Dans la garrigue, tout est âpre. Les éléments brutalisent le paysage. Le gel fait claquer les arbouses et les pierres en hiver sous un ciel étoilé coupant comme un diamant, et en été la fournaise y est si implacable que les herbes pourraient s'enflammer presque spontanément.
Le Mistral y souffle comme un malade, ah...le Mistral, le maître Vent, celui qui rend fou. Les plantes se hérissent, piquent, griffent, les rochers aiguisent les semelles des souliers de leurs éclats de silex.
Tiens, ce drôle d'arbre, là, qui se tord en tout sens, comme malmené par le temps. Il ressemble à un de ces vieux oncles noueux aux jambes grêles et à l'oeil presque blanc à force d'être bleu. Tremblant, mais fort.
Il cherche l'eau. Depuis toujours il cherche l'eau, comme le Bossu, comme toutes les bêtes et tous les gens dans ce pays désolé. Sous son ombre j'ai cru voir la silhouette frêle de Manon sauter de pierre en pierre comme une de ses chèvres.
J'aime cet endroit. J'y entends tous les échos de mon enfance itinérante. L'accent des fifres et des tambourins de la foire d'Aubagne ou du marché provençal de Manosque. Le clocher de Castellane, les collines de l'arrière-pays niçois, odorantes de mille parfums, marjolaine, thym, chèvrefeuille, oliviers, cistes et pins, et les lauriers roses, et les citronniers de Sospel, et les mimosas duveteux du Lavandou et de Saint-Jeannet. Et les maisons des petits villages perchés, qui se serrent les unes contre les autres autour de leur abreuvoir comme des oiseaux frileux et apeurés. La Durance s'étire superbe depuis les arides pitons rocheux, comme les sublimes lavandes du plateau de Valensole.
Chacun de nous a toujours un endroit qui le console.
¸¸.•*¨*• ☆
Ayah... Je foule la profondeur des nuits de Provence, comme un rôdeur... je n'y rencontre aucune résonance...
RépondreSupprimerEnfant je foulais l'Occitanie de mes pas, en pays Cathare... J'entendais des échos de fers que l'on croise, de corne soufflées dans les hautes roches... La tramontane m'accompagnait dans mes péripéties sauvages...
Puis tout s'est éteint...
Je parcours un monde vide de signes...
J'ai beau sondé la nuit, excepté quelques spectres qui s'approchent, rien ne vient se rappeler à mon souvenir...
Je te cède donc la place, en ces lieux où tu respires.
J'aime beaucoup ton souvenir d'Occitanie, preuve que tu as quand même cette faculté en toi de ranimer une flamme, si fragile fût-elle. Si infime...comme un espoir.
SupprimerMais ta volonté s'arc-boute contre tout fléchissement qui pourrait s'apparenter à un début de tendresse pour toi-même, comme si tu t'auto-punissais de quelque chose dont tu n'es pas responsable.
Tu fermes tes yeux du bandeau de la mort pour ne pas voir les signes...
Pourtant, ils existent... ;-)
Bises nocturnes
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@Kaku shiken : Y retourner ?
SupprimerJ'aime la réponse de Célestine, j'y adhère.
Comme il est difficile de baisser les armes quand les fracas ont disparu !
Mais tu es là. Nous aussi...
Jdissa & Célestine,
SupprimerRetourner en Occitanie ? Certainement pas.
J'ai été bannis jadis, petit bâtard qu'on a essayé de supprimer... (Le message fut clair et compris)
Le rôdeur s'en est donc allé, à la recherche d'échos...
A ce jour, je suis désolé de ne rien trouver. longs chemins dans le noir...
Mort, je le suis quand je suis né... Nulle frayeur en cela.
Baisser les armes ?... Jamais. Baisser sa garde c'est accepter l'anéantissement. Cela viendra quand ma quête sera achevée. Pas avant.
Mais...
J'aime bien croiser les gens qui respirent ; même s'il le font bruyamment... Ils colorent l'existence de couleurs attrayantes, comme Célestine, ou Jdissa, entre autres...
@Kaku shiken : je sais combien s'affranchir d'une construction bancale est difficile, mais mon chantier n'est pas le tien.
SupprimerBaisser la garde aujourd'hui serait-il réellement l'anéantissement ? Espérons que les voies spirituelles que tu as choisies te mènent vers la paix ! J'ai vu au village des pruniers des moines paisibles et sereins qui avaient été soldats dans leur enfance...
Espoir ?...
Je respire avec toi...
...'fin moi... Jdirien...
Merci pour ce dialogue plein d'humanité les amis
SupprimerMe voilà de retour après une escapade loin des blogs
Bises à tous deux
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Je le cherche encore ce lieu qui console, ce lieu où la Camarde n'est pas encore passée dépeupler les gens que j'aime.
RépondreSupprimerTon hymne à la Provence m'a fait comprendre que si mes racines ne sont plus plantées quelque part, c'est lié à des disparitions trop hâtives donc trop douloureuses et des silences assourdissants.
Peut-être sera-ce dans ce Sud verdoyant au climat vigoureux, entouré de 4 enfants qui ne sont pas les miens, que je pourrai les mettre au chaud.
Je repasserai pour le côté guignolerie, parce que là, je ne suis pas en disposition d'esprit.
Ti bacio Sorellita
Mon Blutchy, je croyais avoir fait un joli com' ce matin, mais j'ai l'impression qu'il a pris la clé des champs, sans doute la rançon de la précipitation ?...
SupprimerN'en reste qu'une pensée de sympathie...
:o)
@ Blutch
SupprimerP.S. : j'ai répondu à ton invitation sur "Bulles de temps"...
;o)
Eh bien je vois que notre ami Jdissa a fait le secrétariat en mon absence.
SupprimerJe suis désolée d'avoir remué de mauvais souvenirs, Bltuchiamo.
j'espère que ta disposition d'esprit est meilleure aujourd'hui...
baci à tutti due
¸¸.•*¨*• ☆
Merci à Jdissa et Céleste
SupprimerIl n'y a pas de quoi être désolé. J'ai parfois des nuages intempestifs qui viennent obscurcir mon soleil.
Accolade e baci
♥︎
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ben not'fée, t'en remues des choses !
RépondreSupprimerJe dois partir, repasserai plus tard...
J'étais moi-même assez remuée après avoir écouté certaine chanson qui m'a ramené au souvenir de mon père.
SupprimerUne chanson de rivière et d'enfance qui a traversé mon âme en l'ébouriffant.
¸¸.•*¨*• ☆
Et ouanssmord, j'ai encore commenté où qu'y fallait pas, tsss !
RépondreSupprimerMeuh non ! ^^
Supprimertrès juste!
RépondreSupprimeret souvent, à cet endroit de consolation, il y a un arbre :-)
L'arbre est un grand consolateur. peut-être parce qu'il connaît certains secrets...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
D'accord avec toi Célestine, la nature apaise et il est bon d'avoir une image "consolante". j'aime assez le pouvoir de la musique qui est également une belle invitation à l'apaisement. Mais qu'avons-nous tous ce matin à être pressés au point de t'expliquer que nous passons en coup de vent mais que nous reviendrons te lire. Serait-ce ici cet "endroit qui console" ? Et pourquoi pas !! La poésie aussi est mère consolation. Je m'en vais en paix vaquer à mes occupations et t'embrasse.
RépondreSupprimer"Serait-ce ici cet endroit qui console ? "
SupprimerVa savoir !...
J'espère bien que tu reviendras me lire, ma Chinou...
SupprimerQuant à passer en coup de vent, cela ne me décoiffera pas davantage que le Mistral qui souffle comme un furieux.
Bises émues
¸¸.•*¨*• ☆
@Jdissa
SupprimerOui, qui sait...
J'aime ton endroit, Célestine, qui console, pas très loin final'aimant du mien qui s'étire près de la montagne de Cézanne, s'étire le long d'un val assez vert, perchée qu'elle est haute sur la pointe de son massif arrondi, acéré,... ma montagne..., jusqu'à Aix la belle qui parlait la langue ancienne de chêne-houx, le patois d'oc, le tien.... où mes aïeux paternels ont vécu, grandi, marqué de leur empreinte indélébile ces lieux majestueux aimés du monde entier, si bien décrits par toi, qui parlent comme ils te racontent encoeur' leurs fleurs et leurs odeurs, leur ciel pendant leurs étés riches et arides ou leurs hivers qui cicatrisent leurs plaies, leurs béances de la vie.. tout près de mon coin... ton coin est beau Célestine comme une page de poésie où chaque mot de miel ou de soie compte... là où les miens partis reposent à jamais, là dans cet écrin sans vent, silence-cieux, là où le grand Cézanne parcourant sa route, ses chemins qui croisaient ceux de mon grand-père Léon, quand en partance d'Aix pour le Tholonet ou dans l'envers de sa route qui transpirait de beauté pour le regard qui sait voir, sentir, écouter... ils se croisaient.... j'aime me rappeler où j'ai grandi, où je respire.....
RépondreSupprimermerci ma d'Âme ..... douce journée à toi.....
bisou.
Den
Ton texte est un hymne à la Sainte Victoire, sorte de gros pachyderme placide, tapi dans les chênes-liège, qui protège Aix et ses fontaines...
SupprimerCe que tu écris est beau comme un tableau, et j'aime.
Merci belle amie
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Superbe photo et endroit magnifique semble-t-il.
RépondreSupprimerLa mer a ce pouvoir consolant qui me fascine et je peux rester assis des heures à la contempler.
Tu n'imagines pas le bonheur que j'ai actuellement quand les vagues s'écrasent sur la barrière de corail et viennent me lécher doucement les orteils ou lorsque qu'elles arrivent fougueuses ou écumeuses sur les plages de sable noir.
Tout fout le camp dans la tête et seul le bonheur d'être présent et de jouir du spectacle reste et apporte la sérénité.
Tu arrives tout empli des embruns de l'océan... et je suis heureuse que tu profites si bien de ton séjour là-bas, mon cher !
SupprimerC'est vrai, la mer a un pouvoir consolant.
Bisous célestes
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Beau billet, magnifique endroit. J'y lis deux sujets l'endroit et l'envers ou la consolation... La consolation peut être une énième tartine de rillettes ou un deuxième bol de soupe à température idéale, la consolation pour beaucoup un verre d'alcool ou pour d'autres des écrits sauvages sur les réseaux sociaux, la consolation peut être un lieu chéri ou un animal à caresser, des photographies jaunies... j'aime ton endroit qui te console.
RépondreSupprimerJe suis fanatique des endroits je me souviens très bien des lieux qui comptent pour moi, certains sont fan des fleurs ou des zoziaux, en ce qui me concerne je peux avoir un souvenir ému d'une place de parking.
Bleck
J'aime les endroits, moi aussi, ce qui s'en dégage, ce qu'ils impriment ou inspirent en soi.
SupprimerLeur pourvoir évocateur de souvenirs, leurs odeurs, leur beauté.
Et leur variété est une magnifique consolation, quand on les lit avec le coeur.
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Un limbert se faufile sous un rocher, la grive se désaltère dans une flaque oubliée du soleil, la cigale ivre de son chant s'est enfin tue, ma Magali, brune aux yeux bleus, s'est assoupie près de moi...
RépondreSupprimerTu es un vrai provençal ! Un provençal de Pantruche, ce n'est pas courant ^^
SupprimerUne ambiance en quelques traits...c'est très beau.
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Euh, Doyen, t'as oublié " ma tant aimée ", ou me trompe-je ( et j'ai pas dit " me trump-je, ce serait trop facile, hein,Andy ).
SupprimerMes respects, Celle.
Je pourrais même te la chanter, Bof ^^
SupprimerAvec Coupo Santo...
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BOF : Ô Magali qu'a tant amado...
SupprimerUn très bel hommage au pays de ton enfance. Il est très vrai qu'on retrouve un second souffle, une sorte de consolation lorsque qu'on foule le sol de notre pays natal, qu'on y hume des parfums, des odeurs et que certaines images heureuses nous reviennent en mémoire.
RépondreSupprimerIci, tu laisses un superbe portrait de cette Provence que je connais un peu pour y être allé à quatre reprises : une Provence dont j'apprécie surtout l'arrière pays, les petits villages typiques, la garrigues, les buissons de mimosas et les multiples odeurs qui se promènent dans le vent.
Grâce à ce texte, tu as su me faire voyager et me rappeler de jolis moments passés dans ce pays du soleil qui possède tant de beautés et de charme.
https://trigwen.fr.wordpress.com/
Je suis heureuse d'avoir éveillé en toi des souvenirs de sensations agréables.
Supprimerl'arrière pays, oui, regorge de petits coins ravissants et pas encore rattrapés par le tourisme. Des lieux qui se gagnent à pied, qui se méritent. Mais quelle joie de les découvrir alors, et de se laisser envahir par la magie du lieu.
Bien à toi !
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Qu'il est beau, ton arbre consolant, qu'ils sont beaux, tes mots, à la hauteur de ton amour pour ton paysage d'enfance! Ta puissance d'évocation est très prenante.
RépondreSupprimerJe n'ai pas de lieu précis, ou j'en ai mille... Je le répète à l'envi, je suis une nomade contrariée.
Mille lieux sont beaux et pourraient faire l'objet de mots évocateurs, bien sûr.
SupprimerC'est joli, cette expression de nomade contrariée. Mais il n'est pas trop tard pour repartir à la découverte :-)
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I faudrait que je "bazarde" celui qui m'ancre là où je suis... Pour le coup, ça n'est pas envisageable ;-)
SupprimerIl reste les voyages intérieurs...Les plus fabuleux...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est Paris qui me console, pourtant c'est parfois une ville froide.
RépondreSupprimerLa Provence peut être très froide, en hiver, aussi. Mais le pouvoir consolateur d'un endroit est-il lié à sa température ?
SupprimerA moins que tu ne parles au sens figuré ?
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Jean Giono et Henri Bosco ont donc une arrière-petite-fille. Elle s'appelle Celestine. Té! Superbe, Miss Haute Provence. Bises du nord de la Seine, du sud du nord (et encore, pas très sud). ATTB.
RépondreSupprimerL'huile des moulins de janvier
SupprimerLa mer fraîchit, la bise est vive,
Le vent blanchit les oliviers,
Le moment est venu de cueillir mes olives,
Et de porter mon huile aux moulins de Janvier.
Tous les feux de Haute-Provence
S'éteignent un à un au flanc du Lubéron,
Et les vents de la neige ont, près de Sisteron,
Glacé les eaux de la Durance.
Ainsi l'huile, le vin, le maïs et le blé
Disparaîtront bientôt des celliers et des granges
Et l'hiver détruira l'enclos où je voulais
Planter des orangers pour manger des oranges.
Merci de m'avoir rappelé Henri Bosco, un grand poète, qui parlait en ces termes du Lubéron:
« Tu es la patrie des saisons. En aucun lieu au monde elles n'offrent figures suivantes. Tu les prends au passage et tu en fais selon les jours, soit la douceur de la neige, soit la fureur des tempêtes d'automne, soit vergers d'amandiers en fleurs, soit le blé, soit la vigne sanglante ».
Kisses
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Ceux qui parlent le mieux d'un coin de pays sont ceux qui y sont nés et qui y ont de beaux souvenirs d'enfance. En te lisant, je sens presque le mistral souffler dans mon bureau et les odeurs de pins. Ah non, j'ai le nez bouché, je ne sens rien mais ce n'est pas grave. Merci pour cette belle page qui nous parle avec merveille de cette nature qu'il nous faut préserver.
RépondreSupprimerPour le nez bouché, les odeurs de sève de pin sont très efficaces ^^
SupprimerCourage chère Dédé, un rhume ne dure que sept jours... ;-)
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"Ce n'est pas de l'eau qui coule dans nos veines, c'est la rivière de notre enfance"
RépondreSupprimerQuelque fois la source se tarit !
Bises ventée Dame Celestine
C'est précisément cette chanson qui m'a inspiré mon texte...
Supprimerj'espère que la source de tes souvenirs n'est pas complètement tarie quand même ^^
Bises pluvieuses aujourd'hui
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Qu’il est beau ce texte chantant l’amour d’un lieu inondé de rêves évanouis, mais toujours présents. Présents dans notre cœur, quand il virevolte aux souvenances de ces paysages fantastiques, qui ont inscrits les empreintes de nos pas sur les herbes sauvages, mêlés à ceux des chevriers, des bergers longtemps maîtres de ces lieux. Ces lieux, ces arbres toujours vivants, témoins de nos escapades, nous rappellent nos espiègleries de diablotins assoiffés de vie, courant, sautant partout où nous mènent nos foulées. Comme tu décris si bien ces lieux de ton enfance, Céleste dont tu dis qu’ils t’apportèrent consolation et certainement une paix dans ton cœur qui, tellement étiré, trituré par tant de chagrin se souvient des sources juvéniles et d’heureux jours vécus dans ton beau pays de soleil, la Provence cher à Pagnol et Manosque cher à Giono.
RépondreSupprimerAmitiés plein de tendresse. Bisous émus.
Tout est dit dans ta fougue, mon poète.
SupprimerOui, les lieux où nous avons été heureux portent en eux la trace de ces bonheurs, comme un parfum jamais totalement dissipé.
Quant à la consolation, c'est un sentiment important qui méritera sans doute un autre billet.
Bisous tendres
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Quel bel article Celestine, et que dire de la photo, je connais tous les endroit que tu sites dans ton texte et mes yeux brilles à leur évocation. Le mistral, en ce moment il souffle comme un damné surtout le soir
RépondreSupprimerTous les endroitS - Mes yeux brilleNT - OUPS, je me suis relue après avoir validé
SupprimerJ'en déduis que là où tu es, tu écoutes souffler le Mistral...tu n'es donc pas très loin de chez moi et des lieux évoqués par mon texte. J'aime que tes yeux brillent !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je sens les odeurs de garrigue et j'entends les cigales. La nature peut être une compagne agréable pour nous apaiser et nous ressourcer. Moi je ressens tout cela dans mon jardin...Un petit tour, je regarde, je hume, je parle avec les plantes et ça va mieux !!
RépondreSupprimerTon texte est superbe.
Ah Daniel, c'est vraiment gentil. Tu as les odeurs de la garrigue dans ton jardin ? Quelle chance ! je plaisante...mais,
Supprimeroui, tu as raison, mon bout de jardin est aussi un lieu très consolateur...je vais souvent m'y asseoir pour méditer.
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La fin est très vraie, on a même plusieurs endroits qui consolent. Pour moi ce n'est pas la garrigue, tout ce qui est sec me fait fuir...excepté la garrigue de Corse mais c'est le maquis, faut pas confondre hein ?? Par contre citronniers et mimosas, j'adore...
RépondreSupprimerBisous jaunes !
Bien sûr, les endroits où l'on se sent bien, en confiance, en harmonie, sont nombreux, et souvent changeants.
Supprimerles mimosas sont en retard cette année chez moi. l'an dernier, nous en avions mis un brin sur la tombe de mon cher beau-frère, qui nous a quittés voilà déjà un an...
Bisous parfumés, Mind !
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Le Bonjour Dame Céleste. Voilà une région que je ne connais que par Pagnol et Giono. Autrement dit, une connaissance livresque. Pourtant, l’un de mes frères, installé à Manosque, me pousse à venir lui rendre visite. Ce que je ferai certainement quand les grandes marées bretonnes, poussant comme un mascaret, me porteront vers là-bas. Bientôt.
RépondreSupprimerJ’aime l’arbre torse en illustration. La bise.
Je ne peux qu'encourager ton frangin à continuer à t'inciter à venir...;-)
SupprimerLe mascaret on connaît aussi en Méditerranée, même si c'est une toute petite mer...
Bises
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J'ai vécu, et bien vécu, dans le pays d'Aix. Les années les plus révélatrices de ma vie. Je suis retournée à Aix l'année dernière, avec bonheur. Mais... ce n'est pas chez moi. Je le sais, je le sens.Je souffrais du Mistral, je souffrais de l'herbe jaunie dès les premiers jours de juin, je souffrais du froid d'hiver -que je trouvais plus froid que le nôtre parce qu'alors les maisons n'étaient pas conçues pour le froid mais pour le chaud uniquement. Je souffrais de ne pas voir de vaches (oui, ha ha !)... Et pourtant j'aimais presque tout, et surtout ma liberté d'alors (que je n'ai jamais rendue, ah non...je la garde!)
RépondreSupprimerBaci!
j'entends bien tes arguments, qui sont ceux de tous les gens du nord.
SupprimerMoi c'est le gris, le brouillard qui me font souffrir quand ils s'éternisent un peu trop...le manque de soleil me rend neurasthénique ...
Pour autant, j'aime de plus en plus les nuages, et la pluie...
Quant à la liberté, je suis d'accord, c'est la météo la plus précieuse !
baci
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Je n'ai pas d'endroit spécifique qui me console. Je me trouve bien là où la nature entre en communion avec moi. Je préfère quand même le vert et le froid mais surtout le bocage angevin, celui de mon enfance que j'ai laissé à 20 ans. J'aurai bien voulu courir comme Manon des sources au milieu de la garrigue et de ses chèvres pour me sentir libre. Tout est beau quand on aime. Pensées d'évasion en ta compagnie.
RépondreSupprimerTout est beau quand on aime, tu as raison.
SupprimerCertains lieux me consolent bien autant que les lieux de mon enfance...
Et c'est amusant que tu parles du bocage angevin...Tu sauras bientôt pourquoi...
je t'embrasse chère lauriza
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Oui, un endroit spécifique qui console. Le mien, tu dois le connaître, depuis le temps que j'en parle : ma petite maison bleue, perchée en haut du village. Un lieu de ressourcement, d'apaisement. Dès que le temps le permettra, et que les jours se seront allongés, je m'y empresserai d'y aller. Ouvrir les volets, les fenêtres, la porte, ouvrir tout en grand, et tout comme moi, elle pourra respirer par tous les pores de la peau ! :-)
RépondreSupprimerBisous, belle amie. Merci pour ce joli billet.
Ah...ta maison bleue...elle ressemble à celle sur ma colline, là où je vais me ressourcer de temps en temps, l'été...
SupprimerUne maison, vivante, qui respire...
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Je démens pour ma part présenter quelque ressemblance que ce soit avec "ces vieux oncles noueux aux jambes grêles et à l'oeil presque blanc à force d'être bleu".
RépondreSupprimerSi besoin j'apporterai les preuves en publiant sur mon site web la photo de mes mollets de cycliste.
Non mais ! Qu'est-ce que c'est que ce lynchage avunculaire ?
;-) et même totalement LOL !
J'ai parlé de "vieux" oncles...
Supprimermais toi, tu n'es pas vieux ! ;-)
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J'ai cru lire Giono.
RépondreSupprimerMerci pour ton billet .Ton arbre me rappelle l’arbrisseau que nous recherchions avec mon alter-égo, pour son odeur si précieuse :
Le cade j’en ai encore quelques bouts polis et qui embaument mes tiroirs….ils perpétuent le souvenir de mon ami…
♫♪jak
Le cade a envahi notre maison (et mes narines) quand nous étions petits, parce qu'un de mes frères avait du psoriasis, et devait se laver avec un shampooing à l'huile de cade qui sentait fort le goudron !
SupprimerUne odeur que je n'oublierai jamais, chère jak !
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Comme j'aime ce paragraphe décrivant ton environnement. Lequel contraste avec les mots acérés, sous l'effet du vent.
RépondreSupprimerPar chez moi, je m'interroge souvent à la vue de ces personnes au corps aussi torturé que cet arbre et je compatis. Mais ce n'est pas l'effet de notre vent, celui de l'Autan.
Un lieu de réconciliation avec soi, peut-être mon jardin ? Mais pas sûre...
Mon premier arbousier m'a offert ses premiers fruits. Un de ses frères attend de devenir son voisin d'en face. Ils pourront ainsi "causer" du temps et de choses vaines, inutiles, mais ils se tiendront compagnie. ;)
J'aime beaucoup ton commentaire Lou. Un peu poétique, avec ces arbres qui se racontent des choses inutiles.
SupprimerMon ami Bof sera sûrement content de voir que quelqu'un d'autre parle du vent d'autan, ici... ;-)
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Ah mais, oui, surtout qu'il s'applique, aujourd'hui. Les jeunes s'étaient invités à midi, et après on regardait France-Ecosse, le dos à la cheminée. J'entendais des ronflements irréguliers, mais personne ne dormait, pourtant. Le bois brûlait vite, plus que d'habitude. A la mi-temps, les jeunes partirent pour voir la fin du match chez eux et Madame Bof en profita pour m'envoyer secouer la nappe dehors. Jamais plus je n'avais secoué nappe aussi vite: il soufflait, l'attiseur de feu de cheminée, le ronfleur des âtres, le brigand qui réchauffe, même s'il bradasse un peu.
SupprimerMais, pour en bien parler, y a que Jan Dau Melhau dans son disque " lo diable es jos la pòrta " :
Lemosin bufa, autan que bufa
Per plantar lo nòrd.
Non, non, tu en parles très bien toi aussi, de ce fameux vent, mon petit Bof...
Supprimerl'attiseur de feu de cheminée, le ronfleur des âtres, le brigand qui réchauffe c'est drôlement beau, et ça me bradasse...
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Comme c'est beau, j'ai l'impression d'y être.
RépondreSupprimerSentir le vent, les odeurs, entendre le bruit des insectes.
Mon lieu "chaudoudoux", mon ancrage, mes racines, c'est le Vercors....
Ah le Vercors, voilà un lieu magique que j'ai découvert quand j'étais à l'Ecole Normale. Notre prof de géographie avait organisé à l'époque un stage nature sur le plateau, avec randonnée, observations géologiques des lapiaz et des dolines, courses d'orientation et couchage en refuges...un moment inoubliable...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
oui, on a un terrier, un coin de plage, un arbre tordu qu'on affectionne, une vieille couverture bien pelée mais rassurante, un plat mitonné, des bras bien chauds, heureusement ! bonne soirée Cékestine
RépondreSupprimerTout à fait...un délicieux programme chère Sylvie.
SupprimerEt tous les ingrédients du bonheur consolateur...
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Moi, contrairement à mon neveu, je veux bien jouer les grands-oncles aux guiboles qui flageolent, malheureusement, contrairement à certaine, je n'ai pas les yeux bleus... :-)
RépondreSupprimerMais tu excelles dans tous les rôles, Boss...
SupprimerMême si tu n'as pas les yeux bleus...
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Comme c'est bien d'avoir un lieu comme ça !
RépondreSupprimerCélestine, je te découvre ici bien plus méridionale que je ne croyais, toi qui n'as guère d'accent !
Ce pays que tu décris est celui de Daudet, de Giono, tu le chantes comme eux ! Et bien que n'aimant ni la sécheresse ni la chaleur, vous me donnez envie de le découvrir, dans sa simplicité, son "air du temps" à taille d'homme !...
"Chacun de nous a toujours un endroit qui le console."
Beaucoup d'émotion : je ne sais pas...
N'ayant plus de maison, je transite par un appartement... pour aller où ? Je ne sais...
Mais faut-il un lieu quand on a, comme sylvie : "...des bras bien chauds." ?
Et la peau...
Et respirer ensemble... Simplement...
Je me demande comment tu sais que je n'ai pas d'accent...
SupprimerEn réalité, il suffit que j'y retourne pour le reprendre...
Je perçois ton émotion.
Mais un jour, tu verras, tu trouveras ton endroit chaudoudoux.
¸¸.•*¨*• ☆
Est-ce que les îles de la Désolation peuvent êre un endroit de consolation?
SupprimerEn tous cas, pour qui n'aime pas la chaleur, l'endroit doit être revigorant :-)
Oui, c'est certain...Et moi qui n'aime pas le froid, ça m'étonnerait que j'aille un jour me désoler là-bas, même pour les beaux yeux de Jdissa...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
@ Cel: tu le sais, pourquoi je sais que tu n'as pas d'accent: tu nous a chanté des chansons. Mais j'aimerais bien l'entendre chanter dans ta voix, l'assen' !
SupprimerEn revanche, ta dernière phrase m'attriste beaucoup, nifff !
@ deux : Quant à chez moi, faut pas non plus se mettre martel en tête, fait pas si froid que ça puisque la température moyenne est de l'ordre de 5°C, +/-3°C. En ce moment on est bien, c'est l'été et on peut sortir en bermuda, on a 8-10°C !
Et d'ailleurs ça se réchauffe, le Glacier Cook perd du volume...
Et puis notre hôtesse ne serait pas dépaysée, nous aussi on a un petit vent vivifiant et permanent !
Mon endroit chaudoudoux ? si je n'en ai plus derrière moi où je pourrais revenir me consoler, je rêve d'un chalet de plein pied avec des tas de fenêtres, avec presque pas de murs et une immense salle à tout faire, sur un adret Doubie.
SupprimerCa reste à construire, et faudrait d'abord que je joue au loto !
En bermuda à 10 degrés...Bonne mère ! Tu veux ma mort ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un chalet....tu veux dire dans la montagne...pour y vivre ? Tout le temps ? oups ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Superbe Celestine. Et si la meilleure des consolations se trouvait dans les mots et entre eux ? Celle d'avoir cerner le souvenir de ces senteurs et de l'essence de ces lieux entre ces belles lignes-là ?
RépondreSupprimerBises.
Il est certain que les mots (même s'ils sont à double tranchants) sont une extraordinaire consolation pour moi dans mes moments difficiles.
SupprimerEt quand ils me permettent d'entrer en osmose avec mes lecteurs, c'est fabuleux !
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L'arbre est magnifique, on dirait un bonsaï, il est parfait pour abriter une tite fée.
RépondreSupprimerMoi j'ai un arbre en ville, et un arbre en montagne. Me manque l'arbre du bord de mer, sinon je suis parée pour les consolations. Si tant est qu'on puisse l'être jamais...
Merci pour tes mots, ici et ailleurs (surtout ceux d'ailleurs)
SupprimerMerci Pastelle.
J'y reviendrai, sur ces fameuses consolations...
Je n'oublie pas le texte fabuleux que tu m'as fait découvrir...
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Curieux, dire que j'ai "fait" les Bouches du Rhône dans tous les sens... Tombée amoureuse d'Arles, à presque quatorze ans, je n'avais qu'une idée, y retourner. Donc, j'ai cherché des correspondantes dans la région, via un journal pour ados de l'époque, J2 Magazine o:) - Je ne connais pas trop mal le Var (et les Maures), mais moins les villages que tu décris, même si j'ai regardé plusieurs documentaires dessus. Je n'ai qu'un regret, c'est que l'an dernier, en allant passer une semaine de vacances entre Toulon et Hyères (à Carqueiranne) à peu près en cette saison (mais c'était l'été! Comparé à la Belgique!!!) c'est d'avoir raté la montagne Sainte-Victoire.
RépondreSupprimerPar contre, je suis allée passer une journée entière à Porquerolles, que je n'aurais jamais imaginé voir encore un jour...
Et j'aimais les Fontaines de Vaucluse aussi, toute la promenade qu'on faisait pour y arriver... De toute façon, une chose est sûre, un morceau de mon coeur est resté en Provence o:)))
Si un jour tu voulais aller voir de près la Sainte Victoire, je me ferais un plaisir de te retrouver au pays de Cézanne...
SupprimerAh...Porquerolles, Port-Cros...toutes ces îles merveilleuses, j'ai cru être au paradis la première fois que je les ai vues...
Quant à Fontaines de Vaucluse, quel endroit fabuleux, avec Gordes et l'Abbaye de Sénanque...
Je me rends compte que j'ai arpenté ces lieux en tous sens depuis toutes ces années...
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La correspondante arlésienne avec qui j'ai gardé des contacts le plus longtemps était la fille d'un négociant en huiles et savons. Il avait rencontré (je ne sais comment) une jeune fille belge, bruxelloise, anderlechtoise même - ils se sont mariés dans la plus belle église de ma commune. Ils avaient deux filles - une littéraire et une scientifique et c'est avec la scientifique que je correspondais. J'y suis retournée donc en 1972, en 1975, en 76, puis plus tard avec un pseudo fiancé. La méditerranée et le Var, c'est encore autre chose.
RépondreSupprimerMais l'an dernier, je suis descendue dans le sud avec une amie, en voiture, nous avons fait le voyage en deux jours. Parties sous la pluie, la neige... Et une nuit à Châlon, nous sommes sorties de l'autoroute le deuxième jour à Orange. Je n'en revenais pas. Même en hiver, la lumière est tellement différente et la végétation. Ici, tout est gris, et cela a sa beauté, bien sûr.
Mais le Sud est incomparable...
Merci pour ce partage émouvant de souvenirs, Pivoine.
SupprimerJ'aime bien la classification des deux filles (littéraire et scientifique)...
Je renouvelle mon invitation si un jour tu veux (re)faire un tour dans le Sud...
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Une large vue sur la plage et la mer m'apaise. Mon chaudoudou est le ressac!
RépondreSupprimerbisous
Quel joli chaudoudoux...oui, la mer m'apaise aussi. Et m'appelle, quand il y a longtemps que je ne l'ai pas vue...
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C'est fort joliment écrit.
RépondreSupprimerTa dernière phrase m'interpelle à double titre : « Chacun de nous a toujours un endroit qui le console ».
D'abord je me suis demandé si je chérissais UN endroit particulier. Et bien non : immédiatement une foule de lieux me sont venus à l'esprit, entre lesquels je ne saurais en faire émerger l'un davantage que les autres. Des traits communs, cependant : nature, éléments, isolement.
Mais ce qui m'a étonné, dans ta formulation, c'est le terme "consoler". Mais consoler de quoi ? De quel chagrin, de quelle tristesse ? Alors peut-être que ce terme correspond à quelque chose qui t'es très personnel…
C'était ma petite réflexion du matin :)
Bises enneigées
Je suis d'accord avec toi sur ta première remarque: une foule de lieux me "parlent", du moment que j'y ressens l'apaisement solitaire de la nature et la force des éléments.
SupprimerPour la consolation, je pense répondre dans un autre billet à ton interrogation. Néanmoins pour préciser quand même un tout petit, je prenais le mot dans un sens plus universel que personnel.
Bises du soir
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Bonjour Célestine, j'aime beaucoup ton billet qui parle d'un lieu que tu connais bien et cet arbre est magnifique. Je me souviens de Castellane près des gorges du Verdon, de beaux souvenirs de vacances.
RépondreSupprimerBisous
Les Gorges du Verdon sont fantastiques. Le souvenir que j'en ai, n'est pas très agréable cependant. Je faisais une randonnée cycliste. C'est déjà dur en temps normal, mais là, j'avais une sinusite infectée, ce fut charmant, j'avais la joue toute enflée, affreux !
SupprimerHeureusement, avec le temps, je n'ai gardé derrière mes paupières que la couleur extraordinaire du Verdon !
Bisous étoilés
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Chère Céleste,
RépondreSupprimerAh ! La Provence , le ‘Midi’ , lieux de vacances visités
Il m’est récemment revenu en mémoire comme douceurs
Des morceaux de cette adolescence aux mille senteurs
Que par quelques petits détails dans mon âme j’avais accrochés
Sur ce chemin , une forêt de chênes-liège, où nombreuses cigales
Venaient toutes nous donner joyeux récitals
Alors me revenait aux narines le doux parfum des mimosas
Que toi, Mistral, parmi les rues de Bormes tu dispersas
Le Lavandou, Porquerolles , Port Cros , et Beauvallon
Sainte Maxime , Ramatuel autant de lieux qui fleurent bon
Les moments privilégiés où jeunots nous ignorions Pagnol
Alors que nous dévorions la Mer , celle que chantait Trenet au musicol
Bises comme brises de vent au bord de la Mer
J'aime bien tes évocations rimées, Petrus.
SupprimerLe souvenir que j'ai de Bormes, c'est l'Hôtel Bellevue, et le corso fleuri annuel, avec une année, je crois que c'était en 1993, un "roi lion" géant tout en mimosa...c'était extraordinaire !
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Invitation au voyage intérieur....
RépondreSupprimerEt me voilà partie à la suite de tes mots vers les paysages (lointains !) de mon enfance.
Mais depuis, tant d'autres traversés, dans cette France si variée, qui sont autant d'émerveillements à donner du bonheur. (la Haute Provence en fait grandement partie).
Je sens, Maitresse, que je ne réponds pas vraiment à ta question ?
Douce fin de semaine
Nicmo
Il y avait une question ? ;-)
SupprimerNon, plus sérieusement, tu as raison, la France est un pays très riche de paysages divers (et d'été)
Et je serais bien en peine de choisir, même si dans ce billet j'épanche mes souvenirs d'enfance provençaux...
belle fin de semaine à toi, Nicmo
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Il est très beau cet arbre! tortueux,torturé par les vents,contraires,arrières,bref tourbillonnants,tire-bouchonnants même!Son tronc en forme de mèche de tire-bouchon est un modèle d'adaptation.Malmené par les vents,il a poussé:triomphant.Comme un pied de nez à la vie,une leçon de vie à lui tout seul...
RépondreSupprimerJe comprends parfaitement que cet endroit te console,car,il arrive que l'on ne soit jamais si bien qu'auprès de son arbre,ou l'on vivait heureux...
En haut de cette colline,(tiens,il y a du Giono là dedans!)le houppier de cet arbre rayonne comme un halo de consolation...
Il n'est de meilleur interprète que soi-même pour parler d'un lieu qui nous est cher.
Le tien,c'est la Provence,la haute Provence.Tu en parle avec amour,à te lire,on a envie d'y aller.Je connais déjà un peu,à peine.Un séjour à Banon,ou il y a une librairie magnifique,les marchés de Provence à Forcalquier:
Voici pour cent francs ,du thym de la garrigue
un peu de safran et un kilo de figue...
de l'escalade dans les hêtres sur le plateau d’Albion avec mon fils et une très jolie monitrice d'escalade...
Pour ma part,le lieu qui me console,ou plutôt qui m'a souvent consolé,est le"pays "qui m'a vu naitre.J'en suis empreint au plus profond de moi,et du coup,j'en ai moins besoin maintenant.Je n'ai d'ailleurs pas besoin d'être consolé en ce moment.Un endroit ou je suis en phase à phase avec moi,est ma maison actuelle,celle de mes enfants,une maison qui a "mon âme",car c'est moi qui l'ai conçus et construite.
J'ai reconnu cette chanson, ou il est question de sang qui ne coule pas dans nos veines,mais des rivières de notre enfance.Est-ce bien celle d'un chanteur dont j'étais fan?
si oui,j'en ai une autre que je peux te proposer,mais je ne voudrais pas te faire de peine...alors,dis moi?
Oui c'est bien cette chanson-là, Didier.
SupprimerEt je l'aime beaucoup...Sauf qu'avant hier, quand j'ai entendu
« Ce n'est pas du sang qui coule dans nos veines
C'est la rivière de notre enfance
Ce n'est pas sa mort qui me fait d'la peine
C'est de n'plus voir mon père qui danse
Avec cet air d'harmonica lancinant qui m'a rappelé celui de Manon des Sources...de là, mon esprit s'est emballé, et mon coeur s'est consolé à écrire à travers mes larmes.
Tu sais tout de la genèse de ce billet...
Je suis émue quand tu parles de ta maison que tu as construite toi-même.
Je suis émue de réentendre les marchés de Bécaud, qui était un des chanteurs qu'aimait mon père.
Bref, je suis émue en te lisant.
Bises nocturnes
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Il y a longtemps que j'ai "rompu" avec ce chanteur.Trop de chansons me tiraient en arrière...
SupprimerPardonne-moi pour le trop plein d'émotions...
Du même chanteur,j'aimais aussi celle-ci:
Il était là dans ce fauteuil
mon spectateur du premier jour
comme un père débordant d'orgueil
pour celui qui prenait son tour
il était là dans ce fauteuil
premier témoin de mes faux pas
le cœur tremblant comme une feuille
croyant que je ne savais pas
il était là sur ma galère
lieutenant de la providence
m'envoyant des ondes légères
comme le ciel de sa Provence...
Bises de la nuit.
Oups ...
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tu dois me détester...
Supprimerpour me faire pardonner:https://www.youtube.com/watch?v=4_yOV-Hlsmw
Oh non, pas du tout...
SupprimerEt là, c'est tellement beau! Qu'aurais-je donc à te pardonner... ;-)
Merci de tout coeur.
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Ben...une larme,ou plusieurs...
Supprimerje vois ton nouveau billet...demain! (le commentaire)
Une petite dernière avant la nuit https://www.youtube.com/watch?v=9PeM_CEAj3k
belle nuit à toi,je t'embrasse.
Encore une chanson que je ne connaissais pas... Merci ^^
SupprimerQu'est-ce qu'elle ressemble à sa fille, dans ce clip, Nathalie...
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c'est vrai!à peu près au même age!
Supprimerje trouve que tu décris bien ce paysage aux abords hostiles, avec cet arbre dont on dirait que le vent s'est engouffré, sans réussir à s'en échapper, piégé, coincé à l'intérieur du tronc.
RépondreSupprimerJe dis "aux abords", car dans ce paysage, il y'a le parfum des lauriers roses, du thym, et surtout de l'enfance, qui met le cœur en joie. ah l'enfance, ce quelque chose qui ne nous quitte pas, qui nous irradie jusqu'à nous consoler quelquefois.
je t'embrasse.
Ce quelque chose de chevillé en nous, un peu oublié chez certaines personnes, mais tellement fort en moi...
SupprimerEt toi, la poétesse, sensible aux parfums, aux couleurs, aux formes de l'arbre, tu as tout comme moi ce quelque chose toujours présent en toi...
je t'embrasse moi aussi
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Certains sont pleins de constance et de résistance. Ils tiennent debout malgré tout... Pour la race humaine, c'est pareil.
RépondreSupprimerTa photo est parfaite, Célestine, cadrée comme j'aime, le ciel bleu du Sud, la Nature en liberté. Comme une bouffée d'oxygène.
Pour ma part, je n'ai pas d'endroit particulier ayant beaucoup baroudé, mais j'aime me poser dans les cimetières, assise au soleil, sans penser à rien de peur de trop penser...
Bon weekend et gros bisous d'O. avec les lueurs clair du jour qui arrive
J'aime beaucoup l'idée que tu ailles te poser dans les cimetières...c'est en quelque sorte une preuve de ta grande sagesse !
SupprimerOui la nature, la beauté, le calme sont une bouffée d'oxygène bien nécessaires ces temps-ci...
Bisous ma So
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C'est un olivier ?
RépondreSupprimerNon, c'est un pin d'Alep, le pin de la garrigue...
SupprimerEnfin d'après ce qu'on m'a dit..
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Valensole qui rime avec ces lieux qui nous consolent, cet arbre noueux, presque douloureux sou le vent et tes mots toujours parfumés qui nous font prendre le maquis, loin de nos soucis, loin des petites gifles du quotidien, tes mots de "consolance" et d'espérance ! Merci et gros gros bisous♥
RépondreSupprimerConsolance, oui c'est joli ce mot qui me trotte dans la tête depuis la question posée par un de mes lecteurs...
SupprimerDe quoi avons-nous besoin d'être consolés ?
La réponse fait son chemin en moi...
Beau week-end et bonne récré ma copine
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C'est tellement beau dit par toi et vu par tes yeux... non, j'ai beau chercher, je ne connais pas un tel lieu où me réfugier, où me ressourcer et retrouver mon enfance. C'est ainsi. Bisous
RépondreSupprimerTa belle Bretagne ne te console-t-elle pas un peu, dans tes moments difficiles ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
mes origines sont parisiennes... mais depuis la mort de ma Maman, plus personne de ma famille n'y vit. La Bretagne est magnifique mais ce ne sont pas mes racines.
SupprimerJe ne parlais pas forcément de lieux d'enfance. Je parlais de lieux consolants quels qu'ils soient. Parce qu'on s'y ressource, que l'on s'y sent bien.
SupprimerBizou
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimercet arbre est si beau qu'il semble avoir été taillé et guidé exprès pour des raisons esthétiques, comme un bonsaï. La nature imite parfois l'art et le surpasse.
Bises,
Mo
C'est vrai ce que tu dis.
SupprimerLa nature est un livre ouvert dans lequel nous pouvons tout puiser. C'est la base des théories d'Idriss Aberkane sur le biomimétisme...
Bises
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Pour répondre à ta question : oui, pou sûr, aimer, c'est essaimer. Aimer, c’est aimer la vie. Savoir aimer, c’est savoir aimer la vie. Dans ce domaine, on fait tous nos classes et nos gammes. A cette école qu’on n’a jamais terminée, certains sont plus ou moins avancés. Ton beau poème dit ta dextérité. Tu es vraiment douée !
RépondreSupprimerMerci pour JC. Je ne connaissais pas cette chanson, petit tableau tendre, vrai, charmant.
Zut! Mon doigt a fourché. Je me suis trompée d'endroit pour mon commentaire. Il devrait aller deux billets plus haut. Désolée. Mais tu avais déjà rectifié, je pense? Toute belle journée à toi!
RépondreSupprimerJ'ai remis ton commentaire à la bonne place, Dad...
Supprimer;-)
Grand merci, Célestine, hier j'avais dormi en décalé et il m'a fallu un peu temps, le matin, pour me connecter à la réalité, d'où ma maladresse... Soleil et jolis moments à toi! D.
SupprimerPas de problème ! Ça arrive... ;-)
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Je ne sais pas si c'est un endroit qui me console, mais ce sud si poétiquement dépeint et si vivant dans ton billet m'est très évocateur de mon enfance pieds nus dans la Provence... J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerMerci ma belle, pour ton lent et méthodique décorticage de mes billets.
SupprimerÇa me touche
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