< --- pourquoi pas Mozart?
Célestine se retrouve un jour capitaine d'un navire voguant sur des mers incertaines. Il s'agit d'emmener presque trois cents moussaillons d'escale en escale, vers une terre lointaine appelée accomplissement personnel. Nombreux sont les écueils, mais heureusement les paysages rencontrés sont toujours grisants, malgré la fatigue...
En Juin, c'est fou ce qu'il se passe de choses sur le bateau. Il faut déjà préparer la prochaine traversée, qui débutera en septembre. Les ordres pleuvent par radio comme la misère sur le bas-clergé. Des ordres contradictoires parfois. Et en tous cas toujours péremptoires, ne tenant aucun compte du fait que je suis un être humain, et non un compteur à gaz ou une clé à molette.
Bref, je me retrouve par exemple avec deux convocations mercredi prochain, à la même heure mais pas au même endroit. Il me faudra donc choisir entre la réunion de liaison CM2/sixième, où le Principal du collège (sosie de Robin Williams) nous attendra avec le café et avec son humour rafraîchissant (mais oui, on peut être sérieux sans se prendre au sérieux) et la réunion d'information pour les futurs "Maîtres d'accueil temporaire" autrement dit, les gens comme moi qui ont été "désignés volontaires" pour accueillir les jeunes stagiaires qui vont débarquer dans les écoles à la rentrée sans aucune formation. Etant donné l'animateur (doux euphémisme) de ladite réunion, que je ne nommerai pas, car je suis sur la réserve, ça risque d'être sinistre.Je vais donc choisir d'aller parler de l'avenir de mes Schtroumpfs avec Robin Williams.
Dites, les bureaugrattes, vous savez qu'une école, ça vit, ça bouge, ça palpite en juin? Si vous arrêtiez un peu de me gerber par mail votre paperasse inutile? Si vous regardiez plutôt le bonheur dans les yeux des enfants qui partent en voyage scolaire, avec leur petit sandwich et leurs étonnements en bandoulière? Les miens ont découvert la Tour Eiffel, le Louvre et Notre Dame, leur boîte à souvenirs est remplie pour toujours de merveilles.Ils connaissent désormais par coeur, Mondrian, Matisse, Picasso, Delaunay, Warhol et bien d'autres...
Aujourd'hui, j'ai été submergée par une vague de fierté et d'émotion. Les enfants du périscolaire, maquillés, costumés, chantaient leur bonheur d'appartenir à une école "de tolérance et de respect", un texte de leur invention qui m'a beaucoup touchée.
Demain, c'est à moi de faire le spectacle. J'ai sorti ma guitare electro-acoustique (celle qui me "tue" les doigts avec ses cordes en acier) mais il faut ça pour sonoriser un gymnase rempli d'enfants!
Expositions de travaux d'élèves, chants et danses, randonnées, visites de musées, goûters, kermesse des jeux d'eau et des courses en sac, remise des prix, tournois sportifs, dernières évaluations, joie de passer dans la classe supérieure, le coeur de l'école bat à tous les étages.
Et dans ma cabine, penchée sur mon journal de bord, naviguant entre les dossiers, les cartons, les projets, les bilans et toutes ces sortes de choses, j'entends le mien qui fait des bonds.
Que du bonheur.... Les débuts et les fins d'années !
RépondreSupprimerUn bonheur immense, malgré les vents contraires. Et cette année j'ai un peu l'impression d'avoir passé les quarantièmes rugissants...
Supprimer"Une école de tolérance et de respect"
RépondreSupprimerTu es donc bien la capitaine incontestée et reconnue de ce navire, tant cette définition te colle à la peau:-)
J'ai tout de même une interrogation concernant les clés à molette, car pour les côtoyer depuis un demi-siècle, je n'ai jamais remarqué qu'elles puissent, avec ou sans états d'âme, répondre à un ordre quelconque, même péremptoire et justifié ^_^
Ca doit être magique de voir le fruit d'une année de labeur te sourire au moment de l'envol. Avec aussi ces petits pincements au coeur réciproques, comme lorsqu'on referme un beau livre d'image avant de le rendre à la bibliothèque...
Baci
En comparant une année scolaire a un livre, tu chatouilles ma corde sensible...c'est une très belle image, et tellement vraie. Chaque année on part pour une aventure, avec un cap, bien sur, mais en laissant une grande part a l'imprévisible. Il en résulte que l'on ne s'ennuie jamais, comme dans un bon roman, et que l'on est a la fois très content et très triste de fermer la dernière page.
SupprimerPour répondre a ta question sur la clé a molette, qui a déjà songé a demander a une clé à molettes si elle avait envie de dévisser ou de visser des boulons? Voilà, c'était plutôt dans ce sens-là que j'ai employé ce mot...
Je crois hélas qu'on devient tous la clé à molette des quelques autres qui sont moins mal placés dans la hiérarchie....
SupprimerDifficile de aire la grève des boulons...
Baci
Quoi? Toi, en mode résigné? Je n'arrive pas a y croire.
SupprimerLa grève des boulons, il me semble l'avoir faite tout au long de cette année, en résistant au découragement, au harcèlement, a l'incompréhension, a la bêtise...
En ne cédant pas aux pressions et aux dates boutoirs. En m'affirmant et en restant moi même quoi qu'il arrive.
Mais tu vas me dire que tu as dit ça exprès pour me permettre d'exprimer tout ça. Et je t'en remercie donc.
Molto baci
Signe: la clé a molette en mode révolté. :-)))
Mademoiselle ma chatte est jalouse! Elle vient d'annuler le commentaire que je t'écrivais. Donc 2e édition.
SupprimerJe voulais juste dire que ce n'est pas toujours facile de choisir les boulons que l'on veut serrer.
"Choix" est associé à "risque" et beaucoup, dont te ne fais pas partie, ont peur de cette association, même si in fine, le résultat du non-choix est catastrophique.....
Moi-même, par exemple et par facilité, je n'ai fait qu'un seul choix dans ma vie: Celui de ne jamais me laisser imposer quoi que ce soit. :-D
Ti bacio
Signé: une clé à cliquet compatissante et solidaire.
Nouveau slogan
"Ce n'est qu'un dé-but, dévissons les bou-lons.
Un choix de citoyen libre et éclairé.
SupprimerMais qu'il est difficile de " ne pas se laisser imposer quoi que ce soit"
C'est une lutte de tous les instants, qui peut arriver a être épuisante par moment.
Aussi l'on ne sera pas trop de plusieurs pour remettre la machine a penser en route.
Outils de tous les pays, unissez-vous!
C'est difficile de devoir redéfinir le tolérable à chaque fois que des exigences nouvelles veulent tout remettre en question.
SupprimerCe n'est pas tout à fait une boutade lorsque j'explique le choix que j'ai fait dans ma vie. Si j'en ai, très souvent, fait plus que ce qu'on attendait de moi, j'ai aussi bien souvent du dire non. Tout (ou presque) est négociable, rien n'est imposable. J'ai eu de très bonnes relations avec ceux qui l'ont compris....
J'ai ainsi dit non à l'armée qui voulait m'imposer une façon de penser. Non aussi à des patrons qui ne l'ont pas toujours supporté. Qu'importe!
Petits ou grands, les peigne-culs que j'ai rencontrés ne m'en ont jamais imposé parce qu'ils n'étaient pas en capacité de faire mon travail et que je le leur faisais sentir.
Clé à molette et clé à cliquet, on est bien outillé pour déboulonner les statues politocardes :-)
baci
Je crois que j'ai prouvé que je savais moi aussi dire non. Même si l'expérience de cet hiver m'a prouvé
Supprimer1, qu'il fallait des épaules solides pour résister aux ordres
2, que j'avais les épaules solides.
Et c'est vrai qu'un peigne-cul, par définition, ça n'en impose pas trop. je saurai me souvenir de cela.
baci^^
C'était d'autant plus méritoire que tu n'es pas faite pour ce genre d'affrontement.
SupprimerBaci Ragazza ^_^
Ils en ont de la chance tous ces moussaillons d'avoir un capitaine comme toi. Je retournerais bien à l'école moi.
RépondreSupprimerC'est très gentil Catherine. Une petite phrase comme la tienne dissipe des semaines et des semaines de doute.
SupprimerEt dieu sait que le doute est un compagnon quotidien dans ce métier...
Et après la traversée, repos sur île bien mérité?? C'est pas mal 2 réunions le même jour à la même heure, ça en fait une en moins...quelle chance !
RépondreSupprimerTu as parfaitement raison, je n'irai qu'à une des deux.
SupprimerRemarque, quelque part, je crois que c'est plutôt flatteur: c'est a croire que l'administration croit que nous avons le don d'ubiquité...
Et les vacances en elles mêmes SONT une île. Une merveilleuse île sans soucis au milieu de deux années scolaires...je vais en profiter, et sans scrupules mal placés.
Ce soir c'est la dernière fête de l'école de Margotte, avec tout le tralala, cadeaux, chansons d'adieu, discours. 25 ans dans la même école, à s'occuper des enfants après avoir appris à lire, écrire, compter à leurs parents, va y avoir de sérieux pincements cardiaques mais la fin des conflits avec la hiérarchie, le maire, certains parents, être toujours entre le marteau et l'enclume, ça, ça m'étonnerait qu'elle en ait une quelconque nostalgie !
RépondreSupprimerPardon, Mâme Célestine, de m'immiscer, mais je tenais à dire que là non plus je n'ai pas été invité, que pourtant j'aurais bien aimé assister à cette cérémonie, qui vu le bled et ses autochtones ne peut que mériter d'être enregistrée afin de se repasser le bazar au coin de la cheminée, quand bien sûr le mistral ne souffle pas trop fort.
SupprimerBof, reprenant du poil de la bête, bien que rasé.
Cher bof, toujours en bisbille avec ce bon Saouf, a ce que je vois...
SupprimerMais qui a commencé? Voilà une question que j'ai renoncé a me poser, en grande habituée des cours de recreation....
J'espère que tes bureaugrattes lisent ton blog, ça doit leur donner matière à réfléchir ...intelligemment !
RépondreSupprimerAutrement, tu peux toujours prendre ta guitare à cordes en boyau de chat (enfin une utilité à cet animal !!) et mettre un bon micro cardioïde devant !!
Hélas, j'ai bien peur que les bureaugrattes ne lisent jamais mon blog, un endroit ou le rêve, la poésie et l'amour sont les valeurs principales.
SupprimerBon, pour ce qui est de recycler mon chat en instrument de musique, je prends note (si j'ose dire) mais j'attendrai quand même qu'il disparaisse de sa belle mort.
Tu m'as mis les poils, Célestine!!!!
RépondreSupprimerSympa le reportage photo :-D
Mini-moi s'en va une journée en pique-nique avec l'école lundi pour la première fois (elle a 4 ans), elle est fière et moi anxieuse, même si je sais qu'elle en reviendra avec plein de jolies aventures à me raconter ^^
Alors au fait, l'idée de faire parler les tableaux du Louvre a-t-elle plu à tes élèves? :-D
Ooooh comme ce doit être mignon, ta mini-toi qui s'en va pour son premier voyage scolaire...
SupprimerJe crois que la chose la plus émouvante, c'est de voir la confiance dans les yeux des parents qui nous confient la prunelle de leurs yeux. En ce sens, avoir soi-même des enfants nous aide bien a comprendre le sentiment d'arrachement mêle de fierté que l'on éprouve a laisser partir son enfant.
Ces expériences de séparation sont éminemment éducatives, et formatrices, mais c'est quand même difficile a vivre pour les parents, et j'ai beaucoup de respect et de tendresse pour eux. Aussi.
Merci Stella pour ton comm qui m'a mis les poils, lui aussi.
Ben au moins les futurs stagiaires se feront de beaux souvenirs aussi .
RépondreSupprimerC' est une bonne idée d' avoir déguisé tous tes moussaillons en Karl Lagerfeld !
Oui, nous avons eu des crédits spéciaux pour cela! C'est joli, n'est ce pas? Et delicieusement élégant...
SupprimerLe bonheur dans les yeux des enfants... C'est l'essentiel tout le reste c'est de la bouillie pour cochons !
RépondreSupprimerContinue fais-leur friser les yeux ];-D
C'est joli comme expression " faire friser les yeux"... Très joli!
SupprimerBravo Célestine. Je t'admire d'avoir toujours le foi.
RépondreSupprimerHeureusement que j'ai cette flamme en moi. Je ne sais pas comment font ceux qui l'ont perdue pour continuer a se lever le matin...c'est un métier mortel si on le fait sans passion. Je m'en rends compte dans les creux de mon existence, quand on a la tête ailleurs, on ne fait plus que de la m.....
SupprimerJe te souhaite d'excellentes vacances, bien méritées.
La fête de l'école, c'était hier!
RépondreSupprimerNous avons frisé la catastrophe : repli sous les préaux du groupe scolaire...pour la chorale car crachin breton en région parisienne!
Je vais enfin pouvoir m'occuper du rangement de la classe et des commandes :)
Bises
Saine activité de la semaine de juillet...Celle où on nous oblige à être là lors que la moitié des élèves sont en vacances...
SupprimerEt la pluie pour la fête de l'école, c'est comme si les dieux nous tombaient sur la tête. Il y a de quoi hurler, quand on sait l'investissement personnel et bénévole que c'est!
Allez bonnes vacances, ma belle! et ramène-nous plein de petits nouveaux nounours!
Tu es douée pour le jonglage , chère Célestine!
RépondreSupprimerJ'aurais bien aimé être désignée maître d'accueil!
J'aurais bien aimé faire crépiter les petits bonheurs d'un classe sous les yeux d'une jeunette, faire rêver les nouveaux venus, les contaminer de mon sourire intérieur!
Leur montrer le merveilleux ,"invisible pour les yeux mais qu'on ne voit bien qu'avec le cœur".
J'ai découvert cette année le musée d'Orsay, J'y emmènerai mes élèves l'an prochain!!
C'est une tâche à laquelle je ne vais pas faillir: former une jeune collègue a une autre exigence et à une autre facette du métier que le brouet insipide dont on nous abreuve dans les instructions officielles. Faire d'elle une " mademoiselle Laurencin capable de résister a une madame Jargonos qui viendra l'assommer avec son sabir inaudible...
SupprimerOui, une bien belle mission avant de passer la main à la génération montante. Je m'en sens non seulement le droit, mais surtout le devoir. Une sorte de devoir de désobéissance, en quelque sorte.
Le musée d'Orsay est une merveille. On s'y retrouvera peut être ensemble...qui sait?
Et j'oubliais: bonnes vacances, bien méritées a toi aussi!
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Supprimer"Une sorte de devoir de désobéissance"
Voilà bien un engagement qui me réjouit. Et lorsqu'il se manifeste tel que vous nous le narrez souvent, il nous donne une folle envie, un besoin impérieux de nous retrouver, déguisé en petite souris blanche, attablé à un pupitre, bouche ouverte, écoutant votre enseignement. Un sacré retour en arrière ! Un sacré coup de jeune !...
Un enthousiaste coup de chapeau à notre chère instit troubadour!
Et vogue le navire...Il y a des moussaillons qui auraient pu tomber plus mal qu'avec Captain Celestine, surtout avec un principal sosie du Pr. Keating. Souquez ferme, guitare en bandoulière.
RépondreSupprimerQuand je rencontre des anciens élèves, je veux dire de très anciens, ceux qui sont devenus "grands" mariés,des gosses et tout le toutim, une des choses dont ils se souviennent avec le plus de précision, c'est que la guitare mettait de la magie dans la classe...Alors je vais m'en servir jusqu'au bout de pagaie, pour souquer ferme vers l'accomplissement des rêves d'enfant.
SupprimerMon diou... que j'aurais aimé naviguer avec toi comme capitaine! Ma petite fille ainée (ça fait drôle à dire pour un bout de chou de 2ans/2) rentre à l'école en septembre et saute de joie à cette idée. Pourvu qu'elle trouve sur son chemin un capitaine qui ne refroidisse pas cet enthousiasme! Bonne fin d'année et belle vacances à toi!
RépondreSupprimerC'est tout ce que je lui souhaite, à ton mini bout de chou...
Supprimerhélas, c'est parfois la loterie, même rarement c'est encore trop ...L'éducation nationale a mal à l'âme.Les instituteurs sont démotivés par leur hiérarchie, et il en faut du cran pour s'accrocher!
Les fins d'années me laissent trop sur ma faim : dur dur de savourer ces moments de vie avec nos poussins qui se préparent à quitter l'école tout en gérant les démarches nécessaires au lancement de la prochaine traversée... avec pour mission, en plus, de ménager les susceptibilités !
RépondreSupprimerBonne dernière ligne droite !
Ps : tu nous racontes votre pestacle ?
Mon spectacle avait pour thème "autour du feu de camp"
SupprimerLes élèves n'étaient pas en position chorale, mais assis en rond autour du feu...ce qui, je l'avoue, n'est pas très académique,mais en se tenant bien droit, la colonne d'air était quand même efficace.Et le son est bien sorti.
Rien que des chansons belles et émouvantes comme celles que l'on a retenues de nos colonies de vacances d'antan...Un peu de nostalgie pour les parents, qui ont apprécié de retrouver de grands standards des années 70. Bref, que du bonheur!
Et ça y est? C'est les vacances? Pour de vrai? Profiiiiite! Après une nouvelle année d'enthousiasme et de dévouement, tu mérites de poser ton pied sur la terre ferme et de faire le plein de bonnes choses pour mieux préparer ta nouvelle virée en haute mer. Bises
RépondreSupprimerOh ma Delphine, quel bonheur de te revoir! Je sais par petit belge que les vacances ont commencé chez vous ...c'est tellement logique. Mais il ne faut pas chercher la logique dans l'administration de l'éducation nationale française. Aussi doit on travailler encore une semaine, jusqu'à vendredi, alors que la moitié des élèves nous ont déjà dit au revoir...ne surtout pas chercher a comprendre...
SupprimerEn positivité, disons que cette dernière semaine vont me permettre de finaliser le rangement et la préparation de la rentrée prochaine.
Je t'embrasse.
"Quel capitaine" ... Plus qu'une semaine et tu pourras "prendre les voiles" et oui il faut souffler un peu chère Célestine, car à la rentrée entre les parents pénibles, les enfants tous et une hiérarchie écrasante, il faut que tes batteries soient bien rechargées, non ? Je t'admire et t'embrasse fort :-)
RépondreSupprimerMarie
Oh oui je vais prendre les voiles, la tangente et tout le toutim...et recharger mes piles aussi fort que possible.
SupprimerParce que c,est vraiment important de déconnecter, dans ce métier comme dans tous les métiers.
Tout oublier, et regarder la mer. Mon seul rêve.
Je voulais écrire "les enfants rois", quelle Marie maladroite :-)
RépondreSupprimerNe t'inquiète pas , je suis habituée aux caprices de la tablette ou du smartphone, qui écrivent subrepticement d'autres mots a la place de ceux que l'on avait délicatement choisis pour illustrer son propos...
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