Le passé nous revient souvent au visage avec de grands splash! comme une vague d'écume tiède, ou comme un boomerang.
Epantelés, il nous faut nous asseoir et reprendre nos souffles.
Là, c'est en retrouvant cette photo qu'une fois de plus, j'ai tracé d'un doigt furtif, sur le sable de ma mémoire, ce trait de fil de l'eau, cette légère fêlure au goût de quelques larmes...
Suivant les contours harmonieux de ces petits êtres qui ont disparu à jamais, remplacés par les adultes que vous savez, et qui leur ressemblent.
Elle, petit soleil joyeux, fière et flambante, dénudant son épaule pour bien montrer son splendide tatouage en décalcomanie acheté sans doute un franc à la boutique de la plage.
Lui, tendre et sérieux, plus sombre que sa soeur, serré contre moi comme s'il sentait inconsciemment qu'allait battre bientôt, dans mon ventre, le coeur de colibri d'un troisième larron.
Moi, mes épaules de nageuse (un comble quand on se souvient que je nage comme une enclume) et mon fameux pied marin, jamais bien à l'aise quand ça tangue, me tenant au bastingage.
Moi, mes épaules de nageuse (un comble quand on se souvient que je nage comme une enclume) et mon fameux pied marin, jamais bien à l'aise quand ça tangue, me tenant au bastingage.
Mais quel était ce bateau ? Ce fleuve tranquille sous un ciel laiteux ?
Qu'allions-nous faire dans cette plaisante galère ? Au cours de quel beau voyage ? Je ne m'en souviens plus.
Qu'allions-nous faire dans cette plaisante galère ? Au cours de quel beau voyage ? Je ne m'en souviens plus.
Seules me reviennent en grosses bouffées étourdissantes l'odeur de pain au miel de leur peau. Leurs voix. Et la douceur de leurs caresses.
¸¸.•*¨*• ☆
Au piano: Brian Crain, Wind
Au piano: Brian Crain, Wind
Nous en sommes presque toutes au même stade de notre émouvant album photo. C'est désormais à ces petiots qui s'accrochent à ta robe rouge d'écrire leur vie et de la mettre en images. Nos enfants nous quittent pour aller souvent faire leur nid à des milliers de kilomètres de chez nous et la technologie nous permet de suivre l'évolution de leur vie en"live". Les livres photos qui ne jauniront pas ont remplacé les albums. Toi,tu n'as pas pris une ride.
RépondreSupprimerJ'ai de la chance, ils ne sont pas allés à des milliers de kilomètres...
SupprimerMerci ma Chinou d'avoir été la première ( très tard ou très tôt ?) à poser ton témoignage qui me touche
¸¸.•*¨*• ☆
Tiens, Célestine, quelques larmes sur ma joue... que de beautés sur la page, en image et en mots.... qui me rappellent aussi.... il n'y a que sur cette Etoile Âmie que l'on peut s'exprimer de cette belle manière, dire ses émotions cachées le plus souvent.... le temps passe vite Céleste, je comprends cette vague chaude caressante que tu conserves blottie au fond de ton coeur... ils sont toujours bien là près de toi tes petiots... magnifiques !
RépondreSupprimermerci jolie d'âme resplendissante.
Douce journée à toi.
Den
Je suis heureuse que tu trouves là, sur cette "étoile amie" de quoi épancher tes ressentis. Même les plus secrets.
SupprimerC'est un très beau compliment, Den. Et je l'apprécie à sa juste valeur.
Comme je suis contente à chaque fois quand tes petits points de suspension qui sont un peu ta marque de fabrique se posent sur mon coeur.
Merci de tout coeur.
¸¸.•*¨*• ☆
ils sont mignons comme tout, tes blondinets, et émeuvent même les gens très loin comme moi qui ne les connais pas :-)
RépondreSupprimerOh ! Madame Adrienne,Comme c'est gentil ce que tu dis là.Je suis très émue.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Deux vraies têtes blondes, mais comment as-tu fait, splendide brune?
RépondreSupprimerJe ne crois pas que ces "petits êtres aient disparu à jamais, remplacés par des adultes qui leur ressemblent". Je crois que les personnes entières, j'entends par là harmonieuses, complètes, portent en elles tous les âges de leur vie. Et m'est avis que c'est le cas pour tes petits/grands.
Bises de nostalgie heureuse ♥
Tu as raison, C'est de la nostalgie heureuse dont il s'agit.
SupprimerQuelque chose de doux et agréable à éprouver.
Bien sûr,Quand je disais qu'ils ont disparu, C'était au sens figuré Pour décrire la sensation de manque attachée au fait que nous ne les voyons plus de la même façon qu'avant. c'est leur apparence qui a disparu, qui n'est plus.
mais au fond de soi, nous gardons toutes les couches, toutes les pelures d'oignon qui nous ont constitués depuis le début.
Bisous belle blonde
¸¸.•*¨*• ☆
Oups, pour répondre à ta première question, leur blondeur était celle de l'enfance. Il avait raison, Victor Hugo, avec les "petites têtes blondes"...J'ai entendu souvent cette remarque, je l'entends moins maintenant qu'ils sont devenus plutôt bruns.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quand ils sont comme ça, tendres et magnifiques, on en aurait une douzaine.
RépondreSupprimerEt tu sais quoi ?
Tu as quelque chose de "Madame Comprade" ma maîtresse de l'école maternelle.
Je pense que La Baladine a raison.
Tout le monde a en lui ce qu'il est et ce qu'il sera.
Je suis moins optimiste qu'elle (l'âge sans doute, qui rétrécit l'avenir...) car je pense que même ceux qui ne sont ni harmonieux ni complets le portent en eux à tout âge.
Je ne sais ce qu'ils sont devenus mais ce sont de très beaux enfants.
Je ne sais pas comment était ta maîtresse de maternelle, mais je gage qu'elle t'a laissé un joli souvenir (enfin j'espère)
SupprimerIls sont devenus de beaux adultes bien dans leur peau, équilibrés et épanouis par leurs activités professionnelles et autres. D'ailleurs tu avais vu leur photo sur mon billet "émancipation"
Tu avais même remarqué les yeux de ma fille...
¸¸.•*¨*• ☆
Que je comprends ! Pour moi, partir c'est mourir un peu quand ils s'en vont. Même s'il reviennent. Je suis sans doute une mère possessive et incorrigible, mais on ne se refait pas.
RépondreSupprimerJe n'ai aucun sentiment de possession, et même si j'ai essuyé une larme à chaque départ, je suis heureuse qu'ils aient pris leur envol.
SupprimerOn ne se refait pas ? je n'en suis pas si sûre, chère Délia...
C'est du boulot, mais on peut s'améliorer grandement...
¸¸.•*¨*• ☆
Chère Céleste un grand moussaillon te salue,
RépondreSupprimerJe ne peux ce matin me retrouver dans ce billet que sous la forme d'un
moussaillon sur qui bien des années ont déversé leurs flots.....
Des flots océaniques , puis méditerranéens , puis à nouveau océaniques
J'eusse aimé être tenu si proche des bras aimants de ma mère comme sur cette
magnifique photo.
Cette photo hors du temps , avec un petit côté rétro, une once d'aventure,
m'évoque tant de choses.....
L'homme de Rio et ses aventures fantastiques entre deux perms
Ou Steve Mac Queen dans la cannonière du Yang Tse
Bref tout ce qui fait vibrer le coeur d'ado que j'ai gardé
Le grand moussaillon que je suis devenu s'interroge tout de même :
dans cette présentation manque quelque part la présence du pilote,
celui qui mène cette jolie petite famille vers l'aventure,
celui qui provoque peut être cette joie lisible sur chaque visage.....
Le verrons nous un jour ? Mystère.....
Et la je redeviens soudain le petit moussaillon celui qui se colle avec tant
d'affection contre une si belle maman .....
Merci Céleste pour ces évocations de rêve, permets que je garde en moi ce
mirage, cet instant où je me suis pris pour ce fils
Bisous émus et reconnaissants
Je comprends que l'image de mon fils tendrement appuyé contre moi ait pu t'émouvoir. La confiance tranquille et la tendresse ont toujours caractérisé mes relations avec mes enfants.
SupprimerLa canonnière du yang Tsé est pour moi souvenir d'une scène atrocement violente et très traumatisante, mais je suis depuis toujours hypersensible, comme tu le sais...
En revanche l'Homme de Rio m'évoque un bon souvenir, très drôle, avec Bébel.
merci pour tes mots pleins d'émotion.
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai souvent eu cette même perception de « petits êtres qui ont disparu à jamais » vis à vis de mes enfants, en feuilletant les albums photo. C'est une impression étrange de me dire que je ne les reverrai jamais, que je n'aurai jamais plus cette relation singulière qui unit de jeunes enfants au père que j'étais alors.
RépondreSupprimerBien sûr ils vivent encore. Ils ont grandi, sont devenus adultes et restent bien la continuation de ce qu'ils étaient... Il n'empêche que leur enfance n'est plus là, n'est plus accessible, n'est plus "touchable". Il y a un mélange d'heureuse tristesse à songer à ces êtres disparus et de douce fierté à suivre le fil d'émancipation qu'ils ont tissé depuis.
Merci pour cette délicate évocation du temps qui passe.
Merci Pierre, de comprendre cette sensation, et de redonner vie ainsi à un billet que j'avais écrit il y a longtemps sur le sujet, et qui avait pour titre: " On ne meurt pas qu’une fois"
SupprimerTiens il y avait une autre photo souvenir dans ce billet, que j'avais un peu oubliée...
Bises délicates (j'essaie toujours de l'être...)
¸¸.•*¨*• ☆
En 2010 je ne te lisais pas encore avec assiduité. Par contre je me souviens très bien de la photo ;)
SupprimerJ'aime assez l'idée de ces "morts" qui n'en sont pas vraiment (mais un peu quand même) et qui, se succédant, constituent à la fois une suite d'instants distincts et une continuité.
Bises automnales
Je constate avec plaisir que tu es allé relire ma prose du temps où tu ne me lisais pas encore avec assiduité.
SupprimerJe t'en remercie.
See you soon, I hope
Bises
¸¸.•*¨*• ☆
Aaah très chère Célestine comme tu parles merveilleusement bien de tes enfants, de ton amour pour eux - je ne sais pas si tes enfants lisent ton blog mais ils doivent se sentir si aimés....
RépondreSupprimerEt tes mots me rappellent à point nommé qu'il faut profiter et savourer chaque instant, les beaux et les moins beaux car ils sont si éphémères....
Et sur une note plus guillerette, je trouve que tu as un petit air de Mireille Darc brune sur cette photo et tes yeux si pétillants, si joyeux
Je crois que mes enfants se sentent aimés même sans lire mon blog...
SupprimerToi tu as eu la chance de voir ma photo vingt ans plus tard, et de t'apercevoir que ma philosophie de vie, l'optimisme, les petits bonheurs, le carpe diem, ont des conséquences étonnantes sur l'apparence physique, n'est-ce pas ?
Bisous ma miss
¸¸.•*¨*• ☆
En ce moment, j'ai le même pincement au cœur en regardant les rares photos de l'Ours.
RépondreSupprimerOh comme je comprends... Pas d'amélioration, chère heure Bleue ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un sourire charmant
RépondreSupprimerDeux beaux enfants
Un port de tête élégant
Une bien jolie Maman.
Un joli quatrain
Supprimertendre et prévenant
c'est délicat et fin
Envers cette maman
¸¸.•*¨*• ☆
Yep !
RépondreSupprimerBleck
Woué !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Mais toi qui sais de l'amour l'essence ciel, tu ne me feras pas croire que tu aurais pu oublier que dans la mère, après que ca a descendu, ça remonte toujours.
RépondreSupprimerNon je ne te le ferai pas croire...sauf peut-être pour les seins. mais on ne peut pas naître et avoir tété disait ma grand-mère...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Nos enfants, nos repères visuels du temps qui file, bien plus que notre propre image...
RépondreSupprimerTu as parfaitement raison, j'ai beaucoup moins changé qu'eux, comparativement !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un bien beau trio...
RépondreSupprimerChez nous il n'y a pas des masses de photos de vacances et elles sont à deux endroits différents...
(Tu es très belle sur cette photo... Gare à la tranquillité d' esprit des blogueurs).
Après une adolescence difficile. Mmmmh mmmannnn qd est-ce qu'on mange etc. Etc. Mon fils est redevenu en jeune adulte puis adulte l' enfant malicieux qu'il était.
Avec le sens des responsabilités en plus...
Ma maman le surnommait 'l'ourson drôlet'...
Merci Pivoine.
SupprimerNe t'inquiète pas trop pour la tranquillité d'esprit des blogueurs, ils ont l'habitude !
L'ourson drôlet, c'est trop mignon. J'aime bien ce que tu dis de l'évolution de ton fils...On finit toujours par les retrouver, ces petits, même après une adolescence difficile. C'est un peu comme si les graines semées en enfance finissaient par germer à l'âge adulte...
¸¸.•*¨*• ☆
"L'odeur de pain au miel de leur peau"...
RépondreSupprimerCélestine, j'ai aimé aller "cueuillir" mes enfants au réveil, de les embrasser dans le cou et de respirer leur odeur "de pain chaud".
C'est la première fois que je lis qu'une autre Maman a eu la même sensation que moi. Cela me fait plaisir..
Ps : très jolie photo !
Oui, les bébés sentent la brioche, le pain doré sorti du four, l'amour, quoi...
SupprimerMerci ma Suzame
Ce n'est pas la première fois que nous avons les mêmes ressentis d'hyperesthésiques
¸¸.•*¨*• ☆
Il n'est plus très loin le temps où de nouvelles petites têtes blondes s'accrocheront à ta robe... et tu seras toujours aussi magnifiée par cet amour partagé qui enchante la vie.
RépondreSupprimerTi bacio forte
Oserai-je te dire que je ne suis pas, même alors pas pressée du tout de remettre ça !
SupprimerLes choses viennent déjà tellement vite sans qu'on les attende...
Alors je profite de ce délicieux entre-deux de liberté totale. Parce que les mômes, c'est merveilleux, extraordinaire, mais aussi très...prenant !.
Mais je n'ai pas de doute: quand ils seront là, ce seront les plus beaux du monde.
Evidemment...
Et moi la plus belle grand-mère du monde.
Evidemment...
Ti bacio forte anch'io
¸¸.•*¨*• ☆
tu ne remontais quand même pas l'Amazonie sinon tu t'en serais souvenue. Tu seras dans notre prochaine revue de blogs (mais tu en as l'habitude n'est-ce pas)
RépondreSupprimerMerci mes Bestioles adorées.
SupprimerC'est gentil. J'espère que ça ne va pas faire des jaloux...
¸¸.•*¨*• ☆
Quel beau billet, Célestine !
RépondreSupprimerVOILÀ. Voilà c'est exactement ce que je voulais écrire comme commentaire tout à l'heure, "Quel beau billet, Célestine !"
SupprimerC'est exactement ce que la photographie m'inspire, quel beau billet !
Bleck
@berthoise
SupprimerMerci ma belle. Je sais que c'est sincère.
¸¸.•*¨*• ☆
@Bleck
SupprimerEh ben voilà, heureusement que Berthoise est là pour t'aider... On sait ce que c'est les absences de mémoire...
Muahaha !
¸¸.•*¨*• ☆
Je me disais, voyant cette photo, quel beau brin de fille et quels jolis bambins ! C'est donc toi, hier ou avant hier, l'amour vous unit toujours, c'est magnifique. Que de précieux moments dans notre vie à tous ! Bises et doux week end céleste Célestine. brigitte
RépondreSupprimerEh oui ma plume, c'était moi allez...hier à peine...il y a une vingtaine d'années...
SupprimerBisous beau week-end
¸¸.•*¨*• ☆
Vous êtes adorables tous les trois!
RépondreSupprimerMais le passé n'est pas mort tant qu'il vit dans ta mémoire.
Bises, Célestine.
Merci chère jardinière.
SupprimerCe qui me frappe dans cette photo, c'est de ne plus me souvenir des circonstances.
Mais adorables, oui, surtout mes enfants, en fait...
¸¸.•*¨*• ☆
Lisant la photo et regardant le texte, s'est imposé Rimbaud et son bateau ivre…
RépondreSupprimerIvre de vie, probablement.
J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.
Les photos d'enfants révèlent l'adulte en devenir.
Les photos d'adultes donnent à voir l'enfant qui anime toujours leur vie.
Tu en mets sous nos yeux la démonstration.
Je suis surtout très émue par ton dernier paragraphe.
SupprimerPeut-être parce qu'elle touche à des profondeurs personnelles que tu connais un peu.
Alors juste merci.
Du fond du coeur.
¸¸.•*¨*• ☆
Il était un petit navire. Hisse et haut. Il sont bien mignons là, les blonds de la brune. Embrasse-les de ma part. Je crois savoir que l'un des trois est de 87, si je me souviens bien. Kiss to the pretty mother from South of North et ATTB Angel baby.
RépondreSupprimerExactly, sir !
SupprimerNineteen eighty seven...
thanks a lot dear gentleman of the plains.
Lot of kisses from your angel baby
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as dû en prendre des bateaux pour avoir oublié celui-là !
RépondreSupprimerBah, tu te souviens de l'essentiel, c'est déjà pas mal...
Tant que je n'oublie pas ce qu'est un bateau, c'est l'essentiel...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Pour moi, regarder des photos de mes enfants demande beaucoup de temps. A chacune d'elles des souvenirs précis resurgissent. Tiens, son gros bateau rouge il le traînait partout, tiens qu'est ce qu'elles crânaient avec leurs robes blanches, tiens je ne me souvenais pas qu'elle était si frisée. Souvenirs doux et nostalgiques aussi. L'envie qui m'étouffe de les serrer dans mes bras; les appels téléphoniques quotidiens ne suffisent plus. Il m'arrive d'avoir envie d'avoir des pertes de mémoire, c'est terrible n'est ce pas ? Bisous douce et jolie Clémentrine
RépondreSupprimerEh ben ça commence, tu as oublié que moi c'est Célestine et pas Clémentine...
SupprimerHihi ! je plaisante hein^^
Mais c'est vrai que je ne regarde pas trop souvent les photos, parce qu'à chaque fois, j'ai envie d'écrire un billet.
Bisous mamou
¸¸.•*¨*• ☆
Waouh! Tu es belle Célestine et tes enfants aussi! Quand cette photo a été prise,tu n'étais peut-être pas encore"Célestine Troussecotte"... Je préfère très largement tes épaules de nageuse aux épaules de déménageuse,tu es plus gracieuse! Bon,j’arrête là les compliments.
RépondreSupprimerTrès souvent,ce sont les papas qui font ces photos de "petite famille",sans jamais y être dessus!Quand je regarde les miennes de photos,c'est la voix de mon fils qui résonne,me disant:"papa,tu n'y es jamais dessus,alors laisse-moi faire".
C'est assez bizarre quand on retrouve par hasard une photo comme un poème à l'encre un peu délavée...Les souvenirs ne sont pas loin et même si l'on ne se souvient plus du lieu,on y perçoit toujours l’essentiel: l'instant,les instants de bonheur aussi fragiles que la pellicule sur laquelle ils ont été fixés.
On y cherche aussi autre chose,comme des petits signes de ce qu'ils vont devenir,de ce qu'ils sont devenus! Mais aussi sur soi... Les photos peuvent être aussi assez trompeuses,comme tu le dis,on t'y voit telle Florence Arthaud allant braver les tempêtes de la vie sans avoir le pied marin. Jolie réussite quand même!
Ta photo que j'ai découverte ce matin avant de partir,m'a fait penser à une autre,justement... Une photo retrouvée très récemment dans le grenier d'une voisine Cantalienne!Une photo qui a mis presque cent ans pour me/nous parvenir...
je m'explique : à la faveur d'un ménage d'automne, Josette ma voisine a trouvé chez elle une carte que mon grand-père paternel a envoyé à son "pote" de l'époque.En l'examinant de près,j'y ai découvert ce grand-père que je n'ai pas connu,ni même en photo.Une photographie qu'il avait fait faire à sa sortie d’hôpital,encore appuyé sur ses béquilles en bois qui sont restées "chez moi" jusqu’à il n'y a pas très longtemps.
Y chercher un air de famille,indéniable...Y chercher aussi des "signes" de ce que sera sa vie et par extension la mienne?Plus troublant encore,ses mots écrits de sa main à la plume,l'encre encore intacte,la qualité du cliché, impeccable. Daté du vingt-six novembre mille neuf cent dix-huit!
Tu ne sais pas? J'ai appris à faire de la photographie avec le même appareil que celui de Pierre Perret dans cette chanson: http://www.dailymotion.com/video/x1vn8b0
Vas-y tonton fais une photo ! Sacrée chanson de l'ami Pierrot !
SupprimerC'est émouvant ton histoire de photo retrouvée de ton grand père.
Novembre 1918, ça fait une paye...
Pour le reste, merci pour ton analyse bienveillante de ma photo.
Non c'est vrai, à l'époque, je n'avais pas trop le temps d'écrire un blog. Mais je rêvais qu'un jour, j'écrirais, et que j'aurais des lecteurs...Mon rêve s'est réalisé au-delà de mes espérances.
Alors, oui, merci à toi, qui est toujours fidèle au rendez-vous, quoique j'écrive, et à travers toi, merci à tous mes autres lecteurs...
Oups, je suis émue ^^
¸¸.•*¨*• ☆
« Quoi que j'écrive » avec des espaces, bien sûr ;-)
SupprimerC'est toujours un plaisir de te lire,de découvrir régulièrement tes nouveaux billets! Chaque fois que j'en sens poindre un nouveau,je m’interroge sur son contenu? Je m'interroge surtout sur ce que je vais bien pouvoir te dire(de plus)!
SupprimerJusqu’ici,cette magie opère,dès ton billet lu,les premières idées affluent dans un grand désordre.Je note autant que je peux(moi aussi j'en oublie)et je retranscris.
Les quelques-uns dont je suis un peu fier,je les ai écrit"en direct",spontanément.
J'en suis encore épaté!
Merci à toi de m'inspirer.
C'est un ravissement d'être une muse pour qui a envie d'écrire.
SupprimerTout ce que je peux te dire, c'est de te faire confiance.
Tu trouveras toujours de belles choses à dire, de celles qui font du bien à écrire, et aussi à lire.
C'est vrai, c'est un peu magique. Mais je suis quand même diplômée de Poudlard, ne l'oublions pas. ;-)
Et ma baguette magique va très bien.
j'ai hâte d'écrire un nouveau billet...
¸¸.•¨• ☆
Me voilà rassuré! j'ai cru un instant que j'aurai pu être un Moldus!
SupprimerN'importe quoi ! Toi, un Moldu ?
SupprimerMais non, je sais que tu as des pouvoirs...
¸¸.•*¨*• ☆
Des pouvoirs cachés alors, ou que je me suis cachés!Dans un accès de modestie, Je vais peut-être finir par croire que c'est vrai...
SupprimerTu as déjà le pouvoir de me faire rire, et ça, c'est énorme.
SupprimerBelle nuit cher Didier. Belle longue nuit puisqu'on gagne une heure...
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
Le pouvoir de faire rire,d'émouvoir et quelquefois de tirer une larme est déjà un grand pouvoir!
Supprimerla nuit fut bonne et réparatrice! Merci
Images du passé. Bateau qui suit le fil de l'eau, cette eau qui coule sous les ponts (comme dans les poèmes d'Apollinaire) et qui nous emporte à notre tour à travers le temps jusqu'à cet aujourd'hui où nous ne sommes plus ceux que nous étions.
RépondreSupprimerReste la mémoire, pour se souvenir, mais si celle-ci fait défaut, c'est tout notre passé qui a sombré (dans le fleuve).
Merci JF pour ce passage tardif mais apprécié. Toujours agréable de s'entendre citer Apollinaire à propos d'un de ses billets... ;-)
SupprimerBien à vous
¸¸.•*¨*• ☆
Il est des souvenirs du passé, comme des voyages vers nos rêves et ton rêve à toi Céleste continue de vivre avec cette image magnifique malgré le temps passé. Par la photo, tu avais arraché un instant de ta vie en lui donnant une éternité et quand je la regarde, je suis subjugué par cette présence de bonheur qui se dégage entre toi et tes deux merveilleux enfants qui, comme un bien- être incommensurable d’une vie qui s’accomplie, continue son petit bonheur de chemin. Merci pour ce partage magnifique. Bises
RépondreSupprimerC'est vrai, chaque photo est un instant volé au temps, un instant précieux que nos ancêtres, qui ne connaissaient pas la photographie, ne pouvaient pas connaître.
SupprimerQuand on y pense, hein, quelle chance de pouvoir se revoir, et ainsi réactiver notre mémoire...
Quant au bonheur, je crois que la maternité m'a donné le plus grand qui soit, et qui s'appelle la sérénité.
Bises épanouies
¸¸.•*¨*• ☆
Comme vous êtes beaux !
RépondreSupprimerComme cette photo est douce :)
Le temps file, sans aucun doute, mais la relation n'en demeure pas moins solide.
Joli week end
La douceur est sans doute pour moi une qualité supérieure à la beauté, qui comme chacun sait finit par se faner comme une rose.
SupprimerAvec sa soeur la délicatesse, elles forment le duo gagnant dans mon panthéon des qualités que je place au-dessus de tout.
Belle fin de semaine à toi aussi chère Cloudy
¸¸.•*¨*• ☆
La photo est superbe. Tu as raison, il ne faut garder que le meilleur !
RépondreSupprimerLe mystère de la vie est là, tout entier.
SupprimerBelle journée !
¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour
RépondreSupprimerLa mélancolie des souvenirs!
Le cerveau est malicieux quand même! Pourquoi se souvient-on d'une chose et pas d'une autre? Parfois on se dit qu'on gardera à jamais cet événement dans nos mémoires et on y arrive pas, mais aussi on aimerait en oublier un autre et celui-ci, on s'en souvient très bien!
Une odeur, un visage, un son, un lieu peu nous ramener à un souvenir ou moment de notre vie.
Cela reste un mystère!
Vous étiez bien beaux tous les 3 (4?) sur cette photo!
Bisous
Je n'étais pas encore enceinte, pour répondre à ta question implicite, mais je souhaitais ardemment le devenir et sans doute ce sont des choses que les enfants ressentent ...
SupprimerD'ailleurs le médecin m'avait dit, ne vous inquiétez pas, ils le sauront avant vous. Ça m'avait impressionnée.
Bisous
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai de vieux relents de mamma italienne quand je regarde cette photo et ton fils tendrement lové dans ton giron, et ta fille toute tournée déjà vers son avenir...
RépondreSupprimerJ'en aurais presque une montée de lait tiens, tellement c'est beau.
Merci pour ce moment de grâce absolue.
Bises
Angela
Je reconnais bien là ton humour !
SupprimerAh ces fameuses montées de lait, si proche du plaisir...
¸¸.•*¨*• ☆
Je vais dire une banalité. Comme le temps passe vite. Je me souvenais parfaitement de ton billet "Deux enfants au soleil" et de certains commentaires. Je regarde la date. Déjà deux ans.
RépondreSupprimerFinalement, je ne suis pas trop hors-sujet. Lol.
Bises.
Oui le temps fuit, tu n'es pas hors-sujet, Patrick.
SupprimerEt pour l’autre billet que je cite, c'était quand même en 2010... sept ans...
Bisous et carpe diem
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Ah là... outre que vous êtes tous beaux comme si vous le faisiez exprès, tu as vraiment extrait tout de la photo, le tatouage de la petite coquette, la câlinerie du grand garçon qui écoute si peut-être oui, ça bouge là-dedans?, et toi, d'une beauté bien arrimée (mieux que les pieds, donc ...), toute la vie devant et ses préparatifs derrière. Pensais-tu ...
RépondreSupprimerEtonnant cette notion de préparatifs de la vie...
SupprimerComme si c'était un seul grand voyage, alors que j'ai plutôt l'impression d'être tout le temps en train de faire mes valises et de les poser.
Tu as oublié le Teddy Bear, qui m'a tant fait penser à toi.
Baci
¸¸.•*¨*• ☆
Une photo est un instant saisi... Cet instant semble t'émouvoir... La narration est intéressante, cette pointe d'humour et d'auto-dérision, et ce lien des trois intimement noué...
RépondreSupprimerDifficile pour moi de réagir à une photo, d'un passé, de liens que j'ai tranché... Le pied marin, les épaules de nageur, le sourire enjoliveur : nous sommes ce que nous croyons être...
Bise.
« Difficile pour moi de réagir à une photo »
SupprimerJe te sais gré de faire quelque chose de difficile pour toi, mais du coup, je te sens mal à l'aise avec la plupart des billets que j'écris.
Et je ne comprends pas ce que tu veux dire par « nous sommes ce que nous croyons être »
J'essaie déjà à plein temps d'être ce que je suis, et ce n'est pas facile ;-)
Mais je n'oblige personne à me suivre.
Bise
¸¸.•*¨*• ☆
¸¸.•*¨*• ☆
Ma chère Célestine je suis sûre que tu es toujours la même , aussi jolie qu'avant .
RépondreSupprimerBon samedi , bon W.E.
Bisous marseillais .
Renée (mamiekéké).
C'est gentil, merci
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est une bien belle photo témoin d'un instant de bonheur qui se rajoute à d'autres dans nos mémoires et nos albums souvenirs qui nous suivent et parfois nous questionnent à leur tour! Ravissant!
RépondreSupprimerAussi loin que je me souvienne, en effet, je n'ai que des instants de bonheur à me rappeler avec mes enfants.
SupprimerEt c'est une merveilleuse consolation aux malheurs du monde.
¸¸.•*¨*• ☆
La preuve, si elle était nécessaire, que les petits barreaux qui vont sur l'eau ont des jambes.
RépondreSupprimerEt quelles jambes qui semblent sans fin....
Je ne sais qui se cache derrière ce pseudo, et je ne crois pas connaître de gros bêtas... ;-)
SupprimerMerci quand même pour le compliment mais il faudrait remercier mes parents plutôt, car je ne suis pas responsable de cet état de fait, ha ha !...
Bateaux....bien-sûr
RépondreSupprimerOn se connaît ?
SupprimerJe suis celui cité ici. ;-)
SupprimerMaman les petits bateaux
Qui vont sur l'eau
Ont-ils des jambes ?
Mais oui mon gros bêta
S'ils n'en avaient pas
Ils ne marcheraient pas
Certes.
SupprimerAutant pour moi.
Ou au temps pour moi au choix. ;-)
Donc un amateur de chansons enfantines...
Gemini cricket ?
¸¸.•*¨*• ☆
Heuheu ! non je ne suis pas un gros bêta !
Supprimercaramba !
:-/
Oh pardon ! je ne voulais vexer personne...mais je ne suis pas Columbo, pour les enquêtes...
Supprimer¸¸.•¨• ☆
Vous êtes beaux!
RépondreSupprimerinstant d'heureuse mélancolie entre souvenirs du temps passé avec tes petits et fierté des adultes qu'ils sont devenus...
gros bisous
Ça me reprend de temps en temps au hasard d'une photo retrouvée..
SupprimerMas tu as raison, ce n'est pas triste.
Gros bisous ma Cathy
Bon week-end
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Cette photo est bien belle: une mère et ses deux enfants qui semblent-ils sont très attachées à elle.
RépondreSupprimerCela me touche particulièrement en ce moment, où une de mes filles vient d'accoucher de son premier bébé
je t'embrasse
C'est gentil d'être venue jusqu'ici, me faire une petite réponse personnalisée à mon commentaire chez toi. je me demandais si tu aimerais mon petit acrostiche. Parce qu'il venait du coeur et que je suis comme ça. C'est idiot, mais quand on fait un cadeau, on aime que la personne l'ouvre devant soi et qu'elle ait un petit mot de réponse. Mais je sais que tu n'as pas le temps souvent, ni l'énergie. Ce bébé est un cadeau de la vie, et je suis sûre qu'il arrive au bon moment dans la tienne.
SupprimerJe t'embrasse moi aussi, très émue
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non c'est vrai je n'ai souvent pas l'énergie
Supprimermais ton petit mot m'a fait très plaisir, sois-en sûre
Je n'en doute pas. Et je t'en remercie.
SupprimerJ'exprimais seulement un ressenti que d'autres sans doute, éprouvent. Mais je sais quelle énergie cela demande de répondre à chacun comme s'il était seul au monde à me parler...
Et je sais que dès que je n'aurai plus cette énergie, j'arrêterai sans doute de bloguer.
Bisous
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Vous êtes merveilleuse sur cette photo, et tout à fait comme je vous imagine.
RépondreSupprimerDe ces êtres sur lesquels le temps n'a pas de prise...
~L~
C'est parce que je m'oins d'huile...alors le temps essaie de s'agripper, mais il glisse... mouarf !
Supprimer¸¸.•*¨*• 🦋
Vous êtes tous mignons sur cette photo ! Vous ne trouvez pas que le temps a passé si vite ? On avance, on change, on évolue ....Restent les beaux souvenirs !
RépondreSupprimerj'adore ! On est tous mignons...et on change on évolue...Ben oui on n'est plus aussi mignons !
Supprimerhahaha !
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Au sortir d'un week-end de trois jours avec enfants et nièces de "l'IRL" je n'aurais qu'un mot pour plussoyer sous ce billet, enfin trois : Vive la famille !
RépondreSupprimerJe dirais même plus : Viva la famiglia ! Long live family !
Supprimeretc...etc...
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Je comprend, oh combien, ton émotion et ce petit pincement au cœur... nos petits poussins, nos chers têtes blondes et leurs petits bras, et leurs câlins s'en vont pour devenir des adultes à la voix grave ou une Maman à son tour. La vie va et nous laisse cette petite pointe de mélancolie.
RépondreSupprimerTu as tout dit tellement bien, Brizou...
SupprimerOui tellement bien...
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Vive les photos et les photographes. Ils sont tellement précieux, ces souvenirs. J'adore l'association du tatouage et du nounours, et votre pose à tous les trois, vos sourires heureux...
RépondreSupprimerAh chère Pastelle, venant de toi, la professionnelle de la photo, c'est un doux compliment (même s'il s'adresse plus au photographe qu'à ses modèles)...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comme tu es belle ! sur cette photo avec tes deux amours et comme ça me touche, force aimant ...
RépondreSupprimerD'abord j'arrive en ton espace de fée, et je m'embarque, oui ta barque en trois d là haut :) on sent le fluide de l'eau la nuit, c'est magique tu sais, j'adore.
Je viens si peu vous visiter, trop peu, mais à chaque fois avec un bonheur égal et vrai.
Ton billet là, cette photo retrouvée, tout me parle...
Je t'embrasse émue et joyeuse en même temps de la beauté qui demeure ...
Oh merci belle poétesse.
SupprimerBien sûr, ce billet parle au coeur d'une mère, c'est certain.
Et mes petits amours sont si grands maintenant...
merci du fond du coeur, Veronica.
Viens quand tu veux, quand tu peux, c'est toujours un plaisir...
Moi aussi je t'embrasse
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