Ouais, bon, ben, j'ai égaré ma baguette magique. Impossible de savoir où je l'ai fourrée. J'ai cherché dans tous les endroits improbables, rien à faire.
Du coup, je dois tout me taper "manuellement", si j'ose m'exprimer ainsi.
Pas fastoche, pour une fée de travailler sans ses abracadabras habituels de sérénité, de bonne humeur, de relativisation ...
Il en résulte un grand tumulte intérieur qui ne se calme pas. Je sais que j'arrive à un carrefour important, avec priorité, mais j'ai un peu de mal à garder ma trajectoire. Il y a de grands champs de luzerne douce de chaque côté de la route, et je me suis un peu (é)garée sur le bas-côté. Pour reprendre mon souffle. Je respire avant de m'engager dans le croisement. Je sais qu'il va me falloir faire des choix, mais la vie, ce n'est que cela, n'est-ce pas? En attendant, il faut que je lutte pour garder les yeux ouverts. La fatigue de fin d'année, ça s'appelle. Si vous saviez ce que j'ai envie de rester là, allongée à regarder le ciel, sans plus rien faire qu'écouter battre mon coeur. Si vous saviez comme j'aimerais tout envoyer cul par dessus-tête, parfois, quand ça déborde un peu. Quand j'en ai ras-le-bol de ce langage administratif ampoulé et xyloglotte qui me débecte...et de ces tâches peu passionnantes inventées par des bureaugrattes...
(Bureaugratte: n.m. type qui se gratte dans son bureau pour réfléchir à la prochaine ineptie qu'il pourrait pondre pour justifier son salaire et le mien...)
Alors, après il y a tous les trucs qui se rajoutent. Mon dernier oisillon qui est majeur juste aujourd'hui. Un anniversaire qui sonne comme une sorte de fin de mission. Accomplie, quand même, enfin je crois. Faire de mes trois bébés des adultes, responsables et bien dans leur peau. Mais symboliquement une nouvelle page qui se tourne.
Et puis, les inévitables questions existentielles que l'on se pose de manière d'autant plus accrue quand on se sent affaiblie. Genre est-ce qu'il y a quelqu'un qui m'aime dans cette salle? Où va le monde? Pourquoi tant de haine? Qu'est-ce que je fous là? Et toutes ces sortes de choses...
Mais comme ma copine Berthoise, avec qui je me sens fortement connectée par des états d'âme similaires, je ne vais pas larmoyer sur mon sort. Et pour citer mon voisin Gilbert, qui est un grand philosophe du XXI° siècle, à ses heures, "On n'est pas les plus malheureux!" Ça, c'est sûr, le bonheur est même tout près. Le bonheur est dans le pré. Dans un pré de luzerne...
PS: oui, je sais, sur la photo, ce n'est pas de la luzerne...C'est juste que j'aime bien ce mot, et pis d'abord, je dis qu'est-ce que je veux!
Si vous avez égaré votre baguette magique dans un champ de colza, je vous souhaite bien du courage pour la récupérer parce que ça sent pas bon, le colza en fleur.
RépondreSupprimerCertes.Cela dit, tout dépend AVEC QUI je vais faire cette recherche...
SupprimerCertaines personnes ont le don de vous faire oublier les désagréments de l'existence...;-)
Luzerne ! Le mot maudit ! Je frémis encore au souvenir de tous ces restos qui, à une époque, semblaient s'être donné le mot pour me servir à tout propos et surtout hors de propos des germes de cette plante qui au temps de ma jeunesse était réservée à l'alimentation du bétail et à l'enrichissement des terres.
RépondreSupprimerJe déteste les germes de luzerne, j'exècre les germes de luzerne, je vomis (au moins verbalement) les germes de luzerne !
Ah, ça soulage...
Bon, donc, si je comprends bien, je ne compte pas vraiment sur toi pour me remonter le moral...
SupprimerSinon, si tu cherches, c'est au fond du couloir à droite.;-)
RépondreSupprimerAprès une longue, si longue absence, Célestine est de retour ! Et malgré un spleen qu’elle laisse doucement transparaître c’est quand même son revigorant enthousiasme qui éclate et fait vibrer les carreaux de l’école, pour notre plus grand plaisir de lecteurs assidus – parfois sept même…Il ne ferait pas bon être bureaugratte (délicieux mot-valise !) dans un champ de Luzern, joli chef-lieu de canton de la province suisse éponyme, planté là sur le chemin de Célestine, il risquerait de valser un sacré coup.
Le spleen de Célestine, c’est l’énergie de l’enthousiasme et cela nous fait beaucoup de bien. On n’ose s’aventurer dans le Larousse ou le Robert, propriété du philosophe à ses heures mais vers seize heures dix, seize heures quinze ?…pour se faire expliquer ce qu’est un xyloglotte de peur de cauchemarder bien des nuits.
Célestine vous le dit, vous la pouvez croire, le bonheur est prêt.
Il n’attend plus que vous.
Youpiii !
Merci cher Nuage, de deviner derrière mon spleen saisonnier, que mes fondamentaux ne se sont pas carapatés vraiment. Amour de la vie, optimisme, et autodérision sous-tendent l'édifice.Et ils ne sont pas très loin de la surface...
Supprimerxyloglotte: de xylo= bois. Qui parle la langue de bois...
Ah oui, j'allais justement dire que xyloglotte est vraiment un joli mot, pas sa signification mais son invention. Joli joli joli. Je vais le resservir :-).
RépondreSupprimerAmour de la vie, optimisme et autodérision, les trois clés du bonheur, ma céleste....
J'aimerais l'avoir inventé ce mot, c'est vrai...il est plus joli en tous cas que la triste réalité qu'il évoque...
SupprimerMerci ma fidèle Myo. J'invite mes lecteurs a aller voir tes photos du Pérou. Je suis restée sans voix devant leur beauté.
Je t'embrasse fort.
Tu as l'art, Célestine, d'évoquer des périodes un peu moins sereines de ta vie avec délicatesse. Tu ne te répands pas en lamentations, tu ne te plains pas, et tu réussis même à garder ton légendaire optimisme. Pourtant les questions existentielles que tu te poses semblent indiquer une fatigue désabusée...
RépondreSupprimerLes vacances prochaines te feront sans doute le plus grand bien :)
Je t'embrasse
Oui, Pierre, c'est exactement cela, une grande fatigue où se conjuguent quelques problèmes personnels avec un certain désabusement par rapport au métier.
SupprimerOn a beau adorer ce que l'on fait, quand on se heurte quotidiennement au constat que, par la volonté inerte et molle de certains qui sont hélas aux commandes, tout est entrain de partir tristement en couilles, euh en quenouille voulais-je dire, on en viendrait presque à perdre son légendaire optimisme. Heureusement un vieux fond de sagesse me dit qu'il me faut relativiser afin de ne point céder au découragement.
Merci pour ton comm compatissant.
En un telle période difficile, je comprends que tu aies envie d'aller sur le champ dans le pré, de recevoir en prêt la clé des champs pour ouvrir le champ des possibles. Et pour te suivre dans les champs, crois-moi, on est tous prêts ! :~)
RépondreSupprimerC'est d'ailleurs pourquoi je ne me plains pas a tout bout de champ comme certains...
SupprimerExcellent florilège champêtre, cher canasson.
Heureuse de constater que tu es sorti en forme de ta joute oratoire avec Anselme Lagravelle...
Bises
La vie est ainsi faite... mais ilya aussi de si bons moments... heureusement d'ailleurs...
RépondreSupprimerBonne journée avec bises
Tu parles en philosophe, cher Patriarch !
SupprimerEt s'il fallait renoncer à être fée... ?
RépondreSupprimerpour être femme....
C'est drôle, il me semblait faire la preuve assez souvent que l'un n'empêche pas l'autre...
SupprimerCe serait facile de te dire: "mais ne t'en fais pas...ça va passer...!"
RépondreSupprimerAlors je te dis juste que je t'embrasse, fort, fort
Tous les mots doux sont bons a prendre, et font du bien quand ils viennent du cœur...
SupprimerMerci m'a douce, je t'embrasse moi aussi. Fort, fort.
Lorsque sa vie arrive à un carrefour, c'est qu'il y a des chemins de traverse possibles...
RépondreSupprimerLe petit dernier qui devient majeur, c'est déjà un pied hors de la maison. Il y a dans ton billet comme une vague de nostalgie. Une vague d'autant plus marquée qu'elle est creusée par un mauvais vent du nord sur ton sacerdoce qui n'en peut plus de ne pas vouloir se calmer....
Petit cadeau....
http://www.youtube.com/watch?v=cbVVesaQ96Y
Ti bacio Ragazza
Il faut juste que je m'invente un après. C'est pas idiot de s'asseoir sur le trottoir d'a côté...pour réfléchir. C'est un peu moins moelleux que la luzerne...mais si je suis en bonne compagnie, pourquoi pas?
SupprimerBien sûr que tu seras en bonne compagnie. Oui bon, j'espère que tu pourras la considérer telle.... Et puis aussi, qui t'empêche de prendre un coussin.
SupprimerOui, c'est vrai, qui m'en empêche?
SupprimerMais ce qui me tiendra lieu de coussin, ce sera, j'espère , la chaleur humaine.
pourquoi tu t'appelles Blutchiamo ici ?
SupprimerAmbre, je suppose que cette question s'adresse à Blutch, je le laisserai donc répondre. ;-) Mais je connais beaucoup de blogueurs qui ont deux, trois voire quatre pseudos différents...c'est amusant de changer de costume!
SupprimerBises
@ Ambre
SupprimerCe pseudo est né d'une plaisanterie à propos d'Andiamo. Ca fait un peu Dr Jekyll et Mr Hyde.... :-D
@ Célestine:
Merci pour avoir rajouté la rubrique des derniers commentaires:-)
Bisous et Baci
Tes désirs font désordre, selon l'aphorisme bien connu...
SupprimerT'inquiète, "Ne pas pouvoir revenir en arrière est une forme de progression" Frédéric Dard.
RépondreSupprimerEt puis le colza (non ogm) c'est tellement beau, en fleur !! :)
C'est beau mais ça pue, d'après Fernand Chocapic....
SupprimerCela dit, un homme qui cite Frédéric Dard mérite d'être salué a sa juste valeur.
Merci Antiblues de ton passage malgré ta pause. Je suis touchée.
♫♫ Joyeux anniversaire ♫♫ à ton grand dernier ☺☺☺☺
RépondreSupprimerUne page se tourne et d'autres vont s'écrire :)
Oh oui, plein d'autres pages, tu ne crois pas si bien dire...car la fièvre de l'écriture ne me lâche pas, et mon avenir pourrait bien se décliner sous la forme d'un nouveau livre a écrire.
SupprimerMerci pour mon grand fils.
C'est parce qu'il y a les moments 'bas' que l'on peut savourer les moments 'haut'. Patience, tout va finir par s'imbriquer comme cela doit l'être.
RépondreSupprimerEn tous cas, Célestine, même si ta baguette magique ne marche pas sur toi en ce moment, sache qu'elle a suffisamment de jus pour (nous) m' apporter beaucoup de plaisir et de sérénitude quand je viens chez toi.
Je t'embrasse et te remercie pour tout ça.
Courage!
PS: joyeux anniversaire à ton fils, à lui la liberté (ah ah c'est ce qu'on croit tous à cet âge!!! )
Oui la liberté...mais ne le croit on pas a tout âge, que l'on est libre?
SupprimerEt la sagesse ne consiste-t-elle pas, en fait, a réaliser qu'on ne l'est jamais ?
Oui, bon , moi aussi, je suis assez philosophe a mes heures, comme tu vois...
Merci en tous cas, ma belle Stella, pour tes paroles réconfortantes. Il est des moments ou l'on en a davantage besoin qu'à d'autres...
Il y a deux façons de ne pas être libre:
Supprimer- Tout accepter des autres et s'enfermer dans des contraintes subies.
- Tout refuser des autres et s'enfermer dans ses propres contraintes.
J'ai tant vu de gens qui ne voulaient aucune compromissions et qui vivaient dans la pire qu'il soit: être assisté par la société qu'ils rejettent...
La liberté n'est-elle pas de pouvoir choisir librement ses contraintes?
baci
Bon, la, présentement, je choisis librement de m'extirper de mon lit pour aller au boulot, alors que je serais si bien a philosopher sur ma tablette...c'est une contrainte librement choisie! ;-)
SupprimerBaci
Oui, si pour toi vivre sans argent, sans toit, sans.....(à remplir selon tes choix)..... est une contrainte plus difficile encore.
SupprimerSi d'aventure le loto ou un oncle d'Amérique te mettait financièrement "à l'abri", tu perdrais le bonheur de pouvoir t'offrir un plaisir. En compensation tu aurais l'angoisse de voir cet argent disparaître. C'est encore une prison, qui est plus terrible encore car elle se nourri de l'âme.
Disons pour faire court que tu t'es donnée les moyens de ne pas te retrouver sur une chaîne de montage ou caissière de super-marché. C'est déjà un choix ;-)
Ti bacio
En gros, si j'ai bien compris, je la ferme et j'avance?
SupprimerJe trouve que tu as le résumé brutal ...
SupprimerD'autant que les choix peuvent, non, doivent évoluer. Il y a d'ailleurs un croisement dans le mot choix, ce n'est pas un hasard!
Je plaisantais!mais j'ai oublié le petit clin d’œil salutaire... ;-)
SupprimerPardon pour la formulation qui du coup, a dû effectivement te paraître brutale...
Molto baci
Un croisement dans le mot choiX, tu sais que ça a mis un moment pour arriver aux neurones! ;-)
SupprimerManifestement pas plus de 4 minutes.... Tu es raisonnable. Il y a des trucs que j'ai mis 10 ans à commencer de comprendre...
SupprimerJ'avais bien compris que tu plaisantais façon Gémeaux, c'est pourquoi j'y ai répondu avec le même humour. Donc je te joins aussi le clin d'oeil à rajouter ;-)
Oui j'ai encore des progrès a faire, question cynisme...;-)
Supprimerde toute manière, à partir du moment où nous vivons selon des règles imposées, la notion même de "liberté" reste très discutable...
Supprimermême notre cortex nous prive de liberté! le lobe frontal qui régule nos comportements et inhibe nos réactions "non convenables" notamment!
alors la liberté, hein...^^
oui, le sujet reste un des must à l'épreuve de philo.
SupprimerMon côté Zazie me pousserait à résumer le débat par cet apophtegme simple mais néanmoins efficace:
"Liberté, mon cul!"
La liberté est un principe philosophique complexe. J'aime la définition de Rousseau: "La liberté de chacun s'arrête où commence celle des autres" dont je rajoute que: "La liberté des autres s'arrête ou commencent les libertés personnelles"....
SupprimerBien sûr que la vie en communauté écorne la notion de liberté absolue. Il n'y a plus qu'un domaine où elle est effective, c'est la Phynance... On voit la sauvagerie qu'elle induit...:-( Donc pour ce qui est des individus, la liberté absolue, c'est la solitude absolue (par l'esprit de conservation des autres (des fois que l'expression de sa liberté serait de vouloir tuer....).)
Etre libre, c'est essentiellement de pouvoir toujours garder la possibilité de dire NON, d'en user en cas de besoin et d'en assumer les conséquences...
He bien Celestine d'un champs de luzerne je t'aurais préferé dans un champs de pomme de terre, juste pour que tu es la patate. Si au croisement de tes routes l'émotion l'emporte sur tes convictions , respire retrouve toi ou trouves toi, descends su vélo pour te regarder pédaler, je t'envois force et courage dans ses moments ou j'espere tu ne sortiras que plus forte.
RépondreSupprimerMerci mon titi, tu es très gentil vraiment avec la petite celestine en mode raplapla...
SupprimerJe vais tenir compte de tes bons conseils et descendre du vélo. De toutes façons, le cyclisme n'a jamais été ma tasse de the. Vive la bicyclette (bleue) et a bas le vélo.
Parfois, avec mon index, je fais bouger le bout de mon nez comme ma sorcière bien aimée, espérant ma cuisine d'équerre en un coup " de nez" ou mieux mon bureau, mais cela n'a jamais fonctionné. Quand tu auras trouvé ta baguette, passe moi du "fluide", ça m'pourrait servir.sINON en attendant, vaudrait mieux pour moi me coucher plus tôt, mais c'est ça la fin d'année...
RépondreSupprimerLa première des conditions serait déjà que tu t'appelles Samantha...
SupprimerAh la fin de l'année...dis leur combien on est pressés comme des citrons a cette période. Dis leur combien les tâches se précipitent toutes plus passionnantes les unes que les autres.
Qui n'a pas rangé sa classe par 35 degrés pendant que les élèves jouent au black Jack en poussant de grands cris, qui n'a pas préparé son spectacle dans la fièvre et rempli ses livrets de compétences ne peut avoir qu'une vague idée de ce qu'est la fin de l'année scolaire. Et encore, je n'ai cité que trois choses parmi la petite centaine qui nous tombent dessus fin juin. Et bien sur, un ministre dans un bureau climatisé a décidé qu'il nous faudrait prolonger ce régal jusqu'au cinq juillet. Ça se voit qu'il ne connait pas le midi de la France!
Alors, oui, tu as raison, on ne dort plus trop...
Bises et bon courage.
Courage, la fin est proche.
RépondreSupprimerL'EN irait sûrement mieux si les grands pontes étaient des enseignants ... ça m'a toujours fait rire (jaune) : les grands dirigeants qui prennent des décisions pour nous alors qu'ils ne connaissent pas le "terrain".
Je me pose souvent la question : combien de temps pourrais-je encore travailler dans un système que je ne cautionne pas ? Et j'ai l'impression que je ne suis pas la seule ...
Bon courage ... et bon anniversaire à ton grand !
En fait, au bout d'un moment, on acquiert suffisamment de bouteille pour pouvoir travailler sans cautionner le système. En électron libre...c'est quand on commence à avoir dix ans de plus que la hiérarchie, en moyenne, et qu'on a vu passer une quinzaine de réformes...lol! Courage!
SupprimerTu vas attirer les petits lapins, ma bonne fée, avec ta luzerne.
RépondreSupprimerJe partageais déjà ces questions existentielles dans ce dialogue que nous n'avons pas eu:
"-Comment vas-tu?
(Genre de question que tu poses à l’inconnue d'une bouche en forme de bouteille à la mer)
"- et toi?"
Et là tu imagines le dialogue virtuel qui te parlerait de puits taris et d'oued qui s'assèche et tu pourrais enchaîner sur ta prostate. Si Elle te raconte le mal de l'Ange qui ne soupire plus sous les coups de boutoir du prince charmant aux chaussettes qui trainent, tu raconterais l'arrangement conclus il était une fois avec tes idéaux qui tardaient à venir et la vie qui s'écoulait, impatiente. Il faut maintenant payer la trahison des renoncements nécessaires et des promesses non tenues à l'enfant que tu fus par l'adulte devenu de bric et de broc de ses choix par défaut. Il te faut rire, beau joueur, à l'humour de cette vie incompétente et autiste qui t'avais promis en 48 heures chronos celle conviée au banquet des affamés et te la donne en 48 ans trop tard rassasié et frugal.
C’est ainsi: La vie commence à l’an zéro et le mode d'emploi à l’an quarante.
Alors, n'écris pas au service après vente pour gueuler: il te répondrait qu'Elle aurait pu ne jamais te parvenir, que les heures sont des années
et si l’arithmétique ne te convient pas, Monsieur le comte est bien bon et te suggère, intime et doux:
" -retrouve l’eau à la bouche, ferme-la, trace ta route et ne freine pas au panneau trop tard!"
Salut la miss!
Pas une virgule à changer à ce constat doux amer de la quarantaine...
Supprimermais moi, les champs de luzerne, je les fume. C'est sans doute pourquoi je garde encore un peu d'euphorie...
RépondreSupprimerTiens, tiens! ça me rappelle quelque chose mais courage c'est bientôt la fin de cette année et dis-toi que la bureaugratouille est sans fin, que tu n'auras jamais fini...alors fais ce que tu peux, et tant pis pour le reste!!
C'est de la luzerne, t'es sûre? ça ressemble au soleil lumineux d'un champ de colza.Ainsi va la vie: de la fatigue vient l'énergie, de l'autonomie des enfants nait un changement de vie, etc... Hardi petit!
Voilà ce que c'est quand on oublie de prendre les indices de lecture...Tu n'as pas lu mon post script homme? Je sais bien que c'est du colza, mais y avait pas de photo de luzerne avec un panneau de croisement dans le mitan.
SupprimerEt moi, j'avais envie de luzerne...Mon côté entêté...
Sourire
SupprimerOn peut se mettre le cul dans la luzerne ?
RépondreSupprimerOui, bien au frais...
SupprimerOh dis donc, tu peux te connecter dans la Creuse? C'est cool!
Psss....
SupprimerBof.
Que signifie cette onomatopée pour le moins sybilline et néanmoins énigmatique, cher Bof?
SupprimerBof habite le seul coin de Creuse relié à internet (car enclavé en Haute-Vienne) mais tous les mots de longueur supérieure à 4 lettres sont filtrés.
SupprimerC'est quand même quelquechose, ça: où que j'aille tu me surveilles. Bon, je reviens au jardin, là au moins, tu viendras pas, sûr, segur.
SupprimerTu parles a qui? A saouf ou a moi?
SupprimerParce que moi perso je ne surveille personne...
Bises
Je parlais bien sûr au Souf. Mais tu sais pas, je viens de voir qu'il me surveillait aussi ailleurs: que dois je faire? T'as une idée?
SupprimerBof, traqué.
J'aime pas trop ce rôle, bien sûr, mais je fais le détective sur ordre et par amitié...
SupprimerSaoul-Fifre, fouteur de merde dans les ménages d:)
Mort de rire...
SupprimerJe dirais même : le bonheur est dans le près ...
RépondreSupprimerIl suffit parfois de gratter un peu ( le terr'haut par exemple ) pour le trouver.
Comme je suis touchée à te lire, te comprenant bien ...
Moi aussi, je sens une page qui se tourne,
mais je la souhaiterais
douce aimant ...
Tu sais pourquoi tu as dit la luzerne, parce que tu attends la lumière ...
Fleur de luz
Montre-moi
Le chemin
Sois la lumière
Douce
Au coeur
Je t'enrose tendrement ma chère Célestine...
Oui, je pense que c'est très vrai.Luzerne égale lumière. Je l'attends, car je tâtonne un peu dans la pénombre. Mais sa clarté va finir par arriver.
SupprimerChercher la bonne couleur ...
RépondreSupprimerBoule de gomme
ou
Bleu de môme
Luz
Azul
Bleu de puce
Hum, je dirais dans les bleus ... avec de l'or tendre
ça te va ? sourire
Parfais, bleu et or comme le soleil dans le ciel.
SupprimerMiss terre
RépondreSupprimeret boule
élastique
Un film d'animation en synthèse comportementale, très particulier. Qu'en dis-tu
http://www.youtube.com/watch?v=8zosYMf1hRU
Étonnant, même si la vidéo n'est pas de très bonne qualité...
SupprimerMa mère m'appelait parfois Luzerne :-) Le chemin pour y arriver est simple: j'étais sa Puce, sa petite Puce, sa Puce-luluce, et ... la Luze et puis la Luzerne...
RépondreSupprimerJe sais ce que tu veux dire avec ce terrible croisement. Ils sont parfois de décisions à prendre extérieurement (par exemple est-ce que je quitte ce boulot ou change?) ou intérieurement comme j'ai à le faire, c à d décider d'installer mes espoirs et ma perception de mon présent autour d'une vérité que je peux choisir : ça n'arrivera jamais, rien ne dit que ça n'arrivera pas, faisons comme si ça ne devait pas arriver mais ne l'excluons pas... C'est périodique, mai - juin hop je tombe là-dedans. Ca me coûte quelques nuits blanches, migraines et mauvaise digestion et puis je repars comme un moteur bien graissé!
Je te le souhaite aussi... Et ta luzerne jaune n'est pas mal du tout!
Merci , Edmée, c'est toujours encourageant de savoir que quelqu'un sur cette terre vit la même chose que soi au même moment...
SupprimerC'est amusant aussi de voir comment se forme un surnom...J'ai les mêmes exemples dans la famille où mon frère, quand il était petit, avait comme surnom "gamin",qu'il avait transformé en "mamin" puis "mamé" et pour finir nous avons anglicisé ce surnom et tout le monde l'appelle "Mam's"
Encore une fois, j'aurais pu écrire (moins bien) certaines lignes : l'envie de rester allongée mais l'envie d'en finir aussi, de donne run bon coup de cravache. Une traversée symbolique pour moi aussi et une bataille de tous les jours avec des angoisses hypocondriaques apparues après la mort de mon papa. Alors oui vive le champs paisible de Luzerne !
RépondreSupprimerMerci Miss, je sais que tu traverses des épreuves autrement plus graves que les miennes. le départ d'un papa est une chose très difficile à gérer. Mais si tu t'appelles Miss Zen, ce n'est pas par hasard. Il y a en toi une volonté de progresser sur le chemin de la pleine conscience d'être, qui fait plaisir à voir.
SupprimerJe te souhaite un grand courage. Et je t'embrasse.Merci d'être passée, de toi qui te fais discrète dans la blogo, cela me touche beaucoup.
Avec le temps je pense que l'on arrive à parler de nos angoisses passagères ou plus résistantes, plus légèrement, non ? Voir le positif dans le négatif pour croquer dans la vie à "pleines dents" :-)
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort et t'envoie pleins de sourires ...
petite Marie :-)
Oui, le temps qui passe n'est pas forcément un mal, quand il s'agit de se connaître soi-même, c'est même plutôt un atout.
SupprimerMerci pour tes sourires, petite Marie, si tu savais, tout le bien que ça me fait...;-)
Ah, ma Chère Célestine, comme j'aime "t'écouter parler quand tu écris"! Ton cœur relayé par tes pensées fait des siennes: il bombarde, il gambade, il bat fort,mais il est inamovible!
RépondreSupprimerOh, mon cher Bizak comme tu connais bien, on dirait, les palpitations de mon petit coeur tachycardesque. C'est tout à fait cela. J'ai une sorte de constance dans le bondissement, et une énergie joyeuse qui reparaît après chaque crise de doute. Inamovible, c'est le mot.
SupprimerMerci beaucoup!
En passant en TGV vers chez toi, hier, j'admirais les genets en fleur...
RépondreSupprimerC'est jaune et ça sent bon, alors j'ai ouvert la fenêtre !
wouaou!c'est vrai que ça sent divinement bon les genêts! mais dis moi, comment tu as fait pour ouvrir la fenêtre dans le TGV?
SupprimerToute la force est dans le mental !!! ;)
SupprimerRhooo dis donc, tu m'impressionnes vraiment!
SupprimerEt tu tords les petites cuillères a distance, aussi?
Ces derniers jours n'étaient pas vraiment joyeux chez moi et puis, la luzerne est un douloureux souvenir... lointain mais indélébile.. demain il fera beau et toute chose reprendra sa juste mesure... Bon dimanche ma belle, joyeux et tendre
RépondreSupprimerDésolée que ma luzerne t'évoque un mauvais souvenir,j'espère que tu as passé un beau dimanche toi aussi.Joyeux et tendre, tu ne crois pas si bien dire...
Supprimersur l'image, ça doit être du colza. Yen avait aussi dans "mes" champs, ya pas si longtemps, avant les grosses pluies, et c'était vraiment joli..
RépondreSupprimerOn est beaucoup à avoir le vague à l'âme je crois en ce moment. C'est peut être lié aussi à cet hiver qui n'en finit pas ..
Bon ceci dit, pourquoi ne pas s'allonger à regarder le ciel ? (à condition de ne pas craindre les gouttes de pluie plein les yeux ;-))
Bon dimanche, malgré tout !! les jours se suivent et ne se ressemblent pas ..
Merci Ambreneige, c'est gentil d'être passée me faire un petit coucou.
SupprimerC'est vrai qu'ici nous sommes passés directement de l'hiver à l'été et que les chocs thermiques, ça fatigue les organismes...surtout ceux des enfants.
Bonne fin de journée à toi!
Je viens te souhaiter un bon dimanche et une bonne fin d'année scolaire. Gros bisous de Belgique et à bientôt.
RépondreSupprimerMerci, toi aussi, tâche de finit cette année en n'étant pas trop fatigué, car ce boulot est très dévoreur d'énergie...
SupprimerJe t'embrasse.
Je n'ai que 10 jours de retard pour venir te lire, qu'est-ce que 10 jours me diras-TU ???^^ Je comprends tes questions existentielles, surtout quand les "oisillons" ont de moins en moins besoin de nous, ou pas de la même façon, les dates-clé et pendant ce temps là, l'horloge continue de tourner ! Je veux bien m'arrêter cinq minutes moi aussi avec toi dans un champ ou sur un transat les pieds dans l'eau, bref peu importe, du moment que nous ne regardions que le ciel, son immensité et bien sûr quelques merveilleux nuages... :
RépondreSupprimerBises Célestine !
Non ce n'est vraiment rien dix jours, il n' y a a jamais de retard chez moi, puisque je réponds toujours à tous les commentaires...
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