Au fond du jardin, sous les micocouliers, avec Eva, nous avons parlé de nos vies. On se ressemble Eva et moi. Nos vies sont en miroir. Nos coeurs sont à l'unisson. Au soleil couchant la fontaine était toute enluminée de songes. C'était beau comme un livre d'images de collection.
On s'est assises sur la margelle, on a fait le point, tiré des plans sur l'angle de la comète, avec nos sextants de marins d'eau douce.
Eva me tend les bras sans hésiter quand je chavire. Elle me cajole, elle me fait rire.
Elle est chouette, une vraie amie comme on en a deux ou trois pas plus...
Aujourd'hui je n'en menais pas large. Je chialais mes peines en clapotant de l'eau de mes yeux en choeur avec la fontaine. Pourtant ça y allait dru dans les bosquets, les sifflotements, les pépiements des zozios... Et le soleil avait fourbi ses petits rayons d'essai d'avant-printemps, ceux qui font éclater en petites taches pourpres les violettes dans l'herbe encore jaunie de l'hiver.
Mais j'étais en pleine crise d'angoisse. Je ne sais pas vous, mais moi, ça m'arrive de temps en temps. Quand ça me prend, ça me serre, ça m'oppresse, ça m'écrase, ça m'escagasse.
J'ai fini par avouer à Eva que les événements des derniers mois m'avaient secoué la pimprenelle bien plus que je ne le pensais. Mon homme aux mains d'or adoré avait pourtant fait des miracles pour me remettre le dos d'aplomb. Mais le stress a bouleversé mes constantes métaboliques, trop de ceci, pas assez de cela... Alors le moindre souci, la plus petite contrariété ordinaire, deviennent soudain de gros chagrins fourchus et disproportionnés.
Depuis hier, moi qui suis notoirement iatrophobe, et pour couronner le tout, voilà que ma mère est à l'hôpital ; elle aurait peut-être fait, d'après un de ses médecins, un syndrome de Tako-Tsubo. Vous connaissiez, vous, ce truc japonais ? Le nom français est « maladie du coeur brisé » occasionnée par un choc émotionnel ou un chagrin immense. Sans blague ! Ma pauvre maman...Bref, on a eu peur, mais elle va mieux, ils lui ont mis une pile. Comme à un vulgaire lapin en peluche.
A cette idée, nous avons ri comme deux gamines, avec Eva. Mais ce n'était pas méchant, hein... Juste les nerfs qui lâchent un peu.
A cette idée, nous avons ri comme deux gamines, avec Eva. Mais ce n'était pas méchant, hein... Juste les nerfs qui lâchent un peu.
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Musique : Etude de Sor n° 5 (ma préférée)
Musique : Etude de Sor n° 5 (ma préférée)
Bonjour dame Célestine de la Motte d'Angoisses. Comme je te comprends moi Dédé de la Colline aux Tracas de Toutes Sortes. Il y a Françoise qui a parlé cette semaine de ce truc japonais que je ne connaissais pas du tout. Ta Maman a vécu un tsunami (aussi un truc pas de chez nous) et maintenant elle est soignée avec une pile qui lui fera sans doute jouer du tambour avec frénésie. Et sa fille céleste doit prendre soin d'elle-même pour que son coeur à elle tienne le coup. Alors il faut qu'elle voit Eva et l'homme aux mains d'argent.
RépondreSupprimerPis qu'elle sourie et se fasse confiance. Vaste programme...Pas facile. J'en sais quelque chose. On se croit invincible pis un jour tout part en cacahuète et on se sent comme devant le Fujihama. L'ascension semble impossible. Et pourtant elle l'est. Bisous et courage.
Oui tu as raison...Malgré l'ostéopathie, le yoga et toutes les techniques de relaxation et de lâcher prise, il y a des moments où la coupe est pleine comme le bassin de cette fontaine...
SupprimerMerci de ta sollicitude Dédé.
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En fait on doit parler du Mont Fuji. Car c'est faux de dire Fujiyama car yama signifie déjà montagne. Donc on gravirait deux fois la même montagne.
RépondreSupprimerC'était Dédé en direct de sa leçon de japonais. 😊 bisous
Tu me fais penser un peu à l'expression « au jour d'aujourd'hui » où l'on dit trois fois la même chose ...
SupprimerPourquoi faire simple, hein, je vous le demande...
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Tu vois...je suis encore en train de parler de montagne...je suis incorrigible.
RépondreSupprimerPourquoi se corriger d'une passion qui nous fait vivre ? ;-)
SupprimerLe lapin Duracell est très fort, il ne s'arrête jamais. Il est plus fort que nous, nous n'avons pas de groupe électrogène émotionnel pour pallier à nos coups de déprime et de tristesse.
RépondreSupprimerBisous.
Ça m'interpelle, ce que tu dis...Pas de groupe électrogène émotionnel...Pas toujours, mais souvent, on trouve au fond de soi les ressources pour rebondir.
SupprimerMais il est vrai qu'un ami, ou un chat, ou un arbre peuvent nous aider à le remettre en route.
la force vitale intérieure, la flamme, est toujours là, quoi qu'il en soit.
Merci pour cette intéressante remarque, Mind
Belle journée
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C'est vrai aussi pour l'ami , le chat ou la nature...
SupprimerEnvisagé ainsi...Tu as raison !
SupprimerBon courage, Célestine.
RépondreSupprimerBisous
Merci chère luciole
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oh mon amie poétesse!
RépondreSupprimerJe connais ça, je connais ça.
Au éveil d'une nuit de rires.
Sur une situation qui ne s'y prête pas.
Mais ça passera, ça passera.
....
Ça passera, voila bien une phrase que mon père répétait...
SupprimerÇa va aller, on s'en sortira, on n'est pas les plus malheureux...
La méthode Coué marchait bien avec lui. On y croyait. Toute une vie fondée sur le courage et l'espoir.
¸¸.•*¨*• ☆
Oh Celestine, comme ce billet me remue. Mais avant tout merci à Eva. Je ne connais pas le terme japonais dont tu parles mais j'ai vu dans ma vie pro ou privée des coeurs brisés qui s'accomodaient mal d'Esculape. Mais cette pile est la bienvenue et je souhaite le meilleur pour ta maman. Pardonne-moi une touchee plus privée. Voilà, cet homme aux mains d'or adoré, aurais-je pu l'être? Bises de brouillardimini et à ttds. Transmets le bonjour à Eva.
RépondreSupprimerOui, tu aurais pu l'être, je suis certaine que tu as été un homme aux mains d'or pour tes patients, tout au long de ta carrière.Et même encore maintenant, ça ne se perd pas ce savoir-faire.
SupprimerJe lui dirai. Eva est une amie merveilleuse, et elle dit ça de moi aussi, qui suis toujours là pour elle, dans ses moments de fontaine à elle. Une amitié qui n'a eu aucun nuage depuis vingt-deux ans...
Du brouillard...mais pas dans ton coeur j'espère !
Kisses, attb
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Joli le bande haut !
RépondreSupprimerL'envers vaut il l'endroit ?
Pile vaut il face ?
Ta maman est sur pile ?
Alors ne perd pas la face ];-D
Ah Andiamounet, quel festival !
SupprimerMerci pour ce comm spirituel et gai.
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Je vois que ta funambulle marche avec grâce et dans un équilibre... aventureux. Probablement la faute aux galets tapis sous l'eau et la crainte de quelques pièges douloureux. Ainsi va la Vie...
SupprimerJe ne savais rien de ce syndrome aux yeux bridés, mais il y a longtemps que je sais que le chagrin peut être mortel.
Lorsque les toubibs ont dit à mon grand-père que sa femme avait un cancer et qu'elle allait mourir dans un délai d'environ 6 mois, il s'était fait tant de soucis, il a eu tant de chagrin et de peur de la perdre, que c'est lui qui est parti dans ce délai. Sa femme lui a survécu 10 ans, et le cancer ne fut pour rien dans son départ...
Après tant d'années ensemble, il faut une sacrée dose de courage, de philosophie et un brin de fatalisme pour vouloir continuer la route. Il faut alors parfois un petit coup de pouce et une batterie de secours.
Tous mes voeux pour que ta maman puisse terminer sa vie paisiblement, entouré de sa marmaille...
Et pour toi aussi, parce que c'est pas pour dire, mais la Vie pourrait s'appliquer mieux pour se repeindre couleur soleil.
Ti bacio Cara mia
Batterie de secours, c'est vrai que c'est mal comme métaphore.
SupprimerL'histoire de ton grand père est très émouvante.
Les médecins ont découvert que l'on pouvait mourir de chagrin...ils ont mis du temps.
Mais j'espère que ma mère va attendre encore un peu...
Quant à la vie en couleurs'...oui, la couleur sépia ça commence à bien faire...
Baci caro
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Je faisais de l’Iatrophobie sans le savoir, Ah Mr Jourdain a des émules…
RépondreSupprimerMerci de me l’avoir appris
La peur du médecin et surtout de ses diagnostiques, ainsi que des remèdes qu’il nous inflige, le syndrome de la blouse blanche qui fait s’emballer notre tension, le mal dans sa peau on ne sait pas pourquoi… ces maux, ces choses désagréables qu’ en tout cas tu sais bien de toi-même déboussoler toutes, en parlant avec ton AMIE.
Mais pour ta maman cette importation japonaise de surcroît, a fait pencher la balance vers la démoralisation.
Heureusement, le mal a été réparé et je souhaite à ta maman vivement le retour de la forme…
b♥
Nb elle est belle ta fontaine...
Oui les phobies sont respectables dans le sens où tout le monde en a peu ou prou. Les cicatrices de l'enfance imprègnent notre mental.
SupprimerPourtant, je combats la mienne et je ne me roule pas dedans, quoi qu'on en pense. Simplement au bout d'un moment, en overdose de toubibs, d'examens, d'analyses, de blouses blanches et d'odeurs d'éther, je n'en peux plus, faut que ça explose.
D'autant que l'on ne peut pas non plus leur faire une confiance aveugle, quand on voir les motivations et les manipulations des labos pour faire leur beurre...
Merci pour la fontaine.
Bisous Jak
Ça m'a toujours fait sourire, cette façon qu'avaient certaines personnes d'appeler un pacemaker, je pensais que c'était typique à ma région, mais si toi aussi tu t'y mets...
RépondreSupprimerAu fait, quel est le nom français de cet instrument ?
Ah oui : stimulateur cardiaque (un peu comme ton nouveau bandeau quoi...)
Oui, je comprends, mais comment aurait-on pu faire la blague du lapin, si on avait dit « stimulateur cardiaque » ?
SupprimerEn même temps, si tu avais dit « pile » ta remarque jouissive sur ma bannière aurait moins bien marché...hi! hi!
D'une manière générale, formatée sans doute par des années de lutte contre le jargon fumeux, j'aime bien toujours aller au plus simple.
L'autre jour, je discutais avec un ami, et à un moment, dans la conversation, il a dit : « le contact introductif initial » pour parler du moment où il allait chez un client pour la première fois. C'est sûr, ça en jette plus que « la première rencontre »...mais quand même, ça fait un peu spéculum, ce langage technique. :-)
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Il doit avoir hérité ce langage d'une quelconque Haute Ecole de commerce...
SupprimerChez nous, de toute façon, on dit "spéculoos", c'est plus sucré :o)
... et ne me dis pas que nous avons les papilles gustatives étrangement localisées !
J'ai toujours été fascinée par le nom de ce biscuit (un de mes préférés avec le café je dis ça pour ta gouverne...
SupprimerMais non, je ne dirai rien d'autre... ;-)
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Wikisaitout explique l'origine du nom
Supprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9culoos
Si tu passes, j'irai en chercher chez Dandoy.
Ah super intéressant !
SupprimerEt je suppose que Dandoy est au spéculoos ce que Berthillon est à la glace ? (quoique je ne sois pas sûre que ce dernier soit le meilleur, en tous cas c'est le plus connu)
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C'est bien ça. Mais on en trouve d'excellents ailleurs également, bien sûr.
SupprimerSur segur, comme dit un pote à moi...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Vois-tu Célestine, me voici à nouveau sur les routes : partie pour réconforter maman au cœur pilé auquel on vient de poser une valve aortique toute neuve! Le dessin de ta bannière est ravissant. Gaffe au cœur de tes lecteurs !
RépondreSupprimerJ'aime le fond et la forme de ta page et t'envoie une consolation virtuelle mais sincère.
Bon courage pour toi et pour elle, eMmA.
SupprimerAu fond de moi, il y a toujours cette petite fille grandie trop vite qui n'a pas envie de penser à la finitude.
Merci pour tes mots qui font du bien, comme ceux de tous mes autres lecteurs.
Comme dit mon amie Adrienne, il n'y a rien de virtuel, ce sont des êtres de chair et de sang qui écrivent sur leur clavier ce matin, en harmonie.
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Parfois, la vie et ses soubresauts est bien plus forte que tout ce que nous mettons en place pour calmer les vagues intérieures.
RépondreSupprimerJe te serre fort...
Doux dimanche
Je crois que j'ai eu vraiment peur, je ne me sentais pas la force d'affronter un deuxième tsunami si rapproché du premier, et c'est sans doute ce qui a provoqué cette angoisse...venue s'ajouter à mon manque récurrent de fer et de magnésium...J'ai un peu trop tiré sur la corde, surtout la sensible, la fragile, celle qui fait si mal...
SupprimerMerci pour tes mots doux comme du coton. Normal, pour un petit nuage blanc... ;-)
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Oh la la, ces mots qui patinent sur l'eau et les nénuphars comme des gerris, vives comme des élastiques, ou volètent comme des libellules entre les iris d'eau. Après ce moment de grâce, je reviendrai à cette fontaine pour lire l'histoire, au risque qu'à nouveau elle me touche trop
RépondreSupprimerAh tu augmentes ma collection de mots nouveaux, je ne connaissais pas le nom de ces petits patineurs aquatiques que l'on voit à la surface des mares et des étangs...
SupprimerAlors merci.
Reviens quand tu veux, mais le plus vite possible quand même !
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Je n'étais d'ailleurs pas parti, et quoi que j'en dise, je lis les histoires avec les mots, c'est la tartine qui nourrit. L'esprit, l'émotion, l'envie d'apaiser par d'autres mots qui caressent. Par chance pour Célestine, des reflets plus Eva, c'est déjà pas mal !
SupprimerOui j'ai beaucoup de chance...
Supprimerj'en suis persuadée depuis toujours.
Merci d'être revenu, Bricabrac.
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Françoise, récemment sur son blog , le 16 février passé: "J'ai envie d'en parler" a écrit le 16 février passé, un billet sur: "le syndrome du coeur brisé" en disant qu'il touchait principalement les femmes: Le monde émotionnel fait parfois l’effet d’un coup direct porté au coeur. Et Voilà que ta maman, est selon les docteurs,atteinte elle aussi de ce syndrome qu'ils appellent avec leur jargon: Tako-tsubo. Oui la vie a de ces coups de théatre qui nous laissent coi et même "épantelé", un mot que tu as toujours chéri Céleste. Moi je me dis alors c'est quoi le coup de foudre ? Y'a t-il un remède, je doute fort qu'un peace maker puisse me délivrer de mes secousses telluriques. Bon rétablissement à ta chère maman, chère Céleste, et bisous non brisés à toi.
RépondreSupprimerC'est vraiment étonnant cette coïncidence, d'autant que je ne lis pas ce blog-là de Françoise, mais l'autre (des mots, des pensées)
SupprimerBien sûr ce n'est qu'une coïncidence, mais quand même...
Je ne doute pas qu'un jour mon coeur me joue des tours, je vis trop d'émotions à cent à l'heure, et j'ai toujours un peu de tachycardie quand je suis émue. J'en avais parlé il y a longtemps déjà tu venais déjà me lire mais tu me vouvoyais...
C'était dans ce billet ...
Bisous palpitants
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Je te vouvoyais ! c'était justement cette même période en mars 2013, que je venais de découvrir ton blog, ton superbe blog, ta boite en envoûtement, ta boite à piège ^^ . Je ne savais pas alors que d'eau aurait coulé sous le pont et franchement j'en suis le plus heureux, les coups de foudre ne durent pas disait-on, pfft!!des ragots, la preuve!
SupprimerEh oui, c'est étonnant, mais il y a un moment où on s'est vouvoyés...
Supprimercertains de mes lecteurs, d'ailleurs, préfèrent ce mode de communication, je m'adapte.
Mais avec toi, qui tutoies les étoiles, ça m'a paru incongru... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Je ne tutoie les étoiles que lorsqu'elles guident mes pas sur le toit du ciel.^^
SupprimerJoli !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le bonjour Dame Céleste. J’ignorais l’existence de ce syndrome aux effets dévastateurs, pour l’avoir éprouvé et surmonté sans pouvoir lui donner d’autre nom que mélancolie, ou déprime. Quelle douleur atroce ! On est content quand ça disparaît. Je n’ai que ceci à offrir en partage, bien modeste réconfort, je l’admets :
RépondreSupprimerEmpreinte
Je passais par hasard
L’air de rien, j’ai changé de trottoir
Une idée collée à l’espoir
Savoir si le vent qui me poussait
Avait encore sous les ailes
La force des temps fourvoyés
Si la couleur caressante de son regard
Avait les traits, les reflets, la portée,
Que la lumière ramifie dans l’esprit
Si elle pouvait encore irriguer de sa magie
Les venelles des cœurs mutilés
L’air de rien j’ai respiré l’air de ses pas
Une rose rouge dans chaque main
Des notes de musique collées aux doigts
Comme une encre qu’on n’efface pas
J’ai allumé un brasier dans le noir
Dansé tout autour, le cœur en tam-tam
Les lèvres défiant les étoiles
J’ai soudain entendu le feutre de sa foulée
Se posant sur la cendre qui m’entourait
Comme l’empreinte d’un mystère élucidé
Chère Céleste,
SupprimerComment, comment savoir si iatrophobe tu te penses à raison
Comment passer d'une timidité extrême à la nature expansive
Toi dont la prose dépourvue de peur chaque fois nous ravive
Toi qui de la joie dispenses à tous la belle chanson
Est-ce toi , ou est-ce une autre qui fuit le carabin
Quand tu exprimes ta délivrance par l'ostéopathie
Ne pourrions nous croire que la médecine te fit du bien
Et que pour le monde médical tu aies de la sympathie ?
Il est des paradoxes que nos natures génèrent
Qui font de chacune ou chacun un vrai mystère
Voilà au moins une raison pour tes amis qui espèrent
Te voir un jour trouver la paix qui régénère
Bises carabines à cent balles
@ Lediazec
SupprimerMerci pour ce beau poème qui enchante mon âme et mon coeur.
J'ai suivi tes pas dans ce monde odorant où les roses rouges remplacent les médecins
Ça m'a fait du bien.
Que la force soit avec toi ^^
¸¸.•*¨*• ☆
@Petrus
SupprimerJe n'ai aucune timidité envers les médecins (il ne faut pas se fier aux définitions alambiquées de wikipedia)
Quand j'ai quelque chose à leur dire, je ne me gêne pas pour le leur dire. Et notamment quand je m'engueule avec le mien parce qu'il tape sur les fonctionnaires, alors qu'il est quand même payé en grande partie par la sécu...
Simplement, je suis comme un de mes grands-oncles qui disait
« Les docteurs moins je les vois, mieux je me porte ».
Cela ne veut pas dire que je ne me soigne pas quand j'ai quelque chose. Mais l'ostéopathe que je vais voir n'est bizarrement pas reconnu par la médecine allopathique officielle. Rien que pour ça, j'ai aimé aller le voir.
Ma paix intérieure est un peu bousculée en ce moment, mais je la sens là, tapie au fond de moi, pas loin...
Il suffit d'aller m'asseoir au bord d'une fontaine pour me retrouver...
Que je sois une fille paradoxale, ça je le reconnais et je l'assume.
Bisous et merci pour ton commentaire qui veut m'aider je le sens bien.Même si ce n'est pas tout à fait le bon chemin... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
la 139e roue de la charrette vient aussi te faire la bise, Célestine...
RépondreSupprimer(et je comprends tout à fait de quoi tu parles, il y a des jours comme ça...)
139°, ah oui quand même !
Supprimerc'est quand on a un gros sentiment de non-importance, ça, et de passer après plein de choses...
Oui, je connais bien. On a beau se mettre l'égo dans la poche, on a quand même besoin, de temps en temps de ses sentir important, mais pas au sens des personnages publics qui pète dans leur suffisance. Non, dans le sens du renard du petit prince.
Bisous madame.
¸¸.•*¨*• ☆
Ma sorellita déborde, et en effet, trop, c'est trop plein! Alors on attrape un fou-rire, qui fait pshhhhhht, qui fait sortir ce qui bouillonne, et non ce n'est pas méchant du tout, c'est sain, au lieu de pleurer on rit et rire secoue d'autres muscles et patine d'une autre humeur.
RépondreSupprimerQuand mon Papounet est mort, ma soeur et moi sommes allées mettre de l'ordre dans son appartement. C'était triste et nécessaire, mais aussi dérangeant de "fouiller dans sa vie", de voir des choses et objets qui ne nous regardaient peut-être pas, de trier etc... Mon papounet avait un oeil de verre, et donc plusieurs bandeaux de pirate. Nous étions si tristes que nous avons pris chacune une de ses canes, une de ses casquettes, et mis un de ses bandeaux, et avons fait une photo de nous deux comme ça, en prenant sa pose habituelle, un peu à la Chaplin. Nous n'en pouvions plus de rire... Bien entendu, c'était le trop-plein qui avait trouvé une astuce pour sortir...
Baci et ... pleure et ris... faut laisser sortir !
C'est bien, de dédramatiser et surtout de déculpabiliser.
SupprimerJ'aime tes récits, parce que quelque part, ils me montrent la voie.
Le trop plein, oui, d'autant que me connaissant, tu te doutes bien que des tas de petites gouttes secondaires sont venues aider à faire déborder le vase...
Merci pour ton enthousiasme qui fait pshhhhhht !
Baci
¸¸.•*¨*• ☆
Il y a des périodes comme ça !! Quand ça commence.....Alors on courbe le dos, on serre les dents, on laisse passer le temps car le temps est le meilleur des médicaments. Et surtout on se fait des p'tits plaisirs, des plaisirs qui font oublier tous nos soucis et pourquoi un voyage dans des contrées lointaines, là où e ciel est bleu sans nuages.
RépondreSupprimerDernière solution: lâcher tout et s'en remettre au divin....ça fait du bien !!
le temps est le meilleur des médicaments.
SupprimerMerci pour cette phrase, évidente et pourtant qui mérite d'être répétée quand on a tendance à l'oublier...
Cher Daniel !
¸¸.•*¨*• ☆
Bon rétablissement à ta maman et gros bisous pour toi!
RépondreSupprimer♥︎
SupprimerBonjour Célestine, sache que je suis de tout coeur avec toi et que tout se passera bien pour ta maman. Je te comprends, lorsque parfois trop c'est trop, les larmes viennent.
RépondreSupprimerJ'adore la fontaine, elle est magnifique.
Je t'envoie de gros bisous ♥
C'est vraiment gentil à toi, Denise. Ton blog est déjà un havre de paix et de sérénité.
SupprimerAlors merci beaucoup pour tes mots rassurants.
Gros bisous
¸¸.•*¨*• ☆
Ça doit être bien d'avoir des amis à qui se confier ... Remarque toi tu n'en manques pas, avec tes nombreux et fidèles lecteurs, et aussi pouvoir se confier, ce n'est pas donné à tout le monde ...
RépondreSupprimerPS : mention spéciale pour la funambullette du jour !
Se confier par écrit est inestimable. j'ai écrit ce billet parce qu'un de mes « fidèles lecteurs » m'a dit que je ne me livrais plus ces temps-ci...
SupprimerMais se confier dans la vie ce n'est pas possible avec tout le monde... ;-)
Merci pour ma funambulle, l'originale est ICI .
Bises étoilées
¸¸.•*¨*• ☆
C'est vrai, ce qui perturbe l'esprit, perturbe aussi le dos!
RépondreSupprimerJ'ai un p'tit truc pour vous: À votre prochaine visite chez le manipulateur, demandez-lui quelle vertèbre se porte bien. Moi j'en ai une vertèbre qui va bien. Je me concentre alors sur elle, je danse alors une petite gigue pour fêter sa bonne condition et je ne pense plus qu'à elle. Ainsi, celles qui vont moins bien boudent dans leur coin et ne me font plus souffrir.
Mon chiro dit que je suis un « cas ». Lui aussi il devrait se concentrer sur ce qui va bien.
Souriez Célestine, il y a sûrement un racoin de votre anatomie qui va bien! Tout ne peut pas aller mal!
Grand-Langue
Mes vertèbres vont bien, heureusement: ce sont les muscles qui les soutiennent qui étaient tout noués...
SupprimerMais il est vrai que votre méthode positive est formidable.
Je souris, rien qu'à lire votre commentaire, ami du bout du monde.
Il y a plein de recoins de mon anatomie qui vont bien, je vous rassure.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est bon de pouvoir rire, ça détend, et le dos se sent mieux, il faut dire que tu n'es pas à la fête depuis un certain temps.
RépondreSupprimerIl est vrai que j'ai eu une petite avalanche de soucis depuis quelque temps...
SupprimerMais comme tout le monde n'est-ce pas...
Bises
¸¸.•*¨*• ☆
Normalement on dit Dura lex sed lex, mais dans ton cas, ce sera Dura Cell sed Cel.... Je plaisante parce que l'humour reste toujours ma porte de sortie mais je suis de tout coeur avec toi, ma sister, je sais que pour le moment, tes jolies épaules de jeune fille portent des montagnes, et qu'il n'y a rien d'étonnant que tous tes muscles soient noués et qu'il te faille pleurer le trop plein.... Et tu sais, quand tu te livres à la plume, c'est toujours aussi beau...
RépondreSupprimerDura Cell sed Cel...excellent, Myo !
SupprimerTes mots sont un baume pour mes épaules endolories,et tu ne le vois pas mais un grand sourire éclaire mon visage cependant que je te lis.
Kisses my sister
¸¸.•*¨*• ☆
Je n'aime pas trop me confier , parler de ma vie privée. Je suis plutôt une "oreille" à qui l'on se confie . Si j'écris, c'est personnel , je ne montre pas mes lignes. En revanche je dessine la vie comme j'aimerais qu'elle soit. Céleste, un de nos amis communs a su lire dans mes dessins et m'a écrit " tu dessines l'espoir et tout ce que tu voudrais dire pour effacer la douleur" . Mon Eva à moi....est la feuille où je pose mon pinceau qui ressemble un peu à celle où tu poses ta plume.
RépondreSupprimerBises d'amitié sincère.
« Je dessine la vie comme j'aimerais qu'elle soit »
Supprimerc'est tout à fait ce que je fais aussi...apporter du rêve, du joli, du frais, même quand la vie nous joue ses tours pendables.
Je t'ai vu peindre. Je sais combien la feuille de papier est une échappatoire fabuleuse.
Moi j'ai hâte d'aller traîner mes pieds avec toi sur une plage de galets blancs. Rien qu'en écrivant cette phrase je sens déjà l'odeur de la mer.
Bisous sincères
¸¸.•*¨*• ☆
je souhaite un prompt rétablissement à ta maman (je suis passée -en passant- sur wikipedia pour voir de quoi il retournait), je te souhaite de tenir le coup... Ca a l'air pour le moment ? L'inquiétant est quand on n'a plus envie de ce dont on a envie en général. Courage, courage... Et j'ai admiré les deux versions de ta Funambule. Pivoinouchka.
RépondreSupprimerAh Pivoinouchka, allez, j'ai déjà retrouvé l'envie de dessiner, et d'ailleurs j'ai d'autres funambulles inédites dans mes cartons...
SupprimerOui, ça va, je tiens le coup. Comme dit Myosotis, l'humour "reste toujours ma porte de sortie"
Bisous étoilés
¸¸.•*¨*• ☆
Je ne connaissais pas ce syndrome!Il est vrai que je ne connais pas tout!
RépondreSupprimerQuant à savoir pourquoi il touche plus les femmes?Peut-être est-ce parce qu'elles ont le cœur plus grand,en général,et donc plus exposé...
Cette expression n'a jamais été aussi vraie: "en avoir plein le dos"
Les gros soucis,les émotions qui font déborder la fontaine,et autres joyeusetés se su-portent sur toutes ces vertèbres en"pile",maintenus par les muscles,qui disent leur ras-le-bol.
Dommage que tu ne pratiques pas la natation...
Mais s'autoriser un petit relâchement des nerfs avec une vraie amie,cela fait du bien aussi...
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines... jean-max Rivière , Gérard^^ Bourgeois.
interprétée par Françoise Hardy https://www.youtube.com/watch?v=B0dAuvCRzV0
Bises de la nuit
Une des premières chansons que j'aie jouée à la guitare à seize ans.
Supprimerl'amitié, un très beau texte...
Pour la natation tu as compris je pense que ce n'est pas vraiment ma tasse de thé...
mais s'il fallait en passer par là pour me muscler le dos...
merci d'être là, même si ce soir, j'ai un peu délaissé les lieux...
Belle nuit
¸¸.•*¨*• ☆
Prends bien soin d'elle
RépondreSupprimerOui, je m'y emploie, missfujii
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Avoir une amie , rien de plus beau , j' en ai perdu une très précieuse il y a peu et j' ai beaucoup de mal à m' en remettre .
RépondreSupprimerBonne et douce nuit à toi .
Gros bisous marseillais .
Renée (mamiekéké).
Je comprends ta peine.
SupprimerPerdre une amie, qui meurt, c'est très triste.
Moi j'ai perdu une amie qui m'a trahie. Je me demande si ce n'est pas pire...
Bisous Renée
¸¸.•*¨*• ☆
Il y a peu de jours. Nous nous interrogions, avec mon amour de coeur, de ce qui faisait que certains s.effonfraient et d.autres tenaient debout ! ?
RépondreSupprimerMais peut-être bien qu'il n'y a que la "carcasse" qui se dresse ? Le reste est constellé en petits morceaux de puzzle et le moindre zéphyr pourrait faire jaillir la peine! Le courage n'est qu'apparent. <3
Ah le clavier de la tablette... S.effondraient
SupprimerLa réponse à ta question est dans ta première phrase...Ceux qui s'effondrent n'ont pas d'amour ni d'ami dans leur coeur peut-être ?
SupprimerC'est juste, aussi, ce que tu dis du courage...il en faut pour montrer bonne figure et en même temps, c'est peut-être ça, le courage : ne pas se montrer affaibli de trop ?
Bises
J'ai découvert ce symdrôme il y a peu chez Françoise. Je m'étais alors renseignée, ils disent que ça se guérit très bien. J'espère que ça va aller aussi pour ta maman, surtout avec une pile neuve.
RépondreSupprimerJ'ai été obligée de chercher iatrophobe dans le dictionnaire. Et la peur du dentiste, ça s'appelle comment ?
Et sinon tu as de la chance d'avoir une Eva dans ta vie...
J'ai cherché, je pense que c'est la stomatophobie...Eva est un soleil, et je l'aime.
SupprimerBisous ma belle
Belle journée
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vraiment rare une vraie amie comme ça ! Je souhaite que tout aille mieux pour toi car je t'apprécie énormément même si on ne se connait que virtuellement
RépondreSupprimerÇa c'est gentil les Caphys. Vous m'avez réconciliée avec ces petites bêtes qui n'ont pas de chance d'être si affreuses et mal-aimées.
SupprimerBisous
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Ma belle Célestine, je suis contente pour toi que tu aies une amie avec qui passer du rire aux larmes...Tu as, en effet eu beaucoup de chagrin ces derniers mois et tu es humaine alors tu craques et c'est bien normal. Il faut bien que le trop plein déborde de temps en temps... J'espère que ta maman va mieux, j'ai déjà entendu parler de ce syndrome, je le trouve beau en fait. Mais je comprend ton inquiétude. Je t'embrasse ma belle
RépondreSupprimerC'est vrai, dans la bouche d'un cardiologue, la maladie du coeur brisée, ça a de la gueule. C'est un peu comme une reconnaissance que le corps et l'âme cheminent ensemble, à l'amble, et qu'il ne sert à rien de soigner l'un sans comprendre l'autre...
SupprimerBizous Brizou
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C'est bien de pouvoir se reposer et se confier comme ça auprès d'une amie... Cela a du te faire du bien... Bon courage à ta maman je t'embrasse
RépondreSupprimerbeaucoup de bien, oui ! et je l'en remercie de tout ...coeur !
SupprimerJe t'embrasse manou
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Quand tout "craque", rien de tel que le rire et un petit "lapin de batterie"...pour dédramatiser !
RépondreSupprimerIl y a un an et demi, le coeur de ma maman s'est arrêté pendant dix minutes...après un vigoureux massage,il est reparti in extremis et on lui a mis un "pacemaker", aussi...
C'est un joli mot, d'ailleurs, un pacemaker...ça amène un peu de paix dans le coeur...:-)
Bise.
C'est vrai c'est un joli mot. On devrait dire peace-maker, d'ailleurs...
SupprimerMuaha ! c'est pas tous les jours que je fais des jeux de mots en anglais !
Bise chère Licorne
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Chère dame de coeur prenez soin de vous.
RépondreSupprimerJe vous serre respectueusement dans mes bras.
Contre mon vieux coeur.
~L~
Je rentre d'avoir pris soin de moi. Au soleil et dans le calme de la nature qui frissonne. Et je trouve votre commentaire.
Supprimertrès émouvant, merci.
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J'espère que ça va aller.
RépondreSupprimerOn n'aime pas te savoir mal.
Moi c'est mon père qui ne va pas bien depuis quelque temps.
C'est la vie comme on dit.
bises
Angela
J'espère que cela va aller aussi pour ton papa.
SupprimerTout le monde passe par ces épreuves-là, comme tu le dis.
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Parfois la vie nous cogne, nous roue de coups, nous mord les reins, les noirceurs pleuvent et nous submergent. Alors les sanglots nous prennent et nous liquéfient de chagrin, d'angoisse et d'impuissance. Pourtant la vie est là, obstinée, dans le rire partagé avec l'amie à qui on peut tout dire et dont on peut tout entendre, comme une trouée de lumière, et l'espoir fuse, éblouissant...
RépondreSupprimer♥
Ton commentaire est comme un poème. Très très beau. Ça me touche.
Supprimermerci douce baladine.
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Le pacemaker s'appelle pile, le coeur brisé s'appelle tako-tsubo... Si jamais le chagrin s'appelle Jack, vous pouvez toujours lui chanter de fiche le camp ! ;-)
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/XKhbI2XUob4
Dis donc, comment tu connais bizimkiler ?
SupprimerC'est un hasard, ou bien tu es allé chez l les Caphys hier ?
Sinon, tu vas adorer leur version de "another brick in the wall"
Bisous mon oncle
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Ce qui me semble difficile c'est l'acceptation... accepter les crocs en jambe, les ornières aussi moches soit-elles... pas simple et pourtant on sait que tout ne peut pas aller bien tout le temps... accepter notre lot...
RépondreSupprimerBleck
Tu as raison, Bleck. Difficile d'accepter quand cela touche les gens que l'on aime.
SupprimerJ'apprends, depuis le mois de septembre.
J'accepte, mais mon corps, lui, me fait entendre qu'il a plus de mal que mon esprit...
Ça va aller...
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"Comme à un vulgaire lapin en peluche.
RépondreSupprimerA cette idée, nous avons ri comme deux gamines, avec Eva. Mais ce n'était pas méchant, hein... Juste les nerfs qui lâchent un peu."
Ça fait souvent ça, même quand le lapin meurt.
Ça nous a fait ça avec mon père et la mère d'Heure-Bleue.
Ma mère et son père étaient loin quand ils sont morts, ça n'a pas eu le même effet.
C'est peut-être une façon de fêter la vie, va savoir...
Oui, tu dis comme Edmée, qui raconte un fou rire avec sa soeur après la mort de leur père.
SupprimerLa vie reprend ses droits...
J'aime ta dernière phrase, le Goût.
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Bien vu la musique ! Une étude de Sor pour un nouveau coup du sort... :)
RépondreSupprimerC'est pour rire ! pas taper !
Hugh ! Prompt rétablissement à ta maman.
Meuh non, je ne vais pas taper un chef indien, pas folle la guêpe !
SupprimerEt puis ton jeu de mots était parfait.
Bises
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C'est marrant comme un mot japonais harponne mon attention...
RépondreSupprimerBises d'un éthéré (le mot est à peine à la hauteur de mon instabilité !)
;-)
Si je te disais que je l'ai un peu fait exprès, tu ne me croirais pas...
SupprimerDisons alors que mon inconscient me l'a dicté à mon insu, ne sachant plus comment toucher quelqu'un qui s'est évanoui d'un coup et qui a supprimé sa boite mail... ;-)
Donne moi de tes nouvelles, être éthéré !Mon adresse à moi fonctionne.
Bises
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Je ne saurai expliquer... Je suis en plein maelstrom de doutes, de terreurs et de violences...
SupprimerConfusions annihilantes m'exposant aux coups du sort...
Je me nie et me renie sans cesse, n'arrivant pas à donner consistance à cette âme en perdition qui est la mienne...
Et pourtant je me débats, refusant de me laisser entrainer, refusant d'entrainer...
Être maudit n'est pas facile.
Ce n'est que ton mental qui te parle d'être maudit.
Supprimerla réalité de ton être est toute autre. ;-)
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Je ne passe par ici que ce mardi soir et réagis donc encore une fois en retard. Mais, chère Célestine, à te lire, j’ai juste envie de te dire : Pense avant tout à toi. Fou-ris avec Eva, raconte-lui, raconte- toi, chante, dessine, prends bien soin de ta vie. Car, à propos de piles et de batteries, ce sont les tiennes qui ont le plus besoin d’être rechargées. Sois ta priorité. Comment, sans cela, pouvoir t’occuper de qui que ce soit? Ta mère est prise en charge par ses soignants et médecins. Alors toi, prends un soin particulier de ta personne. Elle le mérite, tu le lui dois. Belle soirée, doux rêves! Dad
RépondreSupprimerPS : Ton joli dessin en orange et violet est réjouissant à voir.
Il n'y a pas de retard ici, Dad.
SupprimerJe réponds à tous les commentaires, même sur des billets qui ont parfois plusieurs années...
merci pour tous ces mots très positifs que tu m'envoies.
Mon dessin exprime la lumière. Celle que je ressens en moi, celle qui illumine mes jours.
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Merci pour cette réponse.
SupprimerLes réactions, je trouve qu’elles ne sont pas toujours faciles à faire de suite. Il arrive que le rythme des billets et des commentaires soit trop rapide pour moi. Besoin de laisser du temps s’écouler et le contenu d’un post faire son chemin. Besoin de relire aussi. Il m’arrive de repenser à certains billets des semaines et des mois après leur publication. Je dois être particulièrement lente… Imagine que j’ai relu tout récemment ton « Jubilacion » !
Quant à ce que tu vis avec ta mère, je passe aussi par là. Je me pose des tas de questions sur une médecine à même de prolonger la vie, mais pas toujours la qualité de celle-ci. Je constate que dans cette course d’endurance, que constitue notre accompagnement deproches, il est important de pouvoir se ressourcer, échanger sans filtre, loin des réactions filialement correctes (qu’on pense parfois devoir assumer). On vit des émotions diverses, contradictoires, et il est bon de pouvoir les partager avec des gens de toute confiance. Une sacrée chance, d’avoir des Eva autour de soi.
Tes dessins montrent ton énergie créatrice. Cette belle lumière en toi, qui t’aide à affronter les hauts et les bas.
C'est amusant que tu me parles du rythme trop rapide de mes billets alors que tu en écris un par jour ...
SupprimerMais je comprends tout à fait ton besoin de lenteur.
J'aime l'idée que mes lecteurs vont se perdre dans les profondeurs de mes anciens billets.
Même si jetant un oeil curieux à ce que j'écrivais il y a quelques années, il arrive de me dire : «quel chemin j'ai parcouru !»
Je me concentre sur mon énergie créatrice qui est tout simplement la joie.
Et cette sensation immanente que rien de mal ne peut m'arriver tant que j'éprouve cette joie.
Merci pour ce beau commentaire, dad
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Rire et pleurer, sourire et se lamenter, se consoler et consoler, s'angoisser et s'apaiser... C'est la Vie Célestine. C'est la dure et belle Vie...
RépondreSupprimerToi tu sais la beauté, tu connais l'amitié.
Ca va aller Célestine. Rien ne sera plus comme avant, mais un matin tu te réveilleras et ça ira. Oui ça ira bien.
Je t'envoie les gazouillis des oiseaux de mon jardin pour se joindre aux gazouillis des oiseaux de ton jardin. Ils vont te jouer une belle symphonie joyeuse. Ecoute bien demain matin !
C'est incroyable la synchronicité de ce que tu dis avec ce que je suis en train de lire.
SupprimerMerveilleux.
Je t'en dirai plus bientôt.
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Ma curiosité frémit d'une douce impatience :-)
SupprimerJ'ai posté chez toi avant-hier un extrait du livre... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah.. Je n'ai pas vu.. J'y vais de ce pas !
Supprimer^^
SupprimerL'homme aux mains d'or, justement, débloque les tensions que nous coinçons bien à l'intérieur. Donc, y'a un moment où elles doivent évacuer.
RépondreSupprimerBon courage. :-)
Merci Sabine. Je n'en manque pas.
SupprimerBonne vacances ?
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Elles filent à vitesse grand V, au rythme de mes activités ...
SupprimerBonjour Célestine,
RépondreSupprimerC'est avec beaucoup de pudeur et d'humour et de délicatesse que tu évoques le problème de ta maman.
je lui souhaite un prompt rétablissement.
Bises,
Mo
Je te remercie du fond du coeur.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comme tu le sais, Célestine, je connais le syndrome de Tako-Tsubo. Plein de coïncidences d'ailleurs par rapport à ce syndrome. Je suis "tombée" sur un article en parlant le jour où ma soeur a perdu un ami très cher, je l'ai mis sur FB à son intention, et sur mon blog pour informer mes fidèles lecteurs de ce mal étrange. Et puis, toi, qui en parles.
RépondreSupprimerJe souhaite vivement que ta maman aille mieux. Le rire, il en faut, cela aide à tenir bon lors de moments difficiles. Et il ne faut pas en avoir honte.
Je t'embrasse fort, ma belle Amie.
Ce qui est fou c'est que je ne l'avais pas lu chez toi, ni sur fb...
SupprimerLa coïncidence m'a interpellée en effet !
Hier elle avait l'air d'aller mieux...
Merci pour ton amitié.
Bisous
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Comme Chinou, je n'aime pas trop parler de ce qui m'est propre.... mais je me reconnais assez dans ce billet... en point-y-est.. en ce moment, je suis heureuse pour toi d'avoir une Eva, là, avec toi... moi ne sais plus très bien faire avec cela.... mais le "tako tsubo" me destabilise aussi, n'avais pas l'habitude de vivre plus lentement.... mon esprit est toujours aussi vif, mais mon corps ne suit plus de la même manière... j'ai vieilli en six mois... on me dit que ça ne se voit pas.... mais moi je le sens.. les épreuves n'arrangent rien à l'affaire.. elles usent... faudrait s'y faire !
RépondreSupprimerEn ce qui concerne ta maman, j'espère qu'elle va mieux, et que son coeur se remet lentement, mais a-sûr-aimant.
Excuse mon retard dans mes comment-taire...
Je reviens aussi pour toi...
bisou amical.
Den
Il n'y a jamais de retard sur ce blog, chère Den.
SupprimerPuisqu'il est suspendu hors du temps, dans une bulle de rêve...
Je comprends tout à fait ce que tu ressens, mais je te rassure, ton esprit, lui, est toujours aussi vif à chercher les mariages de mot, harmonieux et espiègles mots qui se contorsionnent en pure poésie. Je te rassure aussi pour ma maman. Et j'attends de savoir quel est le lieu magique où tu vas m'emmener pour notre rêve éveillé du jour.
Je t'embrasse en éclats de lune
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