Sur
le blog ami où j'ai trouvé cette amusante allégorie, elle trônait seule au
milieu d'une page blanche.
C'est
vrai que le message se suffit à lui même. Mais je me suis prise à imaginer
quelques développements autour de l'idée force. L'on me pardonnera d'être
bavarde, n'est-ce pas?
Ah,
oui, la vie serait parfaite si nous possédions ces quelques commandes simplissimes!
Imaginez.
On
utiliserait le retour en arrière en fin de vacances, pour en
reprendre une petite lampée avant la rentrée. Et bien sûr, à l'échelle de la
vie elle même, dès que l'on se sentirait devenir vieux, hop, un petit zap, et
ça repart! Je me recalerais volontiers sur dix-huit ans, quant à moi...histoire
d'être en accord avec mon âge mental...
La pause nous permettrait de faire
un arrêt sur l'image sur tous ces moments délicieux mais fugaces que la
vie nous offre, et pour lesquels on n'a pas le temps d'aller chercher
l'appareil photo. Jules en équilibre sur son tricycle, Lola qui fait sauter sa
première crêpe, Papi qui s'est endormi assis le menton sur sa canne. Mais
aussi, une étoile filante, un daim rencontré au détour d'un sentier, un vol de
cigognes, ou le regard d'un bel inconnu...
Il
suffirait d'appuyer sur répéter pour
revivre à volonté un moment qui nous a plu. Un moment d'exception, où le coeur
bat la chamade. Je me suis demandé lequel je choisirais.La vie ne vaut d'être
vécue que pour ces moments-là, et j'en ai eu tellement déjà!
La
touche arrêt, véritable remède miracle et
définitif pour stopper net tout ce qui est affreux, tout ce qui est caca,
les coups du sort, les chagrins, les pertes, les mauvaises nouvelles, la
laideur, la violence...et les discours oiseux des politicards.
Un
petit coup d'avance rapide résoudrait
une bonne fois le problème de l'ennui chaque fois que l'on trouve que le
temps s'englue comme dans un épisode de Derrick: ce serait vraiment royal dans
certaines conférences pédagogiques! Ou pour le montage de l'armoire glütflück d'Ikéa...
Enfin,
pour tous les carrefours de l'existence où l'on doit faire des choix, on
laisserait la lecture
aléatoire décider à notre
place, arbitrairement, comme sur un coup de dés.
Alors,
elle est où, la zapette magique? Une forte récompense, sous forme de trois
caramels mous, à qui me l'apportera sur un plateau d'argent.
Qui sait alors quelque chose de ce monde où on arrêterait le temps ? Sur un avant, sur un après, sur un doux moment parfois étrange ou insolite. Quelques heures sur un banc, d'autres à marcher dans les sous bois. Peut-être d'autres passées à ne rien dire, à ne rien faire, à être assis... à côté... en respirant une odeur, en touchant une peau. Quelques heures dans une voiture bloqué un instant dans l'espace. Parfois une minute, juste un instant qui passe. Un rêve suspendu dans le temps et l'espace. Et qui sait quand sera ce temps ? Sentir la présence ou regretter l'absence ?
RépondreSupprimerJuste l'espace d'un moment...
Signé : KRONOS
Allez, disons que je vais seulement garder la touche pause.
SupprimerCelle qui permet d'arrêter le temps cinq minutes.
Vous voulez bien, m'sieur Kronos?
( vous voyez, je ne suis pas si exigeante finalement)
*_*
Donc, si vous me croyez, mignonne,
RépondreSupprimerQue fera t-on de la plume tu Pierrot, si tu dégotes ta zapette ?
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.
Tu te rends compte ? Cette ringardise serait virée du patrimoine !
Une zapette ! Pfffttt ! ! !
Ah oui je suis bien d'accord avec toi. Ce cretin de Ronsard m'est toujours sorti des trous de nez, et encore , je suis polie, j'aurais pu dire qu'il me défèque dans les chaussures de pluie...
SupprimerNon mais pour qui se prend-il cet abruti, avec sa façon de draguer? En gros, dépêche toi de te jeter dans mes bras ( et encore je suis polie) avant que tu sois vieille grosse et moche et que plus personne ne te regarde dans la rue... Une zapette intéressante, ce serait celle qui permettrait de zapper les cons, ou de les mettre sur orbite...
Vachement sympa et délicat, le Pierrot. Tu sais où je me la mets sa plume?
Pas vrai, not' bon garde?
Rassure moi, tu n'est plus obligée de faire réciter cette ineptie aux bambins ? Y frisait quand même la pédophilie le vieux ! Allez dis moi que ce n'est plus au programme, ça me réconciliera un peu avec les réformes de l'E.N..
SupprimerBizzzz
Alors comme ça on déteste Ronsard, mais quand son alainx chéri le parodie dans un autre commentaire, on le traite de bad boy ???
SupprimerSouvent femme varie....
etc. etc.
:-))
T'auras ton baiser quand même, je sais que tu ne peux plus t'en passer....
:)
Ce que je déteste, c'est la condescendance des certains hommes dans leurs relations aux femmes, et je trouve que ce poème est un condensé de machisme primaire.
SupprimerQuand je disais que tu jouais les bad boys, c'est peut être parce que sur le billet precedent, je m'attendais à autre chose de "mon alainx chéri" comme tu dis. Ou serait-ce que je suis à côté de la plaque? Sérieuse quand tu as envie de plaisanter, et légère quand tu veux être grave...
Ah, les difficultés de communication, c'est pas rien.
Souvent femme varie, sans doute, mais les ennemis de la monotonie s'en plaignent-ils?
Bon la, je crois que c'est grillé pour avoir la bise...
@JMB. Non, il n'y a aucun texte imposé en matière de poésie, heureusement...et de toutes façons, même sous la torture je ne dirai plus ce texte.
SupprimerJe crois comprendre le fond de ta pensée...
RépondreSupprimerEnfin pas tout... Par exemple j'aime bien monter les armoires Ikéa. Y'en a qui achètent des puzzles et y passent des heures alors que ça sert à rien (et puis entre nous, les p'tits chats dans un panier...), moi j'aime bien monter les armoires Ikéa. Elles me donnent l'impression d'être intelligent (et c'est pas tous les jours).
En revanche je te comprends à propos des conférences pédagogiques... ;o)
Mais t'imagine le foutoir ? D'abord on se marcherait sur les pieds parce que personne serait mort. Qui oserait appuyer sur la touche "Stop" pour mettre un terme à une fin de vie déliquescente, puisqu'on pourrait revenir en arrière à l'envi ?
Et puis la vie ne deviendrait-elle pas insipide à force de "Replay". Il est des épisodes qu'on magnifie avec le temps. J'en ai, pas beaucoup, que je conserve avec tendresse au fond de ma mémoire. Ils sont précieux comme des trésors...
Et je crains que le pouvoir du "Replay" ne nous amène à une addiction auto destructrice, à l'instar de ces rats d'expérimentation dont je t'ai déjà parlé, qui mourraient d'épuisement d'avoir pu s'asséner à l'envi des orgasmes artificiels...
N'a-t-on pas besoin de l'automne pour apprécier le printemps ?...
Eh bien moi qui croyais faire sourire l'auditoire avec mon petit délire au second degré, c'est la grosse plantade...Mais comme je suis optimiste, je me réjouirai que tout le monde réagisse comme toi, et se dise que la vie, finalement, est très bien comme ça. Avec ses hauts et ses bas. Parce qu'en réalité, c'est ce que je pense aussi. L'éternité ne me fait pas rêver, et c'est la mort qui donne son sens à la vie.
SupprimerJe ne savais pas que dans des laboratoires, des rats mouraient de bonheur. C'est toujours mieux que de se voir inoculer des tumeurs et de crever dans d'atroces souffrances...
Ça me rappelle une vieille chanson de Sardou...
Attend, j'avais bien compris le seconde degré ! Quoique...
SupprimerPour les rats, je suis d'accord avec toi... Quoique... ne sont-ils pas misérables eux aussi, d'une autre manière ?
Je crains que la seule touche qui nous soit vraiment accessible est celle de l'arrêt définitif (et encore, faut bien suivre le mode d'emploi, sinon, ça repart en pire).
RépondreSupprimerBrrr, tu me fais froid dans le dos le matin au réveil...
SupprimerJe suis sûre qu'on s'en lasserait, de cette zapette. Ben oui : dès lors qu'elle existerait, quel intérêt aurait-elle puisque, pouvant "modifier" les moments de notre vie, nous les reverrions à la baisse ? les bons moments ne sont ils pas bons justement parce qu'ils sont courts ? (ou nous apparaissent comme tels, ce qui revient au même )
RépondreSupprimer"Faudrait poser la question à tous ceux qui sont seuls, qui rêvent de trouver un mec, une nana, du boulot et de quoi payer le loyer "...m'est avis qu'ils aimeraient bien l'avoir, la zapette, de temps en temps...
SupprimerJe dis ça, je dis rien... ^_^
C'est pas faux !
SupprimerMais alors à quoi bon se bouger le cul ?
Si "c'était mieux avant", qu'est-ce qui va nous faire avancer ?
Ainsi moi qui te parle, c'est l'espoir insensé d'échanger sur le net avec une fée de mes amis qui me fait me lever le matin...
Sinon, y'a longtemps que j'me serais envolé du haut de la falaise...
;o))
Oula! Quelle responsabilité te me mets sur mes frêles épaules...
SupprimerJ'en suis toute retournée...
:oDDDDDD
SupprimerTes frêles épaules ? Pôv' 'tite chôse fragile, va !
Va pas tomber, hein !
;o))
:-((
SupprimerJ'ai dit que'que chose qu'y fallait pas ?
SupprimerC'est juste que tu t'es un peu gentiment foutu de ma bobine...et c'était pas le moment. Vu que j'étais sérieuse, pour une fois.
SupprimerSans vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas, c'est toujours le moment de ne pas prendre les choses au sérieux.
SupprimerTous les bons moments de la vie n'ont pas été dialogués par Audiard, on risque de ne pas y trouver de nouvelles perles en se les repassant autant que les tontons flingueurs.....
SupprimerJe voudrais juste parfois disposer de la touche ralenti, allonger le temps pour le rendre plus céleste encore....
Ti bacio Ragazza
@ Walrus je n'avais pas vu ton commentaire! Oui, tu as raison, il est toujours l'heure de prendre les choses avec dérision...
Supprimer@Blutchiamo
SupprimerCe serait un bon billet a faire que de reprendre des situations existantes en les dialoguant avec des répliques d'Audiard... Oui, un grand moment.
Ce serait du BSA extra piste....
Ce serait...
Céleste !
Quelques images furtives mais intenses, Un sourire d'enfant, une promenade un soir d'été, mon fils sur mes épaules, il s'était endormi, son menton noyé dans mes cheveux frisés. Un pont sur la Seine, le fleuve argent et Notre Dame dans la brume. Un pub, le sourire d'une femme que l'on croise, et dont on ne saura jamais rien.
RépondreSupprimerT'attendais aut'chose de Chauguise hein ?
Oui, Chauguise, lui, quand il croise le regard d'une femme, il a envie d'en savoir un peu plus...
SupprimerIl y a tant à lire dans les yeux d'une femme, qu'une vie ne suffit pas !
Supprimerhttp://www.deezer.com/track/16517688
Ça dépend...chez Nadine Morano, ça va plus vite...
SupprimerNon, je suis méchante, vite deux avé et un pater!
Ca je ne sais pas, c'est long de sonder le néant!
SupprimerBaci
mdr
SupprimerTiens, rien que pour toi, les autres, ne cliquez pas, voici un texte qui raconte une époque où j'étais toujours en avance rapide, jusqu'à ce que mon stroboscope personnel se cale sur une lumière fixe, tout en continuant néanmoins à virevolter. Car je te prie de croire que je ne suis sur "pause" que pour mes activités bloguesques.
RépondreSupprimerhttp://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2007/04/10/667-tempus-fugit
Je n'en doute pas. Et je trouve juste dommage, si je puis me permettre une legere remarque, de garder pour toi un tel talent... ;-)))
SupprimerMerci pour le lien
Ah, ne renverse pas les rôles ! Je t'invite à venir contempler un tel génie "en live" et tu refuses ... d:)
SupprimerOups je crois que ce n'est pas mon jour...je pense que depuis hier les mots qui sortent de ma bouche sont en ouzbek septentrional... Je parlais de ton talent d'écriture. Et j'espère que tu me donneras une session de repêchage...
SupprimerSuis comme monsieur Ouille (Les "visiteurs" ont-ils remonté le temps jusque chez toi ???), je crois qu'on se lasserait et l'intensité des plus beaux moments de la vie s’émousserait ... (j'ai des exemples de musique et de films cultes à ce sujet...)
RépondreSupprimerN’empêche, l'idée est insolite et drôle et le billet pétillant, comme d'hab' !!
Merci Antiblues, de remettre a sa juste place ce petit billet évaporé...un petit délire inspiré par une photo anodine...
SupprimerJe suis pétrie de doutes a la lecture de tous les commentaires et je me demande a quel endroit j'ai loupé un truc pour que j'ai pu donner l'impression d'être sérieuse a ce point. Mes commentateurs chéris n'ont quand même pas pu penser que j'aimerais vivre éternellement, et sombrer dans l'ennui profond d'un sempiternel recommencement? Oui, je l'avoue, le doute m'habite depuis ce matin...
^^
Il était temps que j'arrive...
SupprimerBaci
^^
SupprimerC'est bizarre !
RépondreSupprimerCe texte est amusant « en soi », second degré, voire troisième…
Et pourtant en le lisant un certain malaise ne cessait de me monter…
C'est clair, je n'en voudrais pas d'une vie comme ça… Même dans l'aspect onirique, dans le « on dirait qu'on pourrait », comme disent les enfants, je m'en voudrais pas de cette zapette !
Ça me faisait penser un peu à « un jour sans fin ».
Retourner dans ma jeunesse ? Revivre toutes ces horreurs ?
Ça doit être ça mon problème : je suis heureux de ma vie d'aujourd'hui !
J'aime mon présent. J'aime ce que je tente « d'en faire »…
Et je dirais même j'aime les jours difficiles, qui me font prendre la mesure de toute ma condition humaine dans toutes ses dimensions. Dans sa richesse, dans son épaisseur, que je vis comme une sorte de privilège de la maturité et de l'avancée vers la vieillesse.
Bon, j'y vais, je suis bien trop sérieux…
Limite chiant finalement…
Le second degré est un outil très difficile a manipuler, la preuve...
SupprimerIl me semblait que ma dernière phrase résumait bien la considération que j'aurais pour cet objet magique...offre-t-on trois caramels mous quand on veut a tout prix quelque chose...
Bon bref, non, tu n'es pas chiant. Tu m'apportes au contraire, a l'instar d'ailleurs de tous les autres ou presque, de précieuses informations sur les progrès qu'il me reste et qu'il me restera toujours a faire pour maîtriser parfaitement mon sujet.
Et du coup, ce que tu m'offres sur un plateau d'argent, c'est de la matière pour un prochain billet qui, lui, risque d'être beaucoup moins léger...
En meme temps, tu m'écris quand même quelque chose de merveilleux: "ça doit être ça mon problème: je suis heureux dans ma vie d'aujourd'hui" c'est quand même fort de café! Moi qui le chante a longueur de blog, ce bonheur de l'instant présent, je n'ai jamais considéré que ce fût un problème...
Allez, gros becs, mon AlainX chéri!
Ne regrette pas ce que tu as écrit.... Ça offre quelques échanges intéressants....
SupprimerManier le second degré, tu sais faire, mais on ne cartonne pas à tous les coups !
Mais il est vrai que "j'attends de toi"... (enfin c'est pas une bonne formule, chacun sur son blog écrit ce qui lui plait....), disons j'espère en toi.... des billets à la mesure de ta richesse personnelle de femme, plus 'intenses" si je puis me permettre.... Ce qui n'est pas incompatible avec la fantaisie.....
La fantaisie est aussi une façon momentanée de ne pas s'écrouler quand la tension est trop forte... Sans doute que j'ai mal évalué ma charge émotionnelle
Supprimeren ce moment, d'où ton malaise et les réponses plutôt sérieuses de mes autres lecteurs... Je prends conscience, et je n'ai pas de regret d'avoir écrit ce billet .
Merci de tes éclaircissements.
Chèère Amiie,
SupprimerJe ne crois pas que tu sois en défaut sur ce coup-là, et les trois caramels mous ont bien fait leur boulot. On (pourquoi "on", de quel droit je parle au pluriel moi ? => "je"). Hors donc, "JE" avais bien compris le second degré, et je crois bien que les p'tits camarades aussi. Mais j'ai l'impression que le sujet est tellement sensible, histoires de temps qui passe, histoires d'un pouvoir exorbitant, toussa toussa, qu'il semble qu'on se soient tous mis à gamberger : "et si j'pouvais, quoique
j'ferais ?"
Valavala...
Zétout.
Bien bien bien.
SupprimerDans un conte de Micheline Morel (réédité par Françoise Simpère), une minute s'est égarée dans la grande horloge du temps et chacun a le pouvoir de la remettre là où elle lui serait utile...
SupprimerC'est plus intense que la zapette...
Baci
Une minute égarée? Moi il m'en faudrait plusieurs pour remplacer toutes celles que je perds au boulot dans les méandres administratifs...
SupprimerBon, là, tu parles d'autre chose. Pour Micheline Morel, ilo s'agissait juste de pouvoir corriger une erreur de la vie, une seule et c'est là tout le sel...
Supprimerah non ! quelle horreur ! Surtout ne pas retrouver la zapette ! ! !
RépondreSupprimerJe préfère l'existence sans elle, avec ses surprises, ses hauts, ses bas, ses misères et ses joies. Bref le bonheur de vivre pleinement.
Cette zapette ne vaut pas tripette, je pense que c'est la conclusion....
SupprimerHeu en fait en vieillissant faut juste changer les piles de temps en temps et opter pour des rechargeables tant qu'à faire...ils vendent pas ça chez Ikéa?? Non sinon j'en aurais déjà acheté...
RépondreSupprimerQui sait? Ils vendent tellement de choses, dans cette caverne d'ali baba des temps modernes...
Supprimer"Ils vendent tellement de choses, dans cette caverne d'ali baba des temps modernes..." écrivez-vous.
SupprimerC'est amusant, cette évocation car "ali baba" est le nom du plus ancien et le plus gros site web professionnel chinois regroupant en ligne les millions de produits que la Chine, fournisseur du monde, peut proposer aux acheteurs. Et en terme de fréquentation, c'est également un des sites les plus consultés mondialement.
moi non plus, je ne pourrais pas un seul instant imaginer ralentir le temps, revenir dans le passé, accélérer vers un futur aléatoire.
RépondreSupprimerMême les moments difficiles je préfère apprendre à les vivre consciemment et intensément: ils ont tant à me donner finalement, ils me permettent de continuer à grandir en humanité parla compréhension qu'ils me donnent des autres et de moi-même
Bises affectueuses, Célestine
Bien sur Coumarine, tu as raison...et je suis parfaitement d'accord avec toi. Je ne vais pas redire tout ce que je dis depuis ce matin car j'ai l'impression d'être en mode " repeat"...mais globalement, je suis heureuse que tout le monde trouve la vie belle comme elle est. Ça rassure, j'ai longtemps cru être la seule!
SupprimerMerci de ton passage Coumarine, je t'embrasse fort
Et bien moi, je suis d'accord. J'aimerais bien, souvent, revenir en arrière, retourner au fond, contre la fenêtre et rêver pendant que la maîtresse, faisant semblant de ne pas s'en apercevoir continuerait d'enseigner. On voit bien que vous n'êtes pas au collège, que vous n'avez pas quitté une jolie d'âme aux allures et aux secrets de fée.
RépondreSupprimerJ'aimerais souvent repasser quelques séquences et sentir à nouveau l'odeur de ses cheveux quand elle se penchait sur nos cahier. Et pourtant je n'osais plus rien dire je devenais tout rouge confus et charmé du trouble qu'elle exerçait sur nous, en tous cas sur moi.
Alors, gens qui avez vécu, vous avez beau dire, moi je veux faire retour arrière, retrouver la séquence et la redémarrer autant de fois que nécessaires à un bonheur parfait.
Le petit nouveau
Tiens salut mon cher petit nouveau, tu te souviens encore de ta maîtresse d'école, ça c'est vraiment gentil...Une jolie d'âme, c'est très joli comme lapsus...
Supprimer@ petit nouveau (qu'il faudra peut-être d'ailleurs un jour appeler grand ancien, pasque tu grandis et que ta "nouveauté" commence quand même à en avoir un coup dans l'aile, non ?) :
Supprimerta dernière phrase est intéressante, et mérite que tu / qu'on y réfléchisse(s) : le bonheur parfait est-il passé, ou appartient-il à l'avenir ( je pose pas la question du bonheur parfait que tu rencontreras bien un jour quand tu feras de la philo...) ? Resteras-tu toujours dans le souvenir de cette maîtresse qui t'a tant troublé ? Ou avanceras-tu vers de nouvelles rencontres, portes ouvertes à la découverte de nouvelles personnes, de nouvelles émotions ?...
Où est la vie ?
;o)
J'avais écrit "jolie dame" mais mon doigt maladroit à trouvé une formule encore plus belle, encore plus d'elle. Merci petit doigt malicieux.
RépondreSupprimerD'ailleurs, n'est ce point elle qu'on voit sur la photo. Non, les cheveux étaient plus noirs....a moins que le rêve et le désir ne se rejoignent pour une belle illusion...
C'était elle,mais dans une autre vie...quand elle était jeune...
SupprimerQuand on vit au pays des rêves, l'imparfait est le temps le moins approprié.
SupprimerBonne journée belle dame aux yeux clairs et aux cheveux de jais.
3 caramels mous.....
RépondreSupprimerje pencherais plus pour 3 noisettes pour Cendrillon..
voir ci-dessous
http://dai.ly/xajl9c
Je te vois bien galopant dans les étendues neigeuses...
Je cherche à comprendre le lien entre mon billet et la vidéo...(désolée, à deux jours des vacances j'ai le cerveau comme du caramel mou...)
Supprimer;-)
ce sont les 3 noisettes que je te propose à la place des 3 caramels mous ...
Supprimercette vidéo féérique a été un truc récurrent pour mes enfants , nous avons encore la cassette vidéo !!et les trois noisettes réalisaient à chaque fois un vœux de cette Cendrillon des neiges ( version tchèque du conte ) dans le rôle duquel tu aurais pu zapper , dans une de tes phases rewind accélérées... mais bon c'est je te le concède, très tiré par les couettes!
mais vu que je suis légèrement nébuleuse en cette dernière portion de la semaine , j'ai dérapé sur le mou des caramels et CRAC transformation en noisettes ! stop! je vais me coucher!
Entre temps j'ai regardé le film. Je ne connaissais pas j'ai beaucoup aimé le côté rétro de la mise en scène et des personnages.
SupprimerTu connais mon goût pour les contes! Merci Crouk d'être revenu éclairer ma lanterne.
Bises
Aller de plage en plage, ça m'irait également, pourvu qu'il y ait du sable fin et du soleil... :~)
RépondreSupprimerC'est très mignon ce que tu dis...comme une bouffée d'air d'été au milieu de l'automne
SupprimerEt si zapper revenait à juste fermer les yeux et rêver.... bon il y a bien des moments où c'est difficile de revenir en arrière, même en rêve... en tous les cas ma Célestine, garde ta belle nature de rêveuse aux yeux bleus... bisous de Prudence
RépondreSupprimerSi tu savais comme ma "zapette intérieure" fonctionne bien!
SupprimerLe rêve mepermet souvent de m'évader de la réalité quand elle devient un peu trop oppressante.
Merci ma chère Prudence pour ton amitié.
Arf, je vais faire dans le noir et la donneuse de leçons, mais le brave gars qui mendie le matin devant ma boulangerie, celle qui se fait expulser ma foi.... la zapette ils apprécieraient hein... Bah je sais bien que tu l'sais bien !
RépondreSupprimerJe crois que j'ai la fonction pause pour ma part de l'instant qui se savoure, comme Lamartine " Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours.... " Pétard, il avait déjà lancé l'idée de la zapette, mieux que Ronsard l'Alphonse - si je ne me trompe pas- ;)
Moi personnellement, j'aimerais pouvoir faire comme Star treck , changer de lieu , je ne sais plus quel mot ils utilisent...Et là ce soir, je serai de l'autre côté de l'Océan!
Et la zapette, je l'avancerai bien d'une heure ou quelques copies ce soir ....
Tiens toi aussi tu corriges des copies...bienvenue au club! dix copies, un petit tour sur mon blog, dix copies, ...
SupprimerStar Trek, ça s'appelle la téléportation...
Pour Ronsard et Lamartine, je te reçois cinq sur cinq! (tu as lu tous les commentaires? je suis bluffée!)
Merci de ton comm, Belle Hélène
Bon ben, j'aurais mieux fait de ne pas lire les commentaires cette fois. Parce que moi, je suis entrée tout de suite dans ton délire. Comme tu pouvais bien l'imaginer.... :-)
RépondreSupprimerCe n'est pas grave, bien au contraire! Chère Myo, il faut de la contradiction, ça fait avancer...et puis jamais on ne fait l'unanimité dans a vraie vie, alors sur un blog, ça peut arriver aussi.
SupprimerJ'ai compris plein de choses aujourd'hui...
Effectivement, ce n'était qu'un délire, mais il a été pris au sérieux, et j'ai bien réfléchi à tout cela. RV au prochain épisode.
je t'embrasse.
J'aurais aimé vivre ... quand les ordinateurs ne commandaient pas l'homme, quand les voitures n'étaient pas le seul moyen de se déplacer ... Enfin Heidi avec son grand-père dans les montagnes :-) mon rêve, je l'ai un peu vécu avec mon papi paternel, dans son village perdu au Portugal au pied des montagnes ... mais il est parti trop tôt, et depuis tout va trop vite :(
RépondreSupprimerEnfin prendre le temps de ... maintenant je sais faire !
Bisous et bonne nuit :-)
J'adorais Heidi. C'était frais et doux. mais j'aime bien mon époque aussi, et ce luxe merveilleux de pouvoir se faire des amis juste en cliquant sur un clavier.
SupprimerPrendre le temps, oui, trois fois oui.
je t'embrasse.
Combien de fois j'ai eu envie de quelques retours en arrière , juste pour des odeurs , sentir mon bébé , retrouver un sourire charmeur , un regard insistant et peut être changer un tout petit peu le déroulement des choses
RépondreSupprimerIl n'en est rien pour l'avenir , pas envie de voir à quoi je ressemblerai dans 20 ans , pas question!
J'aime cette image du replay , si on pouvait de temps en temps avoir une prise sur le temps
et l'arrêter , faire " pause " oui , je veux bien
mais ...dis ,donc , on avait dit qu'on ne ferait plus de billet sur le temps qui passe .. hi hi !
bises
Oui Jeanne, oh ma Jeanne sensible..;et attentive! mais si tu te souviens bien, j'avais dit: Pas de billet sur le temps qui passe pendant au moins...trois semaines. C'était le 24 septembre, fais le compte!
SupprimerTon article n'est pas très éloigné de celui d'Edmée car ils évoquent tous les deux le temps qui passe... Si je pouvais avoir la touche "pause" et rester à cet âge de la trentaine (ni trop jeune, ni trop vieux, avec les gens que j'aime encore en bonne santé). J'ai aussi répondu à ton précédent article. A bientôt
RépondreSupprimerMerci pour tes commentaires, Petit Belge. Tu sais combien je suis attachée à toujours trouver de la matière originale dans chacun des petits grains de sel que vous déposez ici.
SupprimerC'est pourquoi celui-ci me touche beaucoup.Me comparer à Edmée, wouaou!
Et bien Célestine j'aime bien ce billet écrit sous une forme humoristique que j'apprécie. Ce pourrait être un scénario de court métrage tout à fait génial. Et puis ce côté "je dirige ma vie de ma télécommande" cela rappelle un peu le "dodo, métro, boulot", c'est--dire le niveau zéro de la pensée, la lobotomisation du cerveau ou encore la robotisation de l'être humain....là ça devient moins drôle...alors je reste sur le registre humour et je t'embrasse.
RépondreSupprimerOui, je crois qu'il vaut mieux, tu l'as compris, en rester sur ce registre...
SupprimerC'est trop d'honneur que de me dire que cela pourrait devenir un court métrage. mais tu as raison...
merci Malou
Moi je trouve que c'est une bonne idée cette zapette et je crois que je m'en servirai surtout pour me mettre en mode pause ! Arrêter le temps qui file à toute vitesse et profiter du moment présent ! Et puis comme je suis curieuse je ferai avance rapide pour voir ce que me réserve les 20 prochaines années:-)!
RépondreSupprimerAh! le temps, cette invention de l'univers diabolique...à moins que ce ne soit simplement un effet de notre imagination...
SupprimerMon premier baiser... la dernière nuit de mon papa... pause and repeat... and cancel (puisque l'image est sous-titrée en anglais).
RépondreSupprimerCancel? de la mémoire vive, alors, parce que rien ne s'efface jamais du disque dur à moins d'une amnésie...
SupprimerMon premier baiser...je ne l'oublierai jamais...
Il n'y a pas que le premier baiser que l'on n'oublie pas. D'autres ont parfois une telle force qu'ils resteront longtemps en mémoire...A moins que d'autres encore plus fort ne les remplacent...
SupprimerC'est vrai que ça semble alléchant! Mais les souvenirs ne sont-ils pas précieux, justement parce qu'ils sont uniques?
RépondreSupprimerBien sûr! c'était juste pour rire! qui n'a pas rêvé de revivre un bon moment et d'en zapper un mauvais?
Supprimer... Ah ! si on pouvait maîtriser le temps qui passe, si ............ ......................... .v i t e ... repeat..... replay.........pause... mais en réalité je crois que je ne changerais pas grand chose... j'assume tout...mes bonheurs et mes échecs... tiens, mais je me suis mise en mode pause.... allez profitons-en...
RépondreSupprimerje te souhaite un heureux dimanche Célestine, comme tu aimes..pleine de vie !
Den
Merci Den j'aime beaucoup tes passages, ils me donnent la pêche!
Supprimer