La falaise et la mer faisaient l'amour en contrebas.
Elle regarda l'écume furieuse de leur lutte, les assauts des flots puissants contre la craie fragile des murailles blanches.
Elle regarda le vent, et la pluie et le vert noyant les alentours.
Elle regarda sa vie, le sable de sa vie coulant entre ses doigts.
Elle regarda ses pieds, tanguer au bord du précipice. La poisseuse vanité des choses quotidiennes, les barreaux derrière lesquels ses amies s'enfermaient, son sentiment de liberté à elle, floué par les vents contraires, elle rebelle, si rebelle toujours, si pleine de ce bouillonnant et impérieux désir de vivre selon ses propres sursauts. De faire bouger les lignes, de sortir des rails.
Elle ne résista pas contre l'envie de crier, de hurler à tous ces ronds-de-cuir, ces ronds de jambes, ces mous du genou et du cerveau, ces creux du bulbe, ces ratatinés du coeur "Allez tous vous faire foutre!"
Son cri se perdit dans le fracas des vagues.
Elle respira très fort pour retrouver son envie d'écrire, de rire, de sourire. La paix lui fit un lac.
Elle sentit doucement se calmer sa tempête intérieure.
Et elle se dit : " et moi qui pensait avoir le vertige debout sur une chaise ! ". Elles contempla à nouveau ce qui l'entourait. Elle écrirait demain et ce qu'elle écrirait demain serait si fort que ce qu'elle contemplait aujourd'hui lui semblerait bien plat.
RépondreSupprimerElle venait enfin de prendre la mesure de sa plume.
Et la nuit, bien accrochée au ciel, porterait ce désir jusqu'à demain.
Car c'est ainsi que les rêves fabriquent le monde....et que naissent les lignes, les pages, les romans
Et que l'imagination, "la folle du logis", porte au loin les rêves les plus fous.
J'aime beaucoup "la nuit bien accrochée au ciel"...
SupprimerOui, les rêves fabriquent le monde. j'en suis intimement persuadée.
Et elle avait poussé ce cri. Et tout était redevenu calme. Et elle s'était assise quelques heures doucement, pour parler, pour dire, pour sentir simplement le temps qui passe et pour le regarder. Et elle avait aime cet endroit isolé, comme à l'écart du monde. Et elle dégusterait avec douceur des heures passées dans ce pays si doux, entre mers et montagnes, ou le temps semble apaisé.
SupprimerEt elle n'avait plus enti la tension de l'épaule, ni la douleur du bras. Ni même le poids de la pression académique. Elle n'allait plus que faire ce qu'elle aimait : faire grandir dans la douceur et le savoir ces petites têtes avides de savoir et d'amour. Et elle pourrait à nouveau leur donner les deux a la fois.
C'est tellement vrai et tellement moi, tout ça... Merci Cher Anonyme qui me connaît si bien.
SupprimerEt un vrai faux garde champêtre dirait, et même dit parfois beaucoup moins poétiquement, après les avoir envoyés chez les grecs en hurlant : Putain ça soulage !
RépondreSupprimerJ'avoue que j'y ai pensé très fort...mais cela n'aurait pas été dans le style de l'ensemble...et puis un gros mot par billet, c'est déjà presque trop...
SupprimerPour ma défense, un garde champêtre de commune libre n'a pas le même devoir de réserve qu'une "dirlette" bien éduquée. Mais il ne faut malgré tout ne pas aller trop loin. Dans la vraie vie je me vois quand même mal, lorsque j'ai la rogne, prendre la même attitude que ton personnage d'autant que je verrais plutôt du rouge sang noyer les alentour en place du vert de l'espérance !
SupprimerBon malgré son gros mot lancé à la mer, "ELLE" semble quand même bien "komifô"
Bizzzzz
Voui. Tu as raison, une dirlette ne dirait jamais ça, bien qu'elle le pensât très fort.
SupprimerMais la magie de l'écriture permet d'exorciser les révoltes et les colères.
Malgré tout, le vert (irlandais) de la falaise reste pour elle la couleur de l'espoir d'un monde meilleur. On ne se refait pas...
Mais ce soir viennent les vacances...
RépondreSupprimerElle a déjà préparé sa valise, au moins la liste si elle n'a pas eu le temps de le faire. Ce soir elle restera peut-être un peu plus tard sur son rafiot pour finir de régler de vieux problèmes qu'elle ne veut pas retrouver au retour, pas question de laisser le paquebot sens dessus dessous.
Et puis... le coeur en goguette, la tête dans les nuages !
Retrouver la famille, la liberté, la montagne...
Se lever tard, musarder, humer l'odeur du café frais en gratouillant tendrement le menton du chat...
Partir là-haut, pas trop tôt, marcher lentement, attentive à chaque pas, s'élever dans la douce tièdeur de l'automne, vers le ciel...
Marcher, sentir, voir, respirer...
Trouver un replat herbeux à l'ombre lumineuse d'un mélèze, à l'abri de ce petit vent qui frise les moustaches (oups, pardon, ça c'est pour moi...).
S'y assoir pour casser la croûte, savourer...
Puis se coucher dans l'herbe tendre pour voir passer les nuages...
Mettre un chapeau sur ses yeux.
Se laisser pénétrer par la douce chaleur du soleil, la laisser envahir tout le corps, l'inviter vers les tensions qui persistent, et respirer, là...
Laisser la détente inonder... S'assoupir...
Etre réveillée par le chant d'un oiseau, et redescendre, tranquille...
Etre accueillie par ceux qu'on aime : "C'était bien ?"
:o)))
J'adore ce programme, qui me convient parfaitement...même si tu as ôté une partie du plaisir de la découverte...Mais, oui...je sais déjà que je dirai en revenant: "c'était bien..."
SupprimerJean Dubidon, après avoir enfilé son pyjama de flanelle, ôta son dentier et le plongea dans un verre d'eau à son chevet. Il grimaça soudain. Allons bon, cela sifflait dans ses oreilles, voilà qu'il avait des acouphènes maintenant ! Il essaya d'introduire son auriculaire dans son oreille gauche et il l'agita, en vain. Il se dit alors qu'il passerait chez son médecin le lendemain matin, avant de se rendre à son poste, au ministère de l’Éducation nationale...
RépondreSupprimerTrès drôle, le portrait de ce prof cacochyme, mais hélas, ce sera peut-être une réalité dans quelque temps, quand les profs avec bac + 5 devront travailler 45 ans...
SupprimerOu "Anatomie d'un moment de détresse" + Satie que j'aime tant bien qu'il me glace un peu + Une pianiste de la lande au nom de rocher d'Armor = du beau, Célestine, du que j'aime.
RépondreSupprimerDu beau Célestine? tu me flattes!
SupprimerIl y a bien longtemps, je suis allé à Etretat.
RépondreSupprimerMais je n'ai pas crié.
Peut-être que j'aurais dû...
Peut-être que tu aurais dû...de temps en temps, ça fait du bien.
SupprimerEtretat, très jolies falaises...
Les vacances, faire un tour au bord de la mer, rêver, lire... Un peu mélancolique, mais humeur de saison ?
RépondreSupprimerNon, je crois que malheureusement, certains êtres humains sont toxiques quelle que soit la saison...
SupprimerEt cela fait du bien d'évacuer les miasmes dus à leur toxicité en poussant le cri primal!
Pour les vacances, oui, je vais à la mer...
Ah si seulement je pouvais crier une bonne fois, une seule petite fois.....
RépondreSupprimerAllez, je t'encourage à le faire. Cela libère des tensions ...
SupprimerElle avait donné rendez-vous à cette employée de l'éducation nationale.
RépondreSupprimer-Penchez vous Bernadette, là, vous ne la voyez pas ?
-Voir quoi ? Répondit l'employée en se penchant davantage
-La circulaire 936 B, avec laquelle vous me faites ch... depuis des mois !
Du haut de la falaise de craie blanche jaillit un cri qui se perdit dans le ressac de la mer en furie, tandis que deux bras courtauds et gras s'agitaient en vain, tentant de freiner la chute.
Tu m'as fait mourir de rire!
SupprimerCette tribune se transforme en atelier d'écriture, pour mon plus grand plaisir...Chacun apporte sa patte personnelle à mon billet, et c'est vraiment très riche et varié (purée, on dirait que je parle d'un plat de crudités...)
J'ai tellement aimé imaginer les "deux bras courtauds et gras" comme des prolongements hideux de ma propre "supérieure" hiérarchique...je suis d'ailleurs obligée de mettre des guillemets à ce ridicule substantif...je me demande vraiment en quoi elle me serait supérieure...
En tous cas, j'ai bien ri.
Tiens les grands esprits se rencontrent : il y a une vingtaine d'années, j'ai écrit une chanson dont le refrain dit :
RépondreSupprimer"Faire des ronds d'jambe à des ronds d'cuir
ya vraiment plus jouissif
Faire des ronds d'jambe à des ronds d'cuir
Quel orgasme poussif d:-D !!"
Ce n'est pas la première fois d'ailleurs...
Supprimer-la première fois que quoi?
-eh bien, que nos grands esprits se rencontrent...
RépondreSupprimer-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
"Rares sont les mots qui valent mieux que le silence." écrit Montherlant dans ses "Carnets". Le seule réponse qu'on osera sur la pointe des pieds est un silence de respect représenté par cette symbolique page blanche.
chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
SupprimerLa paix lui fit un lac...j'aime beaucoup...ouf c'est les vacances pour toi....profite !
RépondreSupprimerMerci Mind!
Supprimerje crois que je profite déjà! je suis une grande kiffeuse!
Aussi impressionnant que le cri de Munch !
RépondreSupprimerPlus efficace par contre, même pas besoin de mettre sur pause ou rewind ;)
J'avoue que ce tableau de Munch n'est pas celui que je préfère...il est trop flippant, trop affreux. Jolie est ta transition, en revanche, avec mon billet précédent... ;-)
SupprimerJ'aime entendre ce cri sorti du silence enfoui longtemps dans nos entrailles et tel une grosse bulle d'air écrasée sous l'océan il remonte à l'air libre pour déverser tout son soul de ces imbécillités de la vie.
RépondreSupprimerComment ne pas aimer tes coups de gueule, Célestine, qui nous revivifie l'air (dont ces jours-ci, on nous qu'il est vicié!).
Ravie de te revoir parmi nous, Bizak!
SupprimerEt merci de revenir avec la même indulgence pour mes coups de gueule, qui, je l'admets, sortent des tripes. L'impression d'un grand bol d'air!
Voilà des vacances qui vont faire du bien.... le we dernier, j'aurai aimé être comme Elle, pouvoir crier à tue tête ma déception... j'ai gardé le sourire enfin presque.... bisous ma Célestine
RépondreSupprimerGarde le sourire ma Prudence. Ils sont beaux, amoureux, anticonformistes, purée, qu'est-ce que j'aimerais que mon fils me fasse ce genre de surprise! Envoyer cul par dessus tête les conventions, les idées toutes faites (qui sont généralement des idées mal faites) et tous les uniformes...Une mariée en bottines roses et jupon violet, mon rêve!!! et le symbole du mariage dans la profondeur des êtres plutôt que dans les apparences...Plus j'y réfléchis, et plus je me dis que c'était un merveilleux cadeau qu'ils t'ont fait là.
SupprimerBonnes vacances! Tu peux crier, certes, mais surtout respire! Ferme les yeux, écoute ta respiration et sens le vie qui vibre en toi. Tu verras, c'est plus puissant....
RépondreSupprimerJe suivrai tes sages conseils Marie Mad! Comme à chaque vacances, j'irai me ressourcer en respirant l'insouciance nature.
SupprimerLe cri libérateur :-)
RépondreSupprimerUn appel du cœur, n'est-ce pas?
Oui, un cri primal qui me permet de rester debout même devant la force la plus terrible qui soit: la connerie humaine. ( je sais je dis beaucoup de gros mots, mais ça fait partie de la thérapie)
SupprimerUn appel du cœur, oui, sûrement. Je ne connais que cette façon de fonctionner.
"Allez tous vous faire foutre" C'est primordial et libératoire... Finalement, ça ressemble au cri primal ! ça a le même côté thérapeutique....
RépondreSupprimerC'est amusant, en te lisant, je la vois instit. au bord d'un abîme d'incompétences. C'est fou ce que l'imagination peut parfois jouer des tours...:-D
Ti bacio
Une imagination qui a quand même une certaine prise avec la réalité à ce que je vois...
Supprimer*_^
SupprimerEt oui se préserver de la bêtise humaine :(
RépondreSupprimerBisous et bonnes vacances :-)
Vaste programme! ( je parle des vacances, bien sur! Quoique...)
SupprimerBises petite Marie
Reviens quand tu veux!
Tu parodies dégeulle lorsqu'il avait commenté le tag "Mort aux cons"...
SupprimerBaci Bella
Voui! Je trouve ça tellement fort!
SupprimerEt zut ... mon com d'hier ne s'est pas édité ....
RépondreSupprimerOui pour la communauté d'âmes ... Un joli texte que celui-ci, en accord avec la musique de Satie.
Belle vacance !
Quel dommage...je f´aime pas quand les commentaires se perdent dans la blogosphère ...je te souhaite toi aussi une jolie vacance ma douce.
SupprimerEtat d'âme superbement décrit... cette révolte muette qui tout d'un coup prend une telle place qu'un grand cri se perdra mais ne sera pas perdu...
RépondreSupprimerParfois il est inquiétant de vivre avec des gens trop habités par la discipline des conventions, eux qui ne vivent pas mais font survivre les conventions. Et nous qui savons que ... il y a autre chose à faire de notre existence, les gars et les filles... !
Oh que oui! Des dizaines de choses merveilleuses mais les " bureaugrattes" n'en ont aucune idée...
SupprimerJe rajouterai que mon inspectrice a une phrase fétiche qu'elle me sort très souvent: " je n'ai pas d'états d'âme, j'ai une âme d'état"
SupprimerOn a vu ou ça a mené aux heures sombres de l'histoire...
Ah là, ton inspectrice est un bon petit soldat digne de figurer dans l'aphorisme d'Albert lorsqu'il nous disait:
Supprimer"Celui qui peut marcher en rang et formation derrière une musique militaire n'a pas besoin d'un cerveau, une moelle épinière lui suffit largement.* Elle n'a même pas l'excuse de l'orchestre pour faire couler l'E.N. aussi bien que le Titanic...
Mais pourquoi donc les crétins et les incapables sont-ils dotés de la parole? Ne sachant rien faire, ça leur donne l'occasion de faire ch... le monde.
Si les connes pouvaient voler, elle serait déjà satellisée.
Baci
Ça me fait du bien de la vouer aux Gémonies...
SupprimerTu me connais, Célestine, personnellement je préfère la Femme à l'ombrelle de Monet !
RépondreSupprimerOn avait déliré avec Antiblues, dans des temps lointains.
Je parle de l'image et non du cri que tu proposes.
Tempête sous un crâne ? Encore ?
Evacuer par de la poésie c'est tellement plus agréable que par des décibels...
Bon dimanche et gros bisous d'O.
C'est amusant, tu es la première qui me parle de mon dessin. Oui, car il s'agit bien d'un dessin de moi. Et bien sur je n'ai pas la prétention de rivaliser avec Monet, je sais que c'est maladroit et plein de défauts, j'ai juste découvert avec bonheur la fonction " dessin" de ma tablette, et cela m'amuse beaucoup plus qu'avec des crayons. Cela me permet aussi de me défouler, d'une certaine façon.
SupprimerJ'aurais bien aimé partager ce " délire" avec Antiblues dont tu parles( peux tu me donner le lien? ) à moins qu'il ne s'agisse d'une conversation privée, mais en ce cas tu ne m'en aurais pas parlé, n'est-ce pas?
Quant à ta phrase sur la tempête sous un crâne, eh bien oui, je suis désolée, j'ai fini ma semaine avec un grand bruit dans ma tête, dû à l'ubuesque bêtise des ordres hiérarchiques. Toi qui, aux dires du même Antiblues, frôle la noyade administrative, j'ai senti comme une pointe d'agacement dans ton " encore!" Pourtant tu sais bien que les conneries administratives sont d'une profondeur aussi insondable que la fosse des Mariannes...
Bon dimanche pluvieux ici
Je t'embrasse
C'est tout à fait ça!! Crier parfois pour que l'amertume sorte... Ton texte est beau, tout simplement beau... As-tu lu "Falaise" d'Olivier Adam?
RépondreSupprimerNon, je ne l'ai pas lu...tu sais, entre autres reproches que je peux faire a mon administration, et qui m'amènent parfois a pousser le " Krikitu" pour évacuer, il y a celui de nous faire faire des cyphoses inutiles et terriblement chronophages...on en arrive que je réussissais a lire, il y a vingt ans, avec trois gosses en bas âge, et que depuis que je suis directrice, je ne lis plus que le soir pour m'endormir...il est vrai que le blog me prend aussi beaucoup de temps, pour être parfaitement objective.
SupprimerMerci de ta fidélité Brizou
RépondreSupprimerSans doute plus sensible qu'une page blanche tentant de masquer le maladroit 'éhahissement'
Il y a des matins en ruine
Où les mots trébuchent
Où les clefs se dérobent
Où le chagrin voudrait s’afficher
Des jours
Où l’on se suspendrait
Au cou du premier passant
Pour le pain d’une parole
Pour le son d’un baiser
Des soirs
Où le cœur s’ensable
Où l’espoir se verrouille
Face aux barrières d’un regard
Des nuits
Où le rêve bute
Contre les murailles de l’ombre
Des heures
Où les terrasses
Sont toutes
Hors de portée.
Andrée Chedid
In « Par-delà les mots »
Un cri magnifiquement mieux exprimé que le mien, mais Andrée Chedid, c'est du lourd!
SupprimerEn retour ce texte de son petit fils M...
Je pleure sur ma solitude
Que je courtise comme
Ce bon vieux rhum
Allongé sur
Ma vie, je dors d'un œil
J'encaisse mon deuil
Elle s'est envolée
S'est perdue dans le ciel
La courte échelle
Souffrance, parallèle trop rance
J'appelle l'espérance
Pour retrouver des ailes
Elle est partie, oui, je le dis
Triste, je pleure la mort de l'âme soeur
Partie, ma bouche vous le dit
Triste je me plie à la mort de ma vie
http://www.deezer.com/track/3129698
Peut-on crier sur tout comme on peut, "peut être", rire de tout"? Je crois qu'on peut crier sur tout quand on a fini de rire de ces saltimbanques qui ne nous amusent pas du tout!
RépondreSupprimerJ'ai retrouvé une citation de Jean de Rotrou: « L'injustice est muette, et la justice crie. » T'a t'elle inspiré pour ton cri?
Bonne soirée chère Célestine.
Je crois que tu as raison, cher Bizak, sauf sur un point: ce ne sont pas des saltimbanques. J'ai trop de respect pour ce mot, qui représente les artistes, les poètes, les rêveurs, pour le voir appliqué à des gens engoncés dans leurs certitudes et leurs fonctionnements de robots...des bouffons pas drôles,
SupprimerMerci d'être passé. Biz
Peut-être alors, éclairage au néon oblige, sale-teint-branque.
SupprimerBaci
Mais c'est genialissime, ça!
SupprimerSale teint branque...un jeu de mots que n'aurait pas renié Desproges...
Molto baci
J'ai bien peu de mérite, hors de l'instruction publique, j'ai eu de bons maîtres: Allais, Bedos, Coluche, Dac, Desproges, Devos, Jarry, Lapointe, Vian, etc.
SupprimerDire que j'aurais pu me satisfaire des roilles-gosses et des j'en-foutre qui étaient en charge de m'instruire... j'ai échappé au pire :-D
Baci
Je crois que t'as raison aussi, Célestine: saltimbanque est trop beau pour le prêter aux ronds de cuir endurcis!
RépondreSupprimerRegarde donc la réponse de Blutchiamo juste au-dessus...elle est-y pas géniale?
SupprimerBelle trouvaille en effet!
Supprimer