Il était, je peux le dire, mon plus ancien et plus fidèle commentateur. Un ouvrier et fils d'ouvrier qui avait acquis une grande culture et une belle ouverture d'esprit. Doublées d'un sens de l'humour et d'une gentillesse formidables. Sa collection de timbres était une encyclopédie à elle seule. Il y a trois ans, je lui avais consacré un billet...
C'était mon "papiblog" préféré. Il est parti rejoindre Jean Ferrat, Léo Ferré, tous ses potes qu'il aimait tant, les anars, les communards, tous ceux qui s'en laissaient pas compter par les patrons. A la grande époque. Au temps d'avant.
Il s'appelait Walter mais dans la blogo, il était Patriarch.
Salut, toi! Tu ne viendras plus poser ton petit mot du matin, me parler des montagnes que tu voyais de ton balcon, d’Éliane qui te faisait des bisous dans le cou, et de tous tes enfants et petits enfants et de l'air frais du matin, que tu affectionnais , parce qu'il y a moins de pollution à ces heures-là, pour tes poumons, que l'asbestose avait fragilisés.
Elle a eu raison de toi, cette saleté de maladie, mais si tu as fini par griller ton disque dur, tu resteras pour toujours dans ma mémoire vive.
C'est aussi fait de ça vieillir. Les amis qui décramponnent la vie parce qu'ils sont "au bout de leur âge" et qu'"On" a besoin d'eux ailleurs. Lorsqu'un être aimé ou apprécié part, c'est dur de savoir qu'il ne va plus nous réjouir de ses propos et qu'il n'aura plus besoin des nôtres. Enfin, propos, affection ou amour selon la proximité du coeur. J'ai bien aimé tes mots Patriarch. Tu vas maintenant les raconter à d'autres... les veinards... Bon vent doyen
Il reste son empreinte sur le net et soudain toutes ces traces quotidiennes prennent une autre saveur, douce amère, des beaux jours à jamais enfuis ...
Joli homme âge (comme dirait Véronica), je ne le connaissais pas car trop récente sur la blogo mais tu en parles si humainement que je joins ma tristesse à la tienne. Je t'embrasse Célestine.
C'est un bel hommage. Moi non plus, je ne le connaissais pas mais j'imagine bien ta tristesse. C'est décidément pas un beau début d'automne que voici. Il va donc faire la route avec Albert Jacquard... une chouette compagnie non?
Un matin, le souffle fragile comme la brume qui monte de la vallée sous la première caresse du soleil,. Un matin triste matin, la brume légère est restée au fond de la vallée....
De tout coeur avec toi Célestine ... Quand on aime, on ne compte pas ... Alors là j'ose même pas imaginer ta tristesse :( Mais la mort fait partie de la vie et ça rien ni personne y changera quoique ce soit :( Bisous pleins de réconfort de petite Marie :-)
Les bloggueurs sont à la fois réels et irréels. Quand on rencontre l'un d'entre eux, il prend corps. Quand l'un deux s'en va - et Patriarch n'est hélas pas le premier - j'ai toujours du mal à y croire. Je reviens pendant des semaines sur leurs blogs pour voir s'ils sont revenus, si ce n'était pas un mauvais rêve. Ces départs-là sont à la fois irréels et pourtant si réels....
Je ne connaissais pas Walter, "Le Patriarch". Une belle personne que je découvre, et à qui l'on rend un hommage émouvant... c'est normal. Je pense ce soir à sa famille, et à tous ses amis. Bisous Célestine. Den
Merci mes amis, d'avoir déposé chacun un mot comme une petite fleur sur sa tombe. Je suis sûre qu'il apprécie. Mais c'était un bon vivant, il n'aimait pas que l'on soit triste.
Meme si, comme disait Philippe Bouvard, "les bons vivants font de mauvais morts. "
Je vous embrasse tous et rendez vous au prochain billet qui sera drôle, donc, pour respecter l'alternance et la parité.
Je n'étais pas une de ses lectrices mais je lisais souvent ses commentaires sur vos blogs et je les trouvais toujours plein d'humanité et de tendresse !
Je ne le connaissais pas, pourtant son nom m'est familier comme tous ceux que l'on peut croiser ici et là chez nos amis sur la toile sans leur avoir "parlé". Bel homme -âge oui, je me joins à ton meilleur souvenir pour Patriarch.
Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille. Merci par avance pour tout ce que vous écrirez. Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.
C'est aussi fait de ça vieillir. Les amis qui décramponnent la vie parce qu'ils sont "au bout de leur âge" et qu'"On" a besoin d'eux ailleurs.
RépondreSupprimerLorsqu'un être aimé ou apprécié part, c'est dur de savoir qu'il ne va plus nous réjouir de ses propos et qu'il n'aura plus besoin des nôtres. Enfin, propos, affection ou amour selon la proximité du coeur.
J'ai bien aimé tes mots Patriarch. Tu vas maintenant les raconter à d'autres... les veinards...
Bon vent doyen
...
RépondreSupprimerIl reste son empreinte sur le net et soudain toutes ces traces quotidiennes prennent une autre saveur, douce amère, des beaux jours à jamais enfuis ...
RépondreSupprimerJe ne connaissais que ses commentaires, j'ai appris la nouvelle hier chez mamy octo. Encore une journée de grisaille :cry:
RépondreSupprimerJe venais seulement de le découvrir,enthousiaste et documenté,nous n'avions échangé qu'un commentaire.Au revoir Patriarch.
RépondreSupprimer"Adieu l'ami je t'aimais bien
RépondreSupprimeradieu l'ami je t'aimais bien tu sais .."
"papyblog" j'aime ce mot
RépondreSupprimerSes mots vont rester ...
C'est triste un départ , toujours ..
Joli homme âge (comme dirait Véronica), je ne le connaissais pas car trop récente sur la blogo mais tu en parles si humainement que je joins ma tristesse à la tienne. Je t'embrasse Célestine.
RépondreSupprimerC'est un bel hommage. Moi non plus, je ne le connaissais pas mais j'imagine bien ta tristesse. C'est décidément pas un beau début d'automne que voici. Il va donc faire la route avec Albert Jacquard... une chouette compagnie non?
RépondreSupprimerUn matin, le souffle fragile comme la brume qui monte de la vallée sous la première caresse du soleil,.
RépondreSupprimerUn matin triste matin, la brume légère est restée au fond de la vallée....
Bel hommage... nous l'espérons tous en paix .
RépondreSupprimerLaure
Je ne connaissais pas ce blogeur...
RépondreSupprimerL'hommage qui lui est rendu sur son blog est émouvant...
Il était en quelque sorte un ami commun... Sa femme a écrit sur son blog un bel hommage
RépondreSupprimerDe tout coeur avec toi Célestine ... Quand on aime, on ne compte pas ... Alors là j'ose même pas imaginer ta tristesse :(
RépondreSupprimerMais la mort fait partie de la vie et ça rien ni personne y changera quoique ce soit :(
Bisous pleins de réconfort de petite Marie :-)
C'est un bel hommage que tu lui rends là!
RépondreSupprimerJe découvre son blog, passionnant.
RépondreSupprimerMerci de me l'avoir fait connaitre.
Les bloggueurs sont à la fois réels et irréels. Quand on rencontre l'un d'entre eux, il prend corps. Quand l'un deux s'en va - et Patriarch n'est hélas pas le premier - j'ai toujours du mal à y croire. Je reviens pendant des semaines sur leurs blogs pour voir s'ils sont revenus, si ce n'était pas un mauvais rêve. Ces départs-là sont à la fois irréels et pourtant si réels....
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas Walter, "Le Patriarch". Une belle personne que je découvre, et à qui l'on rend un hommage émouvant... c'est normal. Je pense ce soir à sa famille, et à tous ses amis.
RépondreSupprimerBisous Célestine.
Den
SupprimerMerci mes amis, d'avoir déposé chacun un mot comme une petite fleur sur sa tombe. Je suis sûre qu'il apprécie.
Mais c'était un bon vivant, il n'aimait pas que l'on soit triste.
Meme si, comme disait Philippe Bouvard, "les bons vivants font de mauvais morts. "
Je vous embrasse tous et rendez vous au prochain billet qui sera drôle, donc, pour respecter l'alternance et la parité.
Je n'étais pas une de ses lectrices mais je lisais souvent ses commentaires sur vos blogs et je les trouvais toujours plein d'humanité et de tendresse !
RépondreSupprimerUne grosse pensée pour ceux à qui il manque et un clin d'oeil à lui, où qu'il soit à présent.
RépondreSupprimerBises à toi Célestine.
Bel hommage, plein de sensibilité et d'élégance.
RépondreSupprimerLa douceur l'attend sur l'autre rive, là où les justes sont aimés.
Je ne le connaissais pas, pourtant son nom m'est familier comme tous ceux que l'on peut croiser ici et là chez nos amis sur la toile sans leur avoir "parlé". Bel homme -âge oui, je me joins à ton meilleur souvenir pour Patriarch.
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