de cette page.
La simplicité, c'est se contenter de ce que l'on a. Ne pas chercher à en avoir toujours plus.Ce n'est pas vivre dans le dépouillement total, mais se lever plein de gratitude parce que l'on a les moyens de profiter de la vie, de la nature et des bonnes choses à manger. Dans un pays qui ne meurt pas sous les bombes. Et ne pas perdre de vue que les plus grandes richesses sont la santé et l'amour des siens. Des choses qui ne s'achètent pas.
Et c'est vraiment une question de philosophie personnelle. Tant qu'on reste dans les moyennes (qui sont celles des lecteurs de blogs, par exemple) et sans taper dans les extrêmes, on s'aperçoit que des gens qui gagnent confortablement leur vie passent leur temps à râler, et d'autres qui ont deux fois moins et qui sourient tout le temps. j'ai plein d'exemples dans mon entourage.
Alors je ne sais pas si mon billet est superbe.
Mais il témoigne que je n'ai pas besoin d'avoir une Porsche et une villa à Careyès pour me sentir pleinement comblée par la vie.
Un bout de fromage et un verre de vin au soleil, après une petite rando, font mon bonheur.
Et franchement, entre nous, une petite maison, un frigo, un vélo électrique, un rôti de boeuf et un cinoche, on ne peut pas dire que tu nages dans le luxe insolent... ;-)
Tu es SIMPLEMENT toi-même. Sans ostentation. Et c'est ça que j'aime bien.
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PS : (tu m'inspires) Quand je parlais de simplicité, donc, ce n'est pas sur le plan matériel que je me plaçais, mais plutôt sur le plan des relations humaines. J'y reviendrai...
SupprimerNous sommes bien d'accord. Encore une fois j'ai repris mon exemple parce que vraiment hier en fin d'après-midi sur ma bicyclette teutonne j'étais le roi du monde et le roi des simple c'était criant, oui ce matin dégustant mon deuxième café face à la marée basse je me suis émerveillé une énième fois... je suis comme ça, je n'y peux rien, j'en parlais encore ce matin avec mon pote propriétaire d'une Porsche (je ne sais pas comment, mais énôrmément cher) et il était bien de mon avis ! De toute façon c'est un brave type. (là, je méle simplicité matérielle et humaine)
SupprimerBleck
Tout à fait. Ton pote à la Porsche, il a peut-être mis vingt ans à s'offrir son rêve...et il a quand même su rester simple.
SupprimerC'est pas pareil que le type qui est tellement pété de thunes qu'il ne sait plus qu'en faire....et qui peut s'offrir trois Porsche par jour...
Ou dix mille bicyclettes par seconde pendant cinq mille ans, comme dans Crésus (l'excellent film avec Fernandel)
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PS merci pour le pseudo à la place de l'anonyme.
Une bise pour ça et pour le reste aussi.
Quelle belle photo, le paradis sur terre
RépondreSupprimerCela doit ressembler à ça, en effet... :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
En fait, le paradis est sur terre.
SupprimerBleck
;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La simplicité, le but à atteindre et le plus difficile.
RépondreSupprimerEst-ce vraiment un but ? Ou une manière de parcourir le chemin ?
SupprimerLa question reste ouverte. quatre heures de dissertation n'y suffiraient sans doute pas. ;-)
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Une ode à la nature...
RépondreSupprimerSimplicité... Rien n'est simple Célestine, et il y a des jours où ça se complique ! ];-D
Rien n'est simple ? Oui, certainement quand on aime penser que tout est compliqué.
SupprimerMais je pense quand même que certaines choses sont toutes simples. Et qu'il faut les cueillir quand elles se présentent.
D'ailleurs les anciens ne s'y trompaient pas: les herbes qui soignent, ils les appelaient des simples...
Peut-être pour soigner les circonvolutions compliquées des cerveaux humains ?
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J'aime beaucoup tes descriptions, de l'air, le paysage qui monte comme un ventre dru... ce sont des mots qui ... aident à ressentir l'idée d'un tout, ce n'est ni la nature qui est humanisée ou toi qui te mêles au végétal, minéral ou animal, c'est un grand tout, bon et berçant...
RépondreSupprimerCe grand tout si bien décrit par Giono:
SupprimerLa glèbe halète d’une aspiration légère. Une vie immense, très lente, mais terrible par sa force révélée, émeut le corps formidable de la terre, circule de mamelons en vallées, ploie la plaine, courbe les fleuves, hausse la lourde chair herbeuse. Tout à l’heure, pour se venger, elle va me soulever en plein ciel jusqu’où les alouettes perdent le souffle.
Oui c'est bon. Ressourçant. Exaltant.
Grazie sorellita
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Nous vivons une époque où "simple" c'est devenu trop compliqué et complexe. On met des tonnes de ferrailles, de béton, de route, d'images en boucle et Dieu sait, qu'on ne se retrouve nullement dans tout ce fatras insondable. Plus on construit, plus on détruit et plus on a envie d’être là-bas, dans la montagne, où le monde n’a pas encore perdu son âme. On peut multiplier des villes supra- belles, elles n’auront pas la beauté qui luit dans nos yeux et qui parfume nos cœurs, quand on découvre la montagne. Je ne sais pas pourquoi on n’a pas encore pensé à arrêter les dégâts, la dépravation des terres, des sols, des herbicides tous azimuts. Les masques pour filtrer la saleté d’air des villes deviendront bientôt notre nouveau nez martien, avec deux bonbonnes d’oxygène payé et taxé qu’auront décidé les décideurs. Il est temps d’exiger de nos savants de nos chercheurs de se pencher pour un peu inventer la simplicité.
RépondreSupprimerAujourd’hui le plus beau rêve c’est d’être entouré de lacs, de forêts majestueuses, de ciel bleu, de mer merveille, d’oiseaux qui batifolent. Je comprends les poètes qui ne chantent que ces mots : terre, mer, ciel, azur bleu, nuages, étoiles, lune, fleurs, feuilles arbres, oiseaux, tout ce qui fait notre vie simple et épanouie, où la vie devient douce et belle.
Le vrai bonheur, ne peut résider que dans la simplicité de la vie et non dans l’illusion du monde d’aujourd’hui.
Pour Garry Winogrand, un photographe américain :
« L'extraordinaire nous attire un instant, la simplicité nous retient plus longtemps, parce que c'est en elle seule que réside l'essentiel. »
Ton texte Céleste est d’une beauté simple et céleste. Il respire l’air simplement magique.
Bisous rêvés
Tu as raison en tous points, cher Bizak, notre civilisation ne fait pas dans le simple...
SupprimerEt pourtant, au début, on fabriquait des appareils soi-disant pour nous "simplifier la vie"...
On s'est vite aperçus qu'il va beaucoup plus vite de presser un orange à la main, qu'avec un presse agrumes électrique...
Il y a quand même des avantages à ne plus vivre comme au moyen-âge, surtout pour les pauvres.
Le mieux est d'adopter une attitude intermédiaire que Pierre Rabhi appelle la "sobriété heureuse" et qui peut se définir par un pas éco)responsable vers la simplicité.
Même si celle-ci n'a rien à voir avec la facilité.
Il est simple de prendre un vélo en ville plutôt qu'une voiture, et pourtant beaucoup préfère la "facilité" de ne pas faire l'effort de pédaler.
Alors le vélo électrique de Bleck, c'est peut-être un bon compromis ? Non ?
En attendant ce monde meilleur, profitons de l'instant et rendons hommages aux beautés encore gratuites que nous offre la Terre.
Bisous utopiques cher poète.
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Pour ce qui est de compliquer la vie en voulant "soi-disant la simplifier" les démarches par informatiques se posent là...
SupprimerParfois, il faut une demi-heure pour remplir un fichier excel, alors qu'il faudrait 2 minutes trente à la main, avec un bon vieux stylo...
T'as raison, céleste, la simplicité a du bon !
:)
Tiens cher Kangourou, tu me rappelles un billet que j'avais commis il y a quelques années, et qui disait sensiblement la même chose;
SupprimerC'était ICI .
Bises
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Bizak : Les bonbonnes d'air dans le dos ? Cardon le dessinateur y avait pensé il y a au moins 60 ans dans une histoire dessinée : "la fabuleuse histoire des compteurs à air" !!
SupprimerCiaoooo.
Je ne connaissais pas, mais ta culture encyclopédique est là pour nous ! ;-)
SupprimerMerci mon roudoudou
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerSimplicité, dis-tu?... Certainement, mais en lisant ton texte,je ressens aussi toute la vibrante et la sensualité du paysage que tu évoques.
Bises,
Mo
La sensualité vibrante n'est pas incompatible avec la simplicité...
SupprimerBisous chère jardinière
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c'est ce chemin là que je suis délicatement....
RépondreSupprimerJe le vois à travers chacune de tes photos, chacun de tes mots, Sylvie.
SupprimerMerci
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La sérénade de Schubert...toute mon enfance !
RépondreSupprimerComme la musique va bien avec ce billet, un de tes plus beaux.
Elle le sublime.
Bises
Angela
Quelle que soit la version, l'interprétation et même l'instrument, ce morceau reste sublime.
SupprimerMerci d'avoir aimé mon choix, Angela.
Bisous en retour
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Un maître-mot comme un ami,un maître,une sorte de maître-étalon,tu as nommé: la simplicité.
RépondreSupprimerTon billet commence comme un guide de randonnées,j'y suis...Je viens juste de me pauser à côté de cette petite maison à génoise,je ferme les yeux pour sentir le"pays" .
Moi aussi j'aime prendre les chemins de traverse,ceux que plus personne n'utilise ,les délaissant au profit des tunnels,des autoroutes,pour aller plus vite,pour gagner du temps...
Le temps,transformé en argent? CA dépend pour qui? A quoi bon être le plus riche du cimetière?
J'aime emprunter les routes "abandonnées",comme cette ancienne nationale,L'été pour éviter le piège de l'autoroute censé aller plus vite...Longer l'allagnon,suivre ses méandres sur cette route autrefois saturée,aujourd'hui si vide,paradis des cyclistes.A moto,le pif en l'air,je me régale de grimper jusqu'au col de La Fageole,grisé par la vitesse en solitaire. Alors je prends le temps de m’arrêter, d'admirer"mon paysage",de faire une photo,de contempler le serpent autoroutier à l’arrêt,m'étonner de penser que c'est si simple de prendre sa carte routière... Ce n'est pas facile de composer son itinéraire des vacances,consulter le GPS,et éviter soigneusement ses propositions. D’ailleurs,j'évite tellement que je n'en utilise pas!
Pour faire simple,je ne fais rien comme tout le monde,c'est un peu ma marque de fabrique.
Mais,profiter des bonheurs simples que la vie offre,là je suis pour.
Une ballade en montagne,un casse-croûte sur le pouce,une bière belge à déguster,un livre à lire,un outil à se confectionner et plein d'autres choses tellement banales qu'elles ne me viennent pas à l'esprit!
Tient!Une autre chose simple:découvrir un blog,où l'on se sent bien...Y découvrir des mots d'amitié où l'amour se glisse en soi avec simplicité...
https://www.youtube.com/watch?v=y2SNsUmeDN0
Wouaou ! ça valait la peine d'attendre...
SupprimerC'est chouette ce que tu écris. C'est émouvant et fort.
Je ne sais pas quoi dire, à part que je t'ai laissé Cocciante, parce que j'étais sûre, mais alors absolument sûre que tu le citerais, et puis j'adore cette chanson...
Pour les routes abandonnées versus les autoroutes, je suis comme toi, y a pas photo, de toutes façons je ne supporte plus de payer pour rouler...
Et puis les beaux paysages, ça se gagne, ça se surprend, ça se mérite.
Le vrai GPS, c'est les ressentis. L'émerveillement. La poésie.
Et l'envie de découvrir...
En toute simplicité
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C'est gentil ça,de m'avoir attendu! Merci aussi de m'avoir laissé Cocciante. J'aurais aimé être aussi sûr que toi tellement j'ai hésité entre une chanson simple,que je t'ai déjà donnée...Ou les chemins de traverse de F cabrel,ou encore la version de Serge Lama. Il me semble que tu as déjà utilisé celle de Cocciante en illustration d'un billet précédent. Peut-être ai-je subodoré que tu l'aimerais?
SupprimerTu subodores bien, Didier.
Supprimerpeut-être que tu commences à me connaître, à force ?
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Peut-être que c'est réciproque,à force?
SupprimerSans doute, cher ami, sans doute...
SupprimerÇa fait un moment qu'on apprend à se connaître.
Mais tu as un gros avantage sur moi !
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Le terme "simplicité" m'invite au silence. À la contemplation (superbe paysage de ta photo).
RépondreSupprimerJ'y associerais volontiers le mot "fluidité". Ainsi que celui d' "évidence".
Bref : tout ce qui n'a pas besoin de mots pour être ;)
Bises toutes simples
Je ne rajoute rien alors...
SupprimerChut............................
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Je m'associe à Pierre : quand les choses sont simples, elles sont fluides et évidentes. Tellement qu'on n'a plus rien à ajouter.
RépondreSupprimerLa photo avec la petite maison et l'arbre, en est la métaphore : il y a l'essentiel. On la regarde. On respire. On se sent bien.
Problème : que de cheminements pour trouver la voie de la simplicité! C'est parfois tellement long et tortueux! Il en faut de l'expérience et de la sagesse pour parvenir à la simplicité...
Belle journée, Célestine...
Je verrais plutôt la simplicité comme une courbe parabolique.
SupprimerOn l'a quand on est enfant. Et puis on la perd, quand on se met à penser que devenir adulte c'est compliqué.
On s'enferre dans la complication et puis un jour la courbe reprend à la hausse.
Et ce bonheur intuitif et joyeux de l'enfance, on le retrouve en pleine conscience, et c'est beau.
Belle journée à toi, Dad
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Vieil adage : "la sagesse vient avec l'âge" et tu es sur ce chemin. J'ai commencé voilà bien longtemps à délaisser les autoroutes où de magnifiques et onéreux panneaux nous indiquent d'improbables sites, châteaux , ferme du XIIIème sans que nous ne puissions les voir. Combien d'automobilistes quitteraient l'autoroute pour aller s'asseoir auprès de l'arbre mort ou à l'orée de cette forêt automnale pour respirer l'air pur ? toi avec ton appareil photo , moi avec mon pinceau en arbre , (sic) nous, réunies dans l'émotion que procure ce "qu'il" appelle un ciel bleu provence et que je nomme un ciel jaune.
RépondreSupprimerSens tu ce vent d'autant qui se marie au mistral pour te souffler mes bises matinales ?
Ola! pour le ciel Jaune il fallait être en Bretagne hier. «Il» aurait aimé ça, non, El Pablo ?
SupprimerCe vent d'autan (que faire se peut) je le sens dans tes mots bien sûr, le vent qui rend fou presqu'autant que le Mistral...
Est-ce que les vignes du Minervois auront la sagesse de m'attendre, elles, avec leurs rouges aussi profonds que le jaune de ton ciel ?
En tout cas, je ne prendrai pas l'autoroute.
Les petits chemins de traverse ont désormais toute ma préférence.
Bisous plus que matinaux
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Voilà une narration simple, directe, désintéressée... Et celle-ci m'ouvre le peu d'âme que j'ai sauvegardé... Même un "oni" apprécie le panorama et le détail de la Terre... La nature, voilà une chose que l'humain à oublié, ainsi que la simplicité, l'instant...
RépondreSupprimerMerci de cette pérégrination.
Bises légères comme la brise qui caresse les branches d'arbre.
Je suis heureuse que mon billet te connecte à ton âme, Gilles.
SupprimerLa vie ce n'est pas plus compliqué. C'est même très simple, quand on y pense.
Dans le matin bleu
Un oiseau lisse ses plumes
et mon coeur bondit
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J'aime cette façon de nous emmener sur ce chemin. C'est toujours plaisant ces descriptions d'itinéraire, on y découvre ce qui importe vraiment, l'arbre tordu, la chaleur de l'été indien...
RépondreSupprimerL'importance que l'on donne aux choses, oui, en dit long sur nous-mêmes...
SupprimerEt pour moi, les petites choses ont une grande importance.
Puisqu'elles nous connectent à notre intériorité.
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Bonjour
RépondreSupprimerJe te souhaite une bonne journée
Moi de même.
SupprimerCependant, ce que j'écris ne vous inspire rien ? Je suis certaine que si...
En cherchant bien, non ? ;-)
On pouvait dire, ô dieu, bien des choses en somme...
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J'avais déjà commenté le texte hier et je disais qu'il était emplie de sagesse
RépondreSupprimerOh c’etait vraiment maladroit de ma part.
SupprimerC’est vrai je t’ai même souhaité la bienvenue.
Ma mémoire m’a joué des tours sur ce coup-là
Pourras tu me pardonner ?
Bises confuses
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Bien sûre ne t'inquiète pas, ça arrive. Et je ne suis pas rancunière.
SupprimerBisous
Merci
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C'est vrai, le bonheur réside dans la simplicité: la simplicité de la nature loin des hommes, la simplicité d'une émotion sans partage et vraie, la simplicité de la beauté pure et authentique. Je partage, bien sûr, je partage...
RépondreSupprimerMoi aussi j’aime partager mes émotions sans partage :-)
SupprimerLes vraies, les troubles, les pures, les floues...
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Ouais, bon, ok mon commentaire était un rien con... ahahahah... m'apprendra à vouloir faire le malin... ahahahah...
SupprimerNon il était formidable ton commentaire...
SupprimerEt il m'a permis de mettre en lumière cette bizarrerie de la langue française qu'est l'expression "sans partage"...
l'important de ma réponse était plutôt dans la deuxième ligne...
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Tu as raison: pratiquer la simplicité.....ça simplifie la vie, ça décante le cerveau, ça rend le corps plus léger et ça permet, surtout de voir la vie sous un autre angle....
RépondreSupprimerTes paroles sont toujours de sagesse, Daniel, et elle réconforte le coeur.
SupprimerMerci
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Je me disais que "La simplicité", c'était un dernier vers d'un haïku. Mais quoi mettre avant ? Et j'ai lu ta réponse à Gilles Patrick et vu que tu les avais toi, les premiers vers.
RépondreSupprimerBises.
Connais-tu la chanson de Gaetan Roussel, La simplicité ?
SupprimerCinq petites syllabes merveilleuses, « la simplicité »...
SupprimerNon je ne connaissais pas cette chanson.
C'est rien mais c'est si compliqué... belles paroles.
Merci Patrick
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La simplicité est l'essence du divin et la nourriture du contemplatif.
RépondreSupprimerVoilà sans doute pourquoi elle s'impose à moi chaque fois que je fais une expérience un peu mystique. ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour
RépondreSupprimerJ'adore contempler cette photo, cela m'apaise!
Bonne journée
Oui c'est vrai qu'elle est très belle !
SupprimerEt si tu avais vu-senti-entendu en vrai ...
Merci de ton passage.
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Voilà ! Tu as tout compris ! C'est exactement ce que je recherche, non...ce que je trouve naturellement quand mes pieds me portent plus ou moins vaillamment vers les sommets et les crêtes environnants. Ce que tu as ressenti me rappelle ce que mes yeux, mon corps et mes oreilles ont vécu hier, sur la peña de Oroel. je n'aurais su le dire si bien, alors je "fais des images" que je te montrerai si tu restes sagement assise près de la cabane. Bisous
RépondreSupprimerBen un peu que je vais rester sagement assise ! j'ai envie de les voir moi tes photos !
SupprimerSi elles sont aussi jolies que celle des chèvres, belle montagnarde... C'est joli, la peña de Oroel, comme nom.
Bisous
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Et pourtant, une phrasse me vient, je ne sais plus d'où elle vient... D'un cours de français sur les Moralistes, sans doute, ou d'un Ancien : "Rien n'est simple de ce qui s'offre à l'homme et l'homme ne s'offre jamais simple (à aucun sujet) " je ne suis pas sûre de la suite. Ce n'est pas grave... C'est le genre de phrase qui vous séduit à vingt ans et que l'on recopie soigneusement dans un cahier.
RépondreSupprimerUn ami m'a vanté un jour la simplicité en poésie. Une ancienne professeur(e) aussi.
Et bien que ce soit parfois ardu de marcher des kilomètres... Les paysages que l'on contemple en promenade ramènent à une plus simple conception des choses... Ou au plaisir d'être là, tout simplement.
Au bonheur d'être vivants, tout simplement.
SupprimerTu as raison, à vingt ans on peut être séduit par cette phrase. On a besoin de complexité.
Mais je vais t'étonner, je dois avoir toujours un peu vingt ans dans ma tête, parce que j'aime la complexité. Les mots croisés force 5, les énigmes mathématiques et policières. Comme je le disais dans un précédent, commentaire, ce n'est pas incompatible avec la recherche de simplicité.
Ne pas confondre complexité et complication...
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Une photo qui ressemble à mon chez moi...
RépondreSupprimer;)
Il est bien joli, ton chez toi, s'il ressemble à ce merveilleux paysage...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'♥ la poésie de ce txte...
RépondreSupprimerEtre simple c’est fondamental et si facile. Alors pourquoi l’homme recherche la difficulté.
Cette quête vers l’absolu qui a fait depuis tout temps ce que nous sommes devenus.
Mais heureusement en nous somnole cette parcelle de vérité : aucun artifice ne remplace la beauté, la luminosité de la simplicité.
Une sagesse dont aurait bien besoin beaucoup d’êtres sur notre globe.
bises ma chère Céleste
Moi c'est ta sagesse qui me plaît. En peu de mots, tu sais poser les grands problèmes: pourquoi l'être humain est-il toujours si compliqué ?
SupprimerPeut-être que l'absurdité de notre condition nous rend un peu barges ?
Mais heureusement, certains êtres de lumière nous montrent le chemin de l'absolu.
Bisous ma Jak
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La simplicité est la qualité des choses et des personnes que je préfère.
RépondreSupprimerMerci pour ce billet qui me parle, ma douce.
Gros bisous.
Merci à toi d'être passée malgré ta pause de blog.
SupprimerJe t'embrasse tout simplement
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Ah ! Célestine, quel bel endroit !
RépondreSupprimerIl n'est spécialement simple, d'ailleurs : il y a plein de choses à voir : toutes ces formes, toutes ces nuances de couleurs, toutça.
Comme tu le dis dans un commentaire plus haut, la simplicité, c'est aussi savoir se contenter de ce qu'on a ; ne pas en rajouter. Et on peut toujours vouloir en rajouter, dans tous les sens et par tous les bouts.
Quelles belles promenades tu dois faire en te prenant pour la chèvre de Monsieur Seguin et en grimpant dans la colline. Et maintenant, le soir venu, les étoiles doivent briller dans le ciel noir, sans ce halo qui, à Paris, nous interdit de voir.
Profite, chère Céleste !
Simple veut-il forcément dire qu'il n'y a rien à voir ?
SupprimerLa simplicité, je crois, c'est que chaque chose semble à sa place. Pas de fioriture, pas d'erreur, pas de surplus.
Tu n'as pas tort pour la chèvre de Monsieur Seguin...c'est une belle parabole de la liberté et de son prix à payer.
Quant aux étoiles, tu sais sans doute que ce sont mes amies, mes compagnes de toujours...
Je t'embrasse cher Aldor, et je profite de tout ce que l'offre cette vie si belle.
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Célestine, tu es demandée au parloir de Blogbo.
RépondreSupprimerTi bacio
J'arriiiiiiiiive !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comme j'habite un peu plus haut j'ai surtout tendance à me tourner vers le Vercors et les "momies" qui sont juste derrière chez moi. C'est côté Cévennes ce paysage Célestine? Ou Drôme Provençale? Ah la Drôme provençale! Qu'elle est belle! Et un peu rude, secrète.
RépondreSupprimerLa simplicité pour moi se colle à la spiritualité. La "simplification" plus exactement, en finir avec la dualité pour la grande paix intérieure. Vivre simplement, je crois que c'est le souhait de beaucoup de personnes en fait. Les gens veulent vivre en paix, simplement. Et n'en déplaise à Séguéla non, on a pas besoin de rolex pour être heureux. ;)
C'est dans le Diois. Une belle région, rude et secrète, c'est bien dit.
SupprimerJ'y ai ma maison sur la colline, que mes lecteurs de longue date connaissent parce que je leur en rebat les oreilles régulièrement. ;-)
C'est vrai, on n'a pas besoin de grand chose pour être heureux.
Juste d'accepter de reconnaître qu'on pourrait l'être beaucoup moins, au lieu de tout le temps penser qu'on pourrait l'être plus.
Bisous belle amie
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Un paysage bien agréable à contempler et un texte très agréable à lire... je m'assieds à côté de toi pour profiter de ce moment de sérénité et d’émerveillement que nous offre la nature en automne et autres saisons d'ailleurs... L'été indien est une belle époque où les arbres se colorent de mille feux magnifiés par le soleil...et n'oublions pas les sons qui changent....
RépondreSupprimerMerci pour ce beau moment!
Bisous
Cet été indien est particulièrement fabuleux, il faut dire.
SupprimerLe réchauffement climatique fait au moins faire des économies de chauffage...
Belle journée et merci pour tes mots agréables.
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