Photo empruntée à un blogami |
Elle rêvait d'une école toute fleurie de pervenches et de liserons bleus. Aux fenêtres des rideaux de mousse blanche flottaient au vent du matin. De petits chemins herbus serpentaient dans le jardin, et les balançoires transformaient aux récréations les enfants en métronomes.
Elle rêvait que les professeurs s'appelaient Jean Rivet, Pierre Gamarra, Jacques Prévert. Des bouquets d'hirondelles poussaient sur les arbres de la cour, les couloirs sentaient la myrtille et la châtaigne en automne, et sur le poêle, l'hiver, chaque flaque d'eau était un bonhomme de neige évanoui. Au printemps le jasmin y embaumait.L'été incendiait les soirs.
Sur le tableau, un coeur était tracé dans un peu de poussière de craie. Toute sa vie...
Sur le tableau, un coeur était tracé dans un peu de poussière de craie. Toute sa vie...
Elle rêvait que les cahiers et les leçons avaient des noms étranges. Livre d'étoiles, cahier de bonheur simple, leçon de rosée du matin, petit carnet de résolutions courageuses, manuel de rouge aux joues.
Elle rêvait en préparant son cartable.
Elle ne comptait plus ses rentrées des classes.
Quand on aime, on ne compte pas...disait sa grand-mère.
Mais rien ne l'empêcherait de compter les battements de son coeur quand elle se retrouverait pour la énième fois devant eux. Ses élèves.
Elle rêve encore la tendre étoile à la beauté du monde et la bonté des humains. Comment pourrait-elle ne plus le faire sous le regard de ses loupiots qui viennent apprendre que le monde doit être bon, juste et généreux.
RépondreSupprimerC'est lorsqu'elle a un instant de doute que son regard d'azur se voile... Un ange passe et ses quinquets se rallument...
Ti bacio
Tu as si bien compris ce qui l'anime, la petite étoile...rien que la volonté farouche de ne pas s'en laisser conter par le pessimisme et les empêcheurs de rêver en rond.
SupprimerLa poésie est l'arme des optimistes. Elle déniche ce qu'il y a de beau en chaque être.
Et elle allait donner vie au rêve ! :~)
RépondreSupprimerEn se disant qu'il en a bien besoin, le rêve, qu'on lui donne un peu d'épaisseur dans ce monde brutal.
SupprimerAinsi il n'y avait pas que du plâtre sur le museau de la petite souris....il y avait aussi de la craie.
RépondreSupprimerBonne rentrée et bonne année scolaire ....malgré les dernières inventions des technocrates de Peillon !
Chaque attention d'enfant, chaque sourire sera une récompense.
Je l'ai trouvée trop mignonne cette petite souris avec son petit cartable ...j'ai craqué!
SupprimerLe plâtre et la craie...cela pourrait faire un joli titre pour un conte philosophique moderne, ou pour une chanson, comme la rose et le réséda...
Ohhhhhh comme c'est beau! Z'en ont de la chance, tes élèves !!!
RépondreSupprimerC'est surtout une façon d'oublier l'infâme galimatias que j'ai entendu hier, et qui donne tout sauf envie de rentrer...les bureaugrattes n'ont pas fini de nous emm...bêter avec leurs géniales trouvailles et leurs "gros mots" bien alambiqués. En deux heures de réunion, je n'ai pas entendu parler une seule fois des fondamentaux...hélas!
SupprimerAlors ma poussière de craie, c'est pour oublier la poudre aux yeux des politiques et les élucubrations de l'administration pour rendre ce métier imbuvable...
Je comprends ton ressenti car j'étais dans le même état d'esprit quand j'ai quitté mon boulot !!
SupprimerC'est incroyable je te jure, de voir cette entreprise systématique de démolition des bonnes volontés.
SupprimerJ'ai une collègue qui fait son travail de manière exemplaire, elle passe ses dimanches à préparer des tonnes de choses pour rendre sa classe intéressante et pour faire progresser ses élèves.
Eh bien à sa dernière inspection, on lui a fait remarquer que ses élèves étaient trop silencieux et ne bougeaient pas assez! Et comme elle a osé répondre et défendre ses convictions, sa note pédagogique n'a été augmentée que d'un dixième de point. J'enrage d'autant plus que cette inspectrice est une incompétente notoire qui serait bien incapable de tenir une classe...
Moi devant une jolie maîkresse, c'est le mien de palpitant qui aurait pataugé dans la semoule ! Pas d'bol je n'ai eu que des mecs pour m'apprendre la méthode Boscher ];-D
RépondreSupprimerTu as eu moins de chance que Georges, dont la maîtresse d'école avait des méthodes avancées......
SupprimerCa donne envie de retourner à l'école....
SupprimerHeu.... Baci Ragazza
Eh oui, c'est comme ça que je procède...tu comprends que la hiérarchie n'apprécie pas trop la méthode!
SupprimerC'est parce qu'ils n'ont plus l'âge de concourir, ces jaloux!
SupprimerBaci
Non, ce n'est pas une question d'âge...
Supprimerhttp://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2008/01/28/873-ma-p-tite-ecole
SupprimerVoilà à quoi ressemblait la mienne d'école c'était il y a... (la date sur le Daguerréotype)
Bonne journée Cel et bonne année. La voix de Paul, qu'est-ce que ça fait du bien! Je t'embrasse.
RépondreSupprimerLe dernier Mc Cartney est une merveille de tendresse, un son fabuleux, bref, la bonne surprise de la rentrée, je l'écoute en boucle.
SupprimerBelle rentrée à toi, Célestine! Et bon retour dans la lutte contre les administratifs!
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
La lutte contre les bureaugrattes est une occupation a plein temps, hélas...
SupprimerAh les politiques et les grandes réformes scolaires ! ! ! Depuis à peu près un demi siècle, chaque fois que je vois à la télé la présentation d'un nouveau ministre de l'éducation nationale, je dis (donc à force je rabâche)"Çui (ou celle)là en veut, tu vas voir la grande révolution, Les dates de vacances vont encore changer". Cette fois il fait encore plus fort les gosses changent de jours pour aller à l'école et pas tous en même temps....C'est vachement réconfortant d'être gouvernés par des gens responsables. A part ça le carré de l'hypoténuse est toujours égal à la somme de ses deux frangins, parce que ça, gauche, droite ou pire encore, ils vont avoir du mal à le modifier. Allez courage ! c'est des instit que les chérubins ont besoin, pas du ministre.
RépondreSupprimerbizzz
P.S: Juste une réflexion de garde champêtre de commune libre : Une gentille maitresse ou une jolie p'tite souris, même bien après l'école, c'est pas mal non plus.
Oui, oui, tu as raison, j'en ai vu défiler je ne sais pas combien des ministres, et tous ont voulu pondre leur petite réforme...moi, je n'ai pas changé ma méthode d'un pouce. Parce que je sais que c'est une méthode qui a fait ses preuves.
SupprimerLes fondamentaux sont toujours les mêmes, les enfants restent des enfants, mais que c'est difficile de lutter contre la main mise sur l'école de tous ces gens qui ne lui veulent pas du bien!
J'aime bien ta réflexion de garde champêtre. Et puis j'aime bien les communes libres.
Je vais venir m'installer chez toi. ^^
Continue et ne change rien, dans les années 70 je faisais les grands chantiers en caravane. Nombre d'enfants avaient des petits problèmes d'adaptation lors des changements d'école, notamment pour les divisions et les fractions ( je te passe les règles de trois pour les dyslexiques !). J'ignore quelles étaient les méthodes de math à l'époque, mais ça semblait de l'extérieur assez peu performant. Le soir j'étais souvent appelé (Framboise en parlait aux parents inquiets)et je donnais une petite leçon avec la boite d'allumettes familiale qui servait de buchettes ou avec des grains de riz...Comme m'avais appris mon vieil instit' dans les années 50, qui au lieu de donner des cours payant en cas de difficultés, nous gardait en retenue. Il y a des milliers d'année que l'homme calcule (regardons les pyramides)Il n'est pas nécessaire de modifier les fondamentaux. Ça me fait plaisir de rencontrer ici une instit' qui défend ça; Tu me réconcilie avec l'E.N.
SupprimerDepuis des années, les pédagogistes avec à leur tête Meyrieu , ne cessent de pondre des innovations à la mords-moi sur le dos des élèves, transformés en cobayes pour leurs expériences...l'éducation nationale souffre de ce syndrome de l'innovationnite aiguë , les appellations changent sans cesse, on crée de nouveaux acronymes, de nouveaux sigles, de nouvelles couillonnades pour donner l'impression que l'on change.mais en réalité, c'est une catastrophe, et heureusement certain mouvement s'amorce dont je fais partie, pour dénoncer cette dérive. L'école de la république ne joue plus son rôle de propulseur social. Elle creuse les inégalités, et tout cela est caché sous des discours politiques xyloglottes, qui nous enfument.
SupprimerJ'écrirai un billet pour faire le bilan de l'état actuel de l'école, et du dernier coup de bambou que la dernière réforme en date va lui mettre derrière les oreilles. Chronique d'une mort annoncée...
Merci de ta fidélité. Et vive les allumettes.
Grâce à toi, et malgré mon age avancé donc ma longue expérience (je t'interdit de répéter ça !) je viens d'apprendre ce qu'est la xyloglossie. Enfin je viens d'en apprendre la définition car la langue de bois est quand même un phénomène courant qui me conforte dans ma position d'anarchiste. Ce terme désignant pour moi le refus de tout endoctrinement politique ou religieux c'est à dire excluant le mot anarchiste de tel ou tel côté !
SupprimerTu sais que tu me plais bien, toi?
SupprimerTiens je me sens bien concerné par le dernier propos de JMB :-). Et ce n'est pas (seulement) pour ce que tu en dis;-)
SupprimerBaci
Entièrement d'accord. Pure synchronicité, sans doute...
SupprimerMais toi, tu sais déjà que tes idées me plaisent bien! lol
hihihi la zizique est revenue toute seule elle s'allume et moi j'aime :)
RépondreSupprimerBonne rentrée chair maîtresse !!!
Retrouve bien Thésée, l'Eve !!!
Thesée l'Eve alors ça c'est énorme!
SupprimerTu es trop forte.
La musique est extraite du dernier disque de Paul Mc Cartney. Un régal. Je te le conseille.
Merci, je vais l'écouter ...
SupprimerJe t'embrasse pour ce jour.
Emotion et tendresse pour mes chères enseignantes qui retournent chaque rentrée, cartable-ado, donner le son de vie à tant de jeunes ...
RépondreSupprimerMerci de ce soutien logistique et moral!
SupprimerTon école est un brin buissonnière, là...
RépondreSupprimerNon, tu crois? J'avoue qu'écrire ce billet m'a donné du courage.
SupprimerParce que je n'avais quand même pas une joie incommensurable à repartir au boulot ce matin...alors qu'il faisait si beau et que les vacances étaient si merveilleusement présentes encore dans mon esprit...
"Quand on aime on ne compte pas" C'est ce que je répondais à mes parents me reprochant mes zéro !...
RépondreSupprimerC'étaient des zéros en maths alors, parce que la langue française semble quand même t'être familière et bien maîtrisée par toi.
SupprimerLa rentrée pour un professeur c'est comme une entrée en scène pour un comédien, un moment intense et passionnant. Belle rentrée
RépondreSupprimerOui, toujours une petite pointe de trac malgré les années qui passent. Mais moins quand même que la jeune première, fraîche émoulue et sans aucune formation ( la pauvre!) et qui s'est plutôt bien sortie de sa première journée...
SupprimerSi ça peut te consoler (et je sais que cela ne te consolera pas ...) je connais quelques administratifs qui sont tout aussi désespérés que toi ..........
RépondreSupprimerAllez, petite Célestine, tes petiots t' attendent. Et ceux qui vont te découvrir ont de la chance .
Je sais, je sais, tous les administratifs ne sont pas des idiots, et j'ai connu des inspecteurs dépités par ce qu'on leur demandait, et convaincus de certaines valeurs qu'ils se faisaient forts de protéger...
Supprimer...Trop belle la petite souris, le cartable sur le dos.... reprend aujourd'hui même le chemin de l'école...
RépondreSupprimer..heureusement que le rêve continue de l'habiter la maîkresse, en petite étoile optimiste !! elle chante encore, et à tue tête, à qui veut l'entendre, Aragon et "la rose et le réséda".. le réséda noble, discret en plante odoriférante qui calme tant et tant.. tout de blanc revêtu, symbolise la monarchie, et plus généralement le catholicisme.. et la rose rouge teinte le socialisme, qui traditionnellement ne croit pas au ciel...
..."Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas".... (...)
Louis Aragon
La rose et le réséda (extrait)
Ce poème en forme de comptine écrit en 1943, tout en ressemblance dans ses différences, intéresse par l'idéal de beauté qu'il illustre.. l'espoir qui en émane.. rend hommage au combat collectif (ou individuel) qui apporte sa pierre à l'édifice..., comme l'équerre et le compas dans la trousse de l'écolier serviront plus tard, peut-être, à tracer un chemin rayonnant dans une fonction autre que géométrique ou architecturale.. la première rend le corps carré de perfection.. quand au second outil il est sage d'esprit, et mesuré de vérité.. les deux se complétant, se tempèrent, se contrarient pourtant, comme la vie..
celle de Pierre Gamarra et son cartable... "mon cartable a mille odeurs"... éclatera de soleil sur la page du cahier de "leçon de rosée du matin", à moins que ça ne soit Jean Rivet, ou Jacques Prévert en poètes vivants en mots et textes musicaux.. sur le livre d'étoile des échos liés de Célestine...
Bonne reprise, maîkresse, et bonne école fleurie d' ivresses, de rêves "de bouquets d'hirondelles qui poussent sur les arbres de la cour", et aussi de flâneries dans l' école sentant bon la myrtille et la châtaigne, désertée en buissonnière.. ou ailleurs !
Bisous.
Den
La rose et le réséda...une belle analyse de texte qui prouve que vous lisez le billet mais aussi les commentaires. Un titre de poème que j'adore, et que je n'avais pas choisi au hasard...
SupprimerMain cartable a mille odeurs est le premier poème que j'apprendrai à mes échos liés...
Merci pour ce commentaire-fleuve qui me touche beaucoup.
Revenez quand vous voulez, Den!
Mon cartable, bien sur...maudite tablette, tabernak!
Supprimer...Merci Célestine... je reviens, déjà. et quel plaisir de m'y inviter !....... dans mon billet du 4 juin 2012, je recopiais le magnifique poème de Pierre Gamarra, "le cartable".. sur "de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route"..
SupprimerJe vous souhaite une très belle journée au milieu de vos "échos-liés"..
Den
Vendredi, ils copieront ce très beau poème.
SupprimerEt je penserai à vous.
Il rêvait d'une instit toute fleurie…
RépondreSupprimerIl rêvait d'une prof qui s'appellerait Célestine…
Il rêvait que dans son cartable il y avait des mystères qui jailliraient à profusion…
Il rêvait que dans son coeur l'amour déborderait encore plus que l'an dernier…
Il rêvait qu'elle leur apprendrait à compter sur eux-mêmes, parce que tout est en eux et qu'il suffit d'allumer l'incendie du savoir, celui qu'en aucun cas il ne faudra éteindre…
Il rêvait ?… Non !
Le rêve cette année serait réalité…
Et que les Trouduc professionnels de l'Éructation Nationale aillent se faire mettre la circulaire là où je pense, mais ils n'ont hélas aucun fondement…
J'aime beaucoup le contraste saisissant entre le début de ton texte et la dernière phrase...
SupprimerL'incendie du savoir ...c'est magnifique!
Cela me rappelle une phrase que j'aime beaucoup.
" les enfants ne sont pas des vases que l'on remplit mais des feux que l'on allume"...
RépondreSupprimerUn billet beau comme des poaimes, qui éclate de mille couleurs, d'odeurs douces et d'ardeurs tendres.
"- C'est un succès."
Des poaimes! C'est très joli...
SupprimerJ'étais sûre que vous me sortiriez d'un coffret quelque poème de Gamarra ou de Rivet...
Eh bien, cher Nuage, auriez vous un coup de mou?
aLLEZ Je me lance :
RépondreSupprimer"cahier d'espérance" "cahier de rires" " cahier d'aventures " "cahier de nos rêves" "cahier d'évasions" "cahier de bulles "
Mais je serai quand même bien contente de leur faire remplir les cahiers usuels , va! J'aime ce jour où cela sent les fournitures toutes neuves, pleines de jolies interlignes bleues , roses, mauves qui n'attendent que les écritures appliquées des élèves (appliquées au moins les premiers jours) .
Hop, c'est parti !
Tu as de très jolies idées de cahiers, toi aussi. Oui, j'aime l'odeur des fournitures neuves...bon courage a toi aussi.
Supprimerj'espère que cette première journée aura été à la hauteur de ton billet!!!
RépondreSupprimerbises!
Elle est passée, et tout va bien, c'est l'essentiel. Tout a été a la hauteur de sa réputation: les eleves inquiets, les parents pas contents et les collègues encore en vacances dans leur tête...
SupprimerJe ne dirai rien delà hiérarchie, encore plus égale a elle-même que j'aurai su l'imaginer dans mes pires cauchemars...
Lol
Bises
La craie dans l'encrier de porcelaine blanche pour obtenir de l'encre violette, les doigts tachés, le porte-plume nanti de celle nommée Sergent Major... ah et l'odeur de l'encre revient...
RépondreSupprimerNostalgique, Lou? ^^
SupprimerJe savais que tu ne pouvais compter cela que d'une plume de maîtresse couronnée d'étoiles. Tu ne sais sans doute pas que je pense bien souvent à toi que je ne connais pas tant, et pourtant. Je sais que j'aurais aimé que tu m'enseignes l'amour des mots, car nous y aurions infusé le même rêve. Je t'embrasse
RépondreSupprimerAi-je ravie ment besoin de t'enseigner l'amour des mots Julia? Tu écris si bien, toi aussi, la fièvre et le miel qui sont un peu mon âme...
SupprimerTiens, l'écriture automatique a transformé vraiment en raviement, mais voilà un adverbe qui conviendrait parfaitement s'il existait...raviement = de manière ravie...
SupprimerQuand j'étais à l'école.
SupprimerPardon, "conter"... Je rêve
RépondreSupprimerBelle rentrée à toi malgré toute la paperasse administrative ♥
RépondreSupprimerPendant les deux heures de réunion de directeurs, ´jeńai pas entendu une seule fois parler de langue française, de lecture ou de résolution de problèmes...par contre, j'ai entendu les doux mots de " pilotage" " fiche action" " évaluation" formation a distance ( FOAD) remediation, apprenance, et toutes ces fadaises qui me donnent des gerçures...bon courage a toi, qui as compté tes rentrées scolaires...moi j'ai préféré ne pas compter!
SupprimerJe me suis laissée bercer par la douce mélodie de Paul, un bonheur ...
RépondreSupprimerTout le disque est une merveille de douceur.
SupprimerJ'adoooooore!
Tout est beau dans ce billet. Il est simple et fait monter des larmes heureuses qui oscillent vers le rire. La musique sort du cartable de la souricette.
RépondreSupprimerQuelle belle rentrée, maîtresse!
Quel beau compliment venant de toi, princesse des mots de Verviers
Supprimer♥
Et qui se souviendra de ces inspecteurs d'académie, de leurs circulaires alambiqués à la façon de la langue des médecins de Molière ? Vous le savez bien ,vous les maitres et les maîtresses, le soin du cancre à dissimuler ses manques sous les masques les plus étranges. Ils ne font là, ces technocrates que dissimuler leur échec flagrant à maintenir en l’état, par leur intégrisme normalien imbécile, le bel outil qui leur avait été transmis.
RépondreSupprimerPar contre on s'en souviendra tous de l'odeur du cartable, des marronniers de la cour, des amours enfantines, des jeux, des peurs aussi et de tous ce qui nous construit.
Et surtout de la tutelle bienveillante du maître et de la maitresse sans qui tout cela sera impossible et vain.
Bonne journée
Oui, la mémoire est terriblement sélective, quand il s'agit de notre enfance...
SupprimerCasse-couille cette musique: il faut l'interrompre deux fois, à l'ouverture du blog et à celle des com.
RépondreSupprimerBon, quand on aime ça compte pas!
Donc, encore une génération perdue qui va devenir poète, spécialiste désuet de Prévert pour ne plaire qu'à tes yeux, mériter ton sourire ou un bon point.
Les plus téméraires feront tomber leur stylos dans l'allée centrale le jour de la jupe.
Bonne rentrée, maîtresse!
Après de nombreux atermoiements et une longue réflexion visant à essayer benoîtement de contenter tout le monde ( utopique tâche, s'il en est) j'ai décidé de me contenter moi même. Donc je mets de la musique sur mes billets, et qui m'aime me suive...crois que je suis bien désolée de contribuer à une éventuelle fêlure de tes bijoux de famille, mais je ne reviendrai pas en arrière. Sache quand même que le musicien qui te les casse a intitulé son dernier album " kisses on the bottom" et il me semble que rien que pour cela, tu devrais le trouver plutôt sympathique, ou je ne te connais pas...
SupprimerPour çe qui est de la jupe, c'est tous les jours en ce moment, je ne compte plus les stylos qui tombent inopinément.
"Comme je t'aime* ça ne compte pas!"
SupprimerCe n'est pas une opinion qualitative sur le talent du musicos, juste que je vais vers, sur, dans, ton blog aux heures de bureau comme à une récréation interdite.
Je me fais gauler en flag car j'en étais resté au précédent concept, donc musique à la demande, infidèle que je suis, et je me suis fais surprendre, (avec de vrais morceaux de "sûr" et "prendre") par le son.
* hyperbole romantique pour dire que je vais et je viens et reviens (de vacances)
Tu t'es fait gauler...mais est-ce que tu t'es fait engueuler pour moi? C'est émouvant, une telle preuve d'amour.
SupprimerQu'elle serait belle en effet cette école de tes rêves!
RépondreSupprimerEn attendant de la voir exister ( on peut toujours rêver) je te souhaite quand même une très belle année avec tes élèves, en espérant que tu ne sois pas trop emm...ée par les problèmes administratifs !
On peut toujours rêver. Y a-t-il quelque chose à rajouter?
SupprimerCe monde ne tient a peu près droit que parce que les hommes rêvent.
Tout s'écroulera le jour où ils arrêteront.
Faudrait-il arrêter de rêver pour pouvoir reconstruire un monde meilleur? Mais comment ferions-nous pour bâtir un monde de rêve si nous ne rêvons plus...?
SupprimerCornélien cette histoire.
Baci
Je voulais seulement dire par là que les rêves des hommes ont toujours permis de grandes réalisations.Et qu'à l'origine de toute grande invention, il y a toujours un rêve auquel on a cru.
SupprimerNon?
Avec ton sac-ado, tu es sublaïme ma chériiiiiiiiiiiiiiiiie ! :)
RépondreSupprimerOui Cristina! ^^ magnifaïque!
SupprimerOn va résumer notre passion pour notre travail. Voici que j'ai écrit:
RépondreSupprimerA tous les enfants sages et moins sages.
(les petits et les grands)... ;-)
Je te donne un bon-point, une image
Un coloriage
Tes parents disent que tu es sage
Que ça récompense ton courage
Ils ne voient pas dommage !
Qu’entre toi et moi, c’est un message
Ils ont oublié avec l’âge
Quand on a envie de courir sur la plage,
De ramasser des coquillages,
De se cacher dans les feuillages
De croire aux mirages
Que la salle de classe, c’est quelquefois une cage
Qu’i l y a des pluies, des orages
Même si au plafond, pas de nuages…
Si tu veux, je te donne quelques clefs et bagages
Pour découvrir d’autres paysages
Pour grimper une marche, un étage
Pour ouvrir tous les barrages
De la vie et de ses grillages…
Fany
Merci Fany pour ce joli partage!
SupprimerEt bienvenue chez moi. Tu rejoins mon totem géant!
L'excitation de la rentrée, comme je l'aimais... la peur qui se mélange à l'envie de recommencer, de rayer l'autre année, de faire des tas de bonnes résolutions qu'on sera certain de tenir cette fois... parce que toutes les rentrées sont des premières fois... merci Célestine de nous faire vivre encore ça par tes billets fleuris de craie et de tableau noir qui danse sous mes yeux quand je te lis... bisous crayeux de pastel... (tiens le pastel a peut être un lien avec ces souvenirs... )
RépondreSupprimerLe pastel ressemble beaucoup a la craie...peut être as-tu dessiné en fin d'année sur le tableau noir avec des craies de toutes les couleurs, le dernier jour c'était permis, on pouvait s'en donner a cœur joie et laisser libre cours a notre imagination...et c'est ainsi que les souvenirs naissent et que, sans doute, les vocations aussi...
SupprimerMagnifique billet de la rentrée :-)
RépondreSupprimerJ'ai toujours aimé préparer ma trousse, avec des stylos de toutes les couleurs, histoire de rendre mes leçons plus "vivantes" j'ai peut-être loupé ma vocation ? Euh, non c'est un métier de plus en plus difficile et me connaissant, je n'aurais pas assez de recul, quoique ?
Pas de regrets, la vie est tracée et c'est ainsi :-)
Bisous et bonne nuit ... Marie
Tu as prononcé le mot clé: pour faire ce métier, il faut du recul. Beaucoup de recul. Voilà pourquoi je fais de l'astronomie...quand la terre devient un minuscule point de poussière, les problèmes perdent beaucoup de leur importance. On peut ainsi se consacrer sereinement à l'essentiel.
SupprimerCoucou petite Fée des enfants... c'est rassurant de savoir que nos enfants peuvent être confiés en de si bonnes mains...
RépondreSupprimerMiaou...c'est parce que je les aime beaucoup beaucoup, mais je n'ai pas le droit de le dire! Alors je le suggère habilement.
SupprimerL'amour c'est ce qui sauve le monde.
Il est magnifique ce coeur en poussière de craie et il te correspond si bien ! Une rentrée bien inspirée !!! :) Bises et bon courage...
RépondreSupprimerMerci cher Aspho, je garde le moral malgré les vents contraires. Pour l'instant, la mer est d'huile, même si je suis un peu fatiguée c'est juste qu'il me faut reprendre le rythme ...
SupprimerBonne rentrée littéraire a toi.
Bises
J'ai pensé à ton article lors de la rentrée de mini-moi et du coup, j'ai observé son institutrice (qu'elle avait déjà eu l'an passé): les joues rougies, un sourire jusqu'aux oreilles, les yeux pétillants, les épaules fièrement hautes, le regard bienveillant qui parcoure SA salle de classe et SES élèves, une caresse sur la tête d'un enfant, une parole réconfortante à la maman d'un garçonnet qui pleure, une explication sur les papiers à remplir, un petit câlin à une fillette qui lui tend les bras et puis se tournant vers moi avec un grand sourire "alors vos vacances ce sont bien passées?". comme ça, tout simplement. Elle, cette femme qui va être si importante dans la vie de ma fille cette année. <3
RépondreSupprimerJe me reconnais dans ce portrait...sans fausse modestie! Et je suis plutôt heureuse de savoir que je ne suis pas un modèle unique...
SupprimerTa fille a bien de la chance de commencer sa longue carrière d'élève de cette manière...
<3
Joli et tout doux, comme une première fois... Ce sera ma première rentrée sans rentrer. Le temps passe et, comme par négligence, j'ai oublié que désormais je serais toujours en vacances. Alors, enfin, je vais pouvoir me laisser glisser sur le bord de mes mots et tricoter des histoires à ma façon. Écrire... ma dernière aventure.
RépondreSupprimerBises.
Que c'est doux de passer chez toi.
Et que c'est doux de lire sous ta plume ce joli commentaire.
SupprimerJe suis heureuse que tu te consacres désormais à l'écriture.
C'est mon projet aussi, mais il me faudra attendre encore un peu.
Bon vent sur l'océan des possibles!
J'ai bien pensé à toi le jour de la rentrée
RépondreSupprimerC'est toujours un jour pas comme les autres
Je me souviens aussi quand j'étais "maitresse " , la peur au ventre , les parents , les collègues , toute jeune sur la cour d'école , j'avais 20 ans ..
Prévert comme collègue ? heu ... pas certaine que tu rigolerais tous les jours , poète oui mais , un peu bourru le bonhomme
sais tu que sa dernière épouse Janine allait rechercher ses textes tout froissés dans la corbeille de son bureau , , il jetait tout , refusait les visites
Je suis restée quelques minutes dans la maison qu'il avait habité à la fin de sa vie , drôle d'impression ..
allez , faut pas casser les mythe hein ?
la craie , ah les bâtons de craie parfaitement rangés dans la boite , c'était beau !!
tiens , la semaine est déjà finie , pffiou , j'ai rien vu et toi Célestine
bises
Non je n'ai rien vu!
SupprimerLa semaine est une entité bien trop rapide! Mais qu'est-ce que ça fait du bien d'arriver au weekend!
Tu sais, pour Prévert, je m'en fiche un peu de savoir qui il était...je ne m’intéresse qu'à ses textes!
je me demande pourquoi tu n'as pas continué dans le métier...pas la fibre, sûrement, pas comme moi en tous cas?
Bon weekend ma Jeanne, merci pour ton long comm.
Coucou Célestine,
RépondreSupprimerJ'espère que ta rentrée a été à la hauteur de ton rêve, délicieuse.
Bon courage et gros bisous d'O.
Allez, en étant optimiste, disons que oui...il ne manquait que les clématites dans la cour...et les balançoires...
SupprimerBises!